{RP ~ L'alliance ou la Désolation}

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DeletedUser382

Avec l'aide de quelques papillons qui lui permettraient de camoufler son arrivée, Mihel se lança à la conquête de la muraille. S'élevant dans le ciel, elle prit assez de hauteur pour surplomber la ville et la voir dans son ensemble. L'immense cité s'étendait sous elle, formant un tapis de pierre qui allait des bords de la montagne jusqu'au ravin, se terminant par une majestueuse cascade plongeant dans la rivière en contrebas. Mihel compris que c’est là qu’elle se trouvait quelques instant plus tôt.
Même si elle était petite, elle devait faire attention, si les hommes surveillaient les portes, s’étaient néanmoins les elfes se trouvaient dans les hautes tours, maintenant le contrôle sur la ville par leur vision perçante. Elle risquait donc d’être vu par l’une de ces vigies réduisant sa couverture à néant.

Encadrée par deux monarques qui la camouflèrent de leurs grandes ailes, elle partie en direction de la ville, survolant la muraille. Alors que Mihel passait la haute barrière de pierre, elle sentit un regard se poser sur elle. Cherchant l’origine de cette gêne, elle aperçut un dragelfe, qui l’observait, souriant. elle laissa échapper un soupir de soulagement, il ne s’agissait pas de la garde…

Une fois la muraille passée, les deux papillons l'accompagnèrent jusqu’à l’un des grands parcs intérieurs de la ville, voletant entre les hautes branches des arbres, ils survolèrent de grandes pelouses dans lesquelles jouaient de petits elfes, surveillés de près par leurs mères. Ils terminèrent leur course une fois arrivé au sein du Jardin Botanique. Petit paradis pour la mini-fée qu’elle était, Mihel s’extasia devant toutes ces allées de plantes odoriférantes, aux énormes fleurs, luisantes de nectar autours desquelles se massaient de nombreuses abeilles. Les monarques, attirés par ces saveurs, plongèrent rejoindre leur congénères autours de plusieurs fleurs, participant au festin commun. Mihel sourit en voyant cette liesse, la nourriture coulant en abondance dans cet espace protégé.
Cherchant un lieu paisible et à l’abri des badeaux visitant les lieux, elle finit par trouver son bonheur au sein de l’immense roseraie. Les épines formant une barrière infranchissable pour les êtres plus grands que cinq centimètres, elle serait préservée de tout être extérieur.
Elle soupira d’aise lorsqu’elle se laissa tomber dans les pétales moelleux d’une Cuisse de Nymphe émue.

Elle laissa les heures s’égrener, son esprit divaguant au rythme des nuages traversant le ciel. Elle réfléchissait au moyen d’en apprendre d’avantage sur la situation, n’osant contacter directement les habitants de la cité. Il lui faudrait donc redoubler de prudence. Ne sachant que faire, elle se mit en quête de se confectionner une tenue plus adaptée à la vie en ville, délaissant celle de voyage en feuille d’érable rouge.

Récupérant du fil de soie grâce à la gentillesse d’une araignée bien lunée, une brindille qui lui servirait d'aiguille et une épine, de couteau, elle termina ses emplettes après avoir trouvé un pétale d’un rose tendre. Retournant jusqu’à sa fleur, elle se mit au travail, découpant et cousant ce qui lui servait de tissu, créant une petite robe assortie de chaussures, le tout terminé par une cape capuchonnée.
Une fois terminé, la petite fée se para de ses nouvelles créations, cachant ses longs cheveux d’un blanc argenté sous son capuchon. Ainsi enveloppée, seuls ses jambes de nacre et ses ailes d’un miel iridescent restaient visibles.

A la nuit tombée, elle parcouru l’ensemble de la ville, allant de terrasse en fenêtre, glanant les information filtrant les vitres, et traversant les fenêtres. Mais à part l’inquiétude générale de la part de la population, et une soit disant assemblée qui se devait de regrouper l’ensemble des combattants, elle n’avait pas plus d’information.

