Si Pâques m'était conté 4

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Lorsque les dernière neiges de l'hiver fondirent sous les rayons d'un timide soleil de printemps, le petit Lapin de Pâques sut qu'il était temps de se remettre au travail. Il quitta son terrier un beau matin pour aller trouver son amie la poule. Le soleil brillait et il n'avait guère envie de se dépêcher ; il s'arrêtait ici et là pour grignoter quelques brins d'herbe verts, et il salua au passage ses amis les tréants, des êtres millénaires dont la sagesse était infinie. Il passa devant les manufactures de poussière magique, où il admira les grands ouvriers à la peau bleue qui manipulaient, du bout de leurs longs doigts agiles, des nuages de poussière rose et iridescentes. C'était un spectacle fascinant. Puis il passa devant la caserne et les armureries, et finit par arriver devant la maisonnette dans laquelle son amie la poule avait fait son nid.
Il frappa à la porte, mais personne ne lui ouvrit. Il frappa une seconde fois, mais en vain. Un silence total régnait de l'autre côté de la porte close.
« Ou donc est passée la poule ? » se demanda le Lapin de Pâques, soudain terriblement inquiet.
La poule était une amie joyeuse et bavarde, et ce silence ne lui disait rien qui vaille. Lui était-il arrivé quelque malheur... ?
Il trouva une fenêtre encore ouverte et bondit à l'intérieur de la maison. La poule n'était pas assise à sa place habituelle, près de la fenêtre. Le Lapin de Pâques la trouva dans son lit, triste et malade, et ses plumes ordinairement si brillantes étaient à présent toutes froissées.
« Je n'arrive plus à pondre, » se lamenta-t-elle, honteuse. « Pâques arrive et les petits elfes de notre ville vont attendre leurs petits œufs, et moi je suis incapable de pondre ! »
Puis elle fondit en larmes.
Mais le Lapin de Pâques ne s'avoua pas vaincu pour autant. L'idée de décevoir les habitants de sa ville natale lui était intolérable. Il fallait faire quelque chose. Il n'y avait pas d'autre choix.
« Viens, mon amie la poule, » dit-il. « Il nous reste encore un peu de temps. Allons voir les humains qui habitent dans la cité voisine. On dit que leurs prêtres sont particulièrement puissants. Ils sauront comment te guérir. »
Munis d'une carte et d'une boussole, ils prirent donc la route ensemble, et ne tardèrent pas à voir se profiler à l'horizon la puissante cité humaine de Felyndral, qui rivalisait avec leur ville natale dans bien des domaines. Les Elfes se méfiaient des Humains, et les Humains craignaient les Elfes, mais leurs deux cités grandissaient néanmoins côte à côte, rivalisant de splendeur et de grandeur.
Le lapin et la poule entrèrent dans la ville des humains pile au moment où la cloche, là-haut, tout au sommet de la tour, se mit à sonner.

