La veillée chez les elfes 6

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DeletedUser362

La Vallée de Winyandor
Il était une fois, une vendeuse de

Vous y avez cru, hein ?

Non, je vais vous compter, l’histoire de la vallée de Winyandor et de Noël.

Dans la vallée de Winyandor, y vivent d’adorables elfes, qui aident mère nature toute l’année. Mais à l’approche de noël, les elfes travaillent également pour le père noël.

On les entend chanter à travers toute la vallée pendant qu’ils fabriquent des jouets dans leurs ateliers.
Pendant ce temps, le père noël prépare son traineau et ses amis les rennes. Il faut qu’ils soient tous scintillants la nuit de noël.
Certains elfes, décorent le village de guirlandes, qui brillent de mille feux. Et au milieu de la place, le plus beau roi de la forêt, est habillé de boules et guirlandes rouges et or, orné d’une immense étoile lumineuse.
Les elfes des ateliers, ayant terminés tous les jouets, se rendent au milieu du village où les attend l’immense hotte du père noël.
L’un après l’autre, ils y déposent les jouets.
Le père noël, met sa hotte dans son traineau, et s’envole à travers les nuages, afin de pouvoir distribuer les cadeaux à tous les enfants du monde, avant que sonnent les douze coups de minuit.

En partant, le père noël, laissa derrière lui, une autre hotte qu’il avait soigneusement préparé lui-même. Dessus y est inscrit ‘’ pour mes amis les elfes ‘’.
Les elfes surpris, l’ouvrirent et y découvrirent pleins de cadeaux pour chacun d’entre eux.
Les elfes, très heureux, firent la fête toute la nuit.
Et chaque année, à la même période, les elfes continuent à travailler dur pour aider le père noël.

Alors, lorsque vous découvrirez vos cadeaux, le matin au pied de votre sapin, pensez à ces petits elfes, qui auront tout fait pour que vous soyez heureux.

Joyeux Noël


Il est environ 18h et nuit noir lorsque la neige se met à tomber sur Elvenar! Des milliers de flocons dansent dans le ciel. C'est la première fois que les nouveaux petits elfes assistent à ce magnifique spectacle... Et, tout fou, il sort dans le jardin et court à droite, à gauche... essaie d'attraper les flocons.

Ces derniers ne se laissent pas faire et disparaissent par la même magie qu’ils sont apparus.

Un peu tourmentés et perplexes, les jeunes Elfes rentrent quatre à quatre pour demander de l’aide à leurs parents mais tout comme les flocons ceux-ci ont comme par magie disparus. Ils les cherchent dans toute la résidence mais rien à faire. Personne ! Ils décident alors de se rendre chez leurs voisins mais ils y trouvent portes closes. Désespérés, ils foncent à l’hôtel de ville où le plus âgé des Elfes de la ville réside.

A leur arrivée, L’Elfe en question se tiens debout sur son tabouret tapant dans tous les sens sur une multitude de claviers. Celui-ci trop occupé dans ce qui semble être des bons de commandes des différents marchands de la région ne fait pas attentions aux jeunes Elfes qui sont rentrés dans son bureau.

Les petits Elfes agacés par l’agitation du vieillard et son manque d’attention décident de faire demi-tour et de rentrer bredouille quand tout à coup à la sortie de l’hôtel de ville, ils voient de la fumée sortir de toutes les fabriques et les manufactures de la ville.

Intrigué par l’activité inhabituelle des centres de production de la ville à cette heure tardive, ceux-ci se ruent vers l’une d’elle. Arrivé à la fenêtre ce qu’ils aperçoivent les laissent dans le plus profond étonnement.

Tous les adultes de la ville sont là ! Ils s’acharnent tous à construire des jouets, des bonbons, des livres, … toutes sortes de cadeaux. Il y a des Elfes qui courent dans tous les sens. C’est une organisation bien rodée qui se déroule devant leur dans ce qui semble être l’anarchie la plus totale.

En repensant à l’agitation du vieillard, ils comprennent alors que Noël n’est pas synonyme de repos et de joie pour tout le monde et que les cadeaux à l’inverse des flocons, ne tombe pas du ciel par magie.

C’est alors qu’ils décidèrent bien conscient de ce qu’ils avaient vu de rentrer chez eux. Et c’est le cœur remplis d’amour qu’ils s’endormirent car ils savent que demain matin, peu importe ce qu’ils trouveront sous le sapin, ce sera aussi dû au dur labeur de leur parent et remercieront le père Noël de prendre soin d’eux.


