Si Pâques m'était conté 3

Choisissez vos trois textes préférés.

  • Texte 21

    Votes: 2 5,1%
  • Texte 22

    Votes: 14 35,9%
  • Texte 23

    Votes: 5 12,8%
  • Texte 24

    Votes: 15 38,5%
  • Texte 25

    Votes: 16 41,0%
  • Texte 26

    Votes: 17 43,6%
  • Texte 27

    Votes: 24 61,5%

  • Total de votants
    39
  • Sondage fermé .
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

DeletedUser

Attention, 5... 4 ... 3 ... 2 ... 1 ...A vos votes !
Bip ... bip ... bip ... ce sondage fermera dans 7 jours!


Il y a fort longtemps un petit garçon nommé Nyreen ,aidait ces Grands parents Fantôme et Cloche dans la ferme familiale , tandis que ses camarades passez leur temps a jouer dans les bois a courir après les lapins , le petit Nyreen ramassai les fraises dans les champs de production , principal source de revenu de la famille; c'était l'époque de Pâques et le commencement d'une dure mais belle période;
Le fameux matin , les amis de Nyreen sont venus le chercher pour le festival des Cloches de Pâques , il fallait bien la journée entière pour s'y retrouver dans ces champs de cultures immenses , une carte était essentielle pour les étrangers , mais tout ce petit monde connaissait bien les lieux et la journée fût fructueuse en gourmandises ; Notre petit héro avait une passion , les Papillons , il prenait des risques parfois en grimpant aux arbres de la forêt , pour y trouver la plus grosse chenille , il rentrait souvent avec des petits" bobo " ou des rougeurs , mais rien ne l'arrêtai ; Aujourd'hui ce petit a bien grandi , ses Grand-parents s'en sont allés , la ferme a laissé place a un élevage de Poules , lui il travail dans le bâtiment et a gardé ses passions , les Papillons et les Fraises ! ainsi tous les ans a cette même période , Nyreen et ses amis se retrouvent pour une chasse a l’œuf interminable , et leurs enfants sont ravis .
Joyeuses fêtes de Pâques!

Dans le monde d’Elvenar, Pâques est une fête très attendue ! En effet, chaque année la grande prêtresse Nyreen annonce l’ouverture du grand concours « Sur la trace du lapin de pâques ».
Et dans chaque foyer de chaque province les parents briffent leurs enfants sur les tactiques de recherche, car l’enfant qui trouveras le lapin de pâques permettra à son village de remporter la précieuse carte magique dont les pouvoirs sont très importants. En effet cette dernière permet au village qui la remporte de doubler ses productions pendant un an.
Mais avant de pouvoir trouver ce fameux lapin il faut d’abord trouver un maximum de poules en chocolat dissimulées dans chaque village, alors c’est parti la grande cloche d’Elvenar sonne le début de la chasse et pendant douze heures on peut voir les enfants arpenter les rues de façon méthodique. Quand la cloche retentit à nouveau elle annonce la fin de la chasse et là trépident d’impatience les parents comptent un à un les poules trouver par leurs enfants et tous ceux ayant ramenés au moins soixante-dix poules peuvent accéder au labyrinthe de Nyreen où se cache le lapin de pâques. Après un long voyage jusqu’à la demeure de Nyreen, parents et enfants découvrent le fameux labyrinthe, à l’entrée duquel est inscrit : « Ayez le courage de pénétrer en mon sein, mais prenez garde aux chenilles géantes et gluantes ainsi qu’aux fantômes qui hantent mes allées ! »
Seul une poignée d’enfants courageux réussissent à entrer dans le labyrinthe malgré les encouragements de leurs parents et seul le plus téméraire d’entre eux arrive à trouver le précieux lapin qui aidera son village à produire plus de marchandises. Une fois le lapin démasqué les perdants doivent récolter chacun un kilo de fraises des bois qu’ils offriront à Nyreen car si le péché mignon des enfants c’est le chocolat, celui de la grande prêtresse d’Elvenar c’est les fraises.
On raconte qu’après les fêtes de pâques on ne revoit pas la grande prêtresse Nyreen pendant au moins deux mois, sûrement qu’a trop manger de fraises l’indigestion est plus longue à passer, alors les enfants ne mangez pas trop de chocolats d’un coup ou comme Nyreen on risque de ne plus vous voir pendant longtemps !!!

C’était le matin du dimanche de Pâques, la grande chasse aux œufs du village allait pouvoir commencer.

