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Que s'est-il passé ce jour là ..

  • Auteur de la discussion DeletedUser12488
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DeletedUser12488

Suite des événements du 27 Avril

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1908
: Les Jeux olympiques de Londres, Angleterre ,Jeux de la IVe Olympiade.

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Tir à l'arc femmes: les concurrentes en action lors du Ladies Double National Round

L'événement qui attira l'attention du monde entier fut la dramatique arrivée du marathon. Après les 42 kilomètres (26 milles) de course, le premier concurrent à entrer dans le stade fut l'Italien Dorando Pietri, mais il s'effondra sur la piste à cinq reprises et fut disqualifié car des officiels le portèrent au passage de la ligne d'arrivée.

Le diplôme remis aux vainqueurs, créé par Bernard Partridge.


Les Jeux Olympiques de 1908 furent à l'origine attribués à la ville de Rome avant d'être finalement assignés à Londres. Au cours de la cérémonie d'ouverture, les athlètes marchèrent dans le stade par pays, car la plupart d'entre eux avaient envoyé des équipes sélectionnées au niveau national.

22 pays
2 056 athlètes
84 canadiens

Le Canada remporta trois médailles d'or :
la crosse
tir à la carabine
Course 200m

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La reine Alexandra remet une coupe à l'Italien Dorando Pietri, pour le récompenser de son courage dans l'épreuve du marathon (malgré son élimination pour avoir été aidé pendant la course).

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La reine Alexandra

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1912
: Arrestation de la bande à Bonnot.

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Nom d'un groupe illégaliste mené par Jules Bonnot et ayant perpétré, au début des années 10, braquages et meurtres. [Deseconhecido / Wikicommons]

Le 27 avril 1912, la police le surprend dans sa cachette de Choisy-le-Roi où il est hébergé par un autre membre du mouvement anarchiste. Bonnot a le temps de se retrancher dans sa maison, et le chef de la Sûreté préfère faire cerner les alentours et attendre les renforts plutôt que de donner l’assaut. Un long siège commence, mené en personne par le préfet de police, Louis Lépine et sous le commandement du capitaine Pierre Riondet et du lieutenant Félix Fontan de la garde républicaine. De plus en plus de troupes diverses arrivent (jusqu’à un régiment de Zouaves avec sa mitrailleuse Hotchkiss dernier cri), ainsi que de nombreux badauds venus assister au « spectacle ». Bonnot sort de temps en temps sur le perron pour tirer sur ses ennemis ; il est évidemment accueilli par des salves de tir mais parvient à chaque fois à s’en sortir indemne. Tandis que le temps passe et que la police tergiverse sur la façon de mettre fin au siège, il se désintéresse peu à peu de ses assaillants pour se mettre à écrire son testament. Finalement, le lieutenant Félix Fontan décide de faire sauter la maison à la dynamite. Grièvement blessé dans l’explosion, Bonnot prend encore le temps de terminer son testament en affirmant l’innocence de plusieurs personnes dont Dieudonné. Lorsque les policiers emmenés par Guichard donnent l’assaut, il parvient encore à les accueillir à coup de revolver avant d’être blessé. Il décède le lendemain.


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1927
: Naissance de Sheila Scott.

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Aviatrice britannique née à Londres. Sheila Scott effectua une fois et demi le tour de la terre en solitaire à bord de son 'Piper Aztec Mythre'. Au cour de ce vol elle devint aussi la première personne à survoler le pôle Nord en vol solo. Elle est décédée d'un cancer le 20 Octobre 1988.

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1927
: Naissance de Coretta Scott King.


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Coretta Scott King, née le 27 avril 1927 à Marion, en Alabama et morte le 30 janvier 2006, est la veuve de Martin Luther King.

En 1951, elle s'est inscrite au conservatoire de la Nouvelle Angleterre de Boston. C'est à ce moment là qu'elle rencontra à Boston Martin Luther King, un étudiant en doctorat de l'Université de Théologie de Boston. Ils se marièrent le 18 juin 1953.

Bien que Coretta King ait investi la majeure partie de son temps à élever les quatre enfants du couple, elle était présente à plusieurs des événements principaux de droits civiques des années 50 et des années 60. Après l'assassinat de Martin Luther King le 4 avril 1968, Coretta a poursuivi la philosophie de non-violence prônée par son mari.

Elle est décédée le 31 janvier 2006 près de Tijuana, au Mexique. Elle avait 78 ans. Elle est morte d'un cancer dans une clinique de Rosarito.

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1937
: Inauguration du plus grand pont suspendu du monde: le Golden Gate

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Le Golden Gate est à l'époque le plus grand pont suspendu du monde. Sa construction, qui a duré quatre ans, a coûté 35 millions de dollars.


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DeletedUser12488

Suite des événements du 27 Avril

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1940
: Construction du camp d'Auschwitz.


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Le chef de la gestapo nazie, Heinrich Himmler, ordonne la construction du camp d'Auschwitz, dans le sud de la Pologne.

Plus d'un million de personnes, dont 90 % de Juifs, y trouveront la mort jusqu'en janvier 1945.


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1945
: Mussolini arrêté.

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Le 27 avril 1945, Benito Mussolini, le dictateur fasciste italien, est arrêté, en compagnie de sa maitresse Clara Petacci, alors qu'il s'apprêtait à fuir vers l'Espagne via la Suisse.


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1950
: Naissance du premier Club Méditerranée.


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Gilbert Trigano et Gérard Blitz fondent le Club Méditerranée en ouvrant le premier site à Palma de Majorque, aux Baléares. Cette association a pour but d’offrir aux touristes différents loisirs au sein d’un village de vacances. L’esprit d’appartenance à un même groupe est vivement développé au sein des clubs. Les termes de « Gentils Membres » et de « Gentils Organisateurs » seront utilisés pour désigner les acteurs du Club. Chaque client devra verser une cotisation et pourra payer ses diverses consommations avec des boules colorées. L’association connaîtra une période de crise dans les années 90. Au terme d’une succession de rachats, elle finira par mettre en place de nouvelles stratégies.

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Palma de Majorque

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1952
: Signature d'un traité de paix entre le Japon et la Chine nationaliste.


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1968
: Première greffe du coeur européenne réalisée par le professeur Christian Cabrol à Paris.

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Clin d'oeil du destin, ce ponte de la médecine moderne est décédé à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, là où il avait réalisé, un jour de printemps 1968, la première transplantation cardiaque en France. Une performance, quatre mois seulement après la première greffe réussie au monde par le professeur sud-africain Christiaan Barnard au Cap. C'était il y a près d'un demisiècle. Et à l'époque, ce grand gaillard, volubile, s'était heurté à l'hostilité de ses pairs. Le patient, Clovis Roblain, âgé de soixante-six ans, n'avait survécu que 53 heures. « Certains pensaient qu'il fallait être un peu fou ", avait confié Christian Cabrol à la presse. Car, en ce temps-là, les greffes n'amélioraient guère la survie des malades. Mais la prouesse médicale était là.

Dix ans plus tard, l'apparition des ciclosporines, puissants médicaments antirejet, fait reculer la mort des greffés. Ainsi, en 1982, Christian Cabrol réalise la première transplantation cardio-pulmonaire puis, en 1986, la première implantation d'un coeur artificiel. L'engin, baptisé « Jarvik 7 », est conçu pour les patients en attente de greffe. Avec son équipe soudée, cet homme chaleureux, un brin voûté, large sourire, sera à l'origine de 1.500 greffes. « Il était extrêmement humain et proche de ses patients ", a raconté à l'AFP son ancien collaborateur, Iradj Gandjbakhch, à propos du médecin qui a notamment sauvé l'actrice Mireille Darc en 1980.

« Tout va bien, Monsieur "

Christian Cabrol a opéré jusqu'à l'âge de soixante-cinq ans, formant une cinquantaine d'élèves. « Au début, la chirurgie cardiaque en France, c'était un peu le départ pour la Lune. Mais, grâce à sa ténacité, il a créé une dynamique, une école. Il avait une grande capacité à entraîner les hommes. Et il était toujours présent. Quand on opérait, fatigués, au milieu de la nuit, le téléphone sonnait. C'était lui. Sa phrase était toujours la même : il disait "Vous en êtes où les petits gars ?" et nous répondions "Tout va bien, Monsieur" », raconte le professeur Alain Pavie, qui fut son élève et le patron de l'Institut de cardiologie de la Pitié-Salpêtrière.

Enfant, Christian Cabrol, né à Chézy-sur-Marne, dans l'Aisne, travaille parfois la terre aux côtés de ses parents, paysans. Mais son grand-père, médecin de campagne, le persuade de devenir chirurgien. Après les maristes, le jeune garçon deviendra interne des hôpitaux de Paris dans le service du professeur Gaston Cordier, spécialisé en chirurgie thoracique, qui le prend sous son aile. L'étudiant en médecine se passionne pour l'anatomie et présente un mémoire sur le poumon. Après quatre ans de recherches, celui qui deviendra professeur d'anatomie en 1955 publiera deux livres qui feront référence. Avant de traverser l'Atlantique pour apprendre, à Minneapolis, les gestes de la chirurgie à coeur ouvert auprès de Walton Lillehei, pionnier mondial. A l'époque, dans les années 1950, les Etats-Unis sont à la pointe du progrès médical : les recours à la pénicilline, aux transfusions sanguines, aux anesthésies y sont légion...

On le dit déterminé, capable de déplacer des montagnes. Il le fera. A Paris, il créera dès 1989 Adicare, l'Association pour le développement et l'innovation en cardiologie. Le professeur Cabrol, qui a épousé en secondes noces l'actrice Bérengère Dautun en 1998, mènera aussi un combat sans relâche pour les dons d'organes, à la tête de France Transplant. « Il avait des colères légendaires. Mais elles n'étaient qu'un moyen de fédérer ses équipes pour que nous restions très professionnels. C'était un grand comédien ! » poursuit le professeur Alain Pavie.

Homme de convictions, Christian Cabrol ira jusqu'à s'engager en politique. Encarté au RPR puis à l'UMP, ce proche de Jacques Chirac, grand amateur de voile, sera élu conseiller de Paris puis député européen. Il sera même adjoint au maire Jean Tiberi entre 1995 et 2001. Il laisse derrière lui l'Institut de cardiologie, créé en 2001, pour regrouper à la Pitié-Salpêtrière, et de manière inédite, tous les professionnels de la santé impliqués dans les maladies cardio-vasculaires. Car l'homme qui a tant fait avancer la médecine avait adopté la devise militaire du maréchal Leclerc : « Croire, vouloir et continuer. "

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1969
: Démission du président de Gaulle.

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Le 27 avril 1969, le peuple français est consulté par référendum sur une réforme du Sénat associée à la mise en oeuvre d'un ambitieux projet de régionalisation. Cette réforme proposée par le président Charles de Gaulle est rejetée à la majorité de 52,41% des suffrages exprimés. Les électeurs manifestent de la sorte moins leur opposition à la réforme de la Constitution que leur lassitude après onze ans de présidence gaullienne.

Le soir même, le général de Gaulle assume avec panache son échec et fait porter au président du Conseil constitutionnel Gaston Palewski le message suivant : « Je cesse d’exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd’hui à midi ». Le lendemain, lundi 28 avril, le président du Sénat Alain Poher assume donc par intérim la présidence en attendant le scrutin qui verra l'élection de Georges Pompidou, le 15 juin suivant.

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1981
: Xerox lance le premier ordinateur utilisant une souris


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La société Xerox lance le Star 8010, le premier ordinateur utilisant une souris. Neuf années de recherche et 50 millions de dollars ont été investis pour développer l’appareil. Le Star 8010 était une machine incroyablement en avance sur son temps ! Il faudra 10 ans à Apple et 15 ans à Microsoft pour avoir un équivalent fonctionnel. Malheureusement la machine, trop chère (17 000 $) et trop en avance sur son temps, ne répond pas à la demande du marché de l'époque et n'aura aucun succès commercial.

Le 27 avril 1981 la société Xerox PARC présente la première souris commerciale. Elle utilisait le mécanisme de la boule pour le transfert de mouvement. Elle était aussi fragile et chère mais ce fut une révolution dans la manière d'appréhender l'ordinateur.

1991 : Décès de Rob-Vel.


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Rob-Vel, de son vrai nom Robert Velter né le 9 février 1909 à Paris est un dessinateur français de bandes dessinées, célèbre pour avoir créé le personnage de Spirou.

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Spirou est un périodique de bande dessinée belge francophone hebdomadaire dans lequel sont publiées plusieurs séries dont certaines ont marqué le neuvième art comme Spirou et Fantasio, Lucky Luke, Buck Danny, Boule et Bill, Gaston, Les Schtroumpfs ou encore Les Tuniques bleues.
 

DeletedUser12488

Suite des événements du 27 Avril

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1991
: Inauguration du Pont de Cheviré à Nantes par Michel Rocard, premier ministre.

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1994
: Sortie sur les écrans en France du film "4 mariage un enterrement".

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1998
: Début de la visite officielle de Jacques Chirac, président de la République au Japon.

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1999
: Corse : un colonel et trois gendarmes sont arrêtés, comme auteur présumés d'un attentat contre une paillote à Ajaccio.

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2000
: Trois malfaiteurs attaquent à l'explosif un fourgon de la société Transval à Grenoble faisant un mort et deux blessés parmi les convoyeurs.

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2002
: Décès de Ruth Handler, 85 ans. Créatrice de la poupée Barbie.


