Thorondhor
Élève assidu
Faites moi confiance.
...Le mot sonnait étrangement dans la bouche de cette femme étrange. Mais avait-il le choix? Plus résigné que convaincu, il l'écouta parler.
Tout d'abord, sachez que je prends maintenant un risque très grand. Le Conseil e m'a pas demandé de vous amener ici, votre interrogatoire est toujours reporté.
Il eut un mouvement de colère. *Comment osait-elle les tromper tous? Comment pouvait-elle être encore là, placide, face à eux, et leur dire cela avec cet aplomb insupportable?*
Mais vous êtes ici, dans ce corps de garde désert, parce que nous nous sommes aperçus, les responsables des renseignements de la Garde Humaine et moi-même, qu'il y a eu une immense erreur, une terrible méprise à votre sujet.
*Pas trop tôt!*
Je vous demanderai donc d'oublier mes sarcasmes, dictés par la seule méfiance, et de pardonner les ennuis que vous ont causé votre arrestation. Je sais que je peux espérer l'indulgence d'êtres comme vous. tout sera fait pour que votre cas soit réglé au plus vite. Le Conseil... Nous n'aurons pas le temps de l'avertir avant l'interrogatoire, malheureusement. mais j'espère que vous êtes en mesure de vous justifier... de toute façon, la Garde humaine avertira la Garde Elfique et le Conseil dès que possible.
J'ai vu que le médecin a pu faire quelque chose pour vos blessures, Seigneur Roi. Mais apparemment, pour votre jeune amie l'elfe
il était impuissant...J'en suis désolée, sincèrement.
Il se produisit l'effet invere: cette fois, il était stupéfait par ce revirement soudain, auquel rien ne l'avait préparé. mais sans qu'il s'explique pourquoi, il demeurait sceptique. que cachait cette nouvelle attitude? Feinte ou réalité?
Je souhaite vous proposer quelque chose, Seigneur Roi des Aigles. j'ai appris que celui qui a donné l'ordre de tirer sur vous ne l'a pas pris du conseil, ou de l'état-major. J'ignore encore qui il est, mais tout laisse à penser qu'il s'agit d'un coup monté, d'une tentative d'assassinat commanditée par des inconnus. J'avoue que je suis assez inquiète de la tournure des événements dans notre cité. J'ai l'impression que nous avons, nous autres gardes, l'impression d'avoir été utilisés comme des pions par un manipulateur inconnu
Je vous demande de m'aider à trouver vos assassins, d'enquêter avec moi, d'échanger vos informations. Mon supérieur m'a donné l'autorisation de travailler à temps plein sur cette affaire, je suis tout à fait disponible.
Si elle avait espéré une réponse enthousiaste, ou au moins rapide, elle en fut pour ses frais. Thorondhor se contenta de la fixer, d'un regard immobile et glacial, comme s'il espérait lire ses pensées. le silence remplit la salle, et se prolongea.Il devenait de plus en plus épais, de plus en plus lourd, comme un brouillard d'aube hivernale.
Thorondhor ne savait pas s'il pouvait lui confier qu'il n'était plus au nombre des vivants pour les siens, et qu'il voulait avant tout prouver à ses ennemis qu'ils avaient échoués. D'un côté sa méfiance, de l'autre sa vengeance. Finalement, il se leva et marcha droit sur l'humaine, et se pencha vers elle, la saissiant aux poignets:
A quoi jouez-vous donc? Pourquoi voudriez-vous vous intéresser personnellement à cela? Les gens de Minas Elenar sauront ce qu'ils doivent savoir, et je compte bien qu'ils ne me cachent rien, car tout est leur faute...
Il avait parlé à mi-voix, mais presque avec brutalité. Le ton était impérieux, mais mal assuré. Il sentait l'humaine se débattre faiblement contre la pression de ses poings.
Si vous tenez tant à mon concours, j'exige qu'on libère mes compagnons sur le champ. Dame archère, il faudra aussi que vous répondiez à mes questions avant de continuer à poser les vôtres...
