DeletedUser2914
Synapse la sorcière 
- Statut
DeletedUser7406
coucou
si tu manques de pseudos, tu peux utiliser le mien, même en vieux sorcier horrible si besoin (car quand on réveille la bête qui dort...)
si tu manques de pseudos, tu peux utiliser le mien, même en vieux sorcier horrible si besoin (car quand on réveille la bête qui dort...)
DeletedUser7465
Voilà le prologue: (vous pourrez retrouver le roman entier sur mon site sans les commentaires ^^)
Prologue
Dans le coin le plus sombre de l’hôpital, mes mains agrippent le drap-housse blanc. Je sens l’agitation autour de moi, l’atmosphère qui se réchauffe.
L’aurore commence. Il est temps que j’ouvre mes paupières.
D’un faible étirement, je me réveille devant ma famille, mes proches, mes amis. Allongé dans la pièce éclairée, je pose mon regard sur ma mère, le visage si triste.
C’est ici que mon destin s’achève, la fin.
Maintenant redressé sur mon lit mou, j’attends que mes amis se rapprochent de moi. Voilà plusieurs jours que je ne les avais pas vu.
Au-dessus de ma tête, une silhouette se détache de la lumière vive. L’ombre grossit à vue d’œil et prend peu à peu l’apparence… d’un médecin. Au dernier moment, il agite sa grosse main et déclare :
- Trente-neuf neuf, il est chaud.
Ça doit être la température, mais je croyais qu’elle devait être de trente-sept, m’enfin bref.
Des ombres bordant les murs, écartées des lampes, un visage se dessine. C’est Paul. En quelques pas incertains, le garçon s’approche, faisant une tête dépressive. Son courage sera nécessaire dans les épreuves qui m’attendent.
De l’autre côté du lit, Rachel, la grande perche, sort de son coin et, tandis qu’elle marche dans ma direction, elle ronge ses ongles qui réfléchissent la lumière. Elle incline sa tête chauve pour me saluer. Trifouillant ses bagues, elle attend que je réplique quelque chose.
- Il est temps, dis-je. Cela fait des jours que je ne vous ai pas vu… mes amis ! Marque de trois ?
Renversant son énorme poignet devant moi, Paul pousse un « yes » dont l’écho rebondit sur les parois de la chambre. D’un grondement nerveux, Rachel se joint à lui et je vois, devant mes yeux, les trois brûlures identiques. En sifflant, mon père resserre ses poings entre eux et les craque. Porté par le même enthousiasme, je laisse ma main se diriger vers mes deux amis.
Paul bondit dans les airs et s’approche de mon lit tandis que Rachel arrive à petits pas. Quant à mon père, il s’étire de toute sa longueur, puis avance.
Je pense alors « Bonne chance, mes amis. Mes pensées vous accompagnent. »
La dernière à venir, ma mère prend son courage.
Les yeux couverts de douleurs, je l’attends…
Les visages défilent sous mes yeux comme un immense patchwork de tristesse, sombrée et de lividité. A droite, ma mère brille comme un fil d’argent.
Tout est calme…
Une odeur de fumée vient agacer mon nez… Je ne sais pas ce que c’est !
Me tournant vers mon oncle, je le vois cigarette au bec !
Vêtus d’une veste en cuir usée, il fume, tranquillement devant moi. Quelques-uns osent lui faire des remarques, mais les réflexions partent en vrille.
De l’autre côté de la vitre, j’aperçois un cheval s’éloigner au galop. Il est monté par un cavalier de petite taille, protégé par une armure noire en caoutchouc. Un frisson me parcourt le dos.
J’ai tant rêvé de monter à cheval …
Canalisant mon esprit, je me recroqueville dans mon lit. Bientôt, je ne serais plus là…
Après avoir survolé les visages des miens, je suis enfin prêt. Ma famille comprend ce qu’il m’arrive.
- Un jour, vous me rejoindrez !
En poussant un petit cri, ma mère agite son mouchoir. Dans un dernier effort pour s’agripper à moi, Paul et Rachel tiennent ma main, mais ma mort est inévitable.
Tous ressentent le lien qui m’unit à eux.