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C’est en 1959 qu’elle a commercialisé le célèbre jouet, baptisé du diminutif du nom de sa fille Barbara. Elle a été la cofondatrice de la société Mattel.

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Barbie 1959

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2005
: Vol d'essai pour l'Airbus A380.


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L'avion géant A380 d'Airbus, le plus gros avion de ligne du monde, décolle pour son premier vol d'essai de la piste de l'aéroport de Toulouse-Blagnac devant plusieurs centaines de journalistes et des dizaines de milliers de spectateurs; le plus gros avion de ligne au monde sera capable de transporter entre 555 et 840 passagers. Jacques Rosay était aux commandes.

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2006
: Annonce de la découverte d'un poisson fossilisé datant de 370 millions d'années.


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Ce fossile fut trouvé dans le parc de Miguasha en Gaspésie par le gardien Jason Willett. Le poisson «Endeiolepis» n'avait pas de mâchoires, ses branchies étaient alimentées en eau par des sacs gonflables qui jouaient le rôle de pompes. À ce jour, il s'agit du plus vieux fossile jamais retrouvé qui ait encore ses sacs branchiaux.
 

DeletedUser12488

Suite et fin des événements du 27 Avril

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2006
: Freedom Tower.


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Le 27 avril 2006, la construction des fondations du One World Trade Center ou Freedom Tower commence sur le site de l'ancien World Trade Center. Le gratte-ciel va devenir le plus haut des Etats Unis.

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2008 : Séquestrée par son père.


La police autrichienne retrouve une femme de 42 ans, séquestrée et violée par son père pendant près de 24 ans dans une cave aménagée; cette union incestueuse a donné naissance à sept enfants.

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2013
: Canonisation des papes Jean XXIII et Jean-Paul II.

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La canonisation des papes Jean XXIII et Jean-Paul II, annoncée le 30 septembre 2013 lors d'un consistoire ordinaire public, se concrétise par une cérémonie religieuse solennelle qui a eu lieu le 27 avril 2014 place Saint-Pierre au Vatican et au cours de laquelle les deux bienheureux papes Jean XXIII et Jean-Paul II sont déclarés saints de l'Église catholique.

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Jean XXIII Jean-Paul II



800 000 pèlerins assistent à cette cérémonie dont un demi-million massé place saint-Pierre (qui a une capacité d'environ 198 000 personnes) et à proximité, les 300 000 autres dispersés autour des dix-sept écrans géants installés dans les endroits mythiques de Rome (Colisée, Forum romain, place Farnese...). Selon le ministre italien de la Justice Angelino Alfano, 10 000 personnes sont chargées d'assurer l'ordre, qu'il s'agisse de volontaires de la protection civile, de la Garde des finances, d'agents de police ou de carabiniers.

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C'est la première fois dans l'histoire du christianisme qu'une double canonisation de papes a lieu le même jour, et, autre fait inédit, en présence de deux papes vivants, François, qui préside la cérémonie, et son prédécesseur Benoît XVI. Certains médias parlent déjà de « la messe des quatre papes ».

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2015 : États-Unis : émeutes à Baltimore après la mort d'un jeune Noir.


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Une manifestation a éclaté dans cette ville de la côte Est après les funérailles de Freddie Gray, décédé après son interpellation par la police.

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Violence et danse à Baltimore, sur la côte Est des Etats-Unis : après une journée de manifestations qui ont éclaté peu après les funérailles d’un jeune Noir, décédé après son arrestation par la police, le gouverneur du Maryland, a déclaré l’état d’urgence «pour restaurer l’ordre» dans cette ville de 620 000 habitants située à une soixantaine de kilomètres de Washington. La maire de la ville, Stephanie Rawlings-Blake, a aussi annoncé l’instauration d’un couvre-feu mardi à partir de mardi 22 heures jusqu’à 5 heures, tous les jours pour une semaine.

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DeletedUser8770

BRAVO:cool: et un grand MERCI pour ce superbe calendrier des événements. c'est le premier que je vois aussi complet et aussi intéressant c'est génial j'y reviendrai m'instruire avec plaisir :rolleyes::p:)
 

DeletedUser

elle fait du super boulot sur diférent sujet qu'elle adore e qui lui corresponde bien :)
Bisous ma chèrie waouuu ben tu ma touché la avec Auschwitz. gros bisous ma @vakiri
 

DeletedUser12488

Samedi 28 Avril

Nous sommes le 118ème jour de l’année.

Nous fêtons les Valérie


Sainte Valérie :

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Sainte Valérie fut l'épouse de Saint Vital, un chrétien de noble famille. Vital fut condamné à mort pour sa religion par le juge de Ravenne. Il fut jeté au fond d'un puits et étouffé sous un tas de pierres et de sable.

Dotée de la même force de caractère que son mari, Valérie fut rouée de coups jusqu'à la mort pour avoir refuser d'assister à une cérémonie païenne.

On pense que les époux, Vital et Valérie, pourraient être les parents des saints Gervais et Protais parce qu'une mosaïque les représente ensemble.


Dicton du jour

"A la Sainte Valérie souvent le soleil luit".

Quelques événements du 28 Avril



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224
: Avènement de la dynastie des Sassanides.

Le 28 dynastie des Sassanides . Elle va restaurer le pays dans son ancienne grandeur.

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1180
: Philippe II, Roy de France épouse Isabelle de Hainaut.


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1429
: Jeanne d'Arc entre dans Orléans et en chasse les Anglais.

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1480
: échec du siège de Rhodes

Le pacha Misach Paléologue, ancien prince byzantin de Constantinople converti à l’islam, débarque sur l'île de Rhodes avec 70 000 hommes pour assiéger la forteresse des chevaliers hospitaliers.

Le siège dure trois mois mais échoue face aux 4 000 hommes du Grand-Maître de l'Ordre Pierre d'Aubusson. Les Hospitaliers se permettent même une contre-attaque et prennent l'étendard du Pacha. Paléologue est tué dans un combat naval contre une flotte espagnole venue en renfort alors qu'il lève le siège, le 28 avril 1480.

Les Hospitaliers perdront cependant l'île lors du siège par le sultan Soliman le Magnifique en 1522. Ils se réfugieront alors sur l'île de
Malte.

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1503
: Bataille de Cérignole.

En 1500, à la faveur d'une
deuxième guerre d'Italie, le roi Louis XII a réussi sans coup férir à occuper la très riche cité de Naples, jusque-là possession espagnole. Mais les Espagnols ne tardent pas à reprendre l'offensive contre les Français et le 28 avril 1503, ils les affrontent à Cérignole, au sud-est de la péninsule italienne.

Louis d'Armagnac, duc de Nemours, commande l'armée française (9500 hommes et 26 canons). L'un des plus grands capitaines de son temps, Gonzalve de Cordoue surnommé le Gran capitan, lui fait face. Il dispose d'autant d'hommes mais de moitié moins de canons.

L'Espagnol connaissant le goût français pour les charges de cavalerie, lui tend un piège : simulant une timide attaque, les Espagnols se laissent poursuivre par les cavaliers français qui ne s'aperçoivent pas qu'ils sont entraînés vers les arquebusiers protégés par des fossés. Le duc de Nemours est tué et la bataille s'achève par un affrontement entre les piquiers gascons et suisses d'un côté, espagnols et allemands de l'autre.

Les Français perdent le tiers de leurs effectifs. Après une autre défaite à Garigliano, ils doivent une nouvelle fois évacuer la péninsule.

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1624
: Le Cardinal de Richelieu devient ministre de Louis XIII.

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1760
: Victoire du chevalier de Lévis à Sainte-Foy.

Qui connaît - en France - la victoire remportée par les Français sur les Anglais à Sainte-Foy, près de Québec, le 28 avril 1760 ? L'historien britannique Francis Packman l’a qualifiée de « plus grande victoire française en Amérique, parce qu’elle a fait un jour trembler le sort de la ville de Québec et de ce fait, trembler toute l’Amérique ».

Pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763), sous les règnes de
Louis XV, George II et George III, Français et Anglais s'affrontèrent sur tous les continents et en particulier en Amérique du Nord où les seconds s'emparèrent de la ville de Québec après la bataille des plaines d'Abraham et la mort de Montcalm, le 13 septembre 1759.

Malgré cette défaite, la colonie de la
Nouvelle-France restait toujours à la France ! Le gros des forces françaises n’avait pas été engagé dans la bataille des plaines d'Abraham. C'est alors qu'intervint le chevalier de Lévis...

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Les Anglais prisonniers de leur conquête

L’hiver qui suivit la défaite de Montcalm dans les plaines d'Abraham fut rude pour les colons mais plus encore pour les soldats du général James Murray enfermés dans Québec, qu’ils avaient dévastée et saccagée, y compris les provisions mises de côté pour passer l’hiver.

De petits détachements de miliciens français ou indiens empêchaient la garnison de se ravitailler à l’extérieur. Mais pour les Anglais, le pire fut le froid, auquel se rajouta le scorbut. La garnison tomba de sept mille cinq cents hommes à quatre mille, à peine valides.

Côté français, le chevalier François Gaston de Lévis, un militaire languedocien de quarante ans, prend alors le commandement des opérations à Montréal et réorganise les troupes en vue d'attaquer au printemps la garnison de Québec. Ayant tiré les leçons de la défaite des plaines d'Abraham, il intègre les miliciens canadiens et les Amérindiens aux troupes régulières.

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Le chevalier François Gaston de Lévis

Le matin du 27 avril, son avant-garde s’établit sur la route de Sainte-Foy et découvre les Anglais à peine à deux cents toises de là.

Mais James Murray, averti de l’approche ennemie, expulse de Québec les bouches inutiles, femmes, enfants, vieillards, sans excès de commisération pour les malheureux livrés au froid et à la disette. Renonçant à tenir Sainte-Foy, il fait sauter l'église du village et replie in extremis ses troupes sur les hauteurs de Québec.

Puis, le général laisse des troupes dans la ville pour en assurer la défense et se porte au-devant des Français, en terrain marécageux, avec 3.000 hommes, vingt-deux canons et des obusiers.

La bataille s'engage. Les Anglais tentent d'enlever le moulin Dumont, près de Sainte-Foy. Les Français qui l'occupent se replient vers un bois avant de repartir à l'offensive avec les colons et les « Sauvages ».

Le feu devient très vif, les miliciens canadiens se couchent pour recharger leurs armes et fusillent les canonniers sur leurs pièces.

Armés de leurs baïonnettes, ils fondent alors sur les Anglais, traversent leurs rangs et les mettent en fuite, leurs alliés amérindiens terrifiant particulièrement les Anglais avec leurs peintures de guerre et leurs cris
effrayants, tomahawks brandis.

Le chevalier de Lévis, témoin de la débandade de l'adversaire, pousse son avantage. La déroute des Anglais est totale.


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Ils trouvent moyen de se replier dans la ville de Québec mais laissent aux mains des vainqueurs leur artillerie, les munitions, les outils de retranchement, mais aussi leurs morts et la plus grande partie de leurs blessés, près de mille deux cents au total, ce qui fait plus du tiers de leur armée.

Les Français ont quant à eux plus de huit cents tués ou blessés. Les Indiens, comme toujours à la fin des combats, se précipitent pour scalper les ennemis, en dépit des instructions du chevalier de Lévis.

Lendemain de victoire

Reste à concrétiser la victoire. Le chevalier de Lévis compte sur l'arrivée des renforts de France pour chasser enfin les Anglais de Québec. De son côté, le général Murray espère également en l'arrivée de secours. Chaque camp scrute le Saint-Laurent...

Le 9 mai 1760, tous les regards se tournent vers le fleuve au moment où se présente une première frégate. Elle arbore un pavillon anglais ! Les Français, trompés dans leur attente, doivent lever le siège de Québec.

L'avantage passe aux Anglais qui attaquent Montréal et contraignent la ville à la capitulation le 8 septembre 1760. Dans la nuit qui précède, le chevalier de Lévis choisit de brûler les drapeaux des régiments français plutôt que de les voir tomber entre les mains ennemies. C'en est désormais fini de la Nouvelle-France.

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1789
: Mutinerie à bord de la Bounty.

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Le 28 avril 1789, des marins et des officiers se mutinent à bord de la Bounty. par amour pour quelques Tahitiennes.

Ainsi débute l'une des plus romanesques tragédies de la marine. Elle illustre la dureté avec laquelle l'Angleterre de cette époque exerce son règne sur les mers (
« Britannia, rule the waves... »).

Une mission pacifique


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Deux ans plus tôt, en décembre 1787, le navire a quitté le port anglais de Spithead avec quarante-quatre hommes d'équipage en vue de gagner Tahiti, dans le Pacifique, puis les Antilles. Il s'agit d'un navire charbonnier à trois mâts, gréé carré, la Bethya, qui a été réaménagé et rebaptisé Bounty (Générosité) pour l'occasion.

L'objectif du voyage est de cueillir des plants d'arbres à pain à Tahiti et de les amener à la Jamaïque, où les Britanniques comptent les cultiver en vue de nourrir à bon compte les esclaves des plantations.


La mission a été confiée à un lieutenant de 33 ans, William Bligh. Le quatrième officier, Fletcher Christian, a accompli trois traversées avec William Bligh. Celui-ci, peu après le départ, offrira à son ami la fonction de quartier-maître (son second sur le navire) en ignorant la nomination officielle par l'Amirauté de John Fryer. Ce sera la première cause de dissension à bord...

