[RP]Minas Elenar

Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

Thorondhor

Élève assidu
Malgré le peu de réponses au sondage mais grâce aux encouragement à tenter l'aventure, ce premier post annonce l'ouverture cette nuit d'un RP! Il sera, tout d'abord, à la dimension d'une vaste Région entourant Minas Elenar. edit: Le 1er message donne le contexte général de départ
Ensuite, ce sera un RP "action" parce que sinon il y a la taverne de felyndral pour un rp calme!
En plus, vous êtes priés de composer un personnage avec un minimum de cohérence, merci!
Ce sujet devant rester un maximum "propre, merci d'aller sur la discussion R.P. qui en veut? ou R.P. pour toute remarque!
merci d'avance
Votre jeune aigle dévoué
Thorondhor


Pensez à respecter les règles de tout bon rp que nous demanderons aux modérateurss de nous aider à faire respecter
les voici, d'après un RP de Grepolis:

Sur la forme
Par égard pour tous ceux qui vous liront, écrivez dans un français décent (pas en sms)

Il est également bon d’aérer vos posts pour en faciliter la lecture et d’avoir une mise en page assez claire et lisible.
Les codes ne sont pas imposés, mais il est de coutume de suivre la structure suivante:
- Le récit est généralement mis en italique.
- Les paroles des personnages en gras
- Les pensées entre **


Un minimum de 5 lignes est demandé à chaque message


Sur le fond

Vous contrôlez votre personnage et SEULEMENT votre personnage. Par conséquent vous ne devez en aucun cas faire agir le personnage d’un autre joueur sans vous être mis d’accord avec lui au préalable. Concernant la mort des personnages, il est tout simplement interdit de tuer le personnage d’un joueur sans une autorisation explicite de ce joueur. Si un joueur gêne en plein milieu d'une action parce qu'il est inactif, vous pouvez le bousculer, mais en aucun cas le faire agir à sa place!

Quelque chose de difficile à maîtriser, mais néanmoins vital: la cohérence. Vos actions doivent être en accord avec la psyché de votre personnage, en accord avec vos actions précédentes dans le RP, en accord avec ce qu’il s’est passé pour votre personnage…
Cohérence avec l’environnement et l’époque (pour elvenar: pas d'époque, mais univers fantasy-médiéval) d’autre part. Ce que fait votre personnage, ce que vous décrivez dans le RP… Tout cela doit être cohérent et à peu près « réaliste ». (NB: c'est à dire donnez suffisamment d'étoffe à votre personnage pour qu'il ait l'air vrai! un animal composite, un bestiole mythologique, devra être un minimum pensée...)

En rapport avec cette fameuse cohérence, parlons un peu des gens qui font accomplir à leur personnage des actions qu’ils ne sont pas censés réaliser. Par exemple, se sortir indemne d’un affrontement, être tout puissant ou omniscient… Inutile de préciser que d’après le principe de cohérence cité ci-dessus, vous pouvez oublier ce genre de chose.


Vous serez peut-être (je l’espère) nombreux à prendre part au RP, de ce fait, attendez votre tour avant de reposter un message, afin de ne pas monopoliser l’action. Si vraiment il vous faut agir alors postez, mais essayez de laisser plusieurs joueurs poster entre deux de vos messages. Certains ne peuvent se connecter dans la journée (voire de la semaine, comme La renarde et moi) donc armez-vous de patience.

Si vous arrivez alors que le RP a déjà commencé, prenez la peine de lire les messages précédents afin de prendre connaissances du contexte, de l’environnement, des personnages en présence etc.
Je copie le système rp de Grepolis, en vous donnant la liste (large) de personnages autorisés
  • Vous l'avez vu, il y a cinq possibilités d'origine:
1-le personnage est natif de Minas Elenar
2-il vient des plaines de l'Ardyll
3-il descend des monts du Wyndor
4-il sort de la forêt de Feldral
5-il vient d'autres contrées plus lointaines
  • Ensuite, les espèces
hommes, elfes, ou autres hybrides, toujours un minimum humanoïde
pas d'animaux style chien -chat-canard-poule!
  • enfin, la fonction:
Tout ce que vous voulez! Roi, marchand, garde, aventurier, bandit, chevalier, artisan, aubergiste...
(c'est tout pour le moment)
  1. Thorondhor [aigle-homme hybride]
  2. Weldan[humain ]
  3. La renarde [elfe change-forme]
  4. Gmenora [elfe]
  5. Mer'Shalk(Billoutin)[espèce non spécifiée]
  6. Dela[elfe]
  7. Maurel (Ligntning) [humaine]
  8. deladelo|elfe]
Tous les autres détails sont à découvrir sur le RP: bonne lecture aux non-participants
 
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Thorondhor

Élève assidu
Située dans les vallées du Nord, aux gués de l’Ardyll et face aux plaines marécageuses du même nom, Minas Elenar était adossée aux Monts du Wyndor, et l’entrée de l’immense Forêt de Feldral était au pied de l’Enceinte Est. Jadis cité marchande prospère grâce à son port, elle avait perdu son importance suite à des guerres meurtrières qui redessinèrent les frontières de la contrée. Peu à peu, elle s’était redressée, mais jamais elle n’avait retrouvé sa grandeur d’antan. En effet, combien de bâtiments imposants étaient maintenant à l’abandon ? Certes, certains furent rebâtis ou restaurés par les notables de la ville, mais en réalité, seul le centre de la citadelle fut rénovée véritablement. La ville avait pris le caractère rude et âpre de ces contrées sauvages et charmantes. Les habitants n’étaient plus de grands négociants, mais pour la plupart des hommes d’arme, des paysans et des artisans. L’humidité du climat brumeux avait noirci et patiné la façade des maisons, et les ruelles étroites et sombres étaient peu sûres, la nuit tombée.
brugge02.jpg
 
