Bibliothèque Plume de Phénix d'Elvenar 2018 - Les textes

Choisissez vos trois textes préférés !

  • Texte 1

    Votes: 10 29,4%
  • Texte 2

    Votes: 13 38,2%
  • Texte 3

    Votes: 6 17,6%
  • Texte 4

    Votes: 9 26,5%
  • Texte 5

    Votes: 8 23,5%
  • Texte 6

    Votes: 8 23,5%
  • Texte 7

    Votes: 4 11,8%
  • Texte 8

    Votes: 5 14,7%
  • Texte 9