DeletedUser362
Venez voter pour vos 3 textes préférés !
Il était une fois au nord du pole nord, une fabrique de jouet pas comme les autres.
C'était la fabrique du Père Noël. Et à cette époque de l'année qu'on appel hivers, il y avait là dedans une effervescence toute particulière.
C'était la pleine saison des cadeaux de noël, et des centaines d'elfe s'activaient de partout pour être dans les temps pour le jour J, qui est vous l'avez deviné, le vingt quatre décembre au soir.
Ils courent de partout, cherchant ceci ou cela, criant à tout va, fabriquant, emballant et triant tout ces cadeaux par millier.
Ouf tout est enfin prêt et rangé dans la hotte du père noël, juste à temps pour le grand départ autour du monde. On s'en va chercher Tornade, Danseur, Furie, Fringant, Comète, Cupidon, Tonnerre et Éclair pour les atteler au traineau du Père Noël, ce qui n'est pas facile car dans l’excitation les reines partent dans tout les sens. heureusement le grand bonhomme barbu arrive et tout le monde ce calme, on peut enfin tout préparer.
C'est enfin l'heure du grand départ annuel tout les elfe sont réunis autour du traineau avec dans les yeux le bonheur du devoir accompli, Père noël lève son bras et d'une voie fort et douce à la fois lance son fameux HO HO HO et les voila partis pour la tournée du Noël.
Les elfes quand à eux sont soulagé d'avoir tout fini et rentre enfin chez eux pour un repos bien mérité.
C'était la fabrique du Père Noël. Et à cette époque de l'année qu'on appel hivers, il y avait là dedans une effervescence toute particulière.
C'était la pleine saison des cadeaux de noël, et des centaines d'elfe s'activaient de partout pour être dans les temps pour le jour J, qui est vous l'avez deviné, le vingt quatre décembre au soir.
Ils courent de partout, cherchant ceci ou cela, criant à tout va, fabriquant, emballant et triant tout ces cadeaux par millier.
Ouf tout est enfin prêt et rangé dans la hotte du père noël, juste à temps pour le grand départ autour du monde. On s'en va chercher Tornade, Danseur, Furie, Fringant, Comète, Cupidon, Tonnerre et Éclair pour les atteler au traineau du Père Noël, ce qui n'est pas facile car dans l’excitation les reines partent dans tout les sens. heureusement le grand bonhomme barbu arrive et tout le monde ce calme, on peut enfin tout préparer.
C'est enfin l'heure du grand départ annuel tout les elfe sont réunis autour du traineau avec dans les yeux le bonheur du devoir accompli, Père noël lève son bras et d'une voie fort et douce à la fois lance son fameux HO HO HO et les voila partis pour la tournée du Noël.
Les elfes quand à eux sont soulagé d'avoir tout fini et rentre enfin chez eux pour un repos bien mérité.
Branle-bas de combat,
Les sentinelles sont à leur postes, les pièges sont installés, les filets prêt à servir. Cette fois, nous sommes prêts et nous réussirons à le prendre !
En cette soirée du 24 décembre, tous les Elfes sont sur le pied de guerre, car depuis 1000 ans et plus, il passe et personne ne le voit. Mais ce soir, tout est prévu ! Les guetteurs ont dormi 48 heures pour rester bien éveillé. Cette nuit, des litres de café attendent dans la cuisine. Cette nuit sera notre nuit.
Alerte ! Alerte ! Des feux suspects viennent de s’allumer du côté de l’arbre sacré, en haut de la colline. Tout le monde part pour éteindre les incendies, sauf 2 guetteurs qui sont insomniaques et qui restent au pied de la cheminée.
Minuit approche lentement, les guetteurs jouent aux dés en buvant de la tisane (lol), soudain, un léger brouillard envahi la pièce, mais les joueurs ne s’aperçoivent de rien.
Un peu plus tard, les Elfes reviennent de la colline de l’arbre sacré.
-Fausse alerte, ce n’était qu’une aurore boréale, dis l’archimage en entrant dans la pièce,
- mais que s’est-il passé, que font ces paquets devant le sapin qu’on doit replanter demain, ho non, le père Noël est encore venu ! Il est repartie et va aller poser d’autres cadeaux chez les humains et les nains, c’est un scandale…mais un grand bonheur aussi.
Et, c’est depuis ce temps que les cadeaux se trouvent au pied d’un sapin et non plus devant la cheminée, et c’est tant mieux car maintenant avec les cheminée fermée et les poêles à granulée, le père Noël aurais bien du mal à passer sans se bruler les poils de barbe.
Bon noël à tous, joueurs modérateurs concepteurs et bénévoles d’Elvenar pour ces jeux d’hiver sympathiques, et n’oubliez pas de laisser quelques chocolats et un petit verre de goutte sur le coin de la cheminée (pour changer de la tisane) afin que le père Noël puisse reprendre des forces et finir sa tournée chez tous les enfants de la terre.
Les sentinelles sont à leur postes, les pièges sont installés, les filets prêt à servir. Cette fois, nous sommes prêts et nous réussirons à le prendre !
En cette soirée du 24 décembre, tous les Elfes sont sur le pied de guerre, car depuis 1000 ans et plus, il passe et personne ne le voit. Mais ce soir, tout est prévu ! Les guetteurs ont dormi 48 heures pour rester bien éveillé. Cette nuit, des litres de café attendent dans la cuisine. Cette nuit sera notre nuit.
Alerte ! Alerte ! Des feux suspects viennent de s’allumer du côté de l’arbre sacré, en haut de la colline. Tout le monde part pour éteindre les incendies, sauf 2 guetteurs qui sont insomniaques et qui restent au pied de la cheminée.
Minuit approche lentement, les guetteurs jouent aux dés en buvant de la tisane (lol), soudain, un léger brouillard envahi la pièce, mais les joueurs ne s’aperçoivent de rien.
Un peu plus tard, les Elfes reviennent de la colline de l’arbre sacré.
-Fausse alerte, ce n’était qu’une aurore boréale, dis l’archimage en entrant dans la pièce,
- mais que s’est-il passé, que font ces paquets devant le sapin qu’on doit replanter demain, ho non, le père Noël est encore venu ! Il est repartie et va aller poser d’autres cadeaux chez les humains et les nains, c’est un scandale…mais un grand bonheur aussi.