Tout le monde c’était donné rendez-vous sur la place de l’église et tous les participant reçurent la carte du parcours. En entendant le tintement de la cloche tous partirent en direction du premier point.

Au premier arrêt la difficulté était moindre, il suffisait juste de chercher parmi les parterres de fraises les lapins en chocolat. Mais attention de ne pas tricher car la grande Nyreen, la juge du concours veillait au grain.

Au deuxième arrêt c’etait un peu plus difficile. Il fallait grimper dans les arbres pour pouvoir trouver les poules que les organisateurs avaient cachés.

Tout au long de la matinée les participants fouillèrent de fond en comble le jardin parmi les fleurs, les arbres et les pierres, ramassant plus de chocolat que leur estomac ne pouvait supporter et tout ça en évitant escargots et chenilles.

En tout cas la conclusion était unanime, tout le monde trouva la chasse aux œufs de Pâques plus sympathique que la chasse aux bonbons d’halloween ou ils durent chercher parmis les sorcières et les fantômes.

Tous se donnèrent rendez-vous pour l’année prochaine et partirent chacun dans leur maison déguster tout ce bon chocolat.

« Eh….. La poule…. Ramène ta fraise…. » se mit à crier le lapin.

« C’est bientôt Pâques, les cloches reviennent de Rome, c’est l’heure de la distribution des œufs, alors grooouille-toooiiii !!!!!!!».

Une poule, sur un mur, qui en avait marre de picorer du pain dur, se trouva forte aise de pouvoir dénicher une chenille.

La chenille entre les dents et la crête cramoisie de colère et de rage, elle se dirigea vers ce satané lapin insolent et lui tint à peu près ce langage :

« C’est à moi qu’tu parles, dit, c’est à MMMOOOI QUUUEEE TU PARLES !!! »

« D’abord, c’est toi la cloche, lapin crétin, et pourquoi faudrait-il que tu ramasses toute la gloire de Pâques, c’est moi qui pond et toi qui distribue, et bien cette année, pas question. D’ailleurs, tu vas rire, c’est ballot, je n’ai rien pondu »

Pâle comme un fantôme, le lapin fut sur le point de s’évanouir. La poule riant sous cape de voir le lapin tressaillir continua de jouer la carte de l’arrogance.

« T’as pas fait ça Nyreen », la poule s’appelait Nyreen, drôle de nom pour une poule me direz-vous, mais c’est comme ça.

« Mais non, gros nigaud, ils sont prêt tes œufs, tu vas pouvoir les cacher pour que les enfants les cherchent, je n’aurais jamais fait une aussi vilaine blague aux enfants, mais si il n’y avait eu que toi, alors oui, je n’aurais pas hésité une seule seconde »

Confit comme un canard, le lapin jura à la poule que, désormais, il serait moins désobligeant à son égard.

Quand, le géant, maître de ces lieux bizarres, se mit à maugréer : « elle est où la poulette ? », nos deux lascars à plume et à poil s’effacèrent discrètement afin de mieux vaquer à leurs devoirs.

Et la magie de Pâques fut ainsi honorée.

