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@damagework, je te propose , de faire un sujet sur les êtres extraordinaires et mystèrieux qui peuplent la nature (fées,lutins,elfes...) , ce serait parfait avec le thème d'Elvenar
Et donc voici un nouveau topic qui j'espère vous plaira !!!
LE PETIT PEUPLE
Entrez dans le monde magique de féerie, là où rien n’est impossible. Retrouvez les fées mignonnettes ou maléfiques, les elfes aériens et les lutins malins, dans les airs et sur terre, cachés sous les roches, regardez bien, ils sont là. Mais les voyez-vous ? Approchez-vous, mais attention, soyez prudents, le petit peuple vous attend...
Nous connaissons principalement les êtres de la nature à travers les légendes et les contes qui ont traversé les siècles et que nous aimions tant écouter quand nous étions petits . Puis nous avons grandit et on nous a dit que tout ces êtres n’étaient que pure fiction sortis de notre imaginaire collectif.
La plupart des enfants perçoivent pourtant ces êtres qui sont bien réels, seulement comme ils ne vibrent pas dans la même dimension que nous et qu’ils n’ont pas de corps physique, on les surnomme souvent les êtres invisibles. Ce sont souvent eux les fameux « amis invisibles » avec lesquels les enfants jouent. En grandissant nous avons fermé notre capacité à les percevoir, nous avons fermé notre troisième œil qui est ouvert à la naissance. Nos parents et la société nous ayant convaincus que tout cela n’était que le pur produit de notre imagination et rien de tangible.
Pourtant à travers toutes les cultures du monde on entend parler des êtres de la nature et de leur interaction avec les humains. Dans les temps anciens, le monde matériel n’était pas aussi dense que de nos jours et cette interaction entre ces deux mondes étaient beaucoup plus répandue, les portails entre ces deux mondes aisément franchissables. Il suffit de jeter un œil à la culture celtique ancienne chez nous par exemple. On a souvent entendu ces histoires où des promeneurs étaient invités à rejoindre un cercle de fées, et on ne les a plus jamais revus. Ces promeneurs entraient dans un portail dimensionnel où le temps n’est pas le même que le nôtre et parfois quand ils revenaient 100 ans avaient passés…
Puis, avec l’arrivée de la chrétienté, l’Eglise et le pouvoir en place a condamné l’existence de ces êtres, accusant ceux qui avaient des contacts avec eux de sorcellerie ou de satanisme. D’ ailleurs la figure du Dieu grec Pan (associé aux satyres et aux faunes, les esprits des arbres) a été utilisé pour illustré le diable afin convertir les païens au christianisme.
Seuls quelques rares endroits dans le monde occidental conservent ces traditions, l’Islande est l’exemple le plus parlant. En Islande, les autorités font appel à des médiums pour entrer en contact avec les êtres de la nature, et n’hésitent pas à changer leurs plans de construction de routes ou de maisons si cela dérange l’habitat naturel des élémentaux. C’est aussi normal pour les enfants islandais de rentrer dans les maisons des élémentaux, en pénétrant dans leur dimension et d’en ramener parfois des objets manifestés.
Seuls quelques rares endroits dans le monde occidental conservent ces traditions, l’Islande est l’exemple le plus parlant. En Islande, les autorités font appel à des médiums pour entrer en contact avec les êtres de la nature, et n’hésitent pas à changer leurs plans de construction de routes ou de maisons si cela dérange l’habitat naturel des élémentaux. C’est aussi normal pour les enfants islandais de rentrer dans les maisons des élémentaux, en pénétrant dans leur dimension et d’en ramener parfois des objets manifestés.
Les différents êtres de la nature ont été classifiés pour la première fois par le docteur, astrologue et mystique suisse Paracelse au 16ème siècles
Elémentaux de la terre:
les gnomes, les lutins, les trolls. Ils habitent dans les souterrains et les rochers, ils travaillent dans les mines avec les minéraux, s'occupent de la terre et des sols. Les gnomes s’occupent aussi des animaux sauvages blessés.
Elémentaux de l’air :
Les fées : Il y en a deux sortes, les fées solitaires que l’on trouve souvent autour des fleurs, les fées en groupe plutôt autour des arbres dont elles prennent soin. Elles ont des ailes qui ressemblent à celles des insectes comme les libellules ou les papillons. Il existe aussi des fées masculins.
Les elfes : La plupart du temps plutôt petits et fins bien qu’il en existe 13 races différentes, ils n’ont pas d’ailes.
Les sylphes : Sorte de fées avec des ailes d’une grande envergure, ils peuvent parfois faire penser aux anges dans leur énergie. Ils s’occupent du vent et de la pureté de l’air. Elémentaux de l’eau :
Les sirènes : Elles vivent dans la mer, de nombreuses légendes racontent comment les chants des sirènes séduisaient les marins et causaient parfois leur perte…souvent confondu avec la légende des selkies, ces êtres ayant l’apparence d’un phoque mais pouvant trouver forme humaine lorsqu'ils foulaient la terre, pour séduire les êtres humains et parfois les épouser. Il existe des sirènes hommes également.
Les ondines, les nymphes : On les trouve dans les eaux douces, rivières, lacs, ruisseaux.
Les naïades: Solitaires elles gardent les fontaines, les puits et les cascades.
Les vouivres : Souvent décrites comme des serpents ou dragon d’eau, elles sont protectrices de certains lieux énergétiques et telluriques de la terre. Elles ont des pouvoirs guérisseurs, et sont associée à l'alchimie. Elémentaux du feu :
les salamandres : Elles vivent dans le bois et se nourrissent du feu dit-on.
Les licornes : Symbole de féminité, de sagesse, de pureté et de créativité. On en trouve souvent autour des enfants créatifs et des adultes créatifs ayant gardés une âme d’enfant. On retrouve des représentations de licornes déjà à Babylone et en Sumer ancienne, certains disent qu’elles ont foulés physiquement notre terre et qu’elles étaient chassées pour leur corne aux pouvoirs magiques, avant de disparaître complètement du plan matériel. Aujourd'hui encore elles assez rares et on peut les trouver dans les hauts lieux énergétiques et lieux sacrés.
Les dragons : Créatures mythiques, il est dit qu’ils ont également foulé la terre dans un corps physique dans des temps anciens où la densité était moins présente. Ils sont bienveillants (eux aussi été diabolisés par l’Eglise d'où leur aspect effrayant dans notre inconscient collectif). Ils gardiens des portails dimensionnels et gardiens du feu sacré de la Terre.
Les êtres de la nature qu’on surnomme aussi le petit peuple ont une personnalité avec des goûts bien marqués, ils sont assez méfiants des êtres humains. Avant même que l’on pénètre sur leur territoire ils procèdent à un scan énergétique de la personne pour voir à qui ils ont affaire, si elle a un cœur pur ou non. La préservation de l’environnement et le bien-être des animaux est leur préoccupation première et ils peuvent se mettre en colère contre ceux qui ne les respecte pas. Ils peuvent aussi être facétieux et nous jouer des tours, si vous ne retrouvez plus vos clefs un jour c’est peut-être un gnome ou un troll qui vous les a piqué pour vous faire tourner en bourrique.
