Univers Elfique

  • Auteur de la discussion DeletedUser11284
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DeletedUser11284

Bonjour à tous !

Comme me l'a suggéré Ame Color, je poste ici le début d'un récit qui j'espère ne sera pas trop long pour vous. Je voudrai que ce récit reste sur ce forum. Aucune copie s'il vous plaît. Il y a un petit lien avec le seigneur des anneaux mais pour le reste tout m'appartient.

L'Essence, l'Espoir et la Renaissance

Prologue :

Dans le royaume d'Elfia, le peuple entier était en éfervescence dans tout le royaume. On s'apprétait à fêter la naissance de l'héritier au trône. Au milieu de la forêt, on pouvait apercevoir le début du château du Seigneur Pylaron. Il était construit avec une telle d'extérité et un tel rafinement qu'on aurait pu croire qu'il n'était pas réel. Il jouait avec les rayons des astres, les ombres et la nature que des fois il pouvait disparaître à notre vue. Le travail avait commencé depuis la veille au soir laissant sa femme Lunaya à bout de force. Alors que le seigneur entamait une nouvelle fois sa marche, un éclaireur arriva près de lui. Rien qu'en voyant son visage, le seigneur sut qu'il y avait quelque chose.

- Seigneur Pylaron !

- parle éclaireur, lança le Seigneur

- l'armée des hommes du Galarion commencent à se déplacer et à se placer autour de notre royaume.

- maudits humains, ragea – t – il.

Il resta un instant silencieux, regardant entre la porte de sa chambre et le long couloir menant à la salle du trône. Puis, après avoir soupiré longuement demanda à l'éclaireur de rester ici et de le prévenir dès que son héritier poussera son premier cri. Il partit d'un pas pressé vers la salle du trône et au passage interpella son chef d'arme à venir s'entretenir avec lui. Il fallait qu'ils mettent au point une stratégie d'attaque pour repousser leur ennemis et pourquoi pas les anéantir une bonne fois pour toute.

- depuis le temps que leur roi veut votre trône, leur attaque ne m'étonne pas du tout.

- calme – toi, mon ami. Le plus important pour l'instant c'est de protéger notre peuple, ma femme et mon héritier.

Le chef d'arme acquiesça en silence, le visage sombre. Moins de cinq minutes plus tard, il était déjà à la tête d'un groupe armé. Il leur donna des ordres et attendit le reste de l'armée. Quand il vit le seigneur se joindre à eux, il lui barra le chemin en croisant ses bras sur son torse.

- où comptez – vous aller Pylaron? Notre reine auras besoin de vous après l'accouchement.

- tu ne vas pas me faire le coup de m'interdire de défendre les miens.

- je ne fais aucun coup. Votre seule place en ce moment est d'être devant la porte de votre chambre et d'attendre la naissance de votre héritier.

Le silence se fit laissant les deux elfes à cran.

- je me sentirai moins inquiet en vous sachant au coeur du palais que devant nos murs.

- dans ce cas........., lança le roi avec un léger sourire pour son ami d'enfance.

Ils acquiesçèrent simultanément et partirent chacun de leur côté. Dès que son pied se posa sur la première marche, les bruits des armures, des épées, des arcs se bandant lui vinrent à ses oreilles. Il ferma les yeux demandant à leurs ancêtres de protéger son peuple. Il fit un pas et un autre ainsi de suite jusqu'à se qu'il se retrouve devant l'éclaireur qui le regarda en fronçant les sourcils.

- tu peux aller rejoindre le reste de l'armée.

L'éclaireur acquiesça et partit au pas de course. Le seigneur dédaigna son épée et la fit tournoyer tout autour de lui. Comme il était toujours à cran, il commença à faire des parades et des attaques d'un combat imaginaire. Peut – être son stress diminurai, on ne savait jamais. Même s'il n'en croyait pas un instant.

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L'armée des Elfes gagna la première attaque, tuant pas mal d'hommes sous la pluie de leurs arcs. Malheureusement, un autre groupe d'hommes se joigna aux autres. Le chef d'arme jeta des coup d'oeil à ses hommes. Tous savaient qu'ils n'étaient pas assez nombreux pour les combattre. Mais, il vit aussi dans leur regard de la détermination. Ils se battraient jusqu'au bout, jusqu'à leur dernier souffle. Il devait bien ça à leur famille royale. Son regard se noya sur le camp des hommes. Ils mettaient des catapultes en place. Bientôt leurs remparts seraient de l'histoire ancienne. Il hurla le replis pour qu'ils se remettent dans d'autres points stratégiques. Une pluie de caillesses s'abbattit sur eux. Le maître de l'armée ne put retenir un sourire d'étirer ses lèvres. Les hommes n'étaient que des ignars. Croire abbatre les constructions Elfiques avec des petits cailloux......mmmhhhh.......Un bruit provenant de la porte centrale le fit accéler la cadence.

