[RP]Minas Elenar

Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

Thorondhor

Élève assidu
Faites moi confiance.
...Le mot sonnait étrangement dans la bouche de cette femme étrange. Mais avait-il le choix? Plus résigné que convaincu, il l'écouta parler.
Tout d'abord, sachez que je prends maintenant un risque très grand. Le Conseil e m'a pas demandé de vous amener ici, votre interrogatoire est toujours reporté.
Il eut un mouvement de colère. *Comment osait-elle les tromper tous? Comment pouvait-elle être encore là, placide, face à eux, et leur dire cela avec cet aplomb insupportable?*
Mais vous êtes ici, dans ce corps de garde désert, parce que nous nous sommes aperçus, les responsables des renseignements de la Garde Humaine et moi-même, qu'il y a eu une immense erreur, une terrible méprise à votre sujet.
*Pas trop tôt!*
Je vous demanderai donc d'oublier mes sarcasmes, dictés par la seule méfiance, et de pardonner les ennuis que vous ont causé votre arrestation. Je sais que je peux espérer l'indulgence d'êtres comme vous. tout sera fait pour que votre cas soit réglé au plus vite. Le Conseil... Nous n'aurons pas le temps de l'avertir avant l'interrogatoire, malheureusement. mais j'espère que vous êtes en mesure de vous justifier... de toute façon, la Garde humaine avertira la Garde Elfique et le Conseil dès que possible.
J'ai vu que le médecin a pu faire quelque chose pour vos blessures, Seigneur Roi. Mais apparemment, pour votre jeune amie l'elfe
il était impuissant...J'en suis désolée, sincèrement.

Il se produisit l'effet invere: cette fois, il était stupéfait par ce revirement soudain, auquel rien ne l'avait préparé. mais sans qu'il s'explique pourquoi, il demeurait sceptique. que cachait cette nouvelle attitude? Feinte ou réalité?
Je souhaite vous proposer quelque chose, Seigneur Roi des Aigles. j'ai appris que celui qui a donné l'ordre de tirer sur vous ne l'a pas pris du conseil, ou de l'état-major. J'ignore encore qui il est, mais tout laisse à penser qu'il s'agit d'un coup monté, d'une tentative d'assassinat commanditée par des inconnus. J'avoue que je suis assez inquiète de la tournure des événements dans notre cité. J'ai l'impression que nous avons, nous autres gardes, l'impression d'avoir été utilisés comme des pions par un manipulateur inconnu
Je vous demande de m'aider à trouver vos assassins, d'enquêter avec moi, d'échanger vos informations. Mon supérieur m'a donné l'autorisation de travailler à temps plein sur cette affaire, je suis tout à fait disponible.
Si elle avait espéré une réponse enthousiaste, ou au moins rapide, elle en fut pour ses frais. Thorondhor se contenta de la fixer, d'un regard immobile et glacial, comme s'il espérait lire ses pensées. le silence remplit la salle, et se prolongea.Il devenait de plus en plus épais, de plus en plus lourd, comme un brouillard d'aube hivernale.
Thorondhor ne savait pas s'il pouvait lui confier qu'il n'était plus au nombre des vivants pour les siens, et qu'il voulait avant tout prouver à ses ennemis qu'ils avaient échoués. D'un côté sa méfiance, de l'autre sa vengeance. Finalement, il se leva et marcha droit sur l'humaine, et se pencha vers elle, la saissiant aux poignets:
A quoi jouez-vous donc? Pourquoi voudriez-vous vous intéresser personnellement à cela? Les gens de Minas Elenar sauront ce qu'ils doivent savoir, et je compte bien qu'ils ne me cachent rien, car tout est leur faute...
Il avait parlé à mi-voix, mais presque avec brutalité. Le ton était impérieux, mais mal assuré. Il sentait l'humaine se débattre faiblement contre la pression de ses poings.
Si vous tenez tant à mon concours, j'exige qu'on libère mes compagnons sur le champ. Dame archère, il faudra aussi que vous répondiez à mes questions avant de continuer à poser les vôtres...
 
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DeletedUser

Le ciel gris sombre semblait figé, comme si le temps s'était arrêté. Les ombres de la nuit pénétraient son coeur, l'enfermant peu à peu dans les ténèbres profondes que sont les peurs et les angoisses propres à chaque être. Cachée sous un buisson, elle désespérait qu'une lumière salvatrice vienne à son secour, la tirant de cette pénombre grandissante. Soudain, elle crut distinguer au loin une lumière... Se concentrant davantage, la silhouette lui parut familière et il lui sembla qu'elle s'approchait d'elle. Son coeur se mit à battre à tout rompre. En effet, cette allure digne et fière, ce calme et cette douceur dans chaque pas, cela ne pouvait être que .... *Grand-Cerf !*
Elle s'élança vers lui et sauta à son cou, passant de jeune renarde à petite fille, se lovant contre celui qui, quelques instants plus tôt, était un cerf majestueux, à l'apparence unique. Soudain, le jour se fit autour d'eux et la forêt de Wieryn retrouva son apparence de toujours, à savoir sa douce lumière filtrée par les grands arbres, ses fleurs et ses arbustes de feu, son harmonie.

Grand-Cerf j'ai eu si peur! J'ai fait un horrible cauchemard où tout était sombre, et où nous étions séparés pour toujours... J'ai cru que je ne te reverrai jamais!

Il eut une expression attendrie et douce, avec une pointe de tristesse au fond des yeux. Il posa délicatement la jeune fille au sol :

Voyons, ma petite Ren... Tu n'es plus un renardeau maintenant... Tu ne peux pas rester dans le passé pour toujours, à ces mots, la renarde reprit son apparence de jeune femme. Tu sais très bien au fond de toi ce qu'il en est réellement, non? dit-il avec douceur.

Oui, je sais... dit-elle en sentant les larmes rouler sur ses joues. Je le sais bien! J'osais juste espérer que tout ça ne soit qu'un horrible rêve... elle sourit tristement, peinant à réfréner un sanglot.

Grand-Cerf posa une main sur sa joue, empêchant ses larmes de couler davantage.

Allons, Ren, il est temps d'aller de l'avant. Tu dois vivre! Il est temps de te libérer de tes chaines, et de vivre ta vie, pour toi. Sinon, notre sacrifice aura été vain, tu comprends? dit-il en la prenant par les épaules. Vis, sois libre comme l'air, vis comme tu l'entends, sans ordre ni contraintes, soit une renarde fière, une digne représentante de la forêt de Wieryn. Tu es notre fierté Ren, et certains te pourchasseront pour cela, alors suis ton instinct, et ne te laisse pas attrapper.

La pression qu'il exerçait sur ses épaules se relâcha. Il lui sourit :

Cependant, n'oublie pas que certains d'entre eux seront de fidèles amis, plus chers encore que tout l'or du monde. Et ces personnes là, Ren, tu devras en prendre soin, car ce sont des êtres irremplaçables.
... Nous allons devoir nous quitter,
elle allait répliquer mais il l'en empêcha, Ren, il est temps que tu affrontes ton destin. Elle baissa les yeux, ce qui le fit sourire, car elle avait déjà cette expression, enfant, quand il était l'heure de se quitter. Mais avant cela, que dirais-tu de venir dans mes bras, comme avant?

