La Grande Domination

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DeletedUser382

Bonjour :)

Suite au RP "L'alliance ou la désolation", j'ai créer une mini-fée, dont le peuple a été marqué par un évènement majeur que je vous présente ici sous forme d'une petite histoire ^^
Bonne lecture à vous :)

(Désolé pour le double post', il est dû à la limite de caractères ^^')


POUR UNE COUVERTURE

Le vent froid traversait la ville de part en part, faisant claquer les vieux volets de bois et grincer les huisseries rouillées. Milo resserra le morceau de tissu qui lui servait de cape autours de ses frêles épaules. Un bruit sourd le stoppa net, regardant alentour, il ne perçut rien, puis, un chat famélique fila entre ses jambes, traversant la ruelle pour rejoindre une maison abandonnée. Le silence de mort se rabattit sur la ville, entrecoupé par les rafales glaciales. Le jeune garçon accéléra le pas, serrant son précieux fardeau tout contre lui.

Arrivé devant la porte dégondée de la cabane bancale qui lui servait de refuge, il poussa le morceau bois pour pénétrer à l’intérieur. Allonger sur le sol, un petit corps frissonnait. S’agenouillant près de la petite personne, il remit en ordre le tas de feuille qui lui servait d’oreiller et retira sa cape pour la recouvrir. Il ramena près d’elle la petite casserole qui contenait encore quelques faibles braises. Déposant à terre sa charge, il prit dedans quelques morceaux de bois sec et de brindilles, puis les inséra dans la casserole. Il souffla sur le tout jusqu’à ce que le feu reprenne. La faible lumière illumina le visage de la fillette endormie, qui ne tarda pas à entrouvrir un œil, puis l’autre.

- Milo ! Tu es rentré ! Je m’inquiétais, j’étais toute seule et je savais pas où tu étais ! La voix de la petite fille s’éteint en un long sanglot.
- T’inquiètes pas Juliette, regarde, je suis là ! et regardes ce que je t’ai ramené ! Milo ramassa plusieurs pommes à terre et les mises entre les mains de sa petite sœur. Le sourire qu’elle lui rendit le réchauffa plus que les faibles flammes de la casserole. Une chaleur qui disparue lorsque Juliette porta les mains à sa bouche pour tousser. Une toux âcre et violente qui ne s’arrêta que quelques minutes plus tard, la laissant épuisée. Elle se rallongea sur le tas de feuille.
- Dis Milo, tu crois que je vais rejoindre maman ?

Le cœur du jeune garçon se resserra un peu plus. Leur mère les avait quittés quelques mois auparavant, emportée par la maladie après que leur père ait quitté la ville pour tenter de trouver de quoi la soigner. Mais il ne revint pas, laissant les deux enfants seuls, livrés à eux même dans une ville froide et morbide. Survivre était l’épreuve ultime dans cette cité fantomatique où seul ne restait que les vestiges d’une gloire passée. Tout y était gris, froid… et mort. Ce qui ne l’était pas encore ne tarderait pas à le devenir. Cette pensée lui fit serrer poing et dents. Il ne devait pas montrer sa peur, pas devant Juliette. Elle devait le croire fort, assez fort pour eux deux. Mais plus le temps passait, et plus il devait pousser loin dans la forêt proche pour trouver de quoi manger. Il avait eu beau essayer, aucune plante ne poussait sur les terres alentours.

Prenant une pomme et recouvrant sa petite sœur des faibles couvertures, il repartit en quête de trésors dans la ville. Plus le temps passait, plus il poussait loin dans les ruelles, quittant le quartier pauvre pour remonter la grande rue et atteindre les résidences plus riches. Mais les pièces d’or ne permettaient pas de manger, et plus personne ne vivait dans ces lieux, étrangement plus abandonné que le reste de la ville. Et pour cause, l’air y était plus lourd et toxique, chaque bouffée d’air semblant arracher un peu de longévité à la personne. Mais si Milo voulait trouver de quoi protéger sa sœur du froid, il s’agissait sûrement du meilleur endroit.

Quittant les rues défoncées de leur quartier, il rejoint le pavé de la rue principale, les grandes portes de la ville dans son dos. Remontant l’allée, son regard fût attiré par une lueur dans l’une des maisons. Il était tellement rare de croiser une âme qui vive dans ce désert de pierre qu’il s’approcha de la porte entrebâillée. Il fit grincer les gonds de la menuiserie puis pénétra à l’intérieur, passant ce qui semblait être un salon, il vit une silhouette dans la pièce adjacente. S’immobilisant, il attendit que celle-ci fasse un geste, hésitant entre s’enfuir ou continuer. Voyant que la personne ne s’était pas aperçue de sa présence, il se décida à avancer. Peu à peu, il se rendit compte qu’il s’agissait d’une vieille dame, voutée par le temps, qui taillait ce qui semblait être des mauvaises herbes dans un reste de cuisine. Elle releva la tête dans sa direction, plantant ses yeux bleus dans ceux, verts sombres, de Milo.