Elle s'apprêtait à rejoindre le couvert de sa fleur lorsqu’une affiche mal éduquée se jeta sur elle, manquant de la coucher au sol. D’abord rouspétant après ces bougres d’humains infichu d’accrocher correctement un morceau de papier, elle fut intriguée par les grandes lettres y étant inscrites. Toutes les informations qu’elle recherchait se trouvait là !
La fameuse assemblée se rassemblerait dans cinq jours ! Magnifique ! Merveilleux !
Cinq jours que la petite fée mit à profit pour découvrir la ville, transformant au passage les jardins gris et ternes, abandonnés par la crainte de leurs habitants, en Éden luxuriants.

Les nouvelles informations sur l’Assemblée arrivèrent peu de temps plus tard, indiquant le lieu de rassemblement. Elle s’envola donc à tire d’ailes vers ce fameux Amphithéâtre de Pandora.
 
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DeletedUser4089

Orion avait dormi comme un loir. Quand il se reveilla, Evon n' était plus là. Sans doute etait il parti chasser dans la forêt d'à côté.
Orion quitta donc l' ancienne guilde pour retrouver son dragon. Apres avoir traversé la grande rue, il arriva devant la statue qui lui donna la même impression que la 1ere fois qu' il l avait vue. Magistrale et plutot imposante. Il sortit de la ville expliquant aux gardes les raisons de sa sortie.

"Je vais chercher mon dragon. Il est sorti, certainement pour chasser.
- Oui nous l avons vu et quand on l' a reconnu, on l' a laissé passer ... A-t-on bien fait ?
- Bien sur. Je vais le chercher."
Il n' eût pas à fouiner longtemps dans les buissons. Il vit Evon, avec une autre créature, qu' il croyait qu'elles n' etaient que des fables pour enfant. Un dragelfe.
" Paix soit avec toi ami elfe. J' ai été appelé par le pacte mais ces stupides gardes m' ont refusé l' entrée. J' ai cru comprendre que vous êtes dragonnier. M' aiderez vous ?

- Evidemment. C' est donc vous qu' Evon est allé voir de bon matin ? Je comprend mieux qu il ne m' aie pas attendu."
Il retourna voir les gardes et leurs expliqua la situation. Le dragelfe qu' il venait de rencontrer etait la pour le pacte. Il DEVAIT l' aider.
"Excusez moi ? Mon ami est un dragelfe et vous lui avez apparemment refusé l' entrée. J'imagine que ca ne se reproduira pas.

- Excusez-nous, jeune Orion, grinca le garde, nous ne faisions que notre travail.
- Bien entendu. Je vais chercher mon ami et je rentre."
Il retourna voir le dragelfe, et lui expliqua l' échange. Désormais il pouvait passer. Il demanda :
" Quel est votre nom seigneur dragelfe ?
- Sylfeu.

- Tres bien Sylfeu. Allons-y."
Acompagné de son nouvel ami, Orion rerentra dans la cité mythique.
 

DeletedUser87

Le garde ne s'y était pas trompé, le petit propriétaire de la boutique d'armes avait apprécié son travail, même s'il n'avait eu de cesse de vanter les talents de son peuple dans le domaine du métal. Et malgré l'engouement du Maître Nain à marchander le prix à la baisse, Caleb avait obtenu un très bon prix pour sa marchandise, bien plus qu'il ne l'avait espéré.
Il avait néanmoins préféré la spartialité d'une couche peu onéreuse dans ce même quartier plutôt que de dépenser son généreux pécule en confort qu'il n'aurait, de toute façon, pas su apprécier. Il avait donc élu refuge dans l'auberge qui se cachait derrière sa porte rouge.
Comme dans toutes les auberges des bas quartiers, ouest dans cette cité, le tenancier n'avait pas été regardant sur son identité ni sur la présence de son compagnon à quatre pattes. Il avait même accepté que ce dernier couche dans la chambre de son maître plutôt que dehors.
*Sans doute a-t-il peur qu'il se sustente des chevaux parqués dans la cour*