Et, c’est depuis ce temps que les cadeaux se trouvent au pied d’un sapin et non plus devant la cheminée, et c’est tant mieux car maintenant avec les cheminée fermée et les poêles à granulée, le père Noël aurais bien du mal à passer sans se bruler les poils de barbe.
Bon noël à tous, joueurs modérateurs concepteurs et bénévoles d’Elvenar pour ces jeux d’hiver sympathiques, et n’oubliez pas de laisser quelques chocolats et un petit verre de goutte sur le coin de la cheminée (pour changer de la tisane) afin que le père Noël puisse reprendre des forces et finir sa tournée chez tous les enfants de la terre.
Un Précieux Cadeau
- Lümia, Lümia !
Lúthien appelait sa fille depuis cinq minutes en vain, c'était une elfe grande et fine, ses longs cheveux toujours noués en un chignon impeccable laissant retomber jusqu'au bas du dos ses boucles aux couleurs d'un lever de soleil mettaient en valeur ses grands yeux verts.
Cirth, son mari, grand et robuste dont le bleu sombre comme les océans de ses yeux et les cheveux de geai tombant en cascade sur ses épaules auraient fait chavirer tous les cœurs.
Ils avaient quatre elfants dont ils étaient très fiers, Rian, l'aînée trait pour trait sa mère sauf les cheveux un peu plus sombre.
Lorgan et Lórindol, les jumeaux n'avaient rien à envier à leur père et passaient tout leur temps au camp d'entraînement, l'un pour devenir Maître danse lame l'autre Maître archer et Lümia.
Toute la famille était réunie et l'attendait en cette veillée de Noël, comme de coutume ils avaient passés ces trois derniers jours à œuvrer pour le Père Noël.
Cette année la petite Lümia n'avait pas quitté sa maison pour l'aider, elle passait d'une pièce à l'autre en boudant et en faisant mine de se désintéresser complètement de cette nuit magique.
Lümia entra enfin dans la pièce et se planta devant eux comme si tout était normal. Ses longs cheveux noir corbeau tombaient dans un désordre jovial et harmonieux sur les contours de son visage d'elfant rieuse et gaie.
Ses grands yeux mauves d'habitude, si lumineux, reflétaient ce soir une profonde tristesse. Elle croisait ses longs doigts agiles dans la petite ceinture de soie de sa longue robe aux reflets de glace, elle avait cet air boudeur qui la suivait depuis quelques temps.
- Que ce passe-t-il ? Tu n'est pas sortie de la maison depuis trois jours, tu n'as même pas fait ton elfe de neige cette année. Tu n'est pas malade, alors explique toi, lui demanda gentiment sa mère.
Lümia prit une profonde inspiration, se mordit la lèvre et lança :
-Je ne veux pas aider le Père Noël.
Son ton était catégorique, dans ces conditions inutile de vouloir la faire changer d'avis elle serait inflexible, comme toujours lorsqu'elle avait décrété quelque chose.
Comprenant que sa famille attendait des explications elle enchaîna sur le même ton.
- Il ne m'aime pas, je lui demande tous les ans le même cadeau et il ne me l'apporte pas. Alors je ne veux plus l'aider.
- De quel cadeau parles-tu ? questionna calmement Cirth en lui prenant la main dans un grand sourire. Lümia comprit qu'il fallait tout leur expliquer pour qu'ils comprennent. Elle se lança dans un récit en même temps que des larmes perlaient sur ses joues,
- voilà en fait je suis allée voir l'Arbre Mère plusieurs fois, ainsi que la Déesse de la Fertilité et aussi le Sanctuaire d'Enar, je leur ai fait des offrandes, j'ai pris soin d'eux, je les ai priés tous plusieurs fois et rien, toujours rien.
Les larmes de Lümia se faisaient plus pressantes et plus nombreuses sur ses joues déjà bien mouillées.
Elle continua son récit,
- alors j'ai cru que le Père Noël pourrait exaucer mon vœu car je sais que Mère Nature ne vous laissera pas avoir un autre elfant et moi je veux une petite sœur. Je ne veux pas rester toute seule, Rian va bientôt se marier et donc partir de la maison, Lorgan et Lórindol seront bientôt des chefs militaires et ils ne veulent plus jouer avec moi depuis longtemps, toi tu es toujours dans la forêt de cristaux ou à ton atelier et maman passe ses journées à s'occuper de toute cette soie à la travailler ou la broder et moi...
Cette fois les sanglots l'empêchaient de continuer, les mots s'étranglaient dans sa gorge, alors Lúthien la pris dans ses bras , lui essuya les joues et lui murmura de respirer calmement.
Quelques minutes plus tard, lovée dans les bras de sa mère Lümia reprit calmement son point de vue,
- vous êtes tous très occupés, je sais que c'est normal et je ne suis pas fâchée pour tout ça, c'est juste que je n'ai plus personne avec qui rire, jouer, flâner dans la forêt de cristaux.
- Je voudrais une petite sœur ou même un petit frère, peu importe, je voudrais lui apprendre le chant, la danse, lui apprendre comment courir sur les cimes et les branches des Grands arbres, sauter autour du Lac Sacré, reconnaître les fleurs, les plantes, les animaux, lui apprendre à communiquer avec eux, je ne veux plus être seule pour faire tout ça.
Son discours était désordonné, bâclé, bafouillé même, mais empreint d'une telle tristesse que personne n'y resta insensible.
Enfin dans le plus grand calme elle conclut,
- alors je l'ai aussi demandé au Père Noël, s'il te plaît je voudrais une petite sœur, elle ne sera jamais seule je serai toujours là pour elle
Lümia croisa les regards remplis d'amour et de compassion de chaque membre de sa famille avant de courir s'enfermer dans sa chambre pour y déverser toute sa solitude dans un flots silencieux de larmes.
Tous savaient qu'ils avaient délaissés Lümia, oh sans le vouloir, par la force des choses, les habitudes du quotidien de chacun. Mais aucun n'avait songé que cette petite elfante joueuse, rieuse, gaie à volonté pouvait secrètement se sentir si seule.
Ils étaient comme désemparés devant cette situation.
- Partez à la veillée, je vous rejoindrai plus tard, je vais lui parler et peut être la calmer ou même la raisonner, dit doucement Rian.
Cirth, acquiesça d'un signe de tête et s’empara du bras de Lúthien dont le désarroi se lisait dans les yeux.Elle se blottit contre son mari et suivi des jumeaux ils se rendirent à la Grande Salle où avait lieu la Veillée.