Ils trouvèrent les Prêtres dans le Sanctuaire Sacré, au cœur de la ville. Ces derniers examinèrent la poule pendant un long moment avant de déclarer qu'ils leur était impossible de lui venir en aide.
« La poule n'est pas malade, » annoncèrent-ils, très solennels. « Elle est tout simplement épuisée, et le seul remède à cela est le repos. Elle ne fournira aucun œuf de Pâques cette année. »
Ce fut un coup dur pour le Lapin de Pâques, mais il était plein de ressources et là encore, il refusa de laisser tomber.
« Allons voir les Nains, peut-être qu'ils sauront nous aider ! »
Un petit fantôme bien tristounet, qui errait parmi les ruines de sa demeure en ruines, leur indiqua la route à suivre pour arriver chez les Nains.
Ils voyagèrent donc ensemble une fois de plus, jusqu'aux imposantes portes de la cité naine. Le Lapin de Pâsues avait un peu peur de ces Nains aux grands pieds et aux bottes cloutées de fer, avec leurs haches et leurs pioches, mais il prit une grande inspiration et s'aventura jusque dans la grande Taverne où se rassemblaient aussi bien les guerriers, les mineurs et les marchands.
« Mon amie la poule est incapable de pondre les œufs de Pâques dont j'ai besoin pour réjouir le cœur de tous les enfants, » annonça le Lapin de Pâques, quelque peu mal à l'aise de se trouver ainsi au cœur de toutes les attentions. « Les talents de votre peuple en matière sont légendaires. Personne au monde ne sait forger l'acier ou tailler les joyaux comme vous le faites. Peut-être que vous auriez me fabriquer des œufs ? »
A sa grande surprise, plusieurs Nains se précipitèrent vers lui pour l'aider. Ils lui proposèrent des œufs en acier noir et étincelant, des œufs en cristal translucide, des œufs taillés dans le cœur des gemmes pourpres que l'on extrayait des mines de leur cité... L'un des Nains lui proposa même des œufs de diamants, plus splendides que tous les autres... mais tout ceci était hors de prix ! Le Lapin de Pâques ne recevait rien en échange de son travail, pas la moindre pièce d'or, et il ne pouvait payer pour les chef d’œuvres des Nains...
Dépité, il quitta leur ville en compagnie de la poule. Ils étaient tous les deux découragés.
« Cherche-toi une autre poule qui te donnera les œufs dont tu as besoin, » dit la poule au Lapin de Pâques, des larmes plein les yeux. « Je suis devenue inutile alors à quoi bon te raccrocher à moi ? Je ne vaux plus rien ! »
Mais le Lapin de Pâques n'était pas du genre à laisser tomber ses amis.
« Nous travaillons ensemble depuis de longues années, et je n'ai envie de travailler avec personne d'autre que toi, » dit-il résolument. « Nous trouverons une solution ensemble, en nous serrant les coudes, comme nous l'avons toujours fait jusque-là ! »
« Nous avons déjà tout essayé, que pouvons-nous faire de plus ? »
« Tu ne peux plus pondre, et je n'ai pas non plus les moyens d'acheter les œufs produits par les Nains... il ne me reste donc plus qu'une seule solution : fabriquer moi-même des œufs ! »
« Cela est impossible ! » s'exclama la poule, qui trouvait cette idée aberrante. « Les lapins ne peuvent produire des œufs ! Il faudrait un miracle ! »
Et là le lapin lui sourit.
« Les fées pourront peut-être nous aider, » dit-il.
« Les fées sont une légende, » répondit la poule. « Personne ne sait si elles existent vraiment. »
« Nous devons au moins essayer. »

Les Elfes de leur ville natale parlaient parfois des fées... des créatures mythiques, qui vivaient dans une ville fleurie au loin... personne ne les avait jamais vues... personne ne savait exactement où les trouver... Alors le lapin et la poule demandèrent le chemin à tous ceux qu'ils croisaient sur leur route. Tout le monde leur donnait la même réponse. Tout le monde leur disait qu'ils n'avaient aucune idée de l'endroit où vivaient les fées.
Jusqu'au jour où ils croisèrent une petite chenille verte dans un champ de fraises.
« Les Fées ? Bien sûr que je sais où les trouver ! » dit-elle fièrement, avant de leur donner des indications précises sur la direction à prendre.
La poule et le Lapin de Pâques écoutèrent attentivement, et ne tardèrent pas à trouver la ville des fées. Il y régnait une véritable profusion de fleurs et de couleurs, et l'air était empli de fragrances florales qui firent tourner la tête des deux visiteurs.
Ils trouvèrent la Princesse Anwen, qui régnait sur le peuple magique des fées, mais une fois de plus ils furent déçus par leur réponse.
« Notre magie est puissante, mais nous n'avons malheureusement pas le pouvoir de te donner la capacité à produire toi-même des œufs. Tu es un lapin, pas une poule. Même la magie ne peut faire des miracles. »
Cette fois le Lapin de Pâques se laissa aller au désespoir. Il avait tout essayé, mais en vain.
« Cette année nous n'aurons d'autre choix que d'annuler la fête de Pâques, » se lamenta-t-il, en se laissant retomber sur le sol, vaincu et abattu.
C'est à ce moment-là qu'arriva la petite chenille, celle-là même qu'ils avaient croisé plus tôt et qui les avait aidés à trouver leur chemin.