- Ta destinée t’attend, mon garçon. dit ma mère
De la maladie devait naitre un héros
Prologue
Dans le coin le plus sombre de l’hôpital, mes mains agrippent le drap-housse blanc. Je sens l’agitation autour de moi, l’atmosphère qui se réchauffe.
L’aurore commence. Il est temps que j’ouvre mes paupières.
D’un faible étirement, je me réveille devant ma famille, mes proches, mes amis. Allongé dans la pièce éclairée, je pose mon regard sur ma mère, le visage si triste.
C’est ici que mon destin s’achève, la fin.
Maintenant redressé sur mon lit mou, j’attends que mes amis se rapprochent de moi. Voilà plusieurs jours que je ne les avais pas vu.
Au-dessus de ma tête, une silhouette se détache de la lumière vive. L’ombre grossit à vue d’œil et prend peu à peu l’apparence… d’un médecin. Au dernier moment, il agite sa grosse main et déclare :
- Trente-neuf neuf, il est chaud.
Ça doit être la température, mais je croyais qu’elle devait être de trente-sept, m’enfin bref.
Des ombres bordant les murs, écartées des lampes, un visage se dessine. C’est Paul. En quelques pas incertains, le garçon s’approche, faisant une tête dépressive. Son courage sera nécessaire dans les épreuves qui m’attendent.
De l’autre côté du lit, Rachel, la grande perche, sort de son coin et, tandis qu’elle marche dans ma direction, elle ronge ses ongles qui réfléchissent la lumière. Elle incline sa tête chauve pour me saluer. Trifouillant ses bagues, elle attend que je réplique quelque chose.
- Il est temps, dis-je. Cela fait des jours que je ne vous ai pas vu… mes amis ! Marque de trois ?
Renversant son énorme poignet devant moi, Paul pousse un « yes » dont l’écho rebondit sur les parois de la chambre. D’un grondement nerveux, Rachel se joint à lui et je vois, devant mes yeux, les trois brûlures identiques. En sifflant, mon père resserre ses poings entre eux et les craque. Porté par le même enthousiasme, je laisse ma main se diriger vers mes deux amis.
Paul bondit dans les airs et s’approche de mon lit tandis que Rachel arrive à petits pas. Quant à mon père, il s’étire de toute sa longueur, puis avance.
Je pense alors « Bonne chance, mes amis. Mes pensées vous accompagnent. »
La dernière à venir, ma mère prend son courage.
Les yeux couverts de douleurs, je l’attends…
Les visages défilent sous mes yeux comme un immense patchwork de tristesse, sombrée et de lividité. A droite, ma mère brille comme un fil d’argent.
Tout est calme…
Une odeur de fumée vient agacer mon nez… Je ne sais pas ce que c’est !
Me tournant vers mon oncle, je le vois cigarette au bec !
Vêtus d’une veste en cuir usée, il fume, tranquillement devant moi. Quelques-uns osent lui faire des remarques, mais les réflexions partent en vrille.
De l’autre côté de la vitre, j’aperçois un cheval s’éloigner au galop. Il est monté par un cavalier de petite taille, protégé par une armure noire en caoutchouc. Un frisson me parcourt le dos.
J’ai tant rêvé de monter à cheval …
Canalisant mon esprit, je me recroqueville dans mon lit. Bientôt, je ne serais plus là…
Après avoir survolé les visages des miens, je suis enfin prêt. Ma famille comprend ce qu’il m’arrive.
- Un jour, vous me rejoindrez !
En poussant un petit cri, ma mère agite son mouchoir. Dans un dernier effort pour s’agripper à moi, Paul et Rachel tiennent ma main, mais ma mort est inévitable.
Tous ressentent le lien qui m’unit à eux.
- Ta destinée t’attend, mon garçon. dit ma mère
De la maladie devait naitre un héros
DeletedUser426
Je déplace dans la section écrits
Un bon début, dommage qu'il n'y ai pas de suite...
Un bon début, dommage qu'il n'y ai pas de suite...
DeletedUser426
Après l'inactivité de ce sujet, je ferme et j'archive celui-ci.
N'hésitez pas à me contacter pour une possible réouverture.
- Statut