- Que fais-tu ici, jeune homme ?

Sa voix était douce mais ferme, renfermant une force qu’il ne lui aurait pas soupçonnée.

- J’ai vu de la lumière, et je me suis dit…
- Je sais très bien ce que tu t’es dit ! Peut-être pourrais voler cette pauvre vieille dame, elle n’en a plus pour longtemps de toute façon !
- Ce n’est pas vrai ! Milo sentit la colère monter, je ne suis pas un voleur, jamais ne prendrais des choses qui appartiennent à une autre personne !
- Très bien, alors qu’est-ce que tu comptais faire, dans ces maisons ? Regarder et ne rien chaparder ?
- Mais il n’y a plus personne ! Ce que je prendrais ne sert plus depuis longtemps. Et j’en ai besoin…


La voix de la vieille dame s’adoucit, ce garçon n’avait pas un mauvais fond après tout, comme tout le monde ici, il voulait juste trouver de quoi survivre.

- Sais-tu pourquoi personne ne remonte trop haut dans la ville ?
- Parce que l’air est dangereux là-bas… Mais même ici ! Rien ne pousse ! Nous mourrons de faim, il n’y a rien ! Je dois aller voir si je peux trouver quelque chose.
- Tu as tort. Il n’y a plus rien que tu puisses utiliser. Et même, cela te protègerais du froid que tu sombrerais dans la folie, tué par cette fièvre que propage cet air putride. Quel âge as-tu ?
- 12 ans. Pourquoi ? Qu’est-ce que cela peut vous faire ?
- Sais-tu pourquoi la ville est dans cet état ?
- Non, je… on ne me l’a jamais dit. En fait, personne n’a jamais eu le temps de me le dire…
- A cause de la stupidité de l’homme ! Alors ne fait pas comme tes prédécesseurs, écoutes mon conseil et retourne d’où tu viens ! Et si tu le peux, quitte cette ville, tout vaut mieux qu’ici.
- Je ne peux pas partir ! Je ne suis pas seul ! Et puis vous ? Pourquoi restez-vous ?
- Par pénitence mon enfant, par pénitence…

Sur ces mots, elle s’en retourna à sa découpe de mauvaise herbe, détournant le regard du jeune garçon. Milo sortit de la maison, perplexe, avant d’en savoir d’avantage, il choisit de suivre son conseil, il partit donc à l’assaut des maisons avoisinantes de leur refuge pour dénicher ne serait-ce qu’un bout de tissu ou un reste de matelas.
SOUPE D’ORTIE

La nuit avait été froide, très froide, et l’état de Juliette semblait empirer. La petite fille toussait de plus en plus et les maigres provisions ne suffisaient pas à subvenir aux besoins de deux enfants en pleine croissance. Milo devait faire quelque chose. Et vite.
Comme chaque matin, il sortit de la ville pour aller à l’orée de la forêt, chercher de quoi se nourrir. Il ramassa les herbes que semblait découper la vieille dame la veille. Peut-être était-elle encore là, et peut être accepterait-elle de lui expliquer comment les rendre comestibles. Il alla ensuite jusqu’au pommier, il s’agissait du plus proche arbre fruitier de la ville… Et le seul.
Il rentra bien vite, voulant se remettre à ses recherches pour Juliette. La veille, il avait déniché plusieurs couvertures intactes, dans une vieille malle au fond d’un grenier. La petite fille avait au moins pu se protéger du vent du Nord, qui soufflait sur la ville ses bourrasques glaciales.
Une fois rentrée dans la cabane, il vit Juliette affairée à faire le ménage de leur petit espace, passant le balai pour sortir la poussière au dehors. Du haut de ses sept ans, elle ne dépassait pas le manche et manquait de s'y cogner la tête à chaque mouvement. Le voyant arriver, elle voulut lui sauter dans les bras, mais la vue des nombreuses pommes l’en dissuada. Aidant Milo à les déposer dans un grand bol, elle s’écria toute enjouée.

- Regarde Milo ! Tu as vu comme je vais mieux. Elle dit cela tout en tournoyant sur elle-même. Je suis sûre que je suis guérit ! Ce sont tes pommes ! Elles doivent être magiques !

Milo l’espérait, il l’espérait de tout cœur. Ça petite sœur était tout ce qu’il lui restait, il ne supporterait pas de la perdre. Même si cela voulait dire devoir rester dans cette ville, l’extérieur étant bien trop dangereux pour sa santé fragile.

- Dis Milo ! Est-ce que je peux t’accompagner chercher dans la ville cette fois ? Je serais sage ! Je te jure, je t’embêterais pas ! Dis oui ! S’il te plait !