...Le mot sonnait étrangement dans la bouche de cette femme étrange. Mais avait-il le choix? Plus résigné que convaincu, il l'écouta parler.
Tout d'abord, sachez que je prends maintenant un risque très grand. Le Conseil e m'a pas demandé de vous amener ici, votre interrogatoire est toujours reporté.
Il eut un mouvement de colère. *Comment osait-elle les tromper tous? Comment pouvait-elle être encore là, placide, face à eux, et leur dire cela avec cet aplomb insupportable?*
Mais vous êtes ici, dans ce corps de garde désert, parce que nous nous sommes aperçus, les responsables des renseignements de la Garde Humaine et moi-même, qu'il y a eu une immense erreur, une terrible méprise à votre sujet.
*Pas trop tôt!*
Je vous demanderai donc d'oublier mes sarcasmes, dictés par la seule méfiance, et de pardonner les ennuis que vous ont causé votre arrestation. Je sais que je peux espérer l'indulgence d'êtres comme vous. tout sera fait pour que votre cas soit réglé au plus vite. Le Conseil... Nous n'aurons pas le temps de l'avertir avant l'interrogatoire, malheureusement. mais j'espère que vous êtes en mesure de vous justifier... de toute façon, la Garde humaine avertira la Garde Elfique et le Conseil dès que possible.
J'ai vu que le médecin a pu faire quelque chose pour vos blessures, Seigneur Roi. Mais apparemment, pour votre jeune amie l'elfe
il était impuissant...J'en suis désolée, sincèrement.
Il se produisit l'effet invere: cette fois, il était stupéfait par ce revirement soudain, auquel rien ne l'avait préparé. mais sans qu'il s'explique pourquoi, il demeurait sceptique. que cachait cette nouvelle attitude? Feinte ou réalité?
Je souhaite vous proposer quelque chose, Seigneur Roi des Aigles. j'ai appris que celui qui a donné l'ordre de tirer sur vous ne l'a pas pris du conseil, ou de l'état-major. J'ignore encore qui il est, mais tout laisse à penser qu'il s'agit d'un coup monté, d'une tentative d'assassinat commanditée par des inconnus. J'avoue que je suis assez inquiète de la tournure des événements dans notre cité. J'ai l'impression que nous avons, nous autres gardes, l'impression d'avoir été utilisés comme des pions par un manipulateur inconnu
Je vous demande de m'aider à trouver vos assassins, d'enquêter avec moi, d'échanger vos informations. Mon supérieur m'a donné l'autorisation de travailler à temps plein sur cette affaire, je suis tout à fait disponible.
Si elle avait espéré une réponse enthousiaste, ou au moins rapide, elle en fut pour ses frais. Thorondhor se contenta de la fixer, d'un regard immobile et glacial, comme s'il espérait lire ses pensées. le silence remplit la salle, et se prolongea.Il devenait de plus en plus épais, de plus en plus lourd, comme un brouillard d'aube hivernale.
Thorondhor ne savait pas s'il pouvait lui confier qu'il n'était plus au nombre des vivants pour les siens, et qu'il voulait avant tout prouver à ses ennemis qu'ils avaient échoués. D'un côté sa méfiance, de l'autre sa vengeance. Finalement, il se leva et marcha droit sur l'humaine, et se pencha vers elle, la saissiant aux poignets:
A quoi jouez-vous donc? Pourquoi voudriez-vous vous intéresser personnellement à cela? Les gens de Minas Elenar sauront ce qu'ils doivent savoir, et je compte bien qu'ils ne me cachent rien, car tout est leur faute...
Il avait parlé à mi-voix, mais presque avec brutalité. Le ton était impérieux, mais mal assuré. Il sentait l'humaine se débattre faiblement contre la pression de ses poings.
Si vous tenez tant à mon concours, j'exige qu'on libère mes compagnons sur le champ. Dame archère, il faudra aussi que vous répondiez à mes questions avant de continuer à poser les vôtres...
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