Il était une fois trois petits elfes d'Elvenar qui, la veille de Noël, voulaient décorer leur maison avec un sapin.

Ils en trouvèrent un juste à leur taille, ils le tirèrent jusqu'à chez eux, tout heureux.

Ils le décorèrent de pommes rouges, de nèfles, et des pommes de pin, il était le plus beau des arbres de Noël !

À la veillée, avant de partir aidé le père noël à réaliser les vœux des enfants, chacun à son tour raconta une histoire.

Le premier elfe commença celle de le golem qui mangeait tout sur son passage, et qui aimait par-dessus tout les nèfles.

Et pour bien montrer comment faisait le golem, le premier elfe mangea toutes les nèfles du sapin !

Le deuxième elfe raconta l'histoire du pauvre danse-lame perdu, affamé, qui découvrit une pommeraie.

Et pour expliquer son histoire, il se mit à dévorer toutes les pommes rouges de l'arbre de Noël.

Le troisième elfe prit la parole à son tour et raconta l'histoire du Treant qui prenait des forces en mangeant des pommes de pin.

Et à son tour, il grignota toutes les pommes de pin.

À la fin de la veillée, le pauvre sapin était tout déshabillé.

Les trois elfes avaient croqué toutes ses décorations !

Les trois gourmands se regardèrent:

"Heureusement, nous avons encore une petite réserve de noisettes ! Mais, gourmands comme nous sommes, nous allons encore trouver le moyen de les manger !"

remarqua le deuxième.

"Et si nous les cassions, nous pourrions nous servir de la coquille pour y faire fondre une bougie et illuminer ainsi notre sapin !"

proposa le troisième.

A trois, les elfes eurent vite fait de casser les noisettes, de couler de la cire dans les coquilles et d'accrocher leurs nouvelles bougies dans l'arbre.

Les douze coups de minuit sonnèrent juste quand tout fut fini !

Ils ne virent pas la soirée passé et avait oublié leur rendez-vous avec le père noël et les enfant du monde entier.

Alors, les trois amis allumèrent une à une les douze bougies de leur sapin, en récitant ensemble la jolie poésie du Petit Peuple de la Forêt :

"Que chaque mois de cette année qui vient Soit dans vos cœurs,et le tien et le mien D'amitié et de bonheur plein !"


Il était une fois à Elvenar, une troupe de joyeux elfes qui adoraient faire la fête, les rires,et faire plaisir à tous leurs amis.Chaque jour qui passait les voyaient réjouir le pays de Fellyndral. En cette période de fêtes de fin d'année, la vie pour eux était rayonnante, magique.Dès le début du mois de décembre chacun d'eux se démenait pour faire resplendir leur contrée.les guirlande colorées étaient suspendue partout dans les maisons, sur les terrasses, dans les rues.Mêmes les devantures des usines, fabriques, mines,étaient égayées par de fabuleuses étoiles, boules, de toutes les couleurs.Chaque soir, une veillée avait lieu à l’hôtel de ville et un conteur régalait tout la population avec des histoires d'antan,faisait rire les enfants avec ses bouilles de clown, ses grimaces loufoques.

c'est ainsi que la vie se déroulait dans une humeur charmante, joyeuse du premier jour de décembre à ce jour béni de la sainte veillée de Noel.

cette journée du 24 décembre voyait des elfes courir de résidence en résidence, afin de voir que chacun allait bien en ce jour de veille de Noël.

Aucun habitant ne devait être seul pour la veillée de Noel, donc tous ceux qui étaient susceptibles de l'être étaient invités à la grande veillée sur le parvis de l’hôtel de ville.D'autres elfes s'organisait pour que chacun puisse avoir un présent aussi simple soit il afin de voir les yeux de tous briller en ce jour du 25 décembre.

plus la journée avançait, plus les elfes étaient fébriles, et on sentait la tension montée,la joie gonflée dans les cœurs.

Et puis le soir tombait et la ville resplendissait de lumières, de musique et de chants de fêtes.

de toute part, les habitants arrivaient accompagnés d'elfes, pour se retrouver tous sur le parvis de l’hôtel de ville ou le grand chef de la contrée accueillait chacun d'un mot gentil ou d'un geste amical.Dés que tout le monde se fût retrouvé sur cette grand place, les chœurs se mirent à entonner des chants de Noel en tenant à la main de grandes bougies.Au fur et à mesure, la foule se mêlait au chant et on pouvait la légende le dit les entendre au plus loin des contrées de Elvenar...