La petite continua ses supplications jusqu’à ce que son frère accepte. De toute façon, il devait aller voir la dame de la maison, elle pouvait venir, cela ne serait pas très risqué. Prenant les herbes dans une main et celle de sa sœur dans l’autre, ils partirent de leur cabane pour rejoindre la demeure de la vieille dame.

- Où est-ce qu’on va Milo ? C’est pas comme tu m’avais dit ! On cherche rien du tout !
- Nous allons voir une dame que j’ai rencontrée hier, Juliette, je veux que tu te tiennes bien et que tu sois sage. C’est pour lui demander un conseil.
- Une Dame ? Y’a encore des gens ? J’en ai jamais vu après… après le départ de maman.

Voyant son regarde s’embuer de larmes, il passa son bras autours des épaules de l’enfant pour la serrer contre lui.

- C’est normal, nous ne sommes plus très nombreux et la ville est tellement grande qu’il est difficile de se croiser. Mais ne t’inquiète pas, elle est gentille. Enfin… Il me semble.

Devant la porte, il décida de se comporter avec bonne manière et frappa à la porte qui grinça après chacun de ses coups. Les deux enfants attendirent, main dans la main plusieurs minutes jusqu’à ce que la porte ne s’ouvre.
La femme les regarda tour à tour avant de briser le silence.

- Qu’est-ce que vous voulez les enfants ? Je n’ai rien à vous offrir, je suis navrée…
- Ce n’est pas pour vous demander de nous donner quelques choses que nous sommes ici. Enfin si, mais pas donner dans ce sens. Je veux dire…

La vieille dame le coupa d’un mouvement de la main et les invita à entrer. Epoussetant deux chaises du salon, elle leur fit signe de s’assoir. Voyant la mine effrayée de Juliette qui serrait fort la main de son grand frère, elle prit une voix douce.

- Commençons par nous présenter les enfants, cela aidera peut-être à nous connaitre. Je m’appelle Grilda, de la famille des Di Valahnoria. Et vous ?
- Elle s’est Juliette, ma petite sœur, et moi Milo. Nous sommes de la famille Davrik, mais nous n’avons plus de parents, ils sont tous les deux partis…

Juliette renifla et vint se blottir dans les bras de son frère. Grilda eu un pincement au cœur, ces deux enfants étaient livrés à eux-mêmes dans cette ville toxique. Elle voulait les aider mais ne savait quoi faire pour.

- Et qu’étiez-vous venu me demander ?
- Et bien, hier, je vous ai vu couper des plantes. Et tout à l’heure, j’en ai trouvé des similaires, je voulais savoir si c’était les même et puis, comment faire pour les manger… Si vous voulez bien nous aider…

La vieille femme porta son attention sur tiges à feuilles vertes.

- Ce ne sont pas les même plantes, mais elles sont toutes deux comestibles. Celles que j’avais hier sont des orties, elles se distinguent par les démangeaisons qu’elles produisent tandis que les tiennent, ce sont des lamiers et ne piquent pas. Personnellement, je cuis les orties en soupe, et les préfères lamier, le goût est beaucoup plus doux. Est-ce que vous voulez gouter ? Il m’en reste un peu d’hier !

Juliette eu une moue dubitative. Elle n’avait jamais aimé la soupe, et avait peu confiance en ces morceaux d’herbes moches et peu encourageants. Milo quant à lui acquiesça, si il pouvait varier la nourriture, ce ne serait pas de refus ! Grilda leur apporta un bol chacun. Ils trempèrent d’abord les lèvres dedans avec peu de conviction, puis engloutir leurs bols en quelques gorgées. Même Juliette qui en redemanda à Grilda. Ils passèrent plusieurs heures à discuter de choses et d’autres, parlant de leur vie, comment ils survivaient tant bien que mal entre les murs de la Cité. Passé une certaine heure, Juliette commença à piquer du nez, s’endormant sur sa chaise.

- Nous allons devoir y aller ! Merci encore pour la soupe et les conseils !

Milo commença à se lever pour sortir Juliette de sa somnolence quand Grilda l’arrêta.

- Pourquoi ne passeriez-vous pas la nuit ici ? Il y a une chambre de libre à l’étage et seriez certainement bien plus confortablement installés.
- Cela ne vous dérangerait pas ? Vous savez, on peut se débrouiller.
- Depuis quand Juliette n’a-t-elle pas dormi sur un vrai lit ?

