Si Pâques m'était conté.

Choisissez vos trois textes préférés.

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DeletedUser

Bonjour les loulous et les louloutes,

Je vous sais impatients de pouvoir enfin lire les récits autour de Pâques envoyés à l'occasion de notre dernier concours, aussi je me suis armée de tout mon courage, j'ai revêtu ma tenue de spéléo, mis mon casque avec lampe et j'ai plongé dans le gouffre abyssal de notre boite mail pour en ressortir les trésors qu'elle contient.

Les voici, les voilà, les textes de nos joyeux participants!

Maintenant, nous allo,ns vous demander d'en choisir 3 afin de les élire meilleurs textes de Pâques 2016.

Attention, 5... 4 ... 3 ... 2 ... 1 ...A vos votes !
Bip ... bip ... bip ... ce sondage fermera dans 7 jours!



Un dimanche de Pâques dans la forêt landaise


L’histoire se déroule dans une petite forêt landaise, un matin de printemps, le dimanche de Pâques.

Alice , un panier à la main se promenait en compagnie de sa petite sœur Nyreen. Elles étaient parties à la cueillette des champignons. Nyreen du haut de ses 5 ans ne lâchait pas son doudou, un lapin en peluche déjà bien vieilli par les lavages…

Chemin faisant Nyreen de sa petite voix : «

-Dis Alice ? çà m’ennuie la cueillette des champignons !!! tous les dimanches c’est la même chose ! Chez Quentin il paraît que cet après midi ils vont à la chasse aux œufs en chocolat dans leur jardin … »


Alice s’arrêta et regarda Nyreen…

La petite poursuivit ..

« c’est quoi cette histoire ? je lui ai dit que c’était un mensonge , qu’on ne pouvait pas trouver du chocolat au travers des fraises et sous les feuilles de salade … Il s’est moqué de moi du coup … je lui ai répondu : ouai ! c’est çà !! bientôt tu vas me dire que tu vas chasser lefantôme! ou que vous organisez des courses avecchenille et escargot … ? »



Alice un peu décontenancée demanda à Nyreen de s’asseoir, posa son panier près d’un arbre et s’assied au près de Nyreen :

« - Nyreen , je vais t’expliquer... Bien sûr qu’on ne peut trouver du chocolat dans un jardin … ce sont les adultes , de coutume pour Pâques qui cachent des œufs, des poules, des lapins en chocolat dans les jardins pour faire chercher les enfants … ils disent que ce sont les cloches qui les apportent…

Comme si une cloche pouvait voler… C’est comme ceux qui croient que la poule aux œufs d’or a existé…


Et Nyreen d’enchaîner :

-Et nous alors pourquoi on ne va pas à la chasse aux œufs en chocolat comme Quentin ?

-Parce que papa et maman n’ont pas les moyens d’en acheter…

--Ah ! …. Dommâge … mais alors ils doivent être un peu tristes de ne pas pouvoir nous offrir çà …

Après un temps de réflexion Nyreen ajouta

-- Je vais faire un beau dessin en rentrant à la maison , je vais dessiner un énorme cœur …

-tu es adorable !! Viens là que je te fasse un gros calin , dit Alice en prenant sa soeur dans ses bras.

Il commençait à se faire tard il était temps de rentrer. Alice reprit sa carte représentant les sentiers de la forêt pour ne pas se perdre et toutes deux reprirent le chemin de la maison … peu de champignons dans le panier… mais sur le retour Nyreen s’exclama :’ ALICE !!! regardes on dirait une fraise ?

-Oui tiens donc ! des fraises des bois !!! elles sont précoces cette année !! ramassons en … çà va changer des champignons ….



C’est le cœur gai que les deux sœurs prirent le chemin de la maison… Nyreen serrant fort dans ses bras son doudou et Alice un panier rempli de bonnes victuailles sous le bras ….