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Thorondhor

Élève assidu
Dans un ciel noyé de brume et l'obscurité des heures sombres qui précèdent l'aurore d'un froid matin de novembre, une ombre apparut au-dessus de la ville. On eut dit un aigle, venu des Monts du Wyndor...
En réalité, c'était celui qu'on nommait Thorondhor, Roi-Aigle, semi-oiseau. Nul ne savait où il demeurait, car il était toujours en voyage, allant d'une contrée à un autre. On le disait dur, et fier, terrible au combat, cruel parfois, car c'était un Aigle sauvage. Mais il savait aussi être juste et généreux, et toujours loyal. Ceux qui connaissaient son peuple parlaient toujours d'un "Cœur d'Aigle", non d'un "Cœur de Lion". Thorondhor était un Aigle encore jeune, et monté depuis peu sur le trône de ses pères, aussi son renom n'était pas grand encore. Les Hommes se méfiaient souvent de lui, les Elfes l'ignoraient la plupart du temps. Ce jour-là, il avait une courte visite à rendre et, pour aller plus vite, il avait coupé par Minas Elenar
Il passa par-dessus la première enceinte, celle aux Neuf Portes, puis au-dessus de la passerelle de charpente qui donne accès à l'unique portail de la Citadelle. Ce portail, flanqué de deux énormes tours, était pour lors clos, bien qu'au poste de garde était toujours illuminé. Mais jamais une muraille n'avait arrêté cet Aigle-là. Il survola la tour Ouest, et allait continuer sa route lorsque, tout à coup, une volée de flèches tomba sur lui, grêle de fer. Il entendit un garde humain crier:

Tirez encore! Ce guerrier volant ne doit pas s'échapper. Nous devons l'empêcher de survoler la ville.
La première chose que pensa Thorondhor fut: *Les imbéciles! ils veulent aussi arrêter les nuages?*Puis:*Il va falloir partir très vite!*
Il en esquiva la plupart, mais avec une difficulté croissant. Mais soudain une corde lestée s'enroula autour de ses pattes, l'empêchant de continuer à voler. Déséquilibré, alourdi par ses armes, il ne put éviter la chute, et les flèches qui continuaient de pleuvoir. L'une l'atteignit à l'épaule au défaut de sa cuirasse, et s'enfonça profondément dans son épaule: elle était entrée de biais, et pénétrait dans sa chair jusqu'à l'empennage. L'arracher était presue impossible, et il n'était pas eclu u'elle fût empoisonnée... Un cri, faible gémissement, lui échappa. Une vague de douleur le submergea, un éclair rouge obscurcit sa vue, puis il tomba dans l'obscurité.
Quand ses yeux se rouvrirent, il pouvait à peine remuer l'aile (heureusement, il pouvait se servir des ses deux bras encore). Il était tombé la tête contre les pavé de la ruelle, mais par bonheur son aile avait amorti le choc. Il commença à se relever, et se dit, à voix haute comme pour s'assurer qu'il était encore vivant:

Première leçon: ne plus survoler cette ville, et prendre l'habitude de passer par les portes! Maintenant, il va falloir s’occuper de ces abrutis d'humains qui m'ont pris en chasse et leur faire entendre raison... Ne pas traîner ici, cette ruelle sombre pourrait bien servir de refuge à la canaille de la pire espèce.
Il s'interrompit: là, dans la pénombre, une silhouette s'avançait. Il n'eut que le temps de se rejeter en arrière, derrière l'angle d'une maison, le cœur battant, prêt à toute éventualité.
 
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DeletedUser

L'Hiver arrivait à grand pas, Weldan qui commençait à s'habituer à cette région, pouvait le sentir.
Les animaux se faisaient de plus en plus rares, et il se retrouvait à devoir poser des collets pour éventuellement attraper de petit lapins et pouvoir se sustenter une fois le soleil couché.
Cependant, il ne désespérait pas. Il avait déjà survécu à de nombreux hivers dans la nature, dans sa jeunesse, et cette fois il savait qu'il ne passerait pas le plus dur de celui-ci dans une immense forêt comme celle de Feldral, qu'il avait pourtant traversée sur tout sa largeur.

Il regarda une fois de plus sa carte , puis tenta d'estimer d'un coup d’œil l'heure où le soleil ne brillerait plus assez pour lui permettre de voyager en toute sécurité. La cimes des immenses arbres masquant presque entièrement le ciel lui rendirent la tâche difficile, mais heureusement il arrivait enfin à la lisière de cette satané forêt, et les rayons d'un soleil rougeoyant filtraient entre les troncs.
A cette vue il jura néanmoins. Le soleil était beaucoup trop bas!
Il flatta l'encolure de sa monture -un bel hongre noir - et lui chuchota, On dirait qu'on va devoir camper une nuit de plus dans le froid mon beau, mais ne t'en fais pas, dès demain, on atteindra cette fameuse Minas Elenar, et toutes les promesses qu'elle implique.

I
l ne distinguait pas encore les hautes murailles de la ville qu'il savait pourtant proche, mais préférant prévenir que guérir, il fit arrêter son cheval dans une petite clairière, l'attacha à une longue longe, et partit en quête de bois pour allumer un feu.



 

DeletedUser

Le bruit des verrous la réveilla en sursaut. Il faisait sombre et humide. Elle avait faim. Cela faisait quelques semaines qu'ils étaient enfermés dans cette cellule, elle et les autres capturés. Comment avait-t-on pu en arriver là? Elle repensa avec nostalgie à la forêt de Wieryn, sa forêt natale, connue pour ses couleurs flamboyantes, comparables au crépuscule, qui semblait éternellement plongée dans l'automne. Cela raviva la douleur...
*Mais ça, je ne le retrouverai plus jamais. A cause de ces humains...* Elle serra les poings et les dents avec rage.
Sa vie avait basculé le jour où un groupe de bandits, recherchant des "trésors rares"dont ils pourraient tirer bon prix , se sont attaqués à son peuple. En effet, les Elfes de Wieryn sont connus pour avoir une cohésion avec la nature telle, qu'ils peuvent prendre la forme d'un habitant de Wieryn. Selon les individus, cela peut être une fleur, un arbre, ou un petit mammifère, comme par exemple un rouge-gorge ou un écureuil, et plus rarement, un renard. C'était le cas de la jeune elfe, cela lui avait d'ailleurs valu son nom, La Renarde, car les elfes de Wieryn n'ont pas de prénom.
Et c'est d'ailleurs pour cela qu'elle seule avait réchappé à l'attaque, considérée comme la seule dont on pourrait tirer une belle somme. Car on ne trouve les renards roux qu'en Wieryn. Ainsi, elle était vouée à être vendue aux enchères dans une ville appelée Minas Elenar, où cet horrible commerce avait pour but de relancer l'économie de la ville.

