La veillée chez les elfes 5

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DeletedUser362

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Il était une fois au nord du pole nord, une fabrique de jouet pas comme les autres.
C'était la fabrique du Père Noël. Et à cette époque de l'année qu'on appel hivers, il y avait là dedans une effervescence toute particulière.
C'était la pleine saison des cadeaux de noël, et des centaines d'elfe s'activaient de partout pour être dans les temps pour le jour J, qui est vous l'avez deviné, le vingt quatre décembre au soir.
Ils courent de partout, cherchant ceci ou cela, criant à tout va, fabriquant, emballant et triant tout ces cadeaux par millier.
Ouf tout est enfin prêt et rangé dans la hotte du père noël, juste à temps pour le grand départ autour du monde. On s'en va chercher Tornade, Danseur, Furie, Fringant, Comète, Cupidon, Tonnerre et Éclair pour les atteler au traineau du Père Noël, ce qui n'est pas facile car dans l’excitation les reines partent dans tout les sens. heureusement le grand bonhomme barbu arrive et tout le monde ce calme, on peut enfin tout préparer.
C'est enfin l'heure du grand départ annuel tout les elfe sont réunis autour du traineau avec dans les yeux le bonheur du devoir accompli, Père noël lève son bras et d'une voie fort et douce à la fois lance son fameux HO HO HO et les voila partis pour la tournée du Noël.
Les elfes quand à eux sont soulagé d'avoir tout fini et rentre enfin chez eux pour un repos bien mérité.

Branle-bas de combat,

Les sentinelles sont à leur postes, les pièges sont installés, les filets prêt à servir. Cette fois, nous sommes prêts et nous réussirons à le prendre !

En cette soirée du 24 décembre, tous les Elfes sont sur le pied de guerre, car depuis 1000 ans et plus, il passe et personne ne le voit. Mais ce soir, tout est prévu ! Les guetteurs ont dormi 48 heures pour rester bien éveillé. Cette nuit, des litres de café attendent dans la cuisine. Cette nuit sera notre nuit.

Alerte ! Alerte ! Des feux suspects viennent de s’allumer du côté de l’arbre sacré, en haut de la colline. Tout le monde part pour éteindre les incendies, sauf 2 guetteurs qui sont insomniaques et qui restent au pied de la cheminée.

Minuit approche lentement, les guetteurs jouent aux dés en buvant de la tisane (lol), soudain, un léger brouillard envahi la pièce, mais les joueurs ne s’aperçoivent de rien.

Un peu plus tard, les Elfes reviennent de la colline de l’arbre sacré.

-Fausse alerte, ce n’était qu’une aurore boréale, dis l’archimage en entrant dans la pièce,

- mais que s’est-il passé, que font ces paquets devant le sapin qu’on doit replanter demain, ho non, le père Noël est encore venu ! Il est repartie et va aller poser d’autres cadeaux chez les humains et les nains, c’est un scandale…mais un grand bonheur aussi.

Et, c’est depuis ce temps que les cadeaux se trouvent au pied d’un sapin et non plus devant la cheminée, et c’est tant mieux car maintenant avec les cheminée fermée et les poêles à granulée, le père Noël aurais bien du mal à passer sans se bruler les poils de barbe.

Bon noël à tous, joueurs modérateurs concepteurs et bénévoles d’Elvenar pour ces jeux d’hiver sympathiques, et n’oubliez pas de laisser quelques chocolats et un petit verre de goutte sur le coin de la cheminée (pour changer de la tisane) afin que le père Noël puisse reprendre des forces et finir sa tournée chez tous les enfants de la terre.

Un Précieux Cadeau


- Lümia, Lümia !

Lúthien appelait sa fille depuis cinq minutes en vain, c'était une elfe grande et fine, ses longs cheveux toujours noués en un chignon impeccable laissant retomber jusqu'au bas du dos ses boucles aux couleurs d'un lever de soleil mettaient en valeur ses grands yeux verts.


Cirth, son mari, grand et robuste dont le bleu sombre comme les océans de ses yeux et les cheveux de geai tombant en cascade sur ses épaules auraient fait chavirer tous les cœurs.


Ils avaient quatre elfants dont ils étaient très fiers, Rian, l'aînée trait pour trait sa mère sauf les cheveux un peu plus sombre.



Lorgan et Lórindol, les jumeaux n'avaient rien à envier à leur père et passaient tout leur temps au camp d'entraînement, l'un pour devenir Maître danse lame l'autre Maître archer et Lümia.


Toute la famille était réunie et l'attendait en cette veillée de Noël, comme de coutume ils avaient passés ces trois derniers jours à œuvrer pour le Père Noël.



Cette année la petite Lümia n'avait pas quitté sa maison pour l'aider, elle passait d'une pièce à l'autre en boudant et en faisant mine de se désintéresser complètement de cette nuit magique.


Lümia entra enfin dans la pièce et se planta devant eux comme si tout était normal. Ses longs cheveux noir corbeau tombaient dans un désordre jovial et harmonieux sur les contours de son visage d'elfant rieuse et gaie.



Ses grands yeux mauves d'habitude, si lumineux, reflétaient ce soir une profonde tristesse. Elle croisait ses longs doigts agiles dans la petite ceinture de soie de sa longue robe aux reflets de glace, elle avait cet air boudeur qui la suivait depuis quelques temps.


- Que ce passe-t-il ? Tu n'est pas sortie de la maison depuis trois jours, tu n'as même pas fait ton elfe de neige cette année. Tu n'est pas malade, alors explique toi, lui demanda gentiment sa mère.


Lümia prit une profonde inspiration, se mordit la lèvre et lança :

-Je ne veux pas aider le Père Noël.

Son ton était catégorique, dans ces conditions inutile de vouloir la faire changer d'avis elle serait inflexible, comme toujours lorsqu'elle avait décrété quelque chose.


Comprenant que sa famille attendait des explications elle enchaîna sur le même ton.

- Il ne m'aime pas, je lui demande tous les ans le même cadeau et il ne me l'apporte pas. Alors je ne veux plus l'aider.


- De quel cadeau parles-tu ? questionna calmement Cirth en lui prenant la main dans un grand sourire. Lümia comprit qu'il fallait tout leur expliquer pour qu'ils comprennent. Elle se lança dans un récit en même temps que des larmes perlaient sur ses joues,

- voilà en fait je suis allée voir l'Arbre Mère plusieurs fois, ainsi que la Déesse de la Fertilité et aussi le Sanctuaire d'Enar, je leur ai fait des offrandes, j'ai pris soin d'eux, je les ai priés tous plusieurs fois et rien, toujours rien.



Les larmes de Lümia se faisaient plus pressantes et plus nombreuses sur ses joues déjà bien mouillées.



Elle continua son récit,

- alors j'ai cru que le Père Noël pourrait exaucer mon vœu car je sais que Mère Nature ne vous laissera pas avoir un autre elfant et moi je veux une petite sœur. Je ne veux pas rester toute seule, Rian va bientôt se marier et donc partir de la maison, Lorgan et Lórindol seront bientôt des chefs militaires et ils ne veulent plus jouer avec moi depuis longtemps, toi tu es toujours dans la forêt de cristaux ou à ton atelier et maman passe ses journées à s'occuper de toute cette soie à la travailler ou la broder et moi...


