L'Univers de Vakiri !

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DeletedUser12488

Bjour à tous ceux et celles qui me suivent .... bon séjour chez moi ^^

Sommaire :

La Bretagne :



Le surnaturel et le paranormal :
  1. Quelques explications
  2. Vidéos
  3. L'asile hanté de Beechworth
  4. Quelques histoires

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La bretagne ça nous gagne https://fr.forum.elvenar.com/index.php?threads/la-bretagne-ça-vous-gagne.14723/
 

Fichiers joints

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DeletedUser12488

Vendredi 13 : aux origines de la superstition

À chaque fois, c'est la même chose : le vendredi 13 est une source d'espérance(s) ou de crainte(s). Retour sur un mythe plus ancien qu'il n'y paraît.

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Le vendredi 13. Pour certains, il porte malheur. Pour d'autres, c'est l'occasion de tenter sa chance, notamment aux jeux d'argent. La Française des jeux l'a bien compris puisqu'elle propose systématiquement des super cagnottes à cette date, et ce, depuis sa création. De quoi tripler le nombre de participants à ces tirages, sans que l'on sache si les joueurs supplémentaires sont attirés par la perspective d'un gain plus important (plus de mises en raison d'un afflux de joueurs) ou par la superstition elle-même (le 13 porterait chance). Quelles sont les origines de cette superstition ? Si elles ne sont pas parfaitement établies, il existe cependant quelques pistes. Une sorte de mélange entre les croyances concernant le jour de la semaine lui-même – le vendredi – et celles associées au nombre 13.
Pourquoi cette mauvaise réputation ? Commençons par celle du treize, plus ancienne que celle du vendredi!

En mathématiques

Dans ce domaine, les caractéristiques du 13 sont déjà bien flippantes. En voici quelques-unes : c’est un nombre premier (divisible par lui seul et par 1), un nombre premier de Wilson, un nombre de Fibonacci, le cinquième exposant premier de Mersenne, ...et le plus terrifiant : un nombre étoilé à 6 branches de rang 2 (on vous laisse chercher leurs significations). Voilà de quoi le rendre unique et capable d’angoisser les plus faibles.

En mythologie

Le 13 a souvent une place importante dans les légendes. Chez les Grecs, la treizième personne d’un groupe était la plus puissante, tel Zeus chef de ses douze dieux. Chez les Romains, un clou "magique et expiatoire" était planté dans le temple de Jupiter le treizième jour de septembre.
En histoire

Deux événements, parmi tant d’autres : Philippe II de Macédoine osa rajouter sa statue à celles des douze dieux majeurs. Quelle audace ! Qu’il paya de sa vie puisqu'il fut assassiné peu de temps après. C’est le 13 octobre 1307, sur ordre du roi Philippe IV, que tous les Templiers de France et de Navarre furent arrêtés.

En symbolique

Le 12 symbolise l’accomplissement et l’œuvre achevée (il est en plus divisible par plein de chiffres, lui). Le nombre qui le suit ne pouvait que représenter le déséquilibre ou l’achèvement de l’accomplissement, c’est-à-dire la mort.

Pour le vendredi 13


Maintenant que vous connaissez les pourquoi du comment du 13 et du vendredi, passons à l’étape suivante : les origines de cette superstition. Ce n’est qu’à partir du Christ que le vendredi eut mauvaise réputation.

Que peut-on faire un vendredi 13 ?

Si vous croyez que combiner les interdits du 13 à ceux du vendredi est suicidaire, ne faites rien ! Ou du moins évitez ce jour-là de : commencer un travail, faire des transactions, négocier, voyager, engager une bataille, vous marier, déménager, retourner un matelas, changer les draps, faire la lessive, coudre, vous couper les cheveux ou les ongles, porter de la fourrure, siffler ou encore chanter ! Le 13 est encore de nos jours considéré en Occident comme un chiffre malfaisant, très ancré dans de nombreuses traditions populaires. Il est par exemple rarissime de voir un 13e étage dans les buildings américains (remplacé par un 12-B), une chambre 13 dans un hôpital (à Necker, hôpital parisien), un vol 13, une place ou une rangée 13 dans un avion,13 personnes en soirée… la liste est longue ! Le fameux 13 à table est toujours très mal vu. Et si vous craignez de jouer avec le destin, faites comme au Savoy (célèbre hôtel londonien) où les tables de treize couverts sont complétées avec le Savoy Black Cat, une statue de chat noir. Bien que, comme le disait Alphonse Karr* : "Le nombre treize à table n’est malheureux que lorsqu'il n’y a à manger que pour douze".

Quels seront les prochains vendredis 13 ?

L'origine exacte de la superstition est donc bien loin d'être claire ; mais n'est-ce finalement pas la raison pour laquelle tant de gens y cèdent ou peuvent y adhérer ? C'est peut-être l'une des clés de sa pérennité. D'autant que la croyance n'a aucun mal à s'auto-entretenir.

Quels sont les vendredis "jours de chance" à ne pas manquer cette année 2018. Les vendredis 13 sont considérés comme des journées de malchance, selon certains, ou de chance, selon d'autres.

Voici les vendredis 13 pour l'année 2018 et les 3 prochaines années afin de pouvoir programmer ses journées de chance et de n'en manquer aucune !


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Certains pensent souvent que ces "vendredis 13" sont rares, voir exceptionnels, mais cela est une erreur. Ils ne sont pas plus rares qu'un "jeudi 13" par exemple. Il y a 7 "vendredis 13" entre 2016 et 2019 et 6 "jeudis 13" pour la même période.

Avoir peur des vendredi 13 s'appelle paraskevidékatriaphobie.

Le vendredi 13 est surtout pour vous annonciateur de catastrophes ? En ce premier vendredi 13 de l'année, les belles histoires répertoriées ci-dessous de gagnants à la loterie un vendredi 13 (avec des gains souvent supérieurs aux cagnottes habituelles grâce aux sommes mirobolantes en jeu chaque vendredi 13) vous montreront une autre facette de ce jour symbolique. Dans le dossier placé encore plus bas sur cette page, vous découvrirez des événements dramatiques du vendredi 13 qui font de cette date un symbole à la fois de chance et de malchance.

  • Vendredi 13 février 2004, un couple du Cher vivant à Bourges et âgé de 44 et 38 ans joue une fois de plus à L'Euromillions, mais en tentant une nouvelle stratégie qui casse ses habitudes de jeu : lui a choisi de cocher pour une fois au hasard les numéros de la grille. Le dimanche, ils découvrent qu'ils ont décroché 15 millions d'euros.
  • Vendredi 13 août 2010, une sexagénaire bénéficiaire des Restos du Coeur habitant le Finistère a gagné 5 millions d'euros. Le "pouvoir du vendredi 13" favorise semble-t-il tous les types de profils.
  • Vendredi 13 août 2010 encore, un couple de la Haute-Vienne (Limousin) qui ne jouait au loto qu'une fois par an maximum a coché les six numéros gagnants du Super Loto malgré leur unique chance sur 19 millions de les trouver. Le couple s'est inspiré selon Le Dauphiné de chiffres figurant sur leur liste des courses, mis à part un, le numéro "29". Un chiffre symbolique puisqu'il s'agissait de la date de leur rencontre et de leur mariage.
  • Vendredi 13 mars 1998, bingo, la super cagnotte du loto, qui s'élevait alors à plus de 100 millions de francs (autour de 15 millions d'euros aujourd'hui) a été remportée par une aide-soignante de 45 ans domiciliée en Gironde, à Libourne. Celle-ci avait simplement déboursé 50 francs pour un "flash" dans un centre commercial de sa ville. Le montant de son gain représente alors l'équivalent de 300 ans des salaires réunis d'elle et son mari, un cheminot de 49 ans.

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Conjurer le sort

Les vendredis 13, les paraskevidékatriaphobes ne sortent pas de chez eux. L’écrivain Stephen King avouait que cette phobie l’empêchait de lire les pages 13 des livres ! Mais alors comment expliquer que pour certains, le vendredi 13 porte chance lorsque d’autres le craignent autant ? L’addition de deux malédictions s’annuleraient elles ? C’est ce que semble penser la Française des Jeux qui offre des super cagnottes chaque vendredi 13. Et il y a effectivement trois fois plus de joueurs les vendredi 13… Mais souvenons nous que le gagnant du Loto, c’est toujours la Française des Jeux !

Mais le vendredi 13 n’est pas synonyme de malheur partout. En Espagne ou en Amérique latine, c’est le mardi 13 qui porte malheur ! Un proverbe dit : « en martes 13 ni te cases ni te embarques, ni de tu casa te apartes” (le mardi 13 ne te maries pas, n’embarques pas, et ne sors pas de chez toi). En Asie, c’est le chiffre 4 que l’on redoute, car en japonais comme en chinois, le chiffre 4 se prononce de la même façon que la mort.

Redorer le blason du vendredi 13

Pour mettre un terme à cette mauvaise réputation, des téméraires décidèrent de braver ces superstitions en créant à Bordeaux, en 1857, La Société des Treize. Ils voulaient prouver par la pratique l’absurdité de ces préjugés. Chaque membre jurait de débuter toutes ses entreprises un vendredi et c’est toujours le vendredi qu’ils se réunissaient à treize autour d’un buffet sur lequel les salières étaient renversées et les pains retournés. L’avenir leur donna raison puisqu'un an après sa création tous les membres de cette société étaient… en parfaite santé !

Alors pensons à Napoléon, Franklin Roosevelt, Winston Churchill, Stephen King…, que leur paraskevidékatriaphobie n’empêcha pas de devenir célèbres et faisons de ce vendredi 13 un jour de fête, ou tout du moins un jour normal, comme des millions de nos contemporains.


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menezbihan

Beau bouleau
à la salle de repos Tallula nous dirige dans la section écrit,et là je ne trouve plus rien
mais demain je vais en bretagne pour passer qq jours,exactement à Pouldrezic
bises à toi titpitchounette,au fait j'habite dans le tarn,à 40 kms de damagework;)
 

DeletedUser12488

SOMMAIRE BRETAGNE

je dédie ce topic à titpitchounette

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Son nom en breton est Kiberen, sa devise : "E kreiz en avel atao" au milieu du vent toujours.

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Entre terre et mer, Armor et Argoat

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Façonnée au fil du temps par les hommes et par les flots, la Bretagne a malgré tout conservé la même physiologie. Le granit, sa matière première, imprime l'identité bretonne sur les falaises escarpées et les massifs rocheux. Des paysages à l'état brut sillonnés par 30 000 km de rivières et cours d'eau.

La principale originalité de la région ? Son caractère maritime (2730 km de côtes qui représentent un tiers du littoral français, aucune commune à plus de 80 km de la mer) et des paysages caractéristiques d'une région à la fois maritime et terrestre : dunes et falaises, landes et tourbières, forêts. La Bretagne s'étend sur 27 209 km2 ce qui représente 5% du territoire national.


Douceur du climat

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La Bretagne bénéficie d'une douceur de vie exceptionnelle. Une faible amplitude thermique, un taux d'ensoleillement supérieur à celui de la région parisienne, des pluies fréquentes mais peu abondantes, la fameuse clémence du climat breton est toutefois dynamisée par des vents fréquents, parfois même violents en hiver.

Une région, des territoires

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La Bretagne administrative, c'est aussi quatre départements : les Côtes d'Armor, le Finistère, l'Ille-et-Vilaine, et le Morbihan. Leur point commun : ils sont tous les quatre ouverts sur la mer. Le territoire est aussi composé de 21 pays qui correspondent aux bassins de vie et d'emploi de la Bretagne. Rennes (Ille-et Vilaine) est la capitale régionale. On dénombre aujourd'hui 1270 communes, dont 10 agglomérations (Rennes, Brest, Vannes, Quimper, Saint-Brieuc, Lorient, Saint-Malo, Morlaix, Vitré, Lannion). La plupart d'entre elles ont intégré un des 116 Établissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) qui facilitent l'élaboration de projets communs de développement. Autre atout : un maillage équilibré de villes moyennes sur l'ensemble du territoire.

3 millions de Bretons : une envolée démographique

Avec en moyenne 25 000 habitants supplémentaires par an depuis 2000, la population bretonne ne cesse d'augmenter. En 2013, la Bretagne se plaçait parmi les régions françaises de métropole à la croissance la plus dynamiques avec 3, 260 M d’habitants. L'Insee prévoit que cet accroissement se poursuive, si bien qu'à l'horizon 2030, la région pourrait compter entre 3,7 et 3,8 millions de résidents. Cette envolée démographique, essentiellement liée aux migrations d'actifs de plus de 30 ans mais aussi à d'un retour important de retraités dans leur région natale, s'accompagne cependant d'un solde naturel modeste.

À la ville et en campagne

La population bretonne est répartie de manière plus homogène qu'au niveau national : 71,5 % des Bretons résident dans les villes et leur périphérie (la moyenne française est de 82 %). La plupart habite dans des communes de 1000 à 5000 habitants. La densité de population est équivalente à la moyenne nationale (114 habitants au km2) mais le territoire breton est original par son absence de zone très faiblement peuplée. Les habitants sont répartis entre les départements d'Ille-et-Vilaine (31,1 % avec 1 millions d'habitants), du Finistère (27,8%), du Morbihan (22,6%) et des Côtes d'Armor (18,9%).

Une vitalité culturelle sans cesse renouvelée

La Bretagne est l’une des régions les plus dynamiques de France en matière d'art et de culture. Son patrimoine, riche et toujours bien vivant, entre en résonance avec des approches contemporaines. Ouverte sur le monde, la culture en Bretagne s’enrichit de l’ancrage dans les territoires des artistes professionnels et des pratiques amateurs.

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Le théâtre, les arts de la rue, la danse, la musique

Avec environ 210 compagnies professionnelles de théâtre, 70 compagnies des arts de la rue et plus de 30 compagnies de danse contemporaine, la Bretagne est une région particulièrement créative et dynamique.

Certains lieux de diffusion ont acquis une dimension nationale, voire européenne, comme le Centre Dramatique de Bretagne à Lorient, le Théâtre National de Bretagne à Rennes, le Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne, le Quartz ou encore le Fourneau, centre national des arts de la rue à Brest...

La rencontre avec le public se fait aussi grâce à la grande diversité de festivals organisés chaque année en Bretagne, dont la notoriété dépasse parfois largement les frontières régionales. C’est le cas, dans la musique, du Festival des Vieilles Charrues à Carhaix, du Festival de Cornouaille à Quimper, de la Route du rock à Saint-Malo, des Transmusicales de Rennes…

Les pratiques amateurs sont aussi très vivantes. 160 cercles celtiques rassemblent, par exemple, près de 13 000 adultes et enfants pour pratiquer les danses bretonnes.


Biniou, bombarde et bagad

Le couple biniou-bombarde symbolise la musique bretonne traditionnelle. Joué par des sonneurs accompagnés de chanteurs ou de conteurs, ce duo d’instruments anime les manifestations et les fêtes populaires. Le bagad est un groupe de sonneurs composé généralement d’au moins 21 musiciens.

Instruments Bretons la Bretagne au son de ses instruments

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Festivals inter-celtiques, fest-noz (fête de nuit), fest-deiz (fête de jour), concerts, nombreux sont les événements qui mettent sous les feux des projecteurs la musique bretonne. Alors quels sont ces instruments si chers à la Bretagne ?

Arrivent en Bretagne au XIXe siècle l’accordéon diatonique (qui a introduit les danses en couples) et la clarinette (surtout présente au Centre Bretagne, mais s’étendant à l’est de l'Ile et Vilaine, sud de la Loire Atlantique, en Pays léonard, en pays bigouden…). D'autres comme le violon, la vielle à roue (présente en France depuis le Xe siècle) et le saxophone sont également joués. Mais leur propagation en Bretagne se verra à l’époque limitée, due à des coûts de fabrication importants (et donc des prix de vente élevés), et un manque de compétence pour fabriquer ces instruments sur le territoire Breton.

Puis de nouveaux besoins se font ressentir. Les grands lieux fermés manquent, les musiciens doivent adapter leurs pratiques aux activités d’extérieur. C’était notamment le cas lors de noces Bretonnes. Les convives se rendaient d’un endroit à un autre et les musiciens se devaient de rendre ce trajet agréable. Ils devaient également faire danser ces invités. On comprend donc bien les avantages des bombardes, cornemuses et binious. Encore aujourd'hui, ces derniers instruments sont le pilier de la musique bretonne, les couples de sonneurs en étant la preuve. La popularité de ces instruments participe alors à la propagation de la musique bretonne, faisant de cette musique, une musique traditionnelle. D'autres instruments plus imposants sont revalorisés au début des années 50, grâce notamment à Alan Stivell et son père Georges Cochevelou : la harpe celtique en l’occurrence. La musique bretonne s’est également largement inspirée de la culture musicale celte, entraînant avec elle des instruments comme les flûtes Irlandaises ( tin whistle, low whistle, flûte traversière en bois ou timber flute) et le bodhrán.

