DeletedUser12488
Erquy la suite...
Sur le flanc Sud du Cap, surplombant la rade d'Erquy afin d'en assurer facilement la protection, deux autres vestiges se distinguent par une architecture dénotant une origine beaucoup moins ancienne.
Le premier est un Corps de Garde, dit "des trois pierres", bordant la petite route menant à la pointe du Cap, datant de 1744, dont la guérite a disparu au début du siècle ...
Le second, beaucoup plus rare, est un four à boulets datant de 1794. Il était destiné à chauffer les boulets à rouge de telle sorte qu'ils puissent incendier les navires anglais qui tentaient d'attaquer la ville. Les trois batteries de canons qu'il devait alimenter ont disparu et ce petit édifice paraît désormais bien seul ... et abandonné.
Plus loin, à l'extrémité de la Pointe, on peut encore voir le Cap finir de s'enfoncer dans la mer, dans une dernière langue de rochers inlassablement battus par les vagues ...
Le sentier longeant la côte, après la Pointe du Cap, continue à s'étirer, débouchant parfois sur d'autres visions surprenantes ...
Jusqu'à la limite des Sables d'Or, les pointes de rochers plus ou moins prononcées enserrent étroitement les Plages Sauvages : Croissants de sable blond, elles sont bordées de la même végétation luxuriante qui couvre les landes du Cap. Elles ont pour noms le Guen, le Portuais, Lanruen ou ici Lourtouais.
En amont de cette dernière, cachée dans un bosquet : Une fontaine surmontée d'une petite chapelle, consacrée à une "Notre-Dame des Bruyères", surprend par sa présence. Blottie dans un bosquet, paraissant oubliée de tous, elle reçoit les rares visites d'anciens connaissant encore sa présence.
En continuant votre randonnée, longeant les Plages Sauvages et plus loin le Corps de Garde de la Fosse Eyrand, vous aboutirez enfin à la plage Saint-Michel. A l'extrémité de celle-ci, une langue rocheuse en marque la fin : la Pointe du Champ du Port.
Elle est artificiellement prolongée par une digue et un quai de granite qui enserrent presque entièrement le petit port du village.
Formée par la houle et la présence d'une veine granitique, une chaussée de rochers et de galets partant de la plage aboutit à l'îlot Saint-Michel qui fait face au hameau des "Hôpitaux".
Sur celui-ci, la chapelle du même nom date de 1881 mais est construite sur les fondations d'un édifice qui y a vu le jour au 12ème siècle.
Accessible à marée basse, la petite île et ses rochers peuvent s'avérer dangereux pour les visiteurs imprudents !
Aux belles marées, de nombreux amateurs de pêche à pied s'y aventurent car elle a la réputation d'être le refuge de biens des délices de la mer !
Entre les villages des Hopitaux et des Sables-d'Or se faufile l'estuaire de l'Islet, minuscule rivière qui semble s'étaler en une largeur démesurée lorsque la mer remonte et se faufile dans le canal qu'il a formé sur la grève. Lorsque les eaux se retirent, il est un obstacle facile à franchir pour passer d'un côté ou de l'autre, disparaissant presque entièrement dans le sable de la plage.
Survol de la plage des Hopitaux, de l'îlot Saint-Michel et de la "bouche" d'Erquy
L' estuaire de l' Islet ou " Bouche d' Erquy " est un espace naturel d' une grande beauté soumis au mouvement des marées. Dominé par le rocher du Marais, cet estuaire d' environ 50 hectares est baigné par la mer à marée haute et traversé par l' Islet à marée basse. L' estuaire de l' Islet est une zone de transition entre terre et mer. Il présente une diversité de milieux et une richesse floristique remarquable. L' obione, la salicorne, la spartine en niveau bas, puis un peu plus haut, la lavande de mer ou saladelle.
