Thorondhor
Élève assidu
Bonjour!
Aujourd'hui, j'aimerai partager avec vous quelques nouvelles et courts récits que j'ai composés.
Comme certains ont pu remarquer, j'ai abandonné l'idée de 'publier' au fur et à mesure le projet de roman fantastique que j'avais, car c'était un truc trop vaste, trop ambitieux (et surement pas très réalisable pour le moment) et encore inachevé...
Alors, je vais plutôt essayer de faire court ce coup-ci.
Quoi qu'il en soit, un immense : Merci à tous ceux qui passent par ici
27/03/18 : refonte du premier post en sommaire :
1 >>> [inachevé]Chroniques de Minas Thoronath (Prologue) (janv. 2017)
2 >>> Les poèmes (2016 à 201
3 >>> Vacances en Elvenar : Partir...
4 >>> [Récit]Mémoires d'Outre-Monde (réécriture en cours)
Je commencerai par une petite chronique, qui raconte la vie des soldats dans la caserne de ma ville de Winyandor, Minas Thoronath (Tour des Aigles, en parler humain du SdA)
Voilà pour le début! Très court, mais c'est un début...
bonne journée, et bonne lecture!
Aujourd'hui, j'aimerai partager avec vous quelques nouvelles et courts récits que j'ai composés.
Comme certains ont pu remarquer, j'ai abandonné l'idée de 'publier' au fur et à mesure le projet de roman fantastique que j'avais, car c'était un truc trop vaste, trop ambitieux (et surement pas très réalisable pour le moment) et encore inachevé...
Alors, je vais plutôt essayer de faire court ce coup-ci.
- Vous êtes les très bienvenus pour m'aider à m'améliorer, à rendre mes récits plus cohérents et mon style moins "chargé": n'hésitez pas à dire franchement ce que vous pensez, je suis pas très susceptible, en tout cas je ne pense pas l'être!
Vous pouvez même me dire que c'est pas du français que j'écris, mais du chinois, si ça vous fait plaisir (et d'ailleurs, vous auriez en partie raison, vous ne savez pas pourquoi
)
- Peut-être me direz vous que l'emploi du passé simple, du passé antérieur, pour des faits passés, du conditionnel à la place du futur dans certains cas, c'est peu judicieux: c'est une des critiques que -je préviens- je ne prendrai pas en compte: ce sont des temps dont l'emploi est prévu comme ça parla grammaire de notre langue française, ça fait peut-être moins 'naturel' pour quiconque n'a pas l'habitude, mais les grands écrivains l'ont employé sans problème, et j'ai l'intention de faire comme eux
(non, pas de devenir un grand écrivain, hein! d'employer le temps du passé et autres bizarreries de ce style!
)
- Car attention, même si je reste attentif aux critiques des forumeurs, j'ai pas l'intention de changer non plus de style pour me plier à toute remarque! Non que je ne tienne aucun compte des bons conseils, mais j'écris comme je suis, et outre que ce sera difficile de changer, je tiens à garder certaines 'particularités' dans mon style parce que je me reconnais dedans (enfin, bref, c'est compliqué à expliquer, mais je suis sûr que ceux qui écrivent, dessinent, peignent, sculptent, graphent, etc. comprendront)
- Mais je ne vous fais pas lire ça pour être applaudi, plutôt pour avoir des avis, positifs et négatifs. Donc, encore une fois, n'ayez pas peur de me demander, par exemple, de réécrire tout un passage parce qu'il y a une monstrueuse erreur de grammaire, ou que ça ne veut tout simplement rien dire par rapport à ce qui précède, que tel passage est super long, ne sert à rien, que tel personnage est particulièrement incohérent, agaçant, ou autre, que telle description... etc...
Quoi qu'il en soit, un immense : Merci à tous ceux qui passent par ici
27/03/18 : refonte du premier post en sommaire :
1 >>> [inachevé]Chroniques de Minas Thoronath (Prologue) (janv. 2017)
2 >>> Les poèmes (2016 à 201
3 >>> Vacances en Elvenar : Partir...
4 >>> [Récit]Mémoires d'Outre-Monde (réécriture en cours)
Je commencerai par une petite chronique, qui raconte la vie des soldats dans la caserne de ma ville de Winyandor, Minas Thoronath (Tour des Aigles, en parler humain du SdA)
-Mon nom est Arthur d’Hantrel ! A partir d’aujourd’hui, je suis votre capitaine d’escouade.
L’homme posa lentement son regard sur chacun de mes camarades. Nous étions tous des citoyens de la cité, habitant la ville même ou les environs de Minas Thoronath. Et nous venions tous de nous faire engager à la caserne de la ville, pour servir dans la prestigieuse armée du Seigneur des Aigles. A peine inscrits sur les registres, nous avions été divisés en groupes de cent, et présentés à nos supérieurs. Notre nouvelle vie commençait.
-Soldats ! Vous avez choisis de vous engager dans le corps des arbalétriers d’élite ! Vous n’ignorez pas quels sont les règles à suivre. En cas de doute, prenez le temps de consulter à nouveau le manuel de la caserne, dont voici un exemplaire.
Il sortit un codex de moyenne épaisseur, qui avait sans doute été beaucoup manipulé pour arriver à cet état d’usure…
-Mais je voudrais vous demander à présent : quelles sont selon vous les règles les plus importantes à suivre pour un soldat comme vous vous apprêtez à le devenir ?
Un regard inquisiteur se posa à nouveau sur nous. Depuis le matin, nous n’avions pas cessé d’être passés en revue : par les sentinelles, le recruteur, les sous-officiers qui passent… Mais cette fois, c’était différent. Nous avions à présent conscience que l’examen véritable débutait.