Il avait donc passé ces derniers jours à s'imprégner de l'ambiance de ce quartier et à glaner des informations. Au début, il s'était assis seul, dans un coin du salon de l'auberge ou à une table en recul dans la taverne. Mais aussi mystérieux que son apparence le laissait paraître, il s'était facilement intégré aux différents groupes rencontrés. Il parlait peu cependant, non pas qu'il n'en eu pas envie, mais il n'avait rien d'intéressant à raconter, aucune aventure palpitante, aucun voyage trépidant. Il se contentait de hocher la tête, de rire aux blagues et plus rarement de poser des questions. Un soir, il eu enfin des nouvelles à propos de l'Appel: Des affiches avaient fait leur apparition un peu partout dans la cité, jusques sur la porte rouge de l'auberge.
- Une porte en Noyer vandalisée par les mécènes du Gouverneur! Avait craché l'aubergiste en jetant à terre l'affiche qu'on avait cloué sur sa porte.
La date avait donc été fixée et elle se rapprochait à grands pas. Il se décida à bousculer ses nouvelles habitudes et partit à la recherche de nouveaux vêtements plus décents pour le jour J. D'autant plus qu'un recrutement était prévu. En serait-il ? Il n'en avait pas la moindre idée, mais autant mettre toutes les chances de son côté.


L'Homme qui tenait l'auberge lui avait indiqué l'endroit où il trouverait des vêtements d'occasion mais de bonne qualité, à la frontière entre les quartiers ouest et est. Il repassa devant l'armurerie et eu le plaisir de voir une de ses lames en vitrine. Une lame courbe qu'il avait créé en s'inspirant d'un dessin dans un roman elfique. Sur la lame, il avait sculpté des gravures elfiques dont il ne connaissait pas le sens, mais il s'était appliqué à bien reproduire le dessin, jusqu'à cette encoche dans le tranchant de la lame. Sans succès, les soldats de Glavrik n'en avaient pas voulu.
Les rues s'élargissaient au fur et à mesure qu'il se dirigeait vers le quartier huppé, l'air s'y faisait plus léger. Il devina, quelques mètres devant lui, la Grand'Rue qui grouillait de monde. Il bifurqua dans une rue parallèle. Une pancarte grinçait en balançant dans le courant d'air, on pouvait y lire "La Peau de l'Ours".

Malgré l'heure peu tardive, la boutique était vide. De client. Car il y avait un nombre innimaginable de vêtements accrochés aux murs, entassés sur des tables ou des chaises, recouvrant la moindre parcelle d'espace libre exceptée une étroite allée menant au comptoir, particulièrement bas. Un petit homme, dont il se demandait à quelle race il appartenait car peu semblable au Nain de l'armurerie, se détacha du comptoir et vint à sa rencontre en sifflotant.

- Voyons voir, six pieds communs et deux ou trois pouces. Un grand Homme ou un petit Elfe ?
Le petit personnage, un lutin, ne semblait pas attendre de réponse.
- Caemgen pour vous servir, ajouta-t-il en inclinant légèrement la tête. C'est pour quelle occasion ? Repas de fête ? Impressionner une Dame ?
- Caleb, j'envisage un voyage, un long voyage ... du combat aussi, enfin peut être ...
Le lutin marmonna dans sa barbe.
- A-t-il de quoi payer ce Caleb ?
Le tenancier l'avait prévenu, les propriétaires de la boutique étaient des êtres intraitables en affaires, et ils n'en faisaient seulement s'il y avait du bénéfice à en tirer. Portant une main à sa ceinture, il envoya une bourse remplie de pièces au lutin. Ce dernier la soupesa et pressa Caleb de le suivre dans l'arrière-boutique.

C'était une pièce moins désordonnée que la précédente et bien plus sombre aussi. Un deuxième lutin sortit de derrière une pile de vêtements. Caemgen lui montra la bourse et les deux petits hommes se mirent en quête des vêtements adéquats. En quelques minutes, ils avaient amassé devant Caleb un gros tas d'affaires en tout genre, du vêtement à l'accessoire. Puis d'un signe de la main, Caemgen lui fit comprendre qu'il devait essayer.
Caleb quitta ses vêtements, peu à l'aise de se déshabiller ainsi.