*Hors de question que je sois vendue et humiliée de la sorte !* pensa-t-elle avec fureur. Car elle avait hérité dans son sang du feu ardent de la vie, que même les flammes les plus vives ne sauraient égaler. *Je jure sur mon sang que je vous vengerai.*. Malgré son corps amaigri, ses yeux conservaient une détermination sans faille.
Les autres détenus connaissaient la même situation. Comme elle, leur famille avait été massacrée et comme elle, ils étaient déstinés à être vendus comme de vulgaires objets. D'ailleurs, régulièrement (elle ne saurait dire si c'était tous les jours) des hommes venaient chercher quelques uns d'entre eux et plus jamais on ne les revoyait.

Aller, on sort de là et en vitesse. On a des ventes à faire nous! cria un des hommes d'un ton menaçant.
Aujourd'hui, c'était le tour d'un homme-arbre, d'un oiseau aux couleurs de l'arc-en-ciel enfermé dans une cage et d'un couple d'êtres des bois, des êtres qu'elle n'avait jamais vus auparavant, d'être emmenés.

*Il faut que je me sauve d'ici. Je n'ai pas encore dit mon dernier mot...*
Le verrou se referma, le silence s'installa, et l'angoisse du temps qui s'écoule inlassablement reprit. Qui sait qui ils emmeneront la prochaine fois?
 

Thorondhor

Élève assidu
Le temps passait... La silhouette s'était arrêtée. Il hésitait sur la conduite à tenir, mais la prudence fut plus forte que tout. Il resta à l'abri, et retint son souffle. Il essaya aussi de sortir la flèche de sa blessure. Impossible. La flèche avait cassé dans la plaie, et tous ses efforts demeuraient vains. La rage le prit.
*
Comment vais-je sortir de là? Seul, je ne peux rien... J'aurais dû écouter Gwaihir et partir avec lui.*
Il avisa soudain que la porte de la maison derrière lui était ouverte.
*Volets clos, mais en miettes, serrure défoncée, vitres brisées. Peut-être un abri plus sûr. Quelle que soit l'être qui traîne dans la ruelle, je ne tiens pas à le rencontrer tout de suite.*
Il se glissa dans l'ouverture et y disparut.
L'intérieur de la maison révélait qu'en réalité il s'agissait d'un ancien entrepôt pillé pendant la dernière guerre et inutilisé.
*Du moins, en apparence* En effet, des traces de pas se lisaient dans la poussière: des traînées nombreuses, qui traversaient la pièce. Il les suivit, intrigué. Il traversa un long couloir qui descendait, et un salle vide avec des étagères calcinées. Il arriva ainsi dans une autre salle, basse, voûtée, vide elle aussi. *Énigme étrange: d'où partent ou vers où allaient ces traces de pas?* Il inspecta la pièce: plus de poussière au sol, mais aucun nettoyage non plus. Sur la droite, un armoire immense de bois, brûlée elle aussi, attira son attention: en effet, cela aurait pu tout aussi bien être une porte camouflée, hypohèse plausible dans une telle ville où les trafics de tout genre transitaient. *Thoron, sois raisonnable, tu n'es pas là pour résoudre des énigmes. Tu as assez d'ennuis sans cela.*Pourtant, l'attrait du mystère l'emporta. Que risquait-il pour le moment?
 

DeletedUser1814

Les deux yeux ouverts, un bras tendu et l’autre fléchi, la flèche pointée vers la cible, la jeune elfe restait concentrée et silencieuse.

*On attend… encore… encore…*

Aucun bruit n’était perceptible par ce début de soirée hormis le souffle lent de sa respiration. La cible se déplaçait, la concentration était à son maximum.

*Plus que quelques secondes… Maintenant !*

La flèche fut décochée et fila à toute vitesse vers sa cible pour faire mouche. L’archère baissa sa garde et commença déjà à ranger son arc.

C’est un bon tir Gmenora. Les cibles mouvantes sont les plus difficiles. Continuez ainsi et vous progresserez rapidement.

L’homme se dirigea vers un mannequin de bois et arracha d’une main la flèche qui venait de le transpercer en plein front.

Merci commandant… Lui répondit machinalement l’elfe. Elle vérifia son carquois avant de le mettre sur ces épaules et se rapprocha de son supérieur.

Puis-je disposer commandant ?

Vous pouvez. Nous poursuivrons l’entrainement demain à la même heure. Lui répondit l’homme en la fixant.

Gmenora inclina la tête respectueusement, fit un pas en arrière et se retourna avant de sortir de la salle de garde.
La brise extérieure était des plus agréables en cette soirée d’automne. La jeune elfe se mit en marche en direction du centre de la ville.

Deux hommes sortirent d’une ruelle et se mirent à marcher devant elle. Silencieuse, elle pouvait aisément entendre leur conversation.

Tu l’aurais vu tomber du ciel !! On a mit en plein dans le mil !! lança le premier.
La chute a due être dure !! J’aurais voulu voir ça !! Répliqua l’autre en riant.

L’elfe secoua la tête… Encore un pauvre être pris pour cible par ces gardes pour se passer le temps. Cela faisait maintenant plusieurs mois qu’elle vivait à Minas Elenar. Elle était venue de la forêt de Feldral pour intégrer la garde elfique de la ville. Ville dont la sécurité était assurée à la fois par les elfes et les hommes, qui symbolisait ainsi la mixité des peuples. Malgré ces mois passés à observer et se mêler à la population elle ne parvenait pas à comprendre les hommes. Comment pouvait-on éprouver du plaisir dans la souffrance d’un autre ?
Cette interrogation restait sans réponse mais malgré leurs méfaits, l’elfe enviait parfois secrètement ces hommes qui, contrairement à elle, avaient le choix : Etre juste ou non. Le libre arbitre des hommes était une des choses les plus belles qu’elle avait pu voir.


Au détour d’une rue elle sentit soudain une présence étrange. Elle s’immobilisa immédiatement, la main sur sa dague. Elle ne pouvait rien discerner dans l’obscurité qui régnait mais ressentait pleinement une présence toute proche. Qui était-ce ?
Ce n’était pas un homme, elle aurait aussitôt senti l’impulsivité qui les caractérise.
Ce n’était pas un elfe non plus, elle reconnaitrait ses semblables entre mille…


Elle prit une inspiration et bondit là où devait se trouver la personne mais rien, le coin de rue était désert.

