Rêves elfIques

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douce

Pousse de tréant
La forêt d'Elvenar est calme et silencieuse. Tous les êtres se sont endormis, seul Lafindal le ruisselet est éveillé poursuivant inlassablement son chemin entre les arbres et les grandes fougères, traversant les clairières fleuries, se glissant entre les rochers moussus.
Il fait sombre sous les chênes, ce soir la dame de la nuit est absente, son croissant d'argent a disparu derrière les lourds nuages porteurs de flocons de neige.

A la lisière maître hibou surveille le village des elfes. Il peut voir quelques fenêtres où une chaude lumière dorée perce les ténèbres, certains sont encore éveillés et vaquent à leurs dernières occupations avant d'aller cherhcer le repos au pays des rêves. Il prend son envol, troublant le silence nocturne du bruissement de ses ailes, plâne un moment au-dessus des maisons puis vient se poser sur la plus grosse branche de Galfinaeel, le vénérable pommier qui trône sur la grand place. De là il peut voir ce qui se passe chez Doriaël, le fabricant de flûtes.
Le jeune elfe est encore penché sur son établi, il polit un long morceau de bois qu'il a creusé et percé de trous. Des runes ont été dessinées sur l'instrument au milieu d'un entrelac de tiges de lierre. La flûte aux teintes chaude semble vivre sous les caresses de ses doigts. Il s'interrompt, regarde ce nouvel instrument avec fierté car il a mis tout son coeur à le confectionner. Cette flûte est destinée à Morwen, la fille de son ami le luthier. Il s'imagine la joie qui se peindra sur le visage de celle qu'il aime et admire en secret. Il espère, en la lui offrant, réussir à attirer ses regards, son attention sur lui. Il aimerait tant que ses grands yeux mauves se posent sur lui et voient que toute son âme lui est dévouée qu'ils lisent en lui tout cet amour qu'il n'ose lui avouer parce qu'il se sent misérable devant sa beauté et craint de n'être pour elle qu'un elfe parmi tant d'autres.
Le vieux hibou reprend son vol, il se dirige vers une maisonnette perchée dans les branches d'un chêne, à l'orée de la forêt. Il se pose sur une branche voisine de la seule fenêtre où de la lumière troue l'obscurité de la nuit hivernale.
Une elfe d'une grande beauté, toute jeune encore, est assise devant son miroir. Elle brosse ses longs cheveux couleur d'argent, le regard triste, l'âme en peine. Son nom? Vous ne l'avez pas deviné? Il s'agit de Morwen! Elle pousse un long soupir en pensant à celui qu'elle aime, celui qui ne la regarde pas alors qu'elle souhaite de tout son coeur attirer ses regards. Elle l'a rencontré l'été dernier quand son père et elle sont venus vivre dans ce villa ge. Elle a aussitôt été charmée par ce garçon un peu gauche dans son attitude et pourtant si adroit de ses mains quand il sculpte le bois de ses flûtes. Dissimulée derrière le vieux pommier de la place, elle l'a observé quand il travaillait dans son atelier, concentré sur le bois qui reprendrait vie après qu'il l'ait façonné. Elle tremblait d'émotion quand il essayait la flûte née de ses doigts, la faisant chanter, l'air vibrant de la passion contenue dans les notes de la musique. Oh comme elle aimerait qu'enfin il la voie! Qu'enfin il lise dans son coeur l'amour qu'elle ressent pour lui!
Trop timide elle n'a jamais osé lui parler, attendant que ce soit lui qui vienne un jour la voir, qu'il l'invite ne serait-ce qu'une fois à danser pour qu'elle puisse lui montrer qu'elle l'aime. Jamais rien de tel ne s'est produit et elle a gardé son amour enfermé au fond de son coeur.