Le site Cap Brittany se veut porte-parole de la culture Bretonne (à travers des livres, des bijoux, du prêt à porter, de objets de décorations…) mais également porteur de cette culture instrumentale. Le site invite, amateurs comme professionnels, à se laisser porter par ses instruments. Les débutants qui souhaitent se familiariser avec la flûte Irlandaise pourront par exemple bénéficier du pack whistle intégrant une flûte Irlandaise, une notice explicative et un CD pour faciliter l’apprentissage. D'autres flûtes sont disponibles ainsi que des bodhráns (vieux tambours Irlandais recouverts d’une peau de chèvre sur laquelle on frappe avec un bâton ou stick).

L’art contemporain

Avec plus de 2 000 œuvres, le Fonds Régional d’Art Contemporain (Frac) de Bretagne présente l’une des collections les plus riches au niveau national. La région compte aussi 3 centres d’art contemporain labellisés (La Criée à Rennes, Le Quartier à Quimper et le Centre d'art passerelle à Brest) et un centre culturel de rencontre : le domaine de Kerguéhennec. On peut aussi citer le Centre International d’Art Contemporain (CIAC) à Pont-Aven, avec ses ateliers accueillant des artistes du monde entier, un espace d’expositions, des sallles de conférences…

Des événements réguliers permettent de créer des rencontres originales avec le public : la Biennale d’Art Contemporain à Rennes, le festival L’Art dans les chapelles dans le Morbihan, le parcours artistique « L’art chemin faisant » à Pont-Scorff, etc.


Le livre et la lecture

La Bretagne compte près de 180 bibliothèques ou médiathèques ouvertes au public, avec également une cinquantaine d’événements qui rythment le calendrier littéraire : le festival Étonnants Voyageurs à Saint-Malo, le festival du polar à Concarneau, Noir sur la ville à Lamballe (Lambal en Breton) , le festival du livre en Bretagne à Carhaix , etc. Environ 100 maisons d’édition sont répertoriées à travers la Bretagne. 800 titres sont édités chaque année.

L’audiovisuel

280 salles de cinéma environ sont actuellement en activité en Bretagne. Le cinéma est aussi à l’affiche de nombreux festivals : festival Travelling à Rennes, festival du film britannique à Dinard, festival du film court national et européen à Brest, etc.

La Cinémathèque de Bretagne à Brest rassemble près de 16 500 films, tournés pour la majorité en Bretagne par des cinéastes amateurs.


La Bretagne est aussi une région de production audiovisuelle. On y compte une vingtaine de sociétés de productions indépendantes (tournées vers la fiction courte, le documentaire et l’animation) et un riche vivier d’auteurs, comédiens et techniciens… Le Bureau d’accueil des tournages à Rennes propose aussi une assistance gratuite aux professionnels (pour la réalisation de long-métrage, téléfilm, publicité, court-métrage, documentaire…).

La Bretagne de tous les tourismes

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Tourisme vert, maritime ou culturel : grâce à la diversité de ses paysages et à la richesse de son patrimoine, la Bretagne propose une grande variété de séjours. Quatrième région touristique de France, la Bretagne se découvre selon ses envies et son rythme, pour des vacances mariant authenticité et expériences nouvelles.

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La Bretagne littorale

Première destination pour les séjours à la mer en France, la Bretagne propose toutes les formes de loisirs sur son littoral, que l'on recherche le farniente, des activités sportives ou de la remise en forme. De fait, la Bretagne est devenue un haut lieu de la thalassothérapie. Reconnue pour la qualité des soins proposés, la région se situe au premier rang national et représente le tiers du marché français.

La Bretagne est également la première région française pour la pratique des sports nautiques. Chaque année, ce sont 500 000 personnes environ qui viennent s'adonner à la voile, au kayak de mer ou encore à la plongée. Pour les accueillir, la région dispose de 120 écoles de voile, 230 centres nautiques et 52 000 places pour les bateaux de plaisance. Des plages de la Torche à celles de Crozon, Guidel ou Quiberon, la région est aussi, après les Landes, une destination très prisée pour la pratique du surf.
 
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DeletedUser12488

Les stations « Sensation Bretagne » pour un accueil en toute saison

Une vingtaine de stations balnéaires du littoral breton se sont regroupées sous le label « Stations Sensation Bretagne ». Cette charte de qualité garantit un accueil personnalisé toute l'année, avec un grand choix d'hébergements, et des loisirs adaptés quelle que soit la saison.

Top 10 des plus belles stations balnéaires de Bretagne

Alors qu’en France, nombre de stations balnéaires ont été aménagées ex-nihilo dans les années 60, 70 et 80, la Bretagne fait ici figure d’exception. Dans cette région en effet, les pratiques balnéaires et notamment celles liées aux bains de mer ont plus de deux siècles d’existence. Les équipements et infrastructures destinés à l’accueil des touristes, qui ne cessent d’évoluer et de se renouveler, ont ici et bien souvent été aménagés autour des ports et des villages de pêcheurs qui jalonnent depuis des siècles le littoral armoricain. De ce fait, les stations balnéaires bretonnes disposent toutes d’un charme dont bien d’autres ailleurs ne peuvent se targuer…

Ce charme, vous allez pouvoir le découvrir à l’occasion d’un séjour en Bretagne. En bord de mer, Campings. En attendant, peut-être aurez-vous l’occasion de séjourner à proximité de l’une des communes présentes au sein de ce Top 10 des plus belles stations balnéaires de Bretagne !


10) La Trinité sur Mer

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La Trinité sur Mer compte sans aucun doute comme l’une des stations balnéaires les plus renommées de Bretagne. Nichée au cœur de la Baie de Quiberon, frontalière du village de Carnac et de ses alignements mégalithiques, cette station balnéaire ne se trouve qu’à quelques encablures de l’entrée du Golfe du Morbihan. La Trinité sur Mer dispose d’un port de plaisance comptant comme l’un des plus grands de Bretagne. Il fait le bonheur des plaisanciers, mais également de nombreux skippers à la renommée internationale qui en ont leur port d’attache…

9) Saint Briac sur Mer

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La cité balnéaire de Saint Briac sur Mer est l’une des plus charmantes communes de la Côte d'Emeraude. Installé à quelques kilomètres de Dinard, Saint Briac sur Mer est un village d’à peine 2 000 habitants qui voit sa population se multiplier chaque année à la faveur des beaux jours. Située à l’ouest de l’estuaire de la Rance, à proximité de ses consœurs de Saint Lunaire et Dinard, Saint Briac sur Mer partage le côté huppée et haut de gamme de cette dernière. De nombreuses personnalités mondaines y ont une résidence de vacances et les villas du bord de mer de Saint Briac sont particulièrement recherchées…

:cool: Arzon

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La commune d’Arzon n’est pas une station balnéaire à proprement parler, c’est un village situé à l’extrémité ouest de la presqu’île de Rhuys, un bras de terre qui vient refermer la partie orientale du golfe du Morbihan. Mais en dehors du village ancestral, la commune d’Arzon dispose sur son territoire de deux quartiers balnéaires d’importance : Port Navalo et Port Crouesty. Ce dernier, aussi connu sous le nom du Crouesty, est le plus moderne et abrite le plus grand port de plaisance de Bretagne. L’un des atouts majeurs de cette station balnéaire, en dehors de ses cinq plages et de sa proximité avec le golfe du Morbihan, est le microclimat de type méditerranéen qui règne sur la presqu’île de Rhuys… d’où une extraordinaire densité de palmiers, de figuiers et de mimosas pour la Bretagne !

7) Bénodet

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La station balnéaire de Bénodet se situe à l’embouchure de l’Odet, la plus belle des rivières de Bretagne, dans le sud Finistère. Aménagé en face de l’archipel des Glénan, Bénodet est un village à taille humaine, familial et chaleureux. On y retrouve de nombreux équipements ludiques et touristiques, permettant aux vacanciers de pratiquer diverses activités, de la thalassothérapie à la plongée sous-marine… Station balnéaire de qualité, Bénodet abrite en son sein ou dans son environnement plusieurs campings de luxe.

6) Fouesnant-les-Glénan

Voisine de Bénodet, Fouesnant-les-Glénan s’avère être la première station balnéaire du Finistère. Une position qui s’explique avant tout par l’exceptionnelle beauté de ses 17 kilomètres de littoral, qui abritent entre autre quelques-unes des plus belles plages du département, des criques de sable blanc et une eau turquoise dont n’est pas coutumière la Bretagne. Comme à Bénodet, la station balnéaire de Fouesnant-les-Glénan dispose de quelques campings comptant parmi les plus confortables et bien équipés de la région…

5) Carantec

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Carantec est une charmante bourgade du nord Finistère. Ouverte sur la baie de Morlaix, celle-ci s’avère être l’une des plus vieilles stations balnéaires de Bretagne puisqu'elle est classée comme telle depuis 1926. Il faut dire que sa proximité avec la superbe côte de Granit Rose, ses sept plages pour la baignade et ses 18 kilomètres de sentiers côtiers offrant çà et là des panoramas d’exception sur la baie de Morlaix et le Pays de Léon en ont fait une destination prisée par de nombreux vacanciers. Certains de ces derniers pouvant séjourner dans les campings haut de gamme de la région…

4) Saint Malo

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La célèbre cité corsaire ne pouvait pas ne pas ne pas être citée dans ce classement listant les dix plus belles stations balnéaires de Bretagne. Joyaux de la Côte d'Émeraude, la ville de Saint Malo se situe dans le nord de l’Ille et Vilaine. Ses remparts et son château attirent chaque année plusieurs milliers de touristes, qui peuvent également y apprécier ses plages de sable, son casino, son grand aquarium, ses restaurants et les nombreuses boutiques qui jalonnent les ruelles de la ville close. Pour découvrir la station balnéaire de Saint Malo, pourquoi donc ne pas séjourner dans l’un de ces campings ?

3) Perros Guicre

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C’est la plus belle station balnéaire de toute la côte de Granit Rose, dans le département des Côtes d’Armor. Perros Guirec, c’est son nom, est également un port de pêche à l’activité soutenue. Chaque été, la ville voit sa population passer de 7 300 à plus de 40 000 habitants, des vacanciers qui pour la plupart viennent profiter de ses belles plages aux eaux cristallines, de sa côte sauvage aussi belle qu'envoutante, et des activités touristiques qui peuvent y être pratiqués. Enfin, la station balnéaire de Perros Guirec bénéficie de sa proximité avec l’archipel des Sept-Îles, l’une des plus grandes réserves ornithologiques de France…

2) Carnac Plage

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Entre la presqu'île et la baie de Quiberon, la station balnéaire de Carnac Plage est sans aucun doute l’une des plus fréquentées de Bretagne sud. Située à deux pas du golfe du Morbihan, le village de Carnac doit d’abord sa réputation aux alignements mégalithiques, dont l’exceptionnelle densité suscite la curiosité et permet d’attirer des touristes venus des quatre coins du monde. Mais aujourd'hui, s’ils sont encore très nombreux à prendre la direction de Carnac pour ses menhirs, ils sont autant voir plus à s’y rendre pour sa station balnéaire, dynamique et animée tous les étés, pour ses cinq plages de sable fin et pour sa panoplie de loisirs…

1) Dinard

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Cette commune située dans le nord de l’Ille et Vilaine, en plein cœur de la Côte d’Emeraude, est l’une des stations balnéaires les plus célèbres de France. A l’instar de Saint Tropez, sur la Côte d’Azur, la station balnéaire de Dinard voit chaque été défiler dans ses rues de nombreuses personnalités et autres hommes d’affaires fortunés. Reliée à Saint Malo par l’intermédiaire de l’usine marémotrice de la Rance, Dinard dispose de plusieurs belles plages de sable fin et autres criques, ainsi que d’un casino et d’innombrables villas de style italien, néo-gothique, néo-mauresque, néo-normand ou bien encore néo-breton !
 

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La Bretagne verte

La Bretagne intérieure regorge de charmes cachés : landes, forêts, bocages, marais, tourbières... Du fait de la diversité et de la qualité de ses milieux naturels, la Bretagne est une région privilégiée pour un grand nombre d'espèces d'oiseaux : sur les 415 espèces visibles en Europe de l'Ouest, 263 peuvent être régulièrement observées en Bretagne.

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La découverte de cette richesse naturelle peut se faire grâce à plus de 12 000 km de sentiers pédestres balisés. Le GR 34, aussi appelé sentier des douaniers, propose à lui seul 1 700 km de randonnées, avec près de 100 balades répertoriées.

GR® 34, le sentier des douaniers

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Le Tour de la Bretagne à pied

Il vous faudra plus de 73 jours de marche pour parcourir les 1600 km de sentiers côtiers du Mont Saint Michel au Tour du Parc dans le Morbihan.

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C’est l’un des plus emblématiques sentiers de Grande Randonnée®français. Le GR® 34 ou « sentier des Douaniers » longe sur plus de 1 800 km l'ensemble des côtes bretonnes, offrant constamment d’imprenables vues sur la mer. Inoubliable !

Un sentier chargé d’histoire

Créé en 1791, le sentier des douaniers permettait de sillonner la côte pour empêcher la contrebande. Tombé en désuétude au début du 20e siècle, ce sentier connaît une deuxième vie depuis 1968, et l’apparition, près de Lannion, des célèbres marques blanches et rouges qui balisent l’itinéraire. Aujourd'hui, le GR® 34 fait le tour du littoral breton, du Mont-Saint-Michel au barrage d’Arzal (Morbihan).

Une succession de cartes postales

Pointes rocheuses, côtes sauvages, marais, dunes, plages, criques, faune et flore diverses, riche patrimoine historique… A chaque virage, une nouvelle carte postale s’offre à vous. Arpenter le GR® 34 est l’un des meilleurs moyens de capter l’esprit de la Bretagne, en ressentant le souffle vivifiant du grand large. Baie du Mont Saint-Michel, côtes d’Emeraude et de Granit Rose, Abers de la pointe du Finistère, presqu'île de Crozon, côte de Cornouaille et Pointe du Raz, Finistère Sud, Golfe du Morbihan… Préparez-vous à en prendre plein les yeux !

Poursuivez vos randos en Bretagne

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D'autres sentiers de Grande Randonnée® sillonnent la région. Le GR® 37 traverse la Bretagne d'est en ouest, de Vitré à la presqu'île de Crozon, en passant par la légendaire forêt de Brocéliande et le Canal de Nantes à Brest et les Monts d'Arrée. Toujours d’est en ouest, le GR® 38 relie Redon à Douarnenez, tandis que le GR® 39 serpente du nord au sud en suivant le cours de la Vilaine, du Mont Saint-Michel à Guérande. Quant au GR® 380, il fait le tour des Monts d'Arrée, l’unique massif montagneux breton. Explorez aussi les sentiers de Grande Randonnée de Pays (GRP) : ils forment des boucles et vous permettront donc de revenir à votre point de départ. Au programme : Brocéliande, Pays Malouin et Pays de Morlaix.

Destination « La Bretagne à vélo »



La Bretagne est une région qui fait rêver les cyclistes. Son littoral spectaculaire, ses ports et ses villes animées, ses campagnes valonnées et ses canaux authentiques sont autant de destinations prêtes à vous accueillir chaleureusement. Pour découvrir toutes ses richesses, la Bretagne a mis en place un réseau de véloroutes et de voies vertes très important, sans cesse amélioré et agrémentés de services Accueil Vélo. Deux itinéraires majeurs sont décrits sur ce site La Vélodyssée, de Roscoff à Nantes, et le Tour de Manche, du Mont Saint-Michel à St-Malo mais aussi des centaines de kilomètres au coeur de la Bretagne sauvage. À savourer sans modération : la Bretagne à vélo !

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Canaux de Bretagne

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Autre façon de découvrir la Bretagne : De Nantes à Brest, de Saint-Malo à Arzal et de Lorient à Pontivy, ce sont plus de 600 km à parcourir d’une écluse à l’autre dans des paysages naturels aux humeurs changeantes, en côtoyant Petites Cités de Caractères et châteaux pittoresques. Au fil de l’eau, à bord d’une péniche ou d’un kayak, ou encore à pied ou à vélo sur les chemins de halage, partez à la découverte de ces espaces préservés qui font le bonheur des pêcheurs et naturalistes !

Bienvenue à la ferme

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Les vacanciers en quête de tourisme rural peuvent être accueillis toute l'année dans plus de 300 exploitations agricoles (camping à la ferme, gîte rural, chambre d'hôtes, etc.).

Pour vos vacances en Bretagne vous avez choisi de séjourner à la ferme ? Bienvenue à la ferme !

Venez découvrir la Bretagne sous son plus bel angle : nature, sérénité et contact humain. Dans les fermes de séjour, les agriculteurs vous reçoivent chez eux. Les chambres d'hôtes ne sont jamais plus de six pour préserver le calme et l'espace. Vous partagez leur table au dîner .

Ceux qui le souhaitent peuvent participer aux activités des agriculteurs : jardinage au printemps, foins et moissons en été, agnelage et confection de cidre à l'automne,…

La ferme de séjour fait partie des nombreuses activités proposées par les agriculteurs adhérant au réseau " Bienvenue à la ferme " : 315 fermes attendent votre visite !
 