Alors bienvenue dans le monde merveilleux des êtres de la nature, accessible à ceux qui ont gardé un cœur pur et une âme d’enfant !
AJNA le » Troisième Oeil » Signifiant savoir, percevoir ou diriger.
on l’appelle aussi chakra maître parce qu’il active les autres chakras principaux. C’est pour cela que les guérisseurs touchent souvent ce point.
Il est situé à la racine du nez, entre les deux yeux. Il est connecté avec la glande pituitaire, à l’hypophyse et à l’hypothalamus. Il est lié au nez, aux oreilles, au système nerveux, et concerne la partie cérébrale antérieure.
Lucidité, créativité, conscience et capacité des perceptions extrasensorielles… le monde n’est pas que le visible…Son élément est le son intérieur.
Ce centre est rattaché à tous nos sens ainsi qu’aux perceptions extra sensorielles : intuitions se manifestant par les perceptions internes de nos sens. C’est notre poste de commande central, qui s’éclaire, lorsque nous acceptons le libre passage des énergies à travers nous.
j'espère avoir répondue a ta question titpitchounette
Entrez dans le monde magique de féerie, là où rien n’est impossible. Retrouvez les fées mignonnettes ou maléfiques, les elfes aériens et les lutins malins, dans les airs et sur terre, cachés sous les roches, regardez bien, ils sont là. Mais les voyez-vous ? Approchez-vous, mais attention, soyez prudents, le petit peuple vous attend...
Introduction
Qui dit fée dit conte de fées. Qui dit fée dit, avant toute autre, Mélusine, Morgane, Viviane. Avec ces noms, naissent des images de beautés rayonnantes, longues tresses d’or ou de nuit, châteaux fantastiques, et les ombrages de Brocéliande ...
Penchons-nous un peu sur la fée, sur le mystère de ses origines et sur quelques erreurs parfois commises à son sujet, ce qui est fâcheux : il ne faut jamais contrarier une fée !
QUOI, LA FÉE N’A PAS TOUJOURS EXISTÉ ?
La fée apparaît, sous ce nom précis, au XIIe siècle. En un temps où la foi chrétienne semble la plus ardente. Avec elle fait irruption tout un peuple venu d’avant le christianisme : enchanteurs, chevaliers sans pareils, forêts et îles enchantées, landes pleines de maléfices, hideux géants, dragons étincelants et épées magiques. Leur nature, leur rôle, en font les héritières des messagères de l’Autre Monde dans les récits de l’ancienne Irlande.
C’est vrai, les femmes surnaturelles ou divines existent dans toutes les cultures. Mais la fée a ses terres d’origines dans l’Occident médiéval et, bien qu’habitante d’un Autre Monde, elle s’intéresse de près aux affaires des mortels. Car la première fonction de ces belles dames est de diriger le destin des hommes. Elles peuvent aimer et haïr, protéger, épouser, donner richesse ou enfants à ceux qu’elles ont choisis.
Ce ne sont pas des divinités toute-puissantes : toutes les fées ont des pouvoirs, aucune ne les possède tous. Elles ont même besoin des humains. Près d’eux, elles viennent chercher de l’aide, l’amour, des enfants parfois, qu’elles volent ou qu’elles mettent au monde après l’union avec le plus beau et le plus courageux des hommes.
Définir la fée ? Mission presque impossible. En elle se mêlent plusieurs figures mythiques. Ni déesse, ni nymphe, ni dryade, elle tient pourtant des trois. Elles provoquent, dirigent, mettent fin à la vie, à la manière des Parques romaines ou des Moires grecques. Mais elles ont aussi hérité le rôle des triades divines celtiques dont le culte est demeuré longtemps vivace dans nos contrées. LE MOT FÉE
La fée est d’origine celtique, mais son nom vient de fata, de même racine que fatum, qui signifie « destin ». Ce mot fut d’abord substantif et adjectif à la fois. Il désigne sous sa forme première de fae, conservé en anglais dans faery, tout ce qui se révèle doté d’une essence surnaturelle : arbre, château, cheval, chevalier, etc. Mais la dame fée l’emporte, et très rapidement le qualificatif puis le nom la désignent, elle uniquement.
ET VOICI LA BONNE MARRAINE ET SA BAGUETTE ! Au XVIe siècle, en Italie, se crée une nouvelle mode des contes, des récits brefs et réservés aux adultes. Le XVIIe français prend la relève. Avec ou sans dames surnaturelles, les contes deviennent contes de fées et le resteront. C’est le temps des bonnes marraines, l’apparition de la baguette magique.
Madame d’Aulnoy, Catherine Bernard, la Comtesse d’Aulneuil écrivent des contes, mais c’est Perrault qui, en 1695, devient l’auteur de référence du genre. Au XVIIIe, Suzanne Barbot de Villeneuve et Madame Leprince de Beaumont utilisent le conte de fée pour faire l’éducation morale de la jeunesse. Et leurs œuvres se diffusent dans la bourgeoisie et dans les campagnes. En deux générations, les contes « littéraires » redeviennent « populaires » et l’on oublie leur origine.
AVEC OU SANS AILES ? Comment, des fées du moyen Âge, si semblables aux humains, en est-on arrivé aux petites fées ailées, minuscules et vibrantes âmes de la nature ? Petite détour par la Grande-Bretagne…
En Angleterre, au XVIe siècle, Shakespeare les miniaturise et leur offre des ailes. Il s’est inspiré de traditions populaires et des divinités classiques. Après lui, et pour longtemps, les fées ressembleront à Mab ou à Titania, les lutins évoqueront Puck et Obéron régnera sur les pays féerie. Cette apparence merveilleuse se teinte de rationalisation. Les ailes démentent le pouvoir qu’avaient les fées de voler naturellement. Elles deviennent un hybride d’humain et d’insecte, et leur petite taille les rend moins puissantes et moins désirables. Au XIXe siècle, une foule d’image de ces fées miniatures voit le jour au Royaume-Uni. Le phénomène appelé « fairy painting » fait fureur. L’illustration contemporaine des fées puise encore largement son inspiration et ses codes cet « âge d’or » de la peinture de fées. Quant au costume de la fée, après une longue période XVIIIe, toujours très appréciée outre-Atlantique, il revient aujourd'hui à l’inspiration celtico-médiévale…
La grande famille des Gnomes remonte à l'ère où la terre émergea du Chaos et où les êtres responsables des métaux précieux s'installèrent sous terre. A la différence des hommes, les Gnomes tirent leurs connaissances du passé et peuvent prédire le futur.
Leur nom vient du mot grec gignosko qui signifie « apprendre, comprendre ». La caractéristique des Gnomes est leur compréhension aiguë de tous les aspects du Cosmos.
Les Gnomes mesurent environ douze centimètres. Ils ressemblent à peu prés au pays qui les accueille : Un Gnome pékinois ressemble à un Chinois, un Gnome péruvien poilu ressemble à un natif du Pérou, etc.