Milo soupira, il ne pouvait le nier que cela faisait longtemps, et qu’elle avait vraiment besoin d’une nuit de sommeil, protégée du froid. Il ne refusa pas la proposition et monta Juliette jusqu’à la chambre. La petite monta difficilement les marches, l’esprit embrumée dans le sommeil. Une fois dans la chambre, elle s’écroula sur le lit, et s’endormit instantanément. Milo se coucha dans le lit d’à côté, une question revenant à chaque instant : pourquoi Grilda était-elle encore là ?
UNE LONGUE HISTOIRE


Au petit matin, Milo se réveilla, désorienté, ne reconnaissant rien autours de lui. Il lui fallut quelques instants pour reprendre ses esprits et se remémorer la soirée. Il descendit l’escalier à pas de loup, ne voulant réveiller personne. Courant jusqu’à leur cabane, il récupéra les pommes récupérées les jours précédents et la ramena dans la maison. Grilda était déjà occuper à faire ce qui semblait se rapprocher le plus d’un petit déjeuné : une infusion d’ortie avec racines et orties grillées. De la cheminée s’élevait une douce odeur telle que Milo n’en n’avait plus humée depuis longtemps. Posant ses pommes sur la table servant de plan de travail, il en coupa une en deux et en tandis une moitié à Grilda.

- Tenez, c’est pour vous !
- Merci mon garçon, tu sais, tu n’as pas besoin de me vouvoyer, je ne suis qu’une vieille dame après tout.

La petite voix de Juliette s’éleva du fond de la pièce.

- Mais maman a toujours dit qu’il fallait respecter nos aînés !
- Si tu savais ce qu’ont fait tes aînés, ce n’est pas du respect que tu aurais à leur égard, crois-moi ma petite.
- Grilda, lorsque je vous ai rencontré, vous avez parlé de savoir ce qui s’est passé ici, de la stupidité des hommes… De quoi parliez-vous ?
- D’une histoire bien sombre qui ronge le passé, pourri le présent et noircit l’avenir. D’une histoire sordide où la cupidité fait place à la vengeance. Une histoire à laquelle j’ai pris part et qu’il ne me plait de raconter, mais que vous devez connaître.
- Racontez-nous ! S’il vous plait !

Grilda poussa un profond soupir

- Prenez un bol et allez chercher des couvertures, cela risque d’être long, très long.

Les enfants montèrent chercher les couvertures à l’étage et s’en enveloppèrent assis sur un vieux matelas de paille servant de canapé. Grilda plaça une marmite remplit de braises et d’une buche qui brûlait doucement et la plaça sur une grosse pierre, entre les enfants et sa chaise. S’asseyant face à eux, elle commença son histoire…
 
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DeletedUser382

IMAGINEZ…

Imaginez… Imaginez cette ville, florissante, lumineuse et frissonnante de vie. Imaginez les rues bordées d’arbres en perpétuelle floraison, de fleurs odorantes, maison de papillons chatoyants. Imaginez les couleurs de la vie, de la nature, de la joie… Imaginez une ville où les bienfaits de la nature abondent, où il suffit de tendre le bras pour trouver à manger, où chacun possède son jardin, croulant de fruits et légumes variés… Imaginez des champs à perte de vue, où le blé poussait continuellement, où le bétail pouvait paître en toute sérénité… Imaginez une ville blanchit par la neige et les edelweiss en hiver, étincelante en été… Imaginez une cité de rêve, un paradis où le plus grand des traquas et de choisir quel fruit cueillir…
Cette ville, c’était la ville où je suis née, c’était la ville où j’ai grandi, c’est la ville ou nous sommes aujourd’hui.

Toutes ces merveilles à notre disposition n’étaient pas de notre fait, et n’étaient pas non plus naturelles. Elles étaient l’œuvre de la magie. Une magie pure et délicate. La magie des fées. Non pas les grandes fées humaines qui peuplent nos contrées, mais des fées minuscules, d’à peine cinq centimètres de haut. Elle avait une vie simple, et des besoins très limités, ne cherchant qu’à offrir bonheur et sourire, ne voyant en la vie qu’un plaisir à embellir chaque jour. Ces fées étaient très puissantes, étant en contact directe avec la nature, elles pouvaient redonner vie à l’arbre bruler et parfaire la plus belle des roses.
De leur statut particulier, elles pouvaient communiquer avec l’ensemble du « petit monde », protégeant la vie miniature des insectes. Partageant notamment avec les abeilles une complicité sans égal. Des colonies insectes, elles avaient aussi cette conscience de la collectivité, chacune étant reliée aux autres par les filaments d’esprit, propres à chaque colonie de fées. Pour fêter cette union entre elles, il n’était pas rare de les voir parader, toutes soudées en un même mouvement, projetant sur la ville des arcs en ciel scintillants, résultats de l’iridescence de leurs ailes. La poussière de fée tombait à foison sur la ville, lui rendant éclat et splendeur.

Mais toute cette féerie n’était pas pour plaire à tous. Certains ne voyant en la situation que la dépendance de l’homme fasse à ces créatures miniatures. Si l’ensemble de la population se complaisait dans cette position, les gouverneurs de la cité cherchaient ardemment à assurer la pérennité de leur ville, sans devoir passer par le bon vouloir de ces fées, qu’ils étaient certains, cachaient une fourbe sournoiserie. Le plan le plus infâme se mit à germer en eux, persuadés d’agir pour le bien de leur paradis chéri.