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La Bretagne culturelle

Avec plus de 3000 édifices classés ou inscrits aux monuments historiques, la Bretagne est la première des régions patrimoniales françaises, hors Ile-de-France. Ce patrimoine se caractérise notamment par son exceptionnelle diversité, à la fois religieux, militaire, maritime et archéologique. Menhirs et dolmens de la période préhistorique, maisons à pans de bois des anciennes cités médiévales, églises, monastères et chapelles de toutes les périodes depuis l'art roman, châteaux et manoirs, mais aussi villes fortifiées ... Tout ce patrimoine pluriséculaire se cotoit sur le sol breton.

Une soixantaine de villes et communes portent les labels « Petite Cité de Caractère », « Villes Historiques », « Villes d'Art et d'Histoire » et « Communes du patrimoine rural de Bretagne ». Elles offrent aux visiteurs des animations de qualité (visites guidées, spectacles historiques, expositions, commerces artisanaux, hôtellerie de charme...).

Patrimoine urbain

Une histoire inscrite dans la pierre, le bois et le verre

La solidité des édifices et l’attachement des Bretons au patrimoine protègent des ruelles, des quartiers pavés de traditions dans les Villes d’art et d’histoire et les Petites Cités de Caractère. Le passé se parcourt à pied, s’évade dans une vis d’escalier, s’épanouit sur une place encadrée de pans de bois ou s’imbrique derrière un rempart. Bien vivantes, les cités s’ouvrent également au présent.

Où retrouver les maisons à pans de bois ?

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Les colombages rythment les rues de Vitré, Dinan, Rennes, Vannes, Quimper… Les maisons diffèrent suivant les régions. Les plus anciennes, avec peu de sculptures, sont dinanaises. A Vannes ou Morlaix, des décors polychromes soulignent les façades. Les maisons à vitrines sont typiquement malouines. Si elles comportent des essentages, des petites pentes pour se protéger des intempéries, elles sont sans doute quimpéroises. Une pause en terrasse est une douce façon d’admirer ces joyaux architecturaux.

Du bois à la pierre

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Suite aux « grandes brûleries » du 17e s., des édits exigent de construire en pierre. Les hôtels particuliers s’élèvent, à l’architecture classique et rigoureuse. Leurs façades symétriques sont l’apanage de l’aristocratie ou de riches commerçants. Elles participent toujours à l’élégance des grandes villes.

Un peu serré ?

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Les villes closes se trouvent un peu à l’étroit dans leur ceinture de remparts. Il faut alors construire en hauteur, comme à Saint-Malo, en ouvrant de larges fenêtres.

Les traditions ont de l’avenir

Ravivées avec soin, plusieurs rues ont rajeuni avec l’arrivée de maîtres artisans, d’artistes qui rendent les lieux encore plus attirants. Tentez l’expérience à Auray ou Rochefort-en-Terre.

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Les villes profitent toujours activement de l’urbanisme et du tourisme du début du 19e siècle. Ils donnent à Rennes son opéra et son hôtel de ville, à Dinard ses villas Belle Epoque, à Morlaix son monumental viaduc. Actuellement, Lorient etBrest renouent avec leurs quais. Les Champs Libres rennais, créé par Potzamparc ou la Cité de la Voile à Lorient se montrent encore plus audacieux, sans renier leur identité.
 

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Des festivals tous azimuts


La richesse du patrimoine culturel breton s'exprime également par le dynamisme de ses festivals : de la musique au théâtre en passant par le cinéma, sans oublier les manifestations traditionnelles.

Le Top 10 des Festivals à ne pas rater en Bretagne

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1- Festival Photo - Du 2 juin au 30 septembre

Chaque année, le charmant village breton La Gacilly, dans le Morbihan, devient capitale de la photographie, avec l'organisation du plus grand festival photo en plein air de France. Le Festival Photo La Gacilly engagé dans le développement durable, il accueille une photo éthique et humaniste, fondée sur les rapports entre l’Homme et l’environnement.

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2- Festival Lieux Mouvants à Lanrivain - du 2 juin au 6 août

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En plein cœur de la Bretagne se déroule chaque été un festival singulier et éclectique mêlant grands artistes, spectacles innovants, naturalistes et jardins éphémères. Rendez-vous à Saint-Antoine, Lanrivain et alentour pour de belles rencontres culturelles aux jardins.

Trois mois et treize week-ends durant, Lieux mouvants vous promet bien des rencontres insolites en centre Bretagne. Rencontres avec des artistes et personnalités de tous horizons comme Cédric Villani, Annie Ebrel, Pierre Rabhi, Erik Orsenna. Rencontres avec des villages, des sites, des jardins, méconnus et magiques. Rencontres avec des œuvres – installations, spectacles… – créées in situ par des artistes comme Daniel Buren, Sophie Calle ou Boris Charmatz, ou exposées de manière inédite. En poussant les portes de ses jardins secrets, l’équipe de Dialogues avec la nature vous fait découvrir une Bretagne centre « grande comme le monde ». Une initiative originale, saluée par un public de plus en plus nombreux, avec de beaux moments d’émotion et de partage à la clé.


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Envie de profiter pleinement de cet événement ? Pensez à la Carte Pass, qui vous permet d’assister à toutes les animations de la saison.

3- Le Hellfest à Clisson – 16 – 18 juin

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Avis à tous les fans de métal, le Hellfest, c’est the place to be en juin et c’est à Clisson que ça se passe ! Clisson, ce n’est pas vraiment en Bretagne, mais au cœur de la Bretagne historique. Ici, chaque année, des milliers de festivaliers, jeunes, moins jeunes, seuls, en bande ou en famille se rassemble autour du métal durant trois jours de festivités continues.

4- Fêtes Historiques de Vannes - Les 13 et 14 juillet

Vannes se métamorphose pour les Fêtes Historiques. Chaque année, une nouvelle période historique qui a marqué la ville est à l’honneur pour deux jours de fête et d’animations : spectacles folkloriques, défilés et parades costumés sont au programme !

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Le temps d’un spectacle, d’une parade ou d’un feu d’artifice, participants et spectateurs occupent le centre ville de Vannes en Bretagne sud.

5- Les Vieilles Charrues à Carhaix - Du 19 au 22 juillet

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Incontournable depuis 1992, Les Vieilles Charrues est LE festival de musique d’été mais celui-ci est fondé sur un principe d’économie solidaire. Sortez vos boules Quies, mini shorts et "Dock Marteens" pour vivre 4 jours de concerts bien rodés, au côté de la crème de la pop, rock et électro du globe.

6- Jazz en ville à Vannes - Du 25 au 28 juillet

Festival 100% gratuit, Jazz en ville propose une programmation avec des concerts de folk, blues, électro, soul, rock, pop, sur les remparts de la ville, dans les clubs du centre-ville et dans les quartiers. Vannes aura un petit quelque chose de la Nouvelle Orléans de 14h à 1h du matin.

7- Festival de Cornouaille à Quimper - Du 24 au 29 juillet

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Le festival de Cornouaille, qui n'a pas pris une ride depuis sa première édition en 1923, permet de découvrir le berceau de la musique celtique entre véritable fest-noz, spectacle de danse et concours de cornemuse parmi les plus beaux de France. Assistez aux défilés de bagadoù, aux stages, aux ateliers et aux expos... Sans oublier, le clou de la fête : l’élection de la reine de Cornouaille !

8- Festival Inter-celtique de Lorient - Du 3 au 12 août



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Le Festival inter-celtique de Lorient offre 10 jours de spectacles, de musiques, d'événements dans l’ambiance celtique... A chaque année un pays celtique mis à l’honneur ! C'est le rendez-vous des expressions contemporaines avec des chants millénaires du folk, du rock, du jazz, des œuvres symphoniques, du cinéma, ...

9- Festival Fête du Bruit dans Landerneau - du 17 au 18 août

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Cet événement dédié aux musiques actuelles, mis en place par Régie Scène, La Fête du Bruit à Landernau est née en 2009. Depuis cette date, la "Fête du Bruit dans Landerneau" compte parmi les moments forts de l'été et attire chaque année un large public, dans une ambiance familiale et conviviale, avec un engagements de développement durable et solidaire. La programmation s'articule autour des courants artistiques qui font l'actualité. Les têtes d'affiches et les artistes en devenir se côtoient.

10- La route du rock été à Saint-Malo - Du 16 au 19 août

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Chaque année, la collection hiver et la collection été de la Route du Rock se succèdent pour le plus grand plaisir des amateurs de musique rock anglo-saxonne. Entre terre et mer, le festival se déroule au Fort de Saint-Père, à la Nouvelle Vague et à la plage de Bon Secours.
 

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Ce qu’il faut savoir sur la Bretagne

Il y a tant de choses à savoir sur cette région Française qu’est la Bretagne, notamment si vous envisagez d’y séjourner. Ayant comme capitale, la ville de Rennes, la Bretagne a sa particularité qui la diffère des autres régions aussi bien au niveau culturel que gastronomique.

Le langage breton

Le langage breton est une pratique locale incontournable sur la région, car vous risquez de vous perdre si vous ne connaissez pas un peu les règles de ce langage. Pour dire bonjour, un Breton dira « Alors comment qu’s’est ? ». Cette expression est plus une formule de politesse qu’une question. Si vous venez en tant que visiteur, on vous souhaitera la bienvenue avec un « Degemer mad ». En guise de remerciement, utilisez « Kénavo ». Les bretons préfèrent « Dame oui !» au lieu de « bah oui ! » s’il s’agit d’une évidence. Le terme « Dame » s’utilise également pour exprimer une surprise ou une impuissance.

Les expressions « toujours », « tout de même » et « quand même » reviennent souvent lors d’une conversation avec les bretons pour ponctuer un sujet. Parfois, ils utilisent deux expressions dans une seule phrase, par exemple : « Enfin quand même, tu ne vas pas sortir comme ça tout de même». Certes, certains mots ne proviennent pas du vocabulaire français, mais sont bien utilisés dans ce territoire, comme « ar wech-all » pour dire à bientôt. D'autres mots paraissent plus Français, mais ne sont pas inscrits dans le dictionnaire, par exemple le mot « bouiner » qui signifie faire.


Expressions usuelles en breton

Dans le Morbihan, vous n’entendrez pas parler le breton à chaque coin de rue mais si vous y prêtez attention, vous remarquerez ici ou là quelques expressions qui illustrent l’attachement de la Bretagne à sa langue. Panneaux routiers, façades d’école ou de mairie, groupes de musique et restaurants, la langue bretonne se glisse dans le quotidien… En séjour dans le Mor-Bihan ? Félicitations, vous parlez déjà le breton.

Demat ! bonjour !
Degemer mat ! Bienvenue !
Kenavo ! au revoir !
Yec’hed mat ! à la tienne, santé !
Noz vat ! Bonne nuit !
Mat an traoù ? Ca va bien ?
Diwall ! Attention !
Trugarez ! Merci !


Quelques mots bretons

Amann : beurre
An Argoat : à l’intérieur
Arvor : littoral
Bagad : troupe
Bara : pain
Bihan : petit
Binioù-bras : cornemuse
Binioù-kozh : biniou traditionnel
Bras : grand
Bre : mont
Breizh : Bretagne
Bro : pays
Du : noir
Enez : île
Fest-Noz : soirée dansante (fête de nuit)
Fest-Deiz : fête de jour
Gouren : lutte bretonne
Gwenn : blanc
Gwin : vin
Kastell : château
Kêr : ville
Kreiz Kêr : centre-ville
Korrigan : lutin
Kouign-amann : gâteau au beurre
Krampouezh : crêpes
Lann : lande ou ajonc
Mor-Bras : l’Océan
Mor-Bihan : Petite Mer
Plou : paroisse
Sant : saint
Ti : maison
Ti-Kêr : mairie, hôtel de ville
Ti an douristed : Office de tourisme
Traou mad : bonne chose
Tro Breizh : Tour de Bretagne
Ya : oui
Nann : non


Symboles Breton

Le Gwenn-ha-du

Le drapeau breton : Gwenn-ha-du : le “ blanc et noir ”

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Mais qui est le créateur du drapeau breton ?

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C’est un jeune architecte co-fondateur du journal Breiz Atao nommé Morvan Marchal, également fort militant nationaliste breton qui est à l’origine du Gwenn-Ha-Du entre 1923 et 1925.

En effet, suite à la guerre 14-18, le mouvement régionaliste breton souhaitait obtenir un drapeau pour représenter la Bretagne et il choisit alors la création proposée par Morvan Marchal : le Gwenn-Ha-Du, inspiré du Stars and Stripes américain qui était un véritable symbole de liberté et d’indépendance.


Le Gwenn Ha Du est le drapeau breton le plus moderne, mais chaque province et pays historiques bretons détiennent d’autres drapeaux bretons. A l’origine, il était l’emblême d’un célébre mouvement breton appelé « l’Union pour la jeunesse de la Bretagne. »

Comment est composé le drapeau breton ?

Il fait partie de ce qu’on appelle les drapeaux modernes : une sorte de mix entre le drapeau des Etats-Unis, le drapeau Grec et le drapeau du Libéria.

Le drapeau de la Bretagne se compose de 11 mouchetures d’hermine. La disposition de ces hermines sont, de haut en bas, de 4, 3 et 4. Ce nombre précis n’a aucune signification connue, cependant le choix de l’Hermine, un symbole fort en Bretagne, fait référence à une légende : on raconte que la duchesse Anne de Bretagne se baladait sur son cheval lors d’une journée hivernale et qu’elle aperçut alors une hermine à la fourrure blanche traquée par des chasseurs. L’hermine se retrouva acculée à une mare boueuse et préféra faire face aux chasseurs et à la mort, plutôt que de salir et de souiller son noble pelage blanc. La duchesse obtint alors la grâce de l’hermine : c’est à cet instant que cet emblème de la Bretagne vit le jour.


Ensuite, on compte aussi 4 bandes blanches et 5 bandes noires : ces 9 bandes représentent les 9 provinces / pays historiques de Bretagne :

  • 4 bandes blanches pour la Basse-Bretagne (Leon, Cornouaille, Trégor, Vannetais)
  • 5 bandes noires pour la Haute-Bretagne (Dol, Rennes, Nantes, Saint-Malo, Saint-Brieuc)
C’est la forme la plus répandue en Bretagne.

Le drapeau breton au fil des années :

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Pour la première fois, en 1925, le drapeau breton est exposé dans la ville de Paris à l’occasion de l’exposition des Arts décoratifs.

Deux années plus tard, en 1927, plusieurs mouvements politiques bretons décident et décrètent que le Gwenn Ha Du serait désormais le drapeau national de la Bretagne.

Après cette décision, une immense majorité des associations culturelles de Bretagne utiliseront le Gwenn Ha Du. Il fera également ses premières apparitions dans les oeuvres et livres.

Pendant près de 30 ans, il sera interdit par les autorités qui ne souhaitant pas voir de référence à la Bretagne. Puis, à partir des années 60, il aura enfin l’autorisation pour être hisser où bon lui semble sans aucun problème.

A la fin des années 60/70, la France subit de forts troubles qui auront pour conséquence de raviver l’amour des Bretons pour leur drapeau. Il sera également fortement utilisé lors d’un match de football magique, entre Sedan et Rennes lors de la Coupe de France. Il devient encore un peu plus, le drapeau de la terre des bretons.


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Depuis, la popularité du Gwenn Ha du ne cesse d’augmenter. On le trouve toujours sur les mairies, conseils généraux, conseil région mais bien sur lors des manifestations culturelles, musicales : Festival des Vieilles Charrues, Festival Inter-celtique de Lorient, Festival du Bout du Monde, etc.

Le drapeau de la Bretagne à l’heure des réseaux sociaux : les Bretons sont partout !

Avec l’apparition de Facebook en 2004, le drapeau breton y trouve également sa place avec un recensement des porteurs du drapeau. Cela donnera naissance au Breizh Flag Trip Tour. L’objectif étant de se prendre en photo avec le drapeau partout dans le monde et diffuser sa photo sur le réseau social Facebook ou directement sur le site internet de l’association.

Le détournement des drapeaux bretons

L’industrie du tourisme s’est également approprié toute l’histoire du drapeau breton pour proposer aujourd'hui dans leurs boutiques des autocollants pour voitures, cartes postales, vêtements… Les banques aussi surfent sur la vague en proposant notamment des cartes bancaires personnalisées sur le thème du drapeau breton.

La nouvelle réglementation sur les plaques d’immatriculation a fait également le bonheur des bretons et non bretons, puisqu' aujourd'hui un breton exilé sur Paris par exemple pourra arborer fièrement le logo de la Bretagne sans résider dans notre belle région.


L'Hermine, l'emblème de la Bretagne

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Ce petit mammifère carnivore a été utilisé très tôt en héraldique (relatif au blason), soit de manière réaliste (c'est l'hermine passante), soit sous forme stylisée (sans doute inspirée de sa fourrure), ressemblant un peu à une croix avec 3 pointes vers le bas.

Origines

Adoptée en Bretagne par la lignée ducale des Montfort, elle a fini par être considérée un peu partout comme "le" symbole de la Bretagne et aujourd'hui, elle se retrouve de fait, dans les armoiries d'un très grand nombre de villes bretonnes comme Vannes, Rennes ou St Nazaire.

L'hermine est un petit animal brun dessus et blanc dessous. En hiver, elle devient toute blanche, sauf sa queue qui reste toujours noire. A l'origine, les blasons étaient des écus (boucliers) qui, à l'époque des croisades, ont été peints ou recouverts de fourrures, principalement d'hermines ou d'écureuils.