Le gardien nocturne des bois s'en retourne vers sa demeure, il sait, lui, que l'amour de ces deux jeunes êtres va enfin pouvoir naître à la lumière, qu'il va enfin quitter la tendre prison de ces coeurs silencieux pour s'envoler, libre comme l'air, grandir encore et encore dans l'épanouissement du partage.
 

DeletedUser1325

merci douce... je continues à rêver grâce à toi encore ;)
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DeletedUser1740

Et bien, et bien. Que dire !!! Attend voir, mais ouiiiii. Splennnnnnndide, merveilleux, énormissime, et j'en passe. C'est beaucoup de travail, que tu nous à fais là et je t'applaudis Douce, ainsi que d'autres qui sont passé avant moi. Je ne savais pas que tu avais autant de talent caché. Je tenais à t'applaudir de tout mon cœur et aussi te faire une révérence digne de se nom, car tu as le mérite non seulement de nous envoûter, mais de nous tenir en haleine à chaque fois. Alors, merci et je te fais de gros bisous pour tout cela et le rêve dont tu nous transporte et nous amène avec toi. :);) Tu as un fervent passionné auprès de toi.
 

douce

Pousse de tréant
Assise sur son nuage, douce contemple Elvenar plongé dans le sommeil. Elle pense à tous ses habitants qu'elle a protégés du mal qui peut rôder parmi les ombres de la nuit et s'attaquer à leurs rêves grâce à son sable. Elle aimerait pouvoir aussi les en préserver pendant la journée mais elle n'a pas ce pouvoir. Avec un grand soupir, elle demande à son ami de la ramener au pays des songes afin qu'elle puisse espérer y trouver un peu de sérénité et de repos. Peut-être que, en se promenant parmi les campanules géantes de la contrée des elfes des fleurs, elle trouvera une corolle accueillante pour se lover et s'endormir bercée par la brise nocturne et le chant des rossignols toujours présents dans ce pays où l'hiver reste clément.

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Douce sent le brouillard humidifier la peau de son visage, de fines goutelettes à peine perceptibles perlent au bout de ses cils. L'hiver est clément cette année sur Elvenar mais malgré tout, cette nuit, il fait un peu froid.
Elle songe avec une pointe de mélancolie aux rudes journées de neige qui ont épargné la terre des humains et des elfes. Certes ne pas se retrouver avec le bout du nez transformé en glaçon a ses avantages mais elle regrette la blancheur cotonneuse du paysage hivernal, les milliers d'éclats de lumière des cristaux sous le pâle et froid soleil, les fleurs de givre aux carreaux des fenêtres le matin quand on se réveille. Pas de glissades, pas de promenades en traineau à travers les bois dans le silence ouaté troublé parfois cependant par le gémissement des branches ployant sous leur lourd fardeau neigeux. Elle aime tant ces longues courses, emmitouflée dans de chaudes couvertures, le visage rougi par la morsure du vent, émerveillée de voir autour d'elle tant de beauté féérique. Non, cet hiver oon n'a pas entendu les éclats de rire des enfants en train de faire des bonshommes de neige aux yeux noirs et charbonneux, une carotte en guise de nez et quelques cailloux pour leur dessiner un sourire. Point de chahut en se poussant dans la douceur moelleuse ni de batailles de boules de neige. Comme à elle, cette magie et cette joie manquent aux enfants.
Elle pousse un long soupir, secoue la tête pour chasser ces tristes pensées, essuie le gouttes sur ses joues et reprend sa descente vers les villages. Avec ce brouillard tout a pris un aspect fantomatique, c'est à peine si on distingue les arbres. Pour la guider il n'y a que de vagues halos lumineux aux rares fenêtres où filtre encore la lueur d'une lampe, estompés par le rideau de bruine. Il ne va pas etre facile cette nuit d'aller de village en village pour faire la distribution de la poussière de lune qui permettra à tous ceux qui vivent dans cette contrée de trouver le repos et le bonheur des rêves heureux.

