Si Pâques m'était conté 8

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DeletedUser

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Mystère cunicole…
Tom Stom était un petit garçon à la mine éveillée et au cerveau bouillonnant d’idées : il ressemblait un peu au jeune Anakin Skywalker du temps de La menace Fantôme...
Or, il advint, comme il était étrangement curieux de nature, qu’il décida de comprendre le mystère de la chasse aux œufs de Pâques. Il élabora un premier plan, qu’il nota fébrilement sur un carnet déjà rempli de projets variés. Il écrivit un long descriptif, dessina des plans, des croquis, une carte. Mais il serait bien trop long de tout raconter ! On pouvait résumer l’essentiel du projet ainsi : « Espionner le Lapin de Pâques et comprendre comment il a nourri la poule qui pond les œufs. »
Ensuite, il se mit à la fabrication complexe et délicate d’un Turbostrompaspectraluluncunicole, appareil censé l’assister dans ses recherches. Il avait la forme d’un tuyau de poêle mal embouché, d’une casserole trop grande, d’une moto passée sous u camion, d’un vieux guidon de vélo… Bref, d’un Turbostrompaspectraluluncunicole !
Une fois satisfait de son travail, il guetta, caché dans les hautes herbes, en mangeant une fraise de temps à autre. Mais il ne vit pas le lapin… Son plan avait échoué. Il se résigna à chercher les œufs comme tous les ans.
L’année suivante, il lança le projet Nyreen : Nouveau Yack Roulant En Encodage Numérique, intégralement monté sur une chenille qui le rendant tout terrain. Cela eu pour conséquence qu’il oublia de préparer un nouveau projet pour Pâques. Mais la veille, il s’en souvint ! Alors, supposant que c’étaient les cloches qui revenaient de Rome les responsables de la distribution des œufs, sous responsabilité du lapin qui jouerait le rôle d’inspecteur des travaux finis, il décida de les guetter avec un radar, et une batterie de DCA ultra miniaturisée au cas où… Sans succès, d’autant plus qu’il s’endormit sur place.
L’année suivante, il essaya de trouver le lapin avec des infrarouges… Une autre fois, il analysa un œuf peint pour chercher sa provenance… Il inventa un appareil à détecter le chocolat dans un poulailler, visita tous les éleveurs du coin… En vain. Mais il put arriver à cette conclusion fatale : le lapin de pâques volait des poules aux voisins tandis que les cloches faisaient diversion, et utilisait un procédé inconnu pour peindre les œufs ou les changer en chocolat. Le mystère demeurait entier.