Dans un petit village nommé Nyreen, vivait une jeune fille qui s’appelait Agdid , elle avait de beaux cheveux violet, des ailes de fée, et elle portait un kimono qui sentait bon la fraise .. Elle avait deux charmantes petites filles, qui l’aidaient à s’occuper de la ferme, en ramassant les œufs des poules , ou en donnant à manger aux chevaux
La passion de Agdid s’est les vieux manoirs ,et un jour , alors qu’elle avait laissé ses enfants chez leur grand mère, elle parti en visiter un non loin de chez elle . Ce manoir était très ancien, les murs extérieurs étaient recouvert de lierre et de vieille plante ; l’atmosphère intérieur était glacial, mais la décoration était somptueuse
alors qu’elle se balladait de pièces en pièces, elle eu le sentiment que quelque chose lui tournait autour, elle cru même voir un fantôme, ce n’est pas possible ce dit elle, je suis rationelle, et les fantômes n’existent pas ! mais soudain, un morceau de papier jaunit par les années, lui apparut, juste comme ça, flottant devant ses yeux .. elle eu d’abord un moment de recul puis piqué par sa curiosité, pris le bout de papier et le regarda avec attention
elle y découvrit une forme dessinée au crayon, cette forme représentait une cloche, et au milieu de cette cloche se trouvait un papillon en feuille doré , splendide !
Petite, Agdid aimait beaucoup les chasses au trésor, elle se lança donc le défi de partir à la recherche de ce papillon doré , il faut dire qu’elle était très curieuse, et qu’elle aimait les nouvelles découvertes.
elle se souvint alors qu’il y avait une église pas très loin, peut être se dit elle, qu’il faudrait que je commence par là mes recherches ?
Elle se dirigea donc vers cette église, ou plutôt vers son sommet, et grimpa les très nombreuses marches qui menaient au clocher… elle s’amusa à faire sonner les cloches, et une jolie mélodie e fit entendre dans tous les environs .
En regardant de plus près l’intérieur d’une des cloches, elle remarqua qu’il y avait la gravure d’un grand chêne , et ce magnifique arbre qui avait l’air très vieux, elle savait très bien où il se trouvait, puisqu’il était planté dans son propre jardin, elle était certaine qu’il s’agissait bien du même arbre , car il y avait le dessin d’une chenille gravée dans son écorce. cette chenille s’est elle même qui l’avait réalisée étant petite !
de toute vitesse, elle se précipita chez elle, et contourna sa modeste maison pour y retrouver ce grand chêne.
elle le scuta de partout afin de retrouver le dessin de la chenille gravée il y a plusieures années, quand enfin elle mis la main dessus, qu’elle ne fut pas sa stupefaction de voir qu’il était en train de se transformer en papillon , et pas n’importe quel papillon , un magnifique papillon doré !
doucement , elle fit glisser ses doigts dessus, comme pour le caresser .. et là .. elle se retrouver prise de vertiges, et s’évanouit dans l’herbe fraiche ..
elle resta là de nombreuses minutes, quand elle fut réveiller par les chatouilles faites par les moustaches d’un petit lapin .. Agdid ne savait plus très bien , où elle était ni ce qui se passait .. trop de chose inexplicable étaient entrain de se passer, dans sa petite vie habituellement si tranquille !
quand elle repris un peu le fil de ses idées, elle se leva, et pris le chemin de sa maison
Mais elle fut arreté par le passage juste devant elle du joli papillon dorée, qui était maintenant bien réel … ses ailes étaient vraiment magnifique, et à chaque battement, une fine poussière d’or s’en échapée … quel splendeur
et chaque petit grain de poussière qui tombaient sur l’herbe, se transformait en joli chocolat, œuf, lapin de paques, , un cercle de confiserie se formait autour de notre héroine, qui n’en croyait pas ses yeux !! le joli papillon continuait son vol, et les chocolats, se multipliaient à ses pieds,
elle qui n’avait jamais pu offrir quoi que ce soit à ses filles, fautes d’argent, allait pouvoir leur donner du chocolat à profusion …
les larmes commençaient à couler sur ses joues, elle était remplie de bonheur et de joie
d’un signe de reconnaissance, elle tendit la main vers le joli papillon, qui vient se poser au bout de ses doigts, resta posé là, quelques instants, puis s’en retourna au creux de l’arbre gravé à tout jamais !
Agdid a peine remise de ses émotions, cacha les chocolats, dans le jardin, en passant par le potager, dans le sceau du puits .. il y en avait beaucoup, elle allait même pouvoir partager avec les autres enfants du village

elle se demanda un instant comment toute cette magie était possible, était elle entrain de réver .. tout cela allait il disparaître aussi vite qu’il n’était apparu .. puis elle se dit, que sa vie n’était pas facile, ni pour elle ni pour ses filles, et que pour une fois ,elle allait profiter de ce que la nature lui offrait, sans trop se poser de question
elle se promit de bien entretenir le vieux chêne , et d’y planter des jolies fleurs tout autour , ainsi le joli papillon doré y serait bien !

Quand ses enfants revinrent de chez leur grand mère, ils découvrir avec bonheur, que cette année pour paques, ils pourraient faire une grande chasse aux œufs, ils s’élancèrent avec joie dans le jardin, ils couraient et criaient , s’amusaient . quand il eurent tout ramassé, ils se précipitèrent vers leur mère, et l’embrassèrent en signe de grande reconnaissance et au meme moment, retentirent le son des cloches de l’église

Agdid avait trouvé un magnifique trésor.. ses filles étaient heureuses, et cela vallait tout l’or du monde

Et chaque année, au moment de Paques, elle trouvait dans son jardin, une multitude de chocolat, parsemé de poussière d’or ..