- Fort comme un Homme, grand et racé comme un Elfe. Nous as-tu dégotté un de ces trop rares bâtards Caemgen ?
Un frisson parcouru l'échine de Caleb. Il ne sû si c'était le ton employé ou le fait qu'ils aient en un coup d’œil mis la main sur son secret qu'il croyait bien gardé.
- N'ayez crainte, enchaina ce même lutin, nous ne sommes pas des bâtards mais nous n'en sommes pas mieux considérés. Des lutins que nous sommes. Et dans les quartiers ouest, on trouvera toujours des créatures bien plus improbables que les Semi-Elfes. Des bâtards bien plus étranges, bien plus dangereux aussi.
- Que savez-vous des Semi-Elfes ? Je veux dire, sur leur apparence, leurs capacités ? Il enfilait un pantalon sombre, resserré aux chevilles et une paire de bottes hautes en cuir souples, tandis qu'il questionnait les deux créatures. Il ne se cachait plus et fixait du regard le lutin.
- Je n'en ai croisé que très peu, c'est qu'à force de tous les tuer il n'en reste pas des masses! Je crois que vous n'avez pas vraiment de traits communs, si ce n'est la froideur et le métal dans vos yeux. L'or, l'argent, le cuivre, ça vous donne un air précieux. Un sacré pied-de-nez à leur foutue traque. Mais à part cela ... Certains ont des oreilles pointues, d'autres pas, certains maîtrisent l'art de la magie, d'autres pas ... La bâtardise n'est point une science exacte.
Caemgen rassura Caleb tandis qu'il se glissait dans une chemise. La traque n'était plus d'actualité, on avait besoin de tous les peuples pour vaincre la menace qui pesait sur nos contrés. Bien qu'à moitié rassuré, Caleb hocha la tête tandis que ses pensées allaient ailleurs. De la magie? *Bin voyons, j'aurai hérité des yeux et pas de la magie! Foutu génétique!*
Il finit de s'équiper: une cuirasse sans manche en cuir épais, des bracelets manchettes découpés dans un cuir tout aussi solide, ils n'avaient rien oublié, pas même le sac de grande contenance avec tout le nécessaire de voyage à l'intérieur, corde, gourde ... Puis un long manteau vert-gris sombre avec sa grande capuche. Du tissus elfique aux propriétés incroyables lui avaient-ils assuré. Caleb trouvait le résultat plutôt agréable à regarder, bien que très onéreux, mais il n'eut pas l'envie de négocier avec les lutins.

Il prit congé à contre cœur, ne pouvant soutirer d'autre information des deux curieux commerçants. Cependant, rassuré par leurs dires, il décida de ne pas remettre sa capuche et partit dans la Grand'Rue à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent. Heureusement qu'il lui restait une bourse de pièces, plus petite mais suffisante pour le reste de son séjour s'il ne s'attardait pas trop.
 
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DeletedUser

La faim le tenaillait toujours, mais son estomac lui joua des tours, dans cette ville inconnue, il du tourner plusieurs fois en rond avant de finalement trouver la source de la bonne odeur qui flottait dans tout le quartier. Pour un elfe c'était un comble, sa fierté en pâtissait, néanmoins l'appétissant fumet eût tôt fait de lui faire oublier ses errances.
Se décidant à pousser la porte pourpre de la bâtisse, il se glissa à l'intérieur. La salle principale était bondée, il y avait majorité d'humains bien sûr mais il eut le plaisir de trouver une grande diversité de races en lançant un regard circulaire.
Fuyant le brouhaha ambiant de la masse proche du bar, il alla s'installer contre l'un des murs de la taverne , là où les plus bruyants n'étaient que de modestes joueurs de cartes qui poussaient parfois quelques exclamations de dépit.