Le Père Noël y attendait tout le village.
Elle attendit qu'ils soient tous parti et rejoignit Lümia dans sa chambre. La petite était effondrée sur son lit, elle leva vers sa sœur un regard coupable de la peine qu'elle venait de leur faire à tous.
Rian se pencha sur sa petite sœur et déposa un baiser sur sa joue rougie par les larmes essuyées rageusement. Elle se saisit de la brosse à cheveux posée sur la coiffeuse et entreprit de démêler les longues mèches brunes de sa petite sœur.
- Tu sais, je crois qu'aucun de nous ne s'est rendu compte de ta solitude, Papa et maman sont très attristés de te savoir dans cet état. Ils ne …. ils ne peuvent plus avoir d'elfant, mais ils ne pensaient pas que cela te rendrait si triste.Tu es leur Lune de Feu, leur Lune de Glace, leur Cristal Pur. Moi même je n'ai pas pris conscience que je te délaissais, quant à nos frères, à part sabres, flèches, carquois rien ne compte, c'est leur seul univers.
Lümia laissa échapper un petit rire moqueur et continua de laisser sa sœur lui brosser les cheveux tout en parlant.
Au bout d'une heure Rian rejoignit enfin la Grande Salle où tout le village s'activait et festoyait en compagnie du Père Noël, mais Lümia ne l'accompagnait pas. Elle préféra rester à la maison.
Le traîneau était prêt à partir, le Père noël grimpa à l'avant saisit les rênes et se tourna vers la foule
- Merci à tous pour votre gentillesse et votre aide. Comme tous les ans vous me comblez de joie et d'amour. Pensez à laisser vos chaussettes et ne veillez pas trop tard. OH OH OH ! Joyeux Noël mes amis !
Le traîneau commença à s'avancer sur la glace lorsque soudain, surgie de nulle part, Lümia se planta devant lui stoppant net sa course d'élan. Elle s’approcha timidement du Père Noël et lui tendit un paquet couvert de feuilles d'or et parsemé de cristaux de lumière.
Les mots ne sortaient pas de sa bouche, elle était incapable d'articuler le moindre son. Le Père Noël prit le paquet qu'il déposa prés de lui sur la banquette et invita Lümia à s'y asseoir quelques instants. Il posa les rênes et prit sa main,
- Petite Lümia, ne soit pas triste ni désolée. Je connais ton cœur et je lis tes pensées. Je sais cette tristesse que tu portes et cette solitude qui t’envahit. Aie confiance dans la magie de cette nuit.
Le Père Noël déposa un baiser rempli de tendresse sur le front de Lümia puis héla ses rennes et s'envola sous la voûte étoilée. La Grande Tournée venait de commencer.
Lümia rejoignit sa famille sur la place du village prés de la Grande Salle. Winyandor retrouva son calme habituel à cette heure tardive. Chaque elfe était rentré chez lui, comme tous les ans le Père Noël finirait sa Tournée par Elvenar.
Tous s'assirent dans le salon prés de l'âtre et commencèrent a raconter les anecdotes de ces trois derniers jours. Chacun racontait à tour de rôle un moment qui l'avait rendu heureux ou l'avait fait rire aux larmes.
Lümia, bien que n'y ayant pris part, se délectait de les écouter et en riait de bon cœur.
Oui cette année la préparation de la Veillée avait était différente de toutes les autres mais elle avait déjà changé leur destin à tous.
Lúthien pris soin de préparer une collation pour Lümia, cette dernière n'ayant presque rien mangé ces derniers jours.
La maison était silencieuse, désormais endormie,le silence laissait la neige tomber au dehors avec la douceur d'un manteau d'hiver.
Quelques heures s'étaient écoulées lorsque Lümia fut réveillée par des pleurs incessants.
Elle se précipita au rez de chaussée et vit sa mère tenant un bébé dans les bras, le regard rempli d'amour Lúthien caressait la joue de ce petit être, Cirth se montrait lui très fier de cette nouvelle venue.
Rian, Lorgan et Lórindol se tournèrent vers leur petite sœur. Celle-ci restait interdite comment, pourquoi, que se passait-il ?
Lúthien lui demanda de s'approcher, Lümia obtempéra, sa mère lui tendit un parchemin, elle s'approcha du bébé et vit qu'elle portait un ruban rose et mauve autour du poignet. Elle comprit, une petite sœur, enfin une petite sœur !
Elle serra très fort son père et sa mère en les embrassant tendrement puis se mit à l'écart pour ouvrir la lettre dont l'expéditeur était inconnu .
« Chère Lümia, elle est orpheline. Je sais que tu prendras soin d'elle comme tu l'as promis. Je vous attends toutes les deux pour la prochaine Veillée.
Père Noël »
Lümia demanda fébrilement :
- comment s'appelle-t-elle ?
- Ciryal, Lueur d'Espoir, répondit tendrement Cirth.
- Lümia, Lümia !
Lúthien appelait sa fille depuis cinq minutes en vain, c'était une elfe grande et fine, ses longs cheveux toujours noués en un chignon impeccable laissant retomber jusqu'au bas du dos ses boucles aux couleurs d'un lever de soleil mettaient en valeur ses grands yeux verts.
Cirth, son mari, grand et robuste dont le bleu sombre comme les océans de ses yeux et les cheveux de geai tombant en cascade sur ses épaules auraient fait chavirer tous les cœurs.
Ils avaient quatre elfants dont ils étaient très fiers, Rian, l'aînée trait pour trait sa mère sauf les cheveux un peu plus sombre.
Lorgan et Lórindol, les jumeaux n'avaient rien à envier à leur père et passaient tout leur temps au camp d'entraînement, l'un pour devenir Maître danse lame l'autre Maître archer et Lümia.
Toute la famille était réunie et l'attendait en cette veillée de Noël, comme de coutume ils avaient passés ces trois derniers jours à œuvrer pour le Père Noël.
Cette année la petite Lümia n'avait pas quitté sa maison pour l'aider, elle passait d'une pièce à l'autre en boudant et en faisant mine de se désintéresser complètement de cette nuit magique.
Lümia entra enfin dans la pièce et se planta devant eux comme si tout était normal. Ses longs cheveux noir corbeau tombaient dans un désordre jovial et harmonieux sur les contours de son visage d'elfant rieuse et gaie.