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Il fait bien triste sur Elvenar, la pluie tombe sans cesse et les enfants sont devenus moroses. On n'entend plus retentir leurs rires et leurs cris joyeux, ils se sont comme éteints. Douce est très triste de les voir ainsi alors qu'ils devraient être plein d'entrain, elle cherche comment faire pour redonner à leurs yeux l'étincelle de bonheur qui n'aurait jamais dû les quitter.
Soudain elle a une idée, elle grimpe très vite sur son nuage, monte haut, très haut dans le ciel pour atteindre les rayons du soleil. Elle presse l'un d'eux et recueille délicatement dans sa paume quelques gouttes d'un liquide doux et brillant, aussi lumineux que l'astre du jour. Elle vient de recueillir quelques gouttes d'extrait de soleil, elle les laisse glisser à l'intérieur d'un flacon de cristal elfique
Elle repart ensuite pour Elvenar afin d'apporter aux enfants le précieux liquide qui leur permettra à eux aussi de profiter des bienfaits de l'astre de vie.

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A pas furtifs, sans bruit, douce se glisse entre les habitations des cités d'Elvenar. Elle s'arrête quelques instants devant chacune, jetant un regard par uune fenête, en poussant le battant pour que sa petite main puisse s'introduire à l'intérieur. Elle ouvre alors son poing fermé et une lueur dorée scintille au-dessus de sa paume. Elle souffle légérement et un nuage de poussière couleur de soleil traverse la chambre où dort paisiblemnt un enfant. La poudre légère se dépose alors sur le front du dormeur et on peut voir son visage se détendre, ses lèvres s'étirer légéremment sur un sourire puis s'arrondir sous l'effet d'un probable émerveillement. L'enfant est arrivé au pays des rêves.

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Le temps des rêves est arrivé, plongés dans un profond sommeil les habitants d'Elvenar ont quitté leur contrée pour rejoindre les lointains rivages du pays des songes. Chacun est arrivé dans son royaume pour y découvrir ce que son coeur renferme de désirs les plus secrets. Ici ils pourront être vécus et réalisés, qu'ils soient sages ou fous, modestes ou ammbitieux. Au pays des songes tout est réalisable, la magie y est omniprésente et même l'impossible devient possible.
Enfants des elfes et des hommes, laissez-vous guider par la beauté et la joie, suivez sans crainte le chemin qui mène à votre bonheur.

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Sur la pointe des pieds, douce se faufile dans les ruelles sinueuses d'Olorëa. Elle s'arrete ici près de la maison d'un tisserand, plonge la main dans le petit sac attaché à sa taille, en tire une petite poignée de sable et par la fenêtre entrebaillée, souffle la fine poudre dorée sur les habitants de la demeure. Elle voit leurs visages se détendre, les rides s'effacer sur leur front, leurs lèvres s'étirer sur un sourire.
Là habite un poète, son univers est celui de la magie des mots, de la beauté aussi, tout en projetant le sable vers lui, douce lui souhaite un long voyage vers un pays où les elfes sont d'une beauté sans pareille, où chaque arbre, chaque fleur, chaque paysage est un ravissement pour les yeux.
Dans cette maisonnette une petite fille va pouvoir rêver de jeux sans fin, de courses à tavers les bois et les champs à la recherche des fleurs les plus belles et les plus rares. Son grand frère, un jeune homme tout juste sorti de l'enfance va voir le visage de celle qu'il aime nimbé de l'aura de l'amour, ses lèvres s'entrouvrir sur un soupir, prêtes à recevoir la douce caresse d'un baiser.
Ainsi la petite elfe va-t-elle parcourir les cités d'Elvenar pour que chacun de ses habitants puisse rêver à la beauté, à la douceur, au bonheur.
 