Ils mirent d’abord en place une propagande douce, à travers des rumeurs, puis firent passer le message de la peur. Rappelant nos différences, nos incompréhensions, que nous ne pouvions nous fier à ces créatures venues d’ailleurs, qui avaient le contrôle sur nos vies comme nous sur notre bétail. Les fragments du doute étaient posés. Il ne fallut que quelque temps pour que l’opinion publique à l’égard des fées ne chute, tous ne voyant plus en elles que des êtres malfaisants cherchant à prendre le pouvoir sur nous, affaiblissant l’humanité par notre dépendance envers elles.
Mais ces petites créatures, naïves et pleines de joie, ne remarquèrent pas ce qu’il se tramait. Elles continuaient à embellir leur havre de paix, choyant fleurs et végétaux de leurs bienfaits.
Puis la grande domination se mit en place. Cela commença par la capture des fées durant leur sommeil fleuri. Le chant de fleur qui entourait l’ensemble de la cité et qui servait de dortoir à ces êtres magique, fût mis à sac par la garde. D’immense filet sur jeter sur lui, chaque fée capturée, puis enfermée dans une petite boîte, tel un papillon dans un pot de confiture. Plusieurs milliers de fées furent faites prisonnières cette nuit-là.

Cette action faite, il ne restait qu’à mettre en place leur exploitation. Pour maintenir leur emprise sur la colonie, ils la divisèrent en plusieurs groupes, faisant pression sur chacun d’eux en menaçant de représailles sur les autres. Le plus grand groupe fût celui agricole, les fées se trouvant esclaves de ce qui avait été avant leur plaisir. Elles faisaient pousser les plantes, mais ne pouvaient plus prendre le temps de les écouter et de répondre à leur besoin. La terre se fatiguait et les plantes pleuraient, mais elles seules l’entendaient.
Le second groupe fût celui destiné à la production de la poussière de fée. Une matière rare qui permit à la ville de s’enrichir plus que de raison en quelques mois. La cité était la seule à produire cette marchandise que tout le monde s’arrachait pour ses multiples propriétés. Ce groupe fût enfermé dans des ruches géantes dans lesquelles elles devaient voler toutes la journée, ne pouvant se reposer qu’à la nuit tombée.
La troisième et dernier groupe avait la vie la plus infâme. Il était composé des plus jeunes fées, qui, n’ayant encore leur pouvoir magique à disposition, et n’ayant une production de poussière assez rentable, étaient enfermées dans de petites cages de verres, permettant d’illuminer la ville de leur éclat naturel à la nuit venue. Si, il faut l’avouer, le spectacle produit était splendide, il n’était pas rare de voir une lampe clignoter puis s’éteindre, annonçant par la même la mort de la fée qu’elle contenait.

Cette exploitation dura près de dix ans. Dix années où nous vécûmes dans le luxe, attirant sur nous l’attention de toutes les autres cités de la région de Northeaven. Aucun de nous ne pris conscience de ce qui se tramait, aucun de nous ne se rendit compte de l’horreur qui nous attendait. Et pourtant, cela était tout proche.
REPRESAILLES

Lors de la grand capture, nous n’avions pas pensé à ce qu’il était advenu des quelques fées qui avaient réussi à s’enfuir. De simples petites bêtes, seules, elles n’avaient pas le pouvoir de nous atteindre.

Seules, oui, elles l’étaient, mais cela ne dura pas. Pendant dix ans, elles contactèrent tous les peuples du petit monde. Commençant par les abeilles, les papillons et les libellules, qui se joignirent instantanément à leur appel à l’aide, elles furent très vite rejointes par l’ensemble des autres peuples volants : guêpes - qui ne pouvaient se permettre de perdre la face à côté des abeilles, frôlons – qui ne perdaient pas une occasion d’exprimer leur esprit belliqueux, mouches, moustiques, scarabées, coccinelles… Plus long fût l’unification des fourmis, termites, araignées, puces et myriapodes, avec qui les relations étaient parfois plus complexes. Mais toutes répondirent présentes, les fées étant la pierre angulaire entre elles, préservant leur environnement, leur terre nourricière. Toutes avaient un jour reçu l’aide de ces créatures magiques, sauvant une fourmilière d’une inondation, ou protégeant des ruches de la tempête. Et toutes se devaient de rendre la pareille. Parce qu’il ne s’agissait pas là d’une simple mission de sauvetage, il s’agissait de rappeler que leur monde existait, que l’homme n’était pas le seul conquérant de la terre, qu’il n’avait pas de droit sur la vie, sur leurs vies. Qu’ils ne pouvaient s’approprier un peuple pour l’exploiter et l’asservir pour assouvir leur cupidité.

