Si Pâques m'était conté 11

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Paques chez les elfes.
Le soir tombait sur la petite ville de Nyreen. Demain, au lever du soleil, les petits elfes pourront ramasser leurs œufs tant attendus. Lorsque tout le monde fut couché, bien au chaud dans les lits, le lapin arriva pour sa distribution. Il commença son trajet comme chaque année par l’hôtel de ville et y déposa une poule en chocolat, à l’abri des regards, derrière une fraise. Puis il continua son trajet comme à son habitude lorsque subitement, il s’arrêta pris de frayeur. Une nappe de brouillard enveloppa les lieux et une silhouette se dessina à l’horizon tel un fantôme. Le bruit d’une cloche retenti au loin. Prenant son courage à deux pattes, il s’avança et peu à peu il découvrit qu’il s’agissait en fait d’une étrange créature. Elle était petite, trapue, et très poilue …. Un nain ! Lorsque celui-ci aperçu le lapin, il cria quelque chose que notre petit animal aux grandes oreilles ne compris pas et en quelque seconde celui-ci se trouva attacher et entouré de pleins de petits bonhommes. Ils l’emmenèrent près de quelque chose qui ressemblait étrangement à un portail et fut déposé dans l’herbe. L’un des nains, qui semblait être le chef, commença à parler. Au bout d’un moment le lapin compris qu’ils avaient prévu de le manger… Ne l’entendant pas de cette oreille notre lapin se dandina tel une petite chenille afin d’essayer de se libérer mais en vain. Il était ficelé tel un petit rôti. Donc il se mit à crier, crier si fort que deux elfes l’entendirent. Il s’agissait de nos deux héros de noël tic et tac. En entendant cette voix de détresse nos deux amis bondirent, pas besoin de carte, ils savaient ’où venait ce bruit. En moins de temps qu’il ne faut pour prononcer le mot paques, ils étaient déjà devant lui… Nos deux amis expliquèrent la tradition de paques à leurs amis invités et après leur avoir promis qu’ils pourraient également participer à la grande fête de demain, ils acceptèrent de le libérer.
Tout est bien qui finit bien pour notre pauvre lapin de Pâques qui put finir de cacher les œufs dans tout le village.

Aujourd’hui, le vent du sud-ouest réchauffe l’atmosphère et fait fondre la neige. Réveillé par le clapotis des gouttes d’eau qui s’écrasent sur la pierre de l’entrée, Mr Jeannot Lapin, le lièvre du bois de Nyreen, s’est éveillé affamé. Aussitôt, il se précipite vers le fond du terrier où se trouve le garde-manger… fantôme ! C’est que quelques mois d’hivernage l’on complètement vidé : plus un brin de l’herbe soigneusement fanée à l’été, plus une racine prudemment collectée à l’automne, juste un tout petit bout de carotte que termine insolemment Mme Camille, la chenille.
Rassemblant son courage, Mr Lapin se décide de sortir : si la neige fond, c’est que le printemps est arrivé. Et celui-ci nous ramène toujours quelques délicatesses : bourgeons nouveaux, feuilles juste écloses, tendres rameaux… A peine dehors, Mr Lapin est pris d’envie pour un met encore plus délicieux et qui s’accorde si bien avec la douceur de l’air: des fraises ! Des fraises rouges et juteuses comme on en cultive à la ferme de l’orée du bois.
Aussitôt Mr Lapin se met en branle. Pas besoin de carte, le chemin est gravé dans sa tête car tout l’été il y est allé s’en gaver. Arrivé à la route, il y rencontre Mme Gertrude, la poule de la ferme, qui va et vient d’un pas nerveux, tournant la tête de tout côté. Il la salue très poliment et s’enquiert de la santé de chacun – oui tout le monde va bien et a passé l’hiver sans grand problème –, de l’état des fraisiers – on commence tout juste à ôter leur paillage -, oh quelle déception !
Puis s’inquiète de la voir s’agiter ainsi sur le bord d’une route qu’il convient d’éviter. C’est que j’attends les cloches ! Les cloches ? reprend Mr Lapin interloqué. Mais oui, les cloches de Pâques. Elles reviennent de Rome avec les œufs. Dès lors, nous pourrons recommencer à pondre et à couver.
S’en retournant dans le bois, Mr Lapin se console de quelques brins de jeune herbe qui pointent hors de la neige.

Eostre se réveille de sa longue léthargie
Tout l'hiver en sommeil, elle a rêvé la vie.
La cloche a retenti il est temps de descendre
Sur la terre endormie ressemer le vert tendre.