Il était une fois un petit chien très joueur qui vivait dans la lointaine contrée de Nyreen. Le jour de Pâques, ce petit chien voulait très fort jouer aux cartes mais ne trouvait pas de partenaire. Il décida donc un matin de partir à la rencontre de nouveaux compagnons.
Il s’engagea de bonne humeur sur le sentier qui passait devant chez lui. Il rencontra une poule et lui dit :
- - Bonjour, j’ai très envie de jouer aux cartes pour Pâques, veux tu jouer avec moi ?
La poule lui répondit :
- - Avec plaisir !
- - Suis-moi, lui dit le chien, nous allons cherche d’autres partenaires !
Alors poule et chien suivirent le sentier et quelques temps plus tard ils croisèrent un chat qui les regardait avec curiosité :
- - Bonjour ami chat, nous souhaitons organiser une partie de carte pour cette journée pascale, en es-tu ?
- - A fond ! répondit le chat, je vous suis !
Alors les trois compères se remirent joyeusement en route et peu de temps après, ils découvrirent une cloche. Une cloche qui tremblait… Intrigués, ils s’arrêtèrent devant et se regardèrent d’un air interrogateur. N’y tenant plus, le chat curieux souleva la cloche et découvrit un petit lapin très apeuré.
- Que fais tu là ? demanda la poule bavarde ?
-
- Je me cache des fantômes !
Étonné, le chien lui demanda :
- - Mais, tu crois aux fantômes ?
- - Non, répondit le lapin, mais j’en ai peur !
Nos trois joueurs éclatèrent de rire, et le chien dit au lapin :
- - Je connais une astuce pour ne plus avoir peur.
- - Laquelle ? demanda le lapin.
- - C’est facile, lorsqu’on joue aux cartes, la peur disparait et justement nous partons jouer aux cartes pour pâques. Veux-tu venir avec nous ?
- - Oui ! répondit le lapin reconnaissant.
Alors, il s’engagea à la suite du chien joueur, de la poule bavarde et du chat curieux. Ainsi à la queue-leu-leu ils semblaient former une improbable chenille. Ils reprirent leur trajet et la poule se mit à soliloquer en leur racontant des histoires de son amie l’oie ou concernant les habitants de la contrée. A dire vrai, aucun ne l’écoutait vraiment.
Au bout d’un certain temps le chat pris la parole, coupant la poule en train de disserter, assez longuement il faut dire, sur l’incomparable saveur de la gariguette comparé à la fraise des bois, mais que toutefois, la Mara des bois avait cette subtilité qui rappelait la générosité de la première avec un léger parfum de la seconde, mais que voyez vous, quand même, il faut bien l’avouer, rien ne vaut la reine des vallées !
- - Je suis las, dit le chat, coupant la poule bavarde, et ça va bientôt être l’heure de la sieste. Que cherchons-nous à présent ?
- - Oui, renchérit le lapin, on va de plus en plus loin, et J’ai peur : on pourrait être attaqués, voir attaqués par des fantômes !
- - Ca me rappelle une histoire… commença la poule
- - He bien, nous cherchons un endroit où jouer !
- - C’est facile, dit le lapin, il suffit de creuser un terrier et hop on est bien au chaud et bien au sec !
- - C’est pas bête, dit le chien, à nous quatre ça devrait aller vite, commençons.
Le chat regarda ses griffes parfaitement taillées et décida que vraiment, farfouiller la terre n’était pas exactement de son standing. Il déclara alors aller chercher quelques collations pour la compagnie, que par ailleurs il fallait fêter Paques et disparu au détour d’un arbre.
De son côté la poule, proposa de déblayer la terre pendant que lapin et chien creusait. Que cela lui paraissait un excellent travail d’équipe qui d’ailleurs lui rappelait l’époque de l’année où on ramassait des fraises, et que l’an passé elle avait fait équipe avec l’oie qui était bien plus gentille mais bien moins efficace que le dindon qui, sincèrement, avait un caractère impossible mais que, quand même, le pire était le coq qui hurlait tout le temps. Bientôt, son bavardage devint un simple bruit de fond tandis que le terrier de jeu avançait à un bon rythme.
Enfin, chien et lapin déclarèrent le travail achevé, et ils firent visiter leur antre de la perdition de l’enfer du jeu à la poule. C’était un tout petit terrier, un simple trou dans le sol. Un boyau très court menait à une salle toute ronde et relativement petite. Au centre un pilier de terre tronqué formait la table alors qu’à la périphérie la terre avait été moins creusée au bas qu’en haut, formant ainsi des bancs confortables.
- - Nous somme prêts ! Déclara le chien très content. Et il posa alors je jeu de cartes sur la table.
- - Et parfaitement en sécurité, y compris par rapport aux fantômes, renchérit le lapin satisfait.
- - C’est parfait, déclara la poule, mais où est le chat ?
Ils sortirent du terrier-enfer-du-jeu et antre-de-la-perdition dans lequel nul n’avait joué pour le moment et appelèrent le chat. Ils ne firent pas trois groupes de un, le lapin ayant catégoriquement refusé cette alternative. Leurs pas les dirigèrent vers un ruisseau proche et le chien et le lapin se débarbouillèrent. Puis ils reprirent leurs appels lors qu’ils remarquèrent deux oreilles pointues dépassant légèrement des herbes. Ils s’en approchèrent et découvrir le chat, profondément endormis et, non loin, quelques restes de poissons abandonnés.
- - - Mais ?! s’exclama le chien
Le chat ouvrit un œil, et jaugea très rapidement la situation. Il décida qu’il était inutile d’essayer de trouver un mensonge et dit :
- - Après toute cette pêche j’étais un peu fourbu et me suis allongé qu’à peine un petit instant !!!
- - Mais ?! s’exclama alors le lapin, choqué en désignant les reliefs du repas
- - Ben quoi ? Il fallait bien que je goute, non ? Pouvais-je décemment risquer de vous rendre malade avec du poisson vivant, certes, mais pas forcément frais ?
Poule, chien et lapin se regardèrent et convinrent qu’en effet cela était plus prudent, que de nos jours les choses n’étaient pas toujours ce qu’elles paraissaient. Enfin, c’était le lapin qui était convaincu ; la poule, tout cela lui rappelait une anecdote que personne n’écouta.
- - Tout cela est bel et beau, déclara le chien (il avait lu cette expression dans un livre et trouvait qu’elle posait un peu là l’individu qui l’employait, mais pas facile à placer, tout de même et merci de noter la performance) mais si nous allions jouer ?
Alors chien, lapin, poule et chat entrèrent dans le terrier au soleil couchant, et leur antre devint pour de vrai un lieu de perdition enfer du jeu, et du rire, et de la tolérance des différences... Pâques ou pas.