Il était une fois un lapin et une poule qui adoraient les aventures. Donc, lorsqu’ils virent l’annonce le jour de Pâques, ils se précipitèrent. L’annonce disait qu’il fallait aller chercher les fraises en chocolat dans le château du guerrier maudit. Alors ils suivirent leur amis la carte magique, qu’ils assommèrent en chemins, lassé d’entendre sa chanson « c’est la carte, c’est la carte » (comme quoi, même les petites filles nommées Dora sont de mauvaises fréquentations…). Arrivés devant la grille du château, ils virent au loin une chenille mutante. Alors la poule lui picora le ventre, et la chenille mourra de rire. En duite, ils croisèrent un fantôme, et le lapin lui fit un sourire charmeur, donc le spectre les laissa passer. Ils arrivèrent donc devant Nyreen le terrible qui leur dit « je vous donne ces fraises, je suis allergique au chocolat ! ! » Alors les deux amis rentrèrent chez eux tout contents, avec un gros panier plein de fraises en chocolat !!!

Merci!!!

Dans le monde merveilleux d’Elvenar, depuis une semaine, Nyreen avait reçu une jolie cartede Pâques représentant une somptueuseclocheportant un ruban jaune et volant à travers des nuages en forme de fleurs pour annoncer l’arrivée du printemps. D’une écriture elfique, c’était une invitation à la chasse aux œufs organisée durant 1 heure dans la clairière juxtaposant Arendyll, Felyndral et Winyandor.

Le jour tant attendu arriva enfin. Nyreen était tout excitée et se fit belle en portant une robe lumineuse couleur Fraiseet une étole en fine dentelle. Elle était coiffée d’une couronne de fleurs rouges et des petites fleurs blanches étaient accrochées dans sa longue tresse chatoyante. Elle prit un sentier qui serpentait au milieu de la forêt, entendit les chants mélodieux des oiseaux et fût enivrée par la senteur des fougères et autres plantes.

Lorsqu’elle atteignit un pont de pierre, une brume mystérieuse s’avançait vers elle jusqu’à l’entourer. Serait-ce le fantôme de son imagination ? Elle crut voir en effet un lapin portant un chapeau haut de forme, une chemise blanche, un pantalon rouge et un gilet moutarde, assis sur une pierre en train de lire un livre orné de fragments de runes. Arrivée à sa hauteur, le lapin sortit une montre à gousset de son gilet pour vérifier l’heure. Il lui souhaita alors la bienvenue et une joyeuse Pâque en rangeant l’invitation sous son chapeau. Il lui tendit ensuite un panier en osier et l’invita à traverser le pont.

Nyreen traversa le pont guidée par le bruit de la rivière et découvrit enfin la clairière lorsque la brume se retira lentement.

C’était un tapis verdoyant enlaçant des parterres de jonquilles et de narcisses. Des enfants couraient dans tous les sens farfouillant gaiement entre les fleurs. Des rires fusaient de toute part. Les paniers en osier étaient remplis de cocottes et d’œufs en chocolat. Nyreen chercha alors à son tour en scrutant attentivement les trous formés par les taupes et masqués par les pétales de fleurs. Soudain les cloches tintèrent pour signaler la fin de la chasse aux œufs. Malheureusement Nyreen avait oublié qu’il fallait avancer d’une heure la nuit dernière d’où son retard noté par le lapin qui avait eu la gentillesse de lui accorder le passage sur le pont.

Nyreen était si triste de voir son panier vide car elle raffolait de chocolat. Les enfants l’entourèrent alors et la bercèrent en chantonnant l’appel des fées pour fêter l’arrivée du printemps. Nyreen était comblée par tant de gentillesse.

C’est alors que les fées malicieuses jaillirent des couleurs de l’arc en ciel survolant la clairière et foncèrent vers Nyreen. Les fées défensives déposèrent des chenilles sur sa chevelure, qui mangèrent goulument les fleurs en démêlant la tresse. Ces chenilles enfin rassasiées se transformèrent en chrysalides qui se développèrent rapidement grâce aux chants des fées.