Ses joues de tourmaline et ses lèvres de fraise,
Elle ressemble à Nyreen la déesse qui apaise.
Donner fertilité et espoir aux humains
C'est son utilité, son principe divin.
Le soleil et sa force réchauffent les ardeurs,
Relancent, réamorcent, la volupté des cœurs.
Le blanc de la déesse, le jaune du soleil
S'unissent dans la liesse, accomplissent des merveilles.

Cet œuf symbolique étant le précurseur
La poule prolifique reçoit bien des honneurs.
Le lapin si fécond est béni lui aussi
En place de second au class'ment de la vie.
A la troisième place, symbole d'évolution
Jeune chenille vorace devenue papillon.

Toute la nature enfin, baillant et s'étirant
De fantôme hyalin renaît en éclatant.
Carte d'invitation à la danse de la vie,
Offrandes à profusion pour la belle endormie,
Ostara célébrée, à Eostre vouée
Puis Easter en anglais, Pâques pour la chrétienté,
Nous fêtons le retour de la fertilité
Du printemps, des amours, de l'espoir ranimé.

Dans une forêt lointaine, une chenille, un lapin et une poule. Entre ces 3 amis, une tension insoutenable. Qui remportera le trophée ?
Chaque année, une cloche magique est mise en jeu par la race fée pour l'un des habitants de la forêt d'Elvenar. Celle-ci permet d'acquérir le cœur de la princesse Nyreen, une relique très ancienne apportant chance et prospérité à son possesseur.
Les règles sont simples. Un tournoi de cartes elfiques rassemblant tous les animaux de la forêt. A chaque manche, les 2 moins bons joueurs sont éliminés, le dernier en jeu gagne la cloche annuelle. La tension est palpable, les trois derniers joueurs ont marqué pour le moment le même nombre de point et tout va se jouer sur la dernière carte.
C'est à la chenille de jouer. Lentement, comme pour maintenir un suspens intenable, elle dévoile peu à peu sa carte : la fraise de la prêtresse humaine ! De rage, le lapin jette sa carte en l'air et s'en va en râlant et en criant au complot. La carte retombée, tous purent voir que sa mine d'élixir était largement battue.
Il restait la poule. Une seule carte pouvait battre la fraise de la prêtresse. Mais l'avait-elle ? Les probabilités étaient plus qu'infime. La chenille paradait déjà à l'idée de se confectionner un cocon en diamant pour sa métamorphose. La gallinacée découvrit alors sa carte. Était-ce possible ? Mais oui, c'est bien le fantômegolem ! La foule criait comme folle. Personne depuis 100 ans n'avait pu avoir cette carte en main…
La chenille, écœurée, traînait ses nombreuses pattes en direction de sa feuille de murier. La poule était portée triomphante par le reste de la forêt. Ainsi, depuis ce jour, naquit la légende de la poule aux œufs d'or dans tout Elvenar.