Il était une fois un joli lapin roux, toujours bien habillé qui passait son temps à redécorer sa hutte magnifique faite en feuilles et en petites branches d'arbres. Ce lapin du joli nom de fire, n'a pas beaucoup d'amis. Sa seule compagnie est rosie la chenille mais elle est tellement petite que la communication est les jeux ne sont pas faciles entre eux. Alors monsieur fire s'ennuie tout seul dans sa hutte.

Un lundi de mars, monsieur fire reçoit une carte d'un expéditeur mystérieux. Cet expéditeur lui demande de la rejoindre à l'entrée de la prairie aux fraises, près des bois magiques. On dit que ces bois sont porteurs de bons présages mais si l'on s'aventure trop loin dans ces bois où règne la fée Nyreen on risque de s'y perdre à jamais de sorte que notre âme sera arrachée par des fantômes dangereux.

Monsieur fire réfléchi un moment puis se dit qu'il n'aura plus une telle chance de rencontrer quelqu'un. Alors il se rendit à l'entrée de la prairie aux fraises. Là il attendit, attendit et attendit encore puis l'espoir de voir l'expéditeur de la lettre se perdit petit à petit. Alors qu'il allait quitter la prairie, un son de cloche retentit étrangement comme un écho lointain. Puis l'écho se rapprocha doucement alors monsieur fire regarda avidement autour de lui puis fini par voir une poule. C'était une poule magnifique du couleur blanche crème avec, autour du cou, une petite cloche dorée qui faisait du bruit à chaque pas de la poule.

Monsieur fire et la poule discutèrent longtemps puis le lapin fini par proposer à la poule de rentrer chez lui pour se réchauffer et boire une tasse de thé chaud. Le lapin était content d'avoir enfin rencontré quelqu'un à sa taille, il ne quitta plus jamais la poule qui lui procurait chaque jour de bon œufs qu'il transforma avec l'aide du magicien de la région en œufs en chocolat à tous les gouts.

Il étais une fois une petite fille nommée Nyreen qui vivait dans une forêt loin de toute trace elfique ou humaine . Elle avait pour compagnie des chenilles du potager qui venaient manger les fraises de son jardin et des poules qui jacassaient sans arrêt .