« Pourquoi tant de larmes ? » demanda-t-elle, l'air sincèrement compatissante.
La poule lui expliqua leur situation, et la chenille se mit à sourire.
« J'ai peut-être une solution, » leur annonça-t-elle.
« Une solution ? Toi ? Que peut donc faire une petite chenille de rien du tout, face à un tel problème ? »
Cette fois la chenille se mit à rire pour de bon.
« Peut-être que je suis bien plus qu'une simple chenille, » dit-elle sur un ton malicieux, et elle se transforma en une gracieuse déesse vêtue de pourpre et d'or. Le Lapin de Pâques reconnut immédiatement la Déesse Nyreen, dont il avait déjà vu des images dans les rouleaux de parchemin que les Elfes gardaient précieusement dans leur monastère. « Il y a longtemps, bien longtemps... lors de l'un de mes voyages, j'ai discuté avec un marchand venu du bout du monde... Il m'a parlé de quelque chose qui pourrait vous aider... »
Elle sortit un vieux parchemin d'un replu de sa robe, et le tendit au Lapin de Pâques.
« Suis cette recette, et tu pourras offrir des œufs aux petits Elfes qui te sont si chers, » lui assura-t-elle.
Surpris mais motivés par un regain d'espoir, ils se hâtèrent de rentrer chez eux. Ils suivirent à la lettre les indications qui étaient inscrites sur le morceau de parchemin, et finirent par obtenir un œuf tel qu'ils n'en avaient jamais vu : le tout premier œuf en chocolat !
« Pense-tu qu'ils vont aimer ? » demanda le Lapin de Pâques à la poule.
« Il n'y a qu'une seule manière de la savoir, » répliqua la poule.

La nuit venue, alors que tout le monde dormait, ils cachèrent les œufs dans les jardins des Elfes, comme ils le faisaient d'habitude. Et le lendemain matin, lorsque les enfants émergèrent du sommeil, ils poussèrent des cris de joie en découvrant les trésors que le Lapin de Pâques leur avait offert. Ils furent tous ravis par le goût enchanteur et sucré de ces œufs merveilleux.
La poule et le lapin, qui les observaient de loin, comprirent qu'ils avaient réussi leur mission.

Ils avaient réussi à sauver Pâques, ensemble.
Ils échangèrent un sourire, avant d'aller se reposer dans leurs tanières, bercés par les rires et les cris de joie des enfants.

" Il était une fois, une petite chenille, appelée Nyreen. Elle était magnifique cette petite chenille, toute verte, avec quelques petits points jaunes... Oui mais voilà, un jour, Martin lelapin lui avait raconté une histoire de fantômes, qui, pour Pâques, s'étaient déguisés en fraises. Depuis, la petite chenille avait une peur bleue de tout ce qui était rouge. Or, voici arrivé le jour de Pâques. Comme les autres animaux du jardin, Nyreen avait reçu une carte d'invitation pour participer à la chasse aux œufs. Elle s'y rendit, pas très rassurée... et elle avait bien raison, car la petit poule rousse qui passait par là la goba d'un coup ! Elle n'entendit même pas les cloches qui annonçaient le début du concours.