Et c’est ainsi que dix ans plus tard, après avoir écumé tous les alentours de la région, le mouvement se mit en marche. Une belle journée d’été, le soleil nous fût ravit, un nuage volant monstrueux pris place au-dessus de la ville, obstruant le passage de la lumière solaire.
Tous ces insectes que nous avions écrasés étaient rassemblés au-dessus de nos têtes dans un bruit de tempête, l’air vrombissant sous le bourdonnement de tant de créatures. Mais cela ne s’arrêtait pas là, l’invasion prenait aussi place au sol, et pendant que les fourmis attaquaient nos vivres, les termites détruisaient nos fondations de bois, et les puces s’infiltraient au plus près de nous, attaquant notre corps de nombreuses morsures. Occuper par ce qu’il se passait dans les airs et au sol, nous ne vîmes pas la libération qui se mit en place. Les fées survivantes, accompagnées des frelons et moustiques partirent libérer les fées prisonnières de l’exploitation de poussière. Aucune pitié ne fût permise et les geôliers furent harceler sans relâche pendant la fuite des créatures magiques.

Pendant ce temps, le reste des créatures volantes avait été chargées de sortir de leur cage les jeunes fées. Utilisant des mixtures à base d’acide formique et de poussière de fée, les portes se désagrégèrent une à une, laissant les petites créatures ailées prendre leur envol. D’abord hésitant, puis plus assuré.
Le premier groupe libéré, il partit sauver le groupe des cultivatrices, accompagné de leurs sauveur et peu à peu rejoint par les fées nouvellement relâchées.

Au sol, nous n’en menions pas large. Les femmes hurlaient, tentant de protéger leurs enfants des attaques de pinces oreilles ou autres chenilles urticantes. Les araignées tissaient leurs toiles à toutes vitesses, terrifiant les ménages par leur simple présence, et combinant leurs efforts avec les assauts furieux des mouches visant les yeux et les oreilles de leurs proies.
La ville était envahie, nous ne pouvions poser un pied à terre sans qu’il ne se retrouve noircis par les fourmis. La sensation était insupportable, nous nous sentions souillés, attaqués dans notre plus proche intimité, nos habitations devenant le lieu de nos supplices, nos bourreaux passant par toutes les fissures et autres chemins détournés.

Puis tous se retirèrent, rentrant dans les murs, les sols et les plafonds. A l’extérieur, le bruit se tue, faisant place à un silence plus effrayant que le chaos précédent. Tous les habitants sortirent dans les rues, pour voir le spectacle qui se mettait en place au-dessus de nos têtes.

L’ensemble des fées avaient été libérés et la colonie était de nouveau réunie. Elle qui avait été séparée dix ans durant reprenait vie sous nos yeux horrifiés. Le silence fit bientôt place à une litanie mortuaire, nous qui avions vu tant de fois ces êtres doux et tranquilles rire, chanter et danser accomplissait là un rituel macabre. Volant en un sombre nuage noir au-dessus de la ville, elles projetaient une lueur verdâtre autours d’elles. Lueurs de pourriture, une lueur de désespoir… une lueur de mort. Le chant funèbre se fit de plus en plus intense, accompagné par le vol cadencé des insectes aériens, repris au sol par les mandibules et autres cliquetis. La cité entière semblait respirer aux rythmes des fées, pleurant et hurlant leur souffrance.

Puis ce fut la fin. Au-dessus du centre de la cité, là où se trouvait le quartier riche et les établissements de gouvernance, une poussière verte et âcre tomba. Le cercle formé par les fées se désintégra d’un coup en une longue plainte. Les créatures magiques s’en furent dans toutes les directions, laissant une trainer verte sur leur passage.

Il nous fallut plusieurs minutes pour nous rendre compte que tout était terminé. Le bruit avait disparu, et avec lui l’invasion insecte. Tout ceci ne se passa qu’en a peines quelques heures, et nous ne prîmes pas tout de suite conscience des conséquences de cette attaque.

Il fallut plusieurs jours avant que nous ne nous rendions compte qu’une épidémie frappait la cité. Les récoltes et autres stocks de nourriture pourrissaient à vue d’œil, tandis que de plus en plus de personnes souffraient de fièvres délirantes. Les hauts quartiers étaient la zone la plus touchée. Et lorsque les riches habitants voulurent prendre la fuite, mais le seigneur de la région imposa une mise en quarantaine sur la cité pour éviter la propagation de la maladie en dehors des murs.
Ajoutons à sa que la nature nous tournait le dos. Plus rien ne poussait, aucune plantes, pas même un minuscule brin d’herbe. Nous qui n’avions jamais manqué de rien sombrions dans la détresse la plus totale.

Sans vivres consommables, il fallut puiser dans les trésors de la cité pour importer de quoi nourrir la population. Et il ne fallut que quelques semaines pour qu’un état de terreur ne se mette en place. Les rations étaient limitées, le coup de la nourriture devenant très problématique. Les marchands extérieurs, connaissant la fortune de la ville, profitaient de leur toute puissance pour extorquer des sommes colossales en échanges de nourriture. Cette disette entraina la violence qui s’étendit partout, le sang pouvait couler pour un simple morceau de pain. Mais nous ne pouvions partir, une limite autours de la ville avait été tracée, et des groupes armés déployés. Quiconque essayait de fuir se voyait criblé de flèches. Les autres citées de la région craignaient que l’épidémie ne les touche, la maladie faisant preuve d’une extrême violence.