douce

Pousse de tréant
Merci Thoron (kiss)
Merci à toi aussi Aragorn mais je ne mérite pas tant de compliments tu sais (rougit)
 

douce

Pousse de tréant
Pelotonnée au pied d'un grand sapin, une petite elfe. Des gouttelettes pures et cristallines s'échappent de ses yeux, courent le long de ses joues, tombent sur le sol. Ses longs cheveux défaits s'étalent autour d'elle, lui faisant comme une cape protectrice. Ses mains délicates semblent chercher désespérément une main secourable, un geste qui pourrait mettre fin à ce chagrin qui la consumme, une douce caresse sur sa joue pour essuyer les larmes qui ruissellent, inépuisables, sur son visage. Mais cela ne sera pas, elle n'a plus l'espoir de voir sa tristesse s'enfuir, la main qu'elle attend ne viendra pas, nulle caresse ne séchera ses joues et ses pleurs ne pourront pas cesser.
Celui qu'elle avait attendu, qui lui avait promis un retour prochain ne peut pas revenir.
 

douce

Pousse de tréant
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La nuit est tombée sur Elvenar, peu à peu les étoiles lumineuses dans le village d'Ollorëa se sont éteintes à mesure que les habitants sont allés se coucher. Dans les bois tout est quiétude et silence, les animaux se sont endormis, seul Irmo, le vieux hibou veille, ses yeux dorés trouant l'obscurité pour indiquer sa présence et on n'entend plus que le doux chant de Lafindral, le ruisseau. Dans les prairies éclairées par les rayons de la lune, les scilles, les primevères et les anémonent se balancent au souffle léger d'Elladan le zéphir.
Un lumignon troue soudain l'obscurité, puis deux, puis trois, puis d'autres encore. éparpillés dans les rues du village, ils se rassemblent dans la prairie.
Irmo, intrigué de voir toutes ces étoiles dansantes dans la nuit prend son envol pour aller se percher sur un acacia qui embaume la nuit du délicat parfum de ses fleurs aux abords de la vaste étendue herbeuse. Quel étrange spectacle!
Ce sont les enfants des elfes qui se sont réunis ici ce soir. En cette nuit si calme et si douce ils viennent saluer l'arrivée parmi eux d'une nouvelle venue. Ils se sont assis en cercle au milieu du champ, parmi les fleurs et attendent. Qui donc doit venir en ce lieu? Qui donc va se joindre à leur communauté?
Pour bien accueillir leur future amie iles garçons se mettent à jouer du fifre et du tambourin, les notes de musique s'élèvent dans la nuit, un air gai chasse le silence et les filles se lèvent pour commencer une ronde. Leurs longs cheveux flottent sur les ailes d'Elladan, leurs pieds menus frôlent l'herbe tendre, leurs silhouettes graciles se découpent en ombres chinoises dans le cercle doré formé par les lumignons.
Alors que la ronde se poursuit, que le rythme en devient plus rapide, que la musique devient plus entrainante, un rayon de lune vient se poser au milieu du cercle des enfants. Aussitot, le silence retombe sur la prairie, plus une seule note de musique, plus un mouvement, les enfants ont levé les yeux vers la lune et ils contemplent, émerveillés, une jeune filles d'une grande beauté, aux traits fins et délicats. Elle ressemblerait presque à une poupée de porceleine tant son teint est clair, ses lèvres rouge vif et ses yeux d'un bleu profond, le bleu d'un océan où on aimerait se perdre tant il reflète la bonté et la douceur. Lentement, avec précaution, elle se laisse glisser sur le rayon argenté pour venir se joindre au groupe qui l'a attendue avec impatience et qui maintenant reste coi devant elle. A peine a-t-elle touché le sol que les enfants, comme libérés d'un enchantement, se mettent à fredonner un chant de bienvenue. Enfin elle est là! May, la fille de la lune du printemps est revenue parmi eux! Avec quelle impatience ils ont attendu son retour!
Elle ne restera que quelques semaines mais durant cette période les nuits d'Elvenar baigneront dans la joie des fêtes du printemps, les jeunes filles rêveront de leur amoureux et pourront venir demander à la belle May de leur montrer le visage de leur futur. Une fois les couples formés, la fille de la lune reprendra le chemin des étoiles jusqu'au printemps suivant.