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Il s'immobilisa dès qu'il entendit les cris poussaient par sa femme. Non il ne pouvait pas attendre là. C'était au delà de ses forces. Il rangea son épée et s'arrêta à quelques millimètres de la porte pour finalement frapper avec force dessus.

- laissez – moi entrer ! Ordonna – t – il

La porte finit par s'ouvrir. Il s'engouffra dans sa chambre. Il se débarrassa de son arme et enleva son casque avant de s'approcher de sa femme. Elle l'accueillit avec un sourire des plus ravissant.

- je suis là mon tendre amour, souffla – t – il, en prenant dans ses mains celle de sa femme.

Les bruits de batailles montrèrent jusqu'à leurs oreilles.

- que se passe – t – il ?, lança – t – elle, en se raidissant et le regard inquiet

- les hommes du Galarion nous attaques.

- les maudits humains, murmura une elfe auprès d'eux.

- pour l'instant le plus important c'est ton accouchement, ma tendre.

- oui, tu as raison......je sens qu'il ne va pas tarder à arriver, grogna – t – elle, en serrant avec force sa main sur celles de son mari.

La servante se précipita entre les jambes de sa reine.

- je vois son crâne. Il est bien placé, murmura – t – elle.

Elle ordonna à sa reine de respirer profondément et quand elle sentirait une contraction de pousser de toute ses forces. Les efforts de la reine ne furent pas sans conséquences. Au bout de trois poussées, le nouveau – né poussa son premier cri. La servante fit les premiers soins et l'enveloppa dans une petite couverture. Elle finit par le tendre à sa reine.

- votre héritier est une héritière, mon seigneur, murmura la servante.

- ce n'est pas un fils ?????, souffla – t – il, accompagné d'un regard de surprise de la reine

- malgré que le Sorcier blanc a pu vous dire que vous auriez un héritier, le mystère de la vie ne peut pas être dévoilé à un quelconque sorcier.

- qu'allons – nous faire ?, lança la reine inquiète du futur.

- personne ne doit savoir que c'est une fille. Compris ?, lança – t – il, en jetant un coup d'oeil appuyé à la servante.

Elle acquiesça et la reine fit de même en embrassant le front de sa fille.

- tu peux marcher ?, souffla – t – il en embrassant la main.

- oui. De toute façon, on ne peut pas faire autrement.

Il l'aida à se redresser et à se lever. La servante posa un long manteau sombre sur les épaule de sa reine qui l'enfila sans quitter sa fille de ses bras. La servante posa le bras libre de sa reine autour de ses épaules.

- passez par le passage secret, lança le seigneur.

Il remit son casque et son épée pour revenir vers sa femme et l'embrasser une dernière fois. Il fit de même avec sa fille et marcha d'un pas rapide vers le champs de bataille.

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DeletedUser4713

Bonjour bledur,
C'est un vrai plaisir que de découvrir tes écrits, j'ai beaucoup aimé les détails sur la construction du château.
......on pouvait apercevoir le début du château du Seigneur Pylaron. Il était construit avec une telle d'extérité et un tel rafinement qu'on aurait pu croire qu'il n'était pas réel. Il jouait avec les rayons des astres, les ombres et la nature que des fois il pouvait disparaître à notre vue.......
Il ne reste plus qu'à mettre tes écrits en correction ;)
Un grand merci pour ce superbe partage !
 

DeletedUser11284

Prologue suite :

Elle tourna un chandelier accroché au mur. Un bruit de glissement se fit entendre, laissant une ouverture se faire voir. Elle continua à l'ouvrir avec ses mains et elles entrèrent dans le tunnel sombre et étroit. La servante prit la bougie du chandelier et alluma la première torche. Elle remit la bougie à sa place et enfonça une pierre à l'intérieur du tunnel, fessant glisser la porte.

- vous allez bien, ma reine ?, demanda – t – elle.