Cette fois les sanglots l'empêchaient de continuer, les mots s'étranglaient dans sa gorge, alors Lúthien la pris dans ses bras , lui essuya les joues et lui murmura de respirer calmement.

Quelques minutes plus tard, lovée dans les bras de sa mère Lümia reprit calmement son point de vue,

- vous êtes tous très occupés, je sais que c'est normal et je ne suis pas fâchée pour tout ça, c'est juste que je n'ai plus personne avec qui rire, jouer, flâner dans la forêt de cristaux.

- Je voudrais une petite sœur ou même un petit frère, peu importe, je voudrais lui apprendre le chant, la danse, lui apprendre comment courir sur les cimes et les branches des Grands arbres, sauter autour du Lac Sacré, reconnaître les fleurs, les plantes, les animaux, lui apprendre à communiquer avec eux, je ne veux plus être seule pour faire tout ça.


Son discours était désordonné, bâclé, bafouillé même, mais empreint d'une telle tristesse que personne n'y resta insensible.


Enfin dans le plus grand calme elle conclut,

- alors je l'ai aussi demandé au Père Noël, s'il te plaît je voudrais une petite sœur, elle ne sera jamais seule je serai toujours là pour elle


Lümia croisa les regards remplis d'amour et de compassion de chaque membre de sa famille avant de courir s'enfermer dans sa chambre pour y déverser toute sa solitude dans un flots silencieux de larmes.


Tous savaient qu'ils avaient délaissés Lümia, oh sans le vouloir, par la force des choses, les habitudes du quotidien de chacun. Mais aucun n'avait songé que cette petite elfante joueuse, rieuse, gaie à volonté pouvait secrètement se sentir si seule.

Ils étaient comme désemparés devant cette situation.


- Partez à la veillée, je vous rejoindrai plus tard, je vais lui parler et peut être la calmer ou même la raisonner, dit doucement Rian.

Cirth, acquiesça d'un signe de tête et s’empara du bras de Lúthien dont le désarroi se lisait dans les yeux.Elle se blottit contre son mari et suivi des jumeaux ils se rendirent à la Grande Salle où avait lieu la Veillée.

Le Père Noël y attendait tout le village.


Elle attendit qu'ils soient tous parti et rejoignit Lümia dans sa chambre. La petite était effondrée sur son lit, elle leva vers sa sœur un regard coupable de la peine qu'elle venait de leur faire à tous.


Rian se pencha sur sa petite sœur et déposa un baiser sur sa joue rougie par les larmes essuyées rageusement. Elle se saisit de la brosse à cheveux posée sur la coiffeuse et entreprit de démêler les longues mèches brunes de sa petite sœur.

- Tu sais, je crois qu'aucun de nous ne s'est rendu compte de ta solitude, Papa et maman sont très attristés de te savoir dans cet état. Ils ne …. ils ne peuvent plus avoir d'elfant, mais ils ne pensaient pas que cela te rendrait si triste.Tu es leur Lune de Feu, leur Lune de Glace, leur Cristal Pur. Moi même je n'ai pas pris conscience que je te délaissais, quant à nos frères, à part sabres, flèches, carquois rien ne compte, c'est leur seul univers.

Lümia laissa échapper un petit rire moqueur et continua de laisser sa sœur lui brosser les cheveux tout en parlant.


Au bout d'une heure Rian rejoignit enfin la Grande Salle où tout le village s'activait et festoyait en compagnie du Père Noël, mais Lümia ne l'accompagnait pas. Elle préféra rester à la maison.


Le traîneau était prêt à partir, le Père noël grimpa à l'avant saisit les rênes et se tourna vers la foule

- Merci à tous pour votre gentillesse et votre aide. Comme tous les ans vous me comblez de joie et d'amour. Pensez à laisser vos chaussettes et ne veillez pas trop tard. OH OH OH ! Joyeux Noël mes amis !


Le traîneau commença à s'avancer sur la glace lorsque soudain, surgie de nulle part, Lümia se planta devant lui stoppant net sa course d'élan. Elle s’approcha timidement du Père Noël et lui tendit un paquet couvert de feuilles d'or et parsemé de cristaux de lumière.


Les mots ne sortaient pas de sa bouche, elle était incapable d'articuler le moindre son. Le Père Noël prit le paquet qu'il déposa prés de lui sur la banquette et invita Lümia à s'y asseoir quelques instants. Il posa les rênes et prit sa main,

- Petite Lümia, ne soit pas triste ni désolée. Je connais ton cœur et je lis tes pensées. Je sais cette tristesse que tu portes et cette solitude qui t’envahit. Aie confiance dans la magie de cette nuit.


Le Père Noël déposa un baiser rempli de tendresse sur le front de Lümia puis héla ses rennes et s'envola sous la voûte étoilée. La Grande Tournée venait de commencer.


Lümia rejoignit sa famille sur la place du village prés de la Grande Salle. Winyandor retrouva son calme habituel à cette heure tardive. Chaque elfe était rentré chez lui, comme tous les ans le Père Noël finirait sa Tournée par Elvenar.


Tous s'assirent dans le salon prés de l'âtre et commencèrent a raconter les anecdotes de ces trois derniers jours. Chacun racontait à tour de rôle un moment qui l'avait rendu heureux ou l'avait fait rire aux larmes.

Lümia, bien que n'y ayant pris part, se délectait de les écouter et en riait de bon cœur.

Oui cette année la préparation de la Veillée avait était différente de toutes les autres mais elle avait déjà changé leur destin à tous.


Lúthien pris soin de préparer une collation pour Lümia, cette dernière n'ayant presque rien mangé ces derniers jours.

La maison était silencieuse, désormais endormie,le silence laissait la neige tomber au dehors avec la douceur d'un manteau d'hiver.


Quelques heures s'étaient écoulées lorsque Lümia fut réveillée par des pleurs incessants.

Elle se précipita au rez de chaussée et vit sa mère tenant un bébé dans les bras, le regard rempli d'amour Lúthien caressait la joue de ce petit être, Cirth se montrait lui très fier de cette nouvelle venue.

Rian, Lorgan et Lórindol se tournèrent vers leur petite sœur. Celle-ci restait interdite comment, pourquoi, que se passait-il ?


Lúthien lui demanda de s'approcher, Lümia obtempéra, sa mère lui tendit un parchemin, elle s'approcha du bébé et vit qu'elle portait un ruban rose et mauve autour du poignet. Elle comprit, une petite sœur, enfin une petite sœur !

Elle serra très fort son père et sa mère en les embrassant tendrement puis se mit à l'écart pour ouvrir la lettre dont l'expéditeur était inconnu .


« Chère Lümia, elle est orpheline. Je sais que tu prendras soin d'elle comme tu l'as promis. Je vous attends toutes les deux pour la prochaine Veillée.

Père Noël »


Lümia demanda fébrilement :

- comment s'appelle-t-elle ?


- Ciryal, Lueur d'Espoir, répondit tendrement Cirth.