Suivait un grand banquet ou chacun y allait de ses histoires, aventures;chacun voulait égayer cette veillée à sa façon, en étant impatient de voir venir demain.

Chaque elfes qui participe à cette veillée de Noel s'en souvient très longtemps et la raconte d'année en année, de génération en génération, et voilà cette journée et cette soirée qui perdure depuis des années et sans doute depuis des siècles...

en attendant la journée de Noel chacun s'amuse et se console de tous ce qui s'est mal passé dans l'année;

demain apportera la paix, la joie dans chaque foyer, et on essayera de les garder le plus longtemps possible..

D' histoire d'elfes, on y arrive sans mal...

et chacun pense à la prochaine veillée et aux instants joyeux à partagés, petits et grands ensembles...
 

DeletedUser362

ncore une fois c'était le chantier ... Chaque année c'était la même chose ! des jouets à moitié achevés trainaient de partout, des lutins courraient dans tous les sens et abandonnaient des outils dans les endroits les plus invraisemblables. Tous les ans le vieux bougon râlait que les cadences devenaient de plus en plus infernales, et qu'il n'arriverait jamais à satisfaire toutes les demandes.
La mère Noël soupira, une fois de plus il allait falloir qu'elle intervienne. Elle récupéra les ciseaux à bois dans le frigo (mais quelle idée de l'avoir abandonné là) et le replaça soigneusement sur l'établi. Elle rassembla les poupées inachevées, mit les petites voitures et les trains dans un coin et fit un tas des nounours et doudous.
Un rapide coup d'oeil dans l'imposante cabane de bois lui fit prendre conscience qu'il faudrait des heures pour organiser cette immense pagaille. Rien à faire, ce ne serait jamais fini à temps sans un soupçon de magie.
La mère Noël se décida donc ... puisqu'il fallait en passer par là allons y ! Elle se dirigea d'un pas décidé à ses fourneaux et prépara un chocolat chaud exquis dont elle seul avait le secret. Puis fit retentir la cloche appelant ainsi tous les trollinets, elfes et lutins à venir le déguster. Et tandis que tous se régalaient attablés aux cuisines elle s'éclipsa pour se rendre en douce à l'atelier de jouets. De son corsage elle tira une fiole de poudre de fée d'Arendyll et en saupoudra la pièce. Pour quelques heures le temps serait arrêté dans ces lieux. Elle entendait déjà tout se petit monde se vanter d'avoir travaillé si vite ... Mais c'est cela aussi la magie de noël, laisser croire à tous à l'impossible ...


« Va me chercher un vin chaud s'il te plait pendant que les enfants s'installent » demande Umbre à son neveu en s'asseyant dans son grand fauteuil au coin du feu.

Comme tous les ans, la nuit de noël, c'est l'effervescence chez les elfes, l'heure est venue pour eux d'aller aider le père noël.

L’état de santé de Umbre ne lui permet pas de faire la tournée, par contre, tous les enfants se sont regroupés chez lui.

Le silence règne autour du vieil elfe, les enfants sont assis, et le feu crépite. Ils attendent avec impatience. Et Umbre se lance.

« c'est une froide nuit d'hiver, la veille de noël, il y a très longtemps, la neige a tout recouvert depuis plusieurs jours, l'épais tapis blanc reflète la lumière de la lune et les flocons virevoltent autour de nous. Nous avons rendez-vous avec le père noël afin de prendre nos instructions : destination, liste des enfants et bien sûr les sacs remplis de cadeaux.

Le traîneau est prêt, plus magnifique que l'année précédente, il étincelle de mille feux. Les rennes piaffent d'impatience, Tornade, fière, en tête cette année. Et il arrive. Majestueux dans son costume rouge et blanc, accompagné de son elfe en chef Grimlo.

Cette année, c'est ma 1ere tournée avec lui, je ne sais pas comment cela se passe, personne ne m'a rien dit.

Je suis inquiet et tendu. J’attends.

Rudolph s'approche de moi, discrètement et à pas majestueux.

Il est attelé à un petit traîneau dans lequel est chargé plein de cadeaux.