Les peaux d'hermines étaient cousues côte à côte et on plaçait au milieu de chacune la queue noire fixée par trois barrettes en forme de croix.


De l'animal au blason

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En 1202, la duchesse de Bretagne Alix épousa le duc Pierre de Dreux. A l'époque, seul l'aîné des enfants pouvait garder le blason familial, les autres enfants devaient " briser les armes", c'est à dire ajouter une brisure, un signe distinctif. Pierre de Dreux avait ajouté au blason familial une brisure de moucheture d'hermine. C'est ainsi que l'hermine fit son apparition en Bretagne. L'hermine est au duc de Bretagne ce qu'est le lys au roi de France, deux symboles de pureté.

Légende bretonne

Cela donnera naissance à la devise de la Bretagne : "Plutôt la mort que la souillure" soit "Kentoc'h mervel eget bezansaotret" illustrée par une légende dont voici une des versions :

La duchesse Anne de Bretagne, lors d'une chasse, vit une hermine, traquée par les chiens, préférer mourir que de se salir en traversant une mare boueuse. Fascinée, la duchesse lui laissa la vie sauve et fit de l'hermine son emblème.


Le BZH, l'abréviation bretonnante

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Le BZH représente tout un symbole. En effet, il y a quelques décennies, certains Bretons arboraient fièrement ce sigle à l'arrière de leur voiture, mais l'état français déclara cette pratique illégale, prétendant que seuls le pays d'origine avait le droit de figurer sur un autocollant au derrière des voitures.

C'était sans compter sur la ténacité des Bretons, qui obtinrent gain de cause au tribunal de Rennes.


Le Triskell, le symbole celte

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Le Triskel est un symbole celtique à trois branches. Il y a plusieurs interprétations de ce symbole.

Interprétation

La première, la plus courante, est que les trois branches représentent l'Eau, la Terre et le Feu.

Mais d'autre disent qu'il s'agit du Ciel, de la Terre et de l'Eau.

Une autre interprétation possible est que les branches symbolisent les trois principaux dieux de la religion celtique : Lug, Ogme et Dagda

Certains disent encore que les branches symbolisent le sommeil, le rêve et l'éveil


D'autres disent qu'il s'agit du cycle de la vie : enfance, vie adulte, vieillesse Il peut aussi symboliser le passé, le présent et le futur. Certains se demandent aussi si, tout simplement, le Triskel ne serait pas inspiré du trèfle !

Symbole

Le Triskel, avec ses courbes, est symbole de dynamisme, d'enthousiasme, contrairement aux croix figées. Les branches d'un Triskel doivent toujours tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, qui est le sens sacré (paix). Lorsque les branches d'un Triskel ne tournent pas dans ce sens-là, on dit que c'est signe de guerre ou de conflit (sens maléfique).

En tout cas, ce qui est sûr c'est que le Triskell est devenu le symbole Inter-celtique le plus rependu.

Son origine est très ancienne, il est antérieur à -400 av JC...C'est un symbole qui a toujours été très utilisé par les celtes.


La Croix Celtique, symbole du christianisme celte

On rencontre des Croix Celtiques dans chacun des pays celtes. En Bretagne et en Irlande, beaucoup de croix en pierre ont été érigées dès le début du VIIIe siècle. Mais, cette croix aurait des origines plus anciennes car elle représenterait la divinité nordique Odin.

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La signification des branches n'est pas définie, elles pourraient faire référence aux quatre points cardinaux ou aux quatre saisons, ou encore avoir un rapport avec les planètes...

Quant au cercle, il symbolise le monde qui nous entoure, la connaissance, l'univers, mais également le symbolisme de la roue très présent dans la tradition celtique. Il symbolise le monde qui nous entoure la connaissance, l'univers.

La croix celtique ou druidique fait donc la synthèse des représentations symboliques de nos ancêtres. Elle associe le temps et l'espace.


La Devise bretonne

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"kentoc'h mervel eget em zaotra" soit "Plutôt la mort que la souillure" Cette devise aurait été choisie par Alain Barbe Torte à l'issue d'une bataille avec les Normands.

Barbe Torte et ses soldats étaient poursuivis par les Normands et poussés vers une rivière en crue, et pleine de boue. Barbe Torte vit alors une hermine poursuivre un renard, au lieu de s'enfuir, elle fit face au renard. Barbe Torte suivit son exemple et lança à ses troupes : « Plutôt la mort que la souillure ». Plus tard en 939, Barbe Torte battra les Normands près de Cancale sauvera l'unité de la Bretagne.


Le Bro Gozh Ma Zadou, Le vieux Pays de mes Pères

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Le "Bro Gozh Ma Zadoù" (en breton, "le vieux pays de mes pères") est le titre de l'hymne national Breton.



La Bretagne partage son hymne avec la Cornouailles (Bro Goth Agan Tasow) et le Pays de Galles (Hen Wlad Fy Nhadau). Les textes sont sensiblement les même, en langue bretonne, cornique et galloise.

Le costume breton, véritable carte d'identité

A chaque pays son costume. A chaque costume son statut social. Il suffit donc de tourner autour d'une jeune fille pour tout savoir du patrimoine familial...

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Au départ, la Bretagne est divisée en deux zones distinctes : la Basse-Bretagne, où l'on parle le breton, et la Haute-Bretagne, où l'on parle le gallo. Puis ces zones sont découpées en pays (bro), chacun se distinguant par son costume.

En Bretagne l'habit fait le moine

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« Au XIXe siècle, le costume a pris une très grande importance. Il est l'objet de la reconnaissance sociale. A regarder quelqu'un, on sait tout de suite d'où il vient et, si l'on détaille son costume, on se fait tout de suite une idée de sa fortune ou de sa richesse, d'où l'expression « tourner autour d'une fille ».

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Les musiciens stars de l'époque

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Naturellement, la danse se faisait au son de la musique. Les instruments étaient ceux d'aujourd'hui : binious ou cornemuses, bombardes, clarinettes et violons. Les sonneurs étaient les vedettes des manifestations dans lesquelles ils se produisaient (mariages, pardons et grands travaux à la ferme). Leur notoriété se mesurait à l'épaisseur des galons de velours sur leur chapeau.

Au Musée départemental breton

Le Musée départemental breton dispose du fonds le plus riche de Bretagne de costumes bretons. Leur première présentation, en 1884, sous forme d'une sortie de noces en Bretagne, diorama composé de quarante-quatre mannequins habillés, avait fait date dans l'histoire de la muséographie française.

Les quatre salles consacrées aux costumes du Finistère présentent, en guise d'introduction, les matériaux, outils et techniques mis en œuvre dans la confection des costumes traditionnels (la laine, le lin, la soie, la broderie ...). Dans une scénographie originale, le visiteur peut circuler entre les vingt-deux mannequins des principales modes des XIXe et XXe siècles.


A cette présentation sont associées des œuvres témoignant de l'inspiration que les artistes fréquentant la Bretagne ont puisé dans les pittoresques modes traditionnelles de la Bretagne, évoquant des attitudes, des gestes que la présentation statique des mannequins ne permettait pas de restituer.

Le Tro Breizh, le pélerinage breton

Le Tro-Breizh est un pèlerinage né au Moyen-Age qui permet d'honorer les 7 Saint fondateurs du Christianisme en Bretagne.

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Il emmenait les croyants autour de la Bretagne pour y prier devant les reliques des sept saints et évêques fondateurs du pays, dans chacune de leur villes :

Le trajet de plus de 500 km se faisait à pied et en groupe, et l'organisation des étapes était généralement assurée par les moines.

Tout Breton devait effectuer le Tro-Breizh pour gagner le paradis.

On dit que chaque Breton et Bretonne qui ne l'avait pas fait de leur vivant seraient condamnés à faire le Tro-Breizh après leur mort, de façon très inconfortable. C'est à dire qu'ils n'avanceraient que de la longueur de leur cercueil, tous les sept ans... Aujourd'hui, et déjà depuis quelques années, certains Bretons ont repris la route du Tro-Breizh.


Un emblème floral

L'ajonc. Élu emblème de la Bretagne

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La Bretagne avait déjà l'hermine et le triskel, elle a désormais l'ajonc ! Cette plante a été choisie comme emblème de notre région lors d'une consultation organisée par l'Institut culturel de Bretagne.

La jolie fleur jaune est arrivée largement en tête d'une consultation lancée par l'Institut culturel de Bretagne et dont le résultat a été annoncé, hier, à Vannes. Elle devient l'icône d'une région.
 

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La Bretagne… Terre de spécialités locales

Si vous avez la chance de venir vous ressourcer en Bretagne pour vos vacances d’été, vous ne passerez sans doute pas à côté des sites symboliques et insolites que ce soit en pleine nature ou sur le large des côtes bretonnes et vous visiterez sans doute de nombreux monuments historiques. Mais n’oubliez pas de découvrir et déguster les meilleures spécialités bretonnes histoire de faire saliver votre entourage en leur racontant vos escapades culinaires.

Les Spécialités Bretonnes à goûter absolument !

L’incontournable Galette traditionnelle au blé noir

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S’il y a une spécialité à goûter absolument en Bretagne, c’est la galette ou crêpe traditionnelle au blé noir.

Aux origines de la galette bretonne

L’histoire de la galette est étroitement associée à celle du blé noir, son principal ingrédient. C’est le parcours historique de cette céréale que nous allons retracer ici.

Suivons à présent pas à pas la recette.

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Afin de réussir une bonne galette bretonne, accompagnons les croisés en Asie, au XIIe siècle. Après plusieurs milliers de kilomètres parcourus, des champs de fleurs roses s’étendent à perte de vue. Ce n’est pas un mirage, ni de simples fleurs d’ornement : les croisés découvrent le blé noir. Ils en prennent quelques plants, puis regagnent l’Europe avec des mules chargées de la précieuse semence.

Mais le retour au Vieux Continent rime avec désillusion pour ces « chevaliers agricoles ». La culture de ce blé est exigeante et sa production reste faible. Néanmoins un espoir renaît du côté des exploitations d’une des régions françaises. Cet endroit est connu pour sa pluie : il s’agit bien entendu de la Bretagne. En effet, le climat breton à la fois humide et doux ainsi que les terres acides sont faites sur mesure pour le sarrasin (autre nom connoté, donné au blé noir pour sa couleur basanée rappelant la couleur de peau des peuples musulmans appelés Sarrasins). Dans les mêmes conditions, des exploitations de ce blé asiatique émergent ailleurs en France (Normandie, Limousin, Auvergne et Pyrénées).

Mais, la galette de blé noir ne peut être réussie sans l’intervention du « chef cuisinier » qui n’est autre que la Duchesse Anne de Bretagne, au début du XVIe siècle. Persuadée des atouts de la « plante des cents jours » (le sarrasin pousse rapidement), elle sème les graines de cette céréale à tout vent, aux quatre coins de son duché. C’est depuis ce temps-là que la galette de blé noir devient une spécialité bretonne.


La crêpe sucrée au caramel-beurre salé

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Au même titre que la crêpe salée au blé noir, vous ne pourrez pas échapper à la crêpe sucrée au caramel-beurre salé. Il n’y a rien de mieux pour finir un repas breton ou pour faire une pause sucrée après une journée de visite en Bretagne !

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Qui n’a jamais entendu parler du fameux caramel au beurre salé de Bretagne ? Les plus réputés sont ceux dit de Guérande ou de Quibéron. Il existe différents types de recette mais la base est la même : il faut mélanger beaucoup de sucre avec de l’eau pour avoir un caramel. Une fois que la caramélisation est obtenue, il faut insérer à la préparation du beurre salé. Il est possible de lisser la préparation avec de la crème fraîche.

Ce caramel au beurre salé se décline sous toutes les formes : en carrés de caramel, mous ou durcis, en bonbons, ou bien en sucette. En Bretagne, il est possible de le trouver en crème à tartiner. Ce produit s’appelle le salidou et agrémente les gaufres, crêpes ou autres…


Les origines du caramel au beurre salé

Nous devons le délicieux caramel au beurre salé à un chocolatier de Quiberon : Henri Le Roux. Il inventa la recette alliant le caramel au beurre salé en 1977. A partir de ce moment là, le caramel au beurre salé comença à faire fureur et son utilisation de propagea à toutes les tables !

Le sablé breton ou palet breton

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Le nom des palets bretons vient du Jeux de palets. On retrouve des traces de ce jeu dès le XIVe siècle. Il consiste à lancer des palets le plus près possible d’un autre palet plus petit, préalablement lancé sur une surface délimitée ou directement sur le sol.

C’est en 1923 qu’est créée la Société des paletistes à Rennes. Elle a pour objectif « d’enseigner et de développer le palet tant sur la terre que sur la planche ». Mais après la Seconde Guerre Mondiale, on constate un déclin de ce jeu. Il faut attendre les années 60 pour voir un regain d’intérêt pour ce jeu. Aujourd'hui, il continue d’être un jeu populaire.


Le Kouign-Amann

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En Breton, Kouign Amann signifie "Gâteau au beurre", c'est une spécialité régionale originaire de Douarnenez, situé dans le département du Finistère.

Il a été réalisé pour la première fois en 1860, par hasard, dans une boulangerie appartenant à Yves-René Scordia. Cette année là, le beurre était produit en abondance alors que la farine venait à manquer, le boulanger essaya donc de réaliser une pâte à pain avec des proportions peu communes, ce qui donna une pâte à pain ratée.


Afin éviter de perdre cette pâte, Mr Scordia la fit cuire. Ce mélange peu commun donna alors naissance à ce petit gâteau croustillant, au bon goût de beurre et de caramel, qui rencontra un succès immédiat dans sa boulangerie.

Sa préparation est réputée délicate, comme en témoigne le dicton qu’affichent certains pâtissiers douarnenistes : « Le fait qui veut, le réussit qui peut ».

C’est LE gâteau traditionnel et typique de Bretagne. Il n’y a pas 36 000 ingrédients dans la recette : juste du beurre, de la farine et du sucre ! Mais c’est ce qui fait tout le charme de ce gâteau même si qu’après deux bouchées on est déjà rassasié !


Les Gavottes ou crêpes dentelles

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Typiquement bretonnes, elles peuvent accompagner le café ou servir à l’élaboration de pâtisseries ou desserts tels qu’entremets type Trianon (Royal au chocolat). Les crêpes dentelles ou gavottes vont servir à faire la couche croustillante pralinée appelée feuillantine.

Le Far breton

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Le far breton tire son origine des gruaux, un repas traditionnel de base en Bretagne. A noter que le vocable “far” désigne également le gruau en latin.

Si l’expansion dans toute la France du far breton a eu lieu à partir du XIXe siècle, l’origine de ce repas traditionnel de Bretagne remonte au moins au XVIIIe siècle, car certains écrits de cette période l’ont évoqué.

Recette bien connue et très appréciée, le far breton est à l’origine un far au four, d’où sa dénomination bretonne « Farz Fourn ».

Pourquoi le pruneau alors que ce n’est pas un produit breton ?


Parce que les Bretons sont traditionnellement un peuple de marins. Les pruneaux étaient très utilisés dans ces communautés car ils se conservent facilement et sont un atout nutritionnel idéal pour tenir le coup lors d’un long voyage.

C’est parce que c’est une pâtisserie simple, excellente, composée de produits faciles à trouver et bon marché que le far breton est tant populaire et se fait connaître dans la France entière.


Le célébrissime quatre-quarts !

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Impossible de passer à côté du quatre-quarts, qui fait également un tabac dans toute la France ! Pour ceux qui ne le savent pas, ce gâteau typiquement breton tire son nom des quatre ingrédients qui le compose, à savoir la farine, le sucre, le beurre, les œufs, le tout à quantité égale ! Très simple à réaliser, il est également extrêmement gourmand.

Le Kig Ha Farz, un repas typique.

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Originaire de Léon, en Basse-Bretagne, le Kig Ha Farz se traduit par « viande et far » (viande, chair et farine). Ce plat était autrefois considérée comme un recette typique du pauvre. Il s’agit d’un véritable pot-au-feu à base de légumes (carotte, choux, poireaux, oignons, navet …)

Ce plat serait originaire de canton de Saint-Renan (aujourd’hui dans la communauté de communes du Pays d’Iroise)


Ce bouillon permet d’y cuire la viande de bœuf et porc (poitrine salée ou le jarret salé). A l’origine, on n’utilisait que du lard, mais avec le temps, d’autres morceaux de viande sont venus enrichir la recette. Une fois ce pot-au-feu démarré, on y ajoute le far. Ce far est cuit dans un « sac à far » (sac’h en breton). C’est une pâte à base de farine de sarrasin, farine de blé noir. Sa recette est semblable à celle des galette de blé noir. On préfère souvent ce far émietté (« bruzunoc » en breton). Certaines régions ajoute le « Farz gwen » (far de farine de froment), avec un goût plus sucré comme les crêpes. La Bretagne est l’origine du Kig ha farz et des crêpes.

On arrose le tout de « Lipig », sauce très simple à base de à base de beurre salé fondu, d’oignons ou d’échalotes. Certaines variantes de recette conseille d’y ajouter des lardons.