Les fées offensives convoitèrent la robe de Nyreen et découpèrent des petits morceaux pour se confectionner des tenues seyantes. Elles se servirent de l’étole en dentelle pour fabriquer de multiples sacs. Elles placèrent des éclats de runes en chocolat au lait pour combler les trous de la robe et s’envolèrent rejoindre les fées défensives pour participer au chant final.

A la dernière note une multitude de papillons s’envolèrent vers l’arc en ciel et les chrysalides se transformèrent en diamant qui étaient en réalité du chocolat blanc.

Durant la journée, une poule du royaume des fées avait pondu des œufs frais qui avaient été ramassés par les enfants dans des paniers décorés de cloches en papier. Des lapins avaient ensuite préparé un immense feu au centre de la clairière et placés une poêle géante posée sur ce tas de braises. C’est alors que des nains montés sur des échasses préparèrent l’omelette pascale qui fut appréciée par les enfants et Nyreen pour qui c’était une journée féérique.

-Dis maman, tu me racontes une histoire ?

Nyreen sourit, et, après avoir observé quelques instants la lueur de curiosité qui s'était animée dans le regard de son fils, s'installa à côté de lui sur la couverture.

- C'est d'accord, répondit-elle, mais après, il faudra dormir, il ne serait pas bien de prendre l'habitude de te coucher aussi tard un dimanche soir.

- Ce n'est pas grave, il n'y a pas école demain.

Elle lui jeta un regard amusé puis se lança:

- Tu veux la suite de la Chenille Enchantée que j'ai commencé l'autre soir ?

- Non, j'aimerai une histoire de Pâques s'il te plait, avec une poule, et un trésor, et...

Il fut coupé par sa mère:

- Attention, si tu veux que je te la raconte, alors ce sera mon histoire.

Elle marqua un temps d'arrêt, puis repris:

- Ça ne te gêne pas si je remplace ta poule par un lapin ?

- Non, c'est même mieux. Mais un lapin blanc alors ! s'exclama-t-il, enthousiaste.

-Très bien, un lapin tout blanc. C'est donc l'histoire de Doudou, un lapin tout blanc qui habitait dans un joli petit terrier bien décoré avec ses deux parents, son père Lupin et sa mère Douce. Doudou avait un rêve, depuis sa plus tendre enfance, il voulait découvrir le monde. Tous les matins, après que le soleil ait eu le temps de se lever, Doudou était réveillé par la cloche du village proche qui sonnait d'un air guilleret. Toujours heureux, il sautait du lit, allait embrasser ses parents, et, attablé devant le petit déjeuner composé d'un grand bol de fraises avec de la chantilly et d'un verre de jus de carotte, il demandait à sa mère: "Dis, maman, quand est-ce que je pourrais partir découvrir le monde ?", et sa mère lui répondait "Mais tu ne peux pas partir mon chéri, tu sais bien que tu me manquerais trop !". Puis, peu convaincu par la réponse de sa mère, il finissait toujours par demander à son père " Dis, papa, quand est-ce que je pourrais partir découvrir le monde ?", et son père lui répondait "Il faut d'abord aller à l'école pour ça, jusqu'à ce que tu sois grand !". Et, comme chaque jour, devant la mine renfrogné de son fils, Lupin éclatait d'un rire franc.

Un matin, où Doudou se montrait plus téméraire, il se hasarda à questionner son père "Mais, quand je serai grand, je pourrai aller découvrir le monde, hein ?", ce à quoi son père lui répondit "Bien sûr fiston, mais comment feras-tu pour te repérer, dans ce monde vaste ?". Cette question laissa Doudou sans réponse pendant plusieurs semaines. Puis un jour, il eut une illumination, et dit à son père "Je sais comment me repérer, je n'ai qu'à trouver une carte !" déclara t-il, tout fier.