Le navire prend la route de l'ouest en vue de contourner le continent américain par le cap Horn. Mais plusieurs semaines de tempêtes convainquent le capitaine de changer d'itinéraire et il prend la route du cap de Bonne Espérance, au sud de l'Afrique. Là, nouveau désappointement, l'absence de vent oblige l'équipage à remorquer le navire à la rame.

Les dures conditions de la traversée et les manquements à la discipline conduisent le capitaine à brutaliser l'équipage. Enfin, après dix mois de dure traversée, le Bountyarrive à Tahiti où il est chaleureusement accueilli par les habitants et surtout les habitantes.


Le charme fatal des Tahitiennes

Le départ de Tahiti, après quelques semaines passées à cueillir les fameux plants d'arbres à pain, n'en est que plus pénible. Sitôt en haute mer, William Bligh restaure la discipline habituelle aux navires britanniques.

Mais celle-ci n'est plus guère supportée par les marins volontaires. Elle suscite la révolte d'une partie d'entre eux, avec le soutien de Fletcher Christian, nostalgique des belles Tahitiennes. C'est ainsi que le capitaine Bligh et dix-huit fidèles sont abandonnés sur une chaloupe de 5 mètres en plein océan Pacifique...


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capitaine Bligh


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1816
: Création par une loi de la Caisse des dépôts et consignations, pour établir le crédit de l'Etat, après les désordres financiers du Premier empire.

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La Caisse des Dépôts est créée par la loi du 28 avril 1816, pour rétablir le crédit financier de l’Etat, après les désordres du Premier Empire.

Dès 1816, elle gère les consignations et fonds de retraite des fonctionnaires. Elle investit les fonds confiés à sa gestion pour soutenir la "rente", c’est à dire les emprunts d’Etat.

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1908
: Naissance d'Oskar Schindler, industriel allemand qui sauva des juifs de la mort pendant la Seconde Guerre mondiale Il est mort le 9 octobre 1974.

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Le 28 avril 1942, Schindler fête son trente-quatrième anniversaire. Au cours d'une cérémonie réunissant l'ensemble de son personnel, il embrasse innocemment une adolescente juive. Un employé mal intentionné le dénonce. Il est arrêt une nouvelle fois par la Gestapo, accusé de violation des lois raciales et conduit à la sinistre prison de Montelupich. Après cinq jours de détention, il comparaît devant Rolf Czurda, chef des services de sécurité de Cracovie. L'intervention de plusieurs notables amis lui sauve la mise une fois encore. Schindler, libéré sur-le-champ , demande effrontément une voiture pour être reconduit chez lui...

Lorsque les "procédures" antisémites se multiplient, avec déportation des "inutiles", Schindler réussit à sauver douze de ses employés promis à la mort.

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1912
: La mort de Bonnot.

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Les hommes de la Sûreté emmenés par le préfet Lépine encerclent une villa de Choisy-le-Roi où a trouvé refuge Jules Bonnot.

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L’ennemi public numéro un terrorise les Parisiens depuis la fin de l’année précédente. Avec sa bande de malfrats issus des milieux anarchistes, il a multiplié en quelques mois les braquages de banques et les actions violentes contre les forces de l’ordre.

Les policiers dynamitent la maison et abattent Bonnot et son complice Dubois lors de l’assaut final. Il faudra cependant attendre le 14 mai suivant pour que le reste de la
«bande à Bonnot» soit neutralisé dans l’attaque d’un pavillon à Nogent-sur-Marne.

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Arrestation de Bonnot
 
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Suite des événements du 28 Avril

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1917
: Nomination du général Pétain à la tête de l'Etat major français.


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Militaire de carrière, terminant son parcours comme colonel après s'être démarqué à l
'École de guerre de la doctrine dominante de l'offensive, il est réintégré en 1914 . Chef militaire à l'action importante au cours de la Première Guerre mondiale, Pétain est généralement présenté comme le « vainqueur de la bataille de Verdun » et, avec Georges Clemenceau, comme l'artisan du redressement du moral des troupes après les mutineries de 1917. Il est nommé commandant en chef des forces françaises et occupe ce poste jusqu'à la fin de la guerre, bien qu'en mars 1918, au moment où il est un commandement suprême des forces alliées, la direction de l'ensemble des armées alliées lui échappe au profit de son rival Ferdinand Foch. Il est fait maréchal de France en novembre 1918.


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1923 : Inauguration à Londres du stade de Wembley : 200 000 personnes assistent à la finale de la Coupe d'Angleterre de football.


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L'inauguration du stade, un an avant l'ouverture de l'Exposition impériale (le 23 avril 1924), est, à elle seule, légendaire. Le 28 avril 1923, la finale de la FA Cup entre les Bolton Wanderers et West Ham United se tient dans le stade flambant neuf. Officiellement, 126 947 personnes assistent à la rencontre. En réalité, on estime que ce sont 200 000 à 250 000 personnes qui affluent à Wembley, et envahissent le terrain : n'écoutant que son courage, face au risque d'annulation qui plane sur la rencontre, le Police Constable George Scorey dirige alors son fier et blanc destrier, "Billie", vers la foule et la fait refluer dans les tribunes et sur les côtés du terrain. Bien que l'arrivée, au même instant, du roi George V dans les tribunes aie dû participer au retour au calme, la finale (remportée 2-0 par Bolton) reste dans les annales sous le nom de "white horse final", la finale du cheval blanc.

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George Scorey sur le cheval blanc Billie.


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La foule se masse aux abord du stade pour obtenir un billet d'entrée pour cette finale.

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Des spectateurs envahissent le terrain pour fuir l'importante foule qui s'entasse dans les tribunes.


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Débordements de la foule sur le terrain avant le match.

Quarante cinq minutes après le début programmé de la rencontre, la police, aidée par les appels des joueurs pour calmer la foule, réussit à déplacer tous les spectateurs juste derrière les lignes de touche et la partie peut débuter.

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1924
: Le français Gaston Ramon présente le vaccin antidiphtérique.


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Après des études secondaires au lycée de Sens, Gaston Ramon entre à l'École vétérinaire d'Alfort. Là, il s'intéresse moins à la médecine vétérinaire qu'au travail de laboratoire. Le professeur Vallée, chargé de l'enseignement de la microbiologie, le recommande, à la fin de sa scolarité, à Émile Roux, alors directeur de l'Institut Pasteur. En 1911, il devient l'auxiliaire du vétérinaire Prévot à l'annexe de l'Institut Pasteur située à Garches (Hauts-de-Seine), et il s'occupe des chevaux servant à la préparation des sérums thérapeutiques. Pendant quinze ans, il assurera effectivement cette tâche, particulièrement lourde pendant la Première Guerre mondiale.

Cependant, au lendemain de la guerre, il éprouve plus intensément encore le goût de la recherche. Mais il ne dispose d'aucun laboratoire, et son maître Prévot se refuse à encourager sa vocation. Bref, il est seul. Cependant, Ramon a à sa disposition des
toxines microbiennes et les antitoxines contenues dans les sérums thérapeutiques, ainsi que quelques tubes et pipettes. C'est assez pour qu'il soit conduit à quatre découvertes fondamentales : la réaction de floculation (1922), les vaccins antidiphtérique et antitétanique connus sous le nom d'anatoxines (1923), les vaccinations associées et le principe de ce qu'on appelle aujourd'hui l'immunostimulation (1926).
 

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Suite des événements du 28 Avril

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1925 : Churchill surévalue la livre sterling.

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Winston Churchill

Le mardi 28 avril 1925, le chancelier de l'Échiquier Winston Churchill annonce le retour à la convertibilité or de la livre sterling. Celle-ci avait été suspendue en 1919, le pays, meurtri par la Grande Guerre, n'ayant plus les moyens de tenir son rang.

On s'apercevra très vite des implications désastreuses de cette mesure, pour la Grande-Bretagne et le reste du monde...

Affaire d'honneur national


Churchill s'est acquis un certain prestige pendant la Grande Guerre en qualité de Lord de l'Amirauté, mais a connu ensuite une longue «traversée du désert».

Il est revenu au gouvernement après avoir délaissé les libéraux (whigs) et renoué avec les conservateurs de sa jeunesse (tories).

Mais à la fois méfiant et habile, le Premier ministre conservateur Stanley Baldwin a voulu le neutraliser en lui confiant la fonction de chancelier de l'Échiquier(ministre des Finances), une fonction pas vraiment dans sa nature...

C'est ainsi que, se laissant manoeuvrer par les financiers de la City et les experts, Churchill annonce le retour à la convertibilité or de la livre sterling. Profitant d'un moment d'euphorie boursière qui a vu le cours de la livre remonter de 4,43 à 4,81 dollars, il décrète que son cours sera désormais celui d'avant-guerre, soit 4,86 dollars. Il en fait une question de fierté nationale !

L'illustre économiste John M. Keynes dénonce cette mesure dans un opuscule : Les conséquences économiques de M. Churchill (1925) en faisant valoir son inanité au vu des pouvoirs d'achat et des prix de détail comparés en Grande-Bretagne et aux États-Unis.

La monnaie britannique se retrouve d'un coup fortement surévaluée. Les financiers, qui s'inquiétaient de la fuite des capitaux, en sont ravis. Mais les produits industriels fabriqués en Grande-Bretagne voient leur prix sensiblement augmenter et le déficit commercial du pays explose.

Il s'ensuit une crise économique et une douloureuse grève générale après que l'on eut décidé de diminuer les salaires des mineurs pour restaurer la compétitivité du charbon national. Les capitaux se réfugient à qui mieux mieux aux États-Unis, à Wall Street, où ils nourrissent la spéculation et contribuent au krach de 1929.

Notons pour l'anecdote que la grève de mai 1926 a pour effet de priver Winston Churchill de son chauffeur et de sa voiture de fonction, ce qui oblige le ministre à prendre le métro, pour la première et la dernière fois de sa vie ! Son biographe François Kersaudy raconte que le malheureux aurait alors trouvé moyen de se perdre dans le dédale des couloirs.

Lointaines conséquences

En 1931, le gouvernement travailliste de Ramsay Mac Donald impose une sévére politique de rigueur qui provoque, ô scandale ! la «révolte de la Navy», dont les marins n'en peuvent plus de sacrifices salariaux. En désespoir de cause, le gouvernement se résout le 21 septembre 1931 à suspendre une nouvelle fois la convertibilité de la livre. Cette dévaluation de fait va entraîner l'économie mondiale dans une rechute.

Churchill reconnaîtra après la Seconde Guerre mondiale, en privé, que sa décision de 1925 fut «la plus grosse bévue de [sa] vie». En public, il en rejette la faute sur les «experts» et en particulier Norman Montagu, gouverneur de la Banque d'Angleterre.


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1937 : Inauguration à Rome du complexe de Cinecittà "ville du cinéma".

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L'inauguration des studios en présence de Benito Mussolini

L'idée de Cinecittà, la « città del cinema » (la ville du cinéma), est née dans les années 1930 dans l'esprit de Luigi Freddi, chef de la Direction générale du Cinéma italien (Direzione generale della Cinematografia) du gouvernement fasciste de l'époque. Il s'agissait de créer le plus grand complexe de création cinématographique européen capable de concurrencer les États-Unis et leur imposant et omniprésent Hollywood . Le but était aussi de créer un cinéma de propagande fasciste.

La construction de ce complexe de studios cinématographiques qui s'étend sur 600 000 m2 coûte 4 millions de lires. La première pierre est posée le 26 Janvier 1936 par
Benito Mussolini et, seulement quinze mois après, il procède à son inauguration le 28 Avril 1937. Rapidement surnommé « Hollywood sur Tibre » (Hollywood sul Tevere), situé au sud-est et à seulement neuf kilomètres du cœur de Rome sur la via Tuscolana (la route de Naples), ce centre industriel cinématographique regroupe, sur une superficie de 60 hectares, 73 édifices dont 16 théâtres scéniques avec des loges de tout confort, 4 hectares de voirie dont 75 kilomètres de rues, 3,5 hectares de jardins, une grande piscine utilisée pour les prises de vue « maritimes », trois restaurants, divers hôtels pour dirigeants et employés ainsi que tous les secteurs techniques nécessaires à la réalisation et à la production de films (son, lumière, montage, décors). Dans sa conception, le complexe qui voit ainsi le jour est totalement auto-suffisant.

L'impulsion ainsi donnée à la production cinématographique s'avère efficace : en seulement six ans, de 1937 à 1943 , quelque 300 films sont produits.


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1945
: Exécution de Mussolini.

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Les cadavres de Mussolini et sa maîtresse Clara Petacci


Le 28 avril 1945, trois jours après l'ordre d'insurrection générale lancé par les partisans antifascistes, Mussolini et sa maîtresse Clara Petacci sont exécutés par des résistants italiens sur l'ordre du chef communiste Walter Audisio.

Leurs cadavres sont pendus par les pieds à une poutre et exposés aux quolibets de la foule, dans une station service de la piazzale Loreto, à Milan, jusqu'à l'intervention d'officiers alliés.

Deux jours plus tard, Hitler et sa maîtresse se suicideront dans leur bunker pour échapper à un sort comparable.
 

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Suite des événements du 28 Avril

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1962
: L'Américain Red Adair réussit à éteindre l'incendie du puits de pétrole de Gassi-Touil qui brûlait depuis le 13 novembre 1961.