A l'ouest, le Cap d'Erquy abrite de sa masse le petit port aux allures de station balnéaire qui lui a donné son nom. Nichée entre deux promontoires, la capitale de la coquille Saint-Jacques vit son hiver entre la fébrilité portuaire rythmée par les quotas de capture de coquillages et la langueur de son front de plage désert; la belle saison réveille la cité ( qui devient l'une des plus peuplées du département) et fait revivre ses plages tandis que les bateaux de pêche chalutent sans contrainte en quête de poisson noble.
Dans la baie de Saint-Brieuc, la pêche de ce véritable « trésor de la Baie » est très réglementée (d’octobre à avril) pour en assurer la pérennité. Sublimées par les chefs restaurateurs de la ville, les recettes sont nombreuses pour savourer ce précieux coquillage.
Magnifique point de vue
Au Nord, le Cap Fréhel, sauvage et grandiose, dresse ses murailles aux allures de ruines de château de légende à 70 mètres au-dessus de la mer. C'est le paradis des oiseaux marins : une réserve ornithologique reconnaît leur suzeraineté sur ces falaises et éperons de grès ocres et violacés.
Le Fort la Latte et le Cap Fréhel
Erquy. Les Lacs bleus, un havre de paix au cœur du cap
Les Lacs bleus, véritables bijoux cachés au cœur de la falaise du cap d’Erquy, à une quarantaine de mètres au-dessus du niveau de la mer, offrent aux randonneurs un voyage à travers le temps.
Depuis quelques mois, les Lacs Bleus sont accessibles depuis le port d'Erquy. Les promeneurs peuvent gravir la centaine de marches de l’escalier en bois construit en flanc de falaise, tout en admirant la vue imprenable des paysages maritimes de la baie, dignes des plus belles cartes postales.
Vestiges des anciennes carrières de grès rose, les Lacs bleus sont nichés à l’abri d’une forêt de pins, traversée par un sentier d’interprétation qui permet de suivre les traces des anciens carriers. Surnommés les « sabots râpés », ces hommes y ont taillé les pavés destinés aux rues de Paris et des grandes villes de France jusque dans les années 1930
les sites paisibles des Lacs Bleus sont traversés par un sentier d'interprétation qui s'étend sur près de 2 kilomètres à Erquy.
Une sensation de sérénité
Les amateurs d’histoire et de géologie plongent au travers de l’histoire de l’extraction du grès rose, une roche si précieuse à l’identité d’Erquy et qui apporte tout son cachet aux édifices de la commune, des maisons de pêcheurs aux villas du bord de mer jusqu'aux chapelles et au Château de Bienassis.
Endroit idéal pour faire une pause, les amoureux de la nature se laisseront charmer par la beauté et le calme de ces lieux et le reflet des pins dans l’eau qui procurent une sensation de sérénité. Avant de repartir sur le chemin côtier, entre mer et sous-bois, en direction du corps de garde et du four à boulets qui ont marqué l’histoire de la ville et à la découverte des plages qui bordent le littoral du cap.
Le Lac Bleu
Le lac bleu, suspendu à flanc de falaise au-dessus du port d' Erquy, offre un surprenant et magnifique point de vue sur la baie et la ville, avec ses eaux vertes (oui oui vertes!), dans lesquelles se reflètent de grands pins. Il est né de l'excavation des carrières d'où l'on extrayait autrefois le grès rose. De ces carrières sont sortis, jusqu'en 1930, les pavés destinés aux rues de Paris.
Pour rejoindre ce lac depuis le centre ville, monter tu-es roc, puis continuez sur la gauche et suivre les panneaux (c'est très bien indiqué). Durée en marche à allure moyenne: 15 min. Croyez-moi, cela Vaut le détour !
Cap à l’Ouest : Direction le Cap Fréhel !!!
Le Cap Fréhel présente sur le littoral, des falaises de grès rose majestueuses qui dominent la mer à plus de 70 mètres de haut et vous offrent un magnifique panorama.
