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Le Petit Peuple et &

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Farfadets, korrigans ou leprechauns, lutins, trolls, elfes, ondines, sylphes ou bien fées, les esprits de la nature sont éternels. Ils étaient jadis vus et respectés par tous. On les traitaient comme des divinités.

Esprits Gardiens, ils veillent sur la croissance des animaux et des plantes, se confondant ainsi avec les égrégores des êtres vivants. Ils sont la part spirituelle de la terre, des forêts, de l’eau et de l’air. Sans leur activité constante et discrète, la vie ne suivrait pas son cours… naturel.


Voici une magnifique chanson, composé par Indochine, à l'honneur des fées.

Chez le petit peuple


Une légende raconte que jadis, les Korrigans étaient victimes d'une malédiction qui les obligeait à danser en rond autour des menhirs en chantant toujours le même refrain:

Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi...
Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi...

Le "Petit Peuple" est sensible aux beautés de la rime et en ajoutant " Dimanche" ce n'était pas pour flatter leur goût poétique.

Les malheureux Korrigans auraient tourné ainsi en chantant leur ritournelle monotone éternellement si une nuit, un jeune paysan qui passait par là ne s'était joint à leur danse en s'écriant :

Avec le Dimanche aussi!
Et voilà la semaine est finie!

Cela suffit à délivrer les Korrigans de leur sortilège et ils récompensèrent le paysan en lui offrant un sac de feuilles sèches qui, au matin, se transformèrent en or.

En réalité, en dansant en rond autour des menhirs, les Korrigans créent une force centrifuge et attirent ainsi à eux le puissant tellurisme contenu dans la pierre.

Ils ne dansent donc pas par malédiction mais pour se "recharger".

 
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Je vais vous parler de certaines fées ...

La Fée Morgane

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Morgane ou Morgen, fée des eaux séductrices et dangereuses du folklore britannique… on la retrouve aussi dans les légendes françaises sous le nom de Fée Margot … La transcription de son mon en morgue la lie aussi à la mort …

Dernière des trois filles de la duchesse Ygraine et de Gorlois de Tintagel, demi-sœur d'Arthur qu'elle jalouse, Morgane la fée ou Morgain est une magicienne redoutable disciple de Merlin, et maîtresse de l'île d'Avalon.

La Fée Morgane, reine d'Avalon, l'île aux Pommes de l'autre monde, porte une branche de pommier, symbole celtique de la paix et de l'abondance. Habile sorcière, elle joue souvent un rôle obscur, s'opposant à Arthur et manipulant les héros. Plus symboliquement, elle est une déesse hivernale des ténèbres et de la mort, par opposition à Arthur, seigneur de l'Été. Elle révèle l'aspect rédempteur de son personnage lorsqu'elle se fait la reine guérisseuse d'Avalon, gardant le corps d'Arthur dans la mort.

La Dame d’Avalon

Morgane apparaît en 1150 dans le Vita Merlini de Geoffroy de Monmouth. Guérisseuse, astrologue, magicienne, devineresse, elle vole sous la forme d’un oiseau. Avec ses huit soeurs, elle règne sur l’Ile d’Avalon. Mais, son personnage évolue au fil des romans.

Chrétien de Troyes en fait une fée puissante et généreuse, demi-soeur du roi Arthur. L’auteur de la fin du XIIe siècle célèbre la fée Morgane pour son savoir et sa générosité. L’enfance de Morgane se fait auprès d’Arthur mais aussi de Merlin et Viviane desquels elle apprend la magie. L’inceste qu’elle commet avec Arthur, son demi-frère, n’est attesté que tardivement. Mordred est donc le fils de sa relation incestueuse avec Arthur ou son neveu selon les mythes. Parfois, on la marie à Urien.

La demi-soeur du roi Arthur

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Les romanciers la transforme peu à peu en une princesse cruelle, une magicienne noire. Par goût du pouvoir, elle tente de tuer Arthur et révèle au roi la trahison de Guenièvre. La fée devient la princesse et dame d’Avalon, elle tente de s’emparer de l’épée de la Destinée, Excalibur. Elle parvient même à faire forger par les nains, dans les profondeurs de la terre, une copie de l’arme, pour mettre en péril la vie de son frère. Viviane, la Dame du Lac, interviendra, rendant à Arthur l’épée qui était sienne.

Pourtant, Morgane reste aussi celle qui emmène le roi, son frère, dans l’île d’Avalon, pour le soigner de ses mortels blessures, infligées par leur fils Mordred, lors de la grande bataille de Salesbières.

L’ennemie des chevaliers de la Table Ronde

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Morgane a également eu maille à partir avec le chevalier Lancelot, venu délivrer le Val Périlleux. Morgane, trompée par son amant Guyomar, se venge en transformant en pierre le jeune infidèle et sa maîtresse. Pour combler sa colère, Morgane jette un sort sur la pierre, appelée le rocher des faux-Amants, et elle ensorcèle la vallée environnante en l’encerclant d’une invisible muraille d’air pour emprisonner les amants infidèles. La Vallée prend alors le nom du Val Périlleux ou Val des faux-Amants. Jusqu’au jour où Lancelot, fort de son courage et de son amour, aidé de l’anneau magique de Viviane, réduit à néant les sorts de Morgane qui doit alors relâcher ses prisonniers.

De nombreuses références à ces mythes de la fée Morgane sont par les romans médiévaux qui situent le domaine de la fée en forêt de Brocéliande en Petite Bretagne. On situe aujourd'hui ces lieux sur les crêtes enserrant Le Lacis de Combes, Le Val des Porte, de Porgoret et du Grand Chêne et le Val sans Retour, au coeur de la forêt de Brocéliande, est devenu sacré pour être lei lieu où se trouvait le légendaire Val amants infidèles.

Viviane, la Dame du Lac

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Viviane est connue pour être la fée des légendes arthuriennes. Elle est aussi appelée Dame du Lac, c’est elle qui donne l’épée Excalibur à Merlin. Elle élève Lancelot et guide le roi Arthur vers Avalon lorsque ce dernier est mourrant. Elle recueille également Morgane et fait d’elle une magicienne.

Qui est la fée Viviane ?

Viviane (ou Niniane) est la fille du roi Donyas, un petit seigneur de la forêt de Brocéliande. Chrétien de Troyes présente Viviane comme la Dame du Lac et la fée protectrice de Lancelot. Inspirée de la chaste déesse Diane, Viviane (ou Niniane, Evène, Ninienne) a conservé le refus de l’amour charnel, le goût de la forêt et des eaux.

A noter qu’en forêt de Brocéliande, un ruisseau conserve son nom, le Ninian. Car tous les auteurs soulignent que la fée est liée à la forêt de Brocéliande, en Petite Bretagne, et qu’elle en est l’émanation.

L’histoire de la Dame du Lac

La fée Viviane est appelée la Dame du Lac car, selon la légende, elle vit dans un palais de cristal invisible à l’œil des mortels, qui se trouverait au fond du lac du château de Comper, en forêt de Brocéliande. Dans le texte « Le Merlin Huth » du XIIIe siècle, il s’agirait plutôt du Lac de Diane.

Viviane et Lancelot du Lac

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Viviane vit dans les forêts de Briosque, de Darnantes et de Brocéliande, au milieu d’autres espèces féeriques. Alors que Lancelot n’est encore qu’un enfant, son père, le roi Ban de Bénoïc, meurt de tristesse devant le spectacle de sa ville incendiée. La Dame du Lac enlève alors le garçon et l’emmène au fond de son lac, passage magique pour rejoindre le royaume caché d’Avalon, île sacrée des magiciens. Lancelot en ressort pour la première fois à l’âge de dix-huit ans.

Viviane prend en charge l’éducation du jeune Lancelot et lui enseigne les arts et les lettres, la sagesse et le courage dans le but d’en faire le chevalier parfait. Lorsqu’il est fin près, elle l’emmène auprès de la cour du roi Arthur à Camelot, afin de le faire chevalier de la Table Ronde, dont il deviendra le plus célèbre représentant.

Viviane et la fée Morgane

Morgane, peu après la mort de sa mère Ygraine, est recueillie et élevée par la Dame du Lac. Alors que Merlin est occupé à l’éducation du roi Arthur, Viviane fait d’elle une magicienne accomplie. Morgane deviendra par la suite l’ennemie du roi Arthur, pourtant son demi-frère, mais aussi de la reine Guenièvre et des chevaliers de la Table Ronde.

Viviane et Merlin

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Viviane et Merlin se rencontre auprès de la Fontaine de Barenton, Merlin ayant pris l’apparence d’un jeune homme séduisant.

Selon les récits, Merlin succombe au charme de la fée. Elle apprend de lui tous ses secrets et tout ce qu’il sait, dont le secret de l’emprisonnement éternel. Un jour, alors qu’il dort, elle l’ensorcelle à l’aide d’un voile magique afin qu’il devienne son “amant éternel”. Elle finit également par l’enfermer dans une tour de verre ou dans un arbre, d’une grotte ou d’un rocher selon les sources), ne voulant jamais le voir s’éloigner d’elle.

Une autre version des légendes d’Arthur raconte que Viviane souhaite préserver sa virginité. Elle demande alors à Merlin de lui apprendre la magie. Celui-ci accepte dans le but de la conquérir, tout en sachant que la fée Viviane causera sa mort. Elle utilise alors son savoir pour enfermer vivant Merlin dans une tombe à l’aide d’un puissant sortilège.

La Fée Caélia reine des fées

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Tous les peuples, clans, ont un souverain ou une souveraine, les fées ne dérogent pas à ce constat. Elle est mentionnée dans l'épopée du Roi Arthur, sous le nom de Caélia. Le monde des fées est un univers très mystérieux dont nous ne savons peux de chose. Les fées sont des êtres discrets et fragiles.

Caelia, personnage de la légende arthurienne


Caélia était amoureuse de Tom a'Lincolm le fils bâtard du Roi Arthur et d'Angelica. Comme son père il fut élever par un fermier. Devenu jeune homme Arthur le fait chevalier et le nomme à la tête d'une armée. La reine des Fées est sous le charme de Tom, et fait tout pour qu'il soit amoureux d'elle. Bien que marié Tom a'Lincolm succombe à son charme.

De leur amour naîtra le Chevalier des Fées, Caélia lui léguera une partie de ses pouvoir. Il est élevé par les Fées elle même. Lorsqu'il quittera le monde féerique c'est pour partir à la quête d'aventure avec le Chevalier noir. Ce dernier n'est autre que son demi frère. Caélia est une reine comblée avec Tom,elle vit un amour fort et puissant. Lorsque Tom retourne dans le Monde humain Caélia ne le supporte pas, son désespoir est si grand qu'elle se suicide en se noyant.

La Fee Melusine

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Au cœur de la nuit, dans la forêt de Coulombiers, des bruits de sabots retentissent. C’est la monture du jeune Raymondin qui galope à vive allure. Le jeune homme vient de tuer par accident son oncle, le Comte de Poitiers, pendant une partie de chasse. Son chagrin se mêle à la peur. Il sait qu’il sera pendu aussitôt qu’on apprendra la nouvelle.