Nous sommes à quatre jours de Noël. Je regarde par la fenêtre. Notre Royaume est plongé dans le noir. C'est trop triste. Je referme la fenêtre et retourne sur le canapé, face à la cheminée dans laquelle je viens de remettre une grosse bûche. Il est tard mais je n'ai pas sommeil. Je regarde nostalgique la lumière qui vient des flammes. Les mouvements qui se dessinent dans l'âtre. Qu'il est loin le temps ou notre peuple chantait, dansait, dans la salle du trône. Les fêtes commençaient début décembre et se prolongeaient jusqu'au premier janvier. Les temps étaient heureux. Le Grand Arbre, berceau de notre Royaume, était décoré et illuminé pour accueillir la joie de Noël et du Nouvel An.
Maintenant, tout était ténèbre et notre Peuple aigrit. Cela datait du jour où notre reine avait succombé après une longue maladie, laissant derrière elle un Roi renfermé, sans joie, ne supportant aucune fête.
Elle était douce et avait un coeur d'enfant et pour les fêtes de fin d'année, le Royaume brillait de mille feux. Elle veillait à ce qu'aucune parcelle de l'arbre ne soit dans l'ombre. Les Elfes étaient joyeux, rieurs et les chants présents dans tous les étages.
Je m'appelle Arwynn, fille de garde du corps de sa majesté et premier Conseiller du Roi et je refusais de voir notre Peuple continuer dans cette voie. J'avais décidé de le sauver de l'extinction. J'ai sauté du canapé sous les yeux noirs de mon chat Gargouille. Il était encore temps d'agir.
J'ai sorti du placard, les gants, le bonnet, la cape et les bottes rouges que le Père Noël m'avait offert lors d'une tournée de distribution de cadeaux dans le monde des humains. En faisant le pitre dans une cheminée, je m'étais retrouvée en bas avec les habits tous déchirés. Pour m'éviter les moqueries des lutins et des autres Elfes, il m'avait tendu, avec un grand sourire, une poche dans laquelle se trouvait la tenue que je venais de mettre.
Sa présence me manquait, son sourire, sa joie, ses taquineries, sa façon de me dire "Arwynn, si tu continues, tu vas mettre tout le monde en retard et nous ne finirons jamais à temps!"
La porte gravée dans notre Arbre, qui donnait accès au village du Père Noël, s'était fermée le jour où le coeur du Roi s'était aigri.
Je suis sotie discrêtement pour ne réveiller personne et je me suis dirigée vers l'emplacement de l'Arbre où se trouvait la porte donnant sur le Royaume du Père Noël. J'y ai apposé mes deux mains et mon front en priant que le Père Noël m'entende. J'avais besoin d'aide. Que pouvais-je faire seule face à notre Peuple?. Je sauverais notre Communauté coûte que coûte.
Je me suis assise sur une branche en contemplant la déchéance qui se trouvait sous mes yeux. Je réfléchissais à la manière par laquelle je devais m'y prendre, par quoi commencer. Il fallait, tout d'abord, que je trouve un moyen d'entrer dans la salle où étaient conservées toutes les décorations et arriver en une seule nuit à tout mettre en place. Je savais que c'était mission impossible et que si je n'arrivais pas à le faire dans le temps tout était perdu. Je n'avais pas de pouvoirs magiques et s'est pour cela que j'avais besoin d'aide, mais faire appel à qui? Qui prendrait le risque de se confronter au Roi?. J'en étais là de mes pensées lorsque quelqu'un posa sa main sur mon épaule.
_ "Salut Arwynn, un problème, tu parais bien songeuse!"
_ "Dragon, Dramira, quelle surprise!"
_ "Le Père Noël a entendu dire que tu avais besoin d'aide pour ramener l'esprit de Noël dans ton Royaume, alors on est là!"
_ "Il m'a entendu?"
_ "Oui, bien sûre! les tournées sont plus dures sans vous, notre Père Noël est très fatigué, on s'inquiète. Il n'a plus le même entrain qu'avant depuis que votre Royaume lui est fermé, alors quand il a entendu ton appel, la première chose qu'il a faite s'est de nous envoyer ici!"
_ "Vous seriez d'accord pour m'aider à rendre vie à ce Royaume en un temps record!"
_ "On est là pour ça!"
_ "Tout sera fini avant les premières lueurs de l'aube!"
Nous nous sommes mis au travail. Le plus dur a été de déjouer la garde de ceux qui se trouvaient devant la salle des décorations, mais les lutins ont plus de tours dans leur sac. Boules, guirlandes décoratives, guirlandes lumineuses, anges, noeuds, sucres d'orge, couronnes, bonhommes en pain d'épice....dansaient dans les airs et se posaient là et là, parsement l'Arbre de couleurs et de gaiété. Les fées nous ont même rejoint et se sont éparpillées sur l'Arbre pour renforcer les illuminations. Jack Frost est arrivé pour compléter le décor avec des glaçons, des flocons et de la neige artificielle. Le marchand de sable a ajouté le tout de paillettes d'or. Le résultat était époustouflant. L'Arbre était magnifique. Si notre Reine était parmi nous, je pense qu'elle serait très fière de notre travail, sans être vantarde. Dragon et Dramira ont décidé de rester avec moi et d'attendre la réaction du Roi face à cette désobéissance. Ce ne fut pas très long car l'aurore pointait le bout de son nez et les gardes royaux s'étaient chargés de le réveiller en découvrant le spectacle.
_ "Qui a fait ça?"
Je n'arrivais pas à déceler l'humeur du Roi, était-il en colère, curieux, désemparé...je n'aurai su le dire. Ce que je savais s'est que mon père, lui, me toisait de son air des mauvais jours, ma tenue me trahissait et ça allait chauffer pour mon matricule.
_ "ARLYNN!!!!!"
Oui, il avait compris et était furieux, il n'y avait pas de doute et lorsqu'il me saisit le bras durement, je savais que j'allais passer un mauvais quart d'heure. Mais comme toute bonne fin de conte, tout est bien qui fini bien, s'est sur ces entrefaits que le portail s'ouvrit et qu'apparut devant mes yeux abassourdis, le Père Noël suivit du lapin de Pâques, de Jacques Frost, du marchand de sable et des lutins. Les Fées se mirent à briller de plus belle. Je su à cet instant que ma cause aurait été perdu sans leur intervention.
Les enfants riaient et tapaient des mains. Les Elfes souriaient, ce que je n'avais pas vu depuis longtemps. Rien que pour cela, ça valait le coup de le tenter.
Je me suis retournée vers le Roi lorsque le bras de mon père se desserra pour voir sa réaction. Son visage était baigné de larmes.
_ "Mon ami, il est tempsque ton deuil cesse, pense à ton peuple, ce n'est pas bon de vivre dans le malheur, accepte le cadeau que te fait Arlynn, elle s'est donnée beaucoup de mal, et regarde tes Elfes comme ils sont heureux, regarde ces enfants...!"
_ "Tu as raison mon ami, je suis désolé, pardonnez moi tous, je n'ai pas été digne d'un Roi tous ces temps ci! Arlynn, merci de m'avoir ouvert les yeux! Arandor, ne sois pas dure avec elle, grace à elle Noël est de retour chez nous!"
Ce soir là, il y eu au Palais une fête digne des Elfes d'antan et je fus autorisée, avec plusieurs autres Elfes à accompagner le Père Noël dans sa tournée. Et les Elfes qui étaient devenus pantouflards, se relayaient pour braver les éléments pour que les soirs de Noël, les enfants humains puissent avoir, dans leurs chaussons, les plus beaux jouets dont ils avaient révés. Et cette tournée, je peux vous le dire, fût la plus belle car même le Roi y participa.
FIN

Une journée mouvementée


Noel approchait à grand pas sur Elvenar, le village des elfes inconnu des humains. Tout le monde était très occupé pour terminer les derniers préparatifs pour que chaque enfant humains de la Terre puissent avoir leurs cadeaux.