Ses grands yeux mauves d'habitude, si lumineux, reflétaient ce soir une profonde tristesse. Elle croisait ses longs doigts agiles dans la petite ceinture de soie de sa longue robe aux reflets de glace, elle avait cet air boudeur qui la suivait depuis quelques temps.
- Que ce passe-t-il ? Tu n'est pas sortie de la maison depuis trois jours, tu n'as même pas fait ton elfe de neige cette année. Tu n'est pas malade, alors explique toi, lui demanda gentiment sa mère.
Lümia prit une profonde inspiration, se mordit la lèvre et lança :
-Je ne veux pas aider le Père Noël.
Son ton était catégorique, dans ces conditions inutile de vouloir la faire changer d'avis elle serait inflexible, comme toujours lorsqu'elle avait décrété quelque chose.
Comprenant que sa famille attendait des explications elle enchaîna sur le même ton.
- Il ne m'aime pas, je lui demande tous les ans le même cadeau et il ne me l'apporte pas. Alors je ne veux plus l'aider.
- De quel cadeau parles-tu ? questionna calmement Cirth en lui prenant la main dans un grand sourire. Lümia comprit qu'il fallait tout leur expliquer pour qu'ils comprennent. Elle se lança dans un récit en même temps que des larmes perlaient sur ses joues,
- voilà en fait je suis allée voir l'Arbre Mère plusieurs fois, ainsi que la Déesse de la Fertilité et aussi le Sanctuaire d'Enar, je leur ai fait des offrandes, j'ai pris soin d'eux, je les ai priés tous plusieurs fois et rien, toujours rien.
Les larmes de Lümia se faisaient plus pressantes et plus nombreuses sur ses joues déjà bien mouillées.
Elle continua son récit,
- alors j'ai cru que le Père Noël pourrait exaucer mon vœu car je sais que Mère Nature ne vous laissera pas avoir un autre elfant et moi je veux une petite sœur. Je ne veux pas rester toute seule, Rian va bientôt se marier et donc partir de la maison, Lorgan et Lórindol seront bientôt des chefs militaires et ils ne veulent plus jouer avec moi depuis longtemps, toi tu es toujours dans la forêt de cristaux ou à ton atelier et maman passe ses journées à s'occuper de toute cette soie à la travailler ou la broder et moi...
Cette fois les sanglots l'empêchaient de continuer, les mots s'étranglaient dans sa gorge, alors Lúthien la pris dans ses bras , lui essuya les joues et lui murmura de respirer calmement.
Quelques minutes plus tard, lovée dans les bras de sa mère Lümia reprit calmement son point de vue,
- vous êtes tous très occupés, je sais que c'est normal et je ne suis pas fâchée pour tout ça, c'est juste que je n'ai plus personne avec qui rire, jouer, flâner dans la forêt de cristaux.
- Je voudrais une petite sœur ou même un petit frère, peu importe, je voudrais lui apprendre le chant, la danse, lui apprendre comment courir sur les cimes et les branches des Grands arbres, sauter autour du Lac Sacré, reconnaître les fleurs, les plantes, les animaux, lui apprendre à communiquer avec eux, je ne veux plus être seule pour faire tout ça.
Son discours était désordonné, bâclé, bafouillé même, mais empreint d'une telle tristesse que personne n'y resta insensible.
Enfin dans le plus grand calme elle conclut,
- alors je l'ai aussi demandé au Père Noël, s'il te plaît je voudrais une petite sœur, elle ne sera jamais seule je serai toujours là pour elle
Lümia croisa les regards remplis d'amour et de compassion de chaque membre de sa famille avant de courir s'enfermer dans sa chambre pour y déverser toute sa solitude dans un flots silencieux de larmes.
Tous savaient qu'ils avaient délaissés Lümia, oh sans le vouloir, par la force des choses, les habitudes du quotidien de chacun. Mais aucun n'avait songé que cette petite elfante joueuse, rieuse, gaie à volonté pouvait secrètement se sentir si seule.
Ils étaient comme désemparés devant cette situation.
- Partez à la veillée, je vous rejoindrai plus tard, je vais lui parler et peut être la calmer ou même la raisonner, dit doucement Rian.
Cirth, acquiesça d'un signe de tête et s’empara du bras de Lúthien dont le désarroi se lisait dans les yeux.Elle se blottit contre son mari et suivi des jumeaux ils se rendirent à la Grande Salle où avait lieu la Veillée.
Le Père Noël y attendait tout le village.
Elle attendit qu'ils soient tous parti et rejoignit Lümia dans sa chambre. La petite était effondrée sur son lit, elle leva vers sa sœur un regard coupable de la peine qu'elle venait de leur faire à tous.
Rian se pencha sur sa petite sœur et déposa un baiser sur sa joue rougie par les larmes essuyées rageusement. Elle se saisit de la brosse à cheveux posée sur la coiffeuse et entreprit de démêler les longues mèches brunes de sa petite sœur.
- Tu sais, je crois qu'aucun de nous ne s'est rendu compte de ta solitude, Papa et maman sont très attristés de te savoir dans cet état. Ils ne …. ils ne peuvent plus avoir d'elfant, mais ils ne pensaient pas que cela te rendrait si triste.Tu es leur Lune de Feu, leur Lune de Glace, leur Cristal Pur. Moi même je n'ai pas pris conscience que je te délaissais, quant à nos frères, à part sabres, flèches, carquois rien ne compte, c'est leur seul univers.
Lümia laissa échapper un petit rire moqueur et continua de laisser sa sœur lui brosser les cheveux tout en parlant.
Au bout d'une heure Rian rejoignit enfin la Grande Salle où tout le village s'activait et festoyait en compagnie du Père Noël, mais Lümia ne l'accompagnait pas. Elle préféra rester à la maison.
Le traîneau était prêt à partir, le Père noël grimpa à l'avant saisit les rênes et se tourna vers la foule
- Merci à tous pour votre gentillesse et votre aide. Comme tous les ans vous me comblez de joie et d'amour. Pensez à laisser vos chaussettes et ne veillez pas trop tard. OH OH OH ! Joyeux Noël mes amis !
Le traîneau commença à s'avancer sur la glace lorsque soudain, surgie de nulle part, Lümia se planta devant lui stoppant net sa course d'élan. Elle s’approcha timidement du Père Noël et lui tendit un paquet couvert de feuilles d'or et parsemé de cristaux de lumière.