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Red Adair était entré dans la légende en 1962 en réussissant à éteindre un puit de pétrole qui brûlait depuis six mois dans le désert du Sahara mais c'est l'extinction de 117 puits de pétrole koweïtiens, un travail qu'il avait qualifié de «
facile », qui le rendra célèbre dans le monde entier. Il avait vendu son entreprise en 1993 en gardant une activité de consultant. «Si vous pensez que c'est trop cher de louer les services d'un professionnel, louez ceux d'un amateur, vous verrez !», s'amusait à dire à ses interlocuteurs celui qui a été incarné par John Wayne dans le film Hellfighters, « les feux de l'enfer ».

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1965
: Débarquement des Marines américains à Saint-Domingue.

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Quelques jours après le renversement du gouvernement de Donald Reid Cabral par un groupe d'officiers libéraux, des militaires interviennent avec des troupes américaines débarquées à Saint-Domingue afin d'empêcher l'instauration d'un régime gauchiste.


Après la mort du dictateur Rafael Trujillo, en 1961, la République dominicaine, un État des Antilles peuplé de 3 millions d'habitants, organise des élections libres en décembre 1962. La victoire du libéral de gauche Juan Bosch est suivie, en septembre 1963, par un coup d'État des militaires qui portent au pouvoir un civil, David Reid Cabral. En avril 1964, l'intervention d'officiers libéraux entraîne la démission de Cabral à qui ils voudraient voir succéder Bosch. Cette perspective divise l'armée dont une partie se rallie au général Elias y Wessan, opposant au retour de Bosch.

Une
guerre civile éclate et la capitale, Saint-Domingue, est bombardée. Dépêchées pour protéger les ressortissants américains, des milliers de Marines participent à l'affrontement contre ce que l'on présente comme une menace communiste. Les combats se poursuivront encore avant qu'un gouvernement provisoire ne soit formé en août par Hector Garcia-Godoy. Rentré d'exil en septembre 1965, Juan Bosch sera défait en juin 1966 lors d'une élection l'opposant à l'ex-président Joaquin Balaguer, un modéré.


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1967
:
Muhammad Ali objecteur de conscience.

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Le 28 avril 1967, le boxeur américain Muhammad Ali refuse son incorporation dans l'armée du fait de l'engagement de celle-ci dans la guerre du Vietnam. "Aucun Vietnamien ne m'a jamais traité de nègre ", dira-t-il. Le boxeur sera condamné par la justice et perdra sa licence et son titre de champion du monde.

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1974
: Retour à Lisbonne de Mario Soares.

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Exilé en France, il rejoint les rangs de l'Action socialiste portugaise, qui deviendra le Parti socialiste, au sein duquel il s'impose comme l'un des principaux cadres. Il rentre au pays après la révolution des Œillets en 1974, puis est nommé ministre au sein du gouvernement provisoire.

Nommé
ministre des Affaires étrangères en 1974, il quitte le gouvernement l'an suivant, puis du fait de la victoire des socialistes aux élections législatives de 1976, est nommé Premier ministre ; la mésentente entre les partenaires de sa coalition le contraint à la démission en 1978.


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1985
: Chantal Nobel, l'actrice de la série "Châteauvallon", est grièvement blessée dans un accident de voiture avec le chanteur Sacha Distel.


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C’est le 28 avril 1985 que Chantal Nobel est très grièvement blessée lors d’un accident de voiture survenu au détour d’un virage de la nationale 7, dans le village de Malataverne, près de Cosne-Cours-sur-Loire dans la Nièvre. Une courbe mal négociée, et la voiture qui embrasse un poteau. Au volant de celle-ci, une Porsche Carrera, le chanteur Sacha Distel.

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À l’époque, des rumeurs feront état d’une relation entre les deux célébrités… Difficile à croire au vu du procès engagé par l’actrice contre le chanteur. Fatigue, vitesse ? Leurs versions de l’accident diffèrent considérablement. Lors du procès qui s’est déroulé trois ans après le drame, Sacha Distel a toujours affirmé que, parfaitement éveillé, il conduisait sa voiture à environ 70 km/h, et qu’il en a perdu le contrôle en raison d’une plaque d’huile répandue sur la chaussée.

Chantal Nobel déclare, au contraire, que le véhicule roulait à quelque 150 km/h et que le conducteur devait s’être endormi, car il ne répondait plus à ses questions depuis un moment, lorsque la voiture a quitté la route pour aller s’écraser sur le bas-côté.
Sacha Distel écopera d’une peine d’un an de prison avec sursis, pour blessures involontaires.

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1986
: L'agence Tass annonce l'accident de Tchernobyl.

C'est seulement le surlendemain de la catastrophe que les autorités soviétiques décident d'évacuer en début d'après-midi la population de Pripiat. La ville, qui compte environ 50.000 habitants, est située à trois kilomètres de la centrale. Officiellement les habitants partent pour deux ou trois jours. Ils ne reviendront pas.

Très tôt ce lundi matin 28 avril un fort taux de radioactivité est détecté sur les employés de la centrale suédoise de Forsmark à 150 km au Nord de Stockholm à leur entrée sur le site. La centrale est évacuée dans un premier temps. Puis les spécialistes découvrent que la hausse de radioactivité constatée ne provient ni d'une fuite de la centrale, ni du territoire national, mais de beaucoup plus loin. La Suède donne l'alerte l'après-midi.

À la suite des révélations suédoises l'agence de presse officielle soviétique TASS annonce le soir dans un bref communiqué -soit trois jours après la catastrophe- que l'un des quatre réacteurs de la centrale nucléaire de Tchernobyl près de Kiev, mis en service entre 1977, a été endommagé à la suite d'un accident. Et que des mesures ont été prises «pour éliminer les conséquences de l'accident». Le Figaro informe ses lecteurs dans son édition du 29 avril 1986 «d'un accident grave dans une centrale nucléaire» en U.R.S.S. et que «l'agence Tass a précisé que des soins avaient été apportés aux victimes». Mais le journal note «qu'aucune indication n'ayant été fournie par Moscou à ce sujet, il semble que plusieurs personnes aient été blessées ou irradiées. Moscou n'a donné aucune indication sur ce qui paraît être le deuxième accident sérieux enregistré dans une centrale nucléaire en U.R.S.S.».

Le quotidien signale «que la radioactivité a monté en flèche dans tous les pays scandinaves et dans divers pays occidentaux, dont l'Allemagne, sans toutefois présenter de danger pour l'humanité, s'accordent à préciser les spécialistes, bien que dans certaines régions le taux soit dix fois supérieur à la moyenne», et «pour l'instant aucune “radioactivité particulière” n'a été décelée en France par les Services centraux de la protection contre les rayons ionisants (S.C.P.R.I).»


Le 8 décembre 2016, afin de mieux faire connaître les conséquences à long terme de la catastrophe de Tchernobyl, l’Assemblée générale de l’ONU a décidé de programer le 26 avril Journée internationale du souvenir de la catastrophe de Tchernobyl, qui sera célébrée tous les ans à compter de l’année 2017. Constatant que les graves conséquences à long terme de la catastrophe de Tchernobyl et les besoins qui en découlent pour les communautés et les territoires touchés continuent, trente ans après, de se faire sentir, elle invite tous les États Membres, les organismes des Nations Unies et autres organisations internationales concernés, ainsi que la société civile, à observer cette journée.
 

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1996
: Football : le Milan A.C. remporte son quinzième titre de Champion d'Italie.


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2001
: "Touriste de l'espace", l'américain Dennis Tito, s'envole vers les étoiles avec deux cosmonautes russes à bord de Soyouz depuis Baïkonour pour 20 millions de dollars.


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L'agence spatiale russe va gagner ses premiers dollars de tour operator. La Nasa a beau grogner, les Russes ont déclaré, vendredi, qu'ils lanceraient leur «touriste de l'espace», le millionnaire américain Dennis Tito, le 28 avril, pour un séjour d'une semaine à bord de la Station spatiale internationale. Il doit prendre place dans une capsule Soyouz, tirée depuis le cosmodrome de Baïkonour (Kaza khstan), avec les cosmonautes Talgat Moussabaïev et Youri Batourine. Une mission dite «taxi»: elle consiste surtout à remplacer le Soyouz qui sert de chaloupe de sauvetage en cas d'évacuation d'urgence et qui doit être renouvelé tous les six mois.

Rêve d'enfance

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Cette première spatiale d'un nouveau genre Dennis Tito sera le premier passager à payer sa place avec ses propres deniers a suscité moult frictions entre les deux principaux partenaires de «la plus grande coopération pacifique de l'histoire de l'humanité», slogan par lequel l'agence américaine désigne la station orbitale.

L'affaire dure depuis près de deux ans. A l'époque, Dennis Tito, ancien ingénieur de la Nasa, âgé de 60 ans et qui a fait fortune dans les affaires, décide de réaliser «un rêve d'enfance»: voler dans l'espace. Il prend contact avec la société MirCorps, une joint-venture américano-russe qui tente désespérément de commercialiser la station Mir, afin d'en éviter la destruction. Il signe un premier accord qui prévoit un vol d'une semaine, facturé 20 millions de dollars, environ 150 millions de francs. Il commence à s'entraîner à la Cité des étoiles, près de Moscou, satisfait aux tests médicaux des Russes et se prépare à l'ivresse de l'apesanteur. La destruction de Mir, en mars, change la donne. Les Russes ne veulent pas abandonner les dollars de l'Américain, mais ne disposent plus de leur datcha en orbite. Ils doivent donc l'envoyer passer sa semaine de vacances spatiales dans la station qu'ils construisent avec la Nasa. Et les ennuis commencent.

Persiflage et promotion

L'ironie de l'affaire est que la Nasa déploie depuis des années un discours qui ne manque pas de vanter la «privatisation de l'espace» et promet au Congrès de louer la station spatiale aux entreprises. Mais que le premier touriste, américain de surcroît, passe par Baïkonour et non par cap Canaveral est difficile à avaler. Du coup, l'agence américaine a tenté d'empêcher les Russes de satelliser Tito. L'homme serait une source de danger, en raison de son «inexpérience», de son russe «insuffisant» et d'un entraînement trop court. «En cas d'urgence, comment va-t-il réagir?», s'interroge la Nasa, dont deux astronautes, Susan Helm et James Voss, sont actuellement à bord, avec le commandant russe Youri Oussatchev. De son côté, l'agence spatiale russe, la RKA, a bombardé Tito «responsable des communications», et le commandant du Soyouz, Talgat Moussabaïev, vante les qualités de l'Américain, qualifié de «spécialiste tout à fait compétent et bon ingénieur». En réalité, son programme de vol consiste surtout à profiter du spectacle et à en faire partager les émotions, via l'Internet et des radiocommunications, à des correspondants terrestres, dont nombre d'écoles américaines.

Menaces sidérales

Le conflit a pris un tour spectaculaire en mars, lorsque l'équipage du Soyouz s'est présentée à Houston, au centre d'entraînement de la Nasa, pour peaufiner les procédures communes. Lorsque les officiels américains ont interdit l'accès du centre à Tito, Talgat Moussabaïev et Youri Batourine ont carrément tourné les talons et effectué une journée de «grève» pour protester. Il a fallu, pour calmer les esprits, que la RKA leur ordonne de retourner au boulot et parle de geste «effectué sous le coup de l'émotion». La semaine dernière, un responsable anonyme de l'agence russe a même menacé de «détruire la station internationale en détachant le module Zvezda», un module de service indispensable. Guerre des nerfs plutôt que menace crédible, mais, en refusant de plier devant la Nasa, la RKA a montré qu'elle entend bien utiliser ses fusées et ses Soyouz à sa guise pour accéder à la station internationale.


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2004
: Irak/USA - CBS diffuse des images de détenus irakiens humiliés par des militaires américains dans la prison d'Abou Ghraib.

La chaine américaine CBS a diffusé le 28 Avril une séries de photos prises par des soldats américains en Irak. Les téléspectateurs américains ont pu découvrir des scènes d'humiliation, avec notamment une photo qui montre des prisonniers irakiens, nus la tête encagoulée, empilés pour former une pyramide humaine, l'un d'entre eux ayant une injure en anglais inscrite sur la peau. D'autres clichés montrent des irakiens nus contraints de simuler des actes sexuels.

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Sur l'une des images, on voit un homme nu que l'on a obligé à se tenir pendant plusieurs heures debout sur une petite boîte cubique, le visage couvert d'une cagoule noire pointue comme celles du "Klu Klu Klan", des fils électriques attachés aux membres. Selon CBS, il avait été averti qu'il s'électrocuterait s'il tombait.

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Selon CBS, les photos ont été pris en 2003 dans la prison d'Abou Ghraib près de Bagdad, l'une des principales prisons où Saddam Hussein faisait torturer ses prisonniers politiques. Cette prison est aujourd'hui utilisée par les Américains qui y détiennent plusieurs centaines de prisonniers capturés depuis le début de l'invasion de Irak.
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"Les actes honteux de quelques-uns ne représentent pas les 99% de nos hommes et femmes en uniformes qui servent superbement", a souligné le porte-parole de la Maison Blanche, Scott McClellan. Le secrétaire d'Etat américain Colin Powell a jugé les mauvais traitements "abjects". Selon lui, ces exactions ne reflétent pas l'attitude de l'ensemble des troupes américaines. "La plupart de nos soldats font du très bon travail (...) en faisant tout leur possible pour aider les Irakiens". Le général Mark Kimmitt, porte-parole de l'armée américaine a assuré qu'une enquête était en cours et que les auteurs de ces actes étaient passibles de la cour martiale. Le général Janis Karpinski, en charge de la gestion du système pénitentiaire militaire américain en Irak, a été suspendu de ses fonctions et fait l'objet d'une enquête. Six autres officiers font l'objet d'une procédure administrative, dont l'un a été envoyé vers une cour martiale.En attendant, les photos ont pu être vues dans tous les pays musulmans, notamment sur la chaîne Al-Jazira qui les a diffusées en ouverture de ses bulletins d'information tout au long de la journée.