- oui. Mais j'ai tellement peur pour notre seigneur, notre peuple et.....ma fille, finit – elle, en murmurant.

La servante prit la torche et elles reprirent leur marche vers la sortie du tunnel.

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Les morts se comptèrent par poignées d'un côté comme de l'autre. Ne laissant que les plus endurants des deux peuples. Ainsi le chef d'arme, le seigneur et les quelques autres elfes se battaient avec acharnement. Le seigneur sentait que leur fin était proche. Il jeta un coup d'oeil à son ami d'enfance et se rapprocha de lui tout en se battant.

- va retrouver notre reine, cria – t – il, vers lui.

- non, mon seigneur. C'est à toi de rejoindre ta femme.

- si tu te mets à me tutoyer c'est que tu es à bout de forces, continua – t – il.

- tu sais ce qu'on va faire. On va mettre au tapis ses quelques hommes et on va retrouver notre reine.

- marché conclu, hurla le seigneur, redoublant de force.

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Le tunnel déboucha dans une grotte au bon milieu de la forêt.

- restez – là, ma reine. Je vais faire le guet.

La reine ne fit aucun commentaire trop préoccupé pour son époux et sa fille. Elle libéra son sein gauche et le donna à sa fille pour la calmer. Elle jeta un coup d'oeil sur la silhouette de sa servante. Elle était droite et le regard noyé dans les ténèbres du tunnel qu'elles avaient traversé quelques minutes plus tôt. L'inquiétude régnait dans la grotte, lui donnant une vague de frissons. Elle ferma les yeux, tout en se balançant légèrement d'avant en arrière se berçant et berçant sa fille par la même occasion. Elle fredonna une mélodie en priant pour les siens et son époux. Elle ne sut combien de temps elle resta ainsi, mais quand elle ouvrit les yeux, elle tomba né à né avec le chef d'arme supportant son époux. Elle accourut du mieux possible vers eux, le regard inquiet et brillant de larmes. Elle jeta un coup d'oeil au maître des armées et il fit un non de la tête. Il le posa contre la paroi avec lenteur et fit quelques pas en arrière pour les laisser seuls.

- fais – moi voir notre enfant, ma reine, murmura – t – il.

Elle obéit en la mettant dans les bras de son époux, sans pour autant la laisser entièrement sous son contrôle.

- elle est magnifique, souffla – t – il.

Il amena l'une de ses mains vers son cou et tira sur la chaîne qu'il portait. Elle se brisa d'un seul coup et il déposa le pendentif au creux de la main de sa fille et la serra avec la force qu'il lui restait.

- je t'aime, ma fille, souffla – t – il, en déposa légèrement ses lèvres sur le front de son enfant.

Il tourna son visage vers celui de sa femme.

- je t'aime, ma reine, mon amour, mon amê – soeur, murmura – t – il.

Puis, ils s'embrassèrent une dernière fois avant qu'il ne meurt dans cet ultime geste. Elle serra sa fille tout contre elle et pleura son seul amour.



- il faut qu'on parte, ma reine, murmura le chef d'arme, en posant avec douceur une main sur son épaule.

Elle acquiesça lentement, passa sa main sous ses yeux pour faire disparaître les traces de ses larmes . Elle se releva, prit le cadeau de sa fille pour le chacer dans une poche secrète de sa robe.

- on a perdu notre château ?, murmura – t – elle.

Il acquiesça lentement.

- combien de perte ?, demanda – t – elle

- plus de la moitié de notre peuple. Les autres sont partit sous ordre de notre défunt roi. On doit les retrouver au bord du lac des Ondines.

- bien. Partons tout de suite.....il va falloir qu'on apporte......

- je m'en chargerai, ma reine. Le plus important maintenant c'est de vous mettre en sécurité vous et votre fils.

Elle frissonna et jeta un coup d'oeil à sa servante. Pour l'instant elle ne pouvait pas lui dire ce qui lui brûlait les lèvres.

- vous avez raison, chef.

- pour l'instant, je vais le cacher dans les alentours. Je le rechercherai en temps voulu.

Les deux femmes attendirent qu'il est finit et prirent le chemin vers le lac des Ondines. Ils durent faire quelques pauses pour que la reine puisse donner le sein à sa fille. Mais aucun poursuivant n'était en vue. Leurs marches ne dura qu'une heure bien tassée. Elle fit un rapide tour d'horizon sur son peuple. Elle noya son regard dans celui du chef d'arme. Il acquiesça et prit la parole à sa place.

