DeletedUser66
Bien le bonjour résident d'Elvenar !
Bienvenue en cette demeure pour lire quelque(s) extrait(s) d'une littérature débutante et tâtonnante. Je vous propose ici de vous exposer mes œuvres anciennes pour le moment, déjà publiés en d'autres contrés. Rien d'inédit, rien d'exclusif pour le moment. Juste histoire de faire vivre cette section et qui sait peut être certains seront ils intéressés.
Des écrits neufs naîtront je l'espère, nouvelles que je posterai ici ou aventures plus longues qui auront droit à un nouveau sujet.
En attendant bonne lecture, merci d'avance pour votre temps passer à me lire et qui sait peut être même à me commenter si je suis chanceux. Un commentaire est toujours encourageant (les smileys sont pourris.)
Un texte de décembre 2011 que j'affectionne personnellement.
NB: je n'arrive plus à mettre les spoilers, une âme généreuse pourrait elle m'indiquer la marche à suivre ? Et pour justifier le texte même question ?
Bienvenue en cette demeure pour lire quelque(s) extrait(s) d'une littérature débutante et tâtonnante. Je vous propose ici de vous exposer mes œuvres anciennes pour le moment, déjà publiés en d'autres contrés. Rien d'inédit, rien d'exclusif pour le moment. Juste histoire de faire vivre cette section et qui sait peut être certains seront ils intéressés.
Des écrits neufs naîtront je l'espère, nouvelles que je posterai ici ou aventures plus longues qui auront droit à un nouveau sujet.
En attendant bonne lecture, merci d'avance pour votre temps passer à me lire et qui sait peut être même à me commenter si je suis chanceux. Un commentaire est toujours encourageant (les smileys sont pourris.)
Un texte de décembre 2011 que j'affectionne personnellement.
Sur un banc.
J'étais assis sur un banc public, le même banc sur lequel je m'asseyais chaque jour. Et comme à l’accoutumé j'observais la vie qui se déroulait tout autour de moi.
Deux oiseaux piaillaient ensemble, ils semblaient danser, semblaient s'amuser. L'un était un mâle, l'autre une femelle. Ils semblaient s'être parfaitement trouvés, se rendre heureux. Décidant d'aller plus loin dans leur relation les deux oiseaux se rapprochèrent. Je les délaissa alors du regard pour leur laisser une intimité relative.
Non loin, deux enfants jouaient dans ce même parc. Surveillés par leur parent, ils semblaient, eux aussi, être épanouis. Là encore, l'un était un garçon et l'autre une petite fille. Se rapprochant à leur tour ils s'embrassèrent, un petit bisous des plus mignons sous le regard moqueur de leur parent respectif.
Non loin un homme embrassait une dame ayant la cinquantaine. Je ne connaissais pas le monsieur, mais je connaissais la dame. C'était Brigitte, la femme de mon patron Hector.
Je venais chaque jour dans ce même parc, assis sur ce même banc, en regardant les mêmes scènes qui se déroulaient tous les jours en effectuant un roulement de protagonistes des plus intéressant.
Et pourtant, personne ne semblait pouvoir me voir. J'étais invisible pour eux, juste deux yeux qui les épiaient chaque jour que Dieu fait. Beaucoup passaient sans même un regard pour le vieillard que je suis. Certains, poliment, sans jamais vraiment vouloir ce qu'il me disait m'adressait un vague «bonne journée monsieur».
Mais un jour quelqu'un s'assit sur mon banc. C'était une jeune femme aux courbes affinées, joliment habillée et d'une beauté éblouissante.
Des larmes naissaient dans ses yeux, roulaient sur ses joues roses et venaient mourir sur sa bouche voluptueuse.
Des larmes qui ne semblaient pas être de joie. Puis elle se pencha et posa sa tête sur mon épaule. Je me sentais si bien assis sur mon banc avec elle. Pour une fois, quelqu'un m'avait regardé, quelqu'un m'avait vu ou du mois aperçu. L'espace d'un moment j'ai existé.