Cette fille était intriguée car tous chaque année un lundi du mois d'avril elle voyais des traces d'un animal inconnu , en le cherchant elle tombait sur des cloches refermant des œufs en chocolat . Après des années à essayer de l'attraper elle en avait marre qu'il lui échappe tout le temps elle décida donc de faire une carte des lieux en mémorisant les emplacements des œufs des années précédente . Ce fut un rude travail pour une petite fille comme elle mais elle voulait savoir qui était celui qui lui donné tant d'œufs en chocolat pour le remercier ou juste pour savoir ...qui sait .

Et le jour arriva ou toutes les cloches ramassées au cour des années sonnèrent pour annoncées que les pièges avait fonctionné ,avait attrapés quelqu'un . Elle se précipita à travers la forêt trébuchant mais toujours se relevant elle voulait tellement savoir ,elle était si près du but elle ne pouvait pas renoncer elle arriva à sa destination et vit un petit animal avec une queue en boule blanche se débattant dans le piège en arrivant elle lui demanda :
"-Qui es tu ?
-je suis un lapin de Pâques . s'exclama t-il en se débattant .
-Un lapin de Pâque c'est quoi ?a prononcé Nyreen sans s'en rendre compte .
-Je suis un lapin qui est chargé de livrer des œuf en chocolat aux humains .
-Alors c'est toi qui me livre chaque année ?
-Oui c'est moi peut tu me libéré s'il te plait ?
-Oui tout de suite .
Elle s’empara du filet et le lui retira .
- Merci bien jeune fille .
- Oh en quoi consiste Pâques ?
-C'est très simple un lapin comme moi doit venir posée des œufs en chocolat un peu partout la où se trouve de la vie humaine et les Hommes doivent les chercher avant minuit sinon des fantômes s’empareront ....
-Des .....Des ...Des fantôme!!!
-Oui oui c'est bien cela .Les enfants principalement vont les chercher car les grandes personne doivent travailler . Maintenant si tu le permet je dois finir ma livraison d'autre enfant attendent impatiemment leurs œufs de Pâques .
-Bien M.lapin je vais chercher mes œufs au revoir !
-Au revoir jeune fille .

il repartit à travers les feuillage mais Nyreen ne s'en préoccupais plus maintenant elle savait . Elle récupéra les œufs et se fit un festin de chocolat . Malheureusement elle mangea trop de chocolat et mourut d'une indigestion Elle étais morte heureuse ,le lapin revint lui faire un beau cercueil et l'enterra.

Ce fut au bout de cinq ans quel su le secret du lapin de Pâques

Tout était sombre ici. Les murs, les plantes, le sol pavé, même le soleil paraissait assombri. Nyreen aussi était sombre, mais ça, elle l’était tout le temps. Peut-être était-ce parce qu’elle passait le plus clair de son temps ici. Ses souvenirs la hantaient, la rongeaient et elle continuait de revenir. Un peu parce que la partie la plus importante de sa vie s’était terminée ici, dans ce village désormais détruit et que sa vie actuelle n’était qu’un vague résidu de cette période, un peu à cause d’une sorte d’obstination puérile qui la poussait à les attendre, et un peu aussi parce qu’elle voulait se prouver qu’elle n’était pas seule. A bien y réfléchir, à l’heure actuelle, les rares survivants devaient errer quelque part dans une ville à l’autre bout du monde ou jouer les bandits dans d’autres provinces.

Et elle, elle était toujours là. Et elle attendait ce qu’elle savait perdu.

Elle, ancienne fille d’une bande de bandits qui contrôlait une riche province minière n’était plus rien. Les siens avaient étaient anéantis par des soldats venants d’une ville proche et le village où ils vivaient avait été brulé. Et en ce jour magique qu’aurait dû être pâques, elle se retrouvait seule. Normalement, sa mère aurait dû préparer une tarte aux fraises pour la famille et elle serait allée remplacer les sacs pleins de chocolats des enfants des villes alentours par des sacs remplis de chenilles avec ses frères. Mais ce temps là était fini.