Il commanda le plat du jour à une serveuse venue s’enquérir de son choix, et ajouta également deux piécettes de cuivre pour patienter avec une bière. Il avait à son grand étonnement prit goût à cette boisson au contact de grands fêtards nains.
Tout en sirotant cette dernière, il se laissa aller contre le dossier de sa chaise et tendit l'oreille, essayant de glaner parmi les conversations avoisinantes, des informations intéressantes.
C'est ainsi qu'il entendit deux solides gaillard parler d'une assemblée qui aurait lieu prochainement pour débattre de la menace orque et potentiellement recruter des soldats. Ceci éveilla son attention, lui que le calme de sa condition commençait à lasser pourrait certainement trouver son compte lors de ce rassemblement.. Il décida qu'il s'y rendrait.
 

hamsterdame

Ex-staffien
Sylfeu regardait autour de lui, déconcerté. Que de pierres amoncelées ! Que de bois nu, dépouillé de toute feuille ou fleur ! Assurément, cette ville était fortement marquée par la présence humaine ! Il commençait déjà à avoir la nostalgie de son pays, où même les hommes vivaient dans des maisons vivantes, qui grandissaient, fleurissaient, produisaient des fruits…

- EH ! Le dragonnier ! lança le garde. Allez enfermer vos dragons dans l’enclos de la guilde avant qu’ils ne terrorisent la Cité.

Le dragelfe lui lança un regard furieux. « L’imbécile, il a rien compris » pensa-t-il ! Mais ils préférèrent tous deux passer leur chemin sans rien dire

Un archer elfe, qui patrouillait le long des remparts et qui avait vu la scène, s’approcha d’eux.

- Excusez-le, il n’a jamais eu l’occasion de voir un dragelfe, alors il se méfie. Surtout par les temps qui courent. Je vous conseille de vous installer dans le quartier Ouest, le temps que les gens s’habituent à vous. Vous verrez, là-bas, on n’est pas regardant sur l’aspect des clients.

- Merci du conseil, elfe archer ! Et se tournant vers Orion : On trouvera surement une auberge accueillante là-bas !

- Une auberge… Orion semblait gêné

- Si c’est l’or qui t’embête, pas de problème. Avant de partir, j’ai demandé la bénédiction de la Vénérable Magicienne du village et elle m’a remis une bourse de diamants. Parait que c’est très recherché en Elvenar. Qu’on m’en donnera un bon prix. Mais si tu préfères rester à la Guilde, je comprends tout à fait.

Le jeune elfe semblait hésiter…

- Ne crains rien pour moi, je sais me débrouiller ajouta-t-il dans un grand sourire qui adoucissait son visage allongé.
 

DeletedUser87

*Les portes ont décidément des couleurs inhabituelles dans ce patelin* pensa-t-il en s'avançant vers une porte pourpre cette fois-ci. Chez lui, tout était sombre et froid, presque monochrome alors qu'ici, il avait vu, sur les murs de la cité, plus de couleurs qu'il n'en connaissait. Regardant par une ouverture creusée dans le mur, il constata qu'il régnait une bonne ambiance dans la taverne. Il ferait donc une infidélité à sa taverne habituelle et se restaurerait ici.

En franchissant le seuil de la porte, Caleb fut tenté de se couvrir la tête, mais quelque peu rassuré par les dires des vendeurs de vêtements, il se contenta de secouer un peu la tête, ramenant ainsi quelques mèches ondulées devant son regard. Il sentit le loup frôler sa jambe pour aller se coucher contre le mur le moins occupé de la salle, le museau entre ses pattes et le regard sur son maître. Il attira d'un geste la serveuse et commanda le plat du jour puis se dirigea vers son loup. A mi-chemin, il aperçut une petit créature perchée sur un tabouret, accoudée à un mange-debout près du mur et de son loup. Caemgen. Il s'en approcha.