Le Miracle de Pâque


Il était une fois,une famille de 3 enfants avec leurs parents qui était très pauvre et ne pouvais pas toujours payer des chocolats de pâque pour leurs enfants.Mais cette année la sera très differente de d'habitude mais cela ils ne savent pas encore.
Cetta année la encore les parents ne pouvait pas payer de chocolat,alors ils étaient déprimer ,mais 2 jour avant pâque un lapin fantôme ,nommée Nyreen, leurs apparaît pendant que les enfants dormaient il leur dit:«Vous serez plus déprimer cette année vous aller avoir des chocolats pour vos enfants la journée de pâque. »
La mère:«Mais comment? Nous n'avons pas un sou pour en avoir. »
Nyreen:«Dans deux jours lors du festival de pâque, vous aller aller voir prés d'un champs de fraise.Puis vous verrez une cloche assez grosse vous ne la raterez pas.Vous allez voir une poule accompagner d'une chenille prés d'une grotte et vous aller rentrer dedans et vous verrez ce qui se passe.»
Le père:«Mais ou se trouve t'il ce champs de fraise? »
Le lapin Nyreen:«C'est ici même a Elfantastique,tenez j'ai fait une carte pour que vous y rendez sans aucun problème.»
Les parents:«Je vous dit merci »
Alors les parents et les enfants,deux jour plus tard,partirent a la rechercher du champs de fraise et quand il fut trouver ,ils firent tout se que le lapin Nyreen a dit et trouva belle et bien la poule et la chenille en granite devant la grotte.Alors, ils entrèrent dans la grotte et en arrivant de l'autre côté il vit une crique avec des arbres et une ouverture en haut de la crique et qui donne a cette endroit un côté angélique.Les enfants en voyant tout les chocolats près des arbres, coururent en direction des chocolats tout contents et commença a en manger devant l'air contents et radieux de leur parents qui remercie le lapin d'être venue les voirs.

Il était une fois, une jeune fille, nommée Nyreen, qui se baladait quelques jours avant Pâques. Soudain, elle entendit un bruit et pensa tout d'abord que c'était un fantôme car la forêt dans laquelle elle se trouvait était réputée pour être hantée, mais elle réagit alors que ce n'était pas possible, les fantômes n'existaient pas, Nyreen en était persuadée. Elle aperçu une poule et un lapin qui semblaient discuter mais elle ne comprit point ce que ces animaux disaient; puis elle vit une chenille qui lui demanda ce qu'elle observait ainsi : Nyreen fut d'abord sous le choc et pensa que ce n'était que le fruit de son imagination, comment une chenille pouvait-elle parler? Mais l'insecte répéta sa question et Nyreen qui, après tout, se dit qu'elle ne rêvait peut-être pas demanda à la chenille si elle comprenait ce que les deux premiers animaux se disaient et lui demanda également de quoi ils parlaient; voici ce que la chenille traduisit alors:
- Pourquoi ne pas offrir des fraises plutôt que des chocolats, c'est meilleur pour la santé! questionna le lapin
- Tout simplement car les enfants préfèrent de loin les friandises que les cloches leur apportent aux fruits, que ce soit des fraises, des oranges, ou autres ...
- Oui, mais les parents eux je suis sûr qu'il préféreraient que ce soient des fraises; sais-tu le nombre d'enfants qui tombent malade chaque année après cette fête?
- Je sais tout ça mais certains enfants ne mangent jamais de chocolats en dehors de Pâques, on ne peut pas leur retirer ce plaisir!
- T'as peut-être raison... oh, et puis j'en ai marre je ne sers jamais à rien de toute façon : c'est une cloche qui apporte les œufs, une poule de chocolat comme toi qui les pond... Cette année j'aiderai les cloches à porter les œufs aux enfants!
- Je ne sais pas, il faudra que tu demandes ça aux cloches, je pense qu'elles apprécieront un coup de main mais vérifie quand même avant, on ne sait jamais, en plus elles ne sont pas du genre à partager une réputation.
- C'est décidé j'irai les voir demain et, qu'elles le veuillent ou non, je les aiderai, par contre , il me faudra une carte pour trouver toutes les maisons...
- Tiens en voila une et bon courage pour demain!

Petit à petit, la forêt, les animaux, le ciel, tout disparût, jusqu'à ce que Nyreen aperçoive au dessus d'elle le délicat visage de sa mère qui venait de la réveiller.