- notre roi est mort !, lança – t – il.

Un léger brouhahas se fit entendre. Il fit un geste pour les faire taire.

- nous devons atteindre Fondcombe le plus vite possible.....comme vous le voyez tous, ntre reine a mit au monde l'héritier du trône de notre royaume.

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Leur périple dura deux jours entiers. Quand Elrond vit la reine Leareen, il l'a prit en charge tout de suite avec le nouveau – né. Il l'installa dans la première salle de soins et ordonna aux autres elfes de son royaume de prendre en charge le reste des blessés. Il l'a laissa se mettre à l'aise et allonger son enfant dans le berceau et entra lui faire les premiers soins. Elle ne lui avait jeté des coups d'oeil, trop préoccupée par la santé de son enfant.

- il va bien, Reine Leareen, murmura – t – il, en noyant son regard sur le petit corps endormi.

- vous allez de toute façon le découvrir........c'est elle, Seigneur Elrond.

Il la regarda en silence à la fois surpris et réfléchit. Il avait eut vent de la vision du Sorcier Hannamane. Il ne pouvait pas se tromper à ce point.

- je ne pense pas que je survive...........laissez – moi finir. Je veux que vous la preniez sous votre aile. Vous êtes le seul à savoir ce secret avec ma servante.......je suis sûre qu'elle gardera le secret pour elle.

Elle fouilla avec l'une de ses mains dans sa robe et en sortit la chaîne.

- voici la seule preuve qu'elle est l'héritière du trône du royaume Elfia.

- je l'a protègerai comme si c'était ma propre fille, murmura Elrond.

- merci, Seigneur Elrond. Merci énormément.

Elle ferma lentement ses paupières et finit par s'endormir. Il devait tout mettre au point pour la petite enfant qui allait vivre dans son château. Il posa le pendentif dans le berceau et sortit en silence. Le chef de l'armée d'Elfia était debout attendant sa sortie.

- comment va – t – elle ? Et l'enfant ?, demanda – t – il, l'air inquiet

- elle va bien. Et l'enfant aussi....malheureusement votre seigneurie est à bout de force et elle me l'a dit elle – même qu'elle ne voulait pas se battre pour rester en vie.

- la mort du Seigneur Pylaron l'a profondément affectée. Ils s'étaient âmes – soeurs, vous savez.

- comme l'a plupart des amours Elfiques, mon ami.

Le chef d'arme savait déjà comment ça allait se terminer quand son seigneur et ami d'enfance était mort. Mais, il faillait qu'il soit fort pour tous les ramener en sécurité ici.

- et l'héritier ?

- elle veut qu'il vive ici sous mon autorité. Il deviendra comme mon fils. Telle est sa dernière décision.

Il acquiesça en marmonnant un oui.

- je pourrais la voir avant.......

- oui. Dès qu'elle se réveillera, je vous préviendrais, mon ami. Je pense qu'elle nous quittera dans moins d'un jour.

Leurs regards se noyèrent dans le vide, laissant leurs tristesses vivre en eux. Puis, ils partirent chacun vers leurs occupations premières. Il marcha d'un pas lent à travers son château. Il ordonna à un de ses serviteurs de préparer la chambre à gauche de la sienne puisque à sa droite c'était celle de sa fille Arwen. Elle allait vers ses six ans. Peut – être devrait – il lui parler de l'héritière d'Elfia ? Il ferma les yeux et fit le tour des autres blessés. Ils allaient tous se remettre, aucune blessure grave que les plantes et ses soins ne pourraient pas guérir. Justement sa fille arriva vers lui. Il sortit de la salle des soins et la rejoignit.

- Arwen ! Ma fille ! Allons marcher dans le jardin, murmura – t – il en posant sa main dans le dos de sa fille.

- que se passe – t – il, mon père ?, demanda – t – elle, la voix curieuse.

- le royaume Elfia est tombé entre les mains des hommes. Le Seigneur Pylaron est mort au combat et le reste du peuple d'Elfia est venu se réfugier ici.

Il s'arrêta près d'un banc en pierre et s'asseya en invitant sa fille à faire de même. Bien sûr elle choisit les genoux de son père au banc.

- tu sais que maintenant tu es une grande fille, Arwen. Mais ce que j'ai à te dire et assez important. L'héritier du royaume Elfia va bientôt devenir orphelin.

- pourquoi, père ?