Depuis la fin du XXième siècle, le kig-ha-farz a tendance à se faire connaître au-delà de sa région d’origine. Plusieurs endroits (restaurants) de sa région d’origine propose ce plat typiquement breton.


Le pâté Hénaff, pour les amateurs de rillettes.

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Hénaff, la vie est plus belle quand on mange bien.

Bien vivre et bien manger, c’est dans la nature bretonne ! Elaboré pour vous de bons produits, à la fois sains et gourmands, c’est l’engagement que nous tenons depuis plus de 100 ans. C’est pourquoi tous nos produits s’inscrivent dans une démarche réfléchie responsable qui vous permet d’associer plaisir, santé et engagement éthique.

Star internationale des pâtés en conserve, le Pâté Hénaff n’a jamais rien changé à sa fameuse recette pur porc, créée en 1915 par Jean Hénaff. Il réunit toujours les meilleurs morceaux du porc, comme les filets et les jambons, ce qui le rend moins gras que les autres pâtés. Son secret de fabrication ? Une recette à base de fumet et d’épices soigneusement sélectionnées qui reste aussi savoureuse que mystérieuse.


Des cochons de chez nous

Pour faire la différence avec tous les pâtés du monde, le Pâté Hénaff est travaillé uniquement à base de viandes fraîches, en provenance d’élevages de porcs voisins de notre site de préparation de Pouldreuzic, dans un rayon de moins de 150 km.

Le petit plus

Le sel contenu dans cette recette nous vient de Guérande afin de renforcer notre politique d’approvisionnements.

Un pâté qui se bonifie avec les années

Comme les sardines millésimées, notre pâté Hénaff évolue et développe ses saveurs avec le temps. Pour vous l’offrir à bonne maturation, Hénaff le conserve au minimum 6 semaines dans sa réserve avant de l’expédier à tous ses amateurs autour du monde.

La recette qui donne envie d'autres recettes

Composé notamment de viande maigre, le pâté Hénaff se prête naturellement à la cuisine… rôti au four façon hamburger, en garniture de ravioles, en farce de Noël mélangé à des châtaignes, raisins et champignons… Il est devenu “classique” de le réinventer en cuisine !

Le saviez vous...

Qui n’a jamais vu ce slogan inscrit sur les fameuses petites boites bleues : « Pâté Hénaff, le pâté du mataf ! » Cette expression nous provient de la Marine nationale, où le « mataf » est un matelot en argot maritime.

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La légende raconte que pendant la Grande Guerre, de nombreux soldats et leurs familles passèrent commande de ce fameux pâté breton auprès de la maison Hénaff pour améliorer la pitance des Poilus.

Les équipages de la Marine nationale déployés en Orient connaissaient également l’existence de ce délicieux pâté. En mai 1917, un certain Joseph Le Douce, quartier maître canonnier à bord du cuirassé Justice mouillant dans le port du Pirée, envoie un courrier à la famille Hénaff « Avant mon départ j’ai reçu de mes parents quelques boites de votre excellent pâté. Ayant donné à goûter à les camarades, ils ont été unanimes à répondre qu’il est très bon et qu’ils désireraient en avoir constamment. » La commande est expédiée, mais elle arrive malheureusement trop tard, le cuirassé ayant déjà levé l’ancre vers une nouvelle destination.

Il faudra attendre 1920, avec la première commande officielle de la Marine nationale. Dans son courrier de commande le commissaire Charles Thomas écrit : « C’est un article nouveau qui n’est pas connu de la Marine, et qui remplacerait avantageusement les pâtés de foie achetés dans les charcuteries, mais pour le faire adopter par les tables de bord, il faut que le prix auquel nos magasins doivent le revendre soit inférieur à ceux du commerce local. »

Ainsi progressivement au cours des décennies suivantes, le pâté Hénaff est adopté par la Marine nationale et gagnera ainsi ses galons de pâté du mataf !


La cotriade

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La cotriade est la soupe de poissons bretonne par excellence. Étant donné le longueur exceptionnelle du littoral breton, la basse Bretagne s’enorgueillit de nombreuses recettes, surtout sur la côte sud.

Plus qu’une soupe familiale, c’était à l’origine la soupe que les pêcheurs se préparaient à bord des bateaux de pêche.

Elle était donc essentiellement fonction des lieux de pêche, des saisons, des conditions météorologiques… et du cuisinier du bord ! Mais y figurait presque toujours du congre.

Elle doit son nom au « kaoter » ou chaudron dans laquelle cette kaoteriad était préparée. Chaque membre d’équipage venait puiser du bouillon dans ce chaudron et le verser dans son bol, sur de fines tranches de pain. Après avoir terminé sa soupe, on mangeait les pommes de terre et le poisson, arrosé d’un filet de vinaigre, souvent fortement poivré, ou d’un condiment vinaigré. Usage dû au fait qu’à bord des chalutiers, la soupe était préparée à l’eau de mer.

Pour la même raison, on parfumait volontiers le bouillon de cuisson avec toutes sortes d’herbes: sarriette, marjolaine, pimprenelle, estragon, cerfeuil, menthe poivrée, voire poignée d’oseille ciselée. Tout cela pour estomper la vigueur du sel… et juguler la soif.

Aujourd'hui, la cotriade a gagné ses lettres de noblesse, et certaines recettes sont devenues classiques, comme la cotriade de Brigneau, petit port de Cornouaille.

À Belle-Île, on remplace le saindoux par du beurre, on ajoute beaucoup de légumes (carottes, navets, tomates), et surtout des coquillages (moules, palourdes) et des petits crustacés (crevettes, étrilles, langoustines, et même petits homards ou langoustes). Quelquefois, au contraire, la cotriade n’est préparée qu’avec une seule sorte de poisson : merlan par exemple, ou maquereau comme à Douarnenez.


L’andouille de Guéméné pour les fans de charcuterie.

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L’andouille de Guémené, qu’est-ce que c’est ?

La véritable andouille de Guémené est un produit du terroir fabriqué exclusivement dans le village de Guémené Sur Scorff dans le Morbihan (56) au centre de la Bretagne, en plein pays Pourleth.

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Cette andouillette atypique est fabriquée avec du porc 100% breton et se constitue de gros intestins (les chaudins de porc) enfilés les uns sur les autres. La particularité de l’andouille de Guémené est que son cœur ne fait pas plus d’un tiers de la taille total du produit fini contrairement aux autres andouilles du terroir (Vire, Baye…)

Pour obtenir son appellation d’origine contrôlée, l’andouille de Guémené est fumée, séchée puis cuite. C’est un processus traditionnel qui prend du temps – jusqu'à 9 mois ! – et qui donne à l’andouille son goût reconnu par les plus fins gourmets.


Le saviez-vous ?

Vous ne trouverez JAMAIS d’andouilles de Guémené vendues en grandes surfaces. La véritable andouille guémenoise est vendue uniquement dans les charcuteries de Guémené Sur Scorff. Ne vous faites donc pas avoir lorsque l’on vous propose de l’andouille soi-disante « authentique » dans les supermarchés !

La fête de l’andouille

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Il faut savoir que l’andouille de Guémené à sa propre fête ! C’est une tradition annuelle qui se célèbre tous les ans à la fin du mois d’août à Guémené sur Scorff. La participation coûte 7€ et vous permet d’assister à des défilés de bagad, de déguster une bonne « andouille purée » et d’assister à un traditionnel fest-noz en fin de soirée

Tous les étés, La commune organise la fête de son produit breton phare. Pour l’année 2017, la fête de l’andouille se déroulera le dimanche 27 août a Guemene Sur Scorff. La fête de l’andouille sera bien sur accompagnée par la cavalcade, les défilés de char qui ont lieu durant la célébration. Une ambiance festive et conviviale vous attends comme chaque année, venez donc nombreux déguster un délicieux produit du terroir breton au sein du plat typique qui vous sera servi : l’andouille de Guémené avec de la purée (et beaucoup de beurre) !
 

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Le lambig, le digestif qui décoiffe.

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Cette boisson alcoolisée, moins connue que le cidre breton est une eau-de-vie de cidre, l’équivalent direct de l’eau-de-vie du Calvados, pour nos lecteurs normands. Cet alcool fort (40°c, quand même !) aux pommes comporte des notes fruitées, idéal à déguster après un repas, en guise de digestif. Le cidre est distillé dans un appareil appelé alambic, d’où son nom de lambig. L’alcool est également flambé sur des crêpes.

Histoire

Traditionnellement appelée lambig, Fine Bretagne, gwinardant, odivi ou lagout, goutte, gnôle, l’eau-de-vie de cidre fabriquée en Bretagne est obtenue par distillation du cidre et titre en général 40 % d’alcool. Issue du verger breton traditionnel, riche de ses variétés de pommes à cidre amertumées, douces, acidulées, elle peut être blanche ou ambrée.

Une production fermière traditionnelle

Depuis fort longtemps, l’eau-de-vie fermière était l’apanage des bouilleurs ambulants qui se déplaçaient dans les campagnes pour distiller le cidre des fermes environnantes. Destinée à la consommation personnelle des paysans, elle était aussi appréciée des marins. Sa propagation dans toute la Bretagne coïncide avec la formidable extension des vergers cidricoles du XIXe siècle et du début du XXe siècle dans la vallée de la Rance, le Pays Goëlo, le sud Cornouaille (Fouesnant), les régions de Lorient et d’Auray. La pêche à la morue pratiquée par les marins bretons participera aussi significativement au développement et au rayonnement extérieur de l’eau-de-vie de Bretagne.

Strictement contrôlée, la distillation de l’eau de vie, était réservée aux paysans qui avaient le privilège du bouilleur de cru, c’est-à-dire de faire distiller une barrique de cidre afin d’obtenir 1000% d’alcool soit 20 litres à 50% sans payer de taxe. Ce privilège était promis à disparaitre car l’état a décidé de ne pas le renouveler après 1960. Dans les années 80, une poignée de jeunes cidriers du Sud Finistère soucieux de ne pas laisser disparaitre cette eau-de-vie traditionnelle décide de prendre le statut de distillateur professionnel et c’est ainsi que le premier Lambig de Bretagne sera mis sur le marché dés 1989. D'autres suivront.


Fabrication

Le mot lambig provient du breton "ul lambig", l'appareil ayant donné son nom au produit : le lambig est en effet obtenu par distillation de cidre dans un alambic. Le cidre est chauffé jusqu'à évaporation de l'alcool. Un système de refroidissement permet de condenser les vapeurs et de récupérer le distillat qui titre alors environ 70 %. Cet alcool est ensuite généralement réduit (ce qui correspond à diminuer le % d’alcool en ajoutant de l’eau) à 40%.

L’eau de vie est ensuite vieillie en fût de chêne durant plusieurs années. Au cours du vieillissement, l’échange avec le bois du fût et l’influence du climat breton lui confère son caractère unique : sa complexité aromatique s’épanouit en un subtil équilibre de parfums fruités et boisés.


Gastronomie

L’eau-de-vie de Bretagne AOC, qui a donc vieilli en fût pendant au moins 2 ans, se boit en digestif avec un café, mais peut se servir sur glace à l’apéritif. Une part de sa production permet de réaliser le pommeau de Bretagne, un apéritif obtenu par un mélange d’environ deux tiers de moût de pommes à cidre fraîchement pressées et d’un tiers de lambig.

Cette eau-de-vie de cidre sert également à aromatiser certaines pâtisseries (baba à la fine de Bretagne), quelques plats et sauces. Elle sert à flamber une viande ou un dessert et intensifie l’arôme d’un sorbet à la pomme.

Mais il existe également les eaux-de-vie blanches qui n’ont pas séjourné en fût. Transparentes et cristallines, elles sont élaborées à partir de cidre frais issu d’assemblages de pommes spécifiques. Particulièrement fruité, elles sont parfaites à l’apéritif pour la réalisation de cocktails simples ou plus sophistiqués.


Le cidre, boisson des Bretons

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Le cidre : une boisson du quotidien devenue patrimoine

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En Bretagne, de nos jours, s’il est sacrilège de ne pas accompagner une galette « complète », de bonnes krampouezh beurrées ou un succulent kouign amann d’une bolée de cidre, il est devenu rare de voir un pichet ou une bouteille de ce breuvage sur la table du quotidien. Bien que boisson emblématique de la région, le cidre a ainsi subi le changement des habitudes de consommation des Bretons depuis une cinquantaine d’années.

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A l’origine, le cidre, boisson fabriquée à partir de pommes fermentées, est loin d’être une exclusivité bretonne. En effet, il est consommé dès l’Antiquité par les Romains, Egyptiens – qui fabriquaient également de la bière ! – ou les Hébreux. Plus proche de chez nous, Strabon, géographe grec du Ie siècle après Jésus Christ, mentionne la fabrication d’une boisson à base de pommes dans le Sud-ouest de la Gaule. C’est probablement au Moyen-âge, que le cidre débarque en Bretagne – et en Normandie – en provenance du Pays basque. La culture du pommier se propage en Haute-Bretagne à partir du XVIe siècle.

Toutefois, le pommier ne s’épanouit pleinement en Bretagne qu’à partir du XIXe siècle. C’est la ruée vers l’Ouest armoricain pour la culture de cet arbre fruitier. Il s’implante particulièrement bien en Cornouailles et en Trégor-Goëlo, au contraire du Léon. Le département d’Ille-et-Vilaine devient, quant à lui, le premier département cidricole en France. Les pommiers ne sont alors pas plantés sous forme de vergers, mais en tant que culture de surplus, notamment en bordure de champs. Les variétés sont nombreuses, parfois très locales, et donnent des fruits aux goûts très différents : acide, doux, amère…

Au XIXe comme dans la première moitié du XXe siècle, le cidre issu de ces pommiers est d’abord une boisson du quotidien. Chaque ferme a sa récolte de pommes et produit la quantité de cidre nécessaire pour en consommer toute l’année. Sur la table, le pichet tiré directement à la clé de la barrique accompagne tous les repas de la journée : du pain-lard de 9 h, jusqu'au souper. On ne part également jamais travailler aux champs sans emporter avec soi un voire plusieurs litres de cidre. On le comprend vite, du point de vue de la production, la recherche de la qualité passe donc au second plan. Seule la quantité compte. Ainsi, par exemple, les Fougerais de 1906 consomment en moyenne 400 litres de cidre par personne et par an !1 Pour arriver à fournir de telles quantités, il n’est pas rare de passer de l’eau, au moins une fois sur le marc de pomme, afin d’en extraire tout le jus. De plus, l’assemblage des pommes est rarement maîtrisé, produisant une boisson guère agréable à déguster, malgré la diffusion par le ministère de l’agriculture de films promouvant les bonnes pratiques de culture du pommier, comme ici en 1928. Cette vocation de boisson du quotidien empêche également sa commercialisation à grande échelle. Même en temps de guerre, le « pinard » reste la boisson préférée des Poilus

La période des années 1950-1970, avec le « miracle agricole » breton, marquent un tournant dans l’histoire du cidre en Bretagne. En effet, le remembrement progressif des terres agricoles entraîne l’arrache de milliers de pommiers. Les pouvoirs publics distribuent même des primes aux agriculteurs pour qu’ils œuvrent dans ce sens. En outre, le cidre perd du terrain en Bretagne en tant que boisson quotidienne, face au vin dit « ordinaire », mais aussi à l’eau qui devient progressivement courante dans les campagnes.


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Toutefois,
un reportage de Bretagne actualités du 30 octobre 1969, évoque, chez un vieux paysan, le sentiment de tristesse provoquée par la perte de ses pommiers. Le reportage a pour cadre la fête du cidre de Glomel, commune rurale des Côtes-du-Nord. Dans ces années, on assiste ainsi à une patrimonialisation du cidre en tant que boisson régionale. Dans ce même esprit, Alan Stivell popularise, dans les années 1970, la chanson traditionnelle Son ar chistr (la chanson du cidre). Désormais, on privilégie la qualité à la quantité. Cela passe notamment par l’inscription de la production cidricole dans des démarches de labels qualitatifs. Par exemple, depuis 1996, le « cidre de Cornouailles » a décroché le Saint-Graal de l’appellation d’origine contrôlée (AOC). Tandis que les appellations « cidre breton » et « cidre de Bretagne » bénéficient d’une indication géographique protégée (IGP) depuis l’an 2000. En un demi-siècle, le cidre est passé du statut de boisson quotidienne bon marché, à celui de patrimoine régional de qualité.

Le chouchen

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Le chouchen, boisson de nos ancêtres les celtes, est historiquement une des plus vieilles boissons du monde.

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A la différence de l’hydromel (la boisson des Dieux d’origine grecque qui était élaborée à partir de miel, d’eau et de levure), le chouchen des celtes et des peuples du nord était issu de fermentation de fruits et de miel. En Bretagne c’est le moût de pomme (jus de pomme mis à fermenter) qui est le plus couramment utilisé, celui-ci se trouvant à portée de main du fait de l’abondance de pommiers dans la région. Ce moût a la propriété d’accélérer la fermentation. Cette particularité vaut à l’hydromel breton de ne pas avoir de statut « légal » à proprement parler ; le chouchen est en quelque sorte un hydromel « trafiqué ».