Au détour d’une balade sur le flanc Est, au-dessous de la falaise, vous apercevrez l’énorme rocher de la Grande Fauconnière, en forme de tour penchée, qui abrite une multitude d’oiseaux.
Bon à savoir : Le Cap Fréhel accueille une réserve ornithologique : des guillemots, des pingouins torda, des cormorans huppés, des mouettes tridactyles, des goélands marins, des goélands bruns, et des goélands argentés…, la deuxième des Côtes d’Armor.
Au sommet des falaises du Grand Site Cap d’Erquy – Cap Fréhel, se dessine le plus vaste ensemble de landes littorales des côtes françaises. Ainsi quatre bruyères, nuancées de violet-rose, associées à des ajoncs, nuancés de jaune, se rencontrent et reflètent la diversité floristique présente. Cachée dans ce couvert végétal, une avifaune riche et singulière s’y développe participant à l’intérêt écologique important des landes.
La lande du Cap Fréhel est un des sites les plus visités de Bretagne. Le Cap est classé depuis 1967. Aujourd'hui, toute construction est interdite et le site est protégé.
Le Cap Fréhel associé au Cap d’Erquy forme un territoire remarquable grâce à leur patrimoine naturel, paysager, socio-culturel et historique. Ils ont été reconnu « sites emblématiques » par le Conseil général des Côtes d’Armor au travers de la politique touristique. Les Caps accueillent plus d’ 1.6 millions de visiteurs par an et bénéficient d’une grande notoriété.
Il y a une dizaine d’années les Caps d’Erquy et de Fréhel ont été également reconnus « Grands Sites ». Dernièrement, les collectivités du territoire des deux Caps, et le Conseil général des Côtes d’Armor, ont voté de manière favorable au lancement d’une « Opération Grand Site »,première étape de la démarche « Grand Site ».
Ouvrez grands vos yeux, vous êtes sur l’un des plus impressionnants sites de la région. Surplombant une mer d’émeraude, battu par les vents, le cap Fréhel enchante par sa beauté et ses couleurs chatoyantes. Ses falaises, à pic comme des murailles, abritent des centaines d’oiseaux nicheurs. De la pointe du Grouin jusqu'à l’île de Bréhat, le cap offre aussi 400 hectares de landes, parmi les plus vastes d’Europe et un majestueux phare de 103 mètres.
Balade jusqu'au fort
Par temps clair, vous pourrez admirer le panorama qui s’étend depuis le Cotentin et Jersey jusqu'à Paimpol. Après un détour par le phare actuel construit dans les années 50, empruntez le sentier côtier jusqu'au fort. 1hrs30 de balade jusqu'à ce monument historique, dont la visite vaut vraiment le détour. Les amateurs d’histoire et les enfants adoreront accéder à la chapelle, au corps de garde et surtout au donjon. De là-haut, le panorama sur le paysage environnant y est à couper le souffle.
La forteresse de La Roche-Goyon
Perché sur son éperon rocheux, la forteresse de La Roche-Goyon -mieux connue sous le nom de Fort-la-Latte- compte parmi les plus belles cartes postales de la région et témoigne de l'histoire de l'Etat puis de la région Bretagne. Le premier château de la famille des Goyons ( une grande famille qui marque l'histoire bretonne jusqu'à la fin du XVe siècle) aurait, dit-on, été construit sous le règne d'Alain Barbetorte, au début du Xe siècle. La forteresse actuelle date du XIIIe siècle. Maintes fois, elle a changé de mains; souvent, elle a été attaquée; rarement, elle a été prise.
Ravagé en 1597, puis restauré, le château a été abandonné au XIXe siècle. Lorsque M. Jouon des Longrais l'a acheté, en 1931, Fort- la-Latte était dans un état tel qu'il fallait engager d'importants travaux de restauration. Ces travaux, menés par M. des Longrais puis son fils ( le propriétaire actuel), ont permis de faire de la forteresse un passionnant rendez-vous avec l'histoire agitée de la région. On peut également se promener dans le parc, un paysage sauvage que les propriétaires soucieux de protection de la nature ont préservé de tout aménagement.