Soudain, des rires de femmes le tirent de ses sombres pensées. Près d’une fontaine, il aperçoit trois jeunes filles d’une beauté époustouflante. L’une d’entre elles, Mélusine, remarque sa présence et s’approche de lui :

– Quelle est donc la raison de tant de peine, beau chevalier ?

Mélusine écoute attentivement l’histoire de Raymondin. Elle comprend que ce jeune homme pourrait bien être celui qui la délivrera de sa terrible malédiction. Mélusine est condamnée à vivre éternellement en voyant, chaque samedi, ses jambes se transformer en une monstrueuse queue de serpent. Une punition infligée par sa mère alors que la jeune fille, pour la défendre, avait emprisonné son père dans les rochers d’une montagne. « S’il accepte de m’épouser et de ne jamais me surprendre le samedi dans mon triste état, le sort sera rompu et je pourrais vivre heureuse comme n’importe quelle mortelle », se dit-elle.

De sa voix la plus douce, elle réconforte Raymondin et lui promet de l’aider :

– Accepte de m’épouser. Je t’innocenterai et ferai de toi un homme riche et puissant. En échange, tu dois me promettre de ne jamais me voir le samedi, ni même chercher à savoir ce que je cache.

Subjugué par la beauté et la douceur de la jeune femme, Raymondin n’hésite pas une seconde. Le mariage est somptueux. Mélusine tient ses promesses. Grâce à ses pouvoirs de fée, elle édifie chaque nuit de grands monuments pour son mari, dont le château de Lusignan, près de la fontaine de leur rencontre.

Mélusine donne naissance à dix fils. Huit d’entre eux sont affublés d’une tare physique rappelant leur origine magique, mais leur destin grandiose est assuré. Bientôt, on ne parle plus que de la prospérité et du bonheur du couple. Mais, cela finit par attiser les plus viles jalousies. C’est le cas du Comte de Forez, frère de Raymondin.

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Un beau jour, alors qu’il rend visite au couple, il voit Mélusine se retirer discrètement et s’enfermer dans une pièce à double tour. Il interroge Raymondin :

– Comment peux-tu être aussi aveugle ? Une épouse qui se cache est une épouse qui trahit. Ne vois-tu pas qu’elle rejoint un autre homme, tous les samedis ?

Peu à peu, le compte de Forez réussit à faire naître le doute dans l’esprit de son frère. « Et s’il avait raison ? Si toute cette richesse promise n’était que de la poudre aux yeux pour dissimuler sa trahison ? » Un samedi, c’est plus fort que lui. Il s’approche de la pièce où Mélusine s’enferme chaque semaine. Le cœur battant, il colle d’abord son oreille contre la porte, mais n’entend que la douce voix de sa femme qui chantonne. Il perce alors un petit trou dans le bois, à l’aide de sa dague. Après une grande inspiration, il ose y jeter un œil.

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« Seigneur, quel horreur ! Ma femme est une serpente ! ». Au même instant, Mélusine aperçoit le trou dans la porte. Raymondin l’a trahie ! Les yeux plein de larmes, elle pousse un cri désespéré et s’envole par la fenêtre, éternellement transformée en femme-serpent.

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Toutefois, la légende raconte que Mélusine revient pendant trois jours chaque fois que l'une des forteresses qu'elle avait construites change de maître, et elle apparaît sous sa forme de serpent, comme une messagère de mort, toutes les fois que l'un de ses descendants mâles est sur le point de mourir.

la Fée Titania

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Le royaume des fées est présidé par la reine Titania et le roi Obéron. Ils sont également connus dans la pièce "le songe d'une nuit d'été" de Shakespeare. Titania règne avec grâce, gaité et fantaisie entourée de son cortège de lutins et de fées qui lui obéissent. Ils attendent ensemble l'arriver de la pleine lune afin de danser et chanter durant toute la nuit sous la lueur argentée. Titania est la souveraine des songes et inspire à la rêverie ainsi qu'à l'imagination.

Obéron, à sa naissance, reçu tous les dons des fées mais une sorcière lui lança un sort afin qu'il ne puisse jamais dépasser la taille d'un enfant pour toujours puis le compensa en lui donnant une grande beauté. Il se réfugia alors au royaume des fées et épousa Titania. Il est accompagné de Puck qui aime s'amuser avec les cœurs des humains.

Titania et Obéron s'aime mais se disputent souvent et leur colère modifie les conditions atmosphérique. D'où le proverbe « Il pleut, il fait soleil c’est Titania et Obéron qui se querellent ». C’est pour cela qu’à la cour d’Obéron et Titania, les fées, les lutins et autres êtres féeriques jouent de la musique, dansent afin de tenter de calmer les nerfs de ces deux amoureux, qui aiment à se chamailler.

La Fée Clochette

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Clochette est une personne pleine de qualités mais aussi pleine de défauts... Elle est romantique et a bon cour; elle n'est pas foncièrement méchante quoiqu'elle puisse se montrer jalouse et haineuse. Vaniteuse, dévergondée et impolie, elle est si petite qu'elle n'a de place que pour un seul sentiment à la fois! Et comme toutes les fées, elle est assommante. Elle se mêle tout le temps des affaires des autres et tient difficilement en place.

Clochette est brillante et zèbre ainsi l'obscurité de traînées lumineuses. Elle ne s'éteint que lorsqu'elle s'endort mais ne peut dormir que si elle a réellement sommeil. Elle a le pouvoir de libérer du pollen qui permet de voler.


La Fée Bleue

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La gentille fée de Pinocchio est certainement la plus belle de toutes. Lorsque cette grande blonde vêtue d'une robe bleue apparaît, tout s'illumine miraculeusement. Très à l'écoute, c'est elle qui exauce le souhait de Gepetto en donnant vie à son pantin de bois. En contrepartie, elle demande à Pinocchio d'être toujours franc, gentil et obéissant. Mais comme tout le monde le sait, ce dernier a une fâcheuse tendance à raconter des histoires ! Compréhensive, la fée bleue lui laisse une seconde chance et le sauve même des mains d'un méchant marionnettiste.

La marraine-bonne fée

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La fée marraine, parfois appelée marraine la fée ou marraine la bonne fée, est un personnage récurrent des contes : il s'agit d'une fée, parfois munie d'une baguette, qui met sa bienveillance et ses pouvoirs surnaturels au profit exclusif de son ou sa filleule, auprès de qui elle joue un rôle de protecteur ou de mentor, comme on peut l'attendre d'une marraine dans de nombreuses sociétés. Elle se penche sur le berceau du héros nouveau-né pour lui prodiguer des dons : de l'esprit (Riquet à la houppe), grâce, beauté (La Belle au bois dormant) ; ou elle l'assiste et le protège à l'adolescence d'un père abusif (Peau d'âne), d'une marâtre tyrannique et de deux demi-sœurs cruelles (Cendrillon, Les Fées) ou d'un sort lancé par une méchante fée (la Belle au bois dormant).

La fée Carabosse


Pour terminer avec notre exploration d’une figure de la fée bien connue, intéressons-nous à Carabosse, la plus méchante des fées et l’une des plus connues.

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Tout d’abord, pourquoi Carabosse ?

Car à défaut d’être belle et de porter des bijoux, elle est bossue « à trente-six carats ». C’est elle qui provoque la malédiction de la belle au bois dormant en la condamnant à mourir le jour où elle se piquera avec un fuseau. Au XVIIe, on la retrouve à plusieurs reprises chez Mme d’Aulnoy, et notamment dans La Princesse Printanière, où elle débarque le jour du baptême, dans une brouette tirée par des nains. Elle a « des yeux louches », est tellement sale que sa peau est « plus noire que l’encre » et pour couronner le tableau, elle allaite un bébé singe…

On notera que la Carabosse ou ses équivalentes sont parfois très violentes, comme dans Le nain jaune de Madame d’Aulnoy toujours, où la fée du désert transformée en Tisiphone frappe à mort une princesse avec sa lance, érigeant la scène au niveau du gore. « Elle la fit tomber entre les bras de la reine, toute baignée de son sang ». Ces scènes brutales restent néanmoins exceptionnelles dans les contes.


Ensuite, d’où vient-elle ?

Parmi ses ancêtres, on trouve Atropos, celle qui coupe le fil dans le trio des fatas, les Moires grecques. Les Moires font partie de la non moins méchante famille des Kères, les filles de la Nuit, qui, dans l’Iliade, ont pour fonction d’emporter chaque héros au moment de sa mort. On peut aussi citer au nombre de ses ascendantes Éris, la déesse de la Discorde, et qui est à l’origine de la guerre de Troie… Pas moins !

On retrouve ensuite quelques occurrences de vilaines fées marraines au Moyen Âge et notamment dans la chanson de geste « Les Prouesses et faitz du noble Huon de Bordeaux » et sur le mode comique dans Le jeu de la feuillée. Mais son âge d’or est bien le XVIIe siècle, où elle sévit dans la majeure partie des contes, même si elle ne s’appelle pas toujours Carabosse.

Puissante et omniprésente au XVIIe siècle et au début du XVIIIe, l’avenir des fées marraines sera ensuite fort compromis. Elles seront l’objet de nombreuses parodies, et la scène des dons disparaîtra peu à peu. C’est en particulier la dimension vénale des marraines qui fera l’objet de la satyre, et qui nous en dit long, une fois encore, sur les préoccupations des mondaines dont les elles sont le miroir…


Faîtes de beaux rêves ...^^
 

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Top 10 des légendes irlandaises

Leprechaun et trèfle à quatre feuilles mis à part, il faut bien reconnaître que les mythes irlandais sont assez peu connus dans l'hexagone. C'est bien dommage, car à défaut de faire beaucoup de sens, ils sont (la plupart du temps) extrêmement divertissants, car bien souvent complètement barrés. Bienvenue dans le monde des farfadets qui picolent et des fées qui volent des bébés.

La Banshee

Aussi appelée Bean-Sidhe. « ban » (bean) voulant dire « femme » et « shee » (sidhe) voulant dire fée, son nom signifie donc « la femme fée ».

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La Banshee peut apparaître sous trois formes : une jeune fille, une imposante matrone ou une vieille sorcière marquée. Cela représente les trois aspects de la déesse celtique de la Guerre et de la Mort qui porte les noms de Badb, Macha et Morrigan.

Originairement et selon la tradition, la Banshee ne peut s’occuper que de cinq familles : les O’Neills, les O’Briens, les O’Connors, les O’Gradys et les Kavanaghs. Mais les mariages entre les familles ont bien élargis cette liste et on pense qu’elle s’occuperait plus généralement des familles dont le nom commence par « O » ou par « Mac ».