Le chocolat surprise

Le soleil inondait doucement Winyandor en cette matinée de Pâques. Les cloches de la ville venaient de sonner huit heures.
Nyreen se précipitât hors de son lit toute excitée à l'idée de chercher les œufs et autres gourmandise en chocolat déposées durant la nuit par ce cher Lapin Chockreuil afin de ravir les papilles des petits et des grands.
Elle descendit les escaliers en courant stoppant sa folle course dans les bras de sa mère.
« Doucement, ne cours pas ainsi tu vas finir par tomber et te casser quelques chose, ce serait dommage, surtout aujourd'hui » lui dit-elle en souriant.
« Pardon maman, mais je suis impatiente de trouver des chocolats » lui répondit Nyreen.
« Je comprends, tiens prends ce panier pour y mettre tes trouvailles et fait attention cette fois de ne pas écraser des chenilles en galopant dans tous les sens » lui conseilla doucement sa mère.
La petit fille s'empara du panier, chaussa ses sabots recouverts de fleurs en plastiques et enfila sa veste avant de sortir.
Après avoir courue dix minutes à en perdre haleine vers la forêt enchantée, elle trouva enfin un premier œuf. Il était paré d'un joli papier doré . Elle s'en empara ravie de sa découverte et glissa dans son panier.
A sa grande surprise celui ci contenait des fraises et une carte sur laquelle on pouvait lire :
« N'oublies pas de laisser une fraise en remerciement à chaque fois que tu trouveras, un œuf, une poule ou tout autres surprise chocolatée.... Les fées en raffolent. Bisous. Maman »
Nyreen s’exécuta avec plaisir parsemant ainsi ses fraise à chaque trouvailles la dernière étant une petite poule en chocolat noir. Au bout de deux heures de marche, elle se rapprocha des Jardins de l'Harmonie, et c'est là qu'elle découvrit la surprise de Chockreuil.
Comme chaque année le malicieux Lapin avait caché un chocolat différents des autres.
Il était là, il se dressait dans sa forme la plus jolie, les yeux rieurs et le sourire taquin. Sa grande robe blanche reflétait les rayons du soleil. C'était un fantôme, un fantôme tout en chocolat blanc.
Elle s'en empara et décida de laisser toutes les fraises lui restant en remerciement de l'avoir mené jusqu'ici afin de découvrir le chocolat surprise.
Nyreen rentra chez elle aussi fière que joyeuse et jamais elle n’oublierais cette matinée de Pâques.