La renarde sourit, redoutant leur séparation qu'elle savait définitive cette fois, et prit sa forme de renard. Elle sauta quand même dans les bras de Grand-Cerf, qui la berça, en lui chantonnant le refrain de ce vieux chant elfique qui résonnait si bien dans sa voix. Si tout cela n'était que le fruit de son imagination, cet amour et cette douceur étaient réels, eux. Elle sentait peu à peu son esprit émerger et sentant les balancements réguliers des pas de Thorondhor, elle murmura :

Grand-Cerf...

Elle ouvrit les yeux, et aperçut vaguement la silhouette de Thorondhor, du guerrier humain, et de la femme-serpent. Elle tenta de redresser la tête, mais chaque mouvement lui coûtait énormément d'efforts. Renonçant à bouger pour le moment, elle se résigna à rassembler ses forces, sachant qu'en cas de besoin, il lui restait un dernier atout dans sa manche. Pour le moment, elle se contentait de suivre la conversation, et se concentrait pour n'en perdre aucune miette. A la moindre occasion, elle en parlerait à Thorondhor. Plus question d'être enfermée à nouveau.
Elle conservait un air épuisé, et un aspect misérable, mais la lueur qui brillait dans ses yeux était celle de la volonté ferme de vivre.
 

DeletedUser

Tout s'était déroulé très vite, et c'est pour le moins surpris et pensif que Weldan suivait calmement le petit groupe dans le couloir sombre.
Ses sens étaient en alerte, outre l'adrénaline que procurait leur pseudo évasion, il n'était pas serein quand à la femme qui les guidaient.
Plus tôt, alors qu'il arrivaient à la commanderie, il avait aperçu dans son regard certaines lueurs sombre et froide qui lui laissaient penser qu'il y avait anguille sous roche.
Il savait bien cerner les gens, et celle-là ne ferait jamais rien qui ne serve son propre intérêt , il devait donc rester prudent, car il l'imaginait aussi fort bien rancunière.

Quand elle lui adressa la parole, il leva des yeux neutres vers elle;

Pour ma part j'estime que ce n'est pas vraiment sur moi que devrais se porter l'enquête, mais ne vous en faites pas, dès que nous seront sortis d'ici, vous n'aurez guère plus à vous soucier de moi. Lui répondit-il avec un petit sourire en coin.

Il ne chercha pas à savoir si sa pique l'avait atteinte ou non, car Thorondhor l'apostropha bientôt, aussi se remit-il en marche , prêtant tout de même une oreille attentive à se qui se disait.
 

DeletedUser

A quoi jouez-vous donc ? Pourquoi voudriez-vous vous intéresser personnellement à cela ? Les gens de Minas Elenar sauront ce qu'ils doivent savoir, et je compte bien qu'ils ne me cachent rien, car tout est leur faute...
Elle tressaillit. La poigne de fer de l’aigle l’enserrait comme un étau. Elle n’arrivait pas à s’en dégager. Inquiète, elle jeta un regard furtif autour d’elle, pour voir ce que feraient les deux autres. La renarde ne semblait plus réagir. Elle se souvint alors qu’une espèce de drogue était administrée aux esclaves pendant le voyage, drogue censée les maintenir sous un choc physique et psychologique les empêchant de s’évader, tout en les gardant en bonne forme. Néanmoins, cette drogue avait parfois des effets complètements différents, pouvant aller jusqu’à la mort, ou la folie. En tout cas, cela n’était pas dû qu’aux coups reçus et la sous-alimentation… Peut-être cela agissait différemment sur les créatures elfiques ? il faudrait étudier cela plus tard. Ce serait très embêtant qu'un raid aussi risqué que celui sur Wieryn soit sans fruit.... La voix de l'aigle, dure et impérieuse, la ramena au moment présent.
Si vous tenez tant à mon concours, j'exige qu'on libère mes compagnons sur le champ. Dame archère, il faudra aussi que vous répondiez à mes questions avant de continuer à poser les vôtres...
Elle se mordit la lèvre, le regard noir. Mais très vite, elle se reprit, et éclata d’un rire à peine forcé. Il fallait donner le chage à l'aigle, piquer sa susceptibilité, et ne pas le laisser réfléchir.
Qu’allez-vous chercher là, Seigneur ? Je ne voulais que vous aider et réparer mon erreur…
Elle attaqua, avec une ironie mordante :
Mais si vous refusez, il va de soi que vous êtes parfaitement libre de continuer à soupçonner qui a essayé de vous assassiner ! Nous pouvons fort bien démasquer les traîtres ici sans votre concours, nous souhaitions seulement vous associer à une enquête qui a paru vous concerner. Maintenant quant à la « faute » qui a été commise… Je ne ferai aucun commentaire sur votre agressivité.
Elle s’interrompit. Des pas, ici, à cette heure ? Elle s’interrompit.
Lâchez-moi. Il y a quelqu’un. Cachez-vous, et ne bougez pas, surtout. Ne faites pas de bruit. Si c'est un...
Et elle jeta désespérément un regard vers la poignée de la porte, craignant plus que tout de la voir bouger. Elle pensa sortir la dague qu’elle tenait toujours cachée dans sa manche pour en menacer l’aigle. Mais elle imagina qu’elle pourrait, avec de l’audace, tirer un nouveau parti de cette situation. Elle ouvrit la porte, se retrouva, non sans un déplaisir soigneusement dissimulé, face à l’archère Elfe, Gmenora. Elle réagit immédiatement, et une longue habitude de dissimulation et de manipulation la servit à merveilles : ses réflexes jouèrent à plein rendement :
Ah, vous voilà enfin ! Je n’attendais que vous ! Mon messager a mis du temps à parvenir jusqu’à vous ! Mais vous m’avez l’air bien surprise ? Vous a-t-il bien remis les deux messages ?
Et elle ricana intérieurement en s’imaginant les pensées contradictoires qui devaient à présent leur embrouiller tous les idées.
 

Thorondhor

Élève assidu
Thorondhor était resté muet devant les nouveaux sarcasmes de la garde. Il sentait bien qu'elle avait l'art de tourner tout contradicteur en dérision. Et cela ne faisait qu'augmenter sa rage. Ses poings se seraient (Il en avait oublié qu'il agrippait déjà violemment la garde pour la faire parler.)Mais à l'apparition de Gmenora, il resta stupéfait. Il lâcha Maurel, et recula d'un pas.
Vous... Si c'est aussi avec vous que je dois coopérer, il me semble alors que les gens de Minas Elenar n'ont pas choisi arbitrairement, et se sont réellement aperçus de leur erreur. J'accepte, je participerai à l'enquête Dame Maurel. Mais je dois vous prévenir d'une chose: aussi longtemps que je resterai à Minas Elenar, ma couronne est en danger, car ceux qui ont voulu me faire assassiner la convoitent. Quand et comment allez-vous nous libérer?
cuicui
 

DeletedUser1814

Elle refaisait son trajet en sens inverse en réfléchissant à ce que cet officier avait pu faire des prisonniers. L'un des gardes avait dit qu'ils étaient partis pour l’interrogatoire, visiblement ce n'était pas le cas... Peut-être avaient-ils rencontrés un problème en chemin... L'ordre de son supérieur lui martelait l'esprit. Elle ne pouvait pas se permettre que quelque chose arrive à la jeune elfe changeforme, il en allait de sa parole et de son honneur.
Elle bifurqua à droite à un couloir pour couvrir une surface plus grande en tendant l'oreille au moindre bruit qui pourrait lui indiquer la présence proche des prisonniers et de l'officier humaine.
Alors qu'elle marchait dans une aile d'ordinaire plutôt fréquentée par les corps armés humains elle entendit des murmures étouffés au loin. Cette précaution dans le niveau des conversations était inhabituel de la part des soldats quoi que pas désagréable. D'ordinaire l'usage des murmures était plutôt l'attribut des conseillers et autres grands de ce monde. Elle s'approchait de là d'où lui semblait provenir ces murmures jusqu'à ce que ceux-ci cessent net. Aurait-elle rêvée ?

