DeletedUser116
Stig et ses compagnons entrèrent dans l'auberge située à quelques rues du Sang-Mêlé. Le Sanglier Ronfleur, qu'elle s'appelle. Voilà bien un nom que seul un Humain pouvait donner à son établissement. Stig trouvait ce nom plutôt évocateur de la nature même de certains Humains : bourrus et fiers, ils n'hésites pas à foncer tête baissée dans quelque entreprise que ce soit, quitte à s'écraser le crâne contre un mur.
L'intérieur était accueillant et invitait à la détente. Les murs de pierre épais permettaient de garder une certaine fraicheur par rapport à l'extérieur. Au milieu du mur de gauche, un feu de cheminée donnait de la chaleur dans tout le restaurant grâce notamment à son foyer rectangulaire qui s'étendait dans la pièce et qui servait au grillades imposantes. "Sans doute pour les sangliers", se dit Stig. Dans les murs de façade et de droites, de belles fenêtres laissaient passer le jour et donnaient une belle lumière à la pièce, mettant en valeur le brun du mobilier et les rares tapisseries fixées aux murs. Le plafond était soutenu par de grosses poutres apparentes en bois massif auxquelles étaient suspendues des lustres à bougies. Enfin, le comptoir en bois de noyer finissait de donner tout le charme de la pièce.
L'étrange compagnie s'assit à la première table venue et commanda un repas léger. Il furent servis très rapidement. Le fumé des lards et l'odeur sucrée des pommes de terres firent presque saliver Stig d'envie. L'odeur de l'oignon confit étalé sur une tranche de pain et le pichet de vin finirent par avoir raison de lui. Silencieux, les compagnons attaquèrent leur repas avec appétit.
A la fin du repas, les trois marquèrent une pause et échangèrent des regards pleins de sens.
- Alors ? Viendra-t-elle ? fit l'Humaine.
- Oui, elle viendra. Ce soir. Je lui ai proposé de se voir seul à la taverne, mais elle a accepté de venir. Nous nous verrons donc ce soir, mais seuls.
- Mais Stig, fit l'Humain, ce n'est pas...
- Ce que nous avions convenu, coupa l'Elfe. Je le sais, mon ami. Je le sais. Mais cette archère a besoin d'être en confiance. Dois-je te rappeler qu'elle a accepté de venir en terrain hostile ? Elle s'apprête à sortir de sa zone de confort. Rendons-lui donc cet honneur en la mettant à l'aise.
- Mais tu as bien vu comment elle regardait cet Elfe, tout à l'heure. Elle est dangereuse.
- Ecoutes Stig, s'il-te-plait, fit l'Humaine. Il a vu en elle du potentiel tout autant qu'il en a vu en moi. Je lui fais confiance. Tu devrais en faire de-même.
- Bon d'accord, répondit l'Humain. Mais ma hache et mon bouclier ne seront pas loin.
- Je comptais justement te le demander, mon ami, dit Stig en souriant. Et à propos de la semi-Elfe. Qu'as-tu pu en tirer ?
- Rien, répondit l'Humaine. J'ai eu beau la chercher, je ne les pas trouver.
- Oh, c'est étonnant de ta part ! Rares sont tes proies qui t'échappent, fit l'Humain sur un ton moqueur.
- Oh ça va, j'aurais aimé t'y voir. Je suis pourtant certaine d'avoir senti sa présence. Elle avait soigneusement effacer ses traces.
- Ne t'inquiètes pas trop par rapport à ça, dit Stig. Une vieille histoire Elfe raconte que les semi-Elfes qui n'ont pas totalement tourner le dos à leur ascendance elfique gagnent des pouvoirs que même les hauts Elfes ne pourraient jamais avoir ni imaginer. Cela ne m'étonne donc guerre qu'elle ait réussi à t'échapper.
- Si cela est vrai, fit l'Humain, nous aurons aussi besoin d'elle, tu ne crois pas ?
- Oui peut-être. Mais j'ai le sentiment que nous n'aurons pas à la chercher et qu'au contraire, elle se montrera d'elle-même quand elle sera prête. Bien, allons nous reposer avant l'entrevue de ce soir.