Le lutin de pâques


Dans ce doux matin de Pâques, la brume s’élevait doucement tel un fantôme flottant dans les airs.
Une légère brise soufflait, aidant la brume à prendre son envol, laissant apparaître les pâles rayons de soleil de ce début de printemps.
La vie reprenait doucement dans les jardins qui scintillaient sous une rosée presque magique.
On entendait au loin sonner les cloches dominicales.
Je profitais de ce calme matinal, pendant que mon chien vagabondait tranquillement.
Soudain, j’aperçus un lutin. J’ai d’abord cru à une hallucination, j’ai donc regardé plus attentivement, mais non, c’était bien un lutin.
« Un lutin ? » me direz-vous, « ce n’est pas possible, ça n’existe pas ! »
Pourtant, je vous promets qu’il était bien là, en ce dimanche de Pâques, ce farfadet !
Il était vêtu d’un vêtement turquoise et orange, et une fraise autour du cou lui donnait un air cocasse. Sa tête était couverte d’un bonnet où sur la pointe était accrochée un grelot qui tintait gaiement.
J’ai cligné des yeux plusieurs fois, et pourtant rien à faire, je voyais bien un lutin sautillant.
Le malicieux chenapan prit un malin plaisir à courir autour du chien de la maison. Il courait tellement qu’il en était tout essoufflé. Le chien excité, bondissait comme un cabri, aboyant vigoureusement après ce joyeux luron.
Le vacarme était si assourdissant que je fis renter l’animal à la maison.
Le lutin fila, en sautillant, vers la pelouse encore humide, marquant de ses petits pieds le sol, faisant disparaître les minuscules diamants accrochés à chaque brin d’herbe.
Se cachant un coup derrière une pierre, derrière un buisson, ou passant derrière un arbre.
Chacun de ses bonds s’accompagnaient d’un rire ou d’un petit cri de surprise.
Je le vis sauter par-dessus une chenille qui paraissait géante face à lui. Il afficha un air de dégoût face à ce petit insecte si fragile et si tranquille.
Le farfadet continua méticuleusement de passer devant ou derrière chaque plants de fleurs, touffes d’herbe, tas de pierre, arbres et arbustes.
Suivait-il les indications d’une carte au trésor ?
Quand tout à coup, ce drôle de petit lutin laissa éclater un cri de joie. On aurait dis qu’il venait de retrouver un vieil ami perdu depuis longtemps.
C’était un lapin, un lapin d’une belle couleur chocolat.
Il le serra fort dans ses bras, un sourire jusqu’aux oreilles.
Il l’embrassa, le regarda sous toutes les coutures, compta ses pattes, ses oreilles, vérifia que sa petite touffe de poil qui lui servait de queue était bien présente, ou qu’il ne lui en manquait pas un bout.
Une fois cette vérification effectuée, le petit être continua son chemin, sans lâcher le lapin, le tenant fermement dans sa petite main. La peur sans doute que celui-ci s’évapore en même temps que la brume du matin.
Caracolant encore de plus belle, comme si son nouvel ami lui donnait des ailes, le lutin escaladait maintenant chaque obstacle qui se présentaient à lui.
Alors qu’il avait auparavant retourné chaque feuille du sol, il fallait maintenant, qu’il retourne chaque feuille des arbres.
Ce petit personnage était plein de joie contagieuse. On ne pouvait pas être insensible à sa bonne humeur.
Et tout en le regardant, je souriais de toutes mes dents.
L’envie me prit de marcher dans cette herbe humide et de regarder dans les coins et recoins du jardin. Le suivant inconsciemment.
Pourquoi exactement, je ne sais pas ! Peut être pour le suivre de plus prêt et ne rien rater de sa joie et de son bonheur.
Je suivais donc ce drôle de duo, cherchant avec un lutin et un lapin je ne sais quoi. Parfois, un rire s’échappait de ma gorge tant il était amusant de les voir courir ensemble, s’arrêter, sauter pour atteindre une branche, et repartir.
Subitement, le farfadet s’exclama sans aucune retenue, devant une poule !
Ben oui, aussi incroyable que ça puisse paraître, il trouva dans mon jardin une belle poule rousse.
Et là, le lutin renouvela son examen méticuleux. Pattes, bec, plumes, crête, queue passèrent à la loupe.
Je le vis sursauter.
Il avait découvert sous la poule de minuscules œufs. Des œufs de toutes les couleurs, verts, jaunes, bleus, roses……Le tout dans un joli nid fait de belle paille fine et dorée. Un frêle poussin était blottit dans le reste d’une coquille d’œuf couleur bleu, effrayé par le vue de ce lutin multicolore, bondissant et carillonnant.
Le farfadet lâcha le lapin, pour prendre délicatement sa nouvelle trouvaille. Une fois la prise de celle-ci bien assurée, il chopa le lapin au vol et c’est un visage plein de béatitude et de contentement, que cette boule d’énergie tourna vers moi.
Je le l’admirais, un sourire enfantin sur les lèvres, heureuse du spectacle qu’il m’offrait depuis presque une heure.
Il s’approcha de moi avec précaution, prenant bien soin de ne pas trop secouer son délicat trésor.
Il s’arrêtât devant moi, les yeux pétillants, comme la rosée de ce matin, avec toute cette magie qui à ce moment là émanait de son regard.
Je me mis à sa hauteur, enchantée de son attention.
Cet extraordinaire farfadet me donna alors ses précieux paquets et se jeta dans mes bras.
Ma fille Nyreen, son pyjama coloré turquoise et orange, sa belle et grosse écharpe blanche, et son bonnet à grelot m’embrassa de tout son cœur, faisant exploser mon âme de mille étoiles chaudes et éblouissantes.

Elle entreprit de me raconter toute son aventure. Le moment où le son des cloches, résonnant au loin l’avait prévenues de l’arrivée de Pâques, et qu’avec impatience elle s’était élancé hors de la maison. Rencontrant de gentils fantômes s’envolant dans les airs puis cherchant dans toutes les cachettes possibles et improbables ses chocolats qu’elle attendait avec tant d’impatience.
Elle me raconta aussi sa rencontre avec une énorme chenille toute pleine de poil qui lui avait fait si peur.
Elle me dit aussi que la prochaine fois je devrais lui faire une carte au trésor « parce que comme ça se sera plus facile »
Puis elle rajouta que le lapin était vraiment trop beau et est-ce que « je pourrai en manger un morceau ce matin, s’il te plait Maman… »
Elle s’extasia sur la poule qu’elle trouvait trop chouette, avec tous ses œufs et son joli poussin, mais qu’il lui manquait un petit bout de sa crête.
Et que franchement, c’est trop bien Pâques.
Je lui répondis :
« Oui mon petit farfadet, effectivement, Pâques est magique avec toi ».


 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Haut