Une porte du couloir à côté de laquelle elle se trouvait justement s'ouvrit tout à coup et quelle ne fut pas sa surprise de se retrouver nez-à-nez avec l'officier humaine. Un bref coup d’œil par dessus son épaule lui indiqua que les prisonniers se trouvaient avec elle. Mais que faisaient-ils donc ici ???

Elle s’apprêtait à interroger l'officier mais celle-ci fut plus rapide... Un messager ? Deux messages ?

De quel messager me parlez-vous ? La seule information que j'ai eu venait de votre subalterne qui m'a dit que vous aviez emmené les prisonniers à l'interrogatoire. Comme je ne vous y ai pas vu cela fait quelques minutes que je suis à votre recherche... Bref que faites vous ici ? Les conseillers attendent...

Elle scruta les regards des personnes présentes, elle pouvait lire l'assurance de l'officier, de l'agacement, voir de l'énervement chez le roi aigle, de la détermination malgré une grande fatigue apparente chez l'elfe de Wieryn et le chasseur semblait ne rien perdre de tout ce qu'il se passait.
Elle entendit alors le roi aigle prendre la parole et parler notamment de libération. A ce mot elle fut stupéfaite.


Avec tout mon respect, pourquoi parlez-vous de libération ?...

Elle se sentait un pion sur un grand échiquier et détestait ça. Il était temps que cela change...
 

Thorondhor

Élève assidu
Il y eut un moment de silence et de malaise profond. Finalement Thorondhor résuma en quelques mots la situation, sans cacher à l'elfe ses inquiétudes à son sujet: exposée désormais à la vindicte de l'organisation criminelle qui venait de se révéler, elle risquait beaucoup, en dépit de son statut de garde. Quoiqu'il en soit, il était prêt à lui offrir l'asile dans une cité alliée des Aigles si elle en avait besoin un jour... Il finissait à peine de parler, que des bruits sourds se firent entendre: claquement de pas sonnant sur le dallage, tumulte dans le couloir, écho sonore des armes qu'on tire... Un ordre bref, lancé à mi-voix, et la porte céda d'un coup, enfoncée par des gens menaçants qui commençaient à entrer dans le poste de garnde. Thorondhor se dressa, menaçant, vers la garde humaine, tandis que tous ses soupçons lui revenaient en mémoire. Il gronda avec hargne:
Qu'est ce que cela ? Pourquoi nous avez-vous amené ici Dame Maurel? Pour nous tuer discrètement, et sans jugement? serait-ce là la véritable justice de cette ville??? Que vaut donc votre parole?
Mais l'expression de totale impuissance qui se peignait sur le visage de la jeune femme le détrompa. Non, elle n'y était pour rien. L'ordre que lança une voix impérieuse acheva de démentir son hypothèse:
En avant! Souvenez-vous, seules les deux elfes vivantes! Et laissez l'Aigle avec ses compatriotes!
Thorondhor avait vu que sur un râtelier du poste de garde pendaient les armes prises aux détenus. Il voulu y prendre son épée, qu'il reconnaissait aisément, mais une forme sombre s'abattit sur lui, et la lui arracha des mains. Deux serres puissantes l’emportèrent hors de la salle, dans un battement d'aile vigoureux. Son regard rencontra deux yeux de braise, où luisaient les feux des passions les plus abjectes. C'était un Aigle, comme lui, plus petit ais plus râblé. Thorondhor se sentit projeté avec une violence rare contre la muraille du couloir, à quelques mètres de la porte, tandis que le rire sardonique de son adversaire sifflait à ses oreilles. Meurtri, le jeune roi se mit péniblement à genoux et porta la main à sa ceinture. *Rien. Pas une arme. Le geôlier m'a tout pris.* Contenant sa rage et son inquiétude, il fit face à son adversaire. L'autre, narquois, le regardait sans haine, mais avec un indicible dégoût.
Thorondhor... Et tu te dis roi des Aigles... Quelle pitié... Toi, roi? Tu n'es pas même digne d'être un de notre peuple. Le Peuple des Aigles est destiné à être un peuple de Seigneurs, et toi tu n'es qu'un faible... un misérable... un dégénéré...
Il assortit chaque déclaration d'un coup que Thorondhor n'évitait qu'en roulant de côté. Après quelques passes ainsi, haletant Thorondhor lança, par défi:
Frapper un adversaire désarmé n'est pas spécialement une preuve de courage, ou de force! Qu'ai-je fais qui me rende indigne du jour à tes yeux? Crois-tu notre peuple meilleur sans moi?Tenir le glaive ne suffit pas pour te donner une puissance sur moi, ton Roi. Tu renies ton serment.
L'autre rit à nouveau, et le mépris le fit grimacer.
Toi.. Ton cousin... La lignée de nos rois est bien amoindrie en vous. J'ai juré de servir le Roi qui guide notre peuple vers la grandeur et la gloire des armes! Or il se trouve que je ne vois que ton cousin pour le faire, en attendant que tout soit près pour que je règne, pour la prospérité des nôtres!
Fou, tu es fou! Jamais tu ne réussira! Les miens sont là qui viennent me chercher, fidèles, loyaux. Je saurai tenir contre toi jusu'à ce qu'ils soient là! Tu ne pourra me tuer aujourd'hui!
J'ai amené les miens, moi aussi, et ils viennent aussi. Mais je sais que tu ne voudras pas tuer des Aigles.
Tu n'hésites pas, toi, à me tuer!
Exact
, reconnut-il froidement.
Alors Thorondhor ramassa ses forces et sauta à la gorge de son ennemi. Les deux aigles roulèrent pèle-mêle à terre, dans un tourbillon de plumes. Les poings de Thorondhor se serraient frénétiquement autour du coup de l'autre. Mais une secousse violente lui fit lâcher prise. Moitié volant, moité roulant à terre, à coups de poings, de bec, de serres, ils se déchiraient. Thorondhor craignait que l'autre ne réussit à sortir sa dague, et lui perce le coeur, car il n'avait pas de cuirasse, l'ayant laissé à l'entrée du cachot. L'épée du roi des Aigles tomba à terre pendant la lutte. Une lame luit tout à coup, et Thorondhor ne put éviter la morsure du fer. il lâcha prise.
Soudain, presque simultanément, deux groupes d'aigles apparurent, l'un derrière l'autre, et tous deux se jetèrent entre les deux combattants. Farëanor, se baissant, ramassa l'épée de son Roi, et la lui lança, tandis qu'il se dégageait de l'étreinte de son ennemi. L'arme au poing, Thorondhor tomba en garde, et rejoignit es partisans. La lutte fut âpre, mais brève, car Thorondor était un redoutable bretteur, et les membres de sa garde d'élite vallaient bien les spadassins de son cousin. Mais il ne se réjouit guère de sa victoire: d'après ce qu'il comprit, il devait quitter le plus rapidement posssible, et même sur le champ, la ville de Minas Elenar, et gagner la Cité des Aigles... Mais le pouvait-il? Il laissait derrière lui trop d'incertitudes: en effet l'autre lui lança, plein de haine:

Triomphe tant que tu veux! Rien n'est perdu pour nous! En ce moment, nos alliés actuels, qui luttent contre les membres corrompus du conseil de leur ville, sont en train de massacrer tes amis du poste de garde... Ne te fais pas d'illusions sur les deux elfes: ils les veulent vivantes, mais mieux aurait valu pour elles une mort immédiate. Mais vas-y, rentre et fait échouer les plans des nôtres! Tu auras des mots sur la conscience... Non, t hésites? Tu veux rester,les sauve, et nous abandonner ton trône?
Thorondhor hésita, son visage se ferma, ses yeux se plissaient sous l'effort. Il eut un frisson d'effroi devant tant de malignité.
Mais il savait qu'il ne pouvait partir: il revit brièvement le visage pâle et amaigri de l'elfe aux yeux d'or, son expression farouche et touchante à la fois lorsqu'il l'avait vue se défendre avec un fourchette contre lui... Il ne pouvait se résoudre à l'imaginer agonisant dans des tortures, et tout ce que la folie perverse des êtres pouvait imaginer... Il lança à sa suite:

Retournons en arrière! Farëanor, Defhter, allez chercher la garde, vite! Les autres, avec moi! Dépêchez-vous
Mon Roi,
objecta un Aigle, le temps presse... Nous ne pouvons rester dans cette ville
Faites ce que je vous dis! Oh, pourvu que ce ne soit pas trop tard!
 
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DeletedUser1814

A mesure qu’elle écoutait le roi aigle parler les derniers événements semblaient peu à peu s’imbriquer dans son esprit. Cette affaire ne se limitait pas aux seuls murs de Minas. La cité la voyait à présent éclater au grand jour mais son origine venait de bien plus haut dans les monts du Wyndor et le roi aigle semblait en être au cœur.

Les mots de son supérieur lui revinrent à l’esprit.

Nous allons au-delà d’une période bien sombre pour notre cité…
Nul doute qu’il ne parlait alors pas seulement de ses inquiétudes concernant la forêt de Wieryn et encore moins des tensions que tout le monde connaissait au sein du conseil.

Elle s’apprêtait à répondre et donner son avis bien tranché sur le comportement plus que suspect de la garde humaine quand un bruit métallique de l’autre côté de la porte attira son attention. Elle regarda instinctivement cette porte s’ouvrit violemment devant une petite armada. Une voix gronda derrière ces hommes en ordonnant l’attaque.
D’un reflexe l’elfe se saisit aussitôt de son arc et décocha plusieurs flèches en direction des premiers hommes pénétrant dans la pièce. A une si petite distance ils tombèrent immédiatement au sol mais dans une pièce close de si petite taille leur nombre finirait par avoir raison de ses talents d’archère.

Thorondhor fut projeté à l’extérieur de la pièce dans un bruit sourd alors que d’autres gens armés continuaient de donner l’assaut. Le combat au corps à corps était inévitable à présent.
Gmenora jeta un regard à l’elfe change-forme toujours aussi affaiblie qu’elle avait juré de protéger. Elle laissa tomber son arc sur le sol et se saisit d’une épée entreposée au fond de la salle avant de s’interposer devant elle.
L’épée n’était pas son arme de prédilection mais elle ne laisserait personne l’approcher. Les lames s’entrechoquèrent au milieu des hurlements et des plaintes des hommes allongés au sol. Ils se battaient déjà à 3 contre un quand Gmenora entendit la garde humaine hurler de douleur avant de s’effondrer. Que faisait le reste de la garde ? Comment cela se faisait-il que ce tumulte n’ait alerté personne ?

Malgré toute sa volonté l’issue de ce combat devenait de plus en plus incertaine.
Elle sentit soudain une douleur lancinante à son flanc droit. Elle plaça aussitôt sa main libre contre sa ceinture et l’en retira tâchée de sang. Elle réprima un rictus de douleur et leva à nouveau son arme pour asséner un nouveau coup à son assaillant.
Un bruit sourd dans son dos l’interpella. Elle détourna la tête un instant pour apercevoir avec stupeur l’elfe-change forme effondrée à même le sol, inanimée.

NON !!!! Hurla-t-elle en se ruant sur la jeune elfe. Non elle ne pouvait pas ! C’était impossible !… Comment avait-elle pu laisser faire ça...

Dans un sursaut de colère elle se jeta sur les hommes qui les encerclaient à présent mais la douleur se fit plus forte. Elle ne parvint pas à garder son épée en main et un homme en profita pour la plaquer au sol.

Vivantes n’oubliez pas ! hurla quelqu’un.
Alors qu’elle se débattait on lui asséna un coup violent à la tête lui faisant perdre connaissance.
 

DeletedUser1405

Il se baladais paisiblement dans cet ville, si étrange soit-elle, d'une extrême beauté si vous restiez sur les places central, et dans l'ignorance, tandis que plus vous en apprenez, plus cet ville vous montre son visage sombre, corrompu jusqu'aux tréfonds du palais impérial.
C'est alors, que des cris ainsi que des bruits métallique se firent entendre. Il étais aux abords de la Commanderie, qui étais la caserne si il avais bien compris. Que peuvent bien faire ces satanés gardes pour causer tant de grabuge ? Un entrainement ne serais aussi bruyant !
ça question eut une réponse très rapidement : Une troupe d'aigle sorti en volant par une grande fenêtre alors que l'un d'eux se retournais.

Triomphe tant que tu veux! Rien n'est perdu pour nous! En ce moment, nos alliés actuels, qui luttent contre les membres corrompus du conseil de leur ville, sont en train de massacrer tes amis du poste de garde... Ne te fais pas d'illusions sur les deux elfes: ils les veulent vivantes, mais mieux aurait valu pour elles une mort immédiate. Mais vas-y, rentre et fait échouer les plans des nôtres! Tu auras des mots sur la conscience... Non, t hésites? Tu veux rester,les sauve, et nous abandonner ton trône?

A qui peut'il bien parler ?
se demanda t'il. Il n'y as qu'une façon de le savoir, et il le savais : rentrer à l'intérieur et aider, mais aider qui ?? massacrer tes amis ,mort immédiate, abandonner ton trône ces mots restais gravé dans sa tête, ce pouvais t'il que Sarthron Le Voyageur sois ici ? Il ne l'avais plus vu depuis bien longtemps, mais il étais le seul qu'il connaissait à être roi des aigles !
C'est alors qu'il entra gravit un étage, suivi une bifurcation vers la droite et failli tomber en sautant une volé de marche qui descendais à une salle plus bas, ce qu'il vit étais purement et simplement un carnage : des hommes étaient empalés sur des flèches de chaque côté de la portes ainsi que dans l'entrée. un homme avais la gorge tranché et gisais dans son propre sang près d'un pilier de pierre, une étrange créature au reflet orangé gisais au fond, et devant elle une femme, probablement une elfe comme lui tournoyais sur elle même assénant des coups d'épées au assaillant s'approchant trop près. Mais elle fatiguais, ses coups perdais en rapidité et en précision.
Un autre homme un peut plus loin se battais tous en reculant pour ensuite fendre l'aire de sa lame et transperçais ce qui passais à porter.
NON !!!! Un cri déchiras l'aire, et pendant qu'il se tournais vers l'elfe, celle-ci s'affala à terre un homme c'étant jeté sur elle.
Vivantes n’oubliez pas ! Cria quelqu’un d'autre.