Nyreen et la fête de Pâques

Il existait, au-delà des montagnes sacrées situées aux confins de notre monde, un royaume où il faisait bon vivre ; ce royaume s’appelait Almundar.
Les habitants d’Almundar étaient tous des êtres sages, tellement sages qu’ils en étaient éteints et fades ! L’un de ces êtres qui répondait au doux nom de Nyreen, un jeune d’à peine 2000 ans, sentait en lui une rébellion naître : il voulait voir ce qu’il y avait par-delà les monts sacrés. Un soir donc, quand tous ses proches furent tombés dans les bras de la fée du sommeil Morphéas, Nyreen prit le chemin des monts sacrés et traversa les frontières lointaines pour entrer dans ce monde qui lui était inconnu, monde que l’on nommait Monde Terréa. Qu’allait-il donc y trouver ? Nyreen, las de trotter et voulant jeter un œil sur la carte du monde d’au-delà les frontières volée à son père, voulut se reposer un peu ; il se dirigea vers un arbre pour s’asseoir à l’ombre de ses branchages. A peine fut-il assis qu’il sentit un picotement dans son cou : en se frottant à l’endroit douloureux, il sentit une chose grouillante entre ses doigts. Regardant de plus près, il vit un drôle
d’animal vert, long comme un tube de schwim (friandise extrême de son royaume).
- Mais qu’es-tu donc, petit schwim vivant ? As-tu don de parole ?
L’animal, qui était une sorte de chenille, se tortillait sans répondre bien évidemment puisque ce n’était qu’une petite chenille ! Nyreen, n’obtenant aucune réponse, se désola de voir que dans ce monde, les êtres vivants étaient muets. Il posa donc la chenille-schwim avec douceur et déroula la carte de son père pour voir vers où diriger ses pas.
- J’irai bien par ce chemin Nord : il semble y avoir une cité dans ce coin ; j’aurai peut-être ainsi la joie de croiser un habitant de ces régions !
Le voilà donc qui reprend sa route, cueillant çà et là de petites fraises toutes rouges et délicieuses pour calmer les gargouillis de son ventre. Au détour du chemin, il croise un lapin de couleur cendrée qui détale à sa vue. Nyreen n’en revient pas : cela fait le deuxième être de vie qu’il croise et avec lequel il ne peut discuter ! Ce monde est-il donc peuplé que d’êtres sans voix ?
Il se pose encore la question quand il entend le son d’une cloche au loin : les cloches, il connait ! Son père est Clopertongar, le maître des fonderies d’Almundar. Nyreen a passé les 1500 premières années de sa vie à suivre son père dans les fonderies et les mines d’argent du royaume, c’est dire s’il n’est pas devenu un spécialiste des cloches !
Ragaillardi, il se remet en marche dans la direction du tintinnabule de la cloche en marmonnant :
- Qui dit cloche, dit vie ! j’arriverai bien à trouver âme avec qui discuter !
Il arriva dans un bourg formé de 4 à 5 bâtisses au centre desquelles trônait une église. Nyreen, suivant le son de la cloche, pénétra dans l’enceinte sacrée et fut spectateur d’une scène des plus étranges : les bancs de l’église étaient occupés par des êtres translucides, au travers desquels Nyreen pouvait voir. Sur l’autel trônait une poule marron qui était immobile.Le jeune Almundarien lança à la cantonade :
- Bien le bonjour à vous, assemblée ! Que les sages d’Almundar vous protègent.
A ces mots, les êtres translucides se tournèrent vers lui et le fixèrent de leurs yeux d’un rouge sombre. L’un d’eux (leur chef ?) s’avança si vite vers Nyreen que celui-ci eut à peine le temps de cligner des yeux qu’il se retrouva « pif-à-pif » avec lui. Le fils de Clopertongar, n’oubliant pas les bonnes manières, s’inclina devant son vis-à-vis et demanda :
- Je me nomme Nyreen et je viens du royaume d’Almundar qui est situé par-delà les monts sacrés. A qui ai-je l’honneur de m’adresser, messire ?
Au lieu de lui répondre, le personnage fila vers l’autel pour prendre dans ses mains la poule marron, revenir vers Nyreen et la lui tendre.
- Pour moi, demanda Nyreen ? Merci, c’est trop de gentillesse !
Il s’empara de la petite poule et là, oh miracle ! il entendit des voix dans sa tête :
-« Bonjour habitant d’Almundar, sois le bienvenue parmi nous, spectres de
Cacaoland ».
- Qui parle ? demanda Nyreen étonné.
- « je m’appelle Romuald et je suis le bourgmestre de ce bourg fantôme ».
- Etes-vous donc tous des spectres ? J’ai entendu une fois mon père parler avec un de ses amis de la Grande Catastrophe du monde d’au-delà les monts sacrés. Est-ce que c’est de votre monde qu’il parlait ? Que s’est-il passé ?...
- « Oh là, ami d’Almundar….du calme ! Laisse-moi donc en placer une !... »
- Veillez excuser ma fébrilité messire, elle est due essentiellement à ma jeunesse !
- « Assieds-toi ami et écoute donc notre histoire grâce à notre amie « Dame Poule Cacao » : Il y a de cela fort longtemps, quand les habitants de notre monde se faisaient appelés terréens, il y eut une énorme catastrophe lors d’une fête dite de Pâques. Les légendes disent que, lors de cette fête, les cloches essaiment en tous lieux des œufs en chocolats pour les enfants. Cette année-là, les petits n’eurent pas le temps de faire la collecte des œufs laissés à leur intention car les hauts dirigeants de notre monde, dans leur grande folie, firent éclater des bombes antimatières. Seuls nos ancêtres qui croyaient dans les pouvoirs des cloches survécurent mais ils furent réduits à l’état de spectre et n’eurent plus de possibilité de parler ou de manger et boire. Nous ne pouvons communiquer qu’à travers les pouvoirs de Dame Poule cacao, pouvoirs qui lui ont été remis par les cloches saintes. Voilà toute l’histoire, ami d’Almundar
En entendant cette triste histoire, Nyreen fut bouleversé et demanda s’il n’y avait aucune chance que les êtres de Terrée puissent retrouver leur substance.
-« La légende dit : les terréens retrouveront substance, chair et sang quand leur esprit sage sera redevenu. Alors, nous prenons patience et fêtons toujours Pâques à cette date pour honorer nos ancêtres qui n’avaient point failli en leurs croyances
Nyreen remercia Romuald de son histoire et promit de revenir au bourg chaque année, à la même date, pour fêter Pâques avec les habitants spectres. Les années s’écoulèrent et aux 3500 ans de Nyreen, les terréens retrouvèrent enfin leur substance ; ils jurèrent que plus jamais la folie ne les entrainerait à commettre l’irréparable.