Nyreen marqua un temps d'arrêt, puis regarda en direction de son fils. Il s'était profondément endormi, un sourire aux lèvres, l'air heureux. Elle l'embrassa sur le front pour chasser les fantômes, puis éteignit la lumière en fermant doucement la porte, heureuse.

"Chaque année, les riverains d’Elvenar fêtent Pâques et cette année à une saveur toute particulière puisque le royaume a vu arrivé une toute nouvelle pâtissière en chef, la sublime Nyreen ! Le roi lui a donc ordonnée de concocter une myriade de confiseries chocolatées et autres saveurs délicieuses afin d’épater les enfants et les plus grand fin gourmets.

Quelques semaines avant l’événement, Nyreen imagina donc ce qu’elle pouva confectionner et parti sur l’extraordinaire défi de réaliser un œuf gigantesque dans lequel se cacheraient mille et une choses. Mais elle se souvint d’une nouvelle dont tout le monde avaient été enthousiasmé, la récente arrivée des fées ! Et s’était une occasion de rêve pour qu’elles puissent se faire appréciées de tous !

Nyreen parti donc a la recherche des terres sur lesquelles leurs nouveaux invités s’étaient installé, les fées n’étant pas très accoutumé a la vie des Elfes et Humains, et après plusieurs heures de recherche elle finie par tomber sur une forêt plutôt loin de la ville ou elle vît de petites habitations et commerce ainsi que quelques petites fées qui lui indiquèrent avec beaucoup d’entrain la magnifique maison de leur reine. La reine des fées se nommait Agdid et accepta gracieusement de rencontrer une autochtone du royaume ayant accepté de les aidés à retrouver leur vie d’antant. Nyreen passant donc beaucoup de temps avec la reine pour lui parler des festivités pascales et aborda donc le sujet de son projet d’œuf géant qu’elle aimerait voir se concrétiser avec en plus l’aide des fées. Elle imagina donc dans cet œuf un manège féérique sur lequel se glisseraient des fées assises sur des figurines d’animaux de la ferme tel poule, lapin, vache,… ainsi que sur le thème de la nature comme une chenille, une papillon ou encore une abeille. Mais cet œuf ne serait rien sans ces petites confiseries tant convoités par les enfants, du coup elle imagina plusieurs petits étages sur lesquels y seraient représentés des sucreries en forme de cloches, œufs, lapins mais aussi quelques fantaisies comme des fantômes, des cartes, des pièces. Et Bien sur, le chocolat est roi, alors il est bon aussi de l’agrémenté d’autres parfums. C’est pourquoi Nyreen décida d’associer beaucoup d’autres couleurs et gout tel fraise, menthe, orange, guimauve, meringue,…



Après avoir esquissé la manière dont serait orné le bel œuf en hommage aux fées et beaucoup bavarder avec la population locale, Nyreen reparti vers son atelier et se mit en quête de la réalisation de son œuvre. La tâche qui l’attendait était ardue, il y avait beaucoup de bouches à nourrir et cet événement était très important pour elle ! Aussi avait-elle sous son aile 2 autres personnes pour l’aider.

Ce qui l’inquiétait le plus était le manège, volumineux et lourd. Elle décida donc de monter son œuf sur un char sur lequel serait montée une tige qui maintiendrait toute la structure, la tige effectuant une rotation pour faire tourner le manège, car oui ! Les fées y seront cachées avant l’ouverture de l’œuf pour la surprise ! L’œuf a une base chocolat noir à la Fraise et au dessus un chocolat au lait avec une couleur verdoyante et plusieurs ouvertures (surtout pour les fées cachées) représentant les armoiries des fées ainsi que d’Elvenar. Reste la partie majeure, le manège.