Je pense que je n'ai plus le choix ! dit 'il en retirant les bandes dont il s'entourais les mains.
Il savais qu'il n'aurais pas du, et que ces pouvoir étais mal perçut par les gens "normaux" mais ces personnes avais besoins d'aide, et maintenant !
Il tendis ces mains devant lui, ferma les yeux et murmura une incantation dans un ancien langage elfique Círdan Ancalímon
Un rayon ardent parti en direction des gardes qui avançais maintenant vers le dernier combattant, les premiers touchers, fondirent purement et simplement alors que les suivant commencèrent a fuir tandis que les tunique qu'il portais sous leur armure prenait feu. Il lança un deuxième rayon vers un groupes de garde, qui c'étant retourné lui fonçais dessus. Les seuls traces que l'on retrouveras d'eux seront leurs dents, et peut être quelque cendre. Ah ! mes mains !!!! Et oui, c'est bien jolie de faire sortir du feu de ces mains, mais il brûle pour tous le monde !! Bien sur beaucoup moins pour lui, mais tout de même, ça fait un mal de chien !
L'homme du fond, empala un dernier garde, et se tourna vers lui tous en le dévisageant.
C'est alors qu'un homme-aigle arriva, suivi de deux autres.
Je ne devais pas être la, et personne ne devais savoir que j'y étais venu, il étais temps pour moi de partir, je pris mes bandes encore légèrement humide, et tout en les ré-enroulant, me dirigea vers la sorti.



Voila, petite première, et excusez moi pour les fautes que j'ai pu glisser un peu partout, je n'ai jamais été très bon en français ! :D
 
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Thorondhor

Élève assidu
Dépêchons-nous!
L'angoisse montait dans son coeur comme une marée inexorable. Il ressentait des sentiments tellement contradictoires qu'il parvenait difficilement à se maîtriser.
Un gnome lui barra la route, farouche mais dramatiquement grotesque. Une courte lutte, un grognement sourd, et il finit projeté d'un revers sur le sol. Thorondhor ne s'attarda même pas à l'achever.
J'entends des voix qui se rapprochent, mon Roi, chuchota un de ses compagnons. Mais à présent elles s'éloignent et se taisent.
Une ombre passa dans le couloir voisin. Tout à coup, Thorondhor eut à peine le temps de se rejeter en arrière pour éviter un sicaire aux yeux révulsés, visiblement enragé, qui pointant un poignard menaçant en se ruant vers tous ceux qui avançaient.Maîtrisé avec difficulté, ce forcené hurlait à la vengeance. dans ses paroles confuses, Thorondhor comprit que quelque chose de grave se passait en ce moment à la Commanderie, à la fois siège du pouvoir administratif et des forces de milice de la ville:

Une émeute, ou une révolution. Des insurgés tentent de prendre le pouvoir, et d'éliminer les dirigeants et toutes les personnes importantes de la ville. Cet être est, ou était, le garde du corps personnel de la Commandante de Minas Elenar. Il croit que c'est nous les assassins, car c'est un aigle qu'il a vu s'enfuir. Mon cousin s'est allié à ces misérables humains de Minas Elenar.
Mon roi , vous avez dit tout à l'heure que le gouvernement de cette ville était corrompu...
Le règne de l'argent ou le règne de la violence, c'est aussi mauvais l'un que l'autre! les Tyrans ne sont jamais autre chose... Que les rebelles gagnent ou que le gouvernement reste, cette ville mérite mieux que ce qu'elle vit à présent. l'assassinat des notables n'est pas un gage de sécurité pour nous. Partons au plus vite aider ceux que j'ai mis en danger, car je crains que nos amis ne reviennent jamais avec la garde dans ces conditions là...

Lorsque Thorondhor arriva près du poste où le combat faisait rage. Il distinguait plusieurs corps jetés pèle-mêle, à terre. Là-bas, le seigneur Weldan jetait à terre deux gobelins décharnés. L'elfe gardienne, Gmenora, faisait voler son épée légère à travers la mêlée qui l'enserrait comme un étau. Avec anxiété, il ne voyait pas l'elfe au yeux d'or se défendre, mais une tache de pelage roux éclaboussé de sang apparaissait dans un coin d'ombre du couloir, projettée là par la fureur de l'affrontement. la garde humaine semblait avoir disparu: victime, sans doute, de son jeu trouble au service des puissants.
C'est alors que se produisit une chose incroyable: un jet de feu jailli de nulle part déferla sur les antagonistes. L'aigle se retint de se jeter immédiatement au coeur des flammes pour tenter de trouver ses amis : on ne peut rien contre une telle magie, pas seul. A le voir, on eut cru que tous étaient réduits en cendres. En réalité, cela était impossible: même les légendes disent que seul le souffle mortel des dragons le peut. Mais s'ils n'étaient pas tous morts, une bonne partie avait péri, et le reste s'enfuyait en hurlant. inutile de leur donner la chasse. mais celui qui avait provoqué cela, était ce un allié ou un novel adversaire, plus puissant encore que tous ces sbires serviteurs de ténébreux seigneurs fontômatiques?
Throrondhor voulut en avoir le coeur net. Il se jetta d'un coup d'aile en travers du chemin de celui qui repartait comme il était venu.

Halte! Arrêtez! Qui êtes-vous donc?
 

DeletedUser1405

Halte! Arrêtez! Qui êtes-vous donc?

Il vit débouler devant lui, encore essoufflé, ce n'étais pas un de ceux qui s'étais enfui quand il étais entré dans la Commanderie. Il devais être contre ces homme alors. dois je me méfier de cet homme, ou de cet aigle ? Il s'avais qu'au besoin il pouvais lui faire roussir les plume, donc autant essayer d'en apprendre un peut plus.

Ce ne serais pas a vous plutôt de me dire qui vous êtes ? Et ce que vous faites aussi loin du royaume du roi Sarthron ?
Et surtout de me donner les raisons de ce massacre ?

Il avais beaucoup de question dans sa tête, mais il repensais aussi au mot qu'il avais entendu : "Tu veux rester,les sauve, et nous abandonner ton trône?", "ton trône" ... Le roi des aigles serais t'il ici lui aussi ?


écoutez, en fait peut importe, prévenez votre roi si il est ici, et venez avec moi, il faut fuir cet endroit. Des créatures dont vous n'imaginez même pas les pouvoir me traquent, et ils arrivent !

Mais a peine eut il fini de prononcer ces parole qu'il ce rappela de l'elfe, encore a terre et de l'homme à l'épée qui se battait tel un diable, si il restais ici, il allais mourir ! Donc tous le monde ici présent ne peut voler ...

Changement de programme, connaissez vous les souterrains de la ville, ou un quelconque ou nous pourrions nous cacher pendant .... hum quelque jour ?

Il faut que tous le monde reprenne des forces avant de lever le camp, je sens déjà cet fraîcheur, pas dans l'air ! je la sent m'entourant, et cela n'indique qu'une chose, une chose dont j'aimerais me passer ne serai ce qu'une fois dans ma vie, ils arrivent, les pillards arrivent !
 