*Etrange… J’aurais pourtant juré que…*

Cherchez-le !! Il ne peut pas être loin !!

Des cris retentirent des ruelles adjacentes la sortant de sa réflexion. Il se passait quelque chose. Elle rengaina sa dague et changea de direction pour partir vers les remparts où se trouvait son régiment. Une fois sur place l’elfe s’enquérait de la situation. On lui répondit que les hommes du rempart Ouest avaient fait feu sur un « ennemi » venu du ciel et que celui-ci, bien qu’étant touché, aurait profité de l’obscurité pour disparaître dans la ville.

*Un être venu du ciel ?* Cette nouvelle pris la jeune elfe au dépourvu.
 

DeletedUser

Affalé sur sa chaise, il ne s'était pas senti aussi bien depuis au moins deux semaines.

Il était finalement arrivé à Minas Elenar dans le courant de l'après midi, et après avoir passé ses grandes portes du mur Est -sous l'oeil inquisiteur des gardes en place- il avait entrepris d'un peu visiter cette ville qu'il ne connaissait pas.

Ce qu'il avait vu à certains endroits lui avait donné bon espoir : des échoppes florissantes et grandioses de décorations et de couleurs ; Mais en s'enfonçant plus profond dans les boyaux de cette véritable fourmilière, il s'était vite rendu compte que cette ville avait deux faces , l'une prospère et marchande, et l'autre où la loi du plus fort régnait et où la moindre ruelle sombre devenait un véritable coupe gorge.


Il avait certes croisé plusieurs soldats de la milice patrouillant activement un peu partout, mais c'est peu rassuré et la main non loin du pommeau de son épée, qu'il s'était mis en quête d'une auberge où il pourrait manger et s'arrêter pour la nuit.

Il avait finalement jeté son dévolu sur "Le Sanglier Cendré" , qui, à défaut d'être la plus grand et la plus attrayante, bénéficiait d'une écurie où il avait pu faire bouchonner son cheval.
La nourriture avait été fade mais pas mauvaise , et avait tout de même bien soulagé son estomac.
Il finissait maintenant sa cervoise, repu, quand soudain il entendit des exclamations dehors.
Apparemment, les gardes recherchaient activement quelqu'un.
Les bruits lui paraissant bien proches, il alla s'accouder à une fenêtre ouverte, pour observer ce qui causait tout ce grabuge.
 

DeletedUser

La Renarde dressa l'oreille. On leur apportait leur repas. Un? Non,..ils étaient deux. On entendait l'écho de leur voix. Elle se redressa difficilement, et se concentra davantage pour comprendre leurs mots.
... Un énorme oiseau... ......Tombé du ciel.......... Capturer.... Rapporter de l'argent.... Blessé... Pas loin..... Chef... Déployé.... Hommes... Recherche.
*Il se passe quelque chose là-haut!* pensa-t-elle. Elle jeta un regard sur les silhouettes étendues au sol des autres détenus. *Ils ont abandonné l'idée de sortir... C'est comme s'ils étaient déjà morts. Je ne veux pas finir comme ça!*
Cette situation serait peut être sa seule chance, pendant qu'une partie de leurs geôliers seraient à la recherche de cet oiseau. Elle sortit de sous ses vêtements la pierre qu'elle avait trouvée au début de son emprisonnement et que depuis elle avait aiguisée le plus possible et se prépara à attaquer les deux hommes, dès qu'ils ouvriraient la cellule. Elle sortirait de cet endroit coûte que coûte.
Ils continuaient de s'approcher. *
Encore quelques pas... Il prend la clé, le verrou tourne et... MAINTENANT!*
Elle sauta sur l'homme qui venait d'ouvrir la porte, lui assena un coup à la tête avec la pierre, ce qui l'assomma et se tourna vers le deuxième, le regard plein de rage et lui fonça dans le ventre. Ils tombèrent sur le sol et elle le frappa de toutes ses forces à plusieurs reprises. Elle n'avait jamais fait ça auparavant. Quand elle fut certaine qu'il était hors d'état de nuire, elle courra en chancelant vers la porte puis manqua de tomber et se rattrappa sur le mur.
Ses seules pensées étaient : *
Je dois sortir, sortir... Sortir.... Sortir!!*
Elle franchit la porte, et arriva dans une grande salle, pleine de monde. Elle se cacha et observa. Elle comprit de suite en voyant le couple d'êtres des bois sur la scène, attachés. *La vente aux enchères...?*
Elle avait envie de s'évanouir et de s'écrouler, mais prit sur elle et se glissa discrètement derrière les personnes, en direction d'une porte qui menait vers des escaliers montants. Elle les monta presque à 4 pattes, en puisant dans ses dernières forces pour ne pas flancher.
*Il faut que je sorte de là... Il le faut! N'abandonne pas!!* Puis brutalement, elle se cogna la tête contre un mur.
*
Aïe ! ... Mais.. Qu'est-ce que? Un cul de sac....?* pensa-t-elle affolée. Elle tâta le pan de mur avec vigueur en cherchant la sortie mais non, la voie était bel et bien bloquée. *.. Je suis prise au piège...* ce fut sa dernière pensée, car épuisée elle s'écroula contre ce mur, tandis que l'horrible vente aux enchères continuait derrière elle....
 
