DeletedUser12488
Vous a-t-on déjà parlé des lutins farceurs ? Ou des farfadets porte bonheur ? Ou bien encore de tous les petits êtres vivants dans la forêt, dans la nature, qui reste invisible pour ceux qui ne veulent pas les voir. Moi oui. Il est vrai, ou quasi-vrai, que ce petit peuple existe. Qui pourrait réfuter leur existence ? Alice le dit elle-même « Mais alors, si le monde n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un ? ».
On m'a raconté un jour que si je me baladais dans la forêt et que je restais immobile pendant plusieurs heures, j'arriverais alors à tromper les petits hommes mousses, et les êtres de la forêt, que je sois endormie ou morte et qu'ainsi, ils n'auraient plus besoin de se cacher. Je me suis alors empressée d'aller dans la forêt et me suis allongée près du ruisseau sur le pont en bois. Je suis restée là toute la matinée et jusqu'au milieu de l'après-midi. Puis, quand le soleil décida enfin de percer à travers les feuilles des arbres, je vis furtivement passer comme une paillette non loin de moi. Puis, une seconde moins rapidement. Lorsque j'y regardai de plus prêt, toujours sans bouger, je vis deux petites fées qui dansaient sur l'eau du ruisseau. Les rayons du soleil donnaient à leurs ailes un reflet bleuté absolument magique. Un peu comme sur les ailes des libellules.
Parlons-en d'ailleurs de ses coquines. Elles sont de grandes amies des fées, se sont elles qui « patrouillent » pour leur indiquer les endroits où elles peuvent jouer sans se faire voir. Ce jour-là, j'ai réussi à tromper les libellules qui tournaient autour de moi, parfois elles se posaient sur ma main. Ainsi, les fées sont venues jouer et virevolter sur l'eau. Plus près de moi, je sentis bouger et gratter sur le vieux pont en bois recouvert de lichen. Lorsque je détournai mes yeux des fées, je fus stupéfaite de voir de tout petits êtres avec un nez pointu, de petites griffes et des jolis manteaux en mousse verte.
Tout ce que nous voyons, le lichen, les libellules, les feuilles mortes, les rayons du soleil, etc., tout ce que nous connaissons comme étant la nature, s'acharne en vérité à nous cacher un autre monde de merveilles. L'homme n'est pas la seule espèce à conquérir son territoire et à ériger une civilisation. Un autre peuple, d'autres espèces colonisent la forêt, la mer, les espaces confinés et oubliés. Ces peuples-là craignent les hommes à cause de leurs petites tailles. Alors, à l'image des caméléons, ils se camouflent, se cachent, et parfois, les plus téméraires nous observent et veulent vivre de grandes aventures et jouer avec nous. Mais l'Homme a des œillères et un poil dans la main. Il ne voit que ce qu'il connait et ne fait que ce qu'on lui dicte de faire. Ainsi rare sont les individus partageant une amitié ou une connaissance de ces êtres.
Alors, les fées s'envolèrent rapidement et se cachèrent derrière les feuilles d'un arbre pour finir par disparaître, devenir « transparente ».Les petits hommes mousse, les porteurs de lichen, eux, sont plus lent, je pus en attraper un et le poser au creux de ma main. Je me suis présentée et lui ai expliqué que je ne lui voulais aucun mal. Après lui avoir enlevé un peu de terre coincée sur le dos de son manteau, je voulus en savoir plus à son sujet. La chance devait être avec moi, car ce petit homme rêvait également d'aventure. Il se cala alors dans ma main et me conta l'histoire de son peuple et celui des êtres environnants. Je vous raconterais cela plus tard. C'est absolument époustouflant. Mais pour l'heure, je dois vous laisser réfléchir et imaginer leurs existences.
Sachez que dans le monde il y a des choses qu'on ne maîtrise pas, et que l'univers est tellement vaste qu'on ne pourra pas tout connaitre. Ce que nous voyons n'est pas forcément ce qui est en réalité.
On m'a raconté un jour que si je me baladais dans la forêt et que je restais immobile pendant plusieurs heures, j'arriverais alors à tromper les petits hommes mousses, et les êtres de la forêt, que je sois endormie ou morte et qu'ainsi, ils n'auraient plus besoin de se cacher. Je me suis alors empressée d'aller dans la forêt et me suis allongée près du ruisseau sur le pont en bois. Je suis restée là toute la matinée et jusqu'au milieu de l'après-midi. Puis, quand le soleil décida enfin de percer à travers les feuilles des arbres, je vis furtivement passer comme une paillette non loin de moi. Puis, une seconde moins rapidement. Lorsque j'y regardai de plus prêt, toujours sans bouger, je vis deux petites fées qui dansaient sur l'eau du ruisseau. Les rayons du soleil donnaient à leurs ailes un reflet bleuté absolument magique. Un peu comme sur les ailes des libellules.
Parlons-en d'ailleurs de ses coquines. Elles sont de grandes amies des fées, se sont elles qui « patrouillent » pour leur indiquer les endroits où elles peuvent jouer sans se faire voir. Ce jour-là, j'ai réussi à tromper les libellules qui tournaient autour de moi, parfois elles se posaient sur ma main. Ainsi, les fées sont venues jouer et virevolter sur l'eau. Plus près de moi, je sentis bouger et gratter sur le vieux pont en bois recouvert de lichen. Lorsque je détournai mes yeux des fées, je fus stupéfaite de voir de tout petits êtres avec un nez pointu, de petites griffes et des jolis manteaux en mousse verte.

Tout ce que nous voyons, le lichen, les libellules, les feuilles mortes, les rayons du soleil, etc., tout ce que nous connaissons comme étant la nature, s'acharne en vérité à nous cacher un autre monde de merveilles. L'homme n'est pas la seule espèce à conquérir son territoire et à ériger une civilisation. Un autre peuple, d'autres espèces colonisent la forêt, la mer, les espaces confinés et oubliés. Ces peuples-là craignent les hommes à cause de leurs petites tailles. Alors, à l'image des caméléons, ils se camouflent, se cachent, et parfois, les plus téméraires nous observent et veulent vivre de grandes aventures et jouer avec nous. Mais l'Homme a des œillères et un poil dans la main. Il ne voit que ce qu'il connait et ne fait que ce qu'on lui dicte de faire. Ainsi rare sont les individus partageant une amitié ou une connaissance de ces êtres.

Alors, les fées s'envolèrent rapidement et se cachèrent derrière les feuilles d'un arbre pour finir par disparaître, devenir « transparente ».Les petits hommes mousse, les porteurs de lichen, eux, sont plus lent, je pus en attraper un et le poser au creux de ma main. Je me suis présentée et lui ai expliqué que je ne lui voulais aucun mal. Après lui avoir enlevé un peu de terre coincée sur le dos de son manteau, je voulus en savoir plus à son sujet. La chance devait être avec moi, car ce petit homme rêvait également d'aventure. Il se cala alors dans ma main et me conta l'histoire de son peuple et celui des êtres environnants. Je vous raconterais cela plus tard. C'est absolument époustouflant. Mais pour l'heure, je dois vous laisser réfléchir et imaginer leurs existences.
Sachez que dans le monde il y a des choses qu'on ne maîtrise pas, et que l'univers est tellement vaste qu'on ne pourra pas tout connaitre. Ce que nous voyons n'est pas forcément ce qui est en réalité.