Lundi, de bon matin, Monsieur Lapin sautillait joyeusement dans le grand pré situé à côté du champ fraises de dame coraya.
Grignotant ses herbes favorites, il aperçu une splendide chenille clairement affairée à la conception de son coccon. Celle-ci s'enveloppit consciencieusement d'une soie blanche, fine et brillante. Quelle idée de s'envelopper de la sorte se dit Monsieur Lapin. Il faudra que je demande à Nyreen, pourquoi les chenilles du grand pré prennent plaisir à s'embobiner comme des momies. Dans la grande poche de sa veste se trouvait la carte des alentours, Monsieur Lapin la sortit, y jeta un rapide coup d'oeil et reprit son chemin vers le grand Manoir Longhorn. Il n'y rentrerait pas, ça jamais! L'histoire raconte que le fantôme de la dame de maison hanterait toujours les lieux et effraierait quiconque essaierait de penetrer la vieille demeure poussiéreuse. A cette pensée il en eut la chair de poule! Ha, la poule! Ce stupide galinace, trop occupé a se gaver de vers de terre pour se rendre compte que le valeureux fermier lui vole ses oeufs...Monsieur Lapin avait déjà tenté de converser avec un de ses volatiles, toutefois la conversation ne fut pas très productive: cot cot, cuicui, pooot pooot, codeck...??? Il n'y avait rien compris du tout. A vrai dire, en y songeant franchement, rien de valait la convesation de Nyreen. Nyreen etait une splendide fée, sa robe longue etait composée de pétales de roses, des pétales de velours du plus beau des fuschias. Dans son dos, s'elevaient et culminaient les ailes les plus finement ciselées que Monsieur Lapin eut jamais vues, belles et ornées de motifs complexes et scintillants mettant ainsi en valeur sa peau diaphane. Les joues roses et arborant sont plus beau chapeau de pétales soyeux,c'est ainsi qu'il la rencontra au détour d'un sentier. Dès qu'elle le vit, elle lui sourit.