Il était temps de partir. Avisant sa carte, elle se demandait encore où aller. Le nord serait sans doute le mieux, il y avait de nombreuses villes prêtes à l’accueillir là-bas. Avec de la chance, elle pourrait voler une ou deux poules en chemin pour son repas. Ça faisait au moins deux jours qu’elle n’avait rien avalé, elle était morte de faim.

Soudain, l’étrange bruit d’une cloche se mit à retentir autour d’elle. En se retournant, elle pu voir un étrange lapin marchant sur ses pates arrières marcher dans les restes de rues. Etrange ou pas, elle avait faim. Elle s’en approcha doucement et une fois qu’elle fut assez proche, lui sauta dessus. Elle ne l’attrapa pas. Elle ne parvint même pas à l’effleurer. En une seconde, le lapin avait bondit une bonne dizaine de mètres en avant, si loin que l’espace d’un instant, Nyreen l’avait prit pour un fantôme. L’étrange lapin-fantôme la regardait droit dans les yeux avec l’air de se moquer d’elle. Puis il se détourna et commença à s’en aller.

Pâques était magique, c’est ce que sa mère se tuait à lui répéter depuis qu’elle était bébé. Alors même si elle n’avait qu’une confiance mitigée en la magie, elle décida de le suivre. Parce que ce lapin-fantôme était sûrement un signe, et que même les plus petits signes peuvent précéder les plus grands évènements.

Pâques était magique.

Fraise le petit lapin malin était tout excité à l'idée de chercher les oeufs de Paques que les cloches avaient déposé au petit matin ! Il alla toquer à la porte de Nyreen la chenille. Celle-ci ne fut pas surprise de voir Fraise si tôt devant chez elle, comme chaque année le jour de Paques il espérait élucider le mystère de la poule-fantôme. Bien que Nyreen lui ai expliqué des dizaines de fois que ce n'était qu'un mythe inventé pour effrayer les tout petits, Fraise ne voulait rien savoir.
Mais ce matin là, quelque chose de nouveau entrait en jeu, Fraise avait découvert une carte où l'on pouvait voir une croix rouge inscrite à l'aide d'une baie que l'on trouve seulement aux abords de la forêt qui entoure la prairie des 2 amis. Il n'en fallu pas plus pour susciter la curiosité de Fraise et Nyreen d'autant plus que le petit lapin en était sûr : il trouverait une montagne d'oeufs à cet endroit. Les voilà donc partis en direction de cet endroit.
Au fur à mesure qu'ils s'approchaient de la fôret, les deux amis se laissaient aller aux théories les plus farfelues... Allaient-ils tomber sur le nid de la poule qui terrorisait toute la prairie? Combien d'oeufs pourraient-ils rapporter? Tellement pris dans leur imagination, les 2 compères arrivèrent à la fôret sans s'en rendre compte !
Ils eurent un moment d'hésitation et en profitèrent pour regarder à nouveau la carte. La marque se trouvait à quelques mètres d'eux. Ils se regardèrent pour se donner du courage et s'enfoncèrent dans le bois. Sur le chemin, ils commencèrent à trouver des oeufs, 1 puis 2 puis un autre ... plus ils avancaient plus il y en avait. Les paniers des deux copains se remplirent à une vitesse folle. Puis tout à coup.... devant eux, apparu peur. Elle était là, la poule-fantôme, juste devant eux dans un épais brouillard!
Au moment où ils allaient enfin réussir à s'enfuir, la poule sortie du brouillard.... Elle semblait perdue, se parlant à elle même ignorant les 2 amis tétanisés. Finalement Fraise voyant que ce n'était pas du tout un fantôme, demanda à la poule ce qu'elle cherchait. Celle-ci répondit qu'elle devait retrouver les oeufs qu'elle avait pondu tout au long de l'année pour pouvoir aller les cacher dans la prairie mais à cause d'une rafale de vent, sa carte s'était envolée tôt ce matin.... Les deux amis se regardèrent surpris, une poule pondeuse d'oeufs en chocolat... Ils les exhibèrent leurs paniers devant la poule qui écarquilla grand les yeux. Fraise et Nyreen lui expliquèrent avoir trouver la carte devant chez eux et s'être lancé à la recherche de la marque rouge sur la carte.
La poule les remercia, elle avait retrouvé sa belle humeur naturelle et demanda aux deux amis de l'aider à cacher les oeufs avant que les petits ne se lèvent.... Ils acceptèrent sans hésiter ravis d'avoir enfin élucidé le mystère de la poule-fantôme ! ! !