Lokbar, Haut elfe responsable du stockage des cadeaux avant l’expédition au Père noël, terminait de vérifier les différentes caisses de cadeau trié par pays quand tout à coup Tinkee, jeune elfe blonde, arriva en criant complètement paniquée :

« Lokbar ! Lokbar ! C’est la panique il nous manque une caisse !

- Comment ça il manque une caisse ? Voyons ce n’est pas possible. Répond celui-ci calmement

- Si ! Nous avons vérifié deux fois et la caisse pour la France demeure introuvable !

- Hum …. La France … Je les avais toutes hier, allons voir. »

Lokbar ne put s’empêcher de réfléchir et de se demander ou avait put passer le carton.

C’est la première fois que nous perdons un carton, et nous sommes déjà le matin du 24 décembre !!! Ne pas paniquer, il est forcément quelque part.

En arrivant près de l’entrepôt, il constata que de nombreux elfes s’affairaient à retrouver le carton dans tous les coins.

Iliana son assistante vint à lui embarrassée :

« Nous avons cherchez de partout et impossible de le retrouver. Lui dit-elle complètement désespérée

- Les lutins ne l’auraient pas emporté auprès du Père noël ?

- Non pour l’instant ils ont juste pris ceux de l’Australie et du Japon

- Hier j’ai vérifié cet entrepôt et tous les cartons étaient bien la.

- Je sais bien je ne comprends pas ce qui a bien pu se passer, paniqua Iliana

- Il faut rester calme, l’entrepôt étant verrouillé peu de monde n’y a accès, consultons les registres, les lutins doivent encore transporter les cadeaux pour l’Asie ainsi que pour l’est de l’Europe ce qui nous laisse un peu de temps. Pour l’instant on ne prévient personne de l’incident, nous avons environ 4h pour retrouver le carton manquant. »

Ils se rendirent tout les deux vers l’entrée de l’entrepôt ou se retrouve le registre d’identification donnant l’accès.

Depuis les dernières 24h mis à part Iliana et Lokbar seule un elfe s’est présenté. L’elfe Roaldi, âgé et un peu grincheux qui habitait à l’autre bout du village.

Les deux responsables partirent au pas de course lui rendre une petite visite peu courtoise.

Heureusement l’elfe était chez lui quand ils frappèrent à la porte :

« Que voulez vous ? grogna t il

- Nous savons que tu as volé un carton de cadeau, expliqua Lokbar, tu dois nous le rendre ou de nombreux enfants ne vont pas avoir leur cadeau au pied du sapin demain matin.

- Et alors moi non plus je n’ai pas de cadeau et cette année j’en veux alors je me suis servi fichez moi la paix ! »

Il allait claquer la porte quand Iliana l’interrompit

« C’est vrai que nous ne sommes pas très aimable envers vous en ne vous offrant jamais de cadeau mais pensez à ces enfants, ne leur faites pas payer les erreurs des elfes ils n’y sont pour rien. Rendez nous le carton et je vous promets que demain matin des cadeaux vous attendront au pied de votre sapin.

- Vous le ferez vraiment ?

- Je vous le promets

- C’est d’accord prenez le !

- Merci beaucoup, dit Lokbar, vite Iliana il est déjà 13h et les lutins viennent le chercher dans 2h »

Ils se hâtèrent de ramener le carton et arrivèrent juste a temps.

Tous les cadeaux furent emmenés par les lutins et les elfes purent enfin se préparer pour une nuit de fête après 1 mois de dur travail afin que chaque enfants aient le bon cadeau. Comme les humains, à minuit chacun s’offre des cadeaux, et pour la première depuis longtemps, Roaldi reçut lui aussi des cadeaux.

Iliana avait tenu sa promesse.
 

DeletedUser362

Cette belle nuit de noël fut bien agitée, Alviih fut réveillé en sursaut par les bruits de pas dans l’escalier. Quelqu’un montait les marches quatre à quatre, le son des bottes se rapprochait de sa chambre. Son père apparut dans l’entrebâillement à bout de souffle. Il avait l’air exténué et un sentiment de dépit transparaissait au fond de ses yeux.


« Qu’est-ce qu’il se passe papa ? Tu ne devrais pas être à l’atelier ? s’inquiéta son fils. »


-Le cocher s’est foulé la cheville en trébuchant sur une pomme. Je soupçonne l’un de ces maudits rennes d’être à l’origine de tout ça. Enfin bref, se reprit-il, nous avons besoin de toi pour diriger le traineau.


Alviih en fut abasourdi. Il n’avait côtoyé les rennes qu’une seule fois et cela le matin même. Ce serait à lui qu’on demandait de guider les rennes au-travers des cieux ? Il ne pouvait y croire. Il se vêtit malgré tout, chaussant d’épaisses bottes, enfilant ses gants et son bonnet il suivit son père de manière mécanique sans vraiment comprendre pourquoi.


En arrivant au dehors la neige l’assaillit de toute part, le froid s’attaqua au bout de son nez comme pour lui rappeler qu’il régnait en mettre à cette période de l’année. Devant lui l’attendait un robuste traineau, sur lequel couraient des guirlandes dont les couleurs réchauffèrent son être. Une couronne trônait de chaque côté avec en son centre une étoile peinte d’un jaune éclatant. L’attelage s’étendait sur plusieurs mètres, les rennes attachés par paires tapaient des sabots impatients de reprendre l’Envol. La file impeccable des cervidés se terminait par le plus petit de la troupe. La tête haute et le museau rouge fièrement exhibé, Rudolph le regardait fixement l’incitant à prendre les rênes des rennes.


Alviih s’approcha du siège où deux lanières de cuir paissaient tranquillement en attendant que quelqu’un daigne les prendre en main. Il se retourna vers son père mais celui-ci le poussa avant qu’il ne puisse s’enfuir. Il le monta avec force sur le traineau, bandant chacun de ses muscles face à la réticence de son fils. Alviih voulait descendre, il ne pouvait accomplir un tel exploit. Il était bien trop jeune et n’avait jamais guidé le moindre traineau sur la terre ferme alors quand il s’agirait de prendre le ciel comme support, il ne donnerait pas cher de sa peau.


Il allait sauter de l’autre côté avant que son père ne face le tour mais un barbu habillé des pieds à la tête en rouge et blanc le prit de vitesse. S’installant à sa droite le Père-Noël lui sourit de toutes ses dents.


-Je ne pensais pas que je te reverrais aussi vite ! s’exclama-t-il. J’aurais bien voulu éviter de te réveiller en pleine nuit mais je n’avais pas le choix. Rudolph a fait sa tête de mule. Il ne voulait courir avec personne d’autre que toi ce soir.


L’expression horrifiée d’Alviih serra le cœur du Père-Noël qui ne s’attendait pas à ce qu’un sentiment obscur vienne s’immiscer lors de la grande distribution. Tapotant l’épaule d’Alviih il tenta de le rassurer.


-Ne t’inquiète pas Petit, les rennes savent quoi faire. Tu n’es là que pour donner la destination, je te dirais par où tirer les ficelles de nos charmants pantins, les seuls qui ne seront pas offert d’ailleurs, blagua-t-il pour détendre le nouveau cocher.