Un troupeau entier de rennes déferle sur nous. Chaque animal se dirige vers un elfe en lui faisant un rituel afin d'exprimer son bonheur de le retrouver.

Je m'attends à avoir une liste d'enfants avec mes destinations et les cadeaux qu'ils ont commandé, mais le père noël donne le signal du départ et je vois tout mes amis du village qui enfourche leur monture. Je panique et fais de même. Mais comment vais-je faire ?

La truffe de Rudolph s'illumine et se précipite vers les étoiles.

Les questions se bousculent dans la tête.

Au bout d'un long moment, ma monture descend doucement et j'aperçois un magnifique petit village.

Nous finissons par atterrir sur un toit de chaume recouvert de neige. Rudolph me tend plusieurs paquets et un panier sur lesquels il y a des étiquettes avec le nom de son heureux destinataire. Je suis curieux et ouvre discrètement le panier. J'y découvre un mignon petit chiot tranquillement endormi. Je souris.

Sans hésiter, je saute dans la cheminée et découvre un petit salon cossu. Il y fait bon, le sapin clignote et sur la table m'attend un verre de lait et une carotte pour mon fidèle compagnon.

Je suis heureux et serein, Rudolph sait tout et il va m'aider dans cette 1ere nuit magique de distribution de cadeaux.

J'ai attendu cette même nuit tout au long des nombreuses années avec impatience. Pour rien au monde, je n'aurai manqué cette fabuleuse tournée.

Aujourd'hui, je suis trop vieux et ma santé de ne permets plus de pouvoir le faire, et il est temps pour moi de passer cette fameuse nuit à vous garder et vous raconter quelques souvenirs de ces nuits féeriques.

Pour ce soir, il est temps d'aller se coucher si vous voulez que le père noël vienne déposer un présent. »

Umbre se lève et regarde par la fenêtre en espérant apercevoir une dernière fois Rudolph


La véritable histoire de Noël


Tout le monde connait la fabuleuse histoire de la préparation de la nuit de noël du père noël avec l’aide des elfes de Winyandor.


En effet, tout le monde pense que dans la plus grande tradition, les elfes de Winyandor aident chaque année le père noël dans la préparation de noël.


Vous pensez tous, que les elfes, dans la joie et la bonne humeur, préparent les jouets que vous désiraient tant ?


Eh bien, détrompez-vous !


Voici la véritable histoire.


Tous les ans, à l’approche de noël, les elfes se chamaillent à celui qui fera le plus beau des ours en peluche, la plus belle poupée, l’avion qui volera le plus haut et le plu loin et j’en passe.


Pendant cette période, la vallée de Winyandor est un champ de bataille, où les elfes d’un atelier à l’autre se font des farces, afin de s’empêcher de travailler.

Pendant qu’un elfe, se glisse en silence dans l’atelier du voisin, pour mettre des tartes à la crème dans les pots de peinture, un autre se faufile dans un atelier et y remplace les belles poupées par des bûches portant des perruques blondes.


Le père noël ne pouvant en supporter d’avantage, eu soudain une idée :

-‘’ cela ne peut plus durer plus longtemps’’


Il se mit au milieu du village et appela tous les elfes :


-‘’mes chers elfes, chaque année, pendant cette période de paix et de joie, vous sabotez votre travail respectif et ne montrez pas l’exemple à tous ces enfants qui comptent sur vous pour avoir la plus merveilleuse des fêtes de noël.’’

-‘’c’est pour cette raison, qu’aujourd’hui et pour chaque noël à venir, afin de récompenser votre travail, je vous propose de m’accompagner distribuer les cadeaux la nuit de noël.’’

-‘’mais à une seule condition, qu’au lieu de vous faire des farces, vous vous aidiez mutuellement.’’


A cet instant, les elfes cessèrent leurs farces et s’unirent dans leur travail. Depuis, à chaque nuit de noël, les elfes accompagnent le père noël et distribuent également les cadeaux.


Ne soyez pas surpris, si vous trouvez une bûche à la place de votre cadeau. C’est simplement un elfe qui vous fait une farce.


Mais pas d’inquiétude, le père noël veille. Cherchez bien, votre cadeau n’est pas bien loin.


Les fêtes de Noël approchent à grands pas, et ainsi que chaque année, notre bon Père Noël se décarcasse pour faire plaisir à tous.