Il était une fois l'histoire d'un petit fantôme en forme de cloche. Alors pour pâques sa maman lui dit va jouer un peu dehors. Tu pourras hanté le jardin histoire de sortir un peu! Une fois dehors le petit fantôme rencontra une petite chenille alors le petit fantôme fit OuuOuuu! La petite chenille eut très peur, elle fila donc se caché dans le bac à fraise sous une feuille. Tout fier de lui le petit fantôme continua son chemin dans le jardin en direction du poulailler. Il croisa une poule qui picorait tranquillement du maïs. Le petit fantôme se concentra et de toute ses forces refit son cri de fantôme. Mais la poule en avait vu d'autre, alors d'un air faussement effrayée, elle lui dit : "Mon dieu, quelle frayeur, dis donc petit fantôme tu es vraiment effrayant ! Prends cette carte et passe à coté de la maison de Nyreen pour aller trouver le lapin magique, il te donnera plein d’œufs en chocolat tu l'as bien mérité !". Le petit fantôme remercia la poule et partit à la recherche de ce lapin.

Si Pâques m’était conté, l’histoire de Pâque au royaume d’Elvenar

Une ancienne légende raconte une histoire fantastique, celle de la Première Reine des Fées. Cette Reine au nom oublié par le temps donna naissance à notre peuple. Selon la légende, le fantôme de cette Reine erre dans un labyrinthe magique caché au sein du royaume d’Elvenar, cherchant désespérément à retrouver son nom. Sans nom, notre première reine ne peux entrer à Avalon. Quiconque permettrait au fantôme de la Reine de reposer en paix recevrait en récompense l’un des dons magiques de la monarque.
Jusqu’à ce jour, seul l’emplacement du labyrinthe maudit d’Elvenar est connu. Le fantôme de la Reine continue de le hanter, nul n’ayant retrouvé son nom.

Pâquerette, une petite fée, rêvait de retrouver la Reine perdue. Cette reine dont la légende raconte qu’elle pouvait créer toute chose sur cette Terre. Orpheline, Pâquerette est une jeune vagabonde qui survit de ce qu’elle parvient à voler. Elle avait commencé par voler des myrtilles et des fraises, petits trésors délicieux, puis des melons et du borondal. Désormais d’une habilité redoutable, elle réussissait à obtenir tout ce qu’elle désirait au nez des gardes. C’est de cette manière qu’elle parvint à obtenir la carte indiquant l’emplacement du labyrinthe maudit d’Elvenar.
Elle était persuadée que la légende indiquait le nom de la Reine Oubliée, surtout le poème qui accompagne cette histoire, seul élément qui demeurait identique aux quatre coins d’Elvenar :
Ni les elfes à la peau bleue comme la nuit,
Ni les nains dont la barbe cache presque les yeux,
Ni les humains au regard rieur,
Ni les golems à la force étonnante,
Ni les orques aux armes effilées
Ne peuvent atteindre la beauté des fées et leur noblesse.