Le manège est représenté à la base par un gâteau sous la forme d’une charlotte parfumé à la fraise surmonté de tige en sucre d’orge sur lesquels se glisseront les animaux divers. Le toit du manège est formé d’une fine couche de caramel d’un marron brillant sur lequel se glisserait une fine couche de sucre glacé et une myriade de paillettes multicolore. L’œuf, après décoration, fut scellé par un ruban rouge et vert avec une petite touche dorée pour symboliser le pacte Humain-Elfe et fées.

Nyreen n’eut aucune difficulté avec ses acolytes pour parfaire sont travail de dur labeur mais pour ce jour mémorable elle fut fin prêt pour monter son œuvre au peuple d’Elvenar ainsi qu’à la race invités.

Le jour J, elle installa donc le char au milieu de la place centrale et le roi, venu constater le travail réalisé, fut très surpris et intriguer de voir ce qu’il s’y cachait ! Nyreen vint donc auprès du roi et l’incita donc à ouvrir la partie haute de l’œuf et le roi fut stupéfait du résultat ! Tout le monde vit le majestueux manège tourner sur lequel se trouvait de nombreuses fées s’envolant sur toute la place et tournoyant autour des gens restant bouche bée devant ce magnifique spectacle. Le roi félicita Nyreen pour son fabuleux travail et décida de lui accorder le statut de pâtissière chocolatière officiel de sa majesté et du royaume d’Elvenar ! Nyreen exprima sa gratitude, esquissa un large sourire et sauta de joie sur toute la place centrale. Ce fut une journée merveilleuse qui restera gravé dans les mémoires et ce ne sera pas la seule, loin de la, a partagés avec les fées ! Les 2 peuples ont beaucoup à apprendre entre eux mais nul doute que cette fête a eut un impact important sur leur rapprochement."

Oh ! Le bel œuf de Pâques

Comme tous les matins, la maman de Nyreen alla la réveiller pour se préparer pour l’école. Arrivée devant sa porte, elle entendit des petits cris aigus.Elle ouvrit la porte, et vit Nyreen assise sur son lit, le drap la recouvrant de la tête au pied, lui donnant l’allure d’un fantôme.Sa maman lui demanda ce qui lui arrivait et Nyreen lui dit, qu’elle avait horriblement mal aux dents.Nyreen avait les joues enflées de chaque côté.
Sa maman compris tout de suite que Nyreen avait ses dents de sagesses qui faisaient des siennes.Elle l’aida vite à se préparer et se rendirent au plus vite chez un dentiste. Sauf que pour s’y rendre, la route était en travaux, donc il fallait prendre une autre route, mais le problème, c’est que sa maman n’a pas du tout le sens de l’orientation, et en plus, elle avait dans sa précipitation, oublié de prendre son GPS qui était resté à la maison. Heureusement, elle avait une carte dans sa boîte à gants.La route qu’elles prirent était une petite route de campagne, passant devant plusieurs fermes, et sur cette route, sa maman dû s’arrêter pour laisser passer une poule puis un lapin.
Elles finirent tout de même par arriver chez le dentiste. Sa maman fit tintée la cloche de la porte d’entrée, et le dentiste leur ouvra.Quand il vu la tête de Nyreen toute bouffi, il l’a pris tout de suite et lui enleva ses dents de sagesse. Il lui mit un bandage autour de la tête, formant un joli nœud sur le dessus.
Oh ! Le bel œuf de pâques, dit le dentiste en riant avec la maman.Le dentiste dit à Nyreen, qu’elle ne devait pas mâcher pendant quelque temps. Qu’il fallait qu’elle mange uniquement de la soupe. Nyreen faisait la tête, car elle déteste la soupe. Elle préfère manger des frites avec des saucisses.
Alors pour lui faire plaisir, et la faire sourire, vu que Nyreen est aussi gourmande de fraise, sa maman lui propose de lui faire en arrivant à la maison, une bonne soupe à la fraise.Arrivée à la maison, Nyreen alla se blottir dans son lit, tout en se réconfortant avec son doudou préféré, une belle chenille rose à point bleue.
En attendant la soupe à la fraise que sa maman lui avait promise, elle s’endormit et se mit à rêver au jour où elle pourrait de nouveau manger ses frites et ses saucisses.