Il a donc convoqué tous ses lutins et leur a tenu ces propos : « mes chers amis, il nous reste un peu moins de vingt jours pour satisfaire et rendre heureux nos petits humains qui attendent nos cadeaux avec l’impatience que vous connaissez.

Or, il se trouve que les demandes sont de plus en plus importantes et pointues en technologie. Je ne remets pas en doute votre travail, mais voilà les temps changent et il nous faut nous adapter. Je vais me rendre au royaume sylvestre d’Elvenar pour lui demander l’aide de sa communauté. Les elfes ont un savoir-faire légendaire et possèdent des ressources magiques, grâce à eux nous parviendront cette année encore à remplir tous les souliers, même ceux des plus exigeants. »

L’arrivée du père Noël est toujours une fête, même chez les elfes qui, s’ils ne sont pas très démonstratifs, aiment les humains et leur bonheur.

Elvenar dit au père Noël : « mon cher et vieil ami, il va sans dire que tous les elfes vont vous apporter leur aide, je convoque sur le champ les chefs de chaque confrérie. Certains produisent une poussière magique qui va faciliter le transport des cadeaux, notre élixir elfique donnera de la rapidité à vos rennes et aidera vos lutins à être plus efficaces. Les autres ressources seront attribuées à la confection des cadeaux et la liste que vous avez apportée sera honorée à temps. Bien que cette fête ne fasse pas partie de nos coutumes, nous aussi nous apprécions les cadeaux et encore une fois nous sommes heureux de participer au bonheur des humains. »

Ainsi fut dit, ainsi fut fait. Les chefs des confréries apportèrent au père Noël poussières et élixirs et s’engagèrent à terminer cette quête festive. Le père Noël remercia chaleureusement Elvenar et tous les elfes présents, et repris le chemin de sa maison le traineau rempli et le cœur léger.

Jusqu’au 23 décembre tous vont travailler et, mais que ce passe t’il ? se demande le père Noël, mon traineau va bien plus vite que d’ordinaire, oh mais ne serait-ce point là un effet magique de cette poussière rose ? Decidement la science elfique est extraordinaire, oh oh que je suis content tout sera livré à temps et je leur réserve une surprise à ma façon, foi de père Noël mon ami Elvenar m’a bien surpris !


— Humf… !

Le Père Noël raccrocha le téléphone et perdit une main pensive dans sa barbe. Assise dans son rocking-chair près de la cheminée, la Mère Noël soupira.

— Que t’ont dit de si horrible les p’tits gars de chez Adecco ?

Le Père Noël pivota vers son épouse. Elle l’observait par-dessus ses lunettes rondes, tout en tricotant une couverture en patchwork.

— Ils n’ont plus d’elfes de disponibles, grogna le vieil homme. Du moins, plus d’elfes de Noël, une véritable pénurie.

Il se gratta la tête et replaça son bonnet avec soin.

— Ils m’ont proposé…

Il inspira profondément, et poussa un soupir plus profond encore. Lentement, il sortit sa pipe de sa poche et commença à la bourrer. La Mère Noël détestait lorsqu'il faisait ça. Elle tenta de résister quand il la regarda longuement, mais elle le connaissait par cœur. Il ne céderait pas. Elle, si.

— Et donc ? Ils t’ont proposé…?

Le Père Noël dodelina doucement de la tête, yeux mi-clos :

— Ils m’ont proposé… (il laissa un suspens dans sa voix, pour le suspense, tout ça)... des Elfes d’Elvenar.

La nouvelle laissa la Mère Noël de marbre.

— Des Elfes d’Elvenar ? C’est quoi, ça ?

Le Père Noël lui montra le profil d’une candidate sur son smarphone (oui, le Père Noël pouvait être sacrément moderne). Cela affichait l’écran de chargement du jeu. La Mère Noël rejeta son travail de couture de côté, remonta ses lunettes sur son nez et se pencha vers son époux, mains sur les hanches.

— Mmf ! émit la Mère Noël, désapprobatrice. Elle n’est pas très habillée, la p’tite dame !

Le Père Noël haussa les épaules, ça ne lui posait vraiment aucun problème, mais il s'abstint de le dire.

— Elle est surtout un peu bleue quand même, marmonna-t-il.

C’était vrai, constata la Mère Noël, mais elle voyait surtout une demoiselle avec deux bras et un beau sourire. Indispensable pour le travail à venir et qui, en ce 6 décembre, manquait cruellement de main-d'œuvre.