Arrivée à l’entrée du labyrinthe, Pâquerette devait trouver l’esprit de la Reine, au cœur du dédale selon la légende. Elle entra avec prudence et… rien ne se passa. Afin de s’assurer d’en ressortir, elle avait apporté de la poussière magique qui avait la propriété de briller comme un trésor lorsqu’elle était déposée sur une surface. Elle l’avait sûrement dérobée à un noble un peu cloche.
Pour se repérer, Pâquerette déposa de cette poudre rose dans chaque coin, la cachant des prédateurs éventuels (il est bien connu que les vers de terre aiment à manger de la poussière magique). Elle s’avança dans le labyrinthe qui était remplie par la faune et la flore usuelle des fées, mais avec une taille bien plus importante que d’ordinaire. Un trèfle mesurait 20 cm de haut, un lapin atteignait près d’1 mètre au garrot, une poule picorait des graines hautes comme sa jambe. Ca aurait été une ballade de santé, si la nature ne regorgeait pas d’insectes en tout genre.
Depuis un long moment maintenant, Pâquerette était suivie de très près par des chenilles processionnaires. Elle connaissait ces bestioles et savait que leur contact pouvait lui être fatal en raison de leur poil venimeux qui provoque de graves lésions sur la peau. Les chenilles avancent vite et Pâquerette commençait à avoir peur d’en être recouverte sous peu. En courant, elle tourna à droite. Coincée. D’ici peu, ce labyrinthe maudit compterai un autre fantôme. Le couloir était trop étroit pour passer à côté de ces énormes chenilles, trop grandes et trop nombreuses pour passer par-dessus.

Soudain, Pâquerette vit une silhouette éthérée d’une sublime couleur argentée. C’était sa seule chance. Avait-elle compris le poème de la légende ? Son idée était-elle la bonne ?
« Nyreen ! » Pâquerette hurla à s’en faire mal. Elle hurla le nom écrit par la première lettre du dernier mot de chacun des vers du poème.
La reine des fées se retourna vers cette jeune fille, toujours aux prises avec les énormes chenilles.
Pâquerette hurla le nom de nouveau. Le fantôme approcha. A son approche, les chenilles reculèrent et prirent un autre chemin, au grand soulagement de Pâquerette :
- Comment m’as-tu appelée ? La voix de la reine résonnait, elle était aussi belle que le son d’une chute d’eau
- Nyreen. Ce nom vous est familier n’est-ce pas ?
- Nyreen, je connais ce nom. Nyreen.
- Vous êtes la Reine Nyreen, la première reine du peuple des fées, reine aux pouvoirs immenses.
- Oui, Nyreen est le nom que me donna ma mère. Nyreen, Nyreen... Enfin, je peux rejoindre mes ancêtres, tu m’as redonné mon nom. Merci, par toi je revis.

L’esprit de la reine s’éleva dans les airs avant d’entrer en Pâquerette. Dans une explosion de paillettes d’argent et d’or, Pâquerette se vit dotée de nouvelles ailes, aux couleurs de l’arc en ciel. Chacun de ses pas faisait apparaître des fleurs aux couleurs somptueuses. Sa simple présence permettait aux plantes de grandir et aux fleurs de s’ouvrir.
Pâquerette devint la nouvelle reine du peuple des fées, elle qui permit de faire revivre la magie perdue des fées, cette magie par laquelle tout être vivant au royaume d’Elvenar devenait plus beau et plus fort.

En l’honneur de Pâquerette, chaque année le premier dimanche suivant le solstice du printemps, chaque habitant dissémine des mets (qui ont vite remplacé la poussière magique, trop chère pour en user ainsi) dans leurs jardins afin de rappeler à tous le jour où la magie des fées d’Elvenar fut ressuscitée. Cette fête fut nommée Pâques, en l’honneur de la nouvelle reine.

 
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DeletedUser2864

Où est-ce que vous trouvez le 28 ? Je vois que cette histoire a déjà eu un vote, mais je ne la vois pas :(
 
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