Les mots ne sortaient pas de sa bouche, elle était incapable d'articuler le moindre son. Le Père Noël prit le paquet qu'il déposa prés de lui sur la banquette et invita Lümia à s'y asseoir quelques instants. Il posa les rênes et prit sa main,
- Petite Lümia, ne soit pas triste ni désolée. Je connais ton cœur et je lis tes pensées. Je sais cette tristesse que tu portes et cette solitude qui t’envahit. Aie confiance dans la magie de cette nuit.
Le Père Noël déposa un baiser rempli de tendresse sur le front de Lümia puis héla ses rennes et s'envola sous la voûte étoilée. La Grande Tournée venait de commencer.
Lümia rejoignit sa famille sur la place du village prés de la Grande Salle. Winyandor retrouva son calme habituel à cette heure tardive. Chaque elfe était rentré chez lui, comme tous les ans le Père Noël finirait sa Tournée par Elvenar.
Tous s'assirent dans le salon prés de l'âtre et commencèrent a raconter les anecdotes de ces trois derniers jours. Chacun racontait à tour de rôle un moment qui l'avait rendu heureux ou l'avait fait rire aux larmes.
Lümia, bien que n'y ayant pris part, se délectait de les écouter et en riait de bon cœur.
Oui cette année la préparation de la Veillée avait était différente de toutes les autres mais elle avait déjà changé leur destin à tous.
Lúthien pris soin de préparer une collation pour Lümia, cette dernière n'ayant presque rien mangé ces derniers jours.
La maison était silencieuse, désormais endormie,le silence laissait la neige tomber au dehors avec la douceur d'un manteau d'hiver.
Quelques heures s'étaient écoulées lorsque Lümia fut réveillée par des pleurs incessants.
Elle se précipita au rez de chaussée et vit sa mère tenant un bébé dans les bras, le regard rempli d'amour Lúthien caressait la joue de ce petit être, Cirth se montrait lui très fier de cette nouvelle venue.
Rian, Lorgan et Lórindol se tournèrent vers leur petite sœur. Celle-ci restait interdite comment, pourquoi, que se passait-il ?
Lúthien lui demanda de s'approcher, Lümia obtempéra, sa mère lui tendit un parchemin, elle s'approcha du bébé et vit qu'elle portait un ruban rose et mauve autour du poignet. Elle comprit, une petite sœur, enfin une petite sœur !
Elle serra très fort son père et sa mère en les embrassant tendrement puis se mit à l'écart pour ouvrir la lettre dont l'expéditeur était inconnu .
« Chère Lümia, elle est orpheline. Je sais que tu prendras soin d'elle comme tu l'as promis. Je vous attends toutes les deux pour la prochaine Veillée.
Père Noël »
Lümia demanda fébrilement :
- comment s'appelle-t-elle ?
- Ciryal, Lueur d'Espoir, répondit tendrement Cirth.
Nous sommes à quatre jours de Noël. Je regarde par la fenêtre. Notre Royaume est plongé dans le noir. C'est trop triste. Je referme la fenêtre et retourne sur le canapé, face à la cheminée dans laquelle je viens de remettre une grosse bûche. Il est tard mais je n'ai pas sommeil. Je regarde nostalgique la lumière qui vient des flammes. Les mouvements qui se dessinent dans l'âtre. Qu'il est loin le temps ou notre peuple chantait, dansait, dans la salle du trône. Les fêtes commençaient début décembre et se prolongeaient jusqu'au premier janvier. Les temps étaient heureux. Le Grand Arbre, berceau de notre Royaume, était décoré et illuminé pour accueillir la joie de Noël et du Nouvel An.
Maintenant, tout était ténèbre et notre Peuple aigrit. Cela datait du jour où notre reine avait succombé après une longue maladie, laissant derrière elle un Roi renfermé, sans joie, ne supportant aucune fête.
Elle était douce et avait un coeur d'enfant et pour les fêtes de fin d'année, le Royaume brillait de mille feux. Elle veillait à ce qu'aucune parcelle de l'arbre ne soit dans l'ombre. Les Elfes étaient joyeux, rieurs et les chants présents dans tous les étages.
Je m'appelle Arwynn, fille de garde du corps de sa majesté et premier Conseiller du Roi et je refusais de voir notre Peuple continuer dans cette voie. J'avais décidé de le sauver de l'extinction. J'ai sauté du canapé sous les yeux noirs de mon chat Gargouille. Il était encore temps d'agir.
J'ai sorti du placard, les gants, le bonnet, la cape et les bottes rouges que le Père Noël m'avait offert lors d'une tournée de distribution de cadeaux dans le monde des humains. En faisant le pitre dans une cheminée, je m'étais retrouvée en bas avec les habits tous déchirés. Pour m'éviter les moqueries des lutins et des autres Elfes, il m'avait tendu, avec un grand sourire, une poche dans laquelle se trouvait la tenue que je venais de mettre.
Sa présence me manquait, son sourire, sa joie, ses taquineries, sa façon de me dire "Arwynn, si tu continues, tu vas mettre tout le monde en retard et nous ne finirons jamais à temps!"
La porte gravée dans notre Arbre, qui donnait accès au village du Père Noël, s'était fermée le jour où le coeur du Roi s'était aigri.
Je suis sotie discrêtement pour ne réveiller personne et je me suis dirigée vers l'emplacement de l'Arbre où se trouvait la porte donnant sur le Royaume du Père Noël. J'y ai apposé mes deux mains et mon front en priant que le Père Noël m'entende. J'avais besoin d'aide. Que pouvais-je faire seule face à notre Peuple?. Je sauverais notre Communauté coûte que coûte.
Je me suis assise sur une branche en contemplant la déchéance qui se trouvait sous mes yeux. Je réfléchissais à la manière par laquelle je devais m'y prendre, par quoi commencer. Il fallait, tout d'abord, que je trouve un moyen d'entrer dans la salle où étaient conservées toutes les décorations et arriver en une seule nuit à tout mettre en place. Je savais que c'était mission impossible et que si je n'arrivais pas à le faire dans le temps tout était perdu. Je n'avais pas de pouvoirs magiques et s'est pour cela que j'avais besoin d'aide, mais faire appel à qui? Qui prendrait le risque de se confronter au Roi?. J'en étais là de mes pensées lorsque quelqu'un posa sa main sur mon épaule.