A part leur petite taille, ce qui les différencie des hommes est une expression de juvénile bonne humeur. Ils n'ont pas la propension des hommes à se tracasser, font perpétuellement la fête et peuvent vivre plusieurs siècles.
Les Gnomes sont serviables et bienveillants. Ils pénètrent les esprits de toutes les créatures, animées ou inanimées, et il leur est facile de collaborer avec les arbres, les outils, les animaux, les plantes, etc...
Ils ont un régime végétarien à base de céréales et de racines mais, durant les fêtes, ils mangent en quantité des saucisses et du chutney. Ils font une excellente bière mais en boivent avec modération, sauf pendant les fêtes.
Les Gnomes ont été des précurseurs dans le domaine du tissage et de la menuiserie. Ils vivent dans un confort rustique et ne connaissent pas les problèmes de l'industrialisation.
A l'origine, leur tâche était de surveiller les trésors minéraux de la terre. Chaque famille veillait sur un gisement de cuivre, d'or, de diamants ou de charbon... Elle habitait sous terre, tout près des zones dont elle était responsable. Pour faciliter leur travail, les Gnomes améliorèrent leur pouvoir de se déplacer et de « nager » sous terre.
Serviables, les Gnomes aidèrent les hommes à découvrir des trésors, en guidant les pas des chercheurs. En fouillant plus profondément la terre, les hommes déplacèrent les Gnomes. Des mineurs maladroits détruisirent des colonies entières et le rugissement des explosions leur rendit la vie insupportable. Certains Gnomes entamèrent une sorte de guérilla contre les mineurs, mais la majorité décida d'émigrer et de commencer une vie nouvelle à la lumière. Les premiers Gnomes qui choisirent ce mode de vie se retrouvèrent dans les forêts d'Europe, au temps du roi Arthur. L' obscurité des épaisses forêts convenait à leur goût de la vie souterraine, et ils s'installèrent entre les racines des grands arbres.
Le temps passa. Bienveillants, ils essayèrent d'aider les humains. Au petit matin, la fille de ferme trouvait les seaux remplis de lait, le berger encore endormi voyait son troupeau déjà rassemblé et les pauvres tailleurs et cordonniers se réveillaient plus riches car une famille de Gnomes avait travaillé pour eux pendant la nuit.
Les humains ont souvent aperçu des Gnomes, mais ils n'ont jamais pu en capturer. Les Gnomes savent se tenir à l'écart. Finalement, les hommes acceptèrent leur présence car ils savaient qu'ils n'avaient rien à craindre d'eux.
Le mode de vie des Gnomes changea une nouvelle fois lorsque les hommes abattirent les arbres de la forêt. Ils partirent et durent fuir les hommes. Aujourd'hui, on ne les voit plus que dans les forêts d'Europe. Dans les autres pays, les Gnomes se sont adaptés de diverses façons. Certains essaient de partager leur savoir avec les hommes. D'autres, plus rares, sont devenus méchants, comme leurs cousins les Gremlins, et tourmentent les humains. D'autres encore, tels les Léprignomes d'Irlande ou les Péruviens Poilus, sont allés jusqu'en Australie, à la recherche d'une vie nouvelle.
Race d'êtres qui habitent dans le sud-ouest de l'Angleterre, surtout en Cornouailles. Leur origine est inconnue. Certains historiens pensent qu'ils sont arrivés en Cornouailles avec les Phéniciens et qu'ils ont ensuite gagné le Devon et le Somerset.
D'autres affirment que les Lutins étaient les premiers habitants de l'Angleterre. Lorsque les Fées arrivèrent au temps de la conquête romaine, les Lutins les accueillirent aimablement mais, par la suite, craignant qu'elles ne prennent le pouvoir, ils leur firent la guerre et les forcèrent à quitter leurs trois comtés.
Les Lutins ne sont pas plus gros qu'une main, mais ils peuvent grandir ou rapetisser à volonté. Ils ont les cheveux roux, le nez retroussé, et leurs yeux verts louchent. (Un homme roux aux yeux verts et qui louche est, de toute évidence, un Lutin.) Mâles et femelles portent un habit collant, vert vif, excellent camouflage dans les pâturages de l' ouest de l'Angleterre.
Les Lutins sont de rusés fourbes. Ils adorent égarer les mortels, mais un voyageur peut les tromper facilement en mettant son manteau à l'envers. Parfois, ils perturbent si fortement un mortel qu'il n'en guérira jamais et errera dans la campagne en chantant dans une langue inconnue. C'est ce qu'on appelle l'enchantement des Lutins.
Les fermiers restent en général en bons termes avec les Lutins. Ils laissent des seaux d'eau dehors la nuit pour que les mères lavent leurs petits, mettent du lait sur la table à leur intention et nettoient l'âtre pour que les Lutins y dansent à minuit.
Les lutins
Conte de Grimm
C'était un cordonnier qui était devenu si pauvre, sans qu’il y eût de sa faute, qu’à la fin, il ne lui reste à plus de cuir que pour une seule et unique paire de chaussures. Le soir, donc, il le découpa, comptant se remettre au travail le lendemain matin et finir cette paire de chaussures ; et quand son cuir fût taillé, il alla se coucher, l'âme en paix et la conscience en repos ; il se recommanda au bon Dieu et s'endormit.
Au lieu du cuir le lendemain matin, après avoir fait sa prière, il voulait se remettre au travail quand il vit, sur son établi, les souliers tout faits et complètement finis. Il en fut tellement étonné qu'il ne savait plus que dire. Il prit les chaussures en main et les examina de près : le travail était impeccable et si finement fait qu'on eût dit un chef-d’œuvre : pas le moindre point qui ne fut parfait. Un acheteur arriva peu après, trouva les souliers fort à son goût et les paya plus cher que le prix habituel. Avec l'argent, le cordonnier put acheter assez de cuir pour faire deux paires de chaussures, qu'il tailla le soir même, pensant les achever le lendemain en s’y mettant de bonne heure. Mais le matin, quand il arriva au travail, les deux paires de souliers étaient faites, posées sur son établi, sans qu'il se fût donné la moindre peine ; au surplus, les acheteurs ne lui manquèrent point non plus : et c’étaient de vrais connaisseurs, car il lui laissèrent assez d'argent pour qu'il pût acheter de quoi faire quatre paires de chaussures. Et ces quatre paires-là aussi, il les trouva finies le matin quand il venait, plein de courage, pour se mettre au travail. Et comme par la suite, il en alla toujours de même et que ce qu’il avait coupé le soir se trouvait fait le lendemain matin, le cordonnier se trouva non seulement tiré de la misère, mais bientôt dans une confortable aisance qui touchait presque à la richesse.