Il réussit à décrocher un sourire à Alviih. Puis sans lui laisser le temps de se morfondre de nouveau il prit les rênes et d’un geste il transmit l’ordre de décoller. Les rennes se mirent à courir sur la terre ferme pendant une minute entière et peu à peu le sol se fit de plus en plus lointain. L’Envol avait commencé, la distribution était sur le départ.


-Fais bien attention mon fils, lui cria son père tandis qu’Alviih s’élevait dans les airs. Les enfants du monde entier comptent sur toi, s’écria-t-il.


Mais déjà Alviih ne l’entendait plus, les vents emportant les paroles comme de vagues murmures. Le traineau se souleva dans les airs. La neige tambourinait de toute part, le vent l’assaillait comme une girouette. Il ferma les yeux pour les protéger des éléments déchainés.


Etrangement il ne ressentait pas le froid, une chaleur bienfaitrice l’envahissait comme transmise par le traineau même. Bientôt il ne sentit plus les flocons qui s’acharnaient sur lui l’instant d’avant. Intrigué il ouvrit les yeux. Le plus merveilleux des spectacles s’offrit à lui. La voute céleste était piquée de milliers d’étoiles, tel un dôme recouvrant son monde l’immensité des cieux reposait sur une si petite terre. Ce ne fut quand baissant les yeux qu’il vit des dizaines et des dizaines d’autres traineaux percer les nuages pour le rejoindre à sa hauteur. Le balai dura seulement quelques instants qui lui parurent des heures, sous ses yeux ébahis le Père-Noël se mit à rire.


-Tu ne pensais pas que je faisais la distribution seul quand même.


Lorsque tous les traineaux furent au même niveau, ils se dispersèrent à l’instar d’étoiles filantes allant exaucer les plus merveilleux des souhaits.


-Cesses donc de rêvasser, du travail nous attend, lui rappela le Père-Noël. Droit sur l’Ouest mon ami, ce soir nous allons rendre visite aux hommes.


Instinctivement Alviih tira sur les rênes pour guider Rudolph dans la direction à prendre. Il ne se trompa pas dans la direction à suivre et conduisit les rennes avec une main de mètres jusqu’au village des humains où les lumières avaient été éteintes depuis longtemps déjà pour laisser à noël sa part de mystère et de magie. Adroitement Alviih fit descendre le traineau sur la plus imposante toiture qui devait être celle de l’hôtel de ville. Aussitôt le Père-Noël sauta à terre en s’étirant.


-Bien joué Petit ! le félicita-t-il. Si tu me fais ça toute la nuit on aura finit notre tournée en premier.


Après avoir fait le tour des rennes et distribué quelques pommes, le Père-Noël attrapa deux petits sacs trainant au fond du traineau. Il en jeta un par-dessus son épaule et tandis l’autre à Alviih qui en fut quelque peu médusé.


-Mais je ne suis pas …


-Pas de bêtise Petit ! Tu ne crois pas que tu vas te la couler douce pendant que je fais le tour des habitations ?


-Comment je fais pour passer par la cheminée ? Et puis il n’y a rien dans ces sacs, ajouta-il en le secouant sans que rien ne tinte.


-Il te donnera ce dont tu as besoin le moment venu. Quand aux cheminées tu n’as qu’à te servir de ton sac ! S’il y a un chemin à prendre il te conduira tout du long mais prend garde car si tu l’approche trop du chemin il te le fera prendre de nouveau en sens inverse. Alors quand tu seras en bas n’oublis pas de l’éloigner aussitôt.


-Très bien se résigna-t-il pour la seconde fois de la nuit.


Il allait se diriger vers la première des maisons quand il se retourna pour poser une dernière question.


-Où est votre hotte ?


-Chez moi Petit, il y a bien longtemps que mes vieux os ne peuvent plus la suspendre. Surtout si elle est pleine à craquer, s’esclaffa-t-il.


Alviih s’en alla donc visité sa première cheminée sous les rires du Père-Noël. A pas de loup il s’approcha du conduit. Sceptique devant les dires du Père-Noël il tendit le sac devant lui pour le poser sur l’extrémité de la cheminée. Immédiatement il sentit comme un flash obscurcir sa vision avant qu’il ne sente son corps s’étendre une fraction de seconde. L’instant d’après il se retrouvait devant un sapin décoré de boules aux nombreuses couleurs et guirlandes étincelantes. Se rappelant les paroles du Père-Noël il passa précipitamment le sac devant lui.


Content de lui il commença à farfouiller au fond du sac. Au début il ne sentit aucun contact, il persévéra néanmoins jusqu’à sentir cinq paquets au bout de ses doigts. Il les referma sur l’un d’eux et l’extirpa du sac. Un beau paquet cadeau envelopper un jouet cylindrique. Il le déposa au pied de l’arbre et continua de sortir les autres cadeaux afin qu’ils rejoignent le premier. Retirant le dernier du sac, il voulut lire la note inscrite près du ruban. Malheureusement il n’en eu pas le temps.


-Whao ! murmura une voix enfantine. Tu es le Père-Noël ? Tiens prends c’est pour toi, offrit le garçonnet en lui tendant un plateau.


Des petits gâteaux et un verre de lait étaient posés sur le plateau. Il était repéré et ne savait pas comment réagir. Devait-il fuir précipitamment ou bien parler avec le garçon ? Il opta pour la seconde option. Acceptant l’offre du garçon, il se maintint debout droit comme un i, tandis qu’il dégustait un cookie. Quand il eut avalé la dernière miette il s’adressa à l’enfant qui le regarder fixement les yeux grand ouvert.


-Tu devrais aller te recoucher, demain une belle journée t’attend. Bonne nuit petit homme, souhaita Alviih en tendant son sac vers l’âtre avant d’être aspirer sur le toit.


Le Père-Noël l’attendait. Alviih se prépara à recevoir la pire de toute les remontrances qu’il eut connut de sa vie mais au lieu de le gourmander le Père-Noël se contenta de l’enlacer.


-Ton premier piégeur ! s’exclama-t-il. Il faudra fêter ça à notre retour.


-Vous n’êtes pas fâché ? s’inquiéta Alviih.


-Bien sûr que non, tu serais surpris de savoir le nombre de chenapans qui m’attendent tapis derrière un fauteuil, avoua-t-il en le tenant par les épaules à bout de bras. Il est temps de repartir, il nous reste plein de maisons à visiter et ce village n’est que le premier. La nuit sera longue, promit-il joyeux.




Des chenapans Alviih en connut bien d’autres cette nuit-là qui prit fin pour eux peu avant l’aube. Après avoir abandonné le traineau aux bons soins des artisans de l’atelier du Père-noël, Alviih s’en retourna chez lui exténué. Il passa devant son propre sapin sans voir les paquets qui l’attendaient sagement. Bientôt partout dans le monde des enfants se réveilleraient, courant au sapin pour découvrir des cadeaux par milliers. Car avec l’aide des Elfes pas un soulier n’avait été oublié.


Le réveillon c’était admirablement bien passé. Lyliana et ses frères avaient été plus sages que jamais. Cet exploit ils ne le devaient qu’à la nuit de noël qui approchait. Pas une dispute, pas une chamaillerie, pas une bagarre n’éclata. Les plats se succédèrent les uns après les autres dans une joyeuse entente, le dessert régala les papilles. Une grandiose bûche au chocolat sur un lit de glace à la vanille, un vrai délice. Lyliana en reprit à deux reprise, son ventre était plein à craqué mais elle s’en fichait bien. Il lui faudrait des forces pour tenir le plus longtemps possible éveillée cette nuit. Depuis trois ans elle essayait en vain de voire l’irréel Père-Noël et cette fois elle comptait bien obtenir satisfaction.