_ "Salut Arwynn, un problème, tu parais bien songeuse!"
_ "Dragon, Dramira, quelle surprise!"
_ "Le Père Noël a entendu dire que tu avais besoin d'aide pour ramener l'esprit de Noël dans ton Royaume, alors on est là!"
_ "Il m'a entendu?"
_ "Oui, bien sûre! les tournées sont plus dures sans vous, notre Père Noël est très fatigué, on s'inquiète. Il n'a plus le même entrain qu'avant depuis que votre Royaume lui est fermé, alors quand il a entendu ton appel, la première chose qu'il a faite s'est de nous envoyer ici!"
_ "Vous seriez d'accord pour m'aider à rendre vie à ce Royaume en un temps record!"
_ "On est là pour ça!"
_ "Tout sera fini avant les premières lueurs de l'aube!"
Nous nous sommes mis au travail. Le plus dur a été de déjouer la garde de ceux qui se trouvaient devant la salle des décorations, mais les lutins ont plus de tours dans leur sac. Boules, guirlandes décoratives, guirlandes lumineuses, anges, noeuds, sucres d'orge, couronnes, bonhommes en pain d'épice....dansaient dans les airs et se posaient là et là, parsement l'Arbre de couleurs et de gaiété. Les fées nous ont même rejoint et se sont éparpillées sur l'Arbre pour renforcer les illuminations. Jack Frost est arrivé pour compléter le décor avec des glaçons, des flocons et de la neige artificielle. Le marchand de sable a ajouté le tout de paillettes d'or. Le résultat était époustouflant. L'Arbre était magnifique. Si notre Reine était parmi nous, je pense qu'elle serait très fière de notre travail, sans être vantarde. Dragon et Dramira ont décidé de rester avec moi et d'attendre la réaction du Roi face à cette désobéissance. Ce ne fut pas très long car l'aurore pointait le bout de son nez et les gardes royaux s'étaient chargés de le réveiller en découvrant le spectacle.
_ "Qui a fait ça?"
Je n'arrivais pas à déceler l'humeur du Roi, était-il en colère, curieux, désemparé...je n'aurai su le dire. Ce que je savais s'est que mon père, lui, me toisait de son air des mauvais jours, ma tenue me trahissait et ça allait chauffer pour mon matricule.
_ "ARLYNN!!!!!"
Oui, il avait compris et était furieux, il n'y avait pas de doute et lorsqu'il me saisit le bras durement, je savais que j'allais passer un mauvais quart d'heure. Mais comme toute bonne fin de conte, tout est bien qui fini bien, s'est sur ces entrefaits que le portail s'ouvrit et qu'apparut devant mes yeux abassourdis, le Père Noël suivit du lapin de Pâques, de Jacques Frost, du marchand de sable et des lutins. Les Fées se mirent à briller de plus belle. Je su à cet instant que ma cause aurait été perdu sans leur intervention.
Les enfants riaient et tapaient des mains. Les Elfes souriaient, ce que je n'avais pas vu depuis longtemps. Rien que pour cela, ça valait le coup de le tenter.
Je me suis retournée vers le Roi lorsque le bras de mon père se desserra pour voir sa réaction. Son visage était baigné de larmes.
_ "Mon ami, il est tempsque ton deuil cesse, pense à ton peuple, ce n'est pas bon de vivre dans le malheur, accepte le cadeau que te fait Arlynn, elle s'est donnée beaucoup de mal, et regarde tes Elfes comme ils sont heureux, regarde ces enfants...!"
_ "Tu as raison mon ami, je suis désolé, pardonnez moi tous, je n'ai pas été digne d'un Roi tous ces temps ci! Arlynn, merci de m'avoir ouvert les yeux! Arandor, ne sois pas dure avec elle, grace à elle Noël est de retour chez nous!"
Ce soir là, il y eu au Palais une fête digne des Elfes d'antan et je fus autorisée, avec plusieurs autres Elfes à accompagner le Père Noël dans sa tournée. Et les Elfes qui étaient devenus pantouflards, se relayaient pour braver les éléments pour que les soirs de Noël, les enfants humains puissent avoir, dans leurs chaussons, les plus beaux jouets dont ils avaient révés. Et cette tournée, je peux vous le dire, fût la plus belle car même le Roi y participa.
FIN
Maintenant, tout était ténèbre et notre Peuple aigrit. Cela datait du jour où notre reine avait succombé après une longue maladie, laissant derrière elle un Roi renfermé, sans joie, ne supportant aucune fête.
Elle était douce et avait un coeur d'enfant et pour les fêtes de fin d'année, le Royaume brillait de mille feux. Elle veillait à ce qu'aucune parcelle de l'arbre ne soit dans l'ombre. Les Elfes étaient joyeux, rieurs et les chants présents dans tous les étages.
Je m'appelle Arwynn, fille de garde du corps de sa majesté et premier Conseiller du Roi et je refusais de voir notre Peuple continuer dans cette voie. J'avais décidé de le sauver de l'extinction. J'ai sauté du canapé sous les yeux noirs de mon chat Gargouille. Il était encore temps d'agir.
J'ai sorti du placard, les gants, le bonnet, la cape et les bottes rouges que le Père Noël m'avait offert lors d'une tournée de distribution de cadeaux dans le monde des humains. En faisant le pitre dans une cheminée, je m'étais retrouvée en bas avec les habits tous déchirés. Pour m'éviter les moqueries des lutins et des autres Elfes, il m'avait tendu, avec un grand sourire, une poche dans laquelle se trouvait la tenue que je venais de mettre.
Sa présence me manquait, son sourire, sa joie, ses taquineries, sa façon de me dire "Arwynn, si tu continues, tu vas mettre tout le monde en retard et nous ne finirons jamais à temps!"
La porte gravée dans notre Arbre, qui donnait accès au village du Père Noël, s'était fermée le jour où le coeur du Roi s'était aigri.
Je suis sotie discrêtement pour ne réveiller personne et je me suis dirigée vers l'emplacement de l'Arbre où se trouvait la porte donnant sur le Royaume du Père Noël. J'y ai apposé mes deux mains et mon front en priant que le Père Noël m'entende. J'avais besoin d'aide. Que pouvais-je faire seule face à notre Peuple?. Je sauverais notre Communauté coûte que coûte.