Peu de temps avant la Noël, un soir, après avoir taillé et découpé son cuir, le cordonnier dit à sa femme au moment d'aller au lit : « Dis donc, si nous restions éveillés cette nuit pour voir qui nous apporte ainsi son assistance généreuse ? »
L’ épouse en fut heureuse et alluma une chandelle neuve, puis ils allèrent se cacher, tous les deux, derrière les vêtements de la penderie et où ils restèrent à guetter. À minuit, arrivèrent deux mignons petits nains tout nus qui s'installèrent à l'établi et qui, tirant à eux les coupes de cuir, se mirent de leur agiles petits doigts à monter et piquer, coudre et clouer les chaussures avec des gestes d'une prestesse et d'une perfection telles qu'on n’arrivait pas à les suivre, ni même à comprendre comment c'était possible. Ils ne s'arrêtèrent pas dans leur travail avant d'avoir tout achevé et aligné les chaussures sur l'établi ; puis ils disparurent tout aussi prestement.
Le lendemain matin, l'épouse dit au cordonnier :
- Ces petits hommes nous ont apporté la richesse, nous devrions leur montrer notre reconnaissance : ils sont tout nus et il doivent avoir froid à courir ainsi. Sais-tu quoi ? Je vais leur coudre de petits caleçons et de petites chemises, de petites culottes et de petites vestes et je tricoterai pour eux de petites chaussettes ; toi, tu leur feras à chacun une petite paire de souliers pour aller avec.
- Cela, dit le mari, je le ferai avec plaisir !
Et le soir, quand ils eurent tout fini, ils déposèrent leurs cadeaux sur l’établi, à la place du cuir découpé qui s'y entassait d'habitude, et ils allèrent se cacher de nouveaux pour voir comment ils recevraient leur présent. À minuit, les lutins arrivèrent en sautillant pour se mettre au travail ; quand ils trouvèrent sur l'établi, au lieu du cuir, les petits vêtements préparés pour eux, ils marquèrent de l'étonnement d'abord, puis une grande joie à voir les jolies petites choses, dont ils ne tardèrent pas à s'habiller des pieds à la tête en un clin d’œil, pour se mettre aussitôt à chanter :
Maintenant nous voilà comme de vrais dandys ! Pourquoi jouer encore les cordonniers ici ?
Joyeux et bondissants, ils se mirent à danser dans l'atelier, à gambader comme de petits fous, sautant par-dessus chaises et bancs, pour gagner finalement la porte et s'en aller, toujours dansant. Depuis lors, on ne les a plus revus ; mais pour le cordonnier tout alla bien jusqu'à son dernier jour, et tout lui réussit dans ses activités comme dans ses entreprises.
L'Ecosse est unique de bien des façons, entre autres parce qu'elle possède les Farfadets.
Ces esprits de la terre ont la réputation d'être de petites créatures gaies et serviables. Dénués de méchanceté, ils aiment vivre en harmonie avec les humains.
S'ils n'étaient pas aussi gais, ils ne seraient certainement pas aussi attirants. Ils sont petits et velus, avec des figures plates et de minuscules narines, mais leurs sourires joyeux et leur caractère extraverti attirent aussitôt la sympathie.
Les humains gais et candides comme eux verront souvent des Farfadets, mais, malheureusement, très peu d'humains, à part les enfants, ont un tel caractère. La plupart des histoires de Farfadets proviennent des enfants, et, en général, les adultes n'y croient pas. Les Farfadets adorent jouer avec les enfants, leur raconter des histoires et les aider à faire des bouquets de fleurs sauvages et des colliers de marguerites.
Ils disparaissent à l'approche d'un adulte incrédule, ce qui ne les empêche pas d'aider les gens pour des tas de petites choses, par exemple, guider les vaches à la ferme à l'heure de la traite ou faire rentrer les poules au poulailler. Les Farfadets détestent qu'on leur exprime de la gratitude pour ces services et n'acceptent jamais les cadeaux.
La présence de quelques Farfadets est une bonne protection contre les Gobelins. Les Farfadets corrigent si vite leurs mauvais tours que les humains ne s'aperçoivent de rien.Les Farfadets préfèrent leur pays d'origine, mais bon nombre d'entre eux ont accompagné des familles écossaises dans leurs migrations. Un esprit gai et candide peut donc rencontrer partout des Farfadets.
Loin au nord, là où le mauvais temps fait rage l’hiver, il existe une contrée longue et étroite. Vous y trouverez des forêts sombres aux lacs reflétant la lune, des fjords profonds entourés par de hautes montagnes aux sommets enneigés, de longs fleuves et des ruisseaux froids dévalant la pente des montagnes.
De nos jours, ce pays est couvert par la neige et la glace pendant six mois de l’année. Cependant, il y a très très longtemps, il y avait un énorme glacier qui recouvrait tout le pays pendant plusieurs millénaires. Petit à petit le climat se réchauffa et le glacier remonta peu à peu vers le nord. Les hommes du sud de ce glacier trouva ce pays magnifique et se sont considérés comme étant les premiers habitants. Ils s’établirent dans ce pays qu’ils appelèrent « Norvège ». Eux mêmes étant appelés les « nordmenn » (les hommes du nord).
Cependant, il ne leur a pas fallut beaucoup de temps pour se rendre compte qu’il existait des créatures qui se cachaient dans les forêts… Quelles étaient donc ces étranges créatures ? Nul ne le savait mais les hommes pensaient qu’elles avaient des pouvoirs surnaturels et ils décidèrent de les appeler : Trolls !
Les Trolls sortaient de leur cachette seulement au coucher du soleil et disparaissaient avant que le soleil ne se lève. L’exposition au soleil pouvait leur être néfaste, en effet, ils pouvaient se transformer en pierre voir même éclater ! De temps en temps, certains d’entre eux oubliaient de se cacher du soleil et on peut voir aujourd'hui à divers endroits, des formations rocheuses qui ressemblent étrangement à des trolls…
Les Trolls étaient visibles pendant les nuits de clair de lune ou pendant les nuits de tempête. Ce qui entrainaît une grande frayeur à ceux se trouvant sur leur chemin !
A quoi ressemble un Troll ?
Le Troll a un long nez, quatre doigts, quatre orteils, des cheveux hirsutes et la plupart d’entre eux ont une queue longue et touffue. Certains sont petits et d’autres sont géants. Certains récits parlent de Trolls à deux voire trois têtes. Ils peuvent avoir un à trois yeux.
Le caractère du Troll
Bien que leur apparence soit effrayante, le Troll a aussi la réputation d’avoir bon caractère et d’être naïf. La majorité des Trolls vivent pendant des siècles. Cependant, à cause du caractère très timide des Trolls, leur origine et leur mode de vie restent un mystère encore aujourd'hui. Leur faculté de changer de forme est l’une des nombreuses aptitudes surnaturelles des Trolls. Il est également déconseillé de mettre un Troll en colère car sa colère peut être sans limite ! Il est par conséquent très important de ne pas s’en faire un ennemi.