Lorsque la vieille horloge en bois sonna les vingt-deux heures, les parents envoyèrent leurs enfants se coucher bien tranquillement. Leur mère monta à leur suite pour les mettre au lit. Elle les borda et les embrassa un à un. Quand vint le tour de Lyliana elle fut surprise de ne constater aucune résistance de sa part.


« Tu es bien calme ce soir, félicita sa mère. »


- Comme toujours, répliqua-t-elle innocemment. Plus vite je dormirais et plus vite je serais à demain matin pour ouvrir mes cadeaux.


- Dors bien ma puce.


- Bisous maman.


Sa mère repartit la laissant seule dans sa chambre. Lyliana attendit d’entendre des pas dans l’escalier avant de se relever pour aller coller son oreille contre la porte de sa chambre. Elle écouta assise sur le plancher ses parents discuter pendant près d’une heure avant qu’il n’aille se coucher. Lorsque les voix se furent tues elle compta jusqu’à cinq cent dans sa tête. Elle savait qu’une fois arrivée au bout ses deux parents seraient endormis. Elle avait appris depuis longtemps comment échapper à leur vigilance, surtout lorsque sa mère leur préparait des choux de Bruxelles. Ces soirs-là elle se relevait pour aller chercher de quoi grignoter pour elle et ses frères. C’était toujours elle qui devait s’y coller, eux n’étaient pas discret le moins du monde. Ils tambourinaient dans les escaliers et faisaient toujours tomber quelque chose une fois en bas.


Cinq cent vint plus lentement qu’elle ne l’espérait mais elle savait devoir prendre son mal en patience. Quand ils arrivèrent, elle se leva en s’appuyant sur la clenche. Elle alla ensuite attraper son oreiller et enroula un plaide autour de sa taille. Elle ouvrit la porte en tournant d’un geste vif la clenche qui n’émit pas le moindre bruit, maline elle avait graissée le mécanisme la veille au soir.


Elle avança à pas de loup dans le couloir menant à l’escalier. Une fois qu’elle fut devant elle s’arrêta et prit une grande respiration. Cette étape serait sans nul doute la plus difficile. Les marches étaient en bois et plus vieilles que ses parents. Elle s’engagea délicatement sur ce chemin, déposant ses pieds avec délicatesse sur la première des marches, ses chaussettes atténuèrent quelque peu le bruit. Tout doucement elle plaça ses pieds sur le côté gauche le long de la rambarde là où elle savait que les grincements seraient les moins forts. Elle progressa petit à petit, tout en douceur elle finit par atterrir au rez-de-chaussée. Un long soupir s’échappa, elle avait réussis son coup. Seuls les ronflements de ses parents et le crépitement du feu se laissaient entendre dans la maison.


Elle alla s’installer confortablement derrière le fauteuil de son père situé entre l’âtre et le sapin. Elle ne laissa dépasser que sa petite tête et se prépara à une longue nuit de veille.


Elle s’endormit à plusieurs reprises par intermittence. Elle ne sombrait jamais bien longtemps dans le monde des rêves, se réveillant en sursaut. A chaque fois qu’elle reprenait ses esprits elle jetait un regard rapide vers le sapin pour s’assurer de ne pas avoir raté le passage du Père-Noël. La nuit avançait avec une lenteur hors du commun. Jetant des coups d’œil à la pendule, elle ne fit que se démoraliser. S’attendant à avoir regardé la grande horloge depuis une bonne demi-heure seulement dix minutes avaient passées. Elle se relevait de temps à autre pour attiser le feu ou rajouter une petite buche.


Trois heures du matin venait de sonner quand Lyliana allait abandonner sa quête. Elle fatiguait de plus en plus et n’arrivait pas à garder les yeux ouverts plus de quelques secondes. Elle pensa pouvoir se laisser aller lentement dans le monde des songes. Une heure ne lui ferait rien rater après tout, un peu de repos ne pourrait que l’aider à tenir plus longtemps après tout.


Elle se trémoussa dans sa couverture, tapa son oreiller pour lui donner la forme escomptait et elle y posa sa tête dans l’intention de dormir un peu. Ce fut à ce moment qu’elle entendit un bruit de bottes étouffé par le feu encore vigoureux. Relevant la tête elle vit un homme bien en chair, portant un manteau rouge et un pantalon rouge ; Une grosse barbe broussailleuse cachait une partie de son visage. Chantonnant il fouilla dans sa hotte et commença la distribution des jouets, il déposa près d’une dizaine de paquets au pied du sapin sous le regard éberlué de Lyliana.


Une fois qu’il eut terminé de déposer les cadeaux, il s’apprêta à repartir quand Lyliana décida enfin de se montrer.


« Attendez ! chuchota-elle. Vous n’avez pas pris les gâteaux que maman à fait. »


- N’es-tu pas censée être au lit petite chipie, demanda-t-il.


- Si mais si je n’étais pas restée debout vous seriez reparti le ventre vide, se défendit-elle les yeux plein d’étoile.


- Oh oh oh, rit le Père-Noël. Tu ne manques pas de toupet petite.


Il alla s’asseoir sur le fauteuil de son père et se servit en gâteau, il en avala cinq avec gloutonnerie. Lyliana s’était installée en face de lui heureuse comme jamais.


- Il va falloir aller dormir maintenant petite. Il me reste une tournée à terminer.


- Comment vous faites pour réussir à livrer tous les enfants en une seule nuit demanda-t-elle.


- C’est très simple petite ! s’exclama-t-il. Regarde dons l’horloge et dis-moi ce que tu vois.


Lyliana s’exécuta aussitôt et fixa la pendule pendant un moment. Il lui fallut une bonne minute avant qu’elle ne remarque que la petite aiguille n’avançait pas d’un pouce.


- Vous arrêtez le temps, dit-elle surexcitée. Whao !


- Comme tu dit : Whao ! s’esclaffa-t-il. Mais je ne l’arrête pas vraiment je ne fait que le ralentir. C’est pour ça que je dois te laisser, ça m’a fait plaisir de te voir éveillée cette année.


Lyliana rougit jusqu’aux oreilles. Le Père-Noël lui ébouriffa les cheveux avant de repartir vers la cheminée pour disparaitre dans le conduit.


- A l’année prochaine petite, la salua-t-il avant d’être aspiré vers l’extérieur.


Lyliana se coucha joyeuse et extrêmement lasse. Lorsque le Père-Noël avait quitté la pièce le temps avait reprit son cours. Elle s’endormit en quelques secondes à peine sans même regarder ce qui l’attendait au pied du sapin. Elle avait réussis ce que beaucoup d’enfant ne parvenait jamais à réaliser, voire le Père-Noël lui apportant les plus merveilleux des noëls.


Le matin elle découvrit avec bonheur les cadeaux qui lui avaient été apporté et elle découvrit avec surprise parmi ses cadeaux un paquet dans lequel l’attendait la poupée qu’elle avait tant espérée. Sur sa robe était accroché un petit mot sur lequel elle put lire :


Merci pour les gâteaux, on se retrouvera dans un an. P-N


Elle récupéra le papier et le glissa dans son pyjama où il demeurerait jusqu’au noël prochain.
 