- tout bêtement parce que sa mère va bientôt rejoindre le Seigneur Pylaron. Elle m'a fait promettre de le garder avec nous et de le protéger comme si c'était mon propre fils.

- alors le royaume Elfia restera entre les mains des hommes ?

- non. Quand l'héritier sera assez grand pour prendre le trône tous les peuples Elfes se joindront à lui pour reprendre son royaume.

- j'espère qu'il sera gentil avec moi, souffla – t – elle.

- tu sais il n'a que quelques jours. Et tu sera pour lui comme une grande soeur. Alors je te demande de te conduire comme tel. Promis ?

- promis, père, conclu – t – elle la voix sûre et déterminée.

Il lui sourit, la posa au sol et se leva à son tour.

- sa chambre sera à gauche de la mienne. Temps qu'il sera jeune la servante de sa mère restera avec lui dans la chambre. Après il restera seul. J'espère que tu iras le voir pour qu'il s'intègre le mieux possible.

- père ! Vous m'avez dit que je serais comme sa grande soeur. Alors il sera parfaitement intégré.

- peut – être avec toi, mais pas avec les autres elfes vivants ici.

Elle s'arrêta nette et planta son regard remplit d'intelligence dans celui de son père.

- si l'un des elfes vivants ici lui fait quoi que ce soit, ils auront à faire à moi.

- je te crois, ma fille. Allons voir sa mère.

Il l'accompagna jusque devant la chambre de soin privé. Il tapa quatre coups à la porte et une petite voix fluette répondit, les autorisant à entrer.

- bonjour Dame Leareen ! lança – t – il. Je voudrais vous présenter ma fille. Arwen.

- approche belle Arwen.

Elle obéit après avoir jeté un coup d'oeil à son père. Elle s'arrêta tout contre le rebord du lit.

- tu es si belle et si adulte. Ton regard est remplit d'une grande sagesse.

Elle posa une main droite sur l'une des joues d'Arwen et la caressa.

- veux – tu voir mon enfant ?

Arwen acquiesça en silence

- vas – y ! Je l'entends remuer. Il doit être réveillé.

Elle obéit une seconde fois et s'approcha du petit berceau. Elle noya son regard sur la petite frimousse. Le nouveau – né noya son regard dans le sien et finit par sourire. Il avait les cheveux légèrement clair et les yeux d'un noir profond. Ses traits étaient fins et son sourire contagieux. Le bruit de la porte se fit entendre et le chef d'Arme arriva. Il salua la femme de son seigneur et marcha vers elle.

- bonjour mon vieil ami !, lança – t – elle, en lui souriant avec fatigue.

- bonjour, ma reine ! J'ai ramené et préparé notre seigneur pour la cérémonie, murmurant – il

- je te remercie, mon viel ami. Seigneur Elrond, lança – t – elle. Il se rapprocha d'elle. J'ai choisi le nom de mon enfant. m......elle planta son regard dans celui de son chef d'armes. Ma fille s'appellera Leiwen. Elle portera le nom de votre mère. Tel nous l'avons décidé mon époux et moi.

- c'est.........votre enfant est une fille ?

- oui. J'aurais voulu vous le dire dans la grotte, mais notre seigneur m'a fait promettre de garder ça secret. Voudrais – tu bien me pardonner, mon veil ami ?

- je vous le pardonne, ma reine. Et je suis tellement fier que vous ayez choisi le nom de ma mère pour votre fille.

Elle lui sourit et tendit son bras vers lui. Il prit sa main entre les siennes et la serra avec force.

- donne – moi ma fille que je la serre dans mes bras une toute dernière fois.

Il acquiesça en silence et obéit. Il l'a prit avec douceur, l'a regardant avec un regard nouveau et la posa avec lenteur dans les bras de sa mère. Elle finit par pleurer en silence et la serra tout contre elle. Elrond fit sortir sa fille, voyant que sa fin était proche. Il s'asseya sur le rebord du lit et posa avec douceur ses mains sur son corps.

- je vais vous accompagné vers les cavernes de Mandos.

Il ferma les yeux et se concentra sur son sens du toucher. Le Chef était prêt à récupérer l'enfant. Petit à petit sa respiration et les battements de son coeur devinrent plus lents. Ses paupières furent tellement lourdes qu'elle ne put se battre pour les garder ouvertes. Quelques minutes plus tard, elle poussa son dernier souffle. Le chef d'arme reprit avec douceur l'enfant, respectant sa reine.