Il était une fois une petite fille qui s’appelait Nyreen.
Pour le week-end pascal, sa famille avait coutume de se réunir chez la vieille tante Agdid. Celle-ci n’était plus toute jeune mais sa nièce ne l’en aimait que davantage car il s’agissait de l’adulte la plus fantasque de son entourage… Sa seule demeure faisait rêver ; Agdid vivait dans un ancien corps de ferme fortifié, ceint de grands champs et de vergers cultivés par des métayers en contrat avec la vieille dame.
En ce dimanche de Pâques, toute la famille de Nyreen était donc réunie dans la cour de la tante Agdid, autour de deux longues tablées recouvertes de nappes blanches et d’une multitude de plats appétissants sous un beau soleil printanier. Il n’était pas quatorze heures et Nyreen savait que les adultes ne quitteraient pas leur place avant la fin du goûter : la plupart ne savaient que manger et discuter de frivolités consternantes ! La table des enfants était beaucoup plus intéressante bien sûr, mais les sottises de ses cousins, le dédain de sa grande sœur et les rôts sonores de son petit frère commençaient à la lasser. Certes, comme toujours, elle avait pris grand plaisir à la chasse aux œufs qui avait précédé le déjeuner, mais elle était maintenant repue et les jeux des autres enfants lui semblaient trop… quelconques pour ce jour si particulier.
Et puis… Nyreen avait son petit coin bien à elle chez sa tante et il lui tardait de s’y réfugier. À la première occasion, elle s’éclipsa donc pour gagner le verger de la propriété. Elle prit une fraise au passage – elle n’y résistait jamais. Courant entre les arbres, elle trouva vite celui qui la fascinait depuis tant d’année : le vieux pommier frappé par la foudre avant même sa naissance et qui, tel un fantôme, semblait hanter tout ce versant du vaste domaine. Une grande cicatrice en forme de bouche hurlante s’étendait jusqu’au sol et déformait le vénérable tronc qui paraissait un terrible visage menaçant d’avaler tout ce qui se présenterait.
Nyreen se présenta… et s’engouffra dans la fraîcheur de l’arbre dont l’ombre la dissimula bientôt aux yeux du monde. C’était sa grotte personnelle, sa cachette secrète, son portail menant vers d’improbables mondes dont elle ne discutait qu’avec sa vieille tante qui seule la comprenait.
Elle se blottit contre l’écorce douce et tiède et ne tarda pas à fermer les yeux. Lorsqu’elle les rouvrit quelques secondes plus tard, elle se retrouva nez à nez avec un… très gros lapin blanc, habillé d’une redingote distinguée. Avant qu’elle n’ait pu ouvrir la bouche, le lapin sortit une cloche de sa poche.
- Bon sang ! s’écria le rongeur. Comme nous sommes en retard mademoiselle Nyreen ! Il faut se hâter ! Oui, la plus grande célérité est maintenant nécessaire !
- Mais qui êtes-vous ? demanda la fillette, un peu perdue.
- Plus tard les mondanités mademoiselle ! rétorqua l’animal en lui prenant la main dans sa grosse patte.
Sur ces mots quelque peu cavaliers, le lapin entreprit de faire sonner sa cloche à tout rompre. Les échos de son instrument se répercutèrent dans le vieux pommier qui se mit à bâiller… L’arbre déglutit : aussitôt, Nyreen et le lapin se retrouvèrent propulsés dans sa gorge. Heureusement, elle avait la forme d’un très long toboggan parfaitement lisse et Nyreen fit une longue glissade en compagnie de ce coquin de lapin.
- En avant, en avant ! ordonna l’animal à peine remis sur ses pattes, tout en rangeant sa cloche. La chenille nous attend.
- La chenille ? Mais quelle chenille ? protesta Nyreen. Et où sommes-nous ?
- La chenille m’a donné l’ordre de vous amener au goûter de Pâques du chapelier fou, mademoiselle, expliqua impatiemment le lapin. Et nous sommes précisément là où nous sommes, c’est-à-dire là où la chenille avait indiqué qu’il fallait que nous soyons. Est-ce clair ?
- Parfaitement, répliqua Nyreen.
La fillette avait compris qu’il valait mieux pour sa raison ne pas attendre davantage d’explications de ce lapin. Elle observa par elle-même son environnement. Elle savait qu’elle se trouvait sous le vieux pommier, dans quelque anfractuosité du sol. Mais elle dût réviser son jugement : un drôle de ciel rose la surplombait, masqué par quelques nuages blancs où disparaissait le haut du toboggan qui l’avait conduite ici. Et tout un pays vert semblait s’étendre autour d’elle à perte de vue. Pensivement, elle se demanda si son propre monde n’était pas lui aussi tout entier compris dans les racines d’un vieil arbre frappé par la foudre… Avant qu’elle n’ait eu le temps de se demander comment trouver ce pommier hypothétique, le lapin l’attrapa derechef par la main et l’emmena vers le seul chemin qui traversait ce paysage bucolique.
- Suis la route de briques jaunes et tu atteindras le goûter de Pâques, lui montra l’animal.
- Ça me dit quelque chose, commença Nyreen.
- Ce n’est pas mon problème ! la coupa le lapin. Ma mission s’arrête là !
Et l’impudent disparut dans la verdure en quelques bonds…
Faute d’une autre idée, Nyreen suivit donc la route de briques jaunes. En quelques minutes, elle franchit une distance considérable qu’elle évalua à vue d’œil à près de dix kilomètres… Mais ce prodige ne la surprit pas davantage que ce qu’elle trouva au bout de son court périple : une grosse poule blanche l’attendait devant un petit château tout droit sorti d’un conte de fées. Elle portait une merveilleuse robe de soirée qui lui donnait un air particulièrement guindé.
- Bienvenue Mademoiselle, fit la poule dignement. Vous êtes juste à l’heure.
- Je l’espère, répondit Nyreen avec aplomb. Je suis attendue, je crois…
- Absolument. Par ici Mademoiselle, indiqua la poule blanche en ouvrant la voie.
Conduite par l’animal, Nyreen parvint à un grand salon où était installée une multitude de bêtes de ferme, toutes assises autour de longues tables couvertes de nappes blanches. Chevaux, vaches, chèvres, cochons et moutons… tous étaient vêtus de leurs plus beaux habits et partageaient un délicieux goûter de Pâques constitué d’une multitude d’œufs en chocolat de toutes sortes et de toutes tailles. Les animaux s’appliquaient visiblement à manger avec élégance et devisaient courtoisement. La petite fille se dit que décidément, tout cela lui rappelait quelque chose. Mais elle ne put mettre le doigt dessus avant qu’un homme étrange s’avança vers elle. Vissé sur son crâne se trouvait un immense chapeau dans le revers duquel était glissée une grande carte à jouer : un as de cœur mesurant pas moins de vingt centimètres de longueur !
- Te voici petite, dit l’homme. Tu as failli être en retard.
- Mais je suis à l’heure, répondit Nyreen sans se démonter.
- C’est juste, c’est juste, reconnut l’homme. La chenille l’avait prévu.
- Qui êtes-vous ? s’enquit la fillette. Pourquoi suis-je ici ?
- Moi ? Mais enfin, je suis le chapelier fou ! s’écria l’homme indigné. Tout le monde me connaît !
- Votre nom me dit quelque chose, c’est vrai, réfléchit Nyreen à voix haute.
- Peu importe ! fit le chapelier fou, visiblement vexé. L’important, c’est que tu sois là.
- Pourquoi ? demanda encore une fois la fillette.
- Mais pardi, pour prendre le train qui rentre chez toi. Cela va de soi.
- Un train ? s’étonna Nyreen.
- Oui, la chenille bleue est annoncée au départ dans deux minutes sur le quai neuf trois quart. Le hall de la gare jouxte le grand salon de mon château. À ta place, je ne perdrai pas de temps car le train suivant est prévu dans quarante ans. Voici ton billet.
Et le chapelier fou prit l’as de cœur de son couvre-chef pour le tendre à la fillette. Nyreen saisit la carte et ne demanda pas son reste car même si ce monde la fascinait, elle ne souhaitait pas y rester pendant quarante ans. Elle se précipita sans se retourner pour s’excuser quand elle bouscula plusieurs moutons qui gênaient son passage. Elle atteignit la porte désignée par le chapelier fou et pénétra dans la gare du château. Un seul quai était visible au bout du hall et un étrange train bleu y fumait sans discontinuer. La locomotive siffla le départ. Nyreen courut de toute la vitesse de ses petites jambes, ouvrit la portière d’un des wagons qui déjà s’ébranlait et s’y engouffra.
Seule assise dans le compartiment, la fillette voulut voir par la fenêtre quelle direction prenait le train. Mais la chenille bleue fumait de plus belle et les volutes de ses vapeurs dissimulaient tout le paysage. La fumée s’épaissit encore et enveloppa Nyreen d’une ouate étouffante à laquelle l’enfant ne put résister longtemps. Elle perdit connaissance.
- Nyreen ! Ma chérie !
C’était la voix de tante Agdid. Nyreen était un peu ankylosée après son voyage dans la chenille bleue. Mais aussitôt, elle s’aperçut qu’elle était dans son cher vieux pommier. Derrière sa tante, le soleil était déjà bas sur l’horizon. L’heure du goûter était passée et les convives devaient rentrer chez eux. Ses parents devaient la chercher depuis un moment. Elle avait dormi tout l’après-midi dans le creux de l’arbre et maintenant, elle risquait de se faire disputer.
Elle sortit de sa cachette que seule sa vieille tante connaissait. Il était bien normal que ce soit elle qui la retrouve là. Nyreen se dit qu’Agdid serait contente qu’elle lui raconte son étrange rêve dès que l’occasion se présenterait.
- Je suis là ma tante, dit-elle en sortant du pommier. Je suis désolée, je crois que je me suis endormie.
- Ce ne serait pas la première fois, répondit sa tante tout en se penchant dans le creux de l’arbre. Mais je pense que tu as oublié quelque chose.
Et Agdid tendit à Nyreen un grand as de cœur mesurant pas moins de vingt centimètres de longueur…