Les trois compagnons payèrent la note du repas et montèrent à l'étage rejoindre leur chambre en attendant la venue de l'archère Humaine.
L'intérieur était accueillant et invitait à la détente. Les murs de pierre épais permettaient de garder une certaine fraicheur par rapport à l'extérieur. Au milieu du mur de gauche, un feu de cheminée donnait de la chaleur dans tout le restaurant grâce notamment à son foyer rectangulaire qui s'étendait dans la pièce et qui servait au grillades imposantes. "Sans doute pour les sangliers", se dit Stig. Dans les murs de façade et de droites, de belles fenêtres laissaient passer le jour et donnaient une belle lumière à la pièce, mettant en valeur le brun du mobilier et les rares tapisseries fixées aux murs. Le plafond était soutenu par de grosses poutres apparentes en bois massif auxquelles étaient suspendues des lustres à bougies. Enfin, le comptoir en bois de noyer finissait de donner tout le charme de la pièce.
L'étrange compagnie s'assit à la première table venue et commanda un repas léger. Il furent servis très rapidement. Le fumé des lards et l'odeur sucrée des pommes de terres firent presque saliver Stig d'envie. L'odeur de l'oignon confit étalé sur une tranche de pain et le pichet de vin finirent par avoir raison de lui. Silencieux, les compagnons attaquèrent leur repas avec appétit.
A la fin du repas, les trois marquèrent une pause et échangèrent des regards pleins de sens.
- Alors ? Viendra-t-elle ? fit l'Humaine.
- Oui, elle viendra. Ce soir. Je lui ai proposé de se voir seul à la taverne, mais elle a accepté de venir. Nous nous verrons donc ce soir, mais seuls.
- Mais Stig, fit l'Humain, ce n'est pas...
- Ce que nous avions convenu, coupa l'Elfe. Je le sais, mon ami. Je le sais. Mais cette archère a besoin d'être en confiance. Dois-je te rappeler qu'elle a accepté de venir en terrain hostile ? Elle s'apprête à sortir de sa zone de confort. Rendons-lui donc cet honneur en la mettant à l'aise.
- Mais tu as bien vu comment elle regardait cet Elfe, tout à l'heure. Elle est dangereuse.
- Ecoutes Stig, s'il-te-plait, fit l'Humaine. Il a vu en elle du potentiel tout autant qu'il en a vu en moi. Je lui fais confiance. Tu devrais en faire de-même.
- Bon d'accord, répondit l'Humain. Mais ma hache et mon bouclier ne seront pas loin.
- Je comptais justement te le demander, mon ami, dit Stig en souriant. Et à propos de la semi-Elfe. Qu'as-tu pu en tirer ?
- Rien, répondit l'Humaine. J'ai eu beau la chercher, je ne les pas trouver.
- Oh, c'est étonnant de ta part ! Rares sont tes proies qui t'échappent, fit l'Humain sur un ton moqueur.
- Oh ça va, j'aurais aimé t'y voir. Je suis pourtant certaine d'avoir senti sa présence. Elle avait soigneusement effacer ses traces.
- Ne t'inquiètes pas trop par rapport à ça, dit Stig. Une vieille histoire Elfe raconte que les semi-Elfes qui n'ont pas totalement tourner le dos à leur ascendance elfique gagnent des pouvoirs que même les hauts Elfes ne pourraient jamais avoir ni imaginer. Cela ne m'étonne donc guerre qu'elle ait réussi à t'échapper.
- Si cela est vrai, fit l'Humain, nous aurons aussi besoin d'elle, tu ne crois pas ?
- Oui peut-être. Mais j'ai le sentiment que nous n'aurons pas à la chercher et qu'au contraire, elle se montrera d'elle-même quand elle sera prête. Bien, allons nous reposer avant l'entrevue de ce soir.
Les trois compagnons payèrent la note du repas et montèrent à l'étage rejoindre leur chambre en attendant la venue de l'archère Humaine.
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