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Thorondhor

Élève assidu
*Du bruit dans la ruelle. Ils se rapprochent, ils arrivent. Que faire, tonnerre des Aigles, que faire? Me cacher, puisque je suis hors d'état de combattre? ils vont sûrement venir. Je suis fait comme un rat. Ah! les bruits se rapprochent... Non, pas mourir maintenant, perdu au fond d'une cabane, seul!* Il chercha comment ouvrir l'armoire: il l'ouvrit normalement, et ne vit que des étagères vides. Il la referma. Il tira son épée, et un cri de douleur lui échappa. Cela ne pouvait durer. Il réfléchit un moment, puis, entendant des vociférations se rapprocher, il sortit un casque humain de sa besace, l'ajusta à sa têtes, rabatit par-dessus sa capuche, et pria intérieurement pour que personne ne remarque ses pattes d'aigle. Ainsi grimé, il réfléchit à ouvrir la porte de l'armoire. Puis, il comprit: les poignées étaient polis par l'usage, mais l'armoire n'avait pas été ouverte depuis longtemps. Il fallait donc pousser et non tirer sur les poignées. Ce qu'il fit. Aussitôt, l'armoire pivota d'un bloc comme une porte. Un trou dans le mur apparut. Il se baissa et y rentra. Un long tunnel creusé dans le roc suivait, volée interminable de marches. Au bout, une porte, gardée par un loup féroce et un petit nain. Un homme au crâne rasé était en train de sortir de la salle qui suivait, tenant un bel oiseau en cage à la main. *Des marchands d'esclaves et de produits exotiques, ou de la simpe contrebande?*. Il prit un air assuré et le nain le laissa passer.
Le spectacle qu'il vit alors le laissa stupéfait:
La salle était remplie de gens de conditions diverses, de toutes espèces. Il y avait des cris qui fusaient en permanence. *L'
Orchestre du chaos*...
Sur une estrade, deux crapules, un elfe à l'oreille coupée et un borgne (sans doute père du jeune homme jeune au traits durs qui tenait un fiole de cristal d'une main en crient un prix, et un fouet de l'autre pour tenir en respect le cerbère muselé à ses pieds) hurlaient des choses comme:
"Huit cent couronnes, ce superbe homme-arbre? C'est une plaisanterie, n'est-ce pas? Ah, Huit cent mille? Je préfère! Deux cent mille Berdùls, dit l'elfe des cavernes au fond? Mieux, en effet, en couronnes cela donne, voyons, un million! Ah, oui, que veux le batelier? "
Dans ce tohu-bohu, il remarqua qu'il y avait plusieurs portes à la salle. S'il parvenait à ressortir, avec un "achat" qu'il libérerait ensuite, par la porte en face, il était sauvé, car jamais les gardes n'iraient le chercher dans un autre quartier.
C'est alors qu'il remarqua, dans un coin de la pièce, près de la porte par laquelle il voulait fuir, un être roux, créature étrange, qui semblait fuit au milieu de l'agitation, et défaillante, à bout de forces. Il la vit s'engouffrer dans les escaliers. Il se fraya lui aussi un chemin à travers la foule, et puis parvint à la porte. Il monta les escaliers en courant, voulant rattraper l'être fugitif entraperçu. Son épaule saignait abondement à présent, la douleur se faisait intolérables, mais enfin il arriva jusqu'au bout du couloir. La porte était fermée, et il faillit trébucher sur le corps inanimé d'une jeune elfe. Dans la pénombre, son corps sans doute affaibli par les privations paraissait encore plus frêle et pitoyable.
L'elfe ne répondait pas, car elle était encore inconsciente. Pendant un moment, Thorondhor chercha le moyen de sortir de ce cul de sac, et n'en voyait pas. Ses yeux s'habituaient progressivement à l'obscurité. Il vit alors une faible lueur sur sa droite: de fait, l'issue était là, et non au fond. Avec un soupir de soulagement, il tira le mécanisme et la porte s'ouvrit sur une auberge déserte, derrière un bar. Thorondhor saisit l'elfe dans ses bras, et la porta avec douceur hors du tunnel, et décida de monter à l'étage, pour pouvoir surveiller la rue depuis une chambre. Il installa l'elfe sur une paillasse, puis voulut la raimer pour l'interroger.
Il se pencha, sortit sa gourde et lui versa un peu de la liqueur brûlante qu'elle contenait. Il sortit un peu de viande séchée.

Tenez, mangez, vous avez besoin de cela plus que moi.
Mais à ce moment la douleur de son épaule s'intensifia, car il avait trop tendu son bras. Des étoiles apparurent dans ses yeux, et le noir se fit pour lui.
 

DeletedUser1814

Qui a donné l’ordre de tirer ? Et pourquoi ne m’en a-t-on pas informé plus tôt ?! Le supérieur de Gmenora venait d’arriver sur le rempart où tout le monde s’affairait pour avoir des informations.

On ne sait pas Elurin, sans doute un lieutenant de la tour Ouest. Lui répondit un archer.
Ces humains… Toujours à tirer avant de penser… Murmura un autre.

Je vais en aviser le conseil,
coupa Elurin. En attendant mon retour je veux que la moitié des hommes scrutent le ciel à la recherche d’autres êtres pouvant s’approcher. L’autre moitié ira prêter main forte aux soldats de la garnison Ouest pour retrouver cet individu et les empêcher de commettre un nouvel acte qu’ils pourraient regretter.

Les officiers acquiescèrent et commencèrent à s’organiser avec la rigueur qui leur était propre. Gmenora avait écouté silencieusement les instructions et s’apprêtait à rejoindre une escadre prête à patrouiller dans la ville. En passant à côté d’Elurin qui discutait avec son subalterne elle entendit quelques bribes de leur conversation.

Quelle créature ?… Un éclaireur ?... Ne pense pas mon commandant… Pas besoin de ceci… Conseil divisé… Difficile… Eviter à tout prix…

*Un éclaireur ? Le conseil divisé ?*

Alors qu’elle se mettait en marche ces paroles raisonnaient dans son esprit. Elle savait que la situation était tendue au conseil. Faire discuter autour d’une table des représentants de peuples aussi variés que différents tenait parfois de l’impossible mais l’expression fermée de son supérieur était cette fois-ci suffisamment inhabituelle pour éveiller l’inquiétude en elle.

Soudain l’escadre s’immobilisa, on venait de l’informer qu’on avait retrouvé des traces de sang à quelques rues de là. Les hommes avaient fouillé les parages mais sans mettre la main sur l’individu blessé.


Où avez-vous trouvé ces traces exactement ?
leur demanda-t-elle.
A trois rues d’ici, près de l’entrepôt en ruine.
Cette information interpela la jeune elfe. Serait-il possible que cette présence tout à l’heure ??... Peut-être avait-elle laissé s’échapper l’individu… Elle devait en avoir le cœur net.
Je vais vérifier cette zone. Lança-t-elle à son escadre qui lui répondit par un acquiescement avant de poursuivre sa route.
Mais on vient de vous le dire, il n’y a rien d’autre là-bas ! Reprit l’un des hommes.
Je tiens à m’en assurer, répondit-elle sans lui laisser le temps d'argumenter. Déterminé et aux aguets, elle se mettait déjà en marche vers la rue en question.