— Moi aussi, je vais devenir bleue si tu ne paies pas le chauffage, mon chou. Sinon, on devra acheter le bois chez le Joyeux Bûcheron de la Forêt Enchantée qui préfère être payé en chansons. Je n’ai pas de temps à perdre avec de telles calembredaines.

— Alors va, approuva le Père Noël. Je dois cliquer sur ce truc-là : Caserne. Commandons-en quelques centaines.

*

Et des centaines, il y en eut. En quelques heures à peine, ils étaient là. Nombreux. Le Père Noël fut ravi de les avoir : Ses propres Elfes, aussi nommés lutins, avaient monté un mouvement syn-di-cal disaient-ils. Une histoire de congés payés et de 35 heures. Le Père Noël leur avait rappelé que les journées n’en faisaient que 24 et qu’il pouvait faire plein de choses, mais pas allonger les jours. Le chef du syn-di-cat l’avait accusé de faire une mauvaise plaisanterie très-déplacée-et-de-très-mauvais-goût-monsieur-avec-tout-le-respect-que-je-vous-dois. Le Père Noël, égal à lui-même, avait simplement appliqué la règle du Premier Degré et n’avait pas saisi où il avait péché par humour.

Là, ses troupes nouvelles s’alignaient sagement devant l'atelier, prêts à créer, trier, emballer les nombreux cadeaux pour tous les enfants de la Terre (et d’Elvenar, tant qu’à faire) Prêts ? Ou presque. La Mère Noël sortit du rang une sorcière oblongue qui grelottait sur place.

— Voilà pourquoi vous êtes bleue, nota-t-elle en détaillant sa tenue minimaliste. Vous êtes au Pôle Nord ici, pas sur Pandora, alors il va falloir se couvrir un peu !

Elle claqua des doigts et marcha à grands pas vers son époux.

— Mon chou, donne-moi cinquante de ces gens. On va leur fabriquer des capes en laine !

— Et des manchons ? souffla à peine la sorcière, pleine d’espoir.

— Non, trésor, répliqua la Mère Noël, implacable. Ces jolies mains doivent travailler un peu plus. C’est bien gentil de projeter des bouboules lumineuses, mais ce n’est pas ça qui va emballer les cadeaux !

*

Mains sur les hanches, la Mère Noël considéra l’entrepôt d’un œil critique et, surtout, sceptique. Certes, tous ces gens avaient de la discipline. Ils travaillaient en rythme, avec beaucoup de volonté, mais Adecco avait encore craqué en leur envoyant des intérimaires à côté de la plaque.

Elle arpenta les rangs. Tous s’attelaient à confectionner les jouets sur un long établi. Elle pinça les lèvres et remit à l’endroit la locomotive assemblée n’importe comment par un Elfe vêtu de gris et de bleu.

— Si tu veux que ce truc roule, ses roues doivent être du même côté !

L’elfe lui répondit dans un charabia incompréhensible. La Mère Noël haussa très haut les sourcils et dut remonter ses lunettes. Elle se pencha vers son voisin d’atelier, en violet.

— Qu’est-ce qu’il dit ?

— C’est un Sword Dancer, lui répondit l’Elfe avec enthousiasme. Il vient d’un monde appelé Bêta1, et parle une langue nommée Englé.

La Mère Noël se sentit proprement perplexe. Elle considéra le travail de celui qui se présenta comme un Danse-Lames.

— Du bel ouvrage, chéri. Montre à ton voisin comment tu montes les locomotives.

— Ce n’est pas une vouature ? fit-il le Danse-Lames, intrigué.

Il ne devait pas connaître ça dans son monde, se dit-elle avec patience. Et pédagogue, elle lui expliqua.

— Non, ceci tire des wagons et roule sur des rails. Regarde.

Elle prit dans les caisses de jouets quelques wagons. Une fois le train prêt, elle le fit glisser sur des rails de bois et fit « tchou ! tchou ! »

Les yeux du Danse-Lames brillèrent tellement qu’elle crut devoir mettre des lunettes de soleil. L'autre parla de darwen portal et de granite mine. Les deux Elfes oublièrent leur différence de langage pour en trouver un commun, celui du jeu. Ils s’attelèrent à monter le train le plus long possible, le faisant rouler sur l’établis en beuglant des « TCHOU ! TCHOU ! » à la face des collègues qui obstruaient la voie en travaillant consciencieusement, eux. La Mère Noël faillit les rappeler à l’ordre, puis croisa un bref instant le regard du Père Noël. Il tapotait avec douceur la tête d’un archer qui lui montrait fièrement le poney duveteux qu’il avait cousu.