Physiquement elle aurait de long cheveux flottants et les yeux rouges comme si elle avait pleuré, et elle aurait l’habitude de porter une cape à capuche, un linceul ou bien encore une longue robe. Elle peut apparaitre sous la forme d’une laveuse et aurait été vue en train de lavec le sang qui tache les vêtements de ceux qui sont sur le point de mourir. Dans ce cas là, elle est connu sous le nom de bean-nigue soit la laveuse.


Quand quelqu'un est sur le point de mourir, la Banshee apparaît dans le foyer familial durant la nuit pour gémir et pleurer. Parfois la Banshee peut pleurer pendant des nuits entières. On appelle son cri s’appelle le « keen » qui en irlandais représente les chants des lamentations funèbres. On raconte que son cri serait tellement puissant qu’il percerait la nuit, et qu’il annoncerait une mort prochaine.

Bien qu’on ne puisse pas toujours l’apercevoir, ses lamentations elles, sont toujours entendues. En 1437, le Roi James Ier d’Ecosse fut approché par une Banshee qui lui prédit son meurtre à l’instigation de Comte d’Atholl. Il s’agit là de l’exemple d’une Banshee ayant pris forme humaine. Les Banshees sont connues pour prendre des formes humaines – souvent de prophétesses – dans les Grandes Maisons irlandaises ou à la cours des rois locaux. Dans certaines parties du Leinster, on l’appelle la bean chaointe ce qui veut dire « la femme qui chante des lamentations funèbres », et son cri serait tellement perçant qu’il briserait le verre. A Terry, le keen est décrit comme un « chant plaisant ». A Tyrone comme « le son de deux bateaux s’étant rentrés dedans ». Sur l’Ile de Rathlin comme « un son strident quelque part entre le gémissement d’une femme et le cri d’un hiboux ».

La Banshee peut aussi apparaître sous d’autres formes comme un corbeau, une hermine, un lièvre ou une belette qui sont des animaux associés à la sorcellerie en Irlande.

Enfin, selon la légende, il y a quelques Banshees qui prendraient un certain plaisir à prendre des vies. Elles traqueraient leurs victimes en gémissant et hurlant jusqu'à ce que la victime devienne folle ou ne meurt. On raconterait même qu’une Banshee aurait tué un brave homme en le griffant et le déchiquetant jusqu’à la mort.

Le Merrow

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Le mot merrow (ou moruah) vient de l’irlandais « muir » signifiant la mer et de « oigh » signifiant fille. Le terme en lui-même se réfère spécifiquement aux femmes de l’espèce. Les Mermen – les Merrow hommes – ne sont que très rarement croisés. Ces derniers sont d’ailleurs décrit comme très désagréable à regarder, écaillés avec de longues dents pointues. Les Merrows au contraire, sont extrêmement jolies.

Physiquement elles se distinguent des humains car leurs pieds sont plus plats et leurs mains sont palmées entre les doigts. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les Merrows ne sont pas forcément gentilles avec les mortels. En effet, en tant que membre du Sidhe – soit le monde des fées irlandais – les habitants de Tir fo Thoinn (les Terres sous les Vagues) ont une antipathie naturelle à l’égard des humains. Dans d’autres régions de l’Irlande, elles sont même considérées comme étant des messagères des catastrophes et de la mort.

Les Merrows sont habillées de vêtements spéciaux leur permettant de voyager à travers les océans. A Kerry, Cork et Wexford, elles portent une petite cape rouge faite de plumes portant le nom de cohullen druith. Quand elles voyagent dans des eaux plus au nord, elles sont enveloppées d’une cape en peau de phoque leur donnant ainsi l’apparence de cet animal. Quand elles arrivent à terre, elles abandonnent leurs capes et si par malheur un humain venait à en trouver une, la Merrows ne pourrait plus retourner dans la mer à moins de remettre la main dessus. Les marins peuvent de se marier avec les Merrows si ils cachent leurs capes dans le chaume de leur toiture mais gare à eux si elles les retrouvent car leur désire de retourner à la mer est tellement fort qu’elles peuvent abandonner mari et enfants pour y retourner !

Beaucoup de résidents côtiers ont pris des Merrows comme épouse et un bon nombre de famille irlandaise célèbres clament être la descendance d’une telle union.

Le Puck

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Comme si "Le Puck" c'était pas assez moche, cette créature est également affublée de sobriquets aussi ridicules que le mot sobriquet lui-même : "Jack à la lanterne", "Will au tortillon", ou "Robin Bon compère". Le Puck est un farfadet qui a le pouvoir de se transformer en animal et qui aime bien faire des farces.

Puck est le fruit d'une union entre Obéron, le Roi des Fées, et une mortelle. De part sa nature extrêmement malicieuse, il lui arriva de nombreuses aventures durant sa vie humaine, jusqu'à l'âge de six ans, ou il put contempler les fées avant de s'endormir d'un sommeil magique. A son réveil, son père, par le biais d'un parchemin, lui enseigna certains pouvoirs féeriques, qu'il lui ordonna de n'utiliser que pour punir les personnes mauvaises.

Après maints et maints tours joués aux "vilains", il fut finalement admis au Pays des Fées où il rejoignit son père. Puck est un être extrêmement farceur, qui remplit le rôle du "Fou" de la cour des Fées.

Fir Darrig

Fir darring: fear dearg dans l'orthographe irlandaise, ce qui signifie en gaélique d'Ecosse: "Homme rouge"

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Le Fir Darrig, est décrit comme un lutin tantôt gigantesque, tantôt minuscule. On dit de lui qu'il a tendance à forcer les habitants d'une maison à l'accueillir chez eux, et à se réserver la meilleur place, au coin du feu.

En suite, il prendra ses aises, allant même jusqu'à faire sécher ses vêtements répugnants imprégnés de son horrible odeur au dessus de l'âtre. Si les habitants de la maison n'obtempèrent pas, le Fir Darrig leur jouera toute sorte de tours et les harcèlera sans répit.

Parfois ces lutins vivent dans les chalets, entre le plafond et la chaume. Leur rôle est la plupart du temps de jouer de mauvais tours aux habitants, mais aussi, en cas de danger, de les protéger.


Physiquement, le Fir darrig est un lutin semblable à ses cousins Léprechauns et Cluricaunes, à cette différence: s'ils sont surnommés fir darrig ("Homme rouge") c'est bien en raison de leur veste et de leur bonnet de couleur rouge.

Le fir garrig du Donegal est un lutin gigantesque alors que celui du Mubnster est au contraire un petit vieillard hait de deux pieds et demi (75 cm), portant de longs cheveux gris et vêtu entièrement de rouge.

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Le fir garrig du Mubnster


Un témoignage du XIXème siècle rapporte qu'un fir darrig vint à frapper un soir à la porte d'une cabane occupée par un homme et sa fille. Il s'agissait d'un vieux petit bonhomme au longs cheveux gris, au visage ridé et jaune, portant un chapeau haut de forme et vêtu d'une redingote d'un rouge écarlate.

Le fir darrig se dirigea vers la cheminée, mit ses vêtements à sécher et, confortablement assis devant le bon feu de bois, se mit à tirer sur sa pipe de bruyère. La famille, n'osant pas mettre le lutin dehors, alla se coucher en le laissant ainsi près de l'âtre. Au matin, il avait disparu, mais chaque soir, il revint prendre sa place près du feu, ce qui ne manque pas d'indisposer la famille, car le bonhomme sentait fort et ne se lavait jamais.


Les Dullahan , les terribles fées irlandaises

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La Duallahan, un être surnaturel terrifiant

Appelé aussi les Gan Ceann, ce qui veut dires les Sans-Tête en irlandais, les Dullahans font parties de la cour des unseelie, des fées solitaires rangées du côté obscure.

Les Dullahan sont ainsi des êtres surnaturels dont le corps est détaché tête. Bien qu’elles soient décapitées, elles gardent leur tête soit sur la selle de leur cheval soit tenue dans leur main droite. En état de décomposition, la tête de la Dullahan brille dans la nuit. Elle l’utilise alors comme lanterne pour éclairer son chemin le long de la campagne irlandaise. Leur visage ont de petits yeux noirs constamment en mouvement, tels des yeux de mouche. Leur bouche est au contraire très grandes et elle affiche un sourire terrifiant qui leur arrive jusqu'aux oreilles. Leur peau, quant à elle, aurait la même couleur et consistance qu’un vieux fromage moisi.

Les Dullahan sont d’excellentes cavalières et montent la plupart du temps un étalon noir qui pousse un hennissement terrible dans la nuit. Leur monture est également capable d’envoyer des étincelles et des flemmes à travers ses narines et elles courent si vite qu’elles laissent souvent derrière elles une traînée de feu.

On aperçoit la plupart du temps les Dullahan avec, à la main, une colonne vertébrale appartenant à un cadavre humain, leur servant de fouet. Elles utilisent également les autres parties des cadavres pour construire leur chariot. Ainsi elles se servent des tibias pour les rayons des roues, du crânes comme bougeoirs ou encore de la peau sèche comme revêtement.

Il est fortement déconseillé de les observer pendant leur passage ! Celles-ci détestent par dessus tout les petits curieux ! Si elles vous prennent sur le fait, elles vous fouetteront les yeux pour vous rendre aveugle ou vous jetteront un seau de sang à la figure, signe que votre fin est proche… Si vous souhaitez malgré tout tenter de les apercevoir, on raconte qu’elles sont particulièrement présentes dans les endroits reculés du comté de Sligo.

Les pouvoirs des Dullahan

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Contrairement à la
Banshee, le but de la Dullahan n’est pas de poursuivre des familles maudites mais plus d’invoquer l’âme d’un mourant. Elle n’est donc pas là pour avertir de la mort mais plus pour l’exécuter. Il n’existe aucun moyen de défense face à une dullahan, étant donné qu’elle est considérée comme le messager de la mort.

Malgré ses petits yeux, la Dullahan possède une vue surnaturelle qui lui permet de voir à des kilomètres lorsque sa tête est tenue en hauteur. Ce pouvoir lui permet ainsi d’espionner les mourants et de les pourchasser partout à travers la sombre campagne irlandaise.

Selon les
légendes celtiques, lorsqu'une Dullahan arrête son cheval prêt de vous, c’est que votre mort est imminente. Elle n’a alors plus qu’à prononcer votre nom pour que vous périssiez sur le coup. Il n’existe aucun moyen de barrer la route à une Dullahan : chaque porte et serrures s’ouvrent comme par magie sur son passage. La seul façon de les repousser est l’or ! Une simple broche en or peut alors les repousser à des kilomètres !

Son autre faiblesse est son pouvoir qui est limité. En effet, sa tête n’a la permission de parler qu’une seule fois à chaque voyage qu’elle entreprend et ne peut dire que le nom de la personne qu’elle appelle à mourir.