Torture et sévices en Irak: Bush regrette mais ne s'excuse pas

George W. Bush s'est adressé aux télévisions arabes pour condamner les sévices infligés par des soldats américains à des prisonniers irakiens. Ces actes ne correspondent pas à "l'Amérique que je connais", a dit George Bush.

Ces actes sont pourtant identiques à ceux commis couramment aux Etats-Unis dans les états racistes du sud (et en particulier au Texas) par des Américains violents, racistes, sympatisans du Klu Klux Klan, et supporters fanatiques de George Bush.


"Il y aura des enquêtes, ces gens seront traduits en justice", a promis Bush. Il a qualifié ces actes de "répugnants" mais "isolés". Il ne juge donc pas nécessaire que les Etats-Unis présentent des excuses. Il a également renouvelé toute sa confiance en Donald Rumsfeld, le ministre américain de la Défense.

En parlant d'actes "isolés", George Bush a menti, une fois de plus. On assiste en effet à une multiplication de révélétions et de témoignages qui confirment que contrairement à ce qu'a affirmé Bush, il ne s'agissait en aucun cas d'actes isolés.

Alors que George Bush s'est refusé à présenter des excuses au nom des Etats-Unis, le général américain Geoffrey Miller, chargé du système carcéral de la coalition dirigée par les Etats-Unis, a présenté pour la première fois ses excuses aux Irakiens. "Je voudrais, en mon nom personnel, m'excuser auprès du peuple irakien pour le petit nombre de commandants et de soldats qui ont violé nos règles et probablement commis des actes criminels. Je garantis personnellement que cela ne se reproduira plus", a-t-il déclaré à des journalistes.

Nouvelles révélations avec photos dans le Washigton Post

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Le "Washington Post" a publié dans ses éditions de jeudi une nouvelle série de photos montrant des humiliations à caractère sexuel infligées à des prisonniers irakiens par leurs geôliers américains.

Sur l'une d'entre elles, on peut voir une soldate tenant en laisse un prisonnier à terre, attaché par le cou et nu, à la prison d'Abou Ghraïb, près de Bagdad

Le "Washington Post" explique avoir obtenu une série de plus d'un millier de photos numériques d'Irak, allant d'images classiques de la vie quotidienne de militaires en Irak, jusqu'à des photos choquantes de différentes sortes d'humiliations, principalement à caractère sexuel. Les photos publiées ont été recadrées pour qu'on ne voie pas les sexes des victimes.

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Témoignages d'Irakiens sur les horreurs américaines en Irak

La chaîne de télévision britannique ITV a diffusé le témoignage de Suhaib al-Baz, 24 ans, cameraman pour la chaîne de télévision Al-Jazira et emprisonné par les Américains dans la prison d'Abou Ghraib. Il raconte qu'une jeune adolescente irakienne a été entièrement déshabillée et battue alors que son frère l'entendait crier dans une cellule voisine, a rapporté vendredi la chaîne de télévision britannique ITV d. La jeune fille, âgée de 12 ou 13 ans a ensuite été promenée nue devant la cellule de son frère et celle des autres prisonniers.

Une autre fois, Al-Baz a déclaré avoir vu un adolescent malade, âgé de 15 ans, être forcé à porter deux bidons d'eau et de courir dans un couloir. S'il s'arrêtait, il était battu avec un bâton par un soldat américain. "Il est tombé d'épuisement alors ils l'ont déshabillé et ont versé de l'eau froide sur lui", a raconté le cameraman. Toujours selon Al-Baz, les soldats américains ont aussi forcé le père de cet adolescent "à porter un soutien-gorge et une culotte" pour rire.
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Auparavant, Suhaib al-Baz avait déclaré à l'Associated Press qu'il avait été dévêtu, battu, privé de sommeil durant sa détention de 74 jours par l'armée américaine. Il a affirmé que pendant ce temps, les soldats prenaient "des images de torture" avec leurs caméras personnelles.

Le 3 Mai, l'Associated Press a diffusé le témoignage d'un Irakien plusieurs fois par la prison Abou Ghraïb, deux fois sous le régime de Saddam Hussein, une fois sous occupation américaine. Tout compte fait, il dit préférer encore les tortures infligées par les hommes du dictateur irakien à l'humiliation ressentie lorsque ses geôliers américains l'ont forcé à se dénuder.

Lorsque Dhia al-Choueïri a été arrêté en octobre dernier, ses gardiens américains lui ont demandé de se déshabiller. "Au départ, je pensais qu'ils voulaient me faire mettre l'uniforme rouge de la prison, j'ai donc retiré mes vêtements et gardé mes sous-vêtements. Mais ils m'ont demandé de retirer aussi mes sous-vêtements. J'ai commencé à protester mais finalement ils m'ont fait retirer mes sous-vêtements", raconte l'homme, trop embarrassé pour s'appesantir sur les détails.

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Lui et six autres prisonniers, tous cagoulés, ont dû se mettre face à un mur, les mains appuyées dessus, le corps légèrement incliné en avant. "Ils nous ont fait mettre dans une position que j'ai trop honte de décrire. Ils sont venus nous inspecter pendant que nous nous trouvions dans cette position. Ils savaient que cela nous humilierait". "Ils voulaient nous humilier, briser notre fierté. (...) Ils voulaient nous donner l'impression d'être des femmes, ils voulaient qu'on ressente les mêmes choses qu'une femme, et c'est la pire insulte, de se sentir comme une femme".

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Suite et fin des événements du 28 Avril

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2011
: Un attentat à la bombe à Marrakech, dans un café de la place Jamâa El-Fna, fait 17 morts, dont onze touristes européens, huit Français et trois Suisses.

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Un attentat à la bombe jeudi à Marrakech a fait 15 morts, dont dix étrangers parmi lesquels figurent six Français, dans un café de la vieille ville fréquenté par les touristes, rapporte la chaîne de télévision publique marocaine 2M. Cinq Marocains et quatre autres étrangers dont on ignore la nationalité comptent également parmi les tués, précise-t-elle. Le ministère marocain de l'Intérieur avait auparavant fait état de 14 morts, dont plusieurs étrangers, et de 20 blessés. Des Français ont perdu la vie dans l'explosion, a confirmé une source policière française. Selon cette source, deux à sept Français sont morts et de sept à vingt ont été blessés. De son côté, L'Élysée a annoncé qu'il y avait des victimes françaises, sans dire s'il s'agissait de morts ou de blessés, et le ministère français des Affaires étrangères n'a pu le préciser.

La déflagration s'est produite au premier étage du café Argana, qui se trouve sur la célèbre place Djemaa el Fna, la plus grande de la médina, particulièrement prisée des touristes. "L'analyse des premiers indices recueillis sur le lieu de l'explosion qui s'est produite, jeudi, dans un café à Marrakech confirme la thèse de l'attentat", dit le ministère de l'Intérieur dans un communiqué relayé par l'agence de presse Map, sans préciser si la piste islamiste a été retenue. La dernière opération majeure commise par des extrémistes islamistes au Maroc remonte aux attentats qui ont fait 45 morts en mai 2003 à Casablanca.

Corps déchiquetés

Deux personnes interrogées par Reuters à Marrakech ont parlé d'un attentat-suicide, ce qui n'a pas été confirmé officiellement. "J'ai entendu une énorme explosion. Deux étages du bâtiment ont été détruits", a déclaré une habitante. Plusieurs témoins disent avoir vu avant l'explosion un homme pénétrer dans le café avec un sac. Présent sur les lieux, un photographe de l'agence Reuters a dit avoir "entendu une très forte explosion sur la place". "Elle s'est produite à l'intérieur du café Argana. Lorsque je me suis rapproché, j'ai vu des corps déchiquetés qu'on sortait de l'établissement", a-t-il témoigné. "Le premier étage présentait les dégâts les plus importants alors que le rez-de-chaussée était pratiquement intact (...) Il y a beaucoup de policiers qui fouillent les décombres avec des médecins légistes", a-t-il ajouté.

Selon Halim Saïdi, médecin à l'hôpital Ibn Tofaïl de Marrakech, un Français a succombé à ses blessures pendant son transfert et un autre étranger est décédé sur la table d'opération. Dix-huit blessés, dont huit Marocains, sept Français et deux Suisses, ont été admis dans l'établissement, a-t-il dit. "Cinq des étrangers blessés sont dans un état grave. Ils ont perdu des membres dans l'explosion, ont subi des blessures graves à l'abdomen ou des fractures importantes", a-t-il précisé, ajoutant que les huit Marocains souffraient de blessures moins graves. Avant le communiqué du ministère de l'Intérieur, un responsable marocain s'exprimant sous le sceau de l'anonymat avait indiqué que l'explosion était due à des bonbonnes de gaz.

Cible symbolique

Marrakech, ancienne ville impériale située au pied des montagnes de l'Atlas, est le plus important pôle touristique du Maroc. La café Argana est en outre l'un des plus fréquentés de la place Jemâa el-Fna, pôle d'attraction de la ville. On ne pouvait trouver cible plus symbolique que cette place, réputée pour ses charmeurs de serpents et ses conteurs, qui se couvre chaque soir de restaurants en plein air. "Avec cet attentat et les troubles inquiétants dans la région, le tourisme va souffrir pendant un moment", a estimé un restaurateur français de Marrakech. "Les gens paniquent. Il s'agit d'un acte terroriste et ça va affecter l'économie et ternir l'image du pays", a rapporté un agent de change de la Bourse de Casablanca, qui a plongé de 3 % à l'annonce de l'attentat avant de se reprendre.

Le roi Mohamed VI a souhaité une enquête rapide et transparente. Le président français Nicolas Sarkozy, qui s'est entretenu avec le souverain par téléphone, a condamné "avec la plus grande fermeté cet acte odieux, cruel et lâche qui a fait de très nombreuses victimes parmi lesquelles des Français", dit l'Élysée dans un communiqué. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire de police, procédure habituelle pour un attentat à l'étranger quand des Français sont touchés.

Pour les experts des questions de sécurité, l'opération rappelle d'autres tentatives islamistes déjouées par les forces de l'ordre. "Une majorité de complots est détectée au stade préliminaire, parce que les autorités marocaines entretiennent un réseau d'informateurs très efficace au niveau de la rue", estime Anna Murison, de la société de conseil Exclusive Analysis. "Cependant, la récurrence des complots (...) fait qu'il est probable qu'un petit nombre passe au travers des mailles du filet". Du côté de la contestation politique inspirée des soulèvements tunisien et égyptien, Mohammed VI a promis de réformer la Constitution, mais de nouvelles manifestations sont encore prévues dimanche.

Le procès des auteurs présumés de l'attentat à la bombe de Marrakech en avril, qui a fait 17 morts dont onze étrangers, a connu son épilogue vendredi avec la condamnation à la peine capitale du principal accusé et à la perpétuité pour son complice.

Mais les peines à quelques années de prison --prononcées à l'issue d'une longue délibération de cinq heures et demi de la cour du tribunal anti-terroriste de Salé (près de Rabat) -- a provoqué la colère des familles des huit victimes françaises dont certaines ont crié au scandale.

Le principal accusé, le Marocain Adil Al-Atmani a été condamné à mort, et son complice Hakim Dah à la prison à perpétuité.

Toujours inscrite dans le code pénal --mais en voie d'être formellement supprimée --la peine de mort n'est plus appliquée au Maroc depuis 1992. La nouvelle constitution votée en juillet prévoit pour la première fois explicitement le "droit à la vie".

Quatre des sept autres accusés ont été condamné à quatre ans de prison et trois à deux ans. Les dix accusés ont dix jours jours pour interjeter appel. L'attentat particulièrement sanglant a fait 17 morts, dont huit Français, trois Suisses et trois Marocains ainsi que plusieurs blessés.

Dès l'énoncé du verdict, la soeur d'Al-Atmani s'est mise à protester à haute voix dans la salle d'audience empêchant le juge de poursuivre sa lecture, avant de perdre connaissance.

Al-Atmani, un cordonnier de Safi (150 km au sud de Casablanca) a commis l'attentat, selon des témoins, en s'introduisant dans le café Argana au coeur de la célèbre place Jamâa El Fna à Marrakech, haut lieu du tourisme marocain, portant une perruque et des lunettes de soleil. Il s'était servi d'un gros sac à dos chargé d'explosifs qu'il a actionnés quelques minutes après avoir quitté le café.

Selon la police, une puce de téléphone portable découverte dans le café soufflé par l'explosion actionnée à distance a permis de remonter jusqu'à lui.

Les condamnations à quelques années de prison des complices a provoqué la colère des familles des victimes françaises.

"C'est scandaleux" s'est écrié Jacques Sombret, qui vit à Marseille (sud de la France), soulignant que certains des accusés ont même remercié la cour pour la sentence. "Le monde va rire de votre justice; le Maroc m'a trahi", a ajouté l'homme en colère dont la fille de 40 ans est morte dans l'attentat laissant deux enfants derrière elle.

L'avocat du principal accusé, Me Abdelrahman Abideddihne a quant à lui dénoncé la condamnation à mort de son client qui avait reconnu sa responsabilité dans l'attentat au cours de l'enquête avant de se récuser au premier jour du procès.