Il est très important d’avoir de bons rapports avec des Trolls car vous ne saurez jamais quand vous en rencontrez un… La prochaine fois que vous irez dans les forêts sombres de Norvège, rappelez-vous qu’ils ne voudront pas vous faire du mal mais faites attention car au crépuscule, vous ne serez peut être plus seul… ou avec un Troll ! »
Les Trolls sortaient de leur cachette seulement au coucher du soleil et disparaissaient avant que le soleil ne se lève. L’exposition au soleil pouvait leur être néfaste, en effet, ils pouvaient se transformer en pierre voir même éclater ! De temps en temps, certains d’entre eux oubliaient de se cacher du soleil et on peut voir aujourd'hui à divers endroits, des formations rocheuses qui ressemblent étrangement à des Trolls…
Les Trolls étaient visibles pendant les nuits de clair de lune ou pendant les nuits de tempête. Ce qui entrainaît une grande frayeur à ceux se trouvant sur leur chemin !
De nombreux contes surnaturels mettent en scène des Trolls, ou ont pour motif des métamorphoses. Ces thèmes, qui font souvent l’objet de chants folkloriques, sont très populaires dans la tradition norvégienne. Les histoires de Trolls reprennent fréquemment le thème du jeune garçon qui remporte la lutte contre l’imposteur qu’est le Chevalier Rouge, terrasse le Troll, conquiert la princesse et la moitié du royaume en prime.
Il est très important d’avoir de bons rapports avec des Trolls car vous ne saurez jamais quand vous en rencontrez un… La prochaine fois que vous irez dans les forêts sombres de Norvège, rappelez-vous qu’ils ne voudront pas vous faire du mal mais faites attention car au crépuscule, vous ne serez peut être plus seul… ou avec un Troll !
Le korrigan est une créature légendaire de Bretagne, comparable au lutin français. Bienveillant ou malveillant selon les cas, il peut faire preuve d'une extrême générosité, mais est capable d'horribles vengeances.
Ce nain/gnome, selon les sources, aime à détrousser les passants, ils gardent ses trésors sous un gros rocher, qui ne s’ouvre que si on le frappe avec une vieille clef rouillée. C’est une créature particulièrement malhonnête, qui se complaît à faire le mal.
Les korrigans sont des nains très velus, ils possèdent une grosse tête, avec des deux cornes. Leurs yeux noirs virent parfois au rouge, leurs mains se terminent par des griffes, et leurs pieds par des pattes de bouc. Les mâles aiment à porter un chapeau à ruban de velours et les femmes un bonnet violet. Ils portent sur leur ceinture, une corne, une bourse et un sac contenant des poils et du crin, qu’ils gardent précieusement. En effet ces poils se transforment en rivière de pierres précieuses. Ils peuvent aussi prendre tous les apparence qu’ils désirent, dont celle d’un être humain pour nous berner.
Ils possèdent une grande force, ils auraient même introduit les dolmens en Bretagne en les portants sur leur dos. Les korrigans ont souvent un don de prophétie, ils s’en servent pour trouver des trésors enfouis. Ils aiment jouer des tours, comme détacher le bétail, coudre les dormeurs à leur lit, ou encore faire flétrir les récoltes et provoquer des tornades.
Autrefois, les korrigans étaient bienveillants envers les hommes et aidaient ceux-ci, mais devant l’ingratitude de ces derniers, ils se sont mis à leurs jouer des tours. Même s’ils sont susceptibles, ils leurs arrivent encore d’aider les humains dans leurs taches ménagères, pour cela, il suffit de leur laisser des offrandes et une pierre plate près de l’âtre, mais si on manque à cela, gare à leurs mauvais tours ! Sinon, ils vivent le plus souvent dans un rocher, sous les dolmens/menhirs.
On distingue divers clans de korrigans : les kornikareds qui vivent en forêt et contrôlent le climat, les poulpiquets, dont je vais parler plus longuement, qui vivent dans les marécages et aiment à effrayer les voyageurs et les korrils célèbrent pour leur danse.
Les poulpiquets vivent dans les mares et bourbiers, ils aiment effrayer les voyageurs ou jouer des tours aux bergers cherchant leurs brebis, en faisant sonner une clochette invisible. Ils sont souvent vêtus de vert.
Les korrils aiment danser les nuits de plaines lunes, si un humain s’en approche, il est entraîné dans la danse, jusqu'à ce que mort s’en suivent.
Pour lutter contre ses créatures, il est recommandé d’avoir sur soir une feuille de verveine, des objets sacrés, ou, durant la danse de placer ses chaussures de sort à pouvoir les chausser en même temps à la fin du premier tour de danse, ou de planter un bâton afin de le saisir.
L’elfe est une créature légendaire issue de la mythologie scandinave. Dans cette mythologie ils incarnaient les esprits des morts.
Chez les anglo-saxon ils sont assimilaient aux fées et autres membres du petit peuple .
Dans les légendes nordiques, les elfe sont divisés entre elfe « clairs » et elfes « noirs » . Les elfes clairs vivent à la surface, ils s’apparentent au sylphes et aux anges, alors que les elfes noirs vivent dans les profondeurs de la terre, ils sont identifiés aux nains, aux gnomes et aux démons.
elfe noir
Les elfes des forêts, d’apparence et de taille d’un enfant, muni d’ailes. Leur peau est verte pour la plupart. Ils sont reconnaissable a leur yeux malicieux étirés sur les tempes et à leur oreilles pointues très caractéristiques. Ils sont alors apparentés aux fées sylvestres, dont ils sont les pendant masculins.
Les elfes noble, ressemblent en tout point a des humains de haute taille dotés d’une fière beauté et d’un comportement raffiné, vêtus à la façon des seigneurs du Moyen Âge.
Les elfes « modernes »
À la suite du succès des livres de J. R. R. Tolkien, dans lesquels des personnages angéliques et sages sont désignés comme elfes, l'elfe est devenu un archétype de personnage dans la littérature fantastique.
- Les Hauts-Elfes (ou Elfes Dorés ou Elfes de Lumière) :
Leur peau est de couleur bronze, ils ont les cheveux cuivrés, noirs ou blonds dorés. On les considère comme les plus civilisés de tous les elfes.
- Les Elfes Gris (ou Elfes de Lune) :
Plus pâles que les Hauts-Elfes, leur visage est blanc teinté légèrement de bleu, avec les cheveux blancs argentés, noirs ou bleus. Leurs yeux sont vert ou bleus, pailletés d'or.
- Les Elfes Sylvains (ou Elfes des Bois) :
Ils vivent dans la forêt, repliés sur eux-mêmes et sont très méfiants à l'égard des autres races. Ils ont la peau cuivré avec des reflets verts, les cheveux bruns, noirs, blonds ou roux et les yeux verts, marrons ou noisettes.
- Les Elfes Aquatiques :
Ils ont la faculté de respirer sous l'eau et leurs mains sont palmées pour faciliter la nage. Leur peau est brillante, bleue rayée de blanc ou verte tachetée de marron.
- Les Elfes Noirs :
Ce sont les plus sinistres et les plus mauvais de tous les elfes. Ils ont la peau noire et les cheveux blancs. Leurs yeux sont généralement rouges, mais peuvent être pourpres, verts, bleus, jaunes...