"Un jour, j’ai vu une Dullahan de mes propres yeux. Elle était arrêtée au sommet de la colline située entre Bryansford et Moneyscalp, tard le soir, au coucher du soleil. La silhouette étant littéralement décapitée mais elle tenait sous son bras sa propre tête, et elle appelé quelqu’un. Je mis alors mes mains sur mes oreilles au cas où c’était mon nom qu’elle appelait, afin que je n’entendes pas ce qu’elle disait. Lorsque je leva la tête à nouveau, elle n’était plus là. Mais quelques instants plus tard, je vis en bas de la colline un terrible accident de voiture dans lequel un jeune mourra. Je compris alors que c’était son nom que la Dullahan prononçait."

W. J. Fitzpatrick


Le Grogoch

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A la base originaire du Kintyre en Écosse, cette créature est mi-homme, mi-fée. Il se serait par la suite installé en Irlande notamment au Nord du Comté d’Antrim mais aussi sur l’île de Rathlin et dans des coins du Comté de Donegal. Il en existe une version sur l’Ile de Man qui porte le nom de Phynnodderee.

Comme il n’existe pas de Grogoch de sexe féminin, ils ressemblent physiquement à de vieux et petits hommes ne portant pas de vêtements mais avec une épaisse couche de poils et de cheveux rougeâtres emmêlés dans lesquels se trouvent des brindilles et des feuilles mortes. Ils ne sont en effet pas connu pour leur hygiène et seraient donc très sales à force de traverser le pays. Ce pelage doit certainement être aussi efficace que des vêtements car le Grogoch ne craint ni le chaud ni le froid.

Bien que mi-fée mi-humain, ils n’habitent pas dans une maison ou un petit cottage mais dans de petites grottes. Le pays est d’ailleurs parsemé de nombreuses pierres inclinées portant le nom de « maison des Grogochs ».

Comme toutes les créatures féériques, le Grogoch possède certains pouvoirs dont celui d’invisibilité. Il ne se montrerait en effet qu’à certaines personnes qu’il estime digne de confiance. Malgré tout cette créature est très sociable et s’attacherait même à certains individus au point de les aider avec leur plantation, leur récolte ou leurs tâches domestiques en ne demandant qu’en retour un pot de crème – nourriture dont il est particulièrement friand – ou bien une pinte de bière.

Mais comme de nombreuses créatures féériques le Grogoch à particulièrement peur des membres du clergé et il n’entrera jamais dans une maison où se trouve un prêtre ou un ministre du culte. D’ailleurs c’est « l’arme » qui est utilisé au cas où le Grogoch deviendrait trop envahissant : inviter un homme du clergé afin de l’éloigner.
 
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Finn McCool

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Finn McCool (ou Finn Mac Cumaill en gaélique) fait partie des grandes figures de la mythologie celtique irlandaise. Véritable héro, il serait le protecteur de l’Irlande. Il serait à l’origine d’innombrables exploits, dont celui de la formation du site de la Chaussée des Géants !

Le légendaire Finn Mac Cool.

Héros légendaire en Irlande, Finn MacCool ou Finn Mac Cumhal, ou Fionn Mac Cumhaill, est directement associé à la création de la Chaussée des géants. C’était un guerrier gigantesque et redoutable. Finn figure dans de nombreuses légendes.

Les nombreuses aventures du géant.

Il existe bien des histoires à propos de Finn mac Cool, car les gens d’Antrim aiment se les rappeler. Ils content ses aventures sans retenue et rappellent le courage, l’intelligence, la force et parfois même le mauvais caractère du héros. Par exemple il lui est arrivé de changer sa mère en rocher parce qu’elle se moquait de sa lenteur à créer sa chaussée, aussi gigantesque soit-elle. Sa poursuite vindicative de Diarmuid et Grainne en est un autre exemple.

Durant son enfance, Finn est élevé par la druidesse Bodhmall, sœur du Cumhal, et la guerrière Liath Luachra, dans la forêt de Sliad Bladma où il apprit la chasse et les arts de la guerre. Après avoir offert ses services à plusieurs rois irlandais, il rencontra le poète Finegas qui le prit sous son aile.

[Voir Finegas et le saumon... http://www.vivre-en-irlande.fr/culture-irlandaise/finn-cumaill-saumon-savoir.]



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Finegas s’était depuis longtemps lancé dans la quête du Saumon de la Connaissance; ce poisson merveilleux qui possède toute les connaissances du monde. Au grand malheur de Finegas, c’est Finn qui goûta involontairement en premier au poisson lorsqu'ils le capturèrent. Il fut ainsi doté de pouvoirs fabuleux et décida de reprendre sa place légitime à la tête des Fiannas, ces fabuleux guerriers. Pour ce faire, il dut traverser de nombreuses péripéties et surtout il dut vaincre le dragon de Tara!


Son aventure la plus célèbre reste sa rencontre avec le Géant écossais Benandonner dans le comté d’Antrim.


Légende de la Chaussée des Géants.

La Bataille de 2 géants… à l’origine de la Chaussée des Géants.



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La légende raconte qu’un géant irlandais du nom de Finn MacCool voulait se battre contre Benandonner, un géant habitant l’Écosse. Mais aucun bateau n’était assez grand pour les transporter l’un et l’autre. D’après la légende, Finn MacCool mit fin au dilemme en construisant, à l’aide de colonnes de pierre, une chaussée reliant les deux pays.

Benandonner releva le défi et emprunta cette chaussée pour traverser la mer jusqu'en Irlande. Il était plus grand et plus fort que Finn MacCool. A peine la femme de Finn MacCool s’en aperçut qu’elle décida de ruser et de déguiser son géant de mari en bébé.

Quand Benandonner arriva à leur maison et vit le “bébé”, il prit peur. Il se dit que si l’enfant était de cette taille, il préférait ne pas rencontrer le père.


Il regagna l’Écosse et pour être sûr que Finn MacCool ne pourrait pas le suivre, il détruisit la chaussée derrière lui. En Irlande, il ne reste donc de cette chaussée que les pierres qui construisent aujourd’hui la Chaussée des Géants.

Depuis plus de trois cents ans, cette histoire amusante est racontée aux enfants irlandais afin d’expliquer l’origine de la Chaussée des Géants.


Finn et l’ïle de Man: La création de l’Ile de Man et ses 3 légendes (Irlande/Ecosse).

Il existe beaucoup de versions racontant le passage de Finn MacCool sur l’Ile de Man.

1) La première version qui est aussi la plus populaire est la suivante :

Les Mannois – habitants de l’ile – pensent que cette dernière est située au milieu de la mer d’Irlande à cause de deux géants : un irlandais du nom de Finn MacCool, et un anglais. Ces deux géants étaient en conflit pour conquérir la même femme et une nuit, le géant anglais captura la femme pour l’emmener très loin. Cela rendit furieux Finn MacCool. Il ramassa alors une poignée de terre et de boue provenant de l’Irlande du Nord et la jeta sur son ennemi. Mais comme il faisait nuit et sombre, il rata sa cible et son jet atterrit à mi chemin entre l’Irlande et l’Angleterre, en plein dans la Mer d’Irlande. On raconte que l’endroit ou la boue a été prise par le géant s’est rempli d’eau, créant ainsi le lac Lough Neagh. Le morceau de terre lui, créa l’Ile de Man.

2) La deuxième version raconte qu’autrefois, il y avait une ile dans le sud de l’Angleterre qui était la demeure de Manannan MacLir – dieu guerrier souverain du Sidh, l’Autre Monde celtique. Il aurait été le premier souverain de l’Ile. Selon le Book of Fermoy – un manuscrit datant du 14ème ou 15ème siècle – c’était un faiseur de loi parmi les Tuatha Dé Dânann, et un nécromancien qui avait le pouvoir de s’envelopper ainsi que son entourage dans une brume, de façon à ne pas se faire voir par ses ennemis. On raconte que c’est de cette façon qu’il aurait empêché l’Ile de Man d’être découverte. Il lui aurait aussi donné son nom, d’abord raccourci en Mannan puis en Man.

3) La troisième version prend directement sa source dans la mythologie irlandaise et raconte aussi l’histoire deux géants : Finn MacCool et un géant local du nom de Buggane. Alors que les deux se battaient à Burroo Ned, Buggane lança Finn dans les airs. Ce dernier atterri sur ses deux pieds ce qui créa le Little Sound et le Big Sound de l’Ile.

Finn MacCool était le dernier chef des formidables guerriers Fiannas. Fils de Cumhal, le chef fondateur de cette armée de surhommes, il lui fallut affronter plusieurs dangers avant d’être placé à la tête du groupe et de prendre le commandement aux mains de son plus grand rival, Goll Mac Morna.

Bien que Finn ne fut jamais roi, il occupait une position de choix et était respecté dans toute l’Irlande. Il eut également de nombreuses conquêtes, et vécut dans de somptueuses demeures. Quant à la description de ses dernières heures, le doute plane. Nul ne sait ce qu’il est advenu de lui. Certains disent qu’il a seulement disparu, d’autres prétendent qu’il repose actuellement dans une grotte en dessous de Dublin, attendant patiemment le jour où l’Irlande sera à nouveau en danger pour ressurgir.


Les Cluricaunes

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Les Cluricaunes sont des esprits irlandais qui apparaissent sous les traits de minuscules vieux bonhommes, hauts de six pouces, soit quinze centimètres. Ils sont vêtus d'un long manteau rouge aux pans attachés par une grosse boucle d'argent, sont chaussés de bas bleus et de souliers à boucle et hauts talons. Ils sont coiffés d'un bonnet de nuit rouge. Cousins des Léprechauns, ils ne sont pas pour autant revêches et travailleurs: les Cluricaunes sont gais et insouciants.

Contrairement aux Léprechauns qui sont riches, les Cluricaunes n'ont pas un sou. Mais ils se rattrapent en battant leur propre argent, qui n'a pas cours chez les humains, où il est considéré ave mépris comme de la fausse monnaie. On entend parfois les collines retentir du bruit de leurs marteaux frappant de fausses pièces.


L'honorable révérend Kirk confirme ce fait: les acteurs anglais eux-mêmes racontent que dans l'Île de Barry dans le Glamorganshire, si l'on approche l'oreille d'une crevasse des rochers, on entend toujours distinctement le bruit des soufflets, les coups de marteau, le chox des armurs, le limage du fer, depuis que Merlin a enchanté ces êtres souterrains surnaturels en les obligeant à forger de leurs propres mains, des armes pour Aurélius Ambrosius et ses bretons, jusqu'à son retour. Merlin ayant été tué dans une bataille et n'étant pas revenu pour faire cesser l'enchantement, ces actifs vulcains sont ainsi condamnés à un travail perpétuel.

Les Cluricaunes sont très portés sur la bouteille. Peu à peu ils ont déserté leurs collines pour hanter les caves et les celliers humains, dont ils se plaisent à boire les bouteilles. Ils élisent de préférence domicile chez les buveurs notoires aux caves bien garnies. Ils sont très vredoutés dans les pubs, où ils mettent à sac en un rien de temps, les fûts de Guiness ou de Kilkenny, notamment les soirs de Saint-Patrick.

