Si Pâques m'était conté 6

Choisissez vos trois textes préférés

  • Texte 47

    Votes: 25 71,4%
  • Texte 48

    Votes: 10 28,6%
  • Texte 49

    Votes: 5 14,3%
  • Texte 50

    Votes: 4 11,4%
  • Texte 51

    Votes: 4 11,4%
  • Texte 52

    Votes: 14 40,0%
  • Texte 53

    Votes: 4 11,4%
  • Texte 54

    Votes: 8 22,9%
  • Texte 55

    Votes: 5 14,3%
  • Texte 56

    Votes: 5 14,3%

  • Total de votants
    35
  • Sondage fermé .
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

DeletedUser

Attention, 5... 4 ... 3 ... 2 ... 1 ...A vos votes !
Bip ... bip ... bip ... ce sondage fermera dans 7 jours!



Pâques à Elvenar.

Dans les jardins magnifiques d’Elvenar,
Domaine magique d’un certain renard,
Qui répondait au doux prénom de Nyreen,
On pouvait voir, alors, sur le green,
Gambader, à Pâques, un joli Lapin,
Sortant de sa forêt de sapins.

Il ondulait, telle une chenille,
Défaite de ses guenilles,
Entre les framboises et les fraises,
Et grignotait tout à son aise.
Quand, au détour d’un chemin,
Il croisa un mâtin.

Point de fuite devant ce fantôme,
Ce cerbère mangeur d’hommes,
Qui lui donnait pourtant la chair de poule,
Et l’empêchait de regagner la foule.
Il se cachât derrière des Tréants,
Avant de faire face au mécréant.

Puis Il se souvint qu’à Pâques,
Pour faire cesser cette attaque,
La féerie des éléments,
Fait que contre les méchants,
Le simple tintement des cloches,
Est plus fort que de lancer des roches.

La carte du monde fantastique d’Elvenar,
Où Elfes, Nains, Fées et Humains s’égarent,
S'offre à nous, de tous âges,
Membres, émissaires, mages ou Archimages,
Et nous permet de croire toujours,
Que la magie nous entoure.

J'avais reçu une étrange missive de la part d'un lapin blanc très pressé. Il n'avait pas pris le temps de répondre à mes questions qu'il s'était déjà sauvé en criant qu'il était en retard...

J'avais ouvert la petite enveloppe. A l'intérieur, une carte m'informant d'une quête pour sauver un petit village et j'aurai pour la réaliser un allié de taille. Cette mission devait se dérouler le jour de Pâques mais je n'en savais pas plus. Je ne comprenais pas pourquoi moi... J'hésitai un long moment. Devais-je accepter?

Les jours défilaient et Pâques arriva enfin. J'avais peur mais je me mis tout de même en route vers ma destination.

J'arrivais enfin dans un petit village du nom Elvenar. Les villages étaient tous triste et le chef du village me conta leur misère. Il y avait quelques temps, un fantôme était venu leur dérober leur symbole de fête. Un œuf en émeraude. Cet œuf leur offrait bonheur et bienveillance sur leur culture. Sans lui, il ne pouvait pas rendre hommage et craignaient ne pas avoir une année prospère.

Le chef me présentait leur plus vaillant guerrier, ou devrais-je dire guerrière. Nyreen était une elfe, grande, belle, forte et majestueuse. Moi je n'étais qu'une simple petite humaine tout frêle a ses cotés...

Néanmoins nous nous mîmes en route et nous arrivâmes devant un grand château. Nous faisions retentir la cloche se trouvant au côte de la porte d'entrée. Et cette dernière s'ouvrit sans qu'aucune personne ne la touche. J'en attrapais la chair de poule. Alors était-ce vraiment une demeure hanté avec son lot de fantôme ????

Une vieille torche recouverte de chenille nous attendais prés de la porte. Nyreen l'attrapait comme si de rien était alors que moi j'avais envie de hurler et me sauver en courant.
Nous avancions prudemment dans les sombres couloir. Des craquements et bruit étrange retentit jusqu'à ce qu'un hurlement me terrifié et me fit perdre connaissance.