Je me suis assise sur une branche en contemplant la déchéance qui se trouvait sous mes yeux. Je réfléchissais à la manière par laquelle je devais m'y prendre, par quoi commencer. Il fallait, tout d'abord, que je trouve un moyen d'entrer dans la salle où étaient conservées toutes les décorations et arriver en une seule nuit à tout mettre en place. Je savais que c'était mission impossible et que si je n'arrivais pas à le faire dans le temps tout était perdu. Je n'avais pas de pouvoirs magiques et s'est pour cela que j'avais besoin d'aide, mais faire appel à qui? Qui prendrait le risque de se confronter au Roi?. J'en étais là de mes pensées lorsque quelqu'un posa sa main sur mon épaule.
_ "Salut Arwynn, un problème, tu parais bien songeuse!"
_ "Dragon, Dramira, quelle surprise!"
_ "Le Père Noël a entendu dire que tu avais besoin d'aide pour ramener l'esprit de Noël dans ton Royaume, alors on est là!"
_ "Il m'a entendu?"
_ "Oui, bien sûre! les tournées sont plus dures sans vous, notre Père Noël est très fatigué, on s'inquiète. Il n'a plus le même entrain qu'avant depuis que votre Royaume lui est fermé, alors quand il a entendu ton appel, la première chose qu'il a faite s'est de nous envoyer ici!"
_ "Vous seriez d'accord pour m'aider à rendre vie à ce Royaume en un temps record!"
_ "On est là pour ça!"
_ "Tout sera fini avant les premières lueurs de l'aube!"
Nous nous sommes mis au travail. Le plus dur a été de déjouer la garde de ceux qui se trouvaient devant la salle des décorations, mais les lutins ont plus de tours dans leur sac. Boules, guirlandes décoratives, guirlandes lumineuses, anges, noeuds, sucres d'orge, couronnes, bonhommes en pain d'épice....dansaient dans les airs et se posaient là et là, parsement l'Arbre de couleurs et de gaiété. Les fées nous ont même rejoint et se sont éparpillées sur l'Arbre pour renforcer les illuminations. Jack Frost est arrivé pour compléter le décor avec des glaçons, des flocons et de la neige artificielle. Le marchand de sable a ajouté le tout de paillettes d'or. Le résultat était époustouflant. L'Arbre était magnifique. Si notre Reine était parmi nous, je pense qu'elle serait très fière de notre travail, sans être vantarde. Dragon et Dramira ont décidé de rester avec moi et d'attendre la réaction du Roi face à cette désobéissance. Ce ne fut pas très long car l'aurore pointait le bout de son nez et les gardes royaux s'étaient chargés de le réveiller en découvrant le spectacle.
_ "Qui a fait ça?"
Je n'arrivais pas à déceler l'humeur du Roi, était-il en colère, curieux, désemparé...je n'aurai su le dire. Ce que je savais s'est que mon père, lui, me toisait de son air des mauvais jours, ma tenue me trahissait et ça allait chauffer pour mon matricule.
_ "ARLYNN!!!!!"
Oui, il avait compris et était furieux, il n'y avait pas de doute et lorsqu'il me saisit le bras durement, je savais que j'allais passer un mauvais quart d'heure. Mais comme toute bonne fin de conte, tout est bien qui fini bien, s'est sur ces entrefaits que le portail s'ouvrit et qu'apparut devant mes yeux abassourdis, le Père Noël suivit du lapin de Pâques, de Jacques Frost, du marchand de sable et des lutins. Les Fées se mirent à briller de plus belle. Je su à cet instant que ma cause aurait été perdu sans leur intervention.
Les enfants riaient et tapaient des mains. Les Elfes souriaient, ce que je n'avais pas vu depuis longtemps. Rien que pour cela, ça valait le coup de le tenter.
Je me suis retournée vers le Roi lorsque le bras de mon père se desserra pour voir sa réaction. Son visage était baigné de larmes.
_ "Mon ami, il est tempsque ton deuil cesse, pense à ton peuple, ce n'est pas bon de vivre dans le malheur, accepte le cadeau que te fait Arlynn, elle s'est donnée beaucoup de mal, et regarde tes Elfes comme ils sont heureux, regarde ces enfants...!"
_ "Tu as raison mon ami, je suis désolé, pardonnez moi tous, je n'ai pas été digne d'un Roi tous ces temps ci! Arlynn, merci de m'avoir ouvert les yeux! Arandor, ne sois pas dure avec elle, grace à elle Noël est de retour chez nous!"
Ce soir là, il y eu au Palais une fête digne des Elfes d'antan et je fus autorisée, avec plusieurs autres Elfes à accompagner le Père Noël dans sa tournée. Et les Elfes qui étaient devenus pantouflards, se relayaient pour braver les éléments pour que les soirs de Noël, les enfants humains puissent avoir, dans leurs chaussons, les plus beaux jouets dont ils avaient révés. Et cette tournée, je peux vous le dire, fût la plus belle car même le Roi y participa.
FIN
Une journée mouvementée
Noel approchait à grand pas sur Elvenar, le village des elfes inconnu des humains. Tout le monde était très occupé pour terminer les derniers préparatifs pour que chaque enfant humains de la Terre puissent avoir leurs cadeaux.
Lokbar, Haut elfe responsable du stockage des cadeaux avant l’expédition au Père noël, terminait de vérifier les différentes caisses de cadeau trié par pays quand tout à coup Tinkee, jeune elfe blonde, arriva en criant complètement paniquée :
« Lokbar ! Lokbar ! C’est la panique il nous manque une caisse !
- Comment ça il manque une caisse ? Voyons ce n’est pas possible. Répond celui-ci calmement
- Si ! Nous avons vérifié deux fois et la caisse pour la France demeure introuvable !
- Hum …. La France … Je les avais toutes hier, allons voir. »
Lokbar ne put s’empêcher de réfléchir et de se demander ou avait put passer le carton.
C’est la première fois que nous perdons un carton, et nous sommes déjà le matin du 24 décembre !!! Ne pas paniquer, il est forcément quelque part.
En arrivant près de l’entrepôt, il constata que de nombreux elfes s’affairaient à retrouver le carton dans tous les coins.
Iliana son assistante vint à lui embarrassée :
« Nous avons cherchez de partout et impossible de le retrouver. Lui dit-elle complètement désespérée
- Les lutins ne l’auraient pas emporté auprès du Père noël ?