Pour les Romains, l’hydromel avait des vertus aphrodisiaques. Ainsi, on donnait à tous les jeunes mariés un verre d’hydromel avant leur nuit de noces. L’expression « lune de miel » nous vient sans doute de là…

Le chouchen est la boisson des druides. Il symbolisait la force et la joie de vivre (dans « Astérix Le Gaulois », le druide Panoramix l’utilise comme ingrédient pour la potion magique).


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Anecdote

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Le chouchen par sa fabrication (rayon de miel écrasé avec les abeilles) avait autrefois des propriétés « renversantes », le venin d’abeille fermenté, une fois absorbé, anesthésiait le cervelet (centre de l’équilibre chez l’homme), il en résultait que le gros buveur tombait à la renverse et se réveillait trois jours plus tard avec d’épouvantables maux de tête.


Les nouveaux chouchen

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Le type de miel utilisé dans le chouchen est très important car il influe directement sur le goût et la couleur (de jaune très pâle à brun) de la boisson. Les miels les plus fréquemment utilisés sont les miels de printemps (pommier, pissenlit) et d’été (trèfle, framboisier, fleurs sauvages). Une fois mis en bouteille, il est préconisé de laisser vieillir le chouchen au moins un an, mais, tout comme le bon vin, quelques années de plus passées en cave ne trahissent en rien la saveur du nectar…

Travaillés comme des vins blancs (et sans venin d’abeille) et moins alcoolisés, le chouchen d’aujourd'hui peut accompagner crêpes, poissons, viandes, desserts, apéritifs. Ils sentent bon la Bretagne et font apparaître des saveurs nouvelles en gastronomie.

Le chouchen se boit, nature, bien sûr et frais, en apéritif, en digestif mais aussi lors du repas. Il peut se découvrir également en Kir ou en cocktail.

On peut même le servir chaud, dans l’esprit du vin chaud, avec une pointe de vanille, une pincée de cannelle et de muscade, un peu d’orange. Cela s’appelle chez nous Le Chouchik.

La Bretagne et la bière, une longue histoire d’amour

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Bier ha Breizh (bière et Bretagne), c’est une vieille histoire d’amour en plein renouveau depuis une trentaine d’années ! Disparues puis ressuscitées « comme par magie », les bières bretonnes valent le détour. Suivez le guide…

On ne le sait pas souvent hors de Bretagne (celle aux cinq départements), mais l’activité brassicole est d’une grande vitalité en Bretagne.

Pas de grande brasserie, mais une trentaine de micro-brasseries produisant des bières de qualité, à fort caractère, revendiquant une identité celte. Des bières distribuées quasi-exclusivement dans les cinq départements de la Bretagne historique, ce qui explique sans doute la modestie de leur renommée.

Les brasseries les plus connues se nomment Coreff, Britt ou encore Lancelot, des noms que vous ne pourrez pas rater en « visitant » les bars et pubs de Bretagne.


Petite histoire des brasseries bretonnes

La multiplication des micro-brasseries est un phénomène récent en Bretagne (le phénomène a démarré il y a une vingtaine d’années), mais la Bretagne a pourtant une solide tradition brassicole. Dès le début du XVIIème siècle, plusieurs dizaines de brasseries artisanales couvraient la Bretagne. Ces brasseries créées par des étrangers venus d’Irlande, d’Alsace, de Lorraine, de Belgique ou d’Allemagne, produisaient des bières de haute fermentation. Mais au XXème siècle, l’émergence de la nouvelle technique des bières à basse fermentation nécessite de gros investissements et favorise la concentration industrielle : peu à peu les brasseries bretonnes vont fermer, la dernière fermant ses portes à Nantes en 1985 (brasserie « La Meuse »).

Mais 1985 est également l’année du début de la renaissance des brasseries bretonnes. A Morlaix, deux pionniers, Christian Blanchard et Jean-François Malgorn, créent la brasserie des Deux Rivières et produisent la fameuse Coreff « cervoise » en breton.

Les deux fondateurs ont appris le métier auprès de l’anglais Peter Austin, le père de la « real ale », bière traditionnelle anglaise qui a connu une véritable renaissance dans les années 70.

La première Coreff est donc directement inspirée des real ales brittaniques : ambrée, fortement maltée, non filtrée et non pasteurisée.

Le succès est immédiat et fait de la Coreff, en tant que pionnière, une bière à part dans le coeur des amateurs de bière bretonne.

La brasserie a quitté Morlaix en 2005 pour s’installer à Carhaix.

La deuxième micro-brasserie bretonne est ouverte en 1990 à Saint-Servan-sur-Oust (Morbihan) par Bernard Lancelot, ancien ingénieur dans le nucléaire, devenu apiculteur, et qui élabore une bière au miel aromatisée par sept plantes : la Cervoise.

En 1993 la brasserie Lancelot lance la Telenn Du, première bière au blé noir, brassée à 50% d’orge et 50% de sarrasin.

L’utilisation d’une harpe noire comme symbole de la marque vaudra à la brasserie quelques ennuis avec le géant irlandais Guinness et la harpe sera remplacée par un triskell ! Malgré le départ en retraite de son fondateur, la brasserie ne perd rien de son esprit d’innovation et lance la Duchesse Anne (première blonde de haute fermentation, non filtrée et non pasteurisée), la Blanche Hermine (bière blanche de tradition belge) puis la Bonnets Rouges (bière rouge, aux épices, aux baies et au poivre).

Entre 1996 et 1998, le nombre d’ouvertures de micro-brasseries explose et on compte une quinzaine de micro-brasseries en Bretagne ! Dans cette effervescence, une brasserie va particulièrement tirer son épingle du jeu : la Brasserie de Bretagne, à Trégunc (près de Concarneau).

Passés maîtres dans l’art de la communication, les propriétaires de la brasserie ont porté leur bébé au premier rang des micro-brasseries bretonnes.

La Brasserie de Bretagne produit l’excellente Britt et a racheté la brasserie du Trégor (qui produit la Dremmwel).


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Rien à voir avec de la cervoise tiède !

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Inspirées des meilleures traditions brassicoles ,[ bières de dégustation, irlandaises, belges, anglaises, allemandes…], les bières bretonnes ont su tirer profit de leur territoire pour développer leurs spécificités. Brune, ambrée, blonde ou blanche, aux algues, à l’eau de mer, au cidre, au malt à whisky ou bio, l’éventail est assez large pour que tout le monde en trouve une à son goût ! Parmi les stars locales régulièrement primées dans les concours internationaux, citons la « Cervoise », une rousse aromatisée aux plantes et au miel, la « Blanche Hermine » ou la « Sant Erwann », bière d’abbaye aux sept céréales pour 7° d’alcool et sept semaines de garde en cuve. Sans oublier la « Telenn Du » et la « Gwiniz Du », des bières au blé noir [à base d’orge maltée et de sarrasin], le même que celui utilisé dans les crêpes ! On ne se refait pas…

Ce qu’il faut retenir

- En 70 av. J.-C., les Celtes de Bretagne brassaient déjà une bière aromatisée au romarin, appelée « Curmi »

- La Bretagne est aujourd’hui une région très en vogue en terme de bière artisanale avec près d’une quarantaine de brasseries en activité

- La bière est aussi un ingrédient malin à intégrer dans la préparation des crêpes, pour plus de croustillant et de saveurs !
 

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La galette saucisse

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Principalement originaire de Rennes et de la Haute-Bretagne, la galette saucisse est LE hot-Dog breton, souvent servie dans de nombreux événements en Bretagne comme les matches, kermesses, festivals, fest-noz (fêtes de nuit)…Elle est simple et rapide à réaliser et en plus moins lourde à digérer qu’un hot-dog classique.

Une tradition Bretonne

Avant d’aller croquer dans cet en-cas, le préféré des Bretons et particulièrement des Rennais, il convient de maîtriser quelques fondamentaux. Ainsi, vous saurez que la galette de sarrasin, ou blé noir, doit être froide (ou juste tiède), et que la saucisse doit être de porc et grillée. Si ces deux critères ne sont pas respectés, il s’agit d’une contrefaçon ! Ensuite, point de fourchette ni couteau, une galette saucisse se mange à la main. Enfin, on peut y ajouter des oignons, parfois, en revanche ne réclamez jamais de sauce industrielle type moutarde, mayonnaise ou ketchup, c’est un sacrilège !

Cette tradition de Haute-Bretagne date de la fin du XIXème siècle et marie deux emblèmes gastronomiques brétiliens, le sarrasin et le cochon. Depuis, elle s’est répandue dans toute la région. Véritable hot dog à la bretonne, la galette saucisse a même une association de défense, la SGSB ou Sauvegarde de la Galette Saucisse Bretonne. Venir à Rennes sans y goûter c’est un peu comme aller à Paris et ignorer la Tour Eiffel !

Un plat festif depuis ses origines

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La « Madeleine de Proust » des Rennais, c’est un peu ça la galette saucisse. Depuis ses origines elle est associée à des moments de fête. Pour Benjamin Keltz, journaliste et auteur du manuel officieux sur le sujet, «Galette Saucisse je t’aime paru aux Editions du Coin de la Rue, cette spécialité est sans doute née un dimanche ensoleillé de printemps pendant la période d’abattage des cochons dans les fermes du pays Gallo. « Difficile de donner une date précise... depuis le XVème siècle la galette est le pain quotidien des Bretons. Jusqu'au XIXème siècle, la viande était rare et on préférait la vendre plutôt que de la consommer. Sauf peut-être quand on tuait le cochon, on gardait à part les abats qu’on enroulait dans une galette ».

Au croisements de plusieurs traditions

Les abats ce sont justement les ingrédients d’un ancêtre de la galette saucisse, la casse, une spécialité de cochon et de pied de veau qu’on prend l’habitude d’étaler sur une galette. Mais la galette saucisse aurait aussi une filiation avec une autre spécialité d'abas de porc du nord de l’Ille-et-Vilaine, le Porchet.

« Une bonne excuse pour faire la fête »

Les premières mentions du terme galette-saucisse datent de la Belle Epoque. « Autour de 1900, les gens commencent à sortir en périphérie de la ville, notamment pour aller déguster des galettes-saucisses à Saint-Grégoire au lieu-dit La Robiquette, sur la route de Saint-Malo »raconte Benjamin Keltz. La Robiquette va d’ailleurs devenir le surnom de la galette-saucisse. Un passage obligé aussi pour les Malouins et les Rennais du Nord qui viennent au Stade rennais, les jours de matches. « On s’y arrêtait avant et après le match qui avait lieu le dimanche à 15h » précise le spécialiste de l’histoire de cette spécialité bien ancrée dans le patrimoine génétique Rennais. « La galette saucisse était une bonne excuse pour faire la fête, c’est devenu un symbole de dimanche festif autour d’un plat convivial et traditionnel»

L'ancêtre breton de la STREET- FOOD ?

« La galette-saucisse, c’est de la street-food avant l’heure. Facile à manger et pas cher » résume Benjamin Keltz. C’est sans doute ce qui explique son succès, encore aujourd’hui. Le mariage entre deux spécialités bretonnes, la galette salée et la saucisse de porc, est une belle histoire d’amour. L’histoire aussi d’un plat de campagne qui a peu à peu investi la ville. « Au fil du XXème siècle, la galette saucisse s’est démocratisée sur les marchés et surtout autour du Stade Rennais, un traditionnel lieu de fête dominical » explique Benjamin Keltz.

« Un plat de campagne devenu urbain »

Les commerces de galettes saucisses ont suivi, de la périphérie ils se sont peu à peu installés dans la ville pour satisfaire la demande grandissante. « Dans les années 50-60 avec l’arrivée de PSA Citroën, beaucoup de gens des campagnes viennent s’installer en ville. Ils amènent avec eux leurs habitudes de consommations. C’est finalement un plat de campagne devenu urbain » ajoute l’expert en galette-saucisse. « Rennes qui était une ville un peu bourgeoise s’est éprise de ce plat qu’on mange debout avec les doigts. C’était un peu transgressif, comme prendre un vélo pour se balader dans la verdure rennaise ».

Un symbole gourmand et intégrateur

Avec le temps, la spécialité rennaise a fait l’unanimité. Aujourd'hui, toutes les générations et les classes sociales se retrouvent devant les stands de galettes-saucisses. « Si au Roazhon Park on chante 'galette-saucisse je t’aime' ce n’est pas juste une marque d’amour pour un plat traditionnel... Cette spécialité est devenue l’étendard de la culture rennaise, l’incarnation d’une certaine fierté bretonne en version Gallo. C'est un vecteur d'identité, comme le palet ou le Stade Rennais » affirme Benjamin Keltz. « Les Toulousains ont leur cassoulet, les Alsaciens leur choucroute, nous on a notre galette-saucisse ».


Les fruits de mer : Assister à une vente à la criée vous mettra l'eau à la bouche : crabes, tourteaux, araignées, étrilles, cigales de mer, galathées, crevettes et, bien sûr, le homard... Tous les ingrédients sont réunis pour en faire un plat breton.

Les moules et les huîtres sont deux coquillages rois en Bretagne. Quelques « crus » sont particulièrement réputés : baie du Mont-Saint-Michel (Vivier-sur-Mer), Pénestin... pour les moules ; Cancale, Aber Wrac'h, Penerf, Riec-sur-Bélon, golfe du Morbihan... pour les huîtres.

Les moules, marinière, au lard ou en mouclade, se trouvent sur toutes les cartes de restos en été. Les huîtres se dégustent toute l'année, même hors des mois en « r » (où elles sont alors beaucoup plus laiteuses).

- Avec un peu de chance, vous trouverez sur les marchés de l’ormeau ; n’hésitez pas, c’est une merveille. Sa pêche, ultra protégée (interdite du 15 juin au 31 août), a permis de sauver l’espèce que l’on retrouve à nouveau avec facilité sur les tables de la côte nord. Son prix reste malgré tout élevé.


Les huîtres et autres produits de la mer

L’huître a toujours peuplé les côtes de Bretagne, elle était déjà très appréciée au temps de François Ier. Depuis la baie du Mont St Michel à Brest, ce sont 3150 hectares de parcs qui s’étendent sur des côtes toutes en dentelles. Cette configuration géographique facilite particulièrement l’élevage de près de 18 000 tonnes d’huîtres par an.

Huîtres Aven Belon

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L’Aven Belon est la plus célèbre des huîtres plates. Elle a été le produit de référence de l’ostréiculture bretonne jusque dans les années 80. Décimée par des maladies, sa production n’est aujourd'hui que de 5 000 tonnes par an, ce qui explique sa rareté et donc son prix. C’est une huître croquante avec une coquille ronde et une couleur variant du blond en brun.

Un peu de géographie…

Le Bélon est un petit fleuve côtier breton, constitué d’une ria, c’est-à-dire d’un estuaire, alimentée par un ruisseau d’une dizaine de kilomètres qui prend sa source à Bannalec, mais sa particularité est d’être alimenté par de très nombreuses résurgences d’eau douce dans le lit même de l’estuaire.

Ces sources sont les aboutissements de rivières souterraines, qui d’après des études hydrologiques, remonteraient jusqu’au centre de la Bretagne du côté de Châteauneuf du Faou. L’eau va ainsi s’enrichir de sels minéraux et de métaux notamment le fer.


Le Bélon se jette dans l’Océan Atlantique près de la jolie anse de Kerfany, à une centaine de mètres de l’embouchure de l’Aven.

L’ostréiculture sur le Bélon

Ce mélange particulier d’eau douce et d’eau de mer évoqué plus haut confère à l’Huître affinée ici son fameux goût de noisette. Comme Il y a deux marées par jour, c’est à dire que cet estuaire se remplit et se vide deux fois par jour, cela favorise le brassage de l’eau et l’apport de nutriments pour les huîtres. Le mélange eau douce et eau de pleine mer atteint un taux de salinité idéal pour la pousse et l’affinage de l’huître.

Cinq entreprises ostréicoles travaillent encore sur la rivière du Bélon. Ils élèvent et affinent les fameuses huîtres plates du même nom mais aussi des huîtres creuses qui bénéficient de ces conditions idéales.

Huîtres de Cancale

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L'Huitre de Cancale se caractérise par une saveur prononcée d’iode et de sel avec un arrière goût de noisette. Elle est à l’origine de la réputation gastronomique de la ville.

Quant à l’ostréiculture, elle vous est racontée à La Ferme Marine qui se charge de vous expliquer les secrets des jardiniers de la mer. D'Avril à Septembre, l’office de tourisme propose des visites des parcs à huîtres à pied.


L’huître de Cancale est élevée en baie du Mont Saint-Michel où les marées sont les plus fortes d’Europe. Les amplitudes entre la pleine mer et basse mer peuvent atteindre 15 mètres. Placée sur des tables en fer surélevées, l’huître est découverte et recouverte à chaque marée. Ce qui lui assure une excellente oxygénation et un apport en plancton intéressant. C’est une huître avec une coquille bien ronde à chair ferme, qui nécessite 3 à 4 années d’élevage. D'un beige très clair, elle se mange aussi bien crue que cuisinée. L’huître de Cancale se caractérise par son goût noisette et son parfum iodé.

De l’époque de la caravane où les bisquines, les bateaux traditionnels de la baie du Mont-Saint-Michel, draguaient les bancs naturels d’huîtres plates à l’ère de la culture sur tables de l’huître creuse, les huîtres ont façonné le paysage, les hommes et les femmes de Cancale.