Thorondhor

Élève assidu
Ce ne serais pas a vous plutôt de me dire qui vous êtes ? Et ce que vous faites aussi loin du royaume du roi Sarthron ?
Et surtout de me donner les raisons de ce massacre ?

Thorondhor avait prévu ces questions: il sourit, si l'on peut appeller sourire ce petit mouvement de bec... Un Aigle commença:
Le royaume de Sarthron appartient depuis peu à son fils Thorondhor, notre souverain seigneur. Nous sommes la Garde de Fer des Grands-Aigles, et nous venons combattre les traîtres qui ont fait alliance avec les dissidents de cette ville.
Thoronndhor l'interrompit d'un geste:

J'ignore les raisons de ce massacre, mais pas pour longtemps. Mais vous m'avez l'air peu attentif, or c'est un récit assez compliqué. mieux vaudrait le poursuivre ailleurs.
En effet, l'étrange personnage ne prêtait plus attention à ces discours, en proie à une nervosité fébrile:
écoutez, en fait peut importe, prévenez votre roi si il est ici, et venez avec moi, il faut fuir cet endroit. Des créatures dont vous n'imaginez même pas les pouvoir me traquent, et ils arrivent !
Quelles que soient ces créatures, je vous offre le concours de mon épée, ou, si vous le préférez, de nos ailes:
pour vous remercier de l'aide que vous venez d'apporter à ces gens qui sont depuis peu mes compagnons dans cette étrange aventure. Mais je ne partirai pas personnellement tant que tous ceux qui m'ont assisté depuis mon arrivée sur ces terres ne soient hors de danger. Il ne sera pas dit que Thorondhor aura laissé périr d'autres des siens tandis qu'il fuyait...


[edit:]Tout en parlant, il avait détaillé les survivants, et les gens encore valides; leurs adversaires s'enfuyaient discrètement. Il alla relever l'elfe de la Garde, qui était encore inconsciente. Mais la garde humaine gisait là, percée de coups, inanimée, et morte selon toute apparence...
Et Weldan était introuvable. Avait-il été comme lui emmené à l'écart du combat, avait (il été tué, ou brûlé? La jeune renarde, le pelage maculé de sang, semblait avoir trépassé. Son coeur se serra. Il dut se faire violence pour se reconcentrer sur le moment présent.
[edit]
Thorondhor fixa à nouveau d'un air interogateur celui qui réfléchissait toujours.
Changement de programme, connaissez vous les souterrains de la ville, ou un quelconque ou nous pourrions nous cacher pendant .... hum quelque jour ?
Thorondhor hocha la tête en signe d'ignorance, et dit seulement:

Dame Gmenora, je crois qu'une fois de plus, nos vies reposent entre vos mains. Vous seules pouvez nous guider dans cette cité. je crains en effet que votre collègue soit tombée, victime de son devoir.
 
Dernière édition:

DeletedUser

La situation semble sans espoir. La survie de leur petit groupe, incertaine depuis le début, se trouve, depuis le "départ" de l'aigle, sérieusement compromise. Tenant à peine debout, la renarde ne pouvait être que le témoin d'une "bataille" perdue d'avance. La pièce empestait le sang et les cadavres jonchaient le sol. Tout est arrivé si vite! Elle se remémorait à peine des propos de Thorondor avec la femme-serpent, puis l'arrivée de l'archère, et ensuite... ça!
Devant ce spectacle de violence inouïe qui transforme tout être en machine à tuer, un sentiment profond d'impuissance l'envahit; et si l'elfe se battait vaillamment pour la protéger, le temps et la supériorité numérique de l'ennemi finiraient par avoir raison d'elle.

*Je suis tellement faible.... Je pourrais bien être morte que cela ne ferait aucune différen....*

Une lueur brilla soudainement dans les yeux de l'elfe change-forme. Elle demeurait hésitante, mais avisant le corps percé de la femme-serpent parmi les cadavres (au moins, elle ne crachera plus son venin ...) , et le flanc blessé de l'elfe-douée-à-l'arc, elle n'avait pas le temps de penser aux conséquences. En effet, si cela pouvait lui donner une chance de survivre, alors il fallait la saisir.
Elle se résolut à abandonner ses compagnons de fortune à leur sort, sachant qu'elle en garderait des remords infinis si elle survivait à cette épreuve (en particulier pour Thorondor et la jeune elfe qui l'avaient durement protégée) et plongea son corps dans un état semblable à la mort : l'ultime ruse du renard. Consciente de la cruauté de son acte, elle savait pourtant que c'était son seul espoir.

Les battements de son cœur s'affaiblirent lentement au point d'être à peine perceptibles, et priant pour la survie de ses compagnons malgré leur faible chance de survie, le corps de la bête s'écroula sur le sol écarlate.
 

DeletedUser1814

L’odeur du sang fraichement versé, le tumulte de la bataille, les échos de pas sur les dalles contre lesquelles sa tête était posée. L’espace d’un instant, son esprit s’évada pour lui renvoyer des images d’une époque passée, une époque de guerre et de mort, une époque qu’elle pensait révolue. Mais elle n’eut pas le temps de s’attarder dans ses souvenirs, une voix lointaine l’interpellait déjà, l’incitant à se réveiller et se relever.
Arrachée à ses brumes elle ouvrit les yeux et vit le roi aigle penché sur elle. Ce n’est donc pas encore la fin, pensa-t-elle… Elle écarquilla les yeux encore sonnée par le dernier coup qu’elle venait de recevoir. En posant son regard autour d’elle elle observa les restes de ce massacre.

Thorondhor se retourna vers un homme qui lui était inconnu. L’archère tenta une première fois de se lever mais une vive douleur se fit ressentir à son flanc droit souvenir de la bataille qui venait de se tenir. Après quelques secondes pour se ressaisir et se reconcentrer elle finit par parvenir à se lever, chancelante.
Thorondhor avait raison, il fallait qu’ils s’abritent, ils avaient survécu à cette attaque mais étaient considérablement affaiblis et sans informations sur l’adversaire qu’ils affrontaient.

Dans ces conditions sur qui pouvaient-ils se fier ?... A cette question un seul visage lui vint à l’esprit, Elurin, son supérieur. Mais où était-il à cet instant ? Dans leur état le rejoindre serait bien trop dangereux, ils devaient fuir le centre de la ville au plus vite. Elle se rappela d’un chemin que l’elfe guerrier lui avait indiqué menant directement à la lisière de la forêt. Un vieux souterrain datant des origines de la ville construit par ses habitants pour fuir au cas où celle-ci serait prise.


Je peux vous conduire à l’extérieur de la cité. Il existe un souterrain à deux rues de la commanderie menant à la forêt, nous y serons en sécurité, les gardes humains ne le connaissent pas.


Elle ramassa son arc et son arme et lança un regard à l’elfe changeforme allongée sur le sol. Sa gorge se serra.

Nous devons la prendre avec nous, elle doit retourner à la forêt. Pouvez-vous la porter ?

Avec difficulté elle se dirigea vers l’extérieur de la pièce et réfléchit au chemin le plus court et le moins exposé menant au souterrain… L’accès des domestiques. Il se trouvait à quelques mètres d’ici seulement.

C’est par ici.

Elle s’avança dans le couloir pour mener la petite troupe jusqu’à une petite porte décrépite donnant sur un escalier. Elle l’ouvrit avec méfiance. Sa blessure la faisait souffrir mais ils devaient à tout prix se mettre à l'abri, elle n'avait pas d'autre choix que de garder le dessus et rester concentrée.