- Non pour l’instant ils ont juste pris ceux de l’Australie et du Japon
- Hier j’ai vérifié cet entrepôt et tous les cartons étaient bien la.
- Je sais bien je ne comprends pas ce qui a bien pu se passer, paniqua Iliana
- Il faut rester calme, l’entrepôt étant verrouillé peu de monde n’y a accès, consultons les registres, les lutins doivent encore transporter les cadeaux pour l’Asie ainsi que pour l’est de l’Europe ce qui nous laisse un peu de temps. Pour l’instant on ne prévient personne de l’incident, nous avons environ 4h pour retrouver le carton manquant. »
Ils se rendirent tout les deux vers l’entrée de l’entrepôt ou se retrouve le registre d’identification donnant l’accès.
Depuis les dernières 24h mis à part Iliana et Lokbar seule un elfe s’est présenté. L’elfe Roaldi, âgé et un peu grincheux qui habitait à l’autre bout du village.
Les deux responsables partirent au pas de course lui rendre une petite visite peu courtoise.
Heureusement l’elfe était chez lui quand ils frappèrent à la porte :
« Que voulez vous ? grogna t il
- Nous savons que tu as volé un carton de cadeau, expliqua Lokbar, tu dois nous le rendre ou de nombreux enfants ne vont pas avoir leur cadeau au pied du sapin demain matin.
- Et alors moi non plus je n’ai pas de cadeau et cette année j’en veux alors je me suis servi fichez moi la paix ! »
Il allait claquer la porte quand Iliana l’interrompit
« C’est vrai que nous ne sommes pas très aimable envers vous en ne vous offrant jamais de cadeau mais pensez à ces enfants, ne leur faites pas payer les erreurs des elfes ils n’y sont pour rien. Rendez nous le carton et je vous promets que demain matin des cadeaux vous attendront au pied de votre sapin.
- Vous le ferez vraiment ?
- Je vous le promets
- C’est d’accord prenez le !
- Merci beaucoup, dit Lokbar, vite Iliana il est déjà 13h et les lutins viennent le chercher dans 2h »
Ils se hâtèrent de ramener le carton et arrivèrent juste a temps.
Tous les cadeaux furent emmenés par les lutins et les elfes purent enfin se préparer pour une nuit de fête après 1 mois de dur travail afin que chaque enfants aient le bon cadeau. Comme les humains, à minuit chacun s’offre des cadeaux, et pour la première depuis longtemps, Roaldi reçut lui aussi des cadeaux.
Iliana avait tenu sa promesse.
Noel approchait à grand pas sur Elvenar, le village des elfes inconnu des humains. Tout le monde était très occupé pour terminer les derniers préparatifs pour que chaque enfant humains de la Terre puissent avoir leurs cadeaux.
Lokbar, Haut elfe responsable du stockage des cadeaux avant l’expédition au Père noël, terminait de vérifier les différentes caisses de cadeau trié par pays quand tout à coup Tinkee, jeune elfe blonde, arriva en criant complètement paniquée :
« Lokbar ! Lokbar ! C’est la panique il nous manque une caisse !
- Comment ça il manque une caisse ? Voyons ce n’est pas possible. Répond celui-ci calmement
- Si ! Nous avons vérifié deux fois et la caisse pour la France demeure introuvable !
- Hum …. La France … Je les avais toutes hier, allons voir. »
Lokbar ne put s’empêcher de réfléchir et de se demander ou avait put passer le carton.
C’est la première fois que nous perdons un carton, et nous sommes déjà le matin du 24 décembre !!! Ne pas paniquer, il est forcément quelque part.
En arrivant près de l’entrepôt, il constata que de nombreux elfes s’affairaient à retrouver le carton dans tous les coins.
Iliana son assistante vint à lui embarrassée :
« Nous avons cherchez de partout et impossible de le retrouver. Lui dit-elle complètement désespérée
- Les lutins ne l’auraient pas emporté auprès du Père noël ?
- Non pour l’instant ils ont juste pris ceux de l’Australie et du Japon
- Hier j’ai vérifié cet entrepôt et tous les cartons étaient bien la.
- Je sais bien je ne comprends pas ce qui a bien pu se passer, paniqua Iliana
- Il faut rester calme, l’entrepôt étant verrouillé peu de monde n’y a accès, consultons les registres, les lutins doivent encore transporter les cadeaux pour l’Asie ainsi que pour l’est de l’Europe ce qui nous laisse un peu de temps. Pour l’instant on ne prévient personne de l’incident, nous avons environ 4h pour retrouver le carton manquant. »
Ils se rendirent tout les deux vers l’entrée de l’entrepôt ou se retrouve le registre d’identification donnant l’accès.
Depuis les dernières 24h mis à part Iliana et Lokbar seule un elfe s’est présenté. L’elfe Roaldi, âgé et un peu grincheux qui habitait à l’autre bout du village.
Les deux responsables partirent au pas de course lui rendre une petite visite peu courtoise.
Heureusement l’elfe était chez lui quand ils frappèrent à la porte :
« Que voulez vous ? grogna t il
- Nous savons que tu as volé un carton de cadeau, expliqua Lokbar, tu dois nous le rendre ou de nombreux enfants ne vont pas avoir leur cadeau au pied du sapin demain matin.
- Et alors moi non plus je n’ai pas de cadeau et cette année j’en veux alors je me suis servi fichez moi la paix ! »
Il allait claquer la porte quand Iliana l’interrompit
« C’est vrai que nous ne sommes pas très aimable envers vous en ne vous offrant jamais de cadeau mais pensez à ces enfants, ne leur faites pas payer les erreurs des elfes ils n’y sont pour rien. Rendez nous le carton et je vous promets que demain matin des cadeaux vous attendront au pied de votre sapin.
- Vous le ferez vraiment ?
- Je vous le promets
- C’est d’accord prenez le !
- Merci beaucoup, dit Lokbar, vite Iliana il est déjà 13h et les lutins viennent le chercher dans 2h »
Ils se hâtèrent de ramener le carton et arrivèrent juste a temps.
Tous les cadeaux furent emmenés par les lutins et les elfes purent enfin se préparer pour une nuit de fête après 1 mois de dur travail afin que chaque enfants aient le bon cadeau. Comme les humains, à minuit chacun s’offre des cadeaux, et pour la première depuis longtemps, Roaldi reçut lui aussi des cadeaux.
Iliana avait tenu sa promesse.