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Il est dit que ces nains sont à l'origine de la recette de l'authentique whiskey irlandais, distillé trois fois contre deux distillations seulement pour le whiskey écossais. Jadis, fatigués de hanter les landes humides d'irlande et perclus de rhumatismes, ils demandèrent aux irlandais l'autorisation de résider une partie du temps dans leurs caves et leurs celliers, en échange de quoi ils leur confieraient un trésor. Les habitants de l'Île verte acceptèrent bien volontier, car ils croyaient les Cluricaunes fort riches, ignorant encore que leur richesse était de la pacotille. Mais le trésor en question, s'il avait bien la couleur de l'or, n'en avait pas le goût: il s'agissait du whiskey ! Les irlandais pourtant, ne perdirent pas au change et, encore aujourd'hui, ils offrent des libations aux bons cluricaunes, en répandant un peu de leur verre de whiskey sur le comptoir des pubs.

Les Changelings, la progéniture de fées

Voir la pièce jointe 33987

En Irlande, les fées ont toujours été traitées avec respect et compassion. Mais malgré cette entente entre les deux mondes, de nombreuses accusations leur sont faites. La plus courante prétend que ces dernières viennent de temps en temps dans le monde des humains pour leur enlever un beau bébé et le remplacer par un être féérique, le Changeling !

Le Changeling, l’échange des fées

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Plusieurs légendes existent autour des Changeling (ou Changelin). Selon certains, il s’agirait de fées âgéesqui passent une retraite douillette auprès des humains. Pour d’autres, le Changeling est un simple bout de bois ensorcelé laissé là par malice et qui trompe les parents avec une apparence humaine.

Mais la principale légende raconte que les fées sont souvent victimes d’accouchement douloureux, pendant lesquels l’enfant ressort difforme. Toujours habituées à vivre dans un monde de beauté absolue, les fées ne peuvent supporter de garder auprès d’elles un être difforme. C’est pourquoi celles-ci prirent l’habitude de se rendre dans le monde des mortels pour prendre avec elles un beau bébé humain, de préférence heureux et en pleine santé, en laissant derrière elle leur enfant malade.

Pour éviter de se faire enlever leurs bébés, les parents laissaient à l’époque un manteau retroussé ou des ciseaux ouverts à la place de l’enfant, afin de repousser les voleuses. Certains avaient tellement peur qu’ils se forçaient à surveiller constamment leur bébé.

Cette légende du Changeling existe depuis maintenant plusieurs siècles. William Shakespeare l’a même utilisé dans sa pièce Le Songe d’une nuit d’été et 300ans plus tard, il est également utilisé dans le roman Autant en emporte le vent.

Il est dit que l’on peut reconnaître un Changeling à son apparence, souvent hideuse, et à ses grands yeux sombres emplis d’une grande sagesse. De plus, la totalité de leurs dents poussent en seulement quelques semaines et leurs bras et jambes sont réputés pour être très maigres.

Les Changeling sont également connus pour avoir des émotions bien à eux, très différentes de celle d’un bébé humain. Souvent de mauvaise humeur, ils ne seront heureux que lorsque le malheur s’abattra sur le foyer.

En Irlande, on raconte que pour démasquer un Changeling, il faut réussir à éveiller sa curiosité en brassant des coquilles d’œufs. Surpris l’enfant dévoilera alors son âge réel et ses origines.


Comment rendre un Changeling ?

Il est conseillé aux parents de ne jamais garder avec eux un Changeling ! Celui-ci a la réputation de porter malchance à la famille qui le recueille. Le foyer se videra alors de tout ce qui peut faire son bonheur. Cependant, ils devront quand même en prendre très grand soin et l’aimer le plus possible, ou sinon ils n’auront plus aucune chance de revoir leur enfant ! De plus, si le Changelin est blessé ou maltraité, on raconte que les fées feront subir le même sort à l’enfant humain.

Mais pas d’inquiétude à avoir, voici ci-dessous quelques techniques pour retrouver un enfant échangé avec un Changeling

*Le moyen le plus sûr et le plus fiable est sans doute de prendre le plus grand soin du Changelin. En effet, à la base faible et malheureux, si celui-ci retrouve bonne santé et devient heureux, sa mère fée voudra à coup sûr venir rechercher son enfant naturel et rendra l’enfant humain.

*Les fées ne sortent de chez elles qu’une seule fois par an. C’est alors l’occasion rêvée pour effectuer un nouvel échange de bébé. Mais cela demande de la patience et l’application de rituels bien spécifiques !

*Dans certaines régions d’Irlande, les fées sont considérées comme des démons. On pense alors que le Changelin n’est pas un nouveau bébé, mais tout simplement un bébé possédé par les fées. Celui-ci peut alors être exorcisé en étant battu et torturé. La fée ne supporte alors plus la vie au sein du corps et quitte son hôte.

Si malgré tout cela les parents ne parviennent pas à retrouvez leur enfant, le Changelin grandira alors auprès d’eux et deviendra au fil des années un faible d’esprit pleurnichard. Il sera alors surnommé le « lourdaud » ou le « nigaud ».

Mais les parents pourront toujours se rassurer en se disant que leur enfant de son côté a pu vivre très heureux dans le monde des fées, jouissant d’une longue vie remplie de bonheur, de musique et de danse irlandaise !
 
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voici une petite histoire qui demande reflexion ...

Les petits lutins

Il était une fois une petite ville prospère et heureuse. En effet, chaque nuit, dès que tout le monde s'était endormi, de gentils petits lutins faisaient leur apparition. Ils entraient sans bruit dans les maisons et effectuaient la besogne que les habitants n'avaient pu terminer la veille.


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Le pauvre menuisier s'était endormi sur son établi. Le lendemain, il devait livrer plusieurs portes et il n'avait pu terminer sa commande. Les petits lutins, comprenant la situation, se mirent immédiatement au travail. Bientôt, tout fut achevé.

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Le boulanger dormait encore. Quelques petits lutins se glissèrent dans le fournil et allumèrent le four. Puis ils se mirent à pétrir la pâte, firent les pains et les enfournèrent. A son réveil, - il se lève très tôt - le boulanger trouvera de beaux pains dorés et croustillants.

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Les petits lutins pensaient aussi aux mamans qui travaillaient sans arrêt du matin au soir. Elles n'avaient jamais de repos. Ils faisaient leur lessive et leur vaisselle, repassaient le linge, nettoyaient les vitres et préparaient les légumes pour le potage.

Ils aidaient également le boucher qui était un brave homme, honnête et toujours de bonne humeur : ils mettaient les jambons dans le saloir, fumaient le lard, préparaient la viande pour faire les saucisses et le boudin.


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Le marchand de vin était un ivrogne - l'occasion fait le larron - mais il avait bon coeur. Notre homme devait justement mettre plusieurs tonneaux en bouteilles. Cinq lutins le firent à sa place.

Le tailleur du village n'avait pas beaucoup de travail en cette saison : un costume à couper et à faufiler et un manteau à terminer. Mais le pauvre homme était malade et n'avait guère le coeur à l'ouvrage. Pas étonnant d'ailleurs :
sa femme qui était la pire des mégères lui rendait la vie insupportable et la santé du malheureux en pâtissait.

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- Achevons son travail, se dirent les lutins, ainsi le pauvre tailleur pourra prendre un peu de détente hors de chez lui : il en a le plus grand besoin ... Moins d'une heure plus tard, tout était terminé. Le lendemain matin, le tailleur
descendit à l'atelier, fiévreux et grelottant. Mais quand il vit son travail achevé,
il poussa un soupir de soulagement et voulut se remettre au lit. Sa femme, ayant appris l'intervention des lutins, résolut de se débarrasser d'eux car elle disait qu'ils entretenaient la paresse de son mari.

La nuit suivante, elle répandit des pois secs dans l'atelier et, armée d'un balai, elle attendit les lutins. Quand ceux-ci arrivèrent, ils glissèrent sur les pois et tombèrent. La méchante femme les chassa alors à grands coups de balai.

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Les petits lutins, écoeurés par une telle ingratitude, ne revinrent plus jamais dans la petite ville. Et,
depuis ce jour, chacun dut faire son travail lui-même.

Tout le monde regretta les gentils lutins : le boucher dut préparer sa charcuterie tout seul. Le boulanger dut se lever à nouveau très tôt pour cuire tous ces pains. Le menuisier fut toujours en retard pour ses livraisons. Les lessives n'en finissaient pas et le linge à repasser s'empilait désespérément dans les paniers ... Seule la femme du tailleur fut satisfaite.

Mais quand les gens apprirent ce qu'elle avait fait aux lutins, ils décidèrent de ne plus lui adresser la parole jusqu'à la fin de sa vie. Ce qu'ils firent et, comme elle était très bavarde ...
 
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Un conte, un rêve

Un conte, un rêve Dans le petit village de Darix, tous les soirs, une conteuse racontait ses merveilleux contes aux enfants des villageois. Elle s'installait sur la place, en face de l'église avec une montagne de livres près d'elle. Pour l'écouter, certains s'asseyaient sur les marches de l'église, d'autres sur le bord de la fontaine, et même par terre... Marine, notre héroïne, écoutait attentivement les histoires de la conteuse, réelles ou irréelles, vraies ou inventées, peu importe ; elle raffolait de ses histoires passionnantes. Ce soir-là, le conte racontait l'histoire d'un lutin.

« Il était une fois, un lutin qui habitait dans une petite chaumière, au plein cœur d'une clairière... etc... Alors il partit dans la forêt lointaine... etc... Il transforma un cailloux etc... Et fin ! » Le conte terminé, certains enfants s'exclamèrent : -« Je suis sûr qu'il existe, mon cousin a dit qu'il l'a déjà vu ! – - Moi aussi, c'est pas mon cousin qu'il l'a vu, mais quelqu'un dans ma famille ! - Mais il n’existe même pas votre lutin ! Ce n'est qu'une légende !!! s'écria Marine -Bon, arrêtez de vous disputer ! Que vous y croyez ou pas, chacun a son avis. S'exclama la conteuse. - Au revoir, à demain soir, et soyez-là ! - A demain ! répondit Marine - Au revoir », répondirent à leurs tours quelques enfants. Tous les enfants rentrèrent chez eux, ainsi que la conteuse et les quelques villageois qui l'avaient écoutée.

Marine rentra chez elle, ses parents habitaient au fin fond du village, elle tourna à droite, puis à gauche, et encore à droite... Enfin arrivée, elle se coucha, puis s'endormit. Soudain, elle aperçut par la fenêtre de sa chambre, un petit bonhomme, vêtu de couleurs vives. Comme la jeune fille était très curieuse, elle escalada la fenêtre de sa chambre pour aller le rejoindre. Il courut, elle le suivit, mais il se dirigea vers la forêt. Aussi rapide qu'un lièvre, elle le rattrapa, et l'arrêta. Elle le regarda attentivement, dans la nuit noire et obscure. Il avait de grands yeux brillants. De petits bras, de petites jambes, de petits pieds, de petites mains... Il mesurait moins d'un mètre. Elle dit : -« C'est sûr que ce n'est pas avec tes petites jambes que tu allais gagner cette poursuite ! -Comment osez-vous, jeune fille, vous moquer de moi ?!»lui rétorqua le lutin. Et d'un seul coup, il se mit à tourner en rond, en répétant cette mystérieuse phrase :

« BULCEROSAPETIT ».