DeletedUser362

« Voyons, voyons, où en sommes-nous avec les cadeaux ? » marmonne le Père Noël en consultant sa longue, longue, liste. « Mais à ce train-là, nous ne serons jamais près !»


La préparation des cadeaux semble avoir pris bien du retard pourtant tout était encore dans les plans lemois dernier. Le Père Noël se précipite vers l’atelier des lutins pour enquêter...


Et là, à sa grande surprise, au lieu de trouver les lutins travaillant aux préparatifs dans la joie et la diligence, il découvre l’atelier en grand désordre : à la table des mécanos, un groupe piaille autour d’un blessé ; à d’autres tables, des lutins se disputent ; et dans son coin, le contrôleur des jouets terminés, rouge de colère, jette une poupée anorexique sur un tas énorme de jouetsdisqualifiés.


« Que se passe-t-il ici ? » tonne le Père Noël en se précipitant vers leblessé.


« Appelle Mère Noël, qu’elle vienne soigner Bidule ! » enjoint-il à Tincelle. « Eh bien ?»


Le silence s’est abattu sur l’atelier. Tous les lutins se sont tournés vers le Père Noël, se tortillant comme embarrassés. Certains détournent le regard, d’autres semblent vouloir dire quelque chose, hésitent puis se taisent. « Farfouille, toi qui a toujours la langue bien pendue, explique-moi ce qui se passe ici !»


Eh bien voilà, Père Noël » bafouille Farfouille, « nous sommes tous très inquiets avec tous ces évènements dans le monde d’en bas.Nous


pensons qu’il est trop dangereux d’y aller et que vousdevriez annuler la distribution des cadeaux cette année.»


N’en croyant pas ses oreilles, le Père Noël secoue la tête de déconvenue. « Quand avons-nous jamais annulé unedistribution


de cadeaux ? » s’écrie-t-il, « Avons-nous hésité face aux V1, aux bombes larguées par les B52, aux canons toujours plus sophistiqués que ceux d’en bas ne cessent d’inventer ? ». « C’est que face à ces dangers » rétorqueFarfouille,


« nous pouvions compter sur la dextérité des Rennes !».



Mère Noël, qui avait entre-temps soigné Bidule, intervient àson tour : « Les lutins ont raison, Père Noël ! Les dangers dont tu parles ne sont rien que ne puisse contrecarrer la magie du traineau. Mais celle-ci ne pourra rien contre les méchants qui t’attendront à l’intérieur des maisons.»


Le Père Noël grommelle dans sa barbe. Mère Noël a malheureusement raison ! « Peut-être » poursuit MèreNoël


« pourrais-tu faire appel aux gendarmes ?».



« Aux gendarmes ! » s’esclaffe le Père Noël, « Tu me vois les faire entrer dans chaque maison ? Et pourquoi pas l’armée tant que tu y es ?! Ils ont de toute façon bien assez à faire pour protéger leur gens.»


« Peut-être pourrions-nous demander l’aide de l’armée des elfes ? » murmure Gribouille d’une toute petite voix. Le Père Noël se gratte la tête. Depuis que les humains ont rapetissé leurs cheminées, il ne livre plus souvent les cadeaux lui- même ; ce sont les lutins qui les déposent au pied des sapins. Et les lutins n’ontpas appris à sebattre.


Levant les yeux, le Père Noël rencontre le regard plein d’espoir de tous leslutins mais il hésite. Les elfes sont de braves et sages guerriers.Mais


voudront-ils intervenir dans le monde des humains qu’ils n’apprécient guère ? Enfin, qui ne risque rien, n’a rien ! « On peut toujours leur demander. » soupire-t-il. Puis se tournant vers Gadou-les-pieds-rapides, il dit : « Rends toi au plus vite à la caserne elfique d’Elvenar et présente notre demande au général Lame Chantante.»


Aussitôt, Gadou part en courant et, empruntant le


traineau magique, il arrive en quelques instants à la grandecaserne des elfes guerriers. Mais quelle surprise ! Lui qui la parcourue tant de fois endormie dans le silence de la nuit, il la trouve en plein branle-bas de combat.


Des milliers de danse-lames s’agitent autour de la caserne, les uns astiquant leurs épées, d’autres simulant des combats.

Tandis que le traineau magique le dépose sur le toit, une centaine d’entre eux qui effectuent une danse étrange sur les toits de la caserne, lui lancent un regard mystérieux.


Dans les couloirs de la caserne, ce sont des centaines d’archers qui courent dans tous les sens chargés de brassées de flèches, jetant à Gadou un sourire ironique tandis que celui-ci se faufilerapidement.


Arrivé au centre de commandement, il trouve le général Lame Chantante en nombreuse compagnie. A ses côtés le chef des danse-lames et celui des archers se penchent sur une carte mystérieuse tandis qu’en face de lui, le chef des tréants grommelle de toute sa membrure et le chef des golems, rouge de colère, fait trembler la salle à coups de pieds rageurs tandis qu’au bout de la table, la Grande Sorcière murmure des incantations entourée de fumée magique.


« Non, Golem, non Tréan ! Nous devrons agir avec discrétion et subtilité. J’apprécie votre force mais elle ne

convient pas à cette intervention.


A son entrée, le générale lève la tête et lui lance : « Ah, te voilà enfin ! ». Embarrassé, Gadou balbutie « Je viens de la part… ». « Je sais ! » l’interrompt le général, « Va rassurer tes frères lutins et confirme au Père Noël notre présenceà ses côtés. Mais qu’il fasse savoir aux humains que les enfants sages devront se blottir au fond de leur lit car les elfes n’aiment pas être vu des humains… et ce sont des guerriers qui foulerons leur logements.»


A ces mots, Gadou reprend le chemin de l’atelier du Père Noël où, rassurés, les lutins se remettent au travail en chantant. Le père Noël s’assure que le message des elfes est bientransmit.


Mais je suis sûre qu’à côté des carottes pour les Rennes, du vin chaud pour réchauffer le PèreNoël


et du lait pour les lutins, bien des enfants veilleront à ajouter un cadeau pourles guerriers elfes. Et qu’importe si les paupières frémissent la nuit de Noël, les sorcières elfes utiliseront leur magie afin qu’il n’y ait rien àvoir.


A chaque hiver, les elfes d’Elvenar aidèrent le Papa Noël et ses lutins à préparer la fête de Noël. Mais cette année, ils devaient ruser habilement car ils avaient des invités dans leurs cités : des nains travailleurs qui étaient très curieux et méfiants. Or le secret devait absolument être maintenu sinon il n’y aurait plus de fête de Noël dans les mondes d’Arendyll, de Winyandor et de Felyndral.



Les elfes profitèrent donc que les nains soient affairés dans les mines de granit et les fonderies de cuivre.


Grâce au cœur de montagne et aux phares de cristal, l’entraide elfique donnée sur les cultures furent optimales et les matières premières boostées au maximum. Avec de la poussière magique et des sortilèges elfiques, les elfes broyèrent le marbre en neige d’un blanc immaculé, qui fût stockée dans les temples des âges grâce aux cyclones mystérieux.