Une fois sur place elle s’accroupit là où il lui avait semblé percevoir cette présence. En effet, c’était bien du sang frais que l’on pouvait voir au sol…
*Comment ai-je pu manquer cela ?*
Un détail la rassura cependant, ce sang paraissait humain ou quasiment, l’hypothèse de l’éclaireur ennemi était de moins en moins probable. Elle inspecta les parages mais aucune autre trace de sang n’était visible.
*Se serait-il envolé ? *
Il fallait qu’elle élargisse sa zone de recherche. L’elfe inspectait lentement les ruelles adjacentes. Le bruit des patrouilles se faisait plus lointain quand elle s’approcha d’une auberge. On pouvait lire sur le panneau « Au sanglier cendré ».
 

DeletedUser

Quand la liqueur brûlante entra au contact de ses lèvres, l'elfe reprit connaissance d'un coup, se redressa et se retourna sur le lit en toussant. * Mais qu'est-ce que c'est que ça!? C'est dégoutant! Et en plus ça pue!!* pensa-t-elle, puis prise d'un vertige pour s'être relevée si vite elle se rallongea.
*Où suis-je...?* Et d'un coup, elle se rappela. Son emprisonnement, l'attaque des gardes, sa fuite, sa chute, puis plus rien. Ses pupilles se dilatèrent et elle se redressa, complètement cette fois en regardant autour d'elle. C'est là qu'elle vit ce qui lui semblait être un homme. Elle s'écarta et s'arma du premier ustensile qui lui tomba sous la main (une espèce de bâton avec trois piques), prête à attaquer s'il le faut, avec sa fourchette. Même si elle ignorait alors ce qu'il en était.
Paniquée, elle tenta de réfléchir :

*Attend une minute, s'il avait voulu me tuer ou me ramener, il aurait pu le faire pendant que j'étais inconsciente. Et puis... Oh nom d'un chêne, mais il est blessé!* elle baissa sa drôle d'arme. *En plus il sent drôlement.... L'oiseau?* Le mystère s'épaississait. Comme il était inconscient, elle s'approcha prudemment de lui et prit le casque à deux mains en l'enlevant. Pendant ce temps elle se rappela les dires de l'un des hommes concernant la recherche d'un oiseau.
*Et si...?*
Elle devait en avoir le coeur net. Le casque glissa doucement pour laisser apparaître la tête d'un aigle. Son coeur battait à tout rompre.
*Alors c'est lui qu'ils recherchent? Et il m'a emmené ici? Bon... Trêve de questions. Il faut s'occuper de sa blessure avant que ça n'empire.*
Elle remarqua alors le bout de la flèche profondément fichée dans son bras(ou bien son aile?).
*Désolée, ça va faire mal...!*
Elle tira d'un coup sec, et pansa la blessure avec des gestes un peu maladroits mais elle fit de son mieux. La renarde soupira. *C'est bon, c'est fini.* Elle mit un coussin sous la tête de l'homme-aigle et un grognement de son ventre lui rappela à quel point elle avait faim. Elle vit la viande séchée, et se jeta dessus sans répis. Elle but également jusqu'à plus soif, et se posa.

...Je dois leur faire payer, dit-elle avec un regard froid. Elle ne pouvait pas oublier.

*Mais avant, je dois reprendre des forces. Attendons qu'il se réveille, on avisera après. Il peut nous être utile... *
Sentant l'air se refroidir, elle prit sa forme de renard, transformation assez surprenante pour qui ne l'a jamais vue, et se coucha près de l'oiseau pour qu'il reste chaud, le laissant profiter de la douce fourrure rousse de sa queue. Elle ferma les yeux et resta là, sur le qui-vive, prête à bondir si besoin est.
 
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DeletedUser199

La transformation était toujours douloureuse. Il avait beau y être habitué, il ne s'y faisait pas. Mer'Shalk testa ses nouvelles jambes avec de simples exercices de souplesses. Satisfait, il s'habilla. Il siffla de colère en entendant frapper à sa porte de si bon matin.

-Qui ose me déranger?

-Ce n'est que moi seigneur Mer'Shalk. Il y a du tapage en ville j'ai jugé bon de vous en avertir.

-
Ouvre donc, et racontes moi tous dans les détails...

Mer'Shalk appréciait le regard plein de terreur du petit homme. Même à moitié nu, il imposait le respect à ses sous-fifres. Il le ferait fouetter plus tard. Pour l'heure, il devait traiter ce problème avec attention.

Cela faisait à présent deux semaines qu'il avait assassiné l'ancien maître esclavagiste et prit le contrôle de ce marché fructueux. Des bandits venus des quatre coins du monde venaient lui vendre leurs marchandise contre une somme modique. Lui se chargeait de les revendre au décuple sur la place marchande.

Une fois le résumé de l'homme terminé, il n'en tenait plus. Son sang habituellement froid bouillait sous cette forme humaine. Il s'approcha de l'être avec agilité et vitesse, lui saisit sa langue, et l'arracha avec une force effrayante. L'homme agonisait encore dans le couloir lorsqu'il sortit à toute allure habillé d'une longue cape et d'un manteau bien chaud. Il aimait la chaleur...


Arrivé au bas de sa résidence, il fit réunir ses hommes. Il en avait perdu deux, d'après ce qu'on venait de lui rapporter, dans les geôles sans compter évidemment le pauvre messager. Cela lui avait coûté beaucoup d'argent pour soudoyer ces deux gardes et leur chef. Enfin qu'importe. Seul une détenue s'était enfuie. Quant à l'histoire de cet homme ailé, il s'en désintéressait. Seul ses biens avaient de l'importance actuellement et il était hors de question de laisser sa précieuse marchandise vagabonder dans les rues de cette ville.

-Dispersez-vous par groupe de trois et retrouvez l'esclave! rugit-il de rage.

Ces hommes n'étaient que de vulgaires coupes-jarrets, mais ils seraient capable d'accomplir cette tâche. En cas d'échec, ils savaient les souffrances qu'ils auraient à subir.