Marine se mit à rapetisser, elle devenait de plus en plus petite et s'inquiétait de plus en plus. Ses mains devinrent des petites pattes. Sa peau se recouvrit de poils roux flamboyants. Une longue queue touffue lui poussa en bas du dos. Ses yeux se transformèrent en deux petites perles noires. Elle venait de se transformer en écureuil. - « Voilà, ça t'apprendra ! », dit le lutin. Il partit en courant au loin. Le temps que Marine se rende compte de ce qui lui était arrivé, elle avait déjà perdu de vue le lutin. Alors elle s'avança. Habituée à marcher debout sur ses deux jambes, la jeune fille perdit tout de suite l'équilibre. Elle dut donc s'habituer à marcher sur ses quatre petites pattes poilues. Une heure s'écoula, puis deux, elle tournait toujours en rond dans cette mystérieuse forêt. Puis elle aperçut de la lumière.Elle hésitait à s'en approcher mais de toute façon, elle n'avait rien à y perdre.

Il s'agissait bien d'une maison. Depuis sa métamorphose, Marine voyait le monde beaucoup plus grand. Ne pouvant pas frapper à la porte, elle se faufila par la fenêtre. Et là, elle vit le lutin, qu'elle avait rencontré un peu plus tôt, près d'une cheminée. Voilà d’où provenait cette mystérieuse lumière ! Soudain, Marine repensa à tout ce qui s'était passé durant cette aventure. C'était presque identique à l'histoire de la conteuse : un lutin, une chaumière, une forêt... :

« -Alors, tu exis... » BOOOUMMM !!!

Un grand bruit retentit. Une poutre du plafond vint s'écrouler, juste à côté de la cheminée. La poutre s'enflamma... La température montait de seconde en seconde, le plafond commençait lui aussi à s'écrouler. La tension dans la pièce était à son comble. Le lutin ne sachant pas quoi faire s'affola et courut dehors en direction de la forêt. Pendant ce temps, dans la maison les poutres du plafond tombaient une à une et flambaient chacune à leur tour. Le crépitement du feu retentit dans toute la maison. Et pour Marine le danger était d'autant plus redoutable qu' elle ne pouvait pas bien voir les poutres qui continuaient de tomber. Mais malgré sa petite taille, elle réussit à sauter par la fenêtre et à se mettre à l'abri du feu, loin de la petite maison. Elle vit le lutin et elle alla vite le rejoindre pour finir sa phrase quelle n'avait pas pu terminer :

-« Alors, tu existes vraiment ?! Les autres ont raison ?! Elle y croyait maintenant quand, soudain, elle reprit sa forme humaine. - « Tu es vraiment le lutin ?

-Ne m'appelle plus « lutin » !!! Pour la deuxième fois, il se vengea d'elle en lui jetant l'eau de sa gourde à la figure. Elle se frotta les yeux, et les rouvrit . -« Marine, tu le fais exprès ou quoi ?! Cela fait cinq fois que je t'appelle ! On dirait que tu fais semblant de dormir !criait une voix. -Alors tu es vraiment le lutin? demanda encore Marine. -Mais, de quoi tu parles ? interrogea cette même voix. -Bah du lutin, le même que l'histoire de la conteuse ! -Hein ?! Arrête tes bêtises, debout ! Allez!!! ». Sa mère, un sceau vide à la main, repartit énervée. Pour Marine ce rêve était une révélation. Passionnée de la littérature, elle mit sur papier sa fameuse histoire et elle la raconta quelques années plus tard aux enfants du village.

Pour que la magie de ce conte opère, peut-être ne suffit-il pas de l'écouter mais tout simplement d'y croire...

fin !
 
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Les maisons des lutins

« Ecoutez tous, écoutez bien, élargissez vos coquillages, nettoyez bien vos grandes feuilles... »

Celui qui parle est un vieux lutin des forêts, un très ancien, très vieux, très sage et très savant lutin.Il est raconteur d’histoires aussi. Mais attention, ce sont des histoires vraies, vraies de vraies : comment les lutins sont arrivés sur terre, comment ils ont fait alliance avec les animaux de la forêt, leur lutte incessante avec les sorcières, leurs ruses pour toujours rester invisibles aux yeux des adultes et comment choisir un enfant pour qu’il devienne ami des lutins et...leur construise des maisons !!!....

Ce jour-là, le vieux lutin a rencontré des enfants qui se promènent en forêt, enfin, qui s’ennuient en forêt, ils n’aiment pas tellement ça, marcher, marcher...et il leur explique la manière de faire...

« C’est mieux si vous êtes à deux ou trois, c’est plus amusant. Il faut choisir un grand arbre, un arbre qui vous plait, avec de belles branches et des feuilles pas encore ouvertes tout à fait (Si c’est au printemps. De toute façon, c’est mieux de s’y prendre au printemps...).


Mais c’est le pied de l’arbre surtout qui compte, là où les racines commencent...Plus c’est tordu, noué, avec des creux et des bosses, mieux c’est. Surtout, l’arbre doit être situé bien à l’abri des regards indiscrets ! Vous nettoyez bien autour du tronc avec des branchages, vous enlevez les vieilles feuilles sèches et les brindilles.

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Puis, vous prenez votre sac et : à la découverte ! Laissez -vous guider par vos yeux, par votre nez, vers des mousses douces, des cailloux colorés et bien ronds, des écorces de bouleau et des graines de toutes les formes. Certaines sont germées déjà, alors il faut les laisser, elles deviendront des arbres. Il y a les châtaignes, les glands, les hélices, d’autres graines rondes comme des billes... Mettez tous vos trésors dans votre sac. Prenez aussi des jolis bâtons et des feuilles bien sèches, pas abîmées : il y en a qui sont toutes en dentelle, elles sont rares mais nous les aimons beaucoup...

Quand votre sac est plein, vous déposez toutes vos découvertes au pied de l’arbre, les cailloux et les pierres ensemble, les feuilles et les graines à part etc...

Ensuite, l’un après l’autre et sans vous disputer, vous disposez vos merveilles à l’endroit bien nettoyé... Parfois, il y a de la sciure quand les bûcherons sont passés, vous pouvez faire un lit de sciure, on adore !...

La mousse fera nos lits, les écorces, les tables et les chaises peut-être un toit, si ça tient...

Un jour, un enfant m’a fait une balançoire avec une branche fourchue et une écorce...Bref, laissez faire votre imagination...

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Et la nuit, quand tout sera calme et la forêt endormie, nous sortirons de dessous l’arbre et nous viendrons visiter notre nouvelle maison. Si elle nous plait, nous l’habiterons.

Mais, avant de partir, quand vous avez fini de tout installer, il y a encore une chose très importante à accomplir : Il faut, chacun votre tour, saluer et remercier l’arbre qui accueille cette nouvelle maison de lutin, saluer et remercier les pierres, les herbes, le vent et les insectes, la forêt entière... Puis chanter et danser autour de l’arbre. Nous vous entendrons sous la terre et nous aussi nous chanterons et danserons pour notre nouvelle maison !!!»

Le vieux lutin s’éclipse en un instant comme s’il a encore cent ans et les enfants se font la promesse de revenir demain installer une magnifique maison à leurs nouveaux amis...

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FIN
 

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Les trois maisons des lutins

[histoire revisité des 3 petits cochons ]


Il était une fois trois petits lutins qui habitaient ensemble dans une grande forêt verte. Ils se ressemblaient comme des frères, mais leurs habits n’étaient pas de la même couleur. Le premier était tout habillé de jaune, le deuxième était tout habillé de brun et le troisième était tout habillé de rouge.

Dans la forêt verte, il faisait toujours beau temps et ils n’avaient pas besoin de maison. ils vivaient très heureux, sans jamais se disputer. La nuit, ils dormaient sur un tapis de mousse. Le jour, ils se mettaient à l’ombre sous les arbres feuillus.

Ils buvaient l’eau d’une source claire, ils croquaient des noisettes dorées et comme dessert, ils mangeaient des fraises des bois.

Cependant… les jours se faisaient plus courts, le soleil brillait moins fort et les feuilles perdaient leur couleur verte, elles devenaient jaunes, brunes ou rouges, comme les habits des petits lutins. C’était l’automne…

Un jour, la pluie se mit à tomber et les petits lutins furent mouillés. Alors le premier dit à ses deux amis :

– Partons d’ici et construisons-nous chacun une maison pour nous abriter.

Le lutin jaune fit comme il avait dit et il partir le premier. Il rencontra un fermier qui portait une botte de paille et il lui demanda :

– Veux-tu, s’il te plait, me donner ta botte de paille pour que je construise une maison et que je puisse me mettre à l’abri?

Et le fermier lui donna sa grosse botte de paille.

Alors, avec la paille, le petit lutin jaune se fit une maison jaune avec un toit pointu. Et la pluie glissait sur le toit et le petit lutin jaune était bien à l’abri dans sa hutte.

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Le petit lutin brun partit le deuxième.

Il rencontra un bûcheron qui portait un fagot de bois et il lui demanda :

– Veux-tu, s’il te plait, me donner ton fagot de bois pour que je me construise une maison et que je puisse me mettre à l’abri?

Et le bûcheron lui donna son lourd fagot de bois.

Alors, avec le bois, le petit lutin brun se fit une maison brune avec une porte fermée par un loquet et un toit en pente couvert de fines brindilles. La pluie glissait sur le toit et le petit lutin brun était bien à l’abri dans sa cabane.

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Le petit lutin rouge partit le troisième.

Il rencontra un maçon qui poussait une brouette chargée de briques et de tuiles; il lui demanda :

– Veux-tu, s’il te plait, me donner tes briques et tes tuiles pour que je construise une maison et que je puisse me mettre à l’abri?

Le maçon lui donna toutes les briques et toutes les tuiles qui étaient dans la brouette, puis il lui expliqua comment faire.

Alors, avec les briques, le petit lutin rouge se fit une jolie maison rouge avec un perron, deux fenêtres et une petite lucarne ronde. Il fit une cheminée et un toit en auvent qu’il couvrit avec les tuiles. la pluie glissait sur le toit et le petit lutin rouge était à l’abri dans sa maisonnette.

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Voici donc nos trois petits lutins à l’abri dans leurs maisons

Mais le vent frais d’automne se mit à souffler.
Il souffla d’abord sur la maison du petit lutin jaune, sur la belle hutte de paille :

– Hou! Hou! laisse-moi entrer, petit lutin jaune, c’est moi, le VvvvENT.

le petit lutin jaune répondit :

– Non, non, par la barbichette de mon petit menton, tu n’entreras pas dans ma maison. Je suis chez moi.