Elvenar et les Aventures de Pâques !

Nous sommes le week-end de Pâques sur une plaine reculée d'Elvenar, Nyreen qui dirigeait cette contrée avec Amour et Douceur avait organisée une chasse aux œufs pour les gentils petits Elvenariens vivant ici.
Chacun était convié à cette évènement ludique et on y retrouva bien entendu les plus téméraires d'entres eux: Arwen que l'on surnommait la Croqueuse de Fraises, Agdid et sa petite chenille de compagnie, Chizy et son fameux pendentif en petite cloche, ainsi que Félicity et sa poule en chocolat, Virenzo qui tout excité sautait comme un jeune lapin après une carotte et tout les autres !
Cette joyeuse bande partie donc à la recherche des précieux œufs de Pâques, carte en main et très motivée à trouver le plus d'œufs possible !
Mais ils ne s'attendaient pas à ce que le fantôme du Grand Manitou des terres d'Elvenar appelé aussi Sternbar les attendait pour leur faire peur !
Un à un il les effraya et plus jamais on ne les revit dans cette plaine reculée... Depuis lors ces si gentils petits êtres ont élu domicile dans la Grande Taverne du lieu de rencontre de tout les Elvenariens et ils n'ont plus jamais osé quitté cet Havre de paix !
Dur réalité pour ceux voulant tranquillement boire une Chope de bière Naine ou un Nectar de Fleur Féerique... Car désormais ces êtres doux et sensibles sont devenus d'horribles tyrans... À l'image de leur Cheffe de file, l'ancienne si gentille Arwen Croqueuse de Fraises, que l'on appel de nos jours Maïtresse Arwen ou simplement "la Vilaine".
La suite des aventures de ces petits moustiques se trouve tout les jours à l'adresse que tout le monde connait ! La Grande Taverne d'Elvenar !

C’est le dimanche de Pâques, les cloches sonnent à la volée et me réveillent. Elles avaient été bien silencieuses ces derniers jours. Monsieur le fantôme a été très gentil. Il m’a laissé passer une belle et douce nuit et je suis bien reposé. Dès que je pousse les volets, mes yeux d’enfant s’écarquillent. Le lapin est passé. De multiples couleurs tapissent le jardin et scintillent sous les caresses du soleil rasant, une vraie carte postale ! Nyreen Elvenar, ma voisine, a déjà commencé sa course aux œufs et remplit son panier en courant de partout en riant et en criant de joie. Je la regarde amusé.
Lorsque je sors, le spectacle qui s’offre à moi est splendide. Je ne sais par où commencer ni où aller, il y en a tant et de toutes les formes! Madame la chenille me regarde et étonnée par indifférence continue à manger goulûment cette jolie fleur qui malheureusement ne deviendra jamais une fraise. Le premier chocolat que je ramasse et que je mange est une poule. Pourtant mon panier se remplira très rapidement et c’est les joues rosies, de bonne humeur et très gai que je rentre à la maison. Je montre ma récolte à mes parents qui me regardent en souriant avec un air attendri, la tradition et la féerie de Pâques perdurent.