Dans le monde de Tolkien, les premiers elfes apparurent dans la partie extrême orientale des Terres-du-Milieu, bien avant la naissance du Soleil et de la Lune. Les elfes ont de nombreux points communs avec les humains, mais les deux espèces ont aussi de grandes différences. La plus importante d’entre elles, étant que les elfes semblent être immortels, et non sujets au vieillissement ni à aucune maladie. Les elfes ont également des sens bien plus développés que les humains ; leur vue et leur perception leur permettent en effet de détecter des choses qui restent invisibles aux hommes.
Les langues elfiques les plus importantes sont le " Quenya " la langue des Hauts-Elfes et le " Sindarin " la langue des Elfes Gris. Très tôt dans leur histoire, les elfes inventèrent un alphabet pour écrire leurs langues. Le plus ancien alphabet connu, abandonné par la suite, est le " Twengar de Rumil ". Plus tard, Fëanor de Noldor, inspiré par l'alphabet de Rumil, a créé un système révisé d'écriture. Cet alphabet " Fëanorien " est un système d'écriture phonétique, dont les sons des consonnes sont représentés par des lettres appelées " Tengwar ", et les voyelles par des symboles appelés " Tehtar ", ces derniers symboles étant placés au dessus et en dessous (parfois à l'intérieur) des lettres " Tengwar ".
Symbole de beauté, de subtilité et d'aspiration spirituelle, les sylphes doivent leur nom au mot latin sylphus, " génie ". Esprits élémentaires de l'air, dont ils composent les plus purs atomes, ils se situent à mi-chemin entre les anges et les elfes.
Selon Collin de Plancy, les sylphes sont savants, " officieux aux sages, ennemis des sots et des ignorants ", et ont pour compagnes et filles les sylphides, véritables " beautés mâles, telles qu'on dépeint les Amazones ".
D'apparence diaphane, ils ressemblent à de jeunes gens grands et minces d'une merveilleuse beauté. Doctes, subtils, dociles et bienveillants aux êtres humains, ils inspirent les artistes et les êtres versés dans la spiritualité. Pour passer le temps, ont dit qu'ils sculptent les nuages pour leur donner des formes familières. Le personnage d'Ariel dans la Tempête, de Shakespeare, est un sylphe. " je suis l'enfant de l'air, un sylphe, moins qu'un rêve ", écrit Victor Hugo.
Les sylphes, mais surtout les syphides, prennent souvent une apparence humaine pour approcher les êtres humains et se faire aimer d'eux. Les docteurs cabalistes du XVIè sièce prétendaient en effet que ces êtres, comme la plupart des esprits élémentaires, étaient nés sans âme immortelle, mais pouvaient en acquérir une à condition d'épouser un être humain. Ce dernier, en revanche, devait faire vœu de ne plus entretenir aucun commerce amoureux avec une simple mortelle, afin de ne pas offenser son amante éthérée.
Les gracieuses sylphides ne supportent en effet ni grossièreté ni mauvaises manières. Ainsi, un seigneur de Bavière avait épousé une sylphide dont il avait eu plusieurs enfants. Hélas, son épouse surnaturelle finit par le quitter car il manquait de goût, jurait comme un charretier et sentait le tabac. Collin de Plancy narre ainsi l'histoire :
" Un jeune seigneur de Bavière était inconsolable de la mort de sa femme. Une sylphide prit la figure de la défunte, et s'alla présenter au jeune homme désolé, disant que Dieu l'avait ressuscitée pour le consoler de son extrême affliction. Ils vécurent ensemble plusieurs années, mais le jeune seigneur n'était pas assez homme de bien pour retenir la sage sylpide ; elle disparut un jour, et ne lui laissa que ses jupes et le repentir de n'avoir pas voulu suivre ses bon conseil. " Dans la fiction
La magie de Sylphide peut être invoquée dans le jeu vidéo Secret of Mana.
Dans la série de jeux vidéo des Tales of, Sylphe est l'esprit originel du Vent, composé généralement de trois fées.
Les Sylphes peuvent être invoquées dans le jeu vidéo final Fantasy IV.
Les sylphes sont des créatures mi-humaines mi-arbres dans "Ysambre" de Mickaël Ivorra et Séverine Pineaux.
L'on peut aussi faire le lien avec la Slyph nommé dans la série de roman L'épée de vérité. Celle-ci permet a son voyageur de se transporter a destination beaucoup plus rapidement.
Les Nains sont des êtres trapus ,c’est-à-dire autant larges que hauts , dépassant rarement le mètre quarante et donc 1m40 de large aussi et arborant très souvent une barbe fournie, bien entretenue et décorée de tresses et de diverses bijoux (et servant accessoirement de garde-manger quand les temps sont durs). Leur durée de vie varie suivant les histoires, pouvant aller d’une quarantaine d’années comme les Humains jusqu'à plusieurs centaines d’années.
Motsognir a été le premier nain créé par Odin et ses frères Vili et Vé, à partir des larves qui rongeaient le cadavre du Géant Ymir. Les dieux donnèrent une apparence humaine et une intelligence.
Les Nains (Dvergar) vivaient sous terre dans le Nidavellir où les dieux les envoyèrent car ils les trouvaient trop laids et les condamnèrent ainsi à une vie nocturne et cachée. De toute façon les Nains fuyaient la lumière du soleil car ils craignaient qu'elle les change en pierre. Une légende raconte que le pic de Trold-Tindterne en Norvège serait en fait des nains (ou des Trolls) qui se seraient fait surprendre par les premiers rayons du soleil lors d'une grande bataille. Voir aussi Alvis .Ils étaient de remarquables forgerons et de puissants magiciens qui fabriquèrent de nombreux objets utilisés par les Ases.
LEGENDES.
❖ Ce sont les fils d'Ivaldi qui fabriquèrent à la demande de Loki, les cheveux d'or de Sif. Ils créèrent aussi en même temps Gungnir, la lance d'Odin, et Skidblanir, le drakkar de Freyr.
❖ Mais ces objets provoquèrent la jalousie des frères Brokk et Eiri qui, sous les railleries de Loki, relevèrent le défi de faire mieux. Le Dieu du feu leur promit sa tête s'ils y parvenaient Mais il préféra s'enfuir dès que les jumeaux forgèrent le fabuleux marteau Mjöllnir, l'arme préférée de Thor.
❖Thor rejeta pourtant la requête de Brokk de décapiter Loki mais il fut autorisé cependant à lui coudre les lèvres.
❖ C'est aussi les Nains qui forgèrent l'anneau d'or, Draupnir, d'Odin,
❖ Alfrigg , Berlingr, Dvalinn et Grerr forgèrent le fameux collier Brisingamen que Freyja dut payer au prix fort puisqu'ils exigèrent de passer chacun une nuit avec la déesse.
❖ Les Ases avaient proposé la main de la fille de Thor, Thrud, au Nain Alvis (le très sage) en paiement des armes commandées. Mais Thor n'était pas d'accord pour accorder la main de sa fille, il fit passer un véritable test de connaissances à Alvis prouvant ainsi qu'il méritait une telle union malgré sa petite taille.