-Si tu ne m’ouvres pas, petit lutin jaune, je soufflerai, je rugirai et puis je renverserai ta maison.

Le petit lutin tout habillé de jaune n’ouvrit pas sa maison.

Alors le vent souffla, rugit et il renversa la maison jaune…

Le petit lutin jaune s’en alla chez le petit lutin brun, qui le reçut très bien dans sa cabane en bois :

– Tu es ici chez toi mon ami, lui dit-il.

Le vent continua à souffler. Il vint souffler sur la maison du petit lutin brun, sur sa belle cabane de bois :

– Hou! Hou! laisse-moi entrer, petit lutin brun, c’est moi le VvvvENT.

Le petit lutin brun répondit :

– Non, non, par la barbichette de mon petit menton, tu n’entreras pas dans ma maison. Je suis chez moi.

-Si tu ne m’ouvres pas, petit lutin brun, je soufflerai, je rugirai et puis je renverserai ta maison.

Le petit lutin tout habillé de brun n’ouvrit pas sa maison.

Alors le vent souffla, rugit et il renversa la maison brune…

le petit lutin brun accompagné du petit lutin jaune s’en allèrent chez le petit lutin rouge, qui les reçut très bien dans sa grande maison en briques:

– Vous êtes ici chez vous mes amis, leur dit-il.

Mais le vent d’automne soufflait toujours, il vint souffler sur la maison de briques :

– Hou! Hou! laisse-moi entrer, petit lutin rouge, c’est moi le VvvvENT.

Le petit lutin rouge répondit :

– Non, non, par la barbichette de mon petit menton, tu n’entreras pas dans ma maison. Je suis chez moi.

-Si tu ne m’ouvres pas, petit lutin rouge, je soufflerai, je rugirai et puis je renverserai ta maison.

Le petit lutin tout habillé de rouge n’ouvrit pas sa maison.

Alors le vent souffla, rugit, mais il ne renversa pas la maison rouge… La maison tenait bon, parce qu’elle était solide, bien plus solide que la maison de paille et la maison de bois.

Comme le vent était vraiment fâché, le petit lutin rouge lui dit :

– Nous sommes ici chez nous… pourtant, si tu veux, tu peux entrer un peu, par le trou de la cheminée.

Le vent entra en sifflant et il donna de l’air frais à l’intérieur de la maison. Tout était si propre, si bien rangé que sa colère tomba d’un coup et il se clama. Le méchant vent était devenu très doux.

Mais, depuis ce jour-là, il sait comment faire pour entrer dans la maison. Il est chez lui partout.

Quand aux trois petits lutins, ils sont heureux chez eux dans leur belle grande maison rouge et ils ne craignent plus ni la pluie, ni le vent. Ils ne craignent même plus le froid, car, avec les restes de la maison en paille et de la maison en bois, ils font du bon feu dans leur cheminée.

 

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Des lutins ont enlevé un enfant dans un berceau et l'ont remplacé par un petit monstre à grosse tête (un changelin). La mère va demander conseil à sa voisine, qui lui dit d'emmener le petit monstre dans sa cuisine et de faire bouillir de l'eau dans deux coquilles d'œuf, ce qui devrait faire rire la créature et tout résoudre. La mère suit les recommandations de la voisine et, tandis qu'elle met l'eau à bouillir dans les coquilles, le petit monstre dit : « Moi qui suis vieux pourtant comme les bois de Prusse je n'avais jamais vu cuisiner dans un œuf ! ». Sur ce, il éclate de rire, et une foule de lutins surgissent, qui emportent le petit monstre et ramènent le véritable enfant.

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LES TROIS LUTINS

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Il était une fois trois lutins qui étaient les servants de la famille royale du Château Bleu. Ils menaient une vie tranquille mais leur rêve était de devenir les Chevaliers du Château Bleu.

Un jour, la princesse, fille du roi, s’égara alors qu’elle se promenait .C’était une jeune dame blonde, aux yeux verts, avec une robe bleue et des diamants incrustés. Soudain, une meute de loups, commandée par une sorcière, la captura. Dès le lendemain, le roi déclara : ‘Sera chevalier qui sauvera ma chère fille !’

Les trois lutins allèrent voir le roi et acceptèrent la mission. Ils firent une enquête dans le royaume : une rumeur disait que la princesse était retenue prisonnière dans la forêt ténébreuse. Ils s’y rendirent et tombèrent rapidement sur la meute des loups qui leur dirent : ‘Si vous voulez retrouver la fille du roi, il faut nous combattre !’.Les trois lutins, courageux, les attaquèrent sans attendre. Les loups qui se sentirent en danger appelèrent la sorcière à l’aide. Une horrible femme arriva soudain et fit peur aux lutins. Alors ils décidèrent à leur tour de se faire aider par les villageois.Tous les habitants du royaume accoururent et battirent la sorcière et ses loups ; ils la forcèrent à leur indiquer où se trouvait la princesse : elle était cachée dans une grotte, noire, très sombre, pleine de chauve-souris.

Les trois lutins finirent par trouver la fille du roi, saine et sauve, et la ramenèrent au château où son père, heureux, organisa une immense fête : trois cents personnes était invitées à un beau banquet. Il y avait des jongleurs, des échassiers bleus, des cracheurs de feu et des musiciens, de la nourriture sur la table royale, et de la liqueur de fée. Pendant la fête, le roi décida de nommer les trois lutins Chevaliers du Château Bleu. Ils furent heureux et fiers jusqu'à leur mort …
 
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Le petit lutin Malin

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Il était une fois au bord de la forêt d'Irlande, un petit lutin appelé Malin. On lui avait donné ce nom parce qu'il aimait jouer de vilains tours aux gens du village voisin sans jamais se faire prendre.

Or un jour, Pierrot qui en a plus qu'assez des malices de Malin décide qu'à malin malin et demi, bien que ce petit lutin soit fort habile il réussira à attraper ce petit malin de Malin. A la pleine lune, il attend donc que le soir soit venu et met de la farine au fond d'un sac rempli de pièces d'or.


Le petit lutin Malin qui adore tout ce qui brille, est tout à coup attiré par la lueur éclatante des pièces d'or brillant sous les rayons de lune. Très rusé, il est certain de ne pas se faire prendre.

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Il se faufile donc le long de la maison,saisi le sac rempli d'or et s'enfuit à toute vitesse, assuré que le locataire de cette demeure restera tout ébahi de s'être laissé prendre de la sorte et de n'avoir pas eu la prudence de cacher son magot.

Il court donc mettre en lieu sûr son nouveau trésor tout en riant dans sa barbe blonde. Bien que très malin, il n'a pas remarquer que la farine placée au fond du sac par Pierrot se répend sur le sol tout le long du chemin.

Pierrot, éclata de rire et se dit, cette fois je ne l'ai pas perdu de vue ce petit malin. Allons voir, ou niche notre petit lutin Malin. Tout en se frottant les mains de joie, Pierrot poursuit le même chemin que le sac rempli de farine et de pièces d'or et arrive au pied d'un arbre. Tout surpris, il se gratte la tête en se demandant, mais ou est-il passé ? Il aperçoit tout a coup, les petits sillons de farine qui s'arrêtent juste devant lui au pied de l'arbre. Pierrot se met a réfléchir et découvre la cachette du petit lutin.. Une petite lueur, a peine visible, on aurait pu croire la lumière d'une mouche à feu.

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Il regarde donc avec attention, approche plus près du rayon de lumière et que voit-il ? Notre petit lutin Malin qui danse de joie autour de son sac rempli de pièces d'or.

Très patient, Pierrot attend le levée du jour. Car, comme tout le monde le sait, le jour les lutins dorment toujours. Contrairement aux hommes, les lutins s'amusent toute la nuit et se reposent dès que le soleil se lève. Dès que le soleil apparaît, Pierrot se faufile donc dans le logis du lutin Malin et remplace les pièces d'or par des morceaux de charbon en faisant bien attention ne pas réveiller notre petit lutin Malin.

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Il retourne à la maison avec son trésor, tout en ricanant et en se disant, je suis très content d'être aussi malin que notre petit malin lutin Malin.

Inutile de vous dire, qu'à son réveil, notre petit lutin Malin est très surpris d'apercevoir les pièces d'or remplacées par des morceaux de charbon. Il se met tout d'abord en colère,tape des pieds, pousse des cris et s'arrête tout épuisé.

Une fois son souffle repris, on entend un grand éclat de rire, c'est notre petit lutin Malin qui se dit : j'ai trouvé un drôle de petit bonhomme très malin, beaucoup plus malin que moi.

Allons, il n'y a pas de place dans ce village pour un petit lutin malin et un petit homme encore plus malin. Malin, notre petit lutin, pas très malin, décide donc que le temps est venu d'aller faire le malin dans un autre village des environs.

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fin !

 
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Conte du Lutin Troubadour

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Il était une fois, un lutin prénommé Trémalin qui vivait dans une forêt enchantée où régnait fraîcheur, magie et imprévu. Il y exerçait le drôle de métier de troubadour.

Ainsi, Trémalin le lutin, parcourrait la forêt enchantée en dansant, chantant et racontant à tous ses habitants des histoires merveilleuses. Nombreux étaient les habitants de la forêt que notre petit lutin voulait faire rêver, mais son art n'était pas toujours bien accueilli. Parfois les autres lutins de la forêt étaient tellement pris par leurs occupations qu'ils oubliaient de rêver et de s'ouvrir à la magie d'une histoire.

Dans la forêt, les lutins sont chargés de l'entretien: faire jaunir les feuilles des arbres à l'automne, faire pousser les fleurs au printemps, parsemer les sous bois de rosée pour abreuver les plantes... C'est un travail minutieux et important dont les lutins s'occupent fort bien. Trémalin le troubadour, avait choisi, en plus de son travail auprès des plantes, de chanter, danser et faire passer des messages à travers son art.


Cette tâche n'était pas facile, beaucoup de petits lutins en avaient assez de l'entendre.
-Quel vacarme infernal, se disaient ils. Tu dois déranger les plantes et les animaux avec tout ce cirque, lui reprochaient-ils.

Beaucoup étaient désagréables avec lui et ne supportaient plus de le voir arriver.

-Oh! Encore une histoire à dormir debout, entendait-il.

Ou alors:

-Quelle musique agaçante, lui lançait-on.

Pourtant, c'était le meilleur conteur et le meilleur musicien de la forêt enchantée. Lorsqu'il passait, les plantes resplendissaient plus encore, les animaux s'émerveillaient, les arbres se redressaient. Sans le savoir, notre petit troubadour contribuait à un équilibre essentiel dans cette forêt: celui du merveilleux et du rêve.