"Je m'étonne que la justice continue de prononcer des peines de mort alors que le royaume l'a aboli de facto. Cette sentence figure encore dans la loi, mais il ne faut plus la prononcer dès lors que l'on s'achemine vers sa suppression", a-t-il dit à l'AFP.

Avant l'énoncé du verdict, les neuf accusés ont tous pris la parole pour redire qu'ils n'avaient aucun lien avec le Jihad et avec le terrorisme, et clamer leur innocence.

"Je n'ai aucun lien avec cet attentat. Je suis innocent et le résultat de ce procès va nous permettre d'établir si le Maroc est vraiment sur la voie des réformes", a lancé Adil Al-Atmani qui était le premier à prendre la parole.

Celui-ci a paru tout au long du procès tranquille et relativement indifférent aux débat tandis que les autres suspects, tous jeunes, passaient leur temps à communiquer avec leurs proches installés à l'arrière de la salle d'audience, à proximité du box des accusés.

Selon le parquet, les principaux accusés étaient des personnes "qui ont avoué avoir adhéré au courant jihadiste" et "aux idées d'Al-Qaïda au Maghreb, après leurs séjours en 2005 en Irak, en Syrie, en Tchétchénie, au Mali, en Algérie et en Mauritanie".

Selon l'acte d'accusation, les prévenus sont coupables d'avoir "porté gravement atteinte à l'ordre public, assassinat avec préméditation et appartenance à un groupe religieux interdit".

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Dimanche 29 Avril 2018

Nous sommes le 119ème jour de l’année.

Nous fêtons les Catherine

Sainte Catherine de Sienne (1347-1380)

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Catherine de Sienne, de son vrai nom Catarina Benincasa, meurt à Rome à l'âge de 33 ans. Née le 25 mars 1347 à Sienne (Toscane), elle s'est très vite tournée vers la religion, marquée par des phénomènes mystiques (stigmates, mariage mystique, etc.). Elle aura tout au long de sa vie une influence importante sur l'Eglise catholique. Ambassadrice officieuse de Florence auprès du pape, médiatrice lors de la guerre des Huit-Saints, elle a été déclarée sainte et docteur de l'Église.

Dictons du jour

« Pluie de Saint Hugues à Sainte Sophie remplit les granges et les barils. »

« Lorsqu'il tonne en avril, cercle tonneaux et barils ».

Journée internationale de la danse

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La journée internationale de la danse a été instaurée en 1982 à l'initiative du Comité de Danse International de l'Institut International du Théâtre.

Elle se fête tous les 29 avril, date anniversaire de la naissance du chorégraphe français Jean Georges Noverre, créateur du ballet moderne.


Depuis 1995, au nom de l'unité de la danse, le Conseil International de la Danse (CID), en relation avec l'UNESCO, s'est engagé à célébrer cette journée.

Son but essentiel, selon le CID, est d'attirer l'attention du grand public sur l'art de la danse et, tout particulièrement, de toucher un nouveau public qui ne se sent pas concerné dans l'année par les évènements de danse.

Quelques événements du 29 Avril

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1429
: Jeanne d'Arc entre à Orléans.


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Une jeune Lorraine, Jeanne d'Arc, qui se dit envoyée de Dieu (pour proclamer la légitimité de Charles et chasser les Anglais du royaume), entre à la tête d'une armée à Orléans. La ville est assiégée par les Anglais depuis octobre 1428. La dernière armée de Charles VII libérera Orléans le 8 mai 1429 et Jeanne d'Arc conduira Charles VII se faire sacrer à Reims le 17 juillet 1429. Celui-ci est alors prêt à reconquérir le royaume et réorganiser le pouvoir royal.

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1524
: Bateille de la Sesia.

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Les 29 et 30 avril 1524 s'est déroulée la bataille de la Sesia, épisode de la sixième guerre d'Italie opposant le royaume de France et la République de Venise au Saint-Empire, à la monarchie hispanique, au royaume d'Angleterre et aux Etats pontificaux. Cette bataille sera marquée par la victoire des troupes de Charles Quint, et par la mort du chevalier français Bayard, tué d'un coup d'arquebuse.


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1624
: Richelieu entre au Conseil du roi.


Le 29 avril 1624, le roi
Louis XIII (23 ans) appelle à ses côtés le cardinal duc de Richelieu, Armand Jean du Plessis (39 ans). Malgré ou à cause de leurs différences de tempérament, les deux hommes vont ensemble faire de la France encore féodale et brouillonne un État centralisé et fort.

Habile négociateur


Né le 5 septembre 1585, Armand Jean du Plessis, fils d'un capitaine des gardes d'Henri IV, entre dans les ordres et devient évêque du modeste évêché de Luçon. Bien qu'il eut préféré une carrière militaire, il va toute sa vie manifester une piété forte et sincère.

Il se fait remarquer aux états généraux de 1614 par la régente Marie de Médicis, mère de Louis XIII. Habile, il rentre dans ses bonnes grâces en la réconciliant avec son fils. Cet exploit est récompensé par la barrette de cardinal le 12 décembre 1622.


Au Conseil d'en haut (aussi appelé « Conseil ordinaire » ou «Conseil des affaires», le cardinal se fait remarquer du roi par son talent et son dévouement. Il prend l'habitude de s'entretenir en tête-à-tête avec lui avant chaque Conseil de façon à faciliter ses interventions.

Le 13 août 1624, Louis XIII offre à Richelieu la direction du Conseil d'en haut. À ce poste de « principal ministre » ou Premier ministre, le cardinal va dès lors révéler jusqu'à sa mort son génie politique. Il en est récompensé dès 1629 par les titres de duc et pair.

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Un homme d'État moderne

Travailleur infatigable, ne dormant guère plus de quatre heures par nuit, Richelieu va se dévouer jusqu'à sa mort au service de l'État.


Dans un premier temps, il met au pas la noblesse, prompte aux duels et aux complots. Il est habile aussi à s'attacher les hommes de talent, nombreux dans la France de cette époque. Ainsi constitue-t-il l'
Académie française.

Visionnaire, il encourage les expéditions lointaines. Conscient de l'importance à venir du commerce maritime, il encourage la construction de navires inspirés des Hollandais, précurseurs en ce domaine.


Déterminé, Richelieu combat avec efficacité les protestants de l'intérieur et leurs alliés anglais. Après le
siège de La Rochelle et l'Édit d'Alès, il ne reste plus grand-chose de l'ancienne grandeur des protestants français. Mais il n'hésite pas à s'allier aux protestants allemands pour diviser l'Allemagne et abaisser la maison catholique des Habsbourg qui, d'un côté, gouverne l'Espagne et, de l'autre, les États autrichiens.

Il réprime avec dureté les révoltes paysannes, comme la
révolte des Croquants, qui se multiplient à la fin du règne pour cause de misère et de guerre.

Victorieux de toutes les cabales grâce au soutien constant du roi Louis XIII, Richelieu apparaît comme le premier homme d'État moderne, soucieux de l'intérêt national envers et contre tout.
 
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Suite des événements du 29 Avril

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1627 : Fondation de la compagnie des Cent-Associés

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La Compagnie des Cent-Associés, ou Compagnie de la Nouvelle-France, est fondée le 29 avril 1627 (approbation royale le 6 mai 162:cool: par le cardinal Richelieu, grand ministre de Louis XIII, pour établir l'Empire français en Amérique du Nord. Ils ont un capital de 100 000 couronnes. Le territoire qui lui est octroyé comprend la Nouvelle-France, de la Floride à l'Arctique et de l'Atlantique à l'Ouest inconnu, ainsi que d'importants privilèges de traite.

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Fig.1 Sceau de la Compagnie de la Nouvelle-France Fig.2 Contre-sceau de la Compagnie de la Nouvelle-France
dite des Cent-Associés.

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1670
: Début du pontificat de Clément X (fin en 1676).

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Clément X, né Emilio Altieri, est couronné pape le 29 avril 1670 jusqu'au 22 juillet 1676, date de sa mort. Il influence l'élection du nouveau roi de Pologne après la mort de Michal Ier en recommandant Jean III Sobieski, qui a prouvé sa foi chrétienne et a lutté contre les Turcs lors la bataille de Chaezim. Clément X prône la paix en Europe durant tout son règne, ce qui lui vaut des tensions avec la France. Il célèbre le 15e Jubilé de l'année sainte en 1675.

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1770
: James Cook débarque sur le continent australien depuis son bateau l’Endeavour. Il accoste à Botany Bay.

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C'est à bord d'un robuste trois mâts, l'Endeavour, que James Cook et quelques scientifiques (notamment l'astronome Charles Green et le botaniste Sir Joseph Banks), mettent les voiles le 25 août 1768 vers les eaux lointaines du Pacifique Sud.

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Cook poursuit sa route vers le nord en longeant la côte, ne la perdant jamais de vue pour la cartographier et nommer ses points remarquables. Au bout d'un peu plus d’une semaine, ils pénètrent dans un fjord long mais peu profond. Après avoir mouillé devant une pointe basse précédée de dunes de sables qui porte actuellement le nom de Kurnell,l'équipage débarque pour la première fois en Australie, le 29 avril. Cook baptise tout d’abord le fjord Stingaree Bay en allusion aux nombreuses raies aperçues (stingray en anglais).


L’endroit reçoit ensuite le nom de Botanist Bay, puis finalement Botany Bay en raison des nombreuses nouvelles espèces découvertes par les botanistes Joseph Banks, Daniel Solander et Herman Spöring.

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Le matin du 14 février, à la suite du vol d’un de ses canots, Cook se rend au village en compagnie de 9 hommes pour prendre le roi en otage jusqu'à ce que le bateau soit restitué. Mais la situation dégénère et les marins britanniques sont forcés à la retraite vers la plage sous les pierres et les lances des indigènes. Lorsque Cook tourne le dos aux assaillants pour tenter de faire cesser le feu, il est atteint à la tête, puis battu à mort et découpé en morceaux. Bien qu’on ne puisse pas prouver avec certitude si les indigènes ont pratiqué le cannibalisme avec les restes du capitaine, on sait qu’ils ont restitué quelques "morceaux" à son équipage qui les ont jetés à la mer au cours d’une cérémonie funéraire.

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Deux musées lui sont consacrés, l’un à Sydney (Kurnell, pointe sud de Botany Bay) et l’autre à Cooktown.
 

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Suite des événements du 29 Avril

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1859
: L'invasion autrichienne du Piémont

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Le 29 avril l’armée autrichienne de Ferencz Gyulai franchit le Tessin, le fleuve qui sépare le Piémont de la Lombardie, à proximité de Pavie et envahit le territoire piémontais ; le 30, elle occupe Novare Mortara et, plus au nord, Gozzano , le 2 mai Vercelli, le 7 Biella . L’armée piémontaise ne s’oppose pas à l’opération, se trouvant au sud entre Alexandrie, Valanza et Casale. Les Autrichiens arrivent à 50 km de Turin.

Un ordre exprès de Vienne, suggère à Gyulai que « le meilleur théâtre d’opérations est le Mincio », là où les Autrichiens avaient, onze ans plus tôt, battu l’armée piémontaise et sauvé leurs possessions en Italie. Gyulai fait demi-tour et se retire au-delà du Sesia puis vers la Lombardie. En faisant ainsi, les Autrichiens renoncent à battre séparément les Piémontais et les Français, et permettent la jonction des deux armées.

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1899
: La naissance de la Jamais contente.

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L'idée de construire la Jamais Contente née probablement au lendemain de la course de cote de Chanteloup-les-vignes à laquelle Camille Jenatzy a participé et triomphé.

En effet, une nouvelle formule de course automobile était née, et se déroula, pour la première fois, le 27 Novembre 1898 à quelques pas d'Achères: la course de cote, et elle connaissait déjà un vif succès. La plus célèbre était alors celle de Chanteloup-les-vignes. De 2 % au départ, près du passage à niveau d'Argenteuil, la cote atteignait 10 % vers l'arrivée 1 800 mètres plus loin.

A Chanteloup-les-vignes, les essais confirmèrent Chasseloup-Laubat dont la voiture grimpait plus vite que les plus rapides automobiles à pétrole et celles à vapeur trop lourdes étant déjà hors course.

Pourtant le jour de la course, il remarque l'arrivée parmi les concurrents d'une lourde "wagonnette" ne payant guère de mine, celle d'un jeune belge fabricant de fiacres électriques assez lents: Camille Jenatzy.

Ce jour, une pluie torrentielle s'abat sur la course et Chasseloup-Laubat ne pourra même pas prendre le départ, ses chaînes sautant à chaque démarrage et c'est Jenatzy qui enlèvera l'épreuve. Ainsi naît, le début d'un duel épique entre ces deux adeptes de l'automobile électrique, qui tour à tour seront "l'homme le plus rapide du monde", et pour Jenatzy du moins, le premier à avoir franchi le "mur" des 100 km/h, une vitesse qui semblait inaccessible encore en cette dernière année du dix neuvième siècle !

En tous cas, pendant un temps, tous deux "survoleront" nettement les voitures à pétrole et à vapeur encore que pour ces dernières Serpollet créera "la surprise" en étant le premier à Nice, à dépasser les 120 km/h.

Mais pendant que les deux hommes se volent mutuellement la victoire, faisant par le retentissement de leurs exploits successifs une immense publicité à l'automobile électrique, d'autres travaillent... et pas seulement du côté des "vaporistes" et des "explosants".

Des constructeurs nouveaux de ce véhicule électrique qui paraît vraiment devoir être alors "la voiture de l'avenir", ont fait leur apparition, (Krieger, Mildé, Hautier) et deviennent à leur tour des concurrents redoutables..."

