Après une entrée en fanfare,
l’équipe s’est mise au diapason
pour nous faire partager son violon d’Ingres : un concours.
Notre réveil fût en fanfare
car nous devions bien connaître notre partition
pour triompher de ces épreuves d'une grande maestria.
Réglé comme du papier à musique, chaque vendredi
un nouveau défi résonnait sans tambour ni trompette,
pour faire vibrer notre corde sensible.
À chaque fois, notre cœur battait la chamade
en découvrant ces énigmes bien orchestrées.
Il y a bien eu quelques bémols
mais dans l’ensemble, ce fût un concert de louanges
de la part des participants.
Ce concours qui allait crescendo a fini en apothéose en nous faisant changer de refrain,
en réécrivant une p’tite chanson.
Chacune dans l’équipe a d’ailleurs donné le La,
en proposant aussi la sienne.
Maintenant que ce joli divertissement est fini,
c’est avec des trémolos dans la voix
que je vous dit un grand Merci.
Et j’espère ne pas me faire sonner les cloches
en réclamant le prochain concours à cor et à cri.
Même si les cigales ne vivent que de rosée et de chansons,
les habitués savent bien que les diamants,
ce n’est pas du pipeau
mais patience, il vont piano piano.
Flûte diront certains…
Ne tirez pas sur le pianiste penseront d’autres…
À bientôt