Le saviez-vous ?
Sous les feux des projecteurs
Le fort la Latte sert régulièrement de décor aux films de cape et d’épée. Tony Curtis et Kirk Douglas dans Les Vikings en 1957, Sophie Marceau et Lambert Wilson dans Les Chouans et en 2010 le téléfilm l’Epervier inspiré de la BD de Patrice Pellerin.
Le phare du Cap Fréhel
Le jeune phare du Cap Fréhel s'élance au dessus des bâtiments d'exploitation et d'exposition joliment construits en pierres soigneusement taillées et domine le vieux phare aux allures de tour fortifiée, bâti en moëllons aujourd'hui disjoints. Plus loin, tout à la pointe, une autre petite tour se dresse au bord de l'aplomb rocheux. Du haut du phare -que l'on peut visiter de mai à octobre et durant les vacances scolaires-, on peut apercevoir, par temps clair, Bréhat à l'Ouest, Jersey au Nord, Chaussey au Nord-Est et le Cotentin à l'Est. Un superbe panorama qui se mérite : il y a 145 marches à gravir.
La Criée
Les produits de la mer débarqués à Erquy sont remarquables pour leur fraîcheur (pêchés la nuit, aussitôt débarqués, vendus et expédiés) et leur diversité (plus de 60 espèces, parmi lesquelles : soles, turbots, barbues, bars, st-pierre, homards, araignées, seiches, praires et coquilles Saint-Jacques).
La Criée assure le débarquement, le tri, la pesée, la vente aux enchères informatisée, la facturation et le paiement. Par contre, pas de vente aux particuliers.
Si la coquille Saint-Jacques reste la reine de la baie de Saint Brieuc, tous les matins, le poisson ramené à quai fait l’objet de toutes les attentions. Et tout va très vite. Triés, pesés, étiquetés, les Saint-Pierre, Rougets et autres Roussettes se soumettent au rituel de la vente à la criée.
Voilà pour ma première destination !!
Sur le flanc Sud du Cap, surplombant la rade d'Erquy afin d'en assurer facilement la protection, deux autres vestiges se distinguent par une architecture dénotant une origine beaucoup moins ancienne.
Le premier est un Corps de Garde, dit "des trois pierres", bordant la petite route menant à la pointe du Cap, datant de 1744, dont la guérite a disparu au début du siècle ...
Le second, beaucoup plus rare, est un four à boulets datant de 1794. Il était destiné à chauffer les boulets à rouge de telle sorte qu'ils puissent incendier les navires anglais qui tentaient d'attaquer la ville. Les trois batteries de canons qu'il devait alimenter ont disparu et ce petit édifice paraît désormais bien seul ... et abandonné.
Plus loin, à l'extrémité de la Pointe, on peut encore voir le Cap finir de s'enfoncer dans la mer, dans une dernière langue de rochers inlassablement battus par les vagues ...
Le sentier longeant la côte, après la Pointe du Cap, continue à s'étirer, débouchant parfois sur d'autres visions surprenantes ...
Jusqu'à la limite des Sables d'Or, les pointes de rochers plus ou moins prononcées enserrent étroitement les Plages Sauvages : Croissants de sable blond, elles sont bordées de la même végétation luxuriante qui couvre les landes du Cap. Elles ont pour noms le Guen, le Portuais, Lanruen ou ici Lourtouais.
En amont de cette dernière, cachée dans un bosquet : Une fontaine surmontée d'une petite chapelle, consacrée à une "Notre-Dame des Bruyères", surprend par sa présence. Blottie dans un bosquet, paraissant oubliée de tous, elle reçoit les rares visites d'anciens connaissant encore sa présence.