Nyreen et Jeannot

Nyreen est une poule et Jeannot un lapin, qui travaillent tous deux pour pâques.
Un matin, Jeannot bien au chaud dans son terrier, entend frapper à sa porte et crier ‘’Jeannot, jeannot’’.
Il ouvre sa porte et voit Nyreen. Qu’est-ce qu’il y’a ? demande t’il. Nyreen lui dit qu’il est temps d’aller préparer les œufs de pâques car les cloches vont venir les chercher ce soir.Ils se rendent donc tous deux à la chocolaterie pour s’y atteler au plus vite.Sur place, Caroline la chenille est déjà en pleine action. Elle leur donne la carte qui indique toutes les instructions pour confectionner les œufs de pâques. Cette année, leur dit-elle, nous inaugurons une nouvelle recette. Celle de l’œuf au chocolat garnit d’un coulis de fraise.
Nyreen et Jeannot étant très gourmands, ont hâte de goûter cette nouvelle recette. Ils s’en lèchent la babine et le bec.
La chocolaterie est en pleine ébullition, des centaines de paniers se remplissent a vu d’œil. Il faut dire que Nyreen et Jeannot se dépêchent d’en fabriquer autant qu’ils le peuvent en espérant y avoir de trop pour pouvoir les manger. Ces deux chenapans sont tellement gourmands, que de voir tous ces chocolats sans pouvoir les manger est un supplice pour leurs yeux et leurs ventres.
L’heure a sonné, les cloches arrivent par centaine, prennent ces paniers remplis de chocolat en tout genre et s’envolent dans le ciel et finissent par disparaître à l’horizon tel des fantômes.Voilà dit caroline, notre travail est terminé et les chocolats vont être distribués. Nous pouvons maintenant fermer la chocolaterie.
Nyreen et Jeannot regardent autour d’eux, mais rien, plus un seul chocolat, tout est parti. Même ceux fourrés au coulis de fraise. Tristes de n’avoir pu en gouter ne serait-ce qu’un seul, ils quittent la chocolaterie main dans la main, têtes baissées et les yeux brillant de larmes.
Hé ! Les amis, dit caroline. Vous n’oubliez pas quelque chose ?
Nyreen et Jeannot, se retournent l’air surpris et interrogatif.
Et là, Caroline sort de derrière son dos, un panier rempli à ras- bord de chocolat qu’elle avait soigneusement préparé pour ces deux grands gourmands.Nyreen et Jeannot se jettent sur Caroline et la couvrent de baisés. Leurs yeux ne brillent plus de larmes de tristesse mais de larmes de joie, tellement la surprise est belle.
Les trois amis, décident d’aller déguster ce panier ensemble près d’un arbre, et tout particulièrement l’œuf fourré au coulis de fraise qui leur faisait temps envie toute cette journée.A la fin de ce petit pique-nique, chacun pris le chemin de sa maison, espérant vite se retrouver l’année prochaine à la chocolaterie, pour une nouvelle aventure, et surtout, pour un autre pique-nique surprise.

Fin.

"Des carottes géantes…. Une forêt de carottes, de salades et de fraises des bois, avec des ruisseaux de jus de carotte qui serpentaient par-ci, par-là. Tout endormi qu’il était, le Lapin de Pâques senti ses moustaches frétiller de bonheur, tant ce rêve était agréable.

Dans un demi-sommeil, il se retourna en s’étirant. Bientôt son réveil sonnerait pour donner le départ de la journée la plus importante de l’année. SA journée, son heure de gloire : le dimanche de Pâques.

— LAPIN ! Tu as intérêt à avoir une bonne raison, parce que sinon je te jure que je vais te transformer en descente de lit !