Née en 1858 à la suite de l’appauvrissement des gisements naturels, l’ostréiculture a évolué au rythme des épidémies et des évolutions techniques.

Aujourd'hui, l’huître plate (ostrea edulis) est cultivée sur des concessions en eau profonde à raison de 1000 tonnes chaque année. Le naissain ( petites huîtres ) est semé sur le sol depuis les bateaux sur des espaces jamais découverts par la marée. Pour la récolte, les mêmes bateaux utilisent de grandes dragues comme des rateaux. A terre, elles sont triées et lavées avant d’être expédiées en bourriches.

L’huître creuse (crassostrea gigas) est cultivée sur les 400 hectares de parcs en baie de Cancale sur des tables surélevées de 80 cm qui découvrent à marée basse. Après 3 à 4 années de croissance pendant lesquelles les poches sont retournées plusieurs fois, l’huître est récoltée, lavée et triée par taille. Elle a une saveur iodée caractéristique, un goût ample ; sa production se situe chaque année entre 3 à 4000 tonnes.

La Confrérie des Hîtes ( huîtres en cancalais )

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Créée en 1990, la confrérie des Hites de Cancale a pour but de faire connaître les huitres de la Baie de Cancale ainsi que la ville de Cancale. Leur tenue est de sinople pour symboliser les reflets changeants de la mer et d’or.


L'huître creuse de la Baie de Paimpol

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La culture de l'huître de la baie de Paimpol


L’huître de Paimpol est élevée en pleine mer dans toute la baie de Paimpol. Elle est donc fortement exposée au courant et marées qui sont parmi les plus fortes d’Europe. Sa chair ferme est très appréciée pour son goût salé et iodé. C’est une huître plutôt grasse.

Le goût de la Baie...

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Produit phare de la baie de Paimpol, l'huître a une histoire déjà longue ! En effet, le fort développement de l'industrie ostréicole au XIXème et au XXème s., notamment sur Plouézec, a été suivi dans les années 1950 par l'arrivée d'ostréiculteurs morbihannais, charentais et vendéens, et l'introduction de nouvelles techniques. Quasiment décimée en 1975, l'huître plate a été progressivement remplacée par l'huître japonaise (Crassostrea Gigas). Avec sa saveur iodée, laissez-vous séduire par le goût unique d'un coquillage raffiné consommable toute l'année...

Autrefois pratiquée par dragage, la culture de l'huître se poursuit aujourd'hui sur des tables en fer à béton placées sur une partie de l'estran, dans des poches qui sont retournées à chaque grande marée. Cette culture occupe plus de 500 ha dans la baie de Paimpol (90 entreprises), pour une production équivalente à 5% de la production française.


La Fête de l'huître de la baie de Paimpol

Elle a lieu chaque année, entre fin août et début septembre.


Huîtres de Prat-ar-coum

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A la pointe nord de la Bretagne près de Brest, les huîtres sont élevées dans des parcs où les courants marins se mêlent aux ruisseaux d’eau pure. Elle se caractérise par sa chair plus ferme, plus craquante. Son goût est moins iodé que les autres huîtres bretonnes mais elles ont également un goût noisette.

Le homard bleu breton.

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Le homard breton, reconnaissable à sa belle robe noire aux reflets bleutés qui tourne au rouge brique à la cuisson, est un des produits emblématiques de la gastronomie du Finistère. Il peut être simplement grillé ou cuit en papillote aux algues. On peut également le déguster cuisiné avec une sauce “à l’armoricaine”, un grand classique des brasseries parisiennes.

« Seigneur » des eaux bretonnes avec la langouste, le homard est un crustacé décapode à petite tête pointue, pourvue de longues antennes rouges. Il qui comprend deux espèces : le homard européen, appelé en France « homard breton » ou « homard bleu breton », et le homard américain dit aussi « canadien ».

Contrairement à la langouste, le homard est armé de puissantes pinces. De surcroît, sa puissante carapace se montre moins épineuse et son abdomen possède sept anneaux (six pour sa consœur). En outre, il fréquente les eaux froides, s’abritant dans des « terriers » creusés dans le sable sous les rochers, partant la nuit en quête de sa subsistance, qu’il identifie grâce à ses récepteurs olfactifs.

Réputé pour la succulence de sa chair (moelleuse et délicate, contenue dans la queue autant que dans les pinces) et la finesse extrême de son goût, le homard breton affiche une belle couleur bleu roi, tandis que ses concurrentes américaines sont cuirassées de brun. Sa carapace prend une belle couleur ocre lorsqu'on le plonge vivant dans un court-bouillon.

On le pêche de juin à septembre, au casier. Ceux-ci, lestés de poids et munis d’appâts, sont reliés à la surface par un cordage fixé à un flotteur servant de repère. Selon la législation, les homards dont la taille est inférieure à 23 centimètres ne doivent pas être pêchés.

De nombreuses recettes célèbrent le noble crustacé : homard au kari lorientais (voir à kari Gosse) ou le médaillon de homard à la tête de veau. Parmi les grands « classiques » figurent le homard Thermidor (voir à région Île-de-France), le homard à l’armoricaine et son pendant le homard à l’américaine, les demoiselles de Cherbourg à la nage (voir à région Normandie). On le consomme parfois simplement grillé avec du beurre aillé, du citron ou de la mayonnaise. On le prépare aussi en gelée sous forme d’aspic, en salade, en ragoût, en sauce et en soupe (bisque).

Le homard, prince des crustacés, jouit d’une solide réputation depuis le XVIIe siècle, époque à laquelle il abondait sur les côtes, certains spécimens atteignant fréquemment 50 centimètres de long. Depuis la dernière guerre, ses effectifs ont chuté de manière spectaculaire dans l’hémisphère nord, conséquence de la surpêche et de la pollution marine.

Si aucune donnée statistique ne permet d’évaluer les densités de homards dans l’Atlantique depuis le Moyen Âge, on sait que, sur la côte des États-Unis, le homard se ramenait en de telles quantités qu’on le considérait comme une « nourriture du pauvre » et qu’il pouvait même servir, en cas d’afflux massif, d’engrais pour les champs et potagers ! Sa raréfaction et la hausse de son prix débutent au XIXe siècle.

La pêche au homard s’est mécanisée dans la seconde moitié du XXe siècle. Malgré des tentatives dans le domaine de la pisciculture et même d’élevage conservatoire à fin de réintroduction dans la nature, le constat donne le vertige : à peine une centaine de tonnes pêchées annuellement en France. Les importations permettent encore de couvrir les besoin du marché du frais et, surtout, du surgelé.

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Pêché en baie de Saint-Brieuc, ce homard breton a été recueilli par Océanopolis. Sa couleur d’un bleu pur et intense résulte d’une "anomalie génétique rare."

Langoustines de Guilvinec

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Les langoustines du Guilvinec sont parmi les langoustines les plus appréciées des restaurateurs parisiens.

La Fête du Pesked au Guilvinec

Les 29 et 30 avril, c’est La Fête du Pesked sur le port de Guilvinec/Léchiagat

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Une manifestation très festive et familiale à ne manquer sous aucun prétexte ! La Fête du Pesked vous invite à participer à cette fête iodée et à prendre part à un large éventail d’animations, pour la plupart gratuites, sur le thème de la pêche en mer… une belle occasion de découvrir le port, les métiers de la pêche, les produits de la pêche cornouaillaise, et la
Cité de la pêche Haliotika.

2 jours de fête sur les 2 rives et une trentaine d’animations gratuites vous attendent, avec notamment :

-la visite gratuite d’Haliotika, La Cité de la Pêche

-un marché d’art et d’artisanat (sur la terrasse panoramique et à la médiathèque)

-un troc et puces de mer dans la rue de la Marine (le dimanche)

Les coquilles Saint-Jacques des Côtes d’Armor

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Avec ses 150.000 hectares, le gisement naturel classé de coquilles Saint- Jacques de la Baie de Saint-Brieuc demeure la zone la plus productive au niveau national. Les rendements sur le gisement principal sont très élevés, proches de la tonne par heure. Mais la pêche y est très réglementée (30 minutes de pêche effective, deux jours par semaine de la fin octobre, début novembre jusqu'en avril, et ce avec une interruption plus ou moins longue en janvier).

Erquy étant le premier port breton pour la pêche à la coquille Saint-Jacques. La Coquille Saint-Jacques fait partie des mets raffinés. Elle est très appréciée pour sa chair très riche en fer. Les Français mangent aussi le corail. Très apprécié des bistrots parisiens la coquille Saint-Jacques se décline dans différents plats : poêlées, flambées, en brochettes … Depuis peu, Paris célèbre la coquille Saint-Jacques de St Brieuc au mois de janvier à Montmartre.

La Coquille Saint Jacques de la Baie St Brieuc

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la Confrérie des Chevaliers de la Coquille Saint-Jacques de la Baie de St Brieuc est créée le 17 septembre 1988. La « Belle Saint-Jacques », la « Reine de la baie », la « Reine des sables », le « Trésor des Côtes d’Armor » Les qualificatifs abondent pour désigner la raison d’être de cette Confrérie qui ne cesse de vanter les valeurs gustatives du coquillage !

Elle met en valeur cette coquille Saint Jacques « la Pecten Maximus » produit noble de la mer élevé dans la baie de Saint Brieuc creuset du département des Côtes d’Armor.

Fête de la Coquille St Jacques


Chaque année dans les Côtes d'Armor, la coquille St Jacques est mise à l'honneur à l'occasion d'une grande fête qui se déroule successivement dans l'un des trois ports de pêche costarmoricains : Erquy, St Quay Portrieux et Loquivy de la Mer. Les 18 et 19 avril.

Qu'est ce que la fête de la Coquille ?

L'occasion d'assister à de nombreuses animations autour de la reine des côtes bretonnes :

- vente de coquilles fraîchement pêchées

- rencontre avec les pêcheurs

- des balades en mer pour voir les dragues en action

2 jours de fête en musique durant lesquels il est possible de découvrir et déguster les produits du terroir breton :

La coquille St Jacques, sous toutes ses formes, fraîche, poêlée, en terrine à déguster à l'apéro ou rillettes.

Le port d'Erquy est situé sur la côte de Penthièvre dans les côtes d'Armor. Il abrite environ 60 chalutiers qui débarquent environ 600kg de coquilles à leur retour de pêche. La pêche de la coquille St Jacques est très réglementée. Elle a lieu chaque année de fin octobre à avril, à raison de 2 jours par semaine et pour une durée de 45 minutes seulement.


La sardine.

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La sardine est une des entrées “classiques” des bistrots. Le Finistère est encore aujourd'hui le premier département français pour la conserve de sardines. “La Quiberonnaise” s’affiche comme la Reine de la sardine en boîte qu’elle prépare de la même façon depuis 1921 et la propose à l’huile d’Olive ou Arachide, aux épices, au citron, au vin blanc, Aujourd'hui les sardines millésimées vieillissent dans des caves comme du bon vin et les collectionneurs de boîtes de sardines sont de plus en plus nombreux…
 

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L’origine de la fraise de Plougastel

Historique

C’est l’ingénieur de marine, Amédée François Frézier qui rapporta en 1714 cinq pieds de fraises (Fragaria chiloensis) sauvages d’un voyage du Chili. Il les planta alors dans le jardin botanique de Brest, puis à Plougastel, où il s’implanta par la suite.

Les maraîchers locaux croisèrent ces pieds avec des variétés venues de Virginie, et, grâce à un microclimat exceptionnel,la Fraise de Plougastel connut dès le XVIIème siècle un succès fulgurant.
Simple élément au départ d’une riche agriculture fruitière, la fraise va finir par devenir la production typique de la région. En 1827, elle est classée parmi les produits de la gastronomie bretonne et elle représente à la fin du siècle une branche de commerce importante.

L’apogée de la Fraise de Plougastel se situe entre 1920 et 1950. Plougastel-Daoulas est, à cette époque, la deuxième région française de production de la fraise (6 000 tonnes/an) après celle de Metz.
Entre 1952 et 1962, la production va chuter (de 1 500 tonnes par an à 450 seulement) essentiellement en raison de la fermeture de certains marchés importants.

Terroirs et production

Le fraisier aime les sols humides mais bien drainés, un climat tempéré, plutôt chaud, et une exposition en plein soleil, alors que la fraise des bois préfère la mi- ombre.

Il faut cueillir les fraises le matin ou le soir mais surtout pas en plein soleil, le fruit ayant tendance à "tourner", et lors de la cueillette, ramasser la fraise avec sa collerette verte et sa queue. Les fraisiers doivent être changés d'emplacement tous les 3 ou 4 ans.

Il y a deux types de fraisiers, les non remontants et les remontants (production régulière de juin aux premières gelées).

* La fraise est le fruit emblématique de la commune Plougastel-Daoulas, enserrée entre l’Elorn au nord et la rivière Daoulas au sud. Le microclimat engendré par le passage du Gulf Stream et le sol siliceux ont fait de cette presqu’île un grand cru de la production de fraises.

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En 1974, deux coopératives jusque-là concurrentes, le "Groupement Maraîcher Brestois" et "la Presqu'île" entament des démarches communes de commercialisation. Celles-ci aboutissent en 1980 à la création de la "Société Maraîchère de l'Ouest" dont le siège est implanté à Plougastel-Daoulas, qui crée en 1981 la marque "Savéol".

La coopérative s'efforce de valoriser des produits "haut de gamme" (label Produit en Bretagne), et emploie, en tout, plus de 2 000 personnes.

En 2009, Savéol a produit, conditionné et commercialisé, entre autres productions, 1 200 tonnes de fraises, dont la moitié sous sa propre marque, le reste étant traité par une coopérative de St-Pol-de-Léon, ou directement par des fraisiéristes indépendants.

Est-ce que la fraise de Plougastel est une variété spécifique ?

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Eh bien non, plus maintenant. Aujourd'hui, les variétés de fraises de Plougastel sont diverses. Mais qu’elle soit Gariguette, Séraphine ou Surprise, la fraise de Plougastel se doit de tenir ses promesses gustatives pour pouvoir conserver sa réputation ! En effet, la fraise de Plougastel est reconnue pour son goût sucré et son parfum prononcé. La marque Saveol, implantée à Plougastel, cultive la majorité des fraises de Plougastel distribuées partout en France. Elles bénéficient du label Produit en Bretagne.

Chaque année, le deuxième dimanche de juin, c’est la fête des fraises à Plougastel. Je vous invite à y faire une escale si vous en avez l’occasion, afin de voir le défilé en costume traditionnel, écouter des groupes folkloriques et bien sûr déguster de bonnes fraises !

Mais la fraise de Plougastel ne se retrouve pas uniquement dans des confitures, mais également dans le thé ou bien encore la liqueur. Fisselier, l’artisan liquoriste fabrique de ce coté une savoureuse liqueur de fraise de Plougastel. Idéal pour l’apéritif, pour des cocktails et à consommer avec modération !

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Enfin, si vous êtes de passage dans le Finistère, n’hésitez pas à faire un tour dans l’incontournable
Musée de le Fraise et du patrimoine.


Le Vitréais

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Le vitréais est un dessert traditionnel de Vitré en Haute-Bretagne. Ce nom vient de la région du Vitréais et correspond au gentilé.

Aux portes de la Bretagne, Vitré est une ville fortifiée qui a su préserver son patrimoine architectural et conserver son aspect médiéval. La cité recèle bien des trésors dont ce délicieux biscuit aux amandes.


Origine

Il a été créé par un ancien boulanger-pâtissier de Vitré, M. Lhuissier.

Présentation

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C'est un gâteau à base de pommes caramélisées et d'amandes, qui s'apparente à une génoise, a un léger goût d'amandes. La garniture se compose de caramel blond, mêlé de beurre et de crème fraîche où cuisent les pommes.

Puis une fois que la crème a réduit, la préparation doit être soigneusement déposée sur un biscuit, qui est recouvert par un autre biscuit. Ensuite, le dessus est badigeonné de blanc d'œuf, recouvert de sucre glace et d'amandes effilées que l'on met au grill avant de servir.


Les craquelins

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Le craquelin est l'héritier d'une tradition ancienne, celles des échaudés. Considérés comme des gourmandises, les échaudés étaient très prisés au Moyen-âge ; leur présence est attestée en France et dans de nombreux pays européens. La composition de base des échaudés est très simple : eau, farine, œufs auxquels on peut ajouter des agents levants, du sel, du beurre ou du sucre. Leur fabrication fait appel, avant cuisson au four, à une phase de trempage dans une eau bouillante, l 'échaudage.

Les origines du Craquelin

Le craquelin a traversé les pays et les siècles. Si le nom d'échaudé apparaît souvent en France, celui de craquelin est plus rarement cité: la plus ancienne trace remonte à un écrit de M. Lespinasse en 1265, où le craquelin est assimilé à un gâteau. L'étymologie du mot serait néerlandaise : « crakelinc » désigne en flamand « un biscuit sec, craquant sous la dent ». Des similitudes de nom, de forme, de composition et de fabrication existent entre certains produits flamands et le craquelin de Haute Bretagne.