il était une fois, dans une lointaine contrée qui sur la carte s' appelait Nyréen , un petit lapin qui en fait était une petite lapine qui répondait
au doux nom de Fraise .
Par un beau matin ensoleillée , qui était le jour de Pâques , elle décida
d' aller se promener dans la forêt avoisinante elle y rencontra un fantôme qui roulait dans l 'herbe aux tintements de sa petite cloche dorée. Elle y vit aussi une poule qui picorait des chenilles . En continuant son chemin, elle eut un sursaut car elle entendait les cris
des enfants qui ramassaient les chocolats que leurs parents avaient dissimulé dans les fougères pour la grande chasse aux oeufs. Elle
se cacha et dut rester ainsi une bonne partie de l 'après midi , blottie au plus profond des bois .
Quand elle put enfin quitter sa cachette, il faisait sombre et la nuit ne tarderait pas à tomber , elle rentra vite à son terrier et là elle put enfin savourer les bons oeufs en chocolat que ses amis le fantôme et la poule lui avaient rapporté.Ils continuèrent à fêter Pâques à trois ,
accompagnaient des autres animaux de la forêt en dégustant les bons chocolats et en dansant tout le reste de la nuit. A l 'aube , ils se séparèrent en se jurant de recommencer cela le plus vite possible , même s 'il ne restait plus rien à grignoter.
CONCLUSION: il vaut mieux faire la fête et s 'amuser tous ensemble que rester seul dans son coin.

Nyreen était une petite fille pleine de vie, elle adorait jouer seule dans l'immense jardin de sa grand-mère qui était le terrain de jeu parfait pour son imagination débordante. Tantôt elle vivait des aventures rocambolesques avec Chloé le lapin magique puis ensuite elle galopait sur le dos de son fidèle étalon dans les grandes vallées des fées... Mais Nyreen grandissait et elle savait qu'en réalité Chloé n'avait rien de magique et que son magnifique cheval n'était autre que Jack, le chien de sa grand-mère qui se faisait vieux.
Elle rentra s’asseoir à côté de sa grand-mère.
« Grand-mère je m’ennuie, s'exprima tristement Nyreen, toutes ces histoires que j'invente je sais qu'elles n'existent pas, je n'y crois plus.
La vieille dame posa son crochet sur la table et regarda sa petite fille en lui souriant.
Tu grandis Nyreen, lui dit-elle calmement, mais cela ne doit pas t'empêcher de croire que le monde enchanté que tu as créé n'existe pas. Tu comprendras seulement que la réalité elle aussi peut t'apporter beaucoup de magie. Je vais te raconter une histoire, écoute moi bien. »
La petite fille, impatiente d'entendre l'histoire, s'installa confortablement puis écouta attentivement.

« C'était la veille de Pâques, Nina, une petite fille de ton âge, se plaisait à croire aux histoires fabuleuses que l'on racontait à ce sujet. Certains camarades lui disait que toute cette magie que l'on créée autour de cette fête n'était que pure invention et qu'elle était bien sotte d'y croire encore à son âge. Des cloches qui livraient des chocolats dans le jardin, des poules qui pondaient des œufs en or et des poussins farceurs qui se chamaillaient entre eux, qui pouvait bien y croire?
Nina, qui avait un caractère bien à elle leur avait répondu « Vous préférez vos histoires de fantômes, de pirates ou de carte aux trésors. Qui est le plus sot ? » puis elle était rentrée chez elle agacée.
En apercevant une chenille qui flânait sur la branche d'un arbre elle se jura de ne jamais laisser les autres décider à sa place et murmura à la petite bête « Un jour tu deviendras un superbe papillon, j'espère que tu me rendras visite».

Le lendemain matin, en se réveillant, la fillette trouva, comme chaque année, ses œufs en chocolat sous le grand sole pleureur qu'elle aimait tant. Il n'y avait ni cloche dorée, ni poule aux œufs d'or mais un joli papillon posé sur son épaule. Elle comprit qu'il n 'y a pas de plus belles histoires que celles qu'offraient la nature. »

La grand-mère prit sa petite fille par la main en lui disant « Vient Nyreen, nous allons cueillir quelques fraises dans le jardin, peut-être que toi aussi tu feras une belle rencontre.
Oh oui, répondit-elle joyeusement, mais grand-mère, c'était toi la petite fille ? »



 
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