Il lutta contre sa nature et fit en sorte de se contrôler. Il devait de nouveau rencontrer les notables de la ville et graisser quelques pattes pour cette histoire et il aurait besoin de son calme et de son sens de la persuasion. Il s'en alla à son bureau réunir des documents compromettants et de l'or. Il devrait aussi passer par son laboratoire...
 
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DeletedUser

Accoudé maintenant à la fenêtre, il fut déçu d'entendre les bruits s'éloigner progressivement car il aurais bien aimé en apprendre un peu plus.

Néanmoins il n'alla pas pour autant se rasseoir, l'air frais du soir lui faisait du bien.
Il en profita pour faire le vide dans son esprit et ainsi solliciter ses frais souvenirs essayant de se remémorer ce qu'il avait pu capter des éclats de voix d'un peu plus tôt. Après cet exercice de méditation, il se souvenait maintenant d'avoir entendu distinctement et plusieurs fois les mots "Disparue" et "Créature" .. Cela commençait à l'intéresser, et c'était là son instinct de chasseur qui parlait, il le savait.
*Une bête capable de disparaître, ma foi ce serais bien une première* Ricana-t-il intérieurement.

Désirant à présent en apprendre plus, il quitta son poste d'observation, déposa quelques pièces d'argent sur la table, se munie de ses quelques effets, et sortit promptement.
Des bruits de patrouilles se faisaient entendre un peu partout,
*Ils ne trouveront rien avec un champs de recherche si large* Maugréa-t-il.
Il allait se décider à prendre la rue principale , quand il aperçue la svelte silhouette d'une elfe, seule, qui se dirigeait dans sa direction.
Regardant mieux, il aperçut son accoutrement et en déduisit avec plaisir qu'il s'agissait d'une garde.

Il franchit les quelques mètres les séparant.
Habitué à être silencieux , il ne fut étonné de presque la surprendre qu'en se rappelant leur ouïe sur-développée et leur vision acérée.
Quelque chose devait sacrément la préoccuper.
La saluant rapidement alors qu'elle levait à présent des yeux interrogateurs sur lui, il lui demanda avec un sourire aimable mais une lueur amusée dans les yeux,
Dites moi, pourriez vous m'éclairer sur la cause de tout ce grabuge ?
J'ai conscience que ça ne doit pas me regarder, mais je pense pouvoir être utile, et j'avoue être plutôt intéressé par ce que j'ai cru comprendre..
 

DeletedUser1814

Elle était en pleine réflexion quand elle perçu une nouvelle présence tout près d’elle. Elle ne l’avait entendu qu’au dernier moment, ses émotions altéraient ses sens d’ordinaire plus aiguisés. Elle devait se ressaisir rapidement.

Elle se rendit vite compte qu’il ne s’agissait pas de la créature qu’elle recherchait mais d’un humain. Un humain qui savait se faire discret au contraire de ces patrouilles qui prétendaient rechercher l’individu en faisant plus de bruit qu’autre chose. La main sur son arc elle le laissa s’approcher, méfiante. Que pouvait-il faire ainsi dehors en pleine nuit dans cette ruelle déserte ?

Il se présenta spontanément à elle avant de lui proposer son aide. L’elfe le fixa quelques instants, il lui semblait honnête et sa proposition généreuse. A en juger par sa tenue et la discrétion dont il avait fait preuve elle en déduisit qu’il devait avoir des aptitudes militaires. Il pouvait lui être utile… Elle hésitait cependant à l’accepter car elle se sentait coupable d’avoir malgré elle laissé s’enfuir la créature, il était de sa responsabilité de la retrouver et personne d’autre.
Elle inclina la tête pour le saluer également.


Des gardes de la tour Ouest ont fait feu sur une créature survolant la cité il y a de ça quelques heures. Nous ne savons pas grand-chose sur elle hormis qu’elle est blessée et a perdu beaucoup de sang. Elle se retourna et montra une direction derrière elle. J’ai suivi des traces à deux ruelles d’ici mais la piste s’est arrêtée, la créature a dû trouver où se cacher mais avec tout ce sang perdu elle ne peut pas être loin. Avez-vous vu ou entendu quelque chose ?

Elle avait baissé son arc mais restait aux aguets. Elle ne craignait pas la créature qu’elle recherchait, celle-ci avait déjà eu l’occasion une fois de l’attaquer mais n’en avait rien fait. Elle ne devait donc pas être belliqueuse et quand bien même elle voudrait se défendre, sa blessure avait dû grandement amoindrir ses forces. Gmenora restait aux aguets car ces ruelles sinueuses et sombres étaient souvent les repères d’une part de la population peu fréquentable et les soldats de la garde ne s'y aventuraient pas en général.
 

DeletedUser

L'elfe lui ayant rapidement expliqué la situation, il répondit à sa question à la négative, il n'avait entendu que les jacassements des patrouilles.
Puis,il considéra les options qui s'offraient à lui.
*Certes la perspective d'une traque m'intéresse car cela fait longtemps que je n'ai pas croisé de bête qui pourrait échappé à tant de patrouilles -si bruyantes soient-elles- , mais d'un autre côté, sont-ce bien mes affaires ? N'aurais-je pas mieux à faire?*
Pesant le pour et le contre, il posa de nouveau son regard sur la garde qui le regardait elle aussi.
Il s'amusa de constater qu'elle tenait tout de même son arc non sans grâce, mais avec une certaine raideur.
*Ne me ferait-elle pas confiance? Cela se comprendrait .. mais il doit y avoir autre chose*

Il se décida finalement à l'aider comme il comptait le faire en l'abordant, c'était son cœur noble qui avait tranché, décidant -ou prétextant- que même s'il n'était plus un Molosse de guerre de la Garde étoilée, il ne pouvait laisser une femme se balader seule en pleine nuit, qui plus ai pour traquer une bête qui pourrait peut-être s'avérer dangereuses..

Des traces de sang vous dites ?
Il s'engagea dans la ruelle où elle lui avait dit qu'elles se trouvaient, mais il voyait bien qu'elle rechignait à le suivre.
*Ces quartiers ne doivent pas être très sûrs, mais bon, ce ne sont pas quelques pintes de cervoises qui pourraient m'empêcher de me débarrasser de la racaille traînant ici*

Il trouva finalement lesdites traces, et se pencha pour les observer.