En continuant votre randonnée, longeant les Plages Sauvages et plus loin le Corps de Garde de la Fosse Eyrand, vous aboutirez enfin à la plage Saint-Michel. A l'extrémité de celle-ci, une langue rocheuse en marque la fin : la Pointe du Champ du Port.
Elle est artificiellement prolongée par une digue et un quai de granite qui enserrent presque entièrement le petit port du village.
Formée par la houle et la présence d'une veine granitique, une chaussée de rochers et de galets partant de la plage aboutit à l'îlot Saint-Michel qui fait face au hameau des "Hôpitaux".
Sur celui-ci, la chapelle du même nom date de 1881 mais est construite sur les fondations d'un édifice qui y a vu le jour au 12ème siècle.
Accessible à marée basse, la petite île et ses rochers peuvent s'avérer dangereux pour les visiteurs imprudents !
Aux belles marées, de nombreux amateurs de pêche à pied s'y aventurent car elle a la réputation d'être le refuge de biens des délices de la mer !
Entre les villages des Hopitaux et des Sables-d'Or se faufile l'estuaire de l'Islet, minuscule rivière qui semble s'étaler en une largeur démesurée lorsque la mer remonte et se faufile dans le canal qu'il a formé sur la grève. Lorsque les eaux se retirent, il est un obstacle facile à franchir pour passer d'un côté ou de l'autre, disparaissant presque entièrement dans le sable de la plage.
L' estuaire de l' Islet ou " Bouche d' Erquy " est un espace naturel d' une grande beauté soumis au mouvement des marées. Dominé par le rocher du Marais, cet estuaire d' environ 50 hectares est baigné par la mer à marée haute et traversé par l' Islet à marée basse. L' estuaire de l' Islet est une zone de transition entre terre et mer. Il présente une diversité de milieux et une richesse floristique remarquable. L' obione, la salicorne, la spartine en niveau bas, puis un peu plus haut, la lavande de mer ou saladelle.
A l'ouest, le Cap d'Erquy abrite de sa masse le petit port aux allures de station balnéaire qui lui a donné son nom. Nichée entre deux promontoires, la capitale de la coquille Saint-Jacques vit son hiver entre la fébrilité portuaire rythmée par les quotas de capture de coquillages et la langueur de son front de plage désert; la belle saison réveille la cité ( qui devient l'une des plus peuplées du département) et fait revivre ses plages tandis que les bateaux de pêche chalutent sans contrainte en quête de poisson noble.
Dans la baie de Saint-Brieuc, la pêche de ce véritable « trésor de la Baie » est très réglementée (d’octobre à avril) pour en assurer la pérennité. Sublimées par les chefs restaurateurs de la ville, les recettes sont nombreuses pour savourer ce précieux coquillage.
Magnifique point de vue
Au Nord, le Cap Fréhel, sauvage et grandiose, dresse ses murailles aux allures de ruines de château de légende à 70 mètres au-dessus de la mer. C'est le paradis des oiseaux marins : une réserve ornithologique reconnaît leur suzeraineté sur ces falaises et éperons de grès ocres et violacés.
Erquy. Les Lacs bleus, un havre de paix au cœur du cap
Les Lacs bleus, véritables bijoux cachés au cœur de la falaise du cap d’Erquy, à une quarantaine de mètres au-dessus du niveau de la mer, offrent aux randonneurs un voyage à travers le temps.
Depuis quelques mois, les Lacs Bleus sont accessibles depuis le port d'Erquy. Les promeneurs peuvent gravir la centaine de marches de l’escalier en bois construit en flanc de falaise, tout en admirant la vue imprenable des paysages maritimes de la baie, dignes des plus belles cartes postales.
