Votes pour le concours d'écriture

  • Auteur de la discussion Psyche
  • Date de début

Votez pour votre poème préféré

  • Poème n°1

    Votes: 1 4,0%
  • Poème n°2

    Votes: 5 20,0%
  • Poème n°3

    Votes: 0 0,0%
  • Poème n°4

    Votes: 7 28,0%
  • Poème n°5

    Votes: 6 24,0%
  • Poème n°6

    Votes: 6 24,0%
  • Poème n°7

    Votes: 0 0,0%

  • Total de votants
    25
  • Sondage fermé .
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DeletedUser

Bonsoir à tous !

Tout d'abord merci à tous pour vos participations, ce fut un vrai plaisir de découvrir et lire vos poèmes. Vous avez tous beaucoup de talent :)

Je vous propose maintenant de les découvrir à votre tour et de voter pour votre préféré, celui qui vous aura le plus touché/ému/fait pleurer/fait rire bref celui qui aura (et ce ne sera pas chose facile)
Voici donc vos chefs d’œuvre, nous vous laissons jusqu'à mercredi prochain pour réaliser votre vote.
Bonne lecture !!!


La marche de l'escargot

Le jeune gastéropode, engaillardi par une douce pluie,
Suivit l'appel de son estomac, et aperçu un délicieux repas,
Miam se dit-il, qu'elles semblent délicieuses ces feuilles de lilas,
Mais, lorsqu'il se rapprocha de l'arbre, il se souvint de son allergie.

Il prit alors un autre chemin, en direction d'une touffe de muguet,
Son parfum l'enivrant, il se pressa, quitte à subir des démangeaisons.
Il est vrai, que parfois l'appétit est plus fort que la raison ;
Soudain, il entendit un cri perçant, et se figea aux aguets.

Je ferais mieux de me montrer prudent, se dit l'escargot,
Alors il se mit, afin de se protéger, sous un pot.
La faim le tenaillant, il décida de s'attaquer à la gariguette,

Tombée à ses côtés, cela fera sans doute du bien à mes synapses,
Pensa-t-il, c'était sans compter sur un autre appétit, celui de la chouette,
Lorsque notre ami l'aperçu, se fut pour lui l'heure du collapse.

Simulant l’allergie, l’ombre a fui pour éclore
Les lilas rafraîchis par les pleurs de l’aurore.
Et l’onde frémit sous quelque démangeaison :
Puise un brin de folie et de déraison !

La campagne endormie doucement se réveille.
La gariguette ploie sous le pas de l’abeille.
Tapi dans l’ombre un œil fauve s’émerveille :
Oh chaque matin à nul autre n’est pareil !

Les synapses alertes et déjà aux aguets,
Un escargot songeait ainsi, le cœur léger,
Traînant derrière lui une traîne étoilée.

Une brise où flottaient des senteurs de muguet
Effleurait, comme une elfe au parfum fantastique,
L’épi naissant bercé d’une douce musique.​

La forêt est en pleine floraison,
Il y a tant de fleurs: des lilas et
Autres plantes, mais pas de muguet, ces
Cloches qui ne poussent qu'une saison.

Mais il faut avoir beaucoup d'attention,
Car l'escargot peut être écrasé,
Ou alors l'essaim d'abeilles piquer,
N'en finissent plus les démangeaisons.

Des arbustes peuvent pousser partout,
Mais il ne faut pas les toucher du tout,
Sinon, dites bonjour aux allergies.

Emmenez Synapse dans le jardin,
Pour cueillir des gariguettes afin
De l'embrasser là où pousse le gui.

Oh Synapse, reine de la nature,
Mon petit escargot rouge si pur,
De ton sujet préféré,
Je vais maintenant parler.

Parmi toutes ces fleurs,
Certaines me font très peur.
Par exemple ces lilas jaunis,
Qui me provoquent des allergies.

Il y a aussi les muguets,
Qui fleurissent au mois de mai,
Et qui font des démangeaisons.

Les pires sont très nettes,
Ce sont les gariguettes,
Que je porte loin de ma maison !

Maître Thoron sur un arbre perché,
Tenait en son bec-de-corbin, ma foi,
Une bien belle garriguette des bois,
Qu’il avait soigneusement dénichée.

Maître Falcon sur la branche opposée,
S’apprêtait à croquer sans plus d’émoi,
L’escargot qui trainait sur le lilas,
Effrayé à l’idée d’être mangé.

Mais ce qu’ignorait ce cher volatile,
Aux synapses quelques peu malhabiles,
C’est l’allergie qui en découlerait.

L’autre, prit de démangeaisons de rire,
S’étouffa blanc-comme-muguet, c’est dire,
Oiseaux dans l’assiette, oiseaux moins bêtes.

Après la pluie

Enfin la pluie s'est arrêtée je peux quitter
L'abri éphémère offert par de grands lilas.
Ma promenade surprise n'avait trouvé par là
Que ce blanc bosquet pour m'abriter de l'ondée.

Sous les feuillages j'ai pu respirer à plein nez,
Libérée des démangeaisons et coryzas,
Oubliées les allergies de ces derniers mois,
L'air lavé des pollens, j'écoutais l'eau tomber

La nature se réveille lentement guillerette,
Et reconnecte au soleil ses synapses floraux
De sous le muguet sort une famille escargot.

Bientôt nous mangerons les premières gariguettes,
Pour le moment je profite des joyeux rayons
Qui caressent mon visage, les fleurs et bourgeons.

Arrivée du printemps

Synapse et ses connections,
Aux neurones en perditions,
Provoque les allergies,
Aux belles fleurs amaigries.

Malgré les démangeaisons,
Coucher devant la maison,
Qu'existe-t-il de plus gai,
Que ce doux brin de muguet ?

Aussi vite qu'un escargot
Dévorant les cœurs d'artichaut.
Elles ne poussent pas sur les toits,
Ces énormes gariguettes,
Rouge vives et non violettes
Ou bien l'indigo du lilas.
 

DeletedUser2864

C'est vrai que vous avez beaucoup de talent!

J'ai surtout aimé deux poèmes,
mais 4 mots m'ont décidée.
A eux seuls ils ont tout changé,
je vais voter. Faites de même ;)
 
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