Cela dura plusieurs années, jusqu’à que la population ne se retrouve réduite à quelques centaines d’habitants, errant dans les rues désertiques de la ville. Une ville fantôme, une ville devenue grise et froide, une ville morte…
UNE LUEUR

Grilda regarda plus intensément les deux enfants.

- C’est dans cette ville que vous êtes nés et que vous avez grandi, voyant le monde s’éteindre peu à peu autours de vous, tentant de consommer la lumière qui est en vous. Car dans cette ville de mort, vos parents vous ont donné la vie, vous êtes de nouvelles lueurs dans ce lieu désolé.

Milo et Juliette n’en croyaient pas leurs oreilles. Ils eurent du mal à encaisser tout ce qui venait de leur être dit. Tant d’horreurs en si peu de temps, ils n’y avaient pas été préparés. Qu’une catastrophe s’était abattue sur la ville, oui, mais qu’elle avait été causée par la cité elle-même…
Ce fut la petite fille qui prit la parole en premier.

- Mais, si elles ont empêché les plantes de pousser, elles ont aussi perdues leurs maisons ? Comment est-ce qu’elles ont fait ?
- Ce sont des fées, elles aident la nature et l’enjolivent. En réponse, les fleurs qui le peuvent leur offrent leurs corolles pour accueillir leur repos. Elles n’ont donc pas besoin d’une maison fixe, elles ont juste besoin d’être ensemble, en paix avec leur environnement.

Milo regarda Grilda perplexe,

- Mais, du coup, pour elles, ça a dû être horrible de faire ce qu’elles ont fait ?
- Certainement, jamais je n’ai entendu de plainte plus douloureuse que lorsqu’elles ont recouvert la cité de leur poudre verte. Elles ont rependu la mort, elles qui sont donneuses de vie. Nous avons noircit leurs cœurs et leurs âmes, y faisant pénétrer haine et rancœur.
- Et où-est-ce qu’elles sont allées après ?
- On dit qu’elles se sont enfuient au plus profond de la forêt, là où aucune personne ne peut pénétrer. Puis, toutes les « mini-fées » de la région ont suivi, se coupant des humains et leur fermant l’accès à la forêt d’Aubépines, celle à côté de laquelle nous sommes.
- Mais, Grilda… Tu as dit que tu restais ici par pénitence… Ne me dit pas que toi aussi…
- Si, comme tous les habitants de cette ville, j’ai participé à la création de ce cataclysme. Lorsque le plan a été conçu, je faisais partie des conseillers chargés d’explorer la question de l’après fée. J’étais la seule à être directement aller à la rencontre de ces petites créatures, j’ai tenté de les convaincre qu’elles ne cherchaient qu’à créer le bien autour d’elles et que jamais elles ne seraient capables de réaliser toutes les horreurs dont ils les accusaient. Mais je n’ai pas pu les convaincre, et au-delà de ça, n’ai rien fait pour sauver les fées. Je regrette chaque jour ma lâcheté, et ai choisi de resté ici, pour me remémorer chaque jour du mal que j’ai causé. Il ne faut pas l’oublier. Jamais.

Milo se redressa, il ne pouvait quitter la ville et s’aventurer sur les routes avec Juliette, mais la forêt était plus sûre, les bandits ne s'y aventuraient pas. Et il comprenait mieux pourquoi. Les fées avaient sécurisé leur territoire, et les êtres malfaisants ne pouvaient y pénétrer. Mais lui était encore un enfant, il avait peut-être une chance de les rencontrer.

- Grilda, je vais aller voir les fées. Nous ne pouvons pas partir d’ici, Juliette est trop petite, mais nous ne pouvons pas rester dans cette situation, elle n’est pas en sécurité non plus, nous manquons de nourriture et n’avons pas d’argent à donner aux quelques marchands qui continuent de passer. Il faut aller voir les fées, leur demander de redonner à la terre sa fertilité. Même si elle est faible. Permettre à la vie de reprendre. Je ne demande pas d’oublier ce qu’il s’est passé, cette ville sera marquée à tout jamais. Mais juste… Le droit de vivre.