Vestiges des anciennes carrières de grès rose, les Lacs bleus sont nichés à l’abri d’une forêt de pins, traversée par un sentier d’interprétation qui permet de suivre les traces des anciens carriers. Surnommés les « sabots râpés », ces hommes y ont taillé les pavés destinés aux rues de Paris et des grandes villes de France jusque dans les années 1930
Une sensation de sérénité
Les amateurs d’histoire et de géologie plongent au travers de l’histoire de l’extraction du grès rose, une roche si précieuse à l’identité d’Erquy et qui apporte tout son cachet aux édifices de la commune, des maisons de pêcheurs aux villas du bord de mer jusqu'aux chapelles et au Château de Bienassis.
Endroit idéal pour faire une pause, les amoureux de la nature se laisseront charmer par la beauté et le calme de ces lieux et le reflet des pins dans l’eau qui procurent une sensation de sérénité. Avant de repartir sur le chemin côtier, entre mer et sous-bois, en direction du corps de garde et du four à boulets qui ont marqué l’histoire de la ville et à la découverte des plages qui bordent le littoral du cap.
Le Lac Bleu
Le lac bleu, suspendu à flanc de falaise au-dessus du port d' Erquy, offre un surprenant et magnifique point de vue sur la baie et la ville, avec ses eaux vertes (oui oui vertes!), dans lesquelles se reflètent de grands pins. Il est né de l'excavation des carrières d'où l'on extrayait autrefois le grès rose. De ces carrières sont sortis, jusqu'en 1930, les pavés destinés aux rues de Paris.
Pour rejoindre ce lac depuis le centre ville, monter tu-es roc, puis continuez sur la gauche et suivre les panneaux (c'est très bien indiqué). Durée en marche à allure moyenne: 15 min. Croyez-moi, cela Vaut le détour !
Cap à l’Ouest : Direction le Cap Fréhel !!!
Le Cap Fréhel présente sur le littoral, des falaises de grès rose majestueuses qui dominent la mer à plus de 70 mètres de haut et vous offrent un magnifique panorama.
Au détour d’une balade sur le flanc Est, au-dessous de la falaise, vous apercevrez l’énorme rocher de la Grande Fauconnière, en forme de tour penchée, qui abrite une multitude d’oiseaux.
Bon à savoir : Le Cap Fréhel accueille une réserve ornithologique : des guillemots, des pingouins torda, des cormorans huppés, des mouettes tridactyles, des goélands marins, des goélands bruns, et des goélands argentés…, la deuxième des Côtes d’Armor.
Au sommet des falaises du Grand Site Cap d’Erquy – Cap Fréhel, se dessine le plus vaste ensemble de landes littorales des côtes françaises. Ainsi quatre bruyères, nuancées de violet-rose, associées à des ajoncs, nuancés de jaune, se rencontrent et reflètent la diversité floristique présente. Cachée dans ce couvert végétal, une avifaune riche et singulière s’y développe participant à l’intérêt écologique important des landes.
La lande du Cap Fréhel est un des sites les plus visités de Bretagne. Le Cap est classé depuis 1967. Aujourd'hui, toute construction est interdite et le site est protégé.
Le Cap Fréhel associé au Cap d’Erquy forme un territoire remarquable grâce à leur patrimoine naturel, paysager, socio-culturel et historique. Ils ont été reconnu « sites emblématiques » par le Conseil général des Côtes d’Armor au travers de la politique touristique. Les Caps accueillent plus d’ 1.6 millions de visiteurs par an et bénéficient d’une grande notoriété.
Il y a une dizaine d’années les Caps d’Erquy et de Fréhel ont été également reconnus « Grands Sites ». Dernièrement, les collectivités du territoire des deux Caps, et le Conseil général des Côtes d’Armor, ont voté de manière favorable au lancement d’une « Opération Grand Site »,première étape de la démarche « Grand Site ».
Ouvrez grands vos yeux, vous êtes sur l’un des plus impressionnants sites de la région. Surplombant une mer d’émeraude, battu par les vents, le cap Fréhel enchante par sa beauté et ses couleurs chatoyantes. Ses falaises, à pic comme des murailles, abritent des centaines d’oiseaux nicheurs. De la pointe du Grouin jusqu'à l’île de Bréhat, le cap offre aussi 400 hectares de landes, parmi les plus vastes d’Europe et un majestueux phare de 103 mètres.