- je.......il serra l'enfant contre lui. Je ne pourrais pas la préparer pour la cérémonie........c'est trop fort pour moi........je n'arriverai pas à le supporter........elle était si aimante envers son peuple. Tout comme mon vieil ami..........

- je le ferai, murmura le seigneur des lieux. J'aimerai que vous restiez ici et que vous soyez le maître d'arme de Leiwen.

- je compte bien tenir ce rôle auprès d'elle. Mais comment ferons – nous pour.........

- on verras jour après jour ce qu'on feras. Pour l'instant veuillez l'amener dans la chambre à gauche de la mienne. Arwen vous la montrera.

Il acquiesça en silence, remit l'enfant dans le berceau et le porta à bras le corps. Il ouvrit la porte, la referma et vit que la petite Arwen était là debout dans le couloir.

- le seigneur Elrond veut que j'amène l'enfant dans la chambre qui lui est réservé.

- il faudra aussi que je l'a montre à sa servante.

- je m'en chargerai.

Arwen vit dans le regard sombre du chef d'arme qu'il ressentait quelque chose pour cette servante. Elle acquiesça et ils partirent vers la chambre. Quand le berceau y fut installé tout près du lit, elle le poussa vers un coin de la pièce par la main et planta son regard dans le sien.

- que ressentez – vous exactement pour la servante ?, demanda Arwen la voix posée et sûre.

- je vois que l'on peut rien vous cacher, Arwen, fille du seigneur Elrond.

- alors pourquoi est – ce que vous ne vous mariez pas, si vous l'aimez ?

- c'est pas si simple que ça........

- vous allez servir de père et elle de mère pour ce bébé.

- j'ai bien peur qu'elle n'aime déjà quelqu'un...........

- mais elle n'est pas mariée, non ?

- célibataire comme l'air et comme moi, finit – il en un murmure.

La petite fille resta silencieuse en réfléchissant sur l'avenir qu'elle allait mettre au point pour cette fillette.



Voilà la fin de mon prologue. Donnez - moi vos avis et toutes les corrections sont acceptées. Merci d'avoir pris le temps de lire. @ bientôt.
 

DeletedUser11284

Merci Kyhd de te proposer comme correctrice. Je vais voir comment t'envoyer un MP car je ne suis pas encore experte des forum.
 

DeletedUser11284

J'ai eus une petite inspiration et je l'ai attrapé. C'est pour vous faire patienté. ;-)


Voir ces nuages d'herbes roulaient sur la terre désolée
Voir ce squelette à moitié enseveli
Voir cette détresse dans ce regard éteint
Voir le dernier souffle franchir ses lèvres pâles

Voilà l'accueil que reçoit la faucheuse

P.S. : Aucun titre car j'aime bien le faire ainsi.
 

DeletedUser11284

P.S. : Voici une partie du chapitre 1. Corrigé par Kyhd. Merci

1



La voix profonde et forte d'une jeune femme s'éleva dans la maison d'Elrond. Une autre voix plus cristalline lui répondit de l'autre côté de Fondcombe. Les deux enfants jouaient à se répondre ainsi. Elrond et le chef d'arme se regardèrent, en arrêtant de jouer aux échec.

  • Votre fille fait bien du bruit aujourd'hui, lança le chef d'arme.
  • La votre aussi, répondit Elrond.

Ils restèrent silencieux et éclatèrent de rire.

  • Bientôt nous recevrons Legolas, fils de Thranduil, roi des Elfes de la forêt Noire, lança Elrond.
  • Pour quelles raisons ?
  • Une simple visite, mais je pense qu'il a eu vent de la naissance de Leiwen. Il est très curieux.
  • Il va bientôt entrer dans l'âge adulte, si je ne me trompe pas ?
  • Tu ne te trompes pas, mon ami. Tout comme Arwen. Je pense qu'on va faire leur rite de passage en commun. Je vais donner une missive à Legolas pour son père concernant ce sujet.