Cet escalier mène directement sur la rue, c’est une des entrées des domestiques, les gardes ne l’utilise pas.
 

Thorondhor

Élève assidu
Je peux vous conduire à l’extérieur de la cité. Il existe un souterrain à deux rues de la commanderie menant à la forêt, nous y serons en sécurité, les gardes humains ne le connaissent pas.
Il remercia d'un signe de tête. Bien sûr, il aurait aimé-et il devait se le reprocher intérieurement quelques secondes plus tard- en dire davantage, mais l'émotion, stupidement, lui clouait le bec. Il frémit en voyant le regard de l'elfe se poser sur la fourrure ensanglantée. Il s'imaginait bien que voir une aute elfe morte, même plus faible que soi, ne devait pas être particulièrement réjouissant pour ces êtres qui ne connaissent ni le poids de l'âge, ni celui de la maladie naturelle...
Nous devons la prendre avec nous, elle doit retourner à la forêt. Pouvez-vous la porter ?
Thorondhor acquiesça. Il voyait se dessiner, sans doute malgré elle, l'expression de la souffrance et de l'inquiétude sur le visage tendu de leur guide. Combien de temps tiendraient-ils tous encore? *Aurais-je semé le chaos, la mort et la douleur partout où je serai passé? Une élite vaillante du peuple des aigles s'est dressée contre moi, et contre leurs semblables mêmes ils ont tiré l'épée, parce qu'ils ont jugé bon de m'éliminer. J'ai vaincu ici les émissaires de mon cousin, mais qui ne servaient pas sa cause. Je les ai vaincus, mais à quel prix? Des vies, sans doute. Et même peut-être celle dont je tiens la dépouille entre les bras. je ne sais rien de cette ville, rien de cette insurrection: était-elle entièrement mauvaise? ceux que j'ai tué, peut-être voulaient-ils vraiment un avenir meilleur, des promesses tenues, peut-être leur ai-je ravi leur idéal, peut-être valaient-ils mieux que moi. C'était ma vie, contre la leur. Qui a décidé que la mienne valait plus cher que la leur? depuis quand le Roi des aigles est-il en chasse sur d'autres terres que les siennes, sans y avoir été appelé?*
C’est par ici. Cet escalier mène directement sur la rue, c’est une des entrées des domestiques, les gardes ne l’utilise pas.
*Oui. La fuite, pensa-t-il amèrement. je n'ai fait que la prendre depuis que je suis ici. Qu'est-ce qu'il se passe? Suis-je réellement capable d'affronter en face ma destinée de Roi, si je ne peux même pas affronter mes propres craintes, alors même qu'elles sont incarnées?* Il se dirigea sans un mot vers la direction indiquée.
[/QUOTE]
 

DeletedUser1405

C’est par ici. Cet escalier mène directement sur la rue, c’est une des entrées des domestiques, les gardes ne l’utilise pas.
Alors que l'Elfe nous montrais la direction du dit passage, Mon regard se portas sur l'autre Elfe change forme, Il sentais sa respiration, bien que très profonde. Personne d'autre ne devrais la ressentir, peut être l'Elfe ? Non, je ne pense pas, il sentais la tristesse dans tous les esprits. Peut être pouvait il faire quelque chose ..... Mais quoi ? fermer ces blessures ? Le pouvait il encore après ce qu'il avais fait, cet chose horrible qu'il avais sur la conscience ? *Nan ! * Et ces images si douloureuse resurgirent de sa mémoire : il se trouvais la, dans cette prairie, après que les pillard sois passé, et ait tous dévaster. Son frère étais la, part terre, dans ces bras se vidant de son sang bleu d'elfe, qui semblais s’échapper de son corps si faible. Il savais qu'il ne pouvais faire qu'une seul chose, il y arrivais sur lui, mais sur les autres il n'avais jamais essayé. Il devais essayer, sil ne le faisait pas il allais mourir, devant ces yeux. c'est alors qu'il essaya, mais ce n'est pas ce qu'il voulais, son frère semblais s'affaiblir de plus en plus ! Et de plus en plus faible , il lui dit une dernière chose, Ce n'est pas ta faute, c'est ainsi, je part accompli et il parti.

Il s'entais maintenant qu'il étais de retour dans le présent, la tristesse profonde du grand aigle, de ce nouveau roi,
Je ne sais pas si je peut te dire ça, mais tu ne fait que protéger ton Royaume, et tes sujets doivent aimer leur roi, si il est dans son royaume le même que je vient de connaître ici. celui-ci se dirigea vers l'elfe et la pris dans ces bras. il devais tenter, elle mourrais sinon, de faiblesse, il chuchota alors: Ecthelion Helyanwë. si cela marchais, elle devrais se réveiller quand ces forces serais revenu, sinon, il préférait ne pas y penser, Ecthelion Helyanwë encore une fois ... Ecthelion Helyanwë il n'avais plus qu'a éspérer, déjà, elle respirais encore, de la ou il étais, c'est a dire en fermeture de marche, il ne voyais pas très bien si cela faisait effet, mais en temps normal, quand il se blesse, cela rappelle le sang à l’intérieur de ses veine, histoire de pas se vider.
Après l'escalier, le petit groupe traversa une rue, puis une autre, enfin ils arrivèrent devant une petite auberge, qui semblais bien vide à cet heure de la journée, seul un elfe étai au comptoir, mais des leur entré, il semblais avoir compris, il se dirigea vers une salle adjacente, puis sous un tapis dévoila une trappe

Je vous souhaite bonne chance, je pense que vous en aurez besoins !
et il s'éloigna.
 

Thorondhor

Élève assidu
Thorondhor suivait Gmenora avec confiance, aveuglément. Pas un seul instant il ne s’était posé la question de sa fiabilité : la loyauté et l’honneur émanaient de cette elfe toute entière ainsi que la lumière rayonne d’une flamme vive, d’apparence fragile, mais bien plus forte qu’il ne semble aux yeux sans discernement.

Combien de temps se passèrent ainsi dans cette course improbable vers l’extérieur ? Il ne le saurait probablement jamais… Les secondes lui semblaient des éternités. S’il avait été dans une cité amie, il aurait combattu jusqu’à la fin, mais cette cité n’en était pas une, et loin de là ; dans le fond, Minas Elenar mériterait le sort qui l’attendait… Pour le moent, il ne pensait qu’à une chose : fuir, mettre les autres à l’abri, le plus loin possible du danger qu’il devinait imminent.

Ils étaient sortis maintenant, et au passage près d'une auberge, le nouveau venu les uitta,mais quelque chose faisit penser à Thorondhor que leur route se recroiserait sans doute. Il allait prendre avec les autres le chemin de la sortie de la ville, mais soudain, une pensée le retint : *Weldan. Il n’est pas réapparu. On ne peut pas le laisser en arrière, sans savoir ce qu’il est advenu de lui, quitte à le venger s’il est mort. C’est trop dangereux pour les sans-ailes, alors il faut que j’y aille moi-même.*

Il fit signe à un de ses aigles de prendre l’elfe-renarde et s’apprêtait à crier à leur guide de continuer sans lui, mais...
 