Lorsque je repris mes esprits, je me trouvais sur l'épaule de la vaillante Elfe en route pour le village. Lorsqu'elle vu que j'avais repris connaissance, Nyreen me reposa sur le sol et m'expliqua ce que j'avais raté et comment elle avait réussit à récolter l'oeuf. Elle me rassura et me promis de garder pour elle le fait que j'étais tombée dans les pommes, car pour elle j'avais eu du courage de venir en aide à son village.

J'avais tout de même honte car j'allais partager un mérite auquel je ne pouvais prétendre.

Une fois de retour au village, nous fûmes accueillie en héros.
Les villageois lancèrent les festivités par une chasse à l'oeuf à travers tout le village. Je m'y pris de plaisir mais pour mon grand désarroi je ne trouvais qu'une dizaine d'oeuf. Puis nous partageâmes tous ensemble un repas de fête.

Avant mon départ et pour me remercier de les avoir aider, les villageois m'offrirent un immense paniers de fraises de leur récolte.

C'est ainsi que je passais la plus belle fêtes de pâques si je pouvais dire.

Dans le monde merveilleux de Nyreen (pas sûre qu’il soit si merveilleux d’ailleurs), se promenait un petit lapin, tout gentil (ou pas), tout mignon
( pas toujours !), à la recherche d’œufs de Pâques ! (Huuuuum trop bon le chocolat ! J’avoue, je suis gourmande ! ).
Il avait perdu sa carte et ne trouvait plus son chemin dans ce monde envahi d’elfes et de fées. Il était un peu inquiet, il avait peur de rencontrer un fantôme au détour d’un chemin ou derrière un arbre.
Tout d’un coup, il aperçut une chenille en train de savourer une très appétissante fraise rouge ! Pas vraiment la saison, plutôt venteux, pluvieux et peu ensoleillé en ce moment mais peut-être qu’il fait beau et chaud dans ce monde-là ! Il vaut mieux d’ailleurs pour la culture intensive de tournesols ! D’ailleurs je me dépêche d’écrire entre deux récoltes !
La petite chenille lui conseilla de demander à sa voisine, grande connaisseuse en œufs, la poule (euh là il y a un souci, les poules mangent peut-être les chenilles, dommage mais le mot était déjà écrit donc il compte !) ou d’attendre le passage d’une cloche de Rome !
Mais dommage pour le petit lapin, trop tard, le temps d’être inspirée pour écrire ceci, les cloches étaient reparties chez elles !
Fini Pâques, fini le repos ! Plus qu’à aller bosser en attendant l’énigme suivante et petit lapin devra se contenter d’une botte de carottes ! ! C’est très bon pour la santé ! !

Le brouillard recouvrait le jardin et ajoutait une note mystérieuse à cet environnement.Je découvrais un autre univers, où des formes évoluaient au rythme de mon imagination.
Les doigts effilés du saule pleureurs me caressaient la nuque alors que j'apercevais la forme fantomatique d'une Nyreen, aux reflets multicolores en lieu et place d'un arbre fruitier en fleurs.
Je déambulait à travers les allées tel un fantôme à la recherche d'une âme perdue.
Soudain, j'entendis un bruit étouffé tout près d'une boule sombre en lieu et place d''un arbuste, surgit un petit monstre avec de grandes oreilles et qu'elle ne fut pas ma surprise en m'apercevant près de moi, qu'il s'agissait d'un petit lapin qui se faufilait dans le potager en bousculant les chenilles bien lovées dans les salades à la recherche des petits légumes fraîchement poussés et si tendres au croqué.

Mon panier à la main, à travers la brume, j'avançais et au loin, le lac recouvert de ses langues de brume, tel un paysage de carte postale faisait miroiter les premiers rayons du jour telles des milliers d'étoiles se baignant dans cette eau claire.
Une douce odeur se répandait et j'aperçue au détour d'un chemin, des fraises des bois qui jonchaient le sol tel un tapis rouge.
Je poussais une barrière et m'aventurais vers une ferme où attirée par un coq qui chantait à tue-tête pour saluer le soleil qui se levait, je découvrais au milieu de la paille, des poules entourées de leurs petites boules de poils jaunes.
Au loin les cloches d'une église se mirent à retentir pour saluer à leur tour le jour qui se levait.
La brume se dissipa, le paysage retrouva son aspect journalier, je me surpris à sourire et à attendre le lendemain matin pour redécouvrir de nouveau ce paysage magique et enchanteur à la recherche de tendres frissons.