Lapin ouvrit les yeux lentement et s’arracha avec regrets à son rêve, se demandant pourquoi la Poule lui hurlait dessus dès le matin. Il bailla un grand coup et se frotta les oreilles.

— As-tu seulement idée de l’heure qu’il est ? Mes poussins et moi avons travaillé toute l’année pour préparer les œufs en chocolat, et toi tu te permets de faire une grasse matinée ?

— Mais enfin Poule, mon réveil n’a même pas encore sonné !

Poule le regarda d’un air consterné.

— Ne me dis pas que tu as oublié le changement d’heure…

Lapin regarda son réveil, puis Poule, puis son réveil, puis Poule et ouvrit grand la bouche. Quand il comprit qu’il était une heure plus tard que ce qu’il croyait, et qu’il était donc très en retard, il sauta de son lit en se tirant les oreilles de dépit et se mit à courir dans tous les sens.

— On n’a pas de temps à perdre Lapin, on a déjà chargé les cloches et programmé leur itinéraire sur la carte. Elles n’attendent plus que toi, dépêche-toi !

Lapin sortit de son terrier en quatrième vitesse, manquant écraser une chenille qui se promenait.

— Attention Lapin ! Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Tu as vu un fantôme ou quoi ? hurla-t-elle.

Lapin ne prit pas le temps de répondre. Il était terrifié à l’idée de ne pas livrer les enfants d’Elvenar à temps. Si cela arrivait, les parents iraient se plaindre sur le forum et Nyreen ne manquerait pas de lui tirer les oreilles et de lui infliger une pénalité, comme par exemple commencer toutes ses phrases par « Je suis un Lapin Crétin ». Oh la la, non, tout mais pas ça !!!



Lapin doubla la dose de poussière magique sur les cloches. Foi de Lapin, ce n’est pas cette année que les enfants seront privés de chocolat."

La princesse Nyreen, fée de la lumière, se réveilla, s’étira et lissa ses ailes. Elle sortit de son nid douillet surplombant la forêt et remarqua immédiatement au pied de l’Arbre de Vie des dizaines d’ailes scintillantes sous les rayons d’un soleil encore timide.

Que se passait-il ? Tout était si calme, aucun bruit alors que les cloches auraient dû carillonner en ce beau dimanche de Pâques.


Elle prit son envol, prenant parfois gracieusement appui sur une branche.

Des murmures et le froissement des ailes de ses compagnons se rapprochaient. Au passage, elle rafla quelques fraisesen guise de collation matinale.


-Mais que se passe-t-il ? Pourquoi les cloches ne sonnent elles pas ? lança-t-elle en se posant au milieu du groupe .


Un brouhaha s’éleva. Nyreen fit un geste délicat de la main et interrogea son ami Vyrenzo, prince des éléments.


-Les cloches de l’arbre de vie ont été volées cette nuit et la venue de notre invité, le vénérable Lapin Pascal est sérieusement compromise.


Nyreen chercha ses trois sœurs dans la foule : Agdid, Arwen et Aleena.

Les quatre princesses dotées de hauts pouvoirs magiques conclurent qu’Arwen et Aleena élaboreraient une potion pour Lapin Pascal.

Agdid et Nyreen aidées de Vyrenzo partiraient à la recherche des cloches.


Aleena et Arwen se mirent immédiatement en quête de quelques chenilles en offrande pour la poule Misscotte. Celle-ci régnait sur la basse-cour et pondait des œufs magiques dont le jaune asséché, réduit en poudre et mélangé à quelques pincées de poussière magique permettrait de ramener Lapin Pascal sans aucune résistance.

Nyreen, Agdid et Vyrenzo étudiaient la carte des royaumes féeriques les entourant. Ils les éliminèrent un à un et pointèrent leur doigt vers Zaria, royaume des fées maléfiques. Seuls les Zarians pouvaient avoir dérobé les cloches de l’arbre de vie.