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douce

Pousse de tréant
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Assise sur son nuage dans l'immensité du ciel constellé d'étoiles, la gardienne du sommeil et des rêves contemple Elvenar endormie.
Quelques heures plus tôt elle est venue déposer un peu de son sable magique sur le front des habitants. Elle les regarde maintenant dormir, paisiblement. Ils sont tous bien loin d'Elvenar, du moins de l'Elvenar où ils vivent. Tous se sont envolés sur les ailes du vent vers le pays des songes et ils y vivent des instants d'une grande intensité, des instants qui, lorsqu'ils sont éveillés, leur paraissent inaccessibles.

Leurs visages sont le reflet de ce qu'ils vivent dans ce pays lointain, inaccessible à ceux qui ne savent pas garder une part de leur âme d'enfant, ceux qui sont devenus aigris à ne pas savoir être heureux de ce que la vie leur a offert, ceux qui ont oublié que la beauté et l'émerveillement font partie de nos bien les plus précieux. Pourtant, ce chemin vers le rêve n'est pas totalement perdu, il suffit de savoir sourire du jeu d'un enfant, regarder une fleur s'épanouir et se dire que la nature a créé de bien belles choses, être capable d'un peu de bonté, de compréhension, de compassion à l'égard des autres.
Pour ces derniers, ils ont décidé de suivre le bonhomme cauchemar dans un univers de froideur et de ténèbres, un monde où le bien, la simplicité, l'humanité ne sont que des notions tournées en dérision. Le maître des cauchemars les a emportés avec lui et sur leurs noires montures ils l'ont suivi au pays du tourment.
La gardienne pousse un douloureux soupir. Nuit après nuit, inlassablement, elle passe déposer sur leurs paupières closes un peu plus de la poussière des elfes de la lune qu'elle n'en laisse à ses chers protégés mais rares sont ceux qui parviennent à échapper à l'affreux bonhomme. Elle a le coeur lourd.

Soudain, elle entend dans la nuit les pleurs d'un enfant. Elle se précipite, pressant son cher ami le nuage vers la cité d'Elféadora d'où viennent les sanglots. C'est là, dans cette demueure simple mais chaleureuse, qu'un enfant s'est égaré vers les sombres chemins tracés par le noir bonhomme. Cet esprit vil et retors ne recule devant rien, même pas devant l'innocence des petits, pour tendre ses pièges et attirer dans son antre ses proies.
Douce sent sa présence, elle se prépare à l'affronter mais d'abord il lui faut rassurer l'enfant égaré et le ramener vers la lumière du pays des songes heureux. Elle s'agenouille près du lit de cette âme innocente, pose délicatement une main sur la tête de l'enfant pour qu'il puisse en sentir la chaleur et la douceur rassurantes et de l'autre elle puise dans le sac toujours accroché à sa taille une petite poignée du sable de rêves. Les larmes cessent de couler, le souffle de la petite fille redevient calme et régulier, ses traits se détendent puis, léger, si léger qu'il en est à peine distinct, un sourire vient étirer les lèvres de la dormeuse. Des lèvres ils passe ensuite à tout le visage qui s'illumine et reflète enfin à nouveau l'émerveillement.
Il faut maintenant s'occuper du bonhomme cauchemar mais douce a beau chercher, il a disparu, comme toujours, comme un lâche qui, sont méfait accompli, s'enfuit pour ne pas avoir à en assumer les conséquences. Tant pis pour cette fois, elle finira bien par l'aculer un jour et l'obliger à l'affronter. Cette nuit il est trop tard pour espérer encore le retrouver, le jour n'est plus si loin et il va disparaître dans une des grottes les plus profondes de son monde d'angoisses et de tourments.