Grilda lui sourit, seul un enfant à l’âme encore pure aurait une chance de rencontrer les créatures magiques. Mais la violence à leur égard avait été telle qu’elle doutait de la réussite. Les fées vivaient très longtemps, et l’apparition d’une nouvelle fée était un évènement. Mais la colonie avait perdu nombre de ses enfants, et la douleur devait encore être présente. Mais peut-être, un espoir était toujours possible…

Le lendemain, Milo se fit un baluchon, contenant plusieurs pommes et racines, le tout contenu dans plusieurs couvertures. Il ne fallait pas qu’il meurt de froid avant de les avoir trouvées. Sachant Juliette entre de bonnes mains avec Grilda, il ne s’inquiéta pas pour elle lorsqu’il la serra fort dans ses bras. La petite reniflait, ne voulant laisser passer ses larmes. Elle avait peur pour son frère et ce qu’il pouvait lui arriver. Mais, elle croyait en lui, il réussirait à les trouver et à les convaincre

Grilda est Juliette accompagnèrent Milo jusqu’à l’entrée de la cité, ou elles le virent s’éloigner, puis sa silhouette disparaître sous le couvert des arbres.
 

DeletedUser5111

Bonjour,

Alors, tout d'abord, l'histoire en tant que telle est très intéressante et originale. De plus, elle est bien amenée, le contexte est bien décrit.

Pour ce qui est de l'écriture : c'est très fluide et agréable à lire, cependant, plus on avance dans le texte, plus on remarque d'erreurs. Ça se voit que tu était absorbée par l'histoire^^ Ce n'est pas une mauvaise chose, mais ça réclame une relecture une fois que notre tête n'est plus accaparée par le récit en tant que tel. Je fais souvent la même erreur.

il récupéra les pommes récupérées

Toi, qui déteste tant les répétitions :p

Tous ces insectes que nous avions écrasés étaient rassemblés au-dessus de nos têtes dans un bruit de tempête, l’air vrombissant sous le bourdonnement de tant de créatures. Mais cela ne s’arrêtait pas là, l’invasion prenait aussi place au sol, et pendant que les fourmis attaquaient nos vivres, les termites détruisaient nos fondations de bois, et les puces s’infiltraient au plus près de nous, attaquant notre corps de nombreuses morsures. Occuper par ce qu’il se passait dans les airs et au sol, nous ne vîmes pas la libération qui se mit en place. Les fées survivantes, accompagnées des frelons et moustiques partirent libérer les fées prisonnières de l’exploitation de poussière. Aucune pitié ne fût permise et les geôliers furent harceler sans relâche pendant la fuite des créatures magiques.

Pendant ce temps, le reste des créatures volantes avait été chargées de sortir de leur cage les jeunes fées. Utilisant des mixtures à base d’acide formique et de poussière de fée, les portes se désagrégèrent une à une, laissant les petites créatures ailées prendre leur envol. D’abord hésitant, puis plus assuré.
Le premier groupe libéré, il partit sauver le groupe des cultivatrices, accompagné de leurs sauveur et peu à peu rejoint par les fées nouvellement relâchées.

Au sol, nous n’en menions pas large. Les femmes hurlaient, tentant de protéger leurs enfants des attaques de pinces oreilles ou autres chenilles urticantes. Les araignées tissaient leurs toiles à toutes vitesses, terrifiant les ménages par leur simple présence, et combinant leurs efforts avec les assauts furieux des mouches visant les yeux et les oreilles de leurs proies.
La ville était envahie, nous ne pouvions poser un pied à terre sans qu’il ne se retrouve noircis par les fourmis. La sensation était insupportable, nous nous sentions souillés, attaqués dans notre plus proche intimité, nos habitations devenant le lieu de nos supplices, nos bourreaux passant par toutes les fissures et autres chemins détournés.

Ici, je trouve que tu parles trop de la tactique militaire (tel insecte fait telle action) mais pas assez de comment ceux-ci le font, avec toutes les images qui y sont associées. D'abord et avant tout, car c'est une victime qui narre l'histoire, alors, la scène devrait théoriquement être décrite avec peur, sans parler de la tactique employée par ''le camp adverse''. Ensuite, car les images frappent plus l'imaginaire. Par exemple, ne parle pas de l'intention des abeilles et des moustiques de libérer les fées enfermées, explique que les gardes situées près des prisons pour fées ont été attaquées par les piqûres de milliers d'insectes, abeilles et moustiques, qu'ils lâchaient leurs armes en se frappant le corps comme des démons, et qu'ils tombaient par dizaines sans arriver à se protéger de cette armée miniature. Utilise donc plus les images, va chercher l'imaginaire des gens, et force les à voir la scène telle que tu la vois. Surtout que ton récit y gagnerait énormément, il est extrêmement original et il est difficile d'imaginer à quel point une armée d'insectes peut être terrorisante.
D'ailleurs, j'aurais tendance à dire que tu as faite la même erreur lors de la description de l'esclavage des fées. Tu as décrit les tâches qu'elles devaient faire, mais pas la façon dont elles étaient traitées.



Au final, l'histoire reste excellente. Ses points forts sont son originalité et son contexte. Son point faible est l'utilisation de descriptions trop ''objectives''.
 

DeletedUser426

Après l'inactivité de ce sujet, je ferme et j'archive celui-ci.
N'hésitez pas à me contacter pour une possible réouverture. ;)
 
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