DeletedUser

Calme, comme après une tempête, ce maître mot semblait à présent régner dans toute la ville.
Tout s'était enchaîné très vite dans les minutes précédentes, mais il estimait s'en être bien tiré. Tout d'abord, alors que la sombre Lieutenant semblait sur le point de les libérer, une troupe avait fait irruption dans le poste de garde; l'humanoïde Thorondhor s'était rapidement fait prendre à parti, et, tandis qu'il avait essayé tout comme lui d'atteindre le râtelier d'arme -bien que plus discrètement- il s'était également fait prendre à quelques pas de son but par deux gobelins braillard. Ces piètres adversaires n'avaient cette fois même as la ruse pour eux, ils lui bondirent dessus mais leur force illusoire fut balayée par un revers de bras qui repoussa leurs frêles corps au sol.
Néanmoins leur acte "héroïque" avaient du attirer l'attention car il sentit soudain une présence derrière lui, l'obligeant à se retourner vivement pour faire face à ce nouveau danger.
L'absence d'ordre à son égard lui avait probablement sauvé la vie car alors qu'il était à la merci de deux grosses brutes qui le menaçaient de leurs épées rouillées, il les vit hésiter et en profita pour bondir et se saisir d'une de ses dagues pendant nonchalamment au baudrier qu'on lui avait subtilisé.
Cependant ce geste avait malheureusement fixé les deux idiots sur une intention meurtrière et un puissant coup de pied l'avait fait bouler jusqu'à la porte enfoncée.. Saisissant sa chance, il avait bondit à l'extérieur et un seul malfrat était sorti pour le poursuivre.
Ses côtes étaient maintenant douloureuses et ajouté à cela, bien que la dague soit une arme qu'il affectionnait, son ennemi disposait d'une allonge bien supérieure avec son épée.. Il pria silencieusement pour que ce ne soit pas un bon bretteur, et attendit dans une posture défensive son adversaire qui se ruait vers lui.
Dès le premier coup il fut rassuré, grossier et lent, il était maintenant sûr que c'était un sous-fifre plus habitué au gourdin qu'à l'épée. Il esquiva l'attaque et la chance lui sourit de nouveau, un brouhaha de cris avait distrait son ennemi une seconde, le temps d'un regard en arrière .. qui lui fut fatal. Sa dague trouva instantanément sa jugulaire et la tailla largement.
S'assurant qu'il était à présent en sécurité immédiate, il risqua à son tour un regard vers le poste de garde. Les vitres ayant maintenant éclaté, il put aisément voir les corps calcinés de leurs assaillants..

*De la magie ?* Il abhorrait toujours autant la magie même après toutes ces années qui l'avaient séparé de sa première rencontre avec celle-ci.
Si un mage traînait dans les parages, il voulait ses armes.

Il s'approcha donc de la bâtisse avec prudence, et atteignant le seuil, il capta une bribe de discussion entre l'aigle et un inconnu qu'il désigna comme le probable mage. Décidant d'écouter la conversation avant de prendre une décision, il se plaqua contre le mur et attendit.
Il comprit qu'ils allaient quitter la ville, et mieux, que le mage ne les suivaient pas, aussi se glissa-t-il dans la bâtisse tandis que ses compagnons d'infortune étaient partis dans une pièce qui jouxtait la sienne.
Il remit calmement son baudrier, récupéra son épée ainsi que les diverses pièces de son arsenal et là deux choix s'offrirent à lui ; la porte à sa gauche donnait sur l'extérieur, la ville et celle à sa droite sur la pièce où ses compagnons étaient partis.
Il tourna finalement le dos à la première et s'engagea dans la seconde; après tout, cela lui serait plus sécurisant, après tout ce qui s'était passé il ne savait plus bien ce qui allait se dérouler dans la ville. Et il y avait autre chose .. son instinct ne l'avait jamais trahit et son mentor lui avait appris que rien n'arrivait jamais par hasard. Quelque chose le tirait vers ces gens.
Amusé par le curieux destin dont il ignorait tout, c'est avec un sourire en coin qu'il s'engagea à leur suite dans les souterrains, pressant tout de même le pas pour les rattraper car la dernière chose qu'il souhaitait était de s'y perdre.
 

DeletedUser1814

Un silence pesant planait sur la petite troupe alors qu’ils sortaient de la commanderie et se faufilaient dans le dédale des ruelles. Certes ils devaient à tout prix passer inaperçus mais les derniers événements avaient laissés un souvenir amer dans l’esprit de chacun.
L’elfe faisait son possible pour oublier la douleur qui la tiraillait. Plusieurs âmes étaient en jeu et elle savait qu’ils seraient en sécurité une fois la lisière de la forêt atteinte.

Ils arrivaient à l’entrée du passage lorsque leur sauveur les informa qu’il poursuivait sa route de son propre côté. Gmen lui était profondément reconnaissante pour son intervention sans quoi son sort aurait été scellé, mais avait du mal à réfléchir clairement, les dernières informations se brouillaient dans sa tête et cette charge de guider la troupe vers une issue salvatrice obnubilait son esprit.

Une présence familière se fit soudain sentir. Le chasseur… Aussi surprenant que cela puisse paraître cet homme avait été aux côtés de l’elfe depuis le début de cette aventure et elle lui vouait depuis une confiance aussi aveugle qu’insoupçonnée. Ils avaient été séparés durant l’attaque et elle était à présent étrangement rassurée de le sentir à nouveau à ses côtés. Elle s’arrêta quelques instants pour attendre de l’apercevoir et surtout vérifier qu’elle ne se trompait pas et que personne d’étranger à la troupe ne les suivait.
Le roi aigle s’était également retourné et c’est ainsi que fidèles à cette destinée qui les avaient tantôt fait se rencontrer, tous ces êtres se retrouvaient de nouveau réunis pour quelque chose, un peut-être qui les dépassait encore.

Ils marchèrent de longues minutes dans ce dédale de tunnels avant d’arriver devant un immense escalier par-dessus lequel une douce lumière perçait. Au sommet de ces marches ils se heurtèrent à ce qui ressemblait à d’imposantes racines d’arbres. Après quelques efforts pour déplacer celles-ci et se faufiler au travers ils parvinrent à émerger dans la forêt.
Dès l'or qu'elle put mettre un pied à l'extérieur, instinctivement Gmen pris une grande bouffée d’air comme pour savourer cet instant de paix somme toute relative. Elle en aurait presque oublié l’entaille qui la vidait peu à peu de ses forces.

La cité comme les hommes qui les poursuivaient étaient à présent derrière eux, par derrière ces successions d’arbustes de bruyères et de ronces se dressait encore cette cité dont les lumières commençaient à s’allumer à mesure que le soleil se couchait.

N’osant pas briser le silence qui s’était alors installé sur le groupe elle se contenta de s’adosser à un arbre tout proche. Une assise salvatrice pour son flanc meurtri elle pencha la tête en arrière contre cette écorce qui lui rappelait la quiétude des jours passés. Elle savait qu’elle devait chercher des herbes pour soigner sa plaie de toute urgence, mais elle n’était sans doute pas la seule dans ce cas et cet instant de repos, aussi court fut-il était plus que bienvenu pour l’elfe.

 

DeletedUser360

Dela apparut. * Voyons ce qui c'est passée dans cette vieille ville pendant mon absence * Il vit des gens, normaux...une activité normale...tout était normal. * Apparemment, je n'ai manqué à personne...cet appel des miens était arrivé comme un cheveu sur la soupe. Bon, où en étais-je avant mon départ ? * Dela réfléchissait :
* Ah oui, cela me reviens : trouver un travail, fixe et bien payé ! *
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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