Un peu de poudre magique les conduiraient aux portes de Zaria en deux battements d’ailes.

Sur place, Nyreen puisa dans sa sacoches quelques plantes séchées, y rajouta un peu de poussière magique et dilua le tout avec de l’eau de la source sacrée qui traversait l’Arbre de Vie. Vyrenzo sortis 3 petits dés de sa poche, y versa délicatement le précieux philtre qui les rendraient invisibles. Ils burent lentement et s’effacèrent peu à peu.

Ils n’eurent aucune difficulté à retrouver les cloches qui ressentant leur présence se mirent à bruisser mélodieusement. Vyrenzo lança de grandes rafales de vents sur Zaria pour couvrir le bruit des cloches et éloigner les fées maléfiques.

Nyreen et Agdid soufflèrent de la poussière magique sur les cloches dont les ailes poussèrent instantanément.

Les deux princesses et le prince prirent le chemin du retour escortés par les magnifiques cloches ailées pressées de retrouver leur arbre.

Vyrenzo souffla une dernière fois sur Zaria l’enveloppant d’un nuage de poussière noire paralysante.


Au loin déjà, ils apercevaient l’Arbre de Vie. Sur le chemin y conduisant, un étrange cortège avançait joyeusement. Agdid piqua vers le groupe et reconnut ses deux sœurs accompagnées d’un grand lapin blanc : Lapin Pascal. La potion préparée par Arwen et Aleena avait rendu très docile Lapin Pascal ravi d’être en si charmante compagnie.

Les cloches carillonnant les pressèrent vers l’arbre sacré. En leur absence, les fées avaient œuvré et décoré avec goût le jardin des cérémonies.

Lapin se dirigea vers l’autel des ancêtres et implora le grand lapin Pan- Pan dont le fantôme veillerait au bon déroulement de la journée et écarterait toute présence maléfique.


Les festivités allaient enfin pouvoir commencer …

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Au royaume de Nyreen, Pâque n'existait pas!

Il faut dire que la vilaine reine était allergique aux fraises. Quel rapport me direz-vous? Je m'en vais vous narrer le drame qui se déroula dans le royaume, il y a de cela bien longtemps.

En ce temps-là, la Princesse Neia était encore une toute jeune fille adorée de tous. Tous les animaux, de la chenille à lapoule, l'aimaient pour sa douceur et sa gentillesse. Même le terrible fantôme du château fondait devant elle.

Mais de tous, celui qu'elle préférait était sans conteste le Lapin Malin qui l'enchantait avec ses récits de voyage au Royaume des Hommes.

"Une des fêtes qui m'a le plus amusé, lui dit-il, est celle de Pâque. Les Hommes racontent que les cloches de leurs églises s'envolent dans les cieux semant au passage des friandises au chocolat que les enfants ramassent pour les dévorer"

Enchantée par ce récit, Neia décida d'offrir à son peuple, avec l'aide de sa marraine la Fée Milanda, une fête similaire.

Des centaines de cloches s'envolèrent, déversant des milliers de friandises de toutes les couleurs. Les enfants se mirent à chercher les douceurs accompagnés de Neia.

A l'orée de la forêt, elle trouva quelques bonbons bien rouges, qu'elle engloutit aussitôt. Hélas, ce n'était pas des bonbons mais des fraises. Elle n'en avait jamais mangées et ignorait qu'elle y était allergique.

A peine eut-elle fini de les manger qu'elle se retrouva couverte de plaques et de vilains boutons qui dessinaient comme une vieille carte géographique.

En la voyant, tous les enfants se mirent à rire, se moquant d'elle.

Vexée, elle entra dans une colère noire et chassa le Lapin Malin du royaume. Le temps passa, ses parents disparurent et elle devint reine à son tour. Mais, hélas, elle resta pour toujours irascible et interdit formellement toute fête.

Voila pourquoi, au Royaume de Nyreen, Pâque n'existe pas.
 
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