Les ateliers produisirent par millier des jouets féériques pour émerveiller les petits et les grands. Les manufactures de parchemin élaborèrent de magnifiques papiers cadeaux multicolores grâce aux éclats de cristal. Les manufactures de soie confectionnèrent des rubans brillants de gemme. Dans les résidences, une légère odeur de cannelle et de chocolat s’échappait laissant présager de la préparation des délicieux desserts de Noël avec un soupçon d’élixir, à l’abri des regards indiscrets.


Les planches de bois furent éclatées en copeaux pour s’agglomérer en sapin grâce aux tours de la torche d’or. Les arbres-mères projetèrent de fines particules pour colorer d’un ocre chatoyant les boules, les étoiles et les guirlandes issues de l’acier. Les elfes dissimulèrent ensuite les sapins décorés avec soin et les cadeaux somptueux dans les anciens domaines.



Durant ces jours d’hiver, les elfes s’échangèrent entre eux des regards pétillants de joie et de malice que les nains ne remarquèrent pas de par le fait de leur petite taille. Cependant, les nains devinrent de plus en plus grincheux car la production elfique diminuait de jour en jour. Heureusement, dans les jardins de l’harmonie, les elfes charmèrent avec leurs chants mélodieux les nains qui repartirent chaque jour travailler dans les mines et les fonderies. Ainsi les nains ne se rendirent pas compte que la production elfique était destinée aux préparatifs de Noël.


Il était une fois, une fois il est aujourd’hui, une fois il sera…. Un pays peuplé d’Elfes au Royaume d’Elvenar.



Ce royaume était prospère. Des elfes et des hommes y vivaient, exploitant et commerçant ces énormes richesses.


Depuis de longues années, le matérialisme était devenue loi dans ce pays… Le bout principal de toute nation était des prospérer, le but de chaque elfe ou de chaque humain était de faire prospérer sa ville.



Il y a eut bien des tentatives d’unification. Certaines villes s’allièrent afin de former des confréries qui unifiaient leurs forces avant d’avancer de concert et de rassembler leurs ressources. Mais voilà, bien vite l’intérêt personnel reprennait le dessus et chacun veillait à amasser ses richesses et les garder en stock plutôt que de les redistribuer aux autres membres et leur permettre d’avancer tous de conserve…..



Une des tâches de ces nations était la découverte de nouvelles contrées…¨Par la négociation, de nouveaux liens commerciaux se créaient , les nouveaux venus intégraient alors le royaume et contribuaient à sa prospérité. Si les négaciations échouaient, alors les combats mettaient un terme à l’autonomie de ces peuples et les soumettaient au royaume.



Depuis longtemps un peuple manquait au royaume d’Elvenar. Celui des Nains. Lorsque les Nations des hommes et des Elfes avaient commencé à prendre le contrôle, ils avaient préféré s’expatrier par delà les montagnes et les fleuves, limites du royaume. Personne ne savait ce qu’il y avait au-delà.


Ils avaient suivi le Mage Rouge, celui qui avait refusé de prendre les armes contre les nouvelles contrées refusant d’allier e royaume, celui qui avait refusé le matérialisme et l’individualisme, celui qui dit on dans le temps dirigeait le royaume ….


Car Elvenar n’avait pas toujours été ce pays du profit et de l’indivdualisme sous couvert d’œuvre commune de façade…. D’antan, c’était un pays magique, où les hommes, les nains et les elfes oeuvraient de concert tous ensemble pour le bien de tous…. Les hommes produisaient les matières premières, les nains fabriquaient et les elfes géraient la distribution. Mais que pouvait il bien être produit au pays d’Elvenar par le Mage Rouge eet ses troupes ???....


Tout simplement des cadeaux…. Juste des cadeaux, plein de sortes de cadeaux….


Tout au long de l’année le seul et unique but de ce royaume ancien était de fabriquer des objets qui seraient ensuite distribués de par l’Autre Monde aux enfants. Les peuples n’en tiraient nulle rétribution… Seul le désir de faire plaisir régnait… Et puis les agitateurs et les profiteurs commencèrent à apparaître. Oh… aidé bien évidement par l’attitude des gens de l’Autre Monde dont les enfants perdirent la foi qu’ils avaient dans le Mage Rouge qu’il appelaient le Père Noël !


Plus d’enfants sages, plus d’enfants reconnaissants laissant qui un biscuit, qui un verre de lait chaud, qui un chocolat en remerciement….


Petit à petit la tournée se restreint, au fil des ans il y eu de moins en moins d’enfants sages à récompenser, et de moins en moins de gratifications à ramener à Elvenar.


Les Elfes les premiers cessèrent de produire ces cadeaux qui n’étaient plus attendus, qui n’étaient plus désirés, qui ne succitaient plus le moindre remerciement. Les hommes les suivirent… Seuls les Nains restèrent au côté du Mage Rouge. Ils partirent avec lui, s’expatriant lorsque le profit gagna le royaume d’Elvenar.



Pourtant, au milieu du profit individualiste, un elfe rêvait toujours du temps passé, de la joie qu’il y avait à produire juste pour le bonheur d’autrui. Il pensait à la joie qu’éprouvaient les enfants lorsqu’ils ouvraient lles cadeaux au matin de ce jour tant attendu tout au long de l’année…



Alors, dans son coin, il se mit à produire… à produire et à produire….


Il oeuvra du mieux qu’il put…. Il créa une belle confrérie où il réussit à imposer les valeurs de partage et d’échange … S’en était fini le l’individualisme. Chacun produisait ses matières principales et chaque matin tout était redistribué entre tous les membres. Et les biens de la Confrérie s’entassèrent de plus en plus. La Confrérie grandit en notoriété.



Le Mage Elfe décida alors qu’il était temps de revenir aux valeurs passées. Il envoya des émissaires dans les contrées les plus lointaines afin de retrouver la trace des Nains et du Mage Rouge… Il était temps qu’il revienne prendre sa place….



Les recherches durèrent une longue année… Toujours aucune trace dU Mage Rouge et La date de la Grande Distribution arrivait !.... Si on voulait renouer avec les traditions, les enfants de l’Autre Monde auraient besoin du Mage Rouge. Mais toujours aucune nouvelle des émissaires.



Le Mage Elfe , le jour venu, demanda de préparer la distribution. Ca, c’était l’affaire des Elfes ! Le Mage Rouge restait absent. La distribution se ferait sans lui… Heureusement que les Elfes pocédaient aussi la Magie, mais ce ne serait pas pareil !!


La magie elfique était moins puissante, avait ses limites… il faudrait mobiliser tout le peuple Elfe du royaume afin de pouvoir distribuer tous les cadeaux dans l’Autre Monde !.... Du très dur travail à venir !!!!



Alors que les Elfes étaient sur départ, ils entendirent tintinnabuler des clochettes… Un traineau apparut à l’horizon, suivi par une fultitude de nains montés sur des rennes…. Dans le traineau, le Mage Rouge, exactement comme il était dans les souvenirs du Mage Elfe…. Et avec lui les émissaires qu’il avait envoyés de part les contrées….



Bien vite, on transféra les chargement dans le grand traineau magique…. Et le Mage Rouge parti pour la Grande Distribution aidé d’un Elfe, d’un Homme et d’un Nain….



La Grande Tradition était retrouvée grâce à la volonté d’un petit Elfe qui avait continué à pour suivre son rêve d’altruisme au milieu de l’individualisme d’Etat….



… Et ce fut certainement la plus belle veillée de Noel qu’il y eut au Royaume d’Elvenar depuis très très longtemps !
 
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