Leurs regards replongèrent sur l'échiquier mais très vite deux tornades passèrent près d'eux.
  • Arwen !, soupira Elrond
D'un regard, ils surent que leur partie était fini pour l'instant. Leiwen s'arrêta tout contre son père de cœur et noya son regard sur l'échiquier. Il prit sa fille et la posa sur ses genoux face à l'échiquier.
  • Tu veux que je t'apprenne à jouer aux échecs ? Dit–il d'une voix douce.
Avant qu'il ne reprenne la parole, elle prit un pion et le déplaça de quelques cases.
  • Echec ! Lança-t-il, tout sourire en noyant son regard dans celui de son adversaire.
Un elfe arriva près d'eux.
  • Le seigneur Legolas est à nos portes, seigneur Elrond
  • Accueillez-le comme il se doit et préparez-lui une chambre, ordonna-t-il, tout en se levant.
L'Elfe repartit sous le regard curieux de la petite Leiwen.
  • C'est qui le seigneur Legolas ?, demanda-t-elle, le regard noyé dans la forêt.
  • Il est venu quand tu n'étais qu'un bébé pour faire ta connaissance, petite Leiwen.
  • Mais je ne m'en souviens pas moi......
  • Il va venir se présenter devant toi dans quelques minutes, reprit Elrond en posant sa main sur le haut de sa tête.
Leiwen soupira en restant silencieuse. Elle n'aimait pas attendre. Sa curiosité était dévorante. Son père l'amena vers la salle des conseils. Il s'asseya sur un banc en pierre et elle se colla à lui toujours en silence. Elrond et Arwen les rejoignirent mais ils restèrent debout.
  • Legolas, s'écria Arwen en allant vers lui.
Leiwen plongea son regard sur la silhouette nimbée de lumière face à elle. Elle en eut le souffle coupé. Elle vit du coin de l'oeil Arwen se jeter dans les bras du seigneur Legolas. Mais elle était comme hypnotisée par celui qui l'accompagnait.
  • Seigneur Legolas, fils de Thranduil, roi des Elfes de la forêt Noire, dit-il, en s'inclinant devant l'enfant.
Son père dut lui donner un léger coup de coude pour qu'elle réagisse. C'est ce qu'elle fit en glissant du banc et en marchant jusqu'à l'elfe qui l'avait fait fondre.
  • Leiwen !, lança son père.
  • Je veux l'épouser, dit-elle, tout simplement le regard toujours noyé dans le sien.
  • Heu ! Seigneur Legolas ! Dit-il, ne sachant pas quoi faire.
  • Et en plus sa voix est parfaite, reprit-elle les yeux pleins d'étoiles.
  • Leiwen ! Reprit Elrond. Le seigneur Legolas attend.
Elle finit par coupé le lien visuel pour plonger son regard sur Legolas.
  • Ah oui ! Leiwen, dit-elle, en se rapprochant de lui.
  • Enchanté jeune Dame, lui répondit-il, en s'inclinant une nouvelle fois
Elle se penchant et lui chuchota à l'oreille.
  • C'est qui qui vous accompagne, seigneur Legolas ?
  • Votre langage, Leiwen ! Lâcha Elrond
Elle soupira et roula des yeux. Legolas fit signe à son accompagnateur.
  • Bonjour Demoiselle Leiwen, Armandil, pour vous servir, conclut-il, en s'inclinant légèrement près d'elle.
  • Heureuse de vous connaître doux Armandil. Et pour vous, ce sera juste Leiwen, finit-elle, toujours prise dans la tornade de ses sentiments.
Tout le monde avait remarqué la douceur qu'elle avait employé pour dire son nom. Et naturellement, le regard de son père se durcit noyé dans celui du jeune elfe.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Elle était allongée dans son lit rêvassant sur le visage d'Armandil. Très vite, elle sut qu'elle avait eu le coup de foudre pour lui. Mais il était plus vieux qu'elle et surtout son père s'était braqué dès le début. Elle soupira, ferma les yeux et se tourna vers le côtés.
  • Ma fille, murmura-t-il, en entrant dans la chambre.
Elle ne bougea pas, lui faisant savoir qu'elle lui en voulait de son comportement vers Armandil.
  • Ne m'en veux pas de te protéger, reprit – il, en s'asseyant sur le rebord du lit. Je ne veux que ton bonheur.
  • Mon bonheur sera avec lui que tu le veuilles ou non, répondit – elle, sèchement.
Il posa avec tendresse sa main sur son épaule et la caressa légèrement.