❖Thor enrageait car Alvis répondait sagement à toutes, alors il fit traîner la discussion fort longtemps et Alvis fut surpris par les premiers rayons du Soleil qui le transformèrent en pierre.
Les gobelins sont petits, laids, ridés, gris et repoussants, pourtant, ils sont très doux et, malgré leur manque de vivacité et d'intelligence, peuvent donner de gros coups de main aux hommes chez qui ils habitent. Mais ils sont rusés, parlent beaucoup et sont nombreux. En fait, les gobelins compensent leur faiblesse par leur intelligence et leur nombre. En effet, les gobelins sont des créatures du Petit Peuple nées de l'ombre d'un homme mort. Détesté dans les campagnes, on comparait souvent l'arrivée d'un gobelin (car ceux-ci sont solitaires) à la venue de la peste dans un village. Les gobelins furent chassés, persécutés, et tuer un gobelin était censé sauver la vie d'une personne mourante. On disait aussi que si une jeune fille qui s'apprêtait à se marier croisait un gobelin, elle tromperait forcément sont mari dans les années à venir...
Trop longtemps synonyme de mort, de malheur et de tromperie, les gobelins sont pourtant des créatures très douces, très gentilles et entièrement inoffensives. Ils adorent les babioles et le commerce.
Lorsqu'ils s'installent dans une maison (plutôt dans une cave, un réduit ou un puits, car les gobelins détestent la lumière), ils peuvent être d'une serviabilité à toute épreuve : Lavage du linge, traite des vaches, nettoyage, poste du courrier, récoltes diverses, allumage du feu... Mais attention ! A cause de leur manque de jugeote, les gobelins sont très maladroits, et en faisant très bien une chose, ils peuvent en même temps en détruire une autre...
Chez eux il existe aussi trois types. Il y a les gobelins communs qu’on trouve partout, les gobelins des forêts qui vivent non loin des orcs sauvages. affectionnant les araignées géantes, ils connaissent les secrets de leurs poisons, et les gobelins de la nuit qui vivent dans des cavernes, passant leur temps à creuser les montagnes et harceler les nains, qui les nomment les grobis. Lorsqu'ils sortent de leur caverne, ils revêtent de longues capes noires pour se protéger du soleil qui les éblouit.
Si vous souhaitez chasser un gobelin, ne soyez pas violent avec lui, car voir un gobelin mort ou blessé est un spectacle extrêment traumatisant. Le mieux serait de le capturer et de l'emmener au cimetière le plus proche la nuit venue. Il disparaîtra et retournera d'où il vient...
Il se peut aussi que le gobelin que vous souhaitez chasser ne veuille pas partir. Dans ce cas, il est sans doute né de l'ombre d'un de vos proches parents mort... Et il faut le garder !
Même si vous n’avez jamais mis les pieds en Irlande, je suis certain que vous avez déjà entendu parler de ce personnage. Je vois déjà certaines personnes dire “Le Leprechaun ? Oui c’est un farfadet, la légende du lutin à l’irlandaise quoi !” Hé bien non ! Le Leprechaun est un personnage à part entière qui a une personnalité et un mythe bien à lui.
LE LEPRECHAUN, une petite créature au mauvais caractère
Les leprechauns sont des lutins cordonniers, hauts de quatre-vingt-dix centimètres, vivants dans les taillis d'Irlande, notamment sous les néfliers. Ils sont originaires de la partie nord de Leinster, et pour cousins les clauricaunes de Cork, les luricaunes de Kerry, les lurigadaunes du Tipperary, les lurachmains ou loghery men d'Ulster, les luricauns du Connaught et les lurgadhans du Munster. Mes les leprechauns sont si populaires que leur nom s'est imposé partout en Irlande. Ils sont également cousins des fir darrig.
Généralement solitaires, ils ont l'apparence de petits vieillards vêtus de jaquettes vertes, de chausses rouges agrémentées d'une boucle et de bas de laine. Ils sont coiffés d'un tricorne légèrement recourbé sur le coté et portent sur le devant un petit tablier de cuir. Ils fument la pipe, qu'ils nomment dudeen, et sont avide d'un whiskey de leur propre fabrication, le poteen. Il n'existe pas de leprechauns femelles, et on ignore tout de leur méthode de reproduction. Leur nom vient des mots gaëliques leith, "demi", et bhrogan, "godillot". On les appelle en effet les "cordoniers à un soullier" car les leprechauns, on ne sait trop pourquoi, ont pour coutume de toujours ressemeler une seules chaussure, jamais la paire. Les soirs d'été, on peut entendre dans les campagnes d'Irlande, le bruit joyeux que fait leur petit marteau. Leur nom pourrait également venir de l'irlandais luarcharma'n, "pygmée".
Ses abris
Le leprechaun s'installe là où il peut. Il s'aménage une place dans les racines des arbres (l'aubépine de préférence). Mais la plupart du temps, il s'établit dans des endroits abandonnés ou déserts tels que les vieux châteaux, les maisons abandonnées ou dans des caves, les terriers abandonnés, des ruches, des haies de jardins.
La légende raconte que leur naissance serait en vérité le fait de l’union d’un humain et d’un esprit, bien que le Leprechaun soit rejeté par ces deux mondes.
Un excellent cordonnier, ainsi qu'un Banquier redoutable …
Ils sont considérés comme les banquiers du Petit Peuple d'Irlande. Les leprechauns exercent le métier de cordonnier. Ils astiquent et réparent les souliers du Petit Peuple. Bien qu'ils s'activent très soigneusement et avec beaucoup d'acharnement à sa tâche, ils ne réparent qu'une seule chaussure et non la paire, et ne finissent jamais leur ouvrage.
Traditionnellement, les leprechauns sont les gardiens de trésors fabuleux, qu'ils détiennent dans leurs lutinières situées sous les tertres enchantés d'Irlande.
Ainsi, un fermier de Kerry découvrit un jour un leprechaun assoupi dans un champ; il l'attrapa par la barbiche et le somma de lui livrer son trésor. Le nain pleur un peu, mentit beaucoup, promit encore plus, mentit d'avantage, et finalement lui révéla la cachette: le trésor se trouvait au pied d'une jacobée, au beau milieu d'un champ couvert de plantes de toutes semblables. Le fermier lâcha le nain, noua une ceinture rouge autour de la plante et rentra chez lui pour chercher une pelle. Mais à son retour, il eut la surprise de découvrir que toutes les jacobées du champ étaient nouée d'une ceinture rouge semblable à la sienne!
Le shilling du bonheur
Les leprechauns portent également sur le devant deux petites bourses en cuir. Dans la première se trouve le "shilling du bonheur", pièce magique qui se renouvelle aussitôt qu'elle est dépensée - ainsi, le leprechaun peut s'acheter tout ce qu'il désire, en payant en pièces d'un shilling. Dans la seconde, il conserve précieusement une pièce d'or qu'il donne en cas de besoin. Mais l'heureux bénéficiaire n'en tire nul profit, car la pièce se change aussitôt en feuille ou en cendres.