Elle sourit. Faire jouer des adultes, c’était ça aussi, la magie de Noël.

*

Les semaines s’écoulèrent avec moult couacs, comme cette monstruosité de huit pieds de haut en peluche noire et feu, que les Elfes appelaient Golem de Puffpuff en riant beaucoup. Ces différents soucis leur coûtèrent un colossal retard. La Mère Noël avait des aigreurs d’estomac rien que d’y penser, et le Père Noël recommençait à se ronger les ongles.

Leur chance vint le jour où la sorcière, voyant leur désarroi, s’enquit de ce qui les chagrinait tant. Elle leur proposa de faire appel à quelques collègues, évoqua des gemmes, mais aussi la Nature, et d’autres choses de hippie d’Elfe auxquelles la Mère Noël n’entendit rien, mais qui firent beaucoup rire le Père Noël dans sa barbe.

Quand les nouvelles troupes firent leur apparition, le Père comme la Mère Noël comprirent l’abominable Puffpuff. C’était ça, des golems. Tout de pierre et de gemmes. Et leurs compagnons, immenses, étaient des arbres parlants.

Le rythme accéléra. Les Golems étaient doués pour jeter les paquets dans le traineau. Les Tréants, en revanche, bougeaient avec une lenteur accablante. Lorsque la Mère Noël en fit part à la sorcière, celle-ci assura qu’ils étaient en vitesse x3, ce que la vieille femme ne comprit pas tout à fait, mais dont elle se contenta. Ils travaillaient à la conception grâce à leur affinité toute particulière avec le bois. Mais c’était lent. Trop lent. Elle en observa deux qui polissaient chaque face d’un jeu de cubes avec la fougue d’une limace neurasthénique. À ce rythme, le prochain Noël aurait lieu en 2027. Elle en approcha deux et leur planta à chacun un doigt dans les côtes. N’ayant pas de côtes, ils ne sursautèrent même pas.

— Hé, Groot et Sylvebarbe ! Vous êtes bien mignons, mais il va falloir y mettre un peu plus de nerf !

Le plus grand, incrusté d’éclats bleus, se pencha doucement vers elle et d’une voix sourde, profonde, imprégnée de la sagesse millénaire des forêts les plus anciennes, lui répondit :

— Ciiinquaaante-siiix Kaaa !

Elle fut déconfite.

— Bien sûr qu’on est en 56k ! C’est le Pôle Nord ici, pas Los Angeles ! Pas d’ADSL et encore moins de fibre ! Vous jouerez avec vos internets plus tard, en attendant, hop hop hop !

Ils reprirent le travail avec atonie. Elle poussa un soupir. Ses aigreurs d’estomac auraient pu lui faire cracher du feu. Du feu ? Elle se tourna vivement. Le Père Noël était en vadrouille, mais là, sur sa chaise, reposait la couverture en patchwork amoureusement tricotée et son matériel à pipe. Elle le fouilla et revint vers les deux Tréants.

— Les enfants qui n’ont pas été sages ont un morceau de charbon. Et vous savez ce qu’on les Tréants ?

Elle alluma un briquet. Dans un craquement de branches, les deux Tréants accélèrent nettement la cadence sur un « aaah ! » très lent et très horrifié.

*

Au terme d’un mois intense, plein de quiproquos et autres incompréhensions culturelles, les cadeaux furent prêts. Le traineau déborda presque et pencha dangereusement quand le-baptisé-malgré-lui-Groot s’y jucha à côté du Père Noël. La Mère Noël caressa machinalement le nez rouge de Rudolph le Renne qui soupira, amer, devant la charge supplémentaire.

— Tu vas voyager dans un nouveau monde ! lui glissa-t-elle à l’oreille.

Elle en profita aussi pour lui glisser une gorgée de rhum, tant qu’à faire. Arendyll, Winyandor, Felyndral... Et même Bêta1, semblait-il. Sacré trajet !

Elle considéra tous leurs saisonniers, enfin en repos et tous sourires, et repéra les deux apprentis cheminots.

— Alors ? Que pensez-vous de tous ces cadeaux que vont recevoir tous les enfants des mondes ?