La jeune femme ferma les yeux. J'aurais voulu que ce moment ne passe jamais, que l'éternité l'attrape et le garde prisonnier.
Mon cœur battait plus fort, je pouvais le sentir. A cet instant je me sentis comme un arbre sur lequel reposait une fleur, un arbre fort et plein de vitalité au pied duquel naissait une fleur douce et délicate.
Oh comme cette image me fut agréable. Alors pour que le moment dur toujours je ferma les yeux à mon tour et je m'endormis d'un sommeil emplit de rêves...
A mon réveil elle était partis, la douce fleur s'était déjà envolée pour qu'il ne resta que l'arbre seul au milieu du parc. Cette jeune femme je l'avais reconnu, mais elle, ne me connaissait pas. C'était Océane, la fille de Brigitte et de mon patron Hector.
Deux oiseaux piaillaient ensemble, ils semblaient danser, semblaient s'amuser. L'un était un mâle, l'autre une femelle. Ils semblaient s'être parfaitement trouvés, se rendre heureux. Décidant d'aller plus loin dans leur relation les deux oiseaux se rapprochèrent. Je les délaissa alors du regard pour leur laisser une intimité relative.
Non loin, deux enfants jouaient dans ce même parc. Surveillés par leur parent, ils semblaient, eux aussi, être épanouis. Là encore, l'un était un garçon et l'autre une petite fille. Se rapprochant à leur tour ils s'embrassèrent, un petit bisous des plus mignons sous le regard moqueur de leur parent respectif.
Non loin un homme embrassait une dame ayant la cinquantaine. Je ne connaissais pas le monsieur, mais je connaissais la dame. C'était Brigitte, la femme de mon patron Hector.
Je venais chaque jour dans ce même parc, assis sur ce même banc, en regardant les mêmes scènes qui se déroulaient tous les jours en effectuant un roulement de protagonistes des plus intéressant.
Et pourtant, personne ne semblait pouvoir me voir. J'étais invisible pour eux, juste deux yeux qui les épiaient chaque jour que Dieu fait. Beaucoup passaient sans même un regard pour le vieillard que je suis. Certains, poliment, sans jamais vraiment vouloir ce qu'il me disait m'adressait un vague «bonne journée monsieur».
Mais un jour quelqu'un s'assit sur mon banc. C'était une jeune femme aux courbes affinées, joliment habillée et d'une beauté éblouissante.
Des larmes naissaient dans ses yeux, roulaient sur ses joues roses et venaient mourir sur sa bouche voluptueuse.
Des larmes qui ne semblaient pas être de joie. Puis elle se pencha et posa sa tête sur mon épaule. Je me sentais si bien assis sur mon banc avec elle. Pour une fois, quelqu'un m'avait regardé, quelqu'un m'avait vu ou du mois aperçu. L'espace d'un moment j'ai existé.
La jeune femme ferma les yeux. J'aurais voulu que ce moment ne passe jamais, que l'éternité l'attrape et le garde prisonnier.
Mon cœur battait plus fort, je pouvais le sentir. A cet instant je me sentis comme un arbre sur lequel reposait une fleur, un arbre fort et plein de vitalité au pied duquel naissait une fleur douce et délicate.
Oh comme cette image me fut agréable. Alors pour que le moment dur toujours je ferma les yeux à mon tour et je m'endormis d'un sommeil emplit de rêves...
A mon réveil elle était partis, la douce fleur s'était déjà envolée pour qu'il ne resta que l'arbre seul au milieu du parc. Cette jeune femme je l'avais reconnu, mais elle, ne me connaissait pas. C'était Océane, la fille de Brigitte et de mon patron Hector.
NB: je n'arrive plus à mettre les spoilers, une âme généreuse pourrait elle m'indiquer la marche à suivre ? Et pour justifier le texte même question ?
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