Histoire de Pâques
Dans une contrée lointaine à mille lieu du monde d'Elvenar et n'apparaissant sur aucune CARTE, vivaient dans une réelle harmonie LAPINS, CHENILLES et POULES. La vie y était belle, les FRAISES y poussaient à foison, myriades de myrtilles, de cerises, de fleurs embaumaient l'air. Tous ces petits protagonistes s'apprêtaient à fabriquer dans leur usine de chocolat les œufs et les CLOCHES en chocolat pour les distribuer en ce week-end de Pâques à leur progéniture. L'euphorie était présente et les chaudrons remplis de la bonne odeur de cacao commençait à se diffuser dans toute la plaine.
Si bien que le parfum du chocolat attisa la curiosité de la reine NYREEN de la planète OMÉGA qui décida d'armer sa troupe de FANTÔMES pour s'emparer de cette formule magique qui enchantait ses papilles.
Les maléfiques personnages débarquèrent sur notre harmonieuse planète n'ayant qu'une envie, voler toute la production d'œuf et de cloches en chocolat.
Mais c'était sans compter sur les Elfes et les fées de Elvenar qui sont en charge de la justice et de l'équité des mondes. Elles s'empressèrent de neutraliser la reine NYREEN et ses fantômes en leur jetant un sort : la gentillesse sera désormais leur seule arme.
Et c'est ainsi que chaque année tous se retrouvent pour fêter ensembles Pâques et partager la production de cloches et d'œufs en chocolat.