 

DeletedUser1814

L’humain n’avait semblait-il pas été témoin du passage de la créature. Il était par contre très intrigué par ce que Gmenora venait de lui apprendre. Cet intérêt soudain l’intriguait. Elle ne connaissait pas cet homme, à sa connaissance il ne faisait pas, ni n’avait jamais fait partie de la garde mais démontrait une vraie curiosité pour la créature.

Avant qu’elle ne continue son inspection l’homme, dont elle ne connaissait même pas le nom encore, se mit en marche dans la direction qu’elle avait indiquée pour trouver les traces de sang. Il ne semblait pas impressionné par la réputation de ce quartier. L’elfe se fit la réflexion que cet humain devait soit être d’une inconscience ou d’un courage peu commun, soit il n’était pas de cité et ne connaissait donc pas les risques qu’il encourait.

Elle le regarda s’engager dans la ruelle et s’agenouiller pour mieux observer les traces.

*C’est un chasseur…*

Son attitude étonnait l’elfe. Pour un homme il empruntait beaucoup de comportements aux elfes, sans doute avait-il du vivre dans la nature pendant une longue période.
Elle se rapprocha de lui, toujours aux aguets mais plus confiante en cet homme.


Il a dû se tenir ici, on voit une grande quantité de sang dans cet angle. Il semble s’être déplacé jusqu’ici.
Elle suivi les traces en montrant les gouttes de sa main. Mais à partir de ce point, juste devant le vieil entrepôt, on perd totalement la trace.

Elle s’écarta de la trace pour observer la bâtisse.

Cet entrepôt est désaffecté depuis la grande guerre. Personne ne fréquente ces lieux.

Du moins c'est ce que tout le monde en ville disait. Maintenant devant cette bâtisse, elle n'en était plus si sûre. Il se dégageait de cet endroit une atmosphère ténébreuse et inquiétante.
 

Thorondhor

Élève assidu
L'air gelé qui rentrait par la vitre brisée de la fenêtre le fit lentement émerger de son inconscience. Il se demanda où il pouvait bien être. Tout cela ne lui disait rien. Ses pensées étaient comme empêtrées dans la glace. Le froid avait engourdi sa blessure, qu'il trouva pansée. Les souvenirs lui revinrent en foule: le vol interminable, les archers, cette chute terrible, puis ce tunnel et cette place de vente, l'elfe.... *L'elfe?* Il s'inquiéta: *où était-elle?* Puis, une autre pensée lui vint *Qui est-elle? Que faisait-elle ici?*
Il se redressa: il ne vit qu'un renard, ou une renarde, couché(e) près de lui. Il repensa à l'éclair roux entrevu dans la salle des trafiquants. *Une change-forme? Impossible... Ce pouvoir s'est perdu depuis trop longtemps, sans quoi nous, hybrides, serions bien moins seuls...* Néanmoins, il se décida: il tenta de réveiller doucement la gracieuse créature étendue là, mais restant sur ses gardes, il conservait son fouet à portée de sa main valide.
 

DeletedUser

Sentant l'aigle remuer, elle bondit d'un coup sur le côté et grogna, méfiante. Encore plus quand elle vit sa main valide prête à saisir son fouet.

Si tu comptes m'attaquer je n'hésiterai pas à me défendre. Avec ta blessure tu n'as aucune chance....

Elle tentait de réfréner sa peur, cette peur ressentie dans la geôle, lors de l'attaque des gardes, sa peur et sa haine . Le traumatisme était ancré dans son esprit, et ne disparaitrait problablement pas de toute sa vie. Voyant qu'il était comme elle, sur ses gardes, elle se déraidit et s'assit sans le quitter des yeux (toujours sous forme de renard). Elle lui demanda en tentant de garder un ton calme et posé, bien qu'un peu agressif.

Est-ce toi qui m'a sauvé? Qui es-tu, que c'est-il passé après que je me sois évanouie et où sommes-nous?

Dans ses yeux on pouvait lire le besoin inconditionnel de réponse. Le temps pressait, et l'endroit ne serait plus sûr très longtemps.
 

Thorondhor

Élève assidu
Thorondhor recula, avec une sorte de sourire: *un renard qui me menace...Minas Elenar, ville de surprises, décidément*
Je ne compte pas te faire de mal, renard. Sinon, ce serait déjà fait. Ma blessure me gêne, mais de là à m'empêcher de rendre raison à un renard. Mais qui est-tu? Je pensais sauver une elfe, je trouve un renard, ou... une renarde?
Puis, il s'interrompit:
Je vais répondre à tes questions, qui que tu sois. Mais laisse moi d'abord te remercier, pour m'avoir soigné mon aile. Mes sujets me nomment Throrondhor, le Roi au nom de foudre et de tonnerre, mes amis m'appellent Thoron, mes ennemis, eux, appellent des renforts! Les Grands aigles sont des aigles supérieurs, solitaires, mais solidaires: sous la protection de tous et l'autorité d'un Roi.
Il prononça ces mots non sans un certain air d'orgueil, qui disparut aussitôt, à l'évocation de sa mésaventure. Mais il parlait néanmoins sans honte ni peur.
Mais cette fois, je voyageais seul, car mon ami Gwaihir était loin derrière moi. Les gardes humains m'ont abattu en redescendant des monts du Wyndor.
Je suis tombé par hasard dans une ruelle, et me suis réfugié dans un entrepôt. Puis, j'ai découvert une issue secrète, porte cachée par une armoire. Je t'ai trouvée inanimée à la sorte du passage e face, après avoir traversé une salle de vente d'esclaves. Je t'ai portée jusqu'à cette vieille auberge, et j'ai...
j'ai perdu connaissance, à cause de ma blessure, je pense. Je t'ai fait boire de ma liqueur d’aigle, mais j'ai peur que cela t'ait été désagréable, car peu d'elfes l'apprécient.

Il marqua une pause, puis déclara:
Maintenant, je pense de mon devoir d'aller me présenter au gouverneur, pour m'expliquer en roi, et non plus me cacher comme un brigand.
à ton tour, à présent. Que faisais-tu dans un tel repaire? Qui est-tu?Que vas-tu faire à présent?
 
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Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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