  • J'ai promis à ton père et à ta mère que je te protégerai et c'est ce que j'ai fait et que je ferai jusqu'à ma mort, murmura-t-il, en fermant les yeux.
  • Je sais, souffla-t-elle, en se redressant et en nouant ses bras à son cou.
  • Oh ma fille ! Souffla-t-il, lui aussi en la serrant dans ses bras.
C'est sur ces entre-faits que passa Armandil dans le couloir. La porte n'était pas totalement fermée. Il ne pu s'empêcher de jeter un coup d'oeil à l'intérieur.Il savait que cette jeune fille était la futur reine du royaume d'Elfia et qu'ils devaient un jour le reprendre aux hommes. Mais il avait ressenti une décharge dans la profondeur de son cœur. Il n'avait jamais ressenti ça auparavant.


à suivre........
 

DeletedUser11284

Voici la fin du chapitre 1 avec l'aide de kyhd pour la correction.



Il était désemparé face à ce sentiment. Que pouvait-il faire ? Il n'était qu'un simple guerrier et elle, la future reine de son royaume. Il soupira tout en fermant les yeux sur ce tableau de tendresse. Son soupir fut entendu.

  • Armandil ! Lança Leiwen, la voix mielleuse.
  • Jeune dame Leiwen ! Seigneur Leimdeen ! Salua-t-il avec référence.
  • Armandil ! Grogna-t-il.
  • Père ! Grogna-t-elle à son tour. Vous m'avez promis, trancha-t-elle.=
  • Dors mon ange, lâcha-t-il, d'une voix plus douce avec un sourire.
  • A demain Doux Armandil, dit-elle, en lui faisant les yeux doux.

Elle s'allongea un léger sourire aux lèvres face à la porte. Leimdeen soupira, remit un peu mieux les draps et sortit de sa chambre.

  • Il me semble que ma fille a laissé tomber son dévolu sur vous, Armandil , en faisant quelques pas dans le couloir.
  • Il me semble oui, dit - il, en le suivant.
  • Et que ressentez-vous pour ma petite Leiwen ? Lâcha-t-il, en s'arrêtant et en se retournant vers lui
  • Est-ce prudent de révéler mes sentiments les plus intimes au père d'une jeune demoiselle en âge de trouver l'amour ? Répondit-il
  • Ne jouez pas à ce jeu-là avec moi, Armandil. Vous connaissez son destin… et nous connaissons l'amour elfique entre deux âmes sœurs, conclut-il. Elle mérite beaucoup mieux qu'un simple guerrier, grogna-t-il.

Armandil réfléchit sur la situation. Voilà le nœud du problème. Le seigneur Leimdeen voulait un elfe de sang noble pour sa fille chérie. Mais il ne savait rien de ses ancêtres.

  • Je note votre désir, Seigneur Leimdeen.

Il s'inclina légèrement avant de partir vers sa chambre. La nuit portait conseil. Il verrait si c'est le cas pour lui.

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Les rayons du soleil la réveillèrent. Elle n'avait jamais aussi bien dormi. Elle s'étira longuement. C'est à ce moment-là qu'elle remarqua l'ombre d'une silhouette à travers les rideaux translucides de sa chambre. Elle se leva avec lenteur et s'approcha de la fenêtre. Elle tira les rideaux du bout des doigts et se retrouva en face de son visage.

  • Douce Leiwen, susurra-t-il, en s'inclinant légèrement.
  • Mon doux Armandil, souffla-t-elle.

La porte s'ouvrit laissant la silhouette de son père apparaître.

  • Couvres-toi ma fille, grogna-t-il, le regard noyé dans celui de Armandil.

Elle ne réagit que quelques secondes plus tard, en voyant qu'elle ne portait qu'une nuisette tombante jusqu'à ses chevilles. Mais le problème c'était qu'elle était tout aussi translucides que ses rideaux. Elle partit à toute vitesse dans son lit et se recouvra jusqu'au cou avec les draps.

  • Armandil ! Nous avons à parler, lança son père la voix dure.

Leiwen les regarda tour à tour se demandant ce qui se passait entre eux. Alors que Armandil se demandait si le seigneur Leimdeen ne l'avait pas suivi. Il jeta un dernier coup d'oeil à Leiwen et finit par obéir. Ils allèrent à la salle de conseils et restèrent debout l'un en face de l'autre, l'air grave.

  • Votre fille est mon âme-soeur, Seigneur Leimdeen, décréta Armandil.


P.S. : bientôt le Chapitre 2 qui est en cours d'écriture.
 

DeletedUser426

Après l'inactivité de ce sujet, je ferme et j'archive celui-ci.
N'hésitez pas à me contacter pour une possible réouverture. ;)
 
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N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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