Balade jusqu'au fort
Par temps clair, vous pourrez admirer le panorama qui s’étend depuis le Cotentin et Jersey jusqu'à Paimpol. Après un détour par le phare actuel construit dans les années 50, empruntez le sentier côtier jusqu'au fort. 1hrs30 de balade jusqu'à ce monument historique, dont la visite vaut vraiment le détour. Les amateurs d’histoire et les enfants adoreront accéder à la chapelle, au corps de garde et surtout au donjon. De là-haut, le panorama sur le paysage environnant y est à couper le souffle.
La forteresse de La Roche-Goyon
Perché sur son éperon rocheux, la forteresse de La Roche-Goyon -mieux connue sous le nom de Fort-la-Latte- compte parmi les plus belles cartes postales de la région et témoigne de l'histoire de l'Etat puis de la région Bretagne. Le premier château de la famille des Goyons ( une grande famille qui marque l'histoire bretonne jusqu'à la fin du XVe siècle) aurait, dit-on, été construit sous le règne d'Alain Barbetorte, au début du Xe siècle. La forteresse actuelle date du XIIIe siècle. Maintes fois, elle a changé de mains; souvent, elle a été attaquée; rarement, elle a été prise.
Ravagé en 1597, puis restauré, le château a été abandonné au XIXe siècle. Lorsque M. Jouon des Longrais l'a acheté, en 1931, Fort- la-Latte était dans un état tel qu'il fallait engager d'importants travaux de restauration. Ces travaux, menés par M. des Longrais puis son fils ( le propriétaire actuel), ont permis de faire de la forteresse un passionnant rendez-vous avec l'histoire agitée de la région. On peut également se promener dans le parc, un paysage sauvage que les propriétaires soucieux de protection de la nature ont préservé de tout aménagement.
Le saviez-vous ?
Sous les feux des projecteurs
Le fort la Latte sert régulièrement de décor aux films de cape et d’épée. Tony Curtis et Kirk Douglas dans Les Vikings en 1957, Sophie Marceau et Lambert Wilson dans Les Chouans et en 2010 le téléfilm l’Epervier inspiré de la BD de Patrice Pellerin.
Le phare du Cap Fréhel
Le jeune phare du Cap Fréhel s'élance au dessus des bâtiments d'exploitation et d'exposition joliment construits en pierres soigneusement taillées et domine le vieux phare aux allures de tour fortifiée, bâti en moëllons aujourd'hui disjoints. Plus loin, tout à la pointe, une autre petite tour se dresse au bord de l'aplomb rocheux. Du haut du phare -que l'on peut visiter de mai à octobre et durant les vacances scolaires-, on peut apercevoir, par temps clair, Bréhat à l'Ouest, Jersey au Nord, Chaussey au Nord-Est et le Cotentin à l'Est. Un superbe panorama qui se mérite : il y a 145 marches à gravir.
La Criée
Les produits de la mer débarqués à Erquy sont remarquables pour leur fraîcheur (pêchés la nuit, aussitôt débarqués, vendus et expédiés) et leur diversité (plus de 60 espèces, parmi lesquelles : soles, turbots, barbues, bars, st-pierre, homards, araignées, seiches, praires et coquilles Saint-Jacques).
La Criée assure le débarquement, le tri, la pesée, la vente aux enchères informatisée, la facturation et le paiement. Par contre, pas de vente aux particuliers.
Si la coquille Saint-Jacques reste la reine de la baie de Saint Brieuc, tous les matins, le poisson ramené à quai fait l’objet de toutes les attentions. Et tout va très vite. Triés, pesés, étiquetés, les Saint-Pierre, Rougets et autres Roussettes se soumettent au rituel de la vente à la criée.
Voilà pour ma première destination !!
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