Son secret
Le secret du leprechaun est lié à son amour pour les choses précieuses. Tous les leprechauns ont en leur possession un trésor qu'ils cachent astucieusement au pied de l'arc-en-ciel. Les plus beaux se trouveraient au pied des arc-en-ciels lunaires. Très cupide, ils sortent la nuit pour déterrer des richesses, et remplissent un peu plus chaque jour leur chaudron d'or. Ils déplacent sans cesse leur chaudron afin de mieux dissimuler leur or et pour décourager les voleurs.
Beaucoup ont tenté de s'emparer du trésor du leprechaun en usant de la ruse, mais rare sont ceux qui peuvent piéger ces petits malicieux. Et rare aussi sont ceux qui peuvent suivre ses déplacements, car le leprechaun se déplace à la vitesse de la lumière.
Cependant heureux celui qui a la chance d'en capturer un car ce dernier est contraint de révéler la cachette de son or. Mais prenez garde à n'être distrait par autre chose, sans quoi le petit lutin et son trésor vous passeront sous le nez! Il se veut donc méfiant envers les humains qu’il sait cupides et imbéciles, car il craint pour ses trésors. Son espace de vie se cantonne aux buissons depuis lesquels il bondit vers d’autres ravines.
Il est rapide et si malgré tout vous l’attrapez, alors n’écoutez pas ses promesses de fortune en échange de sa liberté, il vous filerait entre les doigts. La légende veut par ailleurs, de ne pas le lâcher des yeux : un seul clignement d’œil de votre part suffirait au Leprechaun pour disparaître de votre vue comme par magie !
Alors ? Saurez-vous l’attraper ?
Les leprechauns ne portent pas uniquement l'étiquette « du travailleur acharné », ils savent aussi s'amuser, notamment lors des grands rassemblements du 1er mai, des soirs d'Halloween et à la Saint Patrick (fête irlandaise célébrée le 17 mars). C'est l'occasion de montrer leurs talents de musicien. Ce sont d'excellent violoniste. Ils manient également remarquablement bien la harpe irlandaise et le flûteau.
Le Leprechaun dans les séries télévisées
Ce personnage a été utilisé dans de nombreuses œuvres comme des séries télévisées et des films. Il apparaît dans certains épisodes des Simpsons, dans Harry Potter et la coupe de feu, dans Bones etc. Il a également inspiré le film d’horreur Leprechaun Origins, ce qui amplifie encore son image quelque peu borderline. En effet, alors que certaines personnes le décrivent comme un être bénéfique, une sorte de fée au masculin, il est aussi présenté comme le fils d’un mauvais esprit et d’une fée dégénérée (charmant dites donc). Mais dans la majorité des cas, il s’agirait là d’un petit être cynique, passant son temps à faire des farces de mauvais goût (une sorte de lutin farceur) et à fabriquer des chaussures. Il est également très attiré par l’argent et possède un chaudron rempli de pièces d’or qu’il protège jalousement.
3 VŒUX si vous l'apercevez !
Selon la légende, si vous arrivez à attraper ce filou, il vous proposera de réaliser 3 vœux en échange de sa libération. Bon ceci dit, personne n’a encore réussi à l’apercevoir ou à l’attraper malgré de nombreuses recherches dans les rues de Dublin. Petite astuce si vous l’apercevez un jour : ne le lâchez surtout pas des yeux, car il paraîtrait qu’il disparaît à la seconde ou vous le quittez du regard !
Visiter le NATIONAL LEPRECHAUN MUSEUM
Vous pouvez également visiter le Musée du Leprechaun dédié aux mythologies irlandaises. Situé à Dublin, vous pourrez y entendre de merveilleuses légendes sur des rencontres fortunées menant à des chaudrons remplis d’or! Un musé où le visiteur est miniaturisé
Le musée national irlandais du Leprechaun se situe sur Jervis Street, en plein cœur de Dublin.
Ce musée s’adresse aussi bien aux petits comme aux grands, et propose dès l’entrée, de se glisser dans la peau d’un Leprechaun. En effet, dès son entrée, le visiteur plonge dans un univers où le mobilier est gigantesque, et disproportionné.
Le visiteur est ainsi “miniaturisé”, et devient lui-même cette créature issue des contes et mythes irlandais. Un concept sympa, qui enchantera les enfants, mais aussi les adultes qui aiment les contes et légendes !
Tout au long de la visite, vous découvrirez la légende du Leprechaun, son mythe et ses origines. Tout cela sans caricature, ni stéréotypes. Vous serez progressivement guidé vers le chaudron plein de pièces d’or du Leprechaun, caché au pied d’un arc en ciel, comme le veut la légende… La visite s’adresse aux petits comme aux grands, et est une véritable invitation au rêve et au voyage. Le musée se veut ludique et permet ainsi de renouer avec l’histoire du Leprechaun, une légende parfois laissée de côté, alors que les premières traces décrivant ce petit farfadet remontent au VIIIème siècle…
Plus communément appelés "Lutins-Champignons", les Mini-Scelliums sont les habitants des mousses. Ils recherchent les sous-bois les plus humides, pour creuser aux coeur des troncs abandonnés et des souches entremélées, d'admirables galeries et mini-cavernes. Leur taille n'excédant pas une quinzaine de centimètres, ils comptent parmi les plus petits des "Gens du Petit Peuple"... Ce sont réellement des miniatures d'hommes, aux visages enfantins.
Hormis leur taille, ils sont généralement reconnaissables par leurs chapeaux extravagants... rappelant ceux des champignons. Ces étranges couvre-chefs sont leur principal atout de camouflage. Ainsi donc, nombre de ramasseurs de bolets, chanterelles et autres cèpes, les frôleront sans même s'en douter !!!
Le Peuple des Mini-Scelliums est réputé pour sa bonne humeur et son goût des festivités. Grands amateurs de banquets, où coulent à flots les cervoises de cochenille et autres breuvages savants, ces tout petits lutins sont de très loin les plus enclin à la fête... Tout évènement sera bon à célébrer, du changement de saison, au passage des "gros lourdauds de ramasseurs" !!!!
Sans exercer une magie fort impressionnante, les Mini-Scelliums gardent toutefois le secret de l'invisibilité. Assurant ainsi la sauvegarde de leur communauté et celle des champignons les plus goûteux et magiques.
Il est une ancienne, très ancienne légende... Si ancienne que les meilleurs conteurs en ont perdu la trace... Elle relate la malédiction qui se serait abattue sur le peuple des mousses. Il y est dit qu'une très vieille plaque de granit, gravée d'une malédiction, gisait enfouie sous terre, loin des curieux... Qu'un jour maudit, un malheureux chercheur de truffe la déterra et prononça les mots magiques qui la recouvraient... Que la malédiction s'abattit sur les Mini-Scelliums et que ces lutins rieurs et porte-bonheur...retournèrent à leur forme originelle... celle de champignons !