- Comment diable êtes-vous arrivés là avant moi ?
- Il existe des chemins de traverses, et puis vous m'auriez vu si vous ne marchiez pas le nez en l'air! Répondit d'un ton moqueur le lutin.
- Puis-je ? Caleb montrait un tabouret vide à cette même table haute, et sans attendre la réponse du lutin, il y pris place.
- Offrez-moi une chope d'hydromel pour le dérangement alors!
Caleb commanda une bière et de l'hydromel. Il appréciait cette petite créature, hargneuse en affaire mais étonnamment amicale en dehors.
Faisant le tour de la salle du regard, ses yeux d'acier s'arrêtèrent un instant sur la joue tatouée d'un jeune Elfe aux yeux violacés, prenant soin de ne pas le fixer de façon impolie.
 

hamsterdame

Ex-staffien
- Je vais aller voir ce qu'on peut trouver dans ce fameux quartier Ouest ! Conduis Evon à la guilde. Et si tu veux me rejoindre, tu sauras toujours bien me trouver !

Sylfeu fit un petit signe amical à son ami et s'éloigna. Des gens, Elfes et humains, se retournaient sur son passage mais personne ne l'aborda.

-Le quartier Ouest commence après la grande armurie, que vous trouverez en suivant cette route, avait préciser l'archer en leur indiquant une longue rue bordée d'échoppes animées.

En effet, il n'avait pas menti. Le nombre de races et de mélanges croisés ici dépassait ce qu'il avait imaginé. Même dans les villes de Northeaven, il n'avait jamais vu autant de variété d'Etres. Il se sentit tout de suite à l'aise. Personne ne faisait attention à lui, il était un métis parmi d'autres.

Une musique entrainante l'attira vers une grande porte rouge foncé. Il semblait y avoir du monde là-bas. il aperçut une enseigne au-dessus de l'entrée : Auberge de la Porte Pourpre !
"Parfait ! Exactement ce que je cherche"


Il poussa la porte. Aussitôt, une agréable odeur de viande rotie lui chatouilla les narines. Il avait faim. Il se dirigea vers le comptoir et celui qui semblait être l'aubergiste

- Vous avez encore une chambre ?

- Oui, pas de problème ! La plupart des gens ici viennent prendre leur repas ici mais ne logent pas !
- Très bien ! Vous pouvez m'en réserver une. Je mangerai, aussi ! Ca sent rudement bon. En attendant, servez-moi un vin du pays.

L'aubergiste semblait attendre quelque chose...


- Oui, bien sûr ! J'ai de quoi payer !

Sylfeu mit la main sous sa cape, fouilla la petite bourse, en sortit un diamant qu'il tendit discrètement à l'aubergiste. Celui-ci afficha immédiatement une mine satisfaite


- Fort bien, Messire, j'envoie la gamine vous préparer une belle chambre. En attendant, installez- vous où il vous plaira, je vous sers à l'instant

Le dragelfe avisa une chaise libre à une table bourdonnante de conversations. Il s'assit, regardant autour de lui, écoutant les paroles des uns et des autres. L'aubergiste lui apporta le vin qu'il avait commandé. Il sortit le bras de sa cape pour saisir la bouteille et le tatouage sang et noir de son poignet, la rune sacrée, scintilla légèrement...
 

DeletedUser1814

Le soleil commençait à se rapprocher de l’horizon et des rayons aux nuances pourpres et orangées se reflétaient sur les toitures dorées de la ville Est.
C’est drôle… Elles ont l’air tellement belles vu d’ici…
De sa fenêtre Elenwë observait ce paysage avant de se replonger dans la lettre qu’elle écrivait.

"… Je m’excuse de ne t’écrire que maintenant. Voilà trois jours que je suis arrivée à Elvenar. Le voyage s’est fait sans encombre, à vrai dire il a même été plus rapide que je ne l’aurai pensé. J’aurais aimé que tu puisses voir ce que j’ai actuellement sous les yeux. Je sais que je ne t’ai pas toujours décrit l’atmosphère de cette ville de façon très flatteuse mais pour ce qui est de son architecture je ne saurais trouver les mots pour dépeindre tant de splendeur. Peut-être est-ce dû à ce mélange de cultures, de couleurs, d’art, d’origines… Je ne saurais l’expliquer.
Quoi qu’il en soit je me trouve actuellement à l’auberge de la porte pourpre si tu souhaites me répondre. Je devrais loger ici quelques temps, je ne pense pas retourner dans la ville Est à moins d’y être vraiment contrainte. Je n’ai pas encore eu de nouvelles concernant cet appel mais comme je te l’ai promis je te tiendrai au courant régulièrement de la situation.
J’espère que tu te portes mieux et que tu prends bien le remède qui t’a été prescrit. Je suis peut-être loin mais ne sous-estimes pas ma capacité à te rappeler combien c’est important pour toi.