Les craquelins des Pays de Rance

Contrairement aux échaudés des autres régions, le craquelin de Haute Bretagne semble avoir eu une forme constante dans le temps ; ainsi, en 1684, dans son Dictionnaire universel, M. Furetière donne une définition qui permet de mieux caractériser ce produit : "Pâtisserie fort sèche qui est faite en forme d'une écuelle et qui craque sous les dents en la mangeant."

Voilà pour la Gastronomie Bretonne !
 

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A savoir avant de partir

Quelques petits conseils avant de s'envoler vers la Bretagne pour y passer de merveilleuses vacances ! Pêche, baignade, soleil... tout ce qu'il faut savoir pour devenir ou re-devenir un breton averti.

Pêche et baignade

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La pêche à pied et la baignade en mer sont deux activités particulièrement populaires en Bretagne. Pour qu’elles restent un plaisir, il convient toutefois de suivre les quelques conseils suivants.

Baignade et farniente sur la plage

* Choisissez de préférence une zone de baignade surveillée : elles sont nombreuses dans les stations balnéaires bretonnes.

* Equipez vos enfants de brassards ou d’un maillot de bain à flotteurs et accompagnez-les lorsqu'ils vont patauger dans l’eau : profitez-en pour passer un bon moment à jouer avec vos bouts de choux !

* Si vous sortez d’un repas copieux ou avez consommé de l’alcool, attendez deux heures avant de vous baigner. Pourquoi ne pas faire une petite balade digestive en attendant ?

* Entrez progressivement dans l'eau, surtout après avoir longtemps fait bronzette.

* Evitez de vous exposer au soleil et de faire des efforts au moment le plus chaud de la journée, entre 11 heures et 16 heures. Une petite sieste à l’ombre d’un arbre, c’est toujours agréable.

* Exposez-vous au soleil progressivement et raisonnablement.

* Protégez-vous et protégez vos enfants : crème solaire, chapeau, t-shirt et lunettes.

* Buvez régulièrement de l’eau et donnez fréquemment à boire aux jeunes enfants avant qu’ils ne le réclament, et mouillez-vous souvent le front et la nuque.

* Il est parfois possible de rencontrer malencontreusement des animaux venimeux (vives, méduses...). En Bretagne, ces accidents sont rarement graves, mais s’ils vous arrivent, il convient de nettoyer et de désinfecter soigneusement les plaies, de chauffer la région du corps atteinte, et d’appliquer localement une crème anti-inflammatoire. Adressez-vous éventuellement à un médecin.

* Les méduses échouées restent venimeuses plusieurs heures après leur mort. Elles sont très jolies à regarder sur la plage, mais prenez-y garde quand-même.

* Il est très plaisant de s’allonger sur une serviette propre et de profiter des douches mises à sa disposition. En outre, cela permet d’éviter d'éventuelles affections dermatologiques causées par un sable sale.

* Sur la plage, utilisez les poubelles, et n’amenez pas vos animaux domestiques.

Pêche à pied de coquillages

* Ne ramassez pas les coquillages n'importe où. Des interdictions peuvent être prises sur certains sites. Il convient alors de se renseigner auparavant auprès de la mairie ou de la DDASS en Loire-Atlantique.

* Eloignez-vous des milieux présentant des risques de contamination, et des côtes. En effet, la consommation de coquillages contaminés par des bactéries, virus et planctons toxiques entraîne des maladies quelques heures à quelques jours après leur ingestion. Profitez alors des marées basses de fort coefficient pour vous aventurer au plus loin sur la plage !
* Evitez de pêcher pendant les quelques jours suivant les fortes pluies. Elles marquent souvent une dégradation de la qualité des coquillages.

* N’oubliez pas qu’un site très fréquenté pour ses eaux de baignade n’est pas forcément un gage de bonne qualité pour la pêche.

* Ne pêchez pas de coquillages trop petits et ne prenez que ce que vous pouvez consommer. Remettez en place les cailloux que vous retournez.

* Enfin, gardez les produits de votre pêche vivants dans un panier humide et au frais, cuisez-les et consommez-les sous 24 heures. Bon appétit !


Abécédaire des Grandes marées

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Les fameuses grandes marées sont de retour ! Les amateurs de pêche à pied devraient donc envahir le littoral. Mais attention, gare aux excès. Petit rappel des bonnes pratiques et conseils aux pêcheurs à pieds.

A comme Attention aux horaires des marées. La sécurité d'abord. A chaque grande marée, des pêcheurs à pied se font piéger. L'heure de la basse mer est le meilleur repère. Il est sage de regagner progressivement le rivage dès que la mer remonte.

B comme Bigorneau. Le plus commun de nos gastéropodes marins. Facile à pêcher ce qui permet de ne pas rentrer bredouille.

C comme Coquillages et crustacés... Il y a les mollusques qui vivent dans le sable (coques, palourdes, praires, couteaux) et ceux qui vivent sur les rochers (berniques, moules...). Ceux qui vivent dans le sable sont des filtreurs. En principe, on peut les repérer grâce à deux petits trous correspondant aux deux siphons qui leur permettent de se nourrir et de respirer. Il ne faut pas confondre avec le trou accompagné d'un tortillon qui révèle la présence du ver arénicole. Excepté l'ormeau, l'huître et la coquille saint-jacques interdits en cette saison, on peut pratiquement tout pêcher +: araignée, tourteau, homard, étrilles. Mais il ne faut pas rêver, il faut connaître les bons coins. Un petit conseil : si les femelles ont des oeufs c'est mieux de les laisser tranquilles.

C comme caillou. Replacer au même endroit le caillou qu'il a soulevé c'est le B.A.-BA du pêcheur à pied. Il en va de la vie des organismes qui vivent dessus et en dessous. Si on chamboule tout, il faut attendre trois ans pour que la vie reprenne ses droits.

D comme déchet. Sacs plastiques, mégots, bouteilles. L'estran n'étant pas une poubelle, c'est bien de ne rien laisser derrière soi. Le milieu peut en faire les frais. Les tortues, par exemple, ont tendance à confondre le plastique avec les méduses qui sont leur nourriture préférée.

M comme Matériel de pêche. Eviter de labourer le sable ou la vase avec des ustensiles disproportionnés du genre pelle, râteau, pioche, ravageur ou tamis. Pour la palourde, par exemple, une fourchette ou une cuillière font l'affaire.


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O comme Observation. La grande marée c'est aussi un moment privilégié pour découvrir la richesse du patrimoine naturel marin : laminaires, petits poissons (chabots, blennies, gobies), éponges, anémones de mer, botrylles...

P comme Pieds nus. C'est à proscrire pour éviter blessures et piqûres en tout genre.

Q comme Quantité raisonnable. Récolter que ce que l'on va manger. Cela évite de gaspiller.

S comme Santé. Conserver sa pêche dans un endroit frais et la consommer rapidement. Et, bien sûr, s'assurer de la salubrité du lieu de pêche.

T comme Taille. Respecter les tailles limite c'est permettre aux coquillages et crustacés d'atteindre leur taille adulte pour qu'ils puissent se reproduire. Ainsi, les générations futures de pêcheurs à pied profiteront eux aussi des joies de la grande marée.
 

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À présent je vais vous faire connaître les endroits de mon enfance !!

Erquy, cité de la coquille

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Un site rare, une nature authentique : rochers de grès rose, bois de pins, lande de bruyères et d’ajoncs, chemins entre les dunes, mer d’émeraude… Erquy et ses dix plages de sable fin, grandes étendues ou criques, vous accueille pour des moments de détente et de baignade ou de rencontres sportives, en famille ou entre amis.


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Saint-Pabu et Caroual, les deux premiers hameaux qui bordent cette immense étendue de sable sont devenus des lieux de villégiature.

Durant la belle saison, les herbus qui la bordent accueillent baigneurs et véliplanchistes trouvant là une aire de repos où la place ne paraît pas calculée ...

Les dunes qui descendent vers la mer étaient, jusqu'à la terrible tempête de décembre 1999, parsemées de pins maritimes qui ont payé un lourd tribut à cette catastrophe naturelle ...L'endroit paraît désormais presque désertique hors la saison estivale.

A l'extrémité de cette immense plage, la Roche Jaune barre à marée haute le passage vers la Grève du Goulet.


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Au fond de celle-ci, la première défense naturelle de la rade d'Erquy, la Pointe de la Heussaye, étire une langue rocheuse qui ferme presque entièrement la Grande Plage, la protégeant ainsi des vents d'Ouest. La formation de celle-ci résulte d'éruptions volcaniques datant de 400 millions d'années et l'on peut encore, lors des grandes marées, observer les vagues pétrifiées de la lave qui s'est déversée dans la mer. Ces agglomérats, abritant les bancs de coquilles Saint-Jacques qui les apprécient, forment des masses paraissant des coussins éparpillés.

En face, sur l'autre versant, au pied des falaises de grès rose, le port de pêche et la jetée supportant le phare finissent d'enfermer une crique parfaitement protégée des tempêtes.


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Le nombre impressionnant de bateaux de pêche qu'abritent les installations portuaires souligne la vocation première d'une petite ville qui a su tirer parti des richesses offertes par une mer nourricière.

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Erquy conjugue nature préservée avec le Cap d’Erquy et port de pêche à l’activité rythmé.L’autre saison de la plage, ce sont des balades au grand air sur les étendues découvertes par la marée.

Balades en mer à bord de la Sainte-Jeanne

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Embarquer pour une sortie d’une demi-journée dans la rade d'Erquy… C’est le plaisir de naviguer au gré du vent à bord d’un voilier traditionnel en bois.

Voilier traditionnel de 16 mètres, avec 200 m2 de voile, réplique d’une unité lancée en 1912, la Ste Jeanne est représentative des bateaux qui ont contribué à l’essor du port d'Erquy en participant aux échanges commerciaux avec les ports de la Manche.

L'Association, le Sloop d'Erquy, organise des balades en mer dans la Baie d'Erquy tous les jours en été, et selon calendrier d'avril à septembre.


Découverte des Caps d' Érquy et de Fréhel en vedette

Au départ du port d’Erquy, balades en vedette de 1h15 ou de 2h15 à la découverte des Caps d’Erquy et de Fréhel vus de la mer. Excursions commentées sur la nature et l’histoire.

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Mini-croisière d'Érquy vers l'Île de Bréhat

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Au départ du port d’Erquy, vous embarquerez pour une traversée de la Baie de Saint-Brieuc de 75 minutes en vedette. La journée libre sur Bréhat vous permettra de découvrir les richesses de la célèbre « île aux fleurs ».


Avant de poursuivre sur le chemin de randonnée qui longe la côte et qui vous emmènera en direction du Cap puis des Sables d'Or, revenez donc vers le hameau de Saint-Pabu. De là, entrez à un kilomètre environ à l'intérieur des terres en direction du Sud. Ce détour vous permettra de visiter le domaine et le château de Bienassis.

Le château de Bienassis

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Au fond d'une longue allée cavalière bordée d'arbres centenaires, vous serez sans doute émerveillé, en tournant le regard vers la gauche, au croisement des chemins menant au parc et au château :

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Ce superbe édifice de style Renaissance vit poser ses premières pierres à la fin du 15ème siècle par Jean Ier du Quélenec. Le granit rose d'Erquy fut le matériau de base d'un château-fort dont les remparts descendent dans une ceinture de douves. Par le passé, un pont-levis défendait son entrée. A son apogée, il était la pierre centrale d'un immense domaine de six mille hectares comportant 27 fermes et 3 moulins.

Depuis lors, la destinée de ce château aura été d'être administré, géré par la branche féminine de la famille de Kerjégu, les époux décédant peu de temps après les héritages successifs. En 2005, les Kerjégu perdront volontairement ce vaste domaine, la dernière des propriétaires du nom (Ghislaine) le cédant par donation à Nathalie Huguet, épouse d'un de ses neveux. Il est classé Monument Historique depuis 1945.

Si d'aventure vous abordiez cet endroit de nuit et que vous croisiez un cheval au galop, ne vous arrêtez pas : cet animal tirant le Chariot de la Mort du Diable serait votre perte si vous le montiez ! Mais le spectre d'un prêtre hantant les allées du château, psalmodiant, presque silencieux, en lisant son bréviaire et semblant vous ignorer détournera peut-être votre attention et vous sauvera ... C'est du moins ce que dit la légende ...


C'est au petit matin, lorsque la brume se dissipe enfin qu'il faut venir là pour découvrir la vocation première d'un bourg qui, comme beaucoup d'autres sur nos côtes, vit le début de son développement au 6ème siècle, à l'arrivée des cousins d'outre-manche.

A marée basse, les chalutiers sagement couchés sur le sable, nez au vent, attendent le montant pour repartir vers les bancs de coquilles qui ont fait leur renommée depuis quelques décennies.


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Les 80 bateaux qui constituent la flotille de cet important port de pêche ont fait d'Erquy la capitale de la coquille Saint-Jacques dès 1963.

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Celle-ci est toutefois très règlementée et ce sont les gisements de praires, découverts 10 ans plus tôt, et la pêche des poissons migrateurs qui font l'ordinaire de ses familles de marins. La réputation de ceux-ci n'est plus à faire et ils ont été au début du 20ème siècle parmi les meilleurs hommes embauchés par les armateurs de Saint-Malo et Saint-Brieuc pour les campagnes de "Grande Pêche" sur les bancs de Terre-Neuve.

L'impression d'une ville construite tout en rondeur est frappante lorsque l'on aborde les rochers à l'ouest ou que l'on domine la rade à l'est ...

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Comme ses voisines de la côte, Erquy est devenue un centre touristique très fréquenté en été. La ville s'est développée autour de sa baie en nombreux lotissements de maisons blanches que côtoient parfois de belles villas construites dans le grès rose qui a permis pendant 100 ans et jusqu'en 1920, d'assurer une partie de l'expansion de la bourgade. L'exploitation de plusieurs carrières a quelque peu modifié les flancs du Cap, laissant derrière elle ce qui est devenu une curiosité touristique : les lacs bleus, excavations remplies d'une eau reflétant le ciel azur de l'Armorique ! Ne vous étonnez pas si vous passez par là un jour où le ciel a perdu sa couleur pour passer au gris : le bleu de l'eau aura aussi disparu ...

Ceinturant la plage, la digue promenade est bordée de quelques rares villas datant de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle. Elles ont vu, malheureusement, de vilains "cubes" de béton s'installer sur les espaces verts qui les séparaient ..., incongruité soulignée par l'occupation de l'un de ceux-ci par ... l'Office de Tourisme ! Une partie de l'âme d'Erquy a ainsi disparu, laissant derrière elle quelques traces de la "belle époque" qui bientôt ne seront plus, à leur tour, que des souvenirs seulement visibles sur d'anciennes cartes postales .

Une des nombreuses légendes de Bretagne est attachée à cette antique cité. Gargantua en est, une fois de plus, l'un des acteurs principaux : Nasado était en des temps fort reculés une cité de débauche où les femmes avaient la réputation d'une finesse de peau extraordinaire ... à tel point que lorsqu'elle buvaient du vin, l'on voyait celui-ci couler à travers leur gorge tant celle-ci était diaphane ! Attirant les hommes d'armes du géant en orgies et dépravations, elles provoquèrent la colère de celui-ci ! Maudissant la ville, il la fit engloutir sous un raz de marée.

L'on dit parfois de nos jours qu'avec un peu d'imagination, on voit encore s'enfoncer l'ancienne chaussée qui mène à la cité, lorsque la mer se découvre aux grandes marées ...

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L'évangélisation de la région, assurée par l'immigration des moines bretons, Saint-Pabu (nommé aussi Tugdual) en tête, aboutit à l'édification d'une paroisse dont l'origine officielle remonte au milieu du 12ème siècle.

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Si la réputation d'Erquy provient en grande partie de l'importance de ses activités maritimes, sa seconde richesse la place certainement parmi les plus beaux sites de la côte Ouest.

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En reprenant le sentier des douaniers surplombant le port puis serpentant dans les landes vers le Cap, le promeneur va découvrir un spectacle d'une rare beauté ...

Traversant une végétation entrecoupée de rochers roses, montant et descendant au gré de vallons se déversant vers la mer, il va trouver chaque fois de nouvelles perspectives :

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Quelle que soit l'exposition, dans une débauche de couleurs où le vert domine, le jaune des ajoncs le dispute au mauve des bruyères dans une cascade descendant jusqu'au ras des flots ...

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Dans un repli de la côte, la crique de Port-Blanc, près de l'extrémité du Cap et presque caché sous la falaise, l'ancien abri de la S.N.S.M. surprend par sa présence.

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Ancien abri du canot de sauvetagede la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM Erquy)

Venant des anciennes carrières de grès rose qui ont laissé des traces sur le versant Sud du Cap, et barrant celui-ci vers le vallon du Pissot, les fossés de Catuelan (550 ans avant JC) et de la Pleine-Garenne (350 ans avant notre ère), buttes encore aisément visibles, témoignent de cette occupation très ancienne.


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Cet ancien éperon barré a pour nom "Camp Romain" ou "Camp de César".

En réalité, il s'agissait d'un retranchement d'origine celte destiné à protéger la population contre d'éventuels assaillants, qu'ils viennent de la terre ou de la mer.
 
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