Première voiture de course, premier prototype.

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Cette voiture, l’oeuvre de Camille Jenatzy, n'est pas une simple voiture de la fin du siècle mais vraisemblablement la première voiture de course au monde, même si certaine automobile conçu pour les course de ville a ville ont parfois été modifié spécifiquement.

Elle n'a rien a voir avec la production de camille Jenatzy, l’ingénieur bien connu de la Compagnie internationale des Transports automobiles et le créateur du fameux 16000, le premier fiacre public ayant circulé dans Paris.

"La Jamais contente" est à propulsion électrique et tous les détails de sa construction visent exclusivement l’obtention de la plus grande vitesse possible. Elle semble bien, d’ailleurs, avoir satisfait un problème que son constructeur s’était posé, puisqu’elle a battu le record du kilomètre que détenait, avant elle, la voiture également électrique de M. le comte de Chasseloup-Laubat, laquelle avait fait du 92 kilomètres à l’heure.

On a pu voir à l’Exposition internationale des automobiles qui vient de se tenir dans le Jardin des Tuileries une voiture de forme particulière, très basse sur roues, pointue à l’avant et à l’arrière, rappelant la silhouette d’une torpille ou d’un torpilleur.

Cette voiture, baptisée "La Jamais contente", nom qu’elle porte fièrement inscrit sur sa caisse, détient, pour le moment, le record du kilomètre. Elle a, en effet, parcouru récemment le kilomètre en 34 secondes, ce qui équivaut à du 105 kilomètres 852 mètres à l’heure.

COULEUR


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Sa voiture a de l’allure. Elle est peinte en bleu gris, son châssis et ses roues sont rouges écarlates. Sur le flanc, elle arbore fièrement son nom: La Jamais Contente inscrit dans une banderole.

Pourquoi ce nom ?

Certain pense que c’est son épouse qui eut l’idée. En hommage à ce mari qui voulait toujours faire mieux, toujours progresser, toujours aller plus vite. A ce mari qui n’était "jamais content" de lui-même.

D'autres pensent que le nom lui vient de Camille Jenatzy, lui même qui souhaitant battre ce record ne pouvait se satisfaire d'un résultat médiocre.

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1902
: Demande de brevet pour un "side car".

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Dépôt d’un brevet en Angleterre pour l’invention d‘une « voiturette nouvelle et perfectionnée pouvant être reliée aux bicyclettes ordinaires et motocyclettes”

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1907 : Naissance de Tino Rossi.

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Constantino Rossi est natif de Corse, origine sur laquelle il construira une partie de sa carrière. Il voit le jour le 29 avril 1907 à Ajaccio. Ses parents, Eugénie et Laurent, tailleur, élèvent huit enfants, quatre garçons et quatre filles.

Son père espère que Constantin, dit Tintin puis Tino, aura le goût de reprendre l'affaire familiale. Mais très jeune, le jeune garçon développe une passion du chant doublée d'une voix exceptionnelle. C'est à l'église qu'il fait ses premières armes vocales.

Premiers engagements

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Jeune homme, il part sur la côte d'Azur pour participer avec succès à des concours amateurs. Mais pour vivre, il travaille au service des hypothèques de Nice. Il rencontre sa première épouse, Annie, une violoniste et devient père d'une petite Pierrette. Mais cette relation dure peu et il retrouve la Corse où ses parents le font entrer comme changeur au casino d'Ajaccio.

Toujours titillé par le virus du chant et du succès, il retraverse la Méditerranée pour Marseille. Là, il passe quelques temps à errer entre Aix-en-Provence et la cité phocéenne, avec cependant un engagement au casino d'Aix, toujours comme changeur. C'est à cette époque, en 1929, qu'il rencontre P'tit Louis, un tourneur qui repère sa voix, sa présence et son succès certain auprès du public féminin. Tino commence alors une série de galas dans la région.

Un représentant des disques Parlophone lui propose de venir à Paris enregistrer quelques titres. C'est ainsi que Tino Rossi découvre la capitale en 1932 et sort un tout premier 78 tours de deux titres : "O Ciuciarella" et "Ninni Nanna". Si ce disque ne rencontre guère de succès, ce petit intermède parisien le propulse sur les scènes de la côte et en particulier de l'Alcazar de Marseille, lieu de passage obligé des vedettes du moment pour conquérir le sud du pays. Il donne ensuite une série de récitals sur la même affiche que Berthe Sylva, célèbre interprète des "Roses blanches".

Premiers succès


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En 1933, c'est le label Columbia qui offre un contrat à Tino Rossi. Son profil à la Rudolph Valentino et sa voix langoureuse correspondent à la mode du moment. Dès cette époque, il fait de nombreuses apparitions au cinéma. Mais c'est au music-hall qu'il devient une vedette. En 1934, il monte sur la prestigieuse scène de l'ABC. Lorsque Henri Varna, directeur du Casino de Paris monte sa revue "Parade de France" consacrée aux folklores régionaux, il cherche tout naturellement un chanteur corse. Tino Rossi est engagé et décide de chanter des titres signés de l'auteur provençal Vincent Scotto. La première a lieu le 14 octobre 1934 et c'est une ovation. C'est finalement en retrouvant ses origines que le succès survient. Ce premier triomphe est suivi d'une tournée avec Gilles et Julien ainsi que de la grande chanteuse Damia.

L'année suivante, il retrouve la scène pour le spectacle "Tout Paris chante". Il devient un des artistes les plus demandés pour les revues et autres comédies musicales. Une tête d'affiche. Dans la foulée, il enregistre de plus en plus de disques et vend un demi million d'exemplaires de la chanson "Adieu Hawaï". Dans les années 30 la radio envahit les foyers et permet aux artistes de bénéficier d'une audience nationale qui se répercute tout naturellement sur les ventes de disques. Dans le cas de Tino Rossi, sa réussite tient aussi à son physique et c'est le cinéma qui va finir d'en faire une immense vedette.

En 1936, après quelques rôles de figuration, il tourne dans "Marinella" de Pierre Caron, un film écrit pour lui. Ce film chantant et aux accents du sud permet au public de découvrir le visage de jeune premier de Tino Rossi qui s'installe ainsi dans la cour des grandes stars du moment. La chanson titre est un énorme succès. Idem l'année suivante avec "Naples au baiser de feu" de Augusto Genina avec Viviane Romance et Mireille Balin. Séducteur à l'écran, il l'est aussi dans la vie. Sa romance avec la comédienne Mireille Balin fait la une des journaux de l'époque. En 1938, c'est ensemble qu'ils embarquent à bord du paquebot Normandie en direction des Etats-Unis. Il y donne quelques récitals ainsi qu'au Canada et surtout, un de ses titres "Vieni Vieni" est classé 28 semaines dans les meilleures hits américains.

Noël

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Le cinéma s'empare de Tino Rossi. Il joue dans d'innombrables films dont peu sont mémorables. Le principe est toujours le même, une romance, chansons et soleil. Les scénarii sont prétextes à mettre en valeur son physique. En 1941, il apparaît dans "Fièvres" de Jean Delannoy. C'est cette année-là qu'il rencontre Lilia Vetti, une jeune danseuse. Elle sera la femme de sa vie et son épouse à partir de 1947 au grand dam de ses admiratrices.

La Seconde Guerre mondiale n'affecte pas le cours de sa carrière. Il tourne de nombreux films plus qu'il ne chante. Mais dès la fin de la Guerre, c'est avec une chanson, "Petit Papa Noël" qu'il marque les esprits. Et pourtant le titre est bien innocent. Il l'interprète pour la première fois en 1946 dans le film "Destin" de Richard Pottier. Mais "Petit Papa Noël" (écrit par Raymond Vinci et Henri Martinet) va devenir un classique des Fêtes, la chanson que tous les enfants chantent, que toutes les familles reprennent. Le disque, réédité toutes les fins d'année depuis cette époque, bat chaque fois des records de vente jusqu'à atteindre le score exceptionnel de 30 millions d'exemplaires en quelques dizaines d'années.

En 1947, l'année de son mariage, Tino Rossi retourne au Canada où il est accueilli triomphalement par une poignée d'admiratrices. L'année suivante on le voit dans le rôle du compositeur Franz Schubert dans "la Belle meunière" de Marcel Pagnol. Il y apparaît aux côtés de son épouse Lilia qui la même année donne naissance à un fils, Laurent.

Pendant toutes ces années, entre les films, les tournées, les revues, Tino enregistre sans arrêt. Romances, tangos, sérénades, chansons corses ou sud américaines, fort souvent sur l'inépuisable thème des amours, ses chansons, reprises ou originales, commencent à former un immense répertoire.

Opérettes


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A partir des années 50, c'est sur scène que Tino Rossi va s'illustrer en devenant une star de l'opérette. Il apparaît toujours au cinéma mais s'en éloigne petit à petit. Citons simplement son rôle de gondolier dans "Si Versailles m'était conté" de Sacha Guitry en 1954 dans lequel se croise tout le gratin de la chanson et du cinéma de l'époque.

C'est avec "Méditerranée" en 1955 qu'il démarre une longue série de succès scéniques. Monté au Théâtre du Châtelet, cette opérette aux saveurs de lavande tient l'affiche jusqu'en 1957, immédiatement suivie de "Naples au Baiser de feu" montée à Mogador. Une longue tournée mène ce répertoire ensoleillé sur les scènes européennes. Tino Rossi est une vedette dans de nombreux pays. Il symbolise à lui seul une facette de la France un peu stéréotypée, celle de la séduction et de la Côte d'Azur. En 1963, nouveau triomphe avec "le Temps des guitares" à l'ABC puis en 1969 avec "le Marchand de soleil" de nouveau à Mogador.

Tino Rossi est un artiste installé dans une confortable carrière. Après une ultime apparition dans "l'Ane de Zigliara" en 1970, il déserte définitivement les plateaux de cinéma. Il est en revanche fort souvent invité à la télévision dans de nombreuses émissions de variété. Agé, il donne de moins en moins de concerts. Mais en 1976, le chapiteau du cirque Jean-Richard est le décor d'une série de récitals dans le jardin des Tuileries au centre de Paris.

A 75 ans, Tino Rossi monte sur la scène du Casino de Paris pour célébrer 50 ans de carrière et faire ses adieux. Il y reste trois mois face à une salle pleine chaque soir. Alors qu'il vient de signer un nouveau contrat de 5 ans sur le label Pathé Marconi, il succombe à un cancer le 26 septembre 1983 dans son appartement de Neuilly-sur-Seine près de Paris.

Tino Rossi a pendant 50 ans chanté un répertoire acidulé où tout est rose et fleuri. Son parcours fut tranquille, à l'écart des engagements, mais avec ses 1000 chansons et ses 300 millions de disques vendus, Tino Rossi demeure indéniablement un des artistes les plus populaires du siècle.

 
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Suite des événements du 29 Avril

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1913
: Gideon Sandback dépose son brevet d'invention pour la fermeture Eclair.


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En 1914, Sundbäck développa une nouvelle version baptisée « Hookless n°2 ». Ce mécanisme, reposant sur le principe de dents de métal qui s'imbriquent l'une dans l'autre, correspond pour l'essentiel à la fermeture Éclair moderne. Dans ce dispositif, les deux côtés à joindre comportent chacun une rangée de dents métalliques décalées, pourvues chacune d'une bosse sur une face et d'un creux en correspondance sur l'autre face. La bosse de chaque dent s'engrène dans le creux de la dent de la rangée opposée lorsque les deux rangées sont rapprochées par les canaux en forme de Y du curseur. Les rangées de dents des deux côtés sont fermement serties sur des bandes de tissus fort de façon à ne pouvoir s'écarter. Ceci correspond à la description du brevet de « Fermeture séparable » US Patent 1 219 881 accordé en 1917 (voir ci-dessous).

Sunbäck conçut aussi les machines destinées à l'assemblage des fermetures.

Développement

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Les fermetures à crémaillère sont d'abord utilisées pour les chaussures et les blagues à tabac. Il faut attendre une vingtaine d'années pour qu'elles soient utilisées dans les vêtements. À l'époque de la Seconde Guerre mondiale, ces fermetures commencent d'être utilisées pour les braguettes de pantalons et les ceintures de jupes.

La première entreprise exploitant industriellement la fermeture à crémaillère est la sociébkté « Lightning Fastener » à Saint Catharine, basée en Ontario, au Canada. Sundbäck, comme président de la société, visite régulièrement les installations de production, tout en continuant de résider en Pennsylvanie. Le terme « Fermeture Éclair » est le décalque français de la marque « Lightning Fastener ». Il est introduit en France par la société Davey Bickford Smith en 1924.


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1924
: Naissance de Zizi Jeanmaire.

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Renée Marcelle Jeanmaire entre à l'école de danse de l'Opéra de Paris à l'âge de 9 ans. C'est là qu'elle rencontre Roland Petit. A 20 ans, elle décide de quitter le corps de ballet pour rejoindre la compagnie des ballets de Paris créée par son ami. En 1949, elle triomphe dans la peau de Carmen, héroïne du ballet du même nom. L'année suivante, elle chante et danse dans le nouveau ballet de Roland Petit, "La croqueuse de diamants". Après une séparation de deux ans, Zizi Jeanmaire et Roland Petit se retrouvent et se marient en 1954. Elle donne naissance à leur fille Valentine l'année suivante.