La gardienne appelle son ami, tous deux ils repartent parmi les étoiles. Il sera bientôt l'heure pour la petite elfe de regagner le pays des rêves pour qu'à son tour elle puisse s'endormir.

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douce

Pousse de tréant
J'ai toujours cru que dans mes chères forêts vosgiennes se cachaient des elfes et tous les êtres du petit peuple. Mon âme est restée enfantine sur certains points et l'univers féérique de la fa fantasy est celui où je me réfugie quand j'ai besoin de m'échapper du monde réel. Je vis entourée de mes rêves, de mes croyances en la nature et en ses créatures, tout cela m'habite et parfois, je laisse s'échapper certains de mes rêves.
 

DeletedUser4089

Magnifique douce !!!!!!!!!!!
On dirai que tu fais ces reves chaque nuit ... Ils sont chargé de réalisme (fantastique c est quand meme elvenar) et empreint de sentiments a pleurer tellement tes textes sont beaux !
 

douce

Pousse de tréant
Merci à vous deux, vous êtes des anges et m'encouragez à continuer à rêver :)

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La gardienne des rêves s'arrête pprès de la demeure de Tsyliame et descend de son nuage. Elle voit s'échapper d'une fenêtre une douce lueur dorée. La jeune elfe est encore à jouer, oubliant l"heure de se coucher. Douce s"amuse de la voir ainsi repousser lle sommeil pour continuer à s'amuser mais il est temps que Tsyliame trouve le chemin du pays des rêves. Alors l'elfe des rêves plonge la main dans son précieux sac de sable magique et souffle vers le front de la jeune joueuse la fine poussière dorée. Nimbée d'or, celle-ci sent ses paupières s'alourdir et un engourdissement bienfaisant se saisit de son corps tandis qu'elle commence à entendre un chant céleste, celui des étoiles. Elle s'allonge, emplie d'un sentiment de sérénté, ses yeux se ferment, elle s'en va sur les ailes du vent, traverse les galaxies pour arriver en un monde merveilleux où elle pourra vivre toutes les aventures dont elle a toujours rêvé.
Douce contemple avec un sourire cette elfe au visage serein, partie si loin que le bonhomme cauchemar ne pourra pas l'attraper et libérer sur elle ses terribles fantasmagories. La gardienne des rêves retrouve son ami le nuage pour continuer à veiller sur tous les habitants d'Elvenar. La nuit d'été est douce, la lune répand sur le monde sa clarté d'argent et on entend au loin le murmure d'une rivière. La petite elfe se met à rêver toute éveillée aux belles choses que les habitants de ce monde ont accomplies depuis leur arrivée en ces terres vierges tandis que son nuage se laisse porter par la douce brise qui l'accompagne dans sa ronde.


Dors Tsyliame, poursuis ton voyage dans les contrées verdoyantes du pays des songes. Arrête-toi pour contempler les nuages qui transportent avec eux tous tes espoirs pour les semer jusqu'aux confins de ce merveilleux pays. Cueille les fleurs de soleil qui apportent la lumière et la chaleur, gorgées qu'elles sont des rayons de l'astre du jour. Assieds-toi dans l'herbe douce, bavarde avec les coccinelles, les phasmes et autres petites bêtes qui peuolent la prairie. Ecoute le chant des oiseaux, heureux de vivre, qui raconte le bonheur de cueillir chaque jour les gouttes de rosée qui perlent au bout des longues tiges de fétuque, de goûter les fruits et les baies que la nature offre avec plaisir à tous ceux qui prennent le temps de se promener par les bois et les prés.
Dors petite Tsyliame, laisse-toi porter sur les ailes du vent, dors et n'aie crainte, je suis là et je veille sur toi.

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DeletedUser4718

Je ne poste pas la réponse que je t'avais fait sur le jeu des 2 heures, mais j'avais bien aimé ce petit moment de poésie :)
 
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