-Chacun sa gourmandise -

Un beau matin, dans son terrier, Jeannot Lapin fût réveillé par les premiers rayons du soleil. Il se frotte les yeux et s’ébroue, bien décidé à se trouver un bon petit déjeuner. Il préfère les fraises, mais ce n’est pas encore la saison
-« Tant pis » se dit-il. « Je sais où trouver de la laitue bien fraîche. »
Et le voilà parti en direction de la chaumière des bucherons.
Sur son chemin, il passe devant une misérable chaumière délabrée et lugubre. Sur la porte dégondée est gravé le mot « Nyreen », le nom des anciens habitants de cette maison. Ils sont partis depuis bien longtemps, et seuls les esprits et les fantômes peuplent encore cette sombre maison.
Presque effrayé, il coure de plus belle vers son petit déjeuner.
En arrivant chez le bucheron, il prend ses précautions, car le bucheron se lève très tôt, mais quel ne fût pas sa surprise de voir partout dans le jardin, les buissons, au pied des arbres, plein d’œufs, de cloches et de poules brillantes avec des cartes accrochées au cou.
Et là, sortant à toute allure, les enfants du bucheron se précipitent hors de la maison en criant de joie, bien décidé à ramasser tout ces chocolats, avec des yeux gourmands.
Mais Jeannot Lapin, de nouveau effrayé, se terre dans la haie et replie ses oreilles de peur.
« Décidément, tout ça pour une laitue ! »
Mais c’est alors qu’un des enfants, le prenant pour un lapin en chocolat, l’attrape : « dis Papa, c’est pas un lapin en chocolat ! C’est un vrai celui-là ! »
-« Chouette ! » dit-il, « un civet pour ce midi ! J’en raffole ! »

En ce matin de Pâques, un bon bol de céréales avec des fraises fraîches composent mon petit-déjeuner. Faut mieux y aller mollo côté calories au cas ou je recevrais une belle poule en chocolat, ou encore un joli lapin! Une belle tradition de Pâques ces offrandes en chocolat, vous ne trouvez pas? Tout à coup, ça sonne à la porte. Y'a sûrement quelque chose qui cloche en ce beau dimanche tranquilou?! Une livraison spéciale.... une carte à mon attention avec un joli papillon dessus! Un papillon qui jadis n'était que chenille, quelle magnifique transformation quand même! Quelqu'un a pensé à moi... mais qui ça peut bien être? C'est la belle Nyreen qui m'a envoyé ses meilleurs voeux. Vous la connaissez? Nyreen du forum d'Elvenar! Elvéquoi? Elvenar! C'est un monde virtuel où y'a des elfes et des humains... et des nains et des fées, mais c'est pas épeurant, y'a pas de fantôme! On construit des villages, on produit des marchandises, récolte des pièces d'or. Je sais je sais, ça sonne bizarre dit comme ça, c'est un jeu super intéressant :) Enfin, pour le reste de ma journée, ce fût plutôt relaxe. Après-midi sur la terrasse, dîner de Pâques en famille, soirée télé. Voilà, c'était ma petite histoire de Pâques, version 2016!

Le fantôme Nyreen avait rendez-vous avec la mère Poule, il ramena donc sa fraise, frais comme un gardon, mais comme il avait oublié son GPS, il avait beaucoup de mal à se repérer sur sa carte routière. Il ne voulait pas que la mère Poule pense qu’il lui avait posé un lapin, alors il accéléra, et il ne vit pas la malheureuse chenille qui traversait tranquillement la route, pas à cloche pied évidemment, ce qui serait drôle, hein ! Mais ce récit ne dira pas la fin, ni de l’histoire, ni de la chenille.
Joyeuses Pâques.

 
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DeletedUser

Voilà, c'est fait!
Je suis désolée mais avec les problèmes liés aux pièces jointes et le nombre ça a été un peu compliqué :D

Oups, désolée les loulous, je me suis trompée d'endroit pour poster mais si vous vous posez des questions, c'est à cause d'un ratage ;)
 
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