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Zizi Jeanmaire et Roland Petit

Zizi Jeanmaire enchaîne les succès en France et aux Etats-Unis avant de se tourner vers le music-hall au début des années 1960. En 1961, elle fait sensation à l'Alhambra avec sa coupe à la garçonne et ses tenues courtes. Le titre "Mon truc en plumes" devient rapidement un classique.

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Elle continue à imposer son style, mélange de ballet, chanson et music-hall, dans différents shows qu'elle assure dans le monde entier, comme "Zizi je t'aime" en 1970, "La belle au bois dormant" en 1990 ou "Zizi au Zénith" en 1994.

Zizi Je T'aime | Zizi Jeanmaire chante "Mon Truc en Plumes"

Elle donne un dernier concert en 2000 à l'Opéra Bastille avant de se retirer définitivement de la scène, car elle est atteinte d'une maladie qui lui donne des vertiges. En 2008, elle sort son autobiographie intitulée "Et le souvenir que je garde au coeur". En 2011, elle doit faire face à la disparition de son mari.

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Suite des événements du 29 Avril

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1930
: Naissance de l'acteur Jean Rochefort.

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Jean Rochefort est né le 29 avril 1930 à Dinan. Fils de Célestin Rochefort, cadre dans l'industrie pétrolière, il grandit à Nantes avec son frère. Adolescent, il s'ennuie fermement dans sa paisible province. Contre l'avis de son père, qui souhaitait le voir intégrer une école de comptabilité, Jean Rochefort s'installe à Paris afin de suivre les cours d'art dramatique de l'école la rue Blanche puis du Conservatoire à partir de 1951. Ses camarades de jeu s'appellent Jean-Paul Belmondo et Jean-Pierre Marielle. La joyeuse bande ne se quitte plus.

Jean Rochefort s'est imposé comme une figure incontournable du cinéma français depuis le début des années 1960. Reconnaissable à sa voix et à sa moustache, il a joué dans près de 150 films ou téléfilms et incarné avec élégance autant de personnages. L'acteur fut d'abord voué aux seconds rôles, il s'imposa par la suite comme un des plus grands acteurs français. Ses apparitions dans "Le grand blond avec une chaussure noire", "Nous irons tous au paradis" ou plus récemment dans "Le Placard" attestent de ce talent inimitable. Il tourna également sous les ordres de Michel Audiard, Bertrand Tavernier ou encore Luis Bunuel. L'ambassadeur d'Amaguiz fut récompense de deux Césars du meilleur acteur dans les années 1970 ainsi que par un césar d'honneur pour l’ensemble de sa carrière.

Passionné de chevaux depuis sa plus tendre enfance – son grand-père possédait des chevaux de fiacre en Bretagne – il découvre l'équitation à 30 ans pour les besoins du film Cartouche de
Philippe de Broca (1961). Dès lors, en dehors des plateaux de tournage, le cavalier se lance dans l'élevage de chevaux. Il possède le Haras de Villequoy dans les Yvelines. En 2000, sur le tournage de
L'homme qui a tué Don Quichotte, l'acteur se blesse et doit se faire opérer d'urgence d'une double hernie discale, depuis il ne peut plus monter à cheval.

En 2004, il reçoit la médaille du Mérite agricole pour avoir été à l'origine de la première transplantation d'embryons chez la jument. La même année, il commente pour France 2 les épreuves hippiques des Jeux Olympiques d'Athènes. En 2011, Jean Rochefort, également féru d'art, publie Le Louvre à cheval, un livre sur le cheval dans l'art.

Côté vie privée

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En 1960, Jean Rochefort épouse Alexandra Moscwa qui lui donne deux enfants : Marie (55 ans), et Julien (52 ans). Durant vingt ans, la famille s'épanouit à la campagne dans sa propriété de Montfort-l'Amaury, entourée d'animaux.

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Alexandra Moscwa

Dans La Nouvelle République, l'acteur était revenu sur ce mariage qui a duré deux décennies : "Je me suis marié une première fois à Varsovie pour arracher une fille de ministre au communisme. Je me suis pris pour Don Quichotte."

Vient le divorce puis sa relation avec la comédienne et cinéaste
Nicole Garcia. Le couple, qui se sépare en 1985, a un fils, Pierre Rochefort, qui se lancera dans le cinéma et la musique. Le jeune homme s'était confié au Journal du dimanche à propos de ses parents : "Mes parents se sont séparés quand j'avais 4 ans. Je vivais avec ma mère. Mon père était pris dans une vie mouvementée. Je le voyais un week-end sur deux." Une expérience qui a sans nul doute inspiré Un week-end sur deux, le premier long métrage que sa mère réalisera en 1990...

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Nicole Garcia

Les années 1990 seront marquées par la présence dans sa vie de l'architecte Françoise Vidal, avec qui il aura deux autres enfants, Louise (27 ans) et Clémence (25 ans). Sa rencontre avec Françoise remonte à un événement particulier, lié à sa passion pour les chevaux : "J'ai rencontré ma femme Françoise lors d'un concours complet [trois épreuves bien distinctes, une épreuve de saut d'obstacles, une épreuve de dressage et une épreuve spécifique, le cross, NDLR], avait-il raconté dans les pages de Télé Star. Elle avait un niveau national. Moi, j'étais un cavalier convenable, mais un éleveur passionné. Les chevaux donnent envie de vivre intensément, d'être à l'écoute des autres."

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L'architecte Françoise Vidal

Ancien séducteur de ces dames, il disait à La Nouvelle République : "À présent, ça fait trente ans que je suis marié et fidèle." Il a eu trois filles et deux garçons, nés de trois histoires d'amour.

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1945
: Adolf Hitler épouse Eva Braun.

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Eva Braun : Femme Du Führer - De Maîtresse Cachée À Femme Du Führer


Pendant des décennies, Eva Braun a été considérée comme la compagne décorative d'Adolf Hitler, apolitique dont le Führer se serait servi pour se distraire. De 1929, date de sa rencontre avec Hitler, au 30 avril 1945, date de leur mort, Braun est l'oreille attentive du dictateur nazi : tous deux échangent alors quotidiennement. Hitler lui achète une villa à Munich afin qu'ils puissent se voir régulièrement, sans éveiller aucun soupçon de la part des proches collaborateurs du Führer. Le 29 avril 1945, après 12 ans de relation ultra secrète, celui qui se déclarait «marié à l'Allemagne» épousera sa maîtresse, quelques heures seulement avant de se donner la mort ensemble, dans leur antichambre bunkerisée.

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Suite des événements du 29 Avril

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1945
: Les forces américaines libèrent 32.000 déportés du camp de concentration de Dachau.

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Les troupes américaines libèrent 32 000 prisonniers du camp de Dachau (Bavière). Ouvert par le chef des SS Himmler en 1933, c'est le 1er camp de concentration allemand. Entre 1933 et 1945, plus de 200 000 personnes y seront déportées et les documents allemands attestent la mort de 32 000 d'entre eux, bien que ce chiffre soit sans doute inférieur à la réalité.

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Camp de Dachau

Les troupes américaines libèrent 32 000 prisonniers du camp de Dachau (Bavière). Ouvert par le chef des SS Himmler en 1933, c'est le 1er camp de concentration allemand. Entre 1933 et 1945, plus de 200 000 personnes y seront déportées et les documents allemands attestent la mort de 32 000 d'entre eux, bien que ce chiffre soit sans doute inférieur à la réalité. Aujourd'hui, Dachau abrite un musée et une chapelle du Souvenir.

Le 3e bataillon du 157e régiment de la 45e division d'infanterie de la 7e armée US reçoit l'autorisation de pénétrer dans le camp de concentration de Dachau. Avant d'y arriver, ils trouvent 39 wagons remplis de cadavres. Ils découvrent ensuite les prisonniers et leurs conditions de vie. Marqués par ces terribles images, des soldats américains commettent un crime de guerre en assassinant 50 SS lors de la libération du camp. Cet épisode est appelé le massacre de Dachau.


Dachau

Mémorial de Dachau

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Si son nom évoque d'emblée un camp de sinistre mémoire, Dachau est avant tout une ville de quelques 45000 âmes située à une vingtaine de kilomètres au nord de Munich. Il y a des Allemands qui vivent à Dachau comme il y a des Polonais et des Autrichiens qui habitent Treblinka et Mauthausen. Brrr !! Le site n'est plus à l'écart de la ville, il s'inscrit aujourd'hui dans le tissu urbain. De la gare, on s'y rend en bus. Découvrant les pavillons entourés de leur jardinet lorsque je descends à l'arrêt KZ-Gedenkstätte (Gedenkstätte = mémorial) ma première réaction est de me dire que pour rien au monde je ne voudrais habiter.

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Porte arborant la célèbre formule Arbeit macht frei, "le travail rend libre". La porte actuelle est une réplique. L'originale a en effet été dérobée en 2014. Retrouvée deux ans plus tard en Norvège, elle est actuellement conservée en intérieur par prévention. Un objet qui semble susciter bien des convoitises, la porte d'entrée du camp d'Auschwitz a aussi été volée en 2009. Elle a été retrouvée découpée en trois morceaux et ressoudée depuis.
 

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1945
: Les Françaises votent pour la première fois.

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Le 29 avril 1945, tandis que la guerre contre l'Allemagne touche à sa fin, les élections municipales donnent l'occasion aux Françaises de voter pour la première fois de leur Histoire.

Il n'était que temps... En effet, les Françaises sont parmi les dernières femmes du monde occidental à
acquérir le droit de voter et celui de se faire élire...


L'exception française

Le vote des Françaises résulte d'une ordonnance du 21 avril 1944 prise par le Gouvernement provisoire du général de Gaulle, à Alger : « Les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ».

Aux premiers temps de la démocratie française, le droit de vote était naturellement réservé aux propriétaires de sexe masculin (suffrage censitaire masculin). On considérait que les femmes, les domestiques et les pauvres, du fait de leur dépendance économique, n'étaient pas en situation d'exercer un choix libre.

Il a fallu attendre la loi du 5 mars 1848, au début de la IIe République, pour que s'impose le suffrage universel masculin. Mais nul ne songeait encore à accorder aux femmes ce droit de vote, malgré les revendications féministes portées par des personnalités comme Olympe de Gouges ou George Sand.

Les militaires étaient aussi exclus du droit de vote mais pour d'autres raisons (on ne souhaitait pas qu'ils prennent parti dans les luttes politiques) et l'armée avait gagné le surnom de « Grande Muette ». C'est seulement le 17 août 1945 - soit quelques mois après les femmes - qu'ils ont obtenu le droit de vote...


Lente émancipation des Françaises

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Entre mouvements suffragistes et d'intellectuelles comme Louise Weiss, la Chambre des députés vote à plusieurs reprises en faveur du vote féminin. Mais ses propositions sont six fois repoussées par le Sénat.

Les motifs des opposants tiennent à des préjugés personnels et à la crainte paradoxale que les femmes ne renforcent le camp conservateur. La gauche radicale et socialiste craint en particulier que les femmes ne rallient le camp clérical et ne se soumettent aux injonctions de leur curé !

Cependant, les Françaises n'attendent pas le droit de vote pour accéder à des fonctions gouvernementales. Trois d'entre elles obtiennent un sous-secrétariat d'État dans le gouvernement constitué par Léon Blum, en 1936, après la victoire du Front Populaire : Cécile Brunschvicg, Suzanne Lacore, Irène Joliot-Curie.

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Il faut attendre les soubresauts de la Libération de 1945 pour qu'enfin les Françaises obtiennent le droit de vote. L'égalité des droits est aussi inscrite dans le préambule de la Constitution de la IVe République (27 octobre 1946) : « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme ».


Des femmes sont dès lors régulièrement présentes dans les gouvernements. Mais la féminisation de la représentation parlementaire se fait attendre et le nombre d'élues à l'Assemblée nationale stagne aux environs de 30 (5% des députés) jusqu'en 1997, date à laquelle il passe à 59 grâce à un effort particulier du Parti socialiste.


La France se distingue ainsi de la plupart des grandes démocraties européennes par la très faible représentation des femmes dans la vie politique mais aussi l'âge moyen des parlementaires, de plus en plus élevé (en 2007, une douzaine de députés seulement sur 577 ont moins de 40 ans). Ces records peu enviables tiennent à un même défaut :
le cumul des mandats politiques.


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1961
: Début de Luciano Pavarotti à l'opéra.


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Voix unique, grandement acclamée par le public et souvent comparée à Enrico Caruso, Luciano Pavarotti s’impose progressivement comme l’un des maîtres du bel canto. Grand interprète du répertoire lyrique italien, il dépasse au cours de sa carrière les limites de la scène pour devenir une figure récurrente des stades aux côtés de José Carreras et Placido Domingo, les « Trois Ténors », et réussit à communiquer sa passion pour l’opéra et son art au grand public.


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1968
: Les "Shadoks" sortent à la télévision.

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Culte: Et voilà les Shadoks le 1er épisode.


Les "Shadoks", dessin animé issu du service de la recherche de l'ORTF (Office de la radio et de la télévision française), est programmé sur la première chaîne tous les soirs à 20h30. La diffusion est interrompue en mai, après une avalanche de lettres de protestation de téléspectateurs indignés. Elle reprendra en septembre. Les dessins d'oiseaux et les textes de Jacques Rouxel lus par Claude Piéplu connaîtront un grand succès.

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1968
: Première de Hair à Broadway.


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La production musicale Hair est présentée pour la première fois à Broadway; elle tiendra l'affiche à 1 742 reprises, jusqu'au premier juillet 1972, on y retrouve notamment les chansons Aquarius, Let The Sunshine In et Good Morning Starshine.
 
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