Beaucoup des lutins qui le critiquaient avaient oublié l'existence même du rêve, de l'imprévisible et du fantastique. Ces derniers se contentaient de faire des tâches matérielles, de réaliser leur labeur sans ne s’émerveiller de rien. Il y avait d'ailleurs derrière le grand chêne, un club de lutins ronchons très actif. Ils aimaient se retrouver pour se plaindre à n'en plus finir. Sans s'en rendre compte, les lutins ronchons dépossédaient la forêt de ses propriétés magiques, à chaque complainte, une fleur fanait, ou un animal déprimait. Mais, la joie et la tendresse que mettait Trémalin dans son art, rétablissait vite l'équilibre et la forêt enchantée gardait tout son essor.

Après bien des discutions de la part des lutins ronchons à propos de la musique de Trémalin, l'un d'entre eux, Grobéta le costaud, décida qu'il était temps de passer à l'action. Il attrapa un grand sac et se mit à la recherche de Trémalin pour le capturer et l'expédier hors de la forêt.

Ce ne fut pas difficile pour Grobéta de trouver Trémalin, il suffisait juste de suivre la musique. Lorsque Grobéta s'approcha, Trémalin était en train de donner la sérénade à une compagnie d'oiseaux. Les oiseaux virevoltaient autour de notre ami, c'était la fête et la joie dans la clairière.

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Grobéta s'approcha doucement de Trémalin pour le capturer. Les oiseaux tentèrent de l'avertir, mais en moins de temps qu'il faut pour le dire, Trémalin se retrouva enfermé dans le sac du lutin costaud.

Non loin de la forêt, se trouvait une caverne. Grobéta y déposa Trémalin et poussa une grosse pierre près de l'entrée, de telle sorte que Trémalin ne puisse plus en sortir. Satisfait de lui, il retourna œuvrer dans la forêt.

Trémalin, désormais coincé dans cette caverne, décida d'y pousser la chansonnette, d'y écrire des poèmes peut être l'entendrait-on et viendrait-on le délivrer?

Mais personne ne put entendre Trémalin. Beaucoup d'habitants se demandaient où il avait bien pu passer et se mirent à sa recherche. Grobéta le costaud se garda bien de révéler la cachette où il l’avait emmené.

Plusieurs jours passèrent et personne ne pu le trouver. La forêt enchantée, sans sa présence, devenait de plus en plus triste: les couleurs s'atténuaient, les fleurs fanaient, les animaux étaient tristes et même les lutins ronchons se sentaient encore plus déprimés.

Un comité d'urgence se réunit dans la forêt pour parler de la disparition de Trémalin:

- Regardez comme la forêt est triste sans lui, disait un lutin en parlant de Trémalin. Il faut faire quelque chose pour le retrouver car sans lui la forêt enchantée deviendra la forêt déprimée.

En attendant de retrouver Trémalin, une chorale de lutins s'improvisa pour pallier au manque de musique dans la forêt. De nombreux couacs et fausses notes s'élevèrent à travers bois et clairières, mais la musique eut pour effet d'attiser le moral des troupes et de redonner un peu de vigueur aux végétaux moribonds.

Un autre comité se réunit bientôt en secret, celui des lutins ronchons qui se plaignirent plus que jamais:

-Mes fleurs ne veulent plus pousser, dit l'un d'entre eux.
-Et moi, les feuilles des arbres se mettent à tomber alors que l'on est au printemps, répondit un autre.
-Ce n'est plus possible! Il faut le délivrer, finirent par dire les lutins ronchons tous en cœur.

C'est ainsi que Grobéta retourna à la caverne pour délivrer Trémalin. Il lui présenta milles excuses et lui expliqua que la forêt avait vraiment besoin de lui pour rester merveilleuse. A leur retour, les habitants de la forêt firent une ovation à Trémalin. Ils organisèrent un grand concert et un grand bal où Trémalin se fit une joie d'interpréter ses plus belles chansons.

Grâce à cet incident, les habitants avaient compris que le rêve et la magie étaient essentiels pour préserver l'équilibre de la forêt enchantée. Ils se mirent donc, en suivant l'exemple de Trémalin, à cultiver une nouvelle philosophie. Désormais, ils ouvriraient leur cœur et accepteraient de rêver, de dispenser un peu de bonheur autour d'eux et de voir tout ce qu'il y avait de merveilleux.

Ainsi la forêt fut chaque jour plus belle, et aujourd'hui encore est la plus resplendissante de toutes les forêts enchantées.

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Il y avait une fois une pauvre servante qui était travailleuse et propre, qui balayait soigneusement chaque jour la maison et portait les ordures sur un grand tas devant la porte. Un matin, de bonne heure, comme elle arrivait déjà pour se mettre au travail, elle y trouva une lettre; mais comme elle ne savait pas lire, elle laissa son balai dans un coin, ce matin-là, et alla montrer la lettre à ses maîtres. C'était une invitation des lutins qui demandaient à la servante de servir de marraine à l'un de leurs enfants. Elle n'était pas décidée et ne savait que faire, mais à la fin, après beaucoup de paroles, ses maîtres réussirent à la convaincre qu'on ne pouvait pas refuser une invitation de cette sorte, et elle l'admit. Trois lutins vinrent la chercher pour la conduire dans une montagne creuse où vivaient les petits hommes. Tout y était petit, mais si délicat, si exquis qu'on ne peut pas le dire. L'accouchée reposait dans un lit noir d'ébène poli, à rosaces de perles, avec des couvertures brodées d'or; le minuscule berceau était d'ivoire et la baignoire d'or massif.

La servante tint l'enfant sur les fonts baptismaux, puis voulu s'en retourner chez ses maîtres mais les lutins la prièrent instamment de demeurer trois jours avec eux. Elle accepta et demeura ces trois jours, qu'elle passa en plaisir est en joie, car les petits hommes la comblèrent de tous ce qu'elle aimait. Quand enfin elle voulut prendre le chemin du retour, ils lui bourrèrent les poches d'or et l'accompagnèrent gentiment au bas de la montagne. Arrivée à la maison, comme elle pensait avoir perdu assez de temps, elle s'en alla tout droit chercher le balai qui était toujours dans son coin. Elle commençait à balayer, quand des gens qu'elle n'avait jamais vus descendirent et virent lui demander qui elle était et ce qu'elle désirait. Parce que ce n'étaient pas trois jours, mais bien sept ans q'elle avait passés chez les petits hommes de la montagne; et ses anciens patrons étaient morts dans l'intervalle.
 
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Les lutins du jardin



Dans un charmant jardin, il y avait des lutins en plastique, c’était comme dans un village. Il y avait une maison où vivait une toute jeune petite fille, avec ses parents. Cette petite fille, s’appelait Aube.

Dans le jardin, il y avait des fleurs splendide, quelques arbres, on entendait chanter les oiseaux, on voyait des papillons, quelques abeilles. C’était un jardin superbe.

Les lutins étaient là dans ce jardin de rêve, et ils avaient un très grand secret. Mais un secret bien gardé. Toutes les nuits, quand la lune était haute dans le ciel, les lutins vivaient.

Ils chantaient, ils marchaient, ils se parlaient aussi, ils jouaient, certains se faisaient même des farces. La petite fille Aube, venait un tout peu les voir des fois. Une fois elle a donné un bonbon à un lutin, celui là de lutin étaient à l’entrée du jardin, comme si il était le gardien. celui-ci, lui dit: merci pour le bonbon, je vais l’apporté demain soir au magicien du jardin, et il le fera grandir pour tous les lutins, et on pourra partager le bonbon et chacun de nous mangera de ce bonbon. Et à chaque pleine lune, il y a le cercle des fées. Oui les lapins viennent à ce moment bien précis, très tôt le matin au moment même de la pleine lune, avec tout les lutins, et une grande fée apparue, et elle donne à un lutin, un peu de sa magie.

Chaque fois tous les lutins étaient tous très impatient de voir la fée, à ce moment là, car c’est un moment très important. La fée apparut, salua les lutins et les lapins, elle était vêtue d’une belle robe blanche, ses cheveux étaient coiffés de fleurs et de noisettes, et ses cheveux descendaient comme une cascade de boucles blondes sur son dos. Elle était magnifique!!

Comme à chaque fois, choisit parmi l’assemblée un lutin, elle connaît son prénom, bien sur, elle connaît le prénom de chaque lutin.

Celui là devra faire un travail assez spécial. Et elle appela, Claude. En se penchant vers lui, elle lui dit: Claude tes yeux bleus ciel brilleront comme un rayon de lumière, et ils éclaireront la chambre de la petite fille Aube, qui est très gentille avec vous tous.

Ce qu’il a réussit avec succès, car au moment de se re-transformer en lutin de plastique à la place qu’il a d’habitude, un rayon d’un bleu extraordinaire sorti de ses yeux, et alla jusque dans la chambre de Aube. Elle se leva, mis ses pantoufles, sa robe de chambre,sorti de la maison, et se dirigea vers la lumière dans le jardin. Arrivé devant le lutin Claude, elle le remercia de l’avoir aidé à se réveillé, avec cette douce lumière.
 

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Histoire d'un petit Lutin

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Entre deux herbes folles, un lutin promenait une gaie campanule en guise de chapeau sifflotant à l'aurore qui l'accompagnait un bouquet à la main pour en faire cadeau Il s'en allait rejoindre une fée chère à son cœur .Marchant d'un pas léger dans la lande alanguie s'imprégnant au passage de multiples odeurs d'une nature surprise, encore toute endormie un rayon de soleil éclairait son chemin tandis qu'un arc-en-ciel habillait les nuages il allait la surprendre pour demander sa main voyant en ce matin, comme un heureux présage arrivé à sa porte, il pénétra sans bruit pour offrir à sa belle son plus tendre baiser et quand l'elfe timide se blottit contre lui on vit l'oeil du promis se perler de rosée...
 
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L’origine des lutins de Noël

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Il y a bien longtemps, les Scandinaves pensaient que les lutins protégeaient leur maison du mal si vous étiez bon, et devenaient malicieux si vous étiez mauvais. La croyance des trolls et lutins était alors très forte, on leur laissait un bol de bouillie à la porte pour qu’ils n’apportent pas de cauchemars, qu’ils ne viennent pas vous étouffer pendant votre sommeil, voler les saucisses, faire tourner le lait ou encore emmêler les cheveux pendant le sommeil.

Au fil des années, les écrivains racontèrent que les lutins se sont liés au Père Noël (Santa Claus) pour célébrer Noël et l’aider dans la fabrication et la distribution des cadeaux le soir de Noël qu’ils apportent aux enfants.
Les lutins de Noël ont d’autres missions encore : prendre soin des rennes du Père Noël, garder le traineau en bon état prêt à s’envoler dans les villages, et surtout, garder l’adresse du Père Noël bien cachée.
Les lutins de Noël gardent l’œil sur chaque enfant, ce sont en quelques sortes les agents secret du Père Noël et ils doivent lui faire un rapport détaillé sur chaque enfant.

Les lutins du Père Noël se chargent de remplir les chaussettes des enfants méchants par du charbon au lieu d’y glisser des friandises ou des jouets. Gare à vos pieds !
 

DeletedUser12745

J'ai déplacé ce sujet en section écrit, où nous trouvons qu'il a plus sa place :)
 
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