Dans l’attente de te lire,
Elenwë"

Elle apposa un sceau sur la lettre et glissa celle-ci dans une de ses poches.

*Il serait temps d’aller manger…*
La faim commençait à se faire sentir et elle pouvait entendre qu’elle n’était pas la seule dans ce cas à en juger par le brouhaha grandissant à l’étage du dessous. Elle se leva et se dirigea vers la porte de sa chambre avant de sortir et prendre les escaliers.

Lorsqu’elle arriva dans la grande salle de l’auberge elle se dirigea vers le comptoir et attendit que l’aubergiste daigne s’adresser à elle en jetant des regards curieux autour d’elle. Elle n’avait jamais eu l’habitude de fréquenter autant de créatures d’origines si diverses. Ce quartier avait surtout été le terrain d’aventure de sa jeune sœur, Elenwë quand a elle lui avait préféré les grandes salles aux arches de marbre de la bibliothèque de la ville Est.
Qu’est-ce que c’sera ? Lui lança l’aubergiste.
Pourriez-vous envoyer cette lettre au courrier demain ? Lui répondit-elle en lui tendant l’enveloppe cachetée avant de glisser quelques pièces de cuivre sur le comptoir.
Après un bref instant l’aubergiste haussa des épaules, s’empara du tout et se retourna pour aller s’occuper d’autres clients.

Merci,.. Ah ! Et serait-il possible de commander un repas ?
Ça vous fera 10 pièces mam’zelle.
Oui, d’accord, les voilà… Elle plongea la main dans sa poche gauche et en sorti de quoi payer son diner. Euh, je peux m’installer ?
A moins que vous préfériez manger debout c’est vot’choix… Lui lança l’homme en comptant ses pièces.
Oui évidemment… Se sentant un peu mal à l’aise après cette réponse, elle repéra rapidement une table libre et s’installa.

Cet environnement était totalement nouveau pour l’elfe et elle ne pouvait s’empêcher d’observer tout ce monde qui l’entourait. Les conversations allaient bon train et l’ambiance s’échauffait à mesure que les verres se vidaient.
Tu cherches quelqu’un joli cœur ?
A la table adjacente, un homme à la voix mielleuse et au sourire douteux lui adressa la parole.
Euh.. Non personne, veuillez m’excuser.
Elle détourna la tête espérant que la conversation s’arrêterait là.
C’est pas poli de dévisager les gens tu sais ? Continua-t-il.
Je m’excuse ce n’étais pas mon int..
Aller viens par ici pour te faire pardonner ! Lui lança-t-il en lui attrapant le poignet.
A cet instant la main libre de l’elfe attrapa par réflexe une bouteille vide posée devant elle et la leva en direction de l'homme mais elle n’eut pas le temps de terminer son geste.

Pas de bagarre dans mon auberge ! Intervint le tenancier avec un plat à la main le regard menaçant.
L’homme lâcha aussitôt prise en maugréant et Elenwë ne put s’empêcher de pousser un soupir de soulagement.

V’là pour vous mam’zelle. Reprit plus doucement l’aubergiste en posant fièrement une assiette creuse devant elle dans laquelle quelques légumes bouillis nageant avec de gros morceaux de lard.
Bien que la vue de ce repas ne l’enchantait guère elle remercia tout de même l’homme d’un sourire par égard pour son intervention. Celui-ci hocha la tête et s’en retourna en direction du comptoir.
 

DeletedUser426

Après l'inactivité de ce sujet, je ferme et j'archive celui-ci.
N'hésitez pas à me contacter pour une possible réouverture. ;)
 
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