— C’est chouette, murmura le Danse-Lames, ému, les yeux pleins de larmes de joie.

Son collègue Sword Dancer hocha vigoureusement la tête et, fier d’avoir appris quelques mots de français, ajouta :

— C’est hibou aussi !

Le Danse-Lames éclata de rire, la Mère Noël aussi, ENFIN détendue. Elle passa un bras autour de leurs épaules et lança :

— Allez mes choux ! Vous avez mérité un bon chocolat chaud.



La veille de Noël :.

Ce fut la journée la plus étrange qui m'ait été donné de voir, peut être même ai-je été le témoin du secret le plus avisément gardé par les elfes (nos historiens émérites avaient postulé qu'une cérémonie secrète se déroulait en cette fin de décembre), je suis peiné que le roi ne soit pas encore arrivé mais nous lui raconterons toutes les merveilles auxquelles nous aurons assistées...

Par ce matin du 24 décembre alors même que les rayons du soleil éclaboussaient à peine la fenêtre de ma chambre, une effervescence inhabituelle provenait de toute la cité : j’apercevais de ma fenêtre chaque elfe, petit ou grand, portant toutes et tous des étoffes rouge, de la fourrure blanche et un drôle de bonnet avec un grelot. J'ai immédiatement couru vérifier ma réserve personnelle de bière que je cache dans le grenier bien ventilé, pensant qu'une fois encore ils nous avaient dérobé de l'alcool, ils ne savent que faire un hydromel infecte à base d'abeilles (je pense proposer à leur chef la construction d'une taverne, nous leur avons offert de nombreux secrets mais la transformation du houblon sera notre plus beau cadeau)...

C'est chope à la main qu'une elfe (une des moins repoussantes je dois dire) toqua à ma porte pour me proposer une de leur boisson traditionnelle appelée « chocolat chaud » et un de leur étrange bonnet, si j'ai accepté de boire leur boisson locale je ne porterai jamais un tel déguisement !...

Sur le chemin allant aux fonderies de cuivre, je passe toujours devant leurs ateliers qui nous fournissent en provisions et en « outils » pour l'exploitation du granite et du cuivre, mais aujourd'hui ils ne fabriquaient plus que des « jouets », c’est comme ça qu'il nomment des outils miniatures, de petites figurines d'animaux et une multitude d'objets en bois. Tous ces jouets étaient emballés avec des parchemins et des rubans multicolores, dorés et pailletés tant et si bien que j'ai du brosser ma barbe pour toutes les enlever. Même leurs soldats habituellement cantonnés dans leur caserne (que nous avons habillement améliorée), portaient ces innombrables paquets vers un endroit qui m'était encore inconnu...

Arrivé à la fonderie, tous les fourneaux tournaient à plein régime, nous avions des centaines de commandes spéciales de tous les ateliers de la ville, des petits soldats, des étoiles d'un célèbre elfe ninja et une multitude d'autres articles tous accompagnés de parchemins explicatifs pour leur réalisation. Le travail était harassant mais nous avons une fois de plus prouvé notre force de travail et notre détermination à nos nouveaux compagnons...

La soirée fut de loin la plus étrange, à minuit nous fumes invités a nous rassembler autour de l'arbre mère, les montagnes de « cadeaux » étaient portées par les tréants et des golems, c'est alors qu'un groupe de prêtresses ouvrirent un immense portail qui ressemblait peu ou prou à celui que nous avions emprunté et tous les paquets furent envoyés chez une de leur ancienne divinité « le père Noël », s'en suit une extraordinaire fête qui était digne de nos plus grands banquets, nous avons offert de nombreux fûts de bières, ils ont réussi l'exploit de faire produire un « lait de poule » plutôt agréable après plusieurs rasades...

Je suis rentré me reposer quelques heures avant l'aube, demain je n'irai pas à la fonderie nous allons célébrer ce qu'ils appellent tous ici « Noël », je ne sais pas vraiment ce qu'il va se passer mais je gage que cette journée sera riche de nouvelles expériences.


Nurrok Torrïn, 35ème jour après le passage dans le portail"
.:
 
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Deleted User - 1363

(Petite voix : il y a un problème sur le dernier texte, il est indiqué texte 51 au lieu de texte 60 ^^')
 

DeletedUser

Je fût charmer par l'un de ces textes hâte de voir les résultats finals.

Amicalement
 
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