Un bras se leva, puis quelques autres. D’un coup de menton, le capitaine désigna un jeune homme d’apparence frêle, mais à l’allure volontaire :
-Oui ?
-Donner toujours le meilleur de nous-même, de toutes nos forces, pour la gloire de notre cité, et de notre escouade ?, répondis-je hardiment, avec toute la fougue de mes seize printemps.
-En effet, c’est le meilleur de vous-même que vos instructeurs et plus tard vos camarades de combat demanderont de vous. Mais vous n’allez pas faire le don de votre personne seulement pour ces raisons-là : il y a d’abord la défense de nos concitoyens, des intérêts de la cité, de la paix et de la justice. Et la gloire ne s’ajoute qu’en dernier, comme surcroît, comme conséquence. En aucun cas, la gloire ne doit être notre but. Je ne dis bien sûr pas cela pour reprocher quoi que ce soit à votre réponse, mais pour souligner que votre engagement doit être plus profond, plus fort que cela. Car la guerre en elle-même n’est pas toujours glorieuse. Mais vous aurez assez de temps dans votre vie pour l’expérimenter vous-même, si pendant cette instruction vous ne renoncez pas à poursuivre dans cette voie.
Le capitaine parlait avec calme et assurance. L’impression de puissance et d’autorité qui se dégageait de cet homme était assez impressionnante. Malgré des dehors rudes au premier abord, il semblait un être d’une grande finesse d’esprit, et plein de cette douceur que possèdent seuls ceux qui sont véritablement des forts. Je commençais déjà à aimer notre capitaine.
Les réponses, aussitôt suivies d’un commentaire de notre chef, se suivirent. Au bout d’un temps, nous avions dégagé les valeurs que j’allais m’efforcer de vivre durant les prochaines années de ma vie : l’engagement, la loyauté, le courage, la discipline, l’obéissance…
Bientôt, nous abordions des sujets plus concrets : lieu de logement durant les neuf mois de formation, emplacement du réfectoire de notre corps de troupe, du terrain d’entraînement, etc.
Lorsque nous passâmes la porte de la cour pour gagner le réfectoire, nous n’étions plus les mêmes hommes. Notre vie venait de prendre un nouveau départ.
L’homme posa lentement son regard sur chacun de mes camarades. Nous étions tous des citoyens de la cité, habitant la ville même ou les environs de Minas Thoronath. Et nous venions tous de nous faire engager à la caserne de la ville, pour servir dans la prestigieuse armée du Seigneur des Aigles. A peine inscrits sur les registres, nous avions été divisés en groupes de cent, et présentés à nos supérieurs. Notre nouvelle vie commençait.
-Soldats ! Vous avez choisis de vous engager dans le corps des arbalétriers d’élite ! Vous n’ignorez pas quels sont les règles à suivre. En cas de doute, prenez le temps de consulter à nouveau le manuel de la caserne, dont voici un exemplaire.
Il sortit un codex de moyenne épaisseur, qui avait sans doute été beaucoup manipulé pour arriver à cet état d’usure…
-Mais je voudrais vous demander à présent : quelles sont selon vous les règles les plus importantes à suivre pour un soldat comme vous vous apprêtez à le devenir ?
Un regard inquisiteur se posa à nouveau sur nous. Depuis le matin, nous n’avions pas cessé d’être passés en revue : par les sentinelles, le recruteur, les sous-officiers qui passent… Mais cette fois, c’était différent. Nous avions à présent conscience que l’examen véritable débutait.
Un bras se leva, puis quelques autres. D’un coup de menton, le capitaine désigna un jeune homme d’apparence frêle, mais à l’allure volontaire :
-Oui ?
-Donner toujours le meilleur de nous-même, de toutes nos forces, pour la gloire de notre cité, et de notre escouade ?, répondis-je hardiment, avec toute la fougue de mes seize printemps.
-En effet, c’est le meilleur de vous-même que vos instructeurs et plus tard vos camarades de combat demanderont de vous. Mais vous n’allez pas faire le don de votre personne seulement pour ces raisons-là : il y a d’abord la défense de nos concitoyens, des intérêts de la cité, de la paix et de la justice. Et la gloire ne s’ajoute qu’en dernier, comme surcroît, comme conséquence. En aucun cas, la gloire ne doit être notre but. Je ne dis bien sûr pas cela pour reprocher quoi que ce soit à votre réponse, mais pour souligner que votre engagement doit être plus profond, plus fort que cela. Car la guerre en elle-même n’est pas toujours glorieuse. Mais vous aurez assez de temps dans votre vie pour l’expérimenter vous-même, si pendant cette instruction vous ne renoncez pas à poursuivre dans cette voie.
Le capitaine parlait avec calme et assurance. L’impression de puissance et d’autorité qui se dégageait de cet homme était assez impressionnante. Malgré des dehors rudes au premier abord, il semblait un être d’une grande finesse d’esprit, et plein de cette douceur que possèdent seuls ceux qui sont véritablement des forts. Je commençais déjà à aimer notre capitaine.
Les réponses, aussitôt suivies d’un commentaire de notre chef, se suivirent. Au bout d’un temps, nous avions dégagé les valeurs que j’allais m’efforcer de vivre durant les prochaines années de ma vie : l’engagement, la loyauté, le courage, la discipline, l’obéissance…
Bientôt, nous abordions des sujets plus concrets : lieu de logement durant les neuf mois de formation, emplacement du réfectoire de notre corps de troupe, du terrain d’entraînement, etc.
Lorsque nous passâmes la porte de la cour pour gagner le réfectoire, nous n’étions plus les mêmes hommes. Notre vie venait de prendre un nouveau départ.
Voilà pour le début! Très court, mais c'est un début...
bonne journée, et bonne lecture!
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