« Elvenar à Pâques »

À Pâques, dans le monde d’Elvenar, c’est l’effervescence du côté des petits humains. En effet, ils attendent avec impatience le passage des cloches afin de pouvoir faire la chasse aux œufs, lapins et poules au chocolat… Gare à la crise de foie !
Du côté des elfes, cette fête revêt une autre forme… La légende raconte qu’à l’arrivée du printemps, une ancienne elfe prénommée Nyreen avait trouvé une sorte de fraise au goût succulent, le meilleur des mets existant chez les elfes ! On avait appelé ce fruit nyreenia. Nyreen était parvenue à cultiver ce fruit, mais elle seule avait le secret pour le faire pousser, si bien que quand elle est morte, les nyreenias ne furent plus qu’un délicieux souvenir. Cependant l’année suivante, au moment de Pâques, c’est-à-dire à l’anniversaire de la mort de Nyreen, on aperçut le fantôme de celle-ci apporter des nyreenias dans les jardins des elfes d’Elvenar. Depuis, chaque année, les elfes se languissent de pouvoir savourer le fruit tant attendu. Ils doivent d’ailleurs se hâter de les ramasser avant que les chenilles dévorent ces fruits tant appréciés ! Ce jour-là, on peut donc retrouver à la carte du menu des elfes : nyreenias au chocolat, tartes au nyreenias, tiramisus au nyreenias…

Le cadeau de Nyreen


Il était une fois, dans un pays très lointain, une petite elfe nommée Dulcinée qui attendait avec impatience le récit que la princesse des fées Anwen allait conter. Il s’agissait d’une ancienne légende oubliée depuis longtemps.
Au commencement du monde, narra la princesse, étaient les 4 dieux et déesses. Ils créèrent le monde et définirent des cycles pour le rythmer. Chacun d’eux fabriqua sa saison selon son envie. Agdid, rayonnante et chaleureuse engendra l’été, Loril décida que l’automne serrait aussi rousse que sa pilosité, Vyrenzo sadique et cruel instaura l’hiver où règne le froid et les difficultés. Quant à Nyreen, douce et généreuse elle fit don du printemps pour redonner l’espoir aux peuples. Les divinités conçurent ainsi un équilibre entre abondance et privation en harmonie avec les saisons, mais nul ne fut plus aimé que Nyreen. Chaque année, à la fin du solstice d’hiver, on prétend elle descend sur Elvenar pour chasser le froid et les fantômes de l’hiver, répandant sur son passage fertilité et fécondité sur notre terre et dans nos chaumières. Aidée de ses animaux fétiches, les lapins, elle cache des œufs magiques, symboles du renouveau partout en Elvenar. Un grand bonheur attend ceux et celles qui trouvent ces cadeaux, c’est pourquoi nombreux sont ceux qui les cherchent. Il n’est cependant pas simple de les trouver, seul un cœur pur et aimant comme celui de la déesse peut s’en emparer, de plus il faut faire vite car les œufs disparaissent au bout de 3 jours. C’est pour cette raison que depuis la nuit des temps, tous les peuples célèbrent ces 3 jours par les fêtes de Pâques durant lesquels les cloches sonnent pour acclamer la déesse. Au fil des siècles de moins en moins de personnes trouvaient les œufs de Nyreen et on en fabriqua de faux pour se donner de l’espoir. Bientôt tout le monde voulu son œuf et c’est ainsi que naquit la tradition des œufs en chocolat, ils n’apportent pas forcement autant de bonheur que ceux de la déesse, mais tout le monde à plaisir à les manger…
Anwen se tut et la foule l’applaudit, Dulcinée, enchantée par cette histoire décida que cette année elle chercherait les œufs magiques. Elle se rendit chez elle pour demander l’autorisation de ses parents et fonça dans la cuisine attirée par l’odeur de pâtisserie qui s’en dégageait. Elle découvrit sa mère et sa sœur en train de garnir la tarte aux fraises qu’elles préparaient pour le gouter, sans prêter attention aux fruits appétissants elle expliqua ses intentions à sa famille. Sa sœur voulu immédiatement participer, et leur mère, attendri par l’enthousiasme de ses enfants les autorisa à mettre leur projet à bien. Elle fixa néanmoins 2 conditions, les filles devaient avoir fini leurs corvées et il leur était interdit de rentrer après le coucher du soleil. Les elfettes acceptèrent de bonnes grâces. La famille de Dulcinée était propriétaire d’une manufacture de soie, et le rôle des enfants était surtout de nourrir les chenilles pour qu’elles grandissent vite et deviennent de beaux vers à soie avec des cocons très résistants. Dès qu’elles eurent fini leurs tâches, elles se rendirent à l’académie pour récupérer une carte de la région et organiser leurs recherches. Elles découpèrent ainsi les forêts et champs aux alentours en zones qu’elles se partagèrent.
Trop excitée à l’idée de trouver un œuf magique, Dulcinée n’en dormit pas de la nuit, elle partit donc à l’aube pour fouiller les zones qu’elle avait choisi. Elle rentra bredouille et épuisée le premier jour, sa sœur également. Le deuxième jour ne fut pas mieux, déception et frustration altérèrent leurs humeurs. Leurs parents expliquèrent que ce n’était qu’une légende, il paraissait évident qu’elles ne trouveraient rien et qu’elles ne devaient pas trop s’attacher à ces œufs imaginaires. Sa sœur renonça, mais Dulcinée poursuivit ses recherches le dernier jour. Alors qu’elle arpentait la forêt en quête d’indices, un bruit attira son attention, elle avança de quelques pas et découvrit dans un buisson un lapin pris dans un collet. Elle le libéra et s’attendait à le voir s’enfuir vers son terrier mais il n’en fit rien. Il resta là à la regarder fixement de ses grands yeux bleus. Intriguée Dulcinée voulut s’approcher, mais il s’écarta rapidement sans pour autant s’éloigner. Il semblait attendre quelque chose. La fillette décida de suivre l’animal qui la conduisit dans une clairière où des pierres formaient une sorte de tertre. Un reflet brillant attira son regard et elle découvrit ce qu’elle était venue chercher. L’œuf en question était magnifique, petit et lisse c’était surtout sa couleur, bleu saphir qui en faisait toute la beauté. Elle avait réussit, elle était sûre que c’était un cadeau de Nyreen, Dulcinée voulut remercier le lapin qui l’avait conduit jusqu’ici mais il avait déjà disparut.
Sur le chemin du retour elle prit grand soin de ne pas abimer son précieux trésor, l’œuf éclot le soir même. Le poussin qui en sorti était bleu également et toute la famille fut fasciné par cet étrange animal. Ils accordèrent au poussin un traitement spécial, le nourrirent avec le meilleur grain et le placèrent dans l’endroit le plus chaud de la maison si bien qu’il grandit dans des conditions optimales. Quand il eut 6 mois, il était devenu une magnifique poule et pondit pour la première fois. L’œuf que Dulcinée découvrit n’était pas ordinaire, il était fait de diamants bleus. La richesse et la fortune ne la quittèrent plus, si bien que des années plus tard Dulcinée décida de fonder sa propre cité. Aujourd’hui encore Azraëlia prospère, Pâques y est la fête la plus célébré et la poule de Nyreen n’y est pas pour rien. Nul doute que la déesse veille sur la ville de son regard bienveillant.
Fin

Nyreen la petite chenille a faim. Elle a une faim de loup. Elle n’a pas mangé depuis plusieurs heures et son ventre gargouille. Elle aimerait bien manger une bonne grossefraise bien juteuse ou une délicieuse poire. Elle habite dans une grande ferme et elle ne sait pas où se trouve le potager. Si seulement elle avait une carte elle pourrait se diriger directement vers le jardin. Alors elle rampe, elle rampe, elle rampe et commence à se fatiguer. Elle arrive vers une clôture. Mais que se cache-t-il derrière la porte ?. Elle l’escalade tranquillement et une fois arrivé en bas elle entend un bruit inquiétant qui fait cot cot cot !!! Mon dieu une poule ! Elle se fige et ne bouge plus. Elle voudrait devenir un fantôme et passer à travers la clôture pour disparaitre. Tout à coup la poule qui s’apprêtait à la gober s’enfuit à tir d’aile poursuivit par le chien de la ferme. Ouf sauvé ! Nyreen poursuit sa route et arrive au potager. Elle y croise toute sorte d’animaux étranges mais quelque chose attire son attention, on dirait un bruit de cloche ! Et au détour d’un chou elle aperçoit un lapin doré avec une clochette autour du cou. Surement un lapin que les enfants n’auront pas trouvé en ce week de Pâques. Hum délicieux elle en fera bien son repas.

"Dans un petit village normand, la cloche retentissait en ce dimanche de Paques.Nyreen, notre jeune elfe jardinier laisse vagabonder ses reves a haute voix :
-"Je vais planter une fraise qui aura le gout de chocolat " raconte t il tout haut alongé sur l'herbe.
-"mais titine la poule viendra tout picorer" lui retorque son lapin blanc" tu sais bien qu'elle adore le chocolat !
-"non", lui murmure Nyreen; "car je vais la planter dans le jardin imaginaire de mon amie la chenille et il n'est pas dessiné sur la carte, ah ah ah "
-"Malin"assure le lapin blanc."et c'est vrai que son village ressemble a une ville fantome, donc personne ne devoilera ton secret !!"
Voila que le sourire aux levres, les yeux mi clos et l'esprit voguant vers les nuages, nos deux compères, heureux de leurs projets gourmands, s'endormirent cote a cote sur ce lit d'herbes vertes au creux d'un grand chène bien connu des elfes de normandie.....
Et nos deux amis dormiraient encore, a l'heure ou je vous parle, si notre bénéfique pluie normande ne les avaient pas sortie de leurs doux rèves en lançant ses gouttes d'eau sur la carapace brunâtre de ce chêne millénaine.
Si ,un jour,vous goutez une fraise au gout de chocolat, sachez que son créateur Nyreen aura travaillé dur a planter et faire pousser ce fruit magique au pied du vieux chêne assisté d'igor son lapin blanc..... "

L'aube vient de se lever sur le matin de Pâques. Jeannot lapin sort de son terrier, encore tout hérissé de la longue nuit qu'il vient de passer.
"Enfin!" s'écrit-il. "C'est le matin de Pâques! Je vais pouvoir chercher les œufs de Pâques."
Sans plus attendre, il commence sa recherche. Peut-être derrière ce taillis, peut-être derrière ce fourré! Mais rien!
"Ne nous décourageons pas!" se dit-il. "Je ne fais que commencer, je finirai bien par trouver."
Le temps s'écoule doucement, Jeannot cherche, ici et là, à droite et à gauche, mais ne trouve rien.

Chemin faisant, il rencontre Nyreen la chenille.

- Dis-moi, Nyreen, n'aurais-tu pas trouvé des œufs de Pâques ?
- Non, lui dit la chenille. Ce matin je n'ai trouvé que quelques fraises des bois. Tu devrais plutôt aller voir Jacquotte.
- Mais qui est Jacquotte ? demande Jeannot.
- C'est la poule de la ferme voisine. Elle se lève tôt et aura peut-être vu quelque chose.

Il se dirige immédiatement vers la ferme où il rencontre Jacquotte.

- Jacquotte, n'aurais-tu point vu les œufs ? lui demande-t-il.
- Non non, répondit Jacquotte. Je suis levée depuis l'aurore, depuis que les cloches ont sonné mais je n'en ai point vu.

Mais Jacquotte se souvient! Elle lui dit :

- J'ai entendu une vieille histoire qui parlait d'un fantôme de Pâques qui ramassait tous les œufs et les cachait dans une grotte quelque part.
- Mais où est cette caverne ? demande Jeannot.
- Je crois qu'elle n'est pas très loin d'ici. Je vais te montrer sur la carte.

Ils se penchent tous les deux sur la carte et Jacquotte, du bout de son aile, lui montra l'endroit.
Jeannot se remit en chemin en direction de la grotte.
Il finit par l'atteindre. Furtivement, il y pénètre en prenant bien garde que le fantôme n'y soit pas.
Ses yeux s'illuminent! Il est devant un trésor scintillant fait d'œufs en chocolat de Pâques.
Il en remplit son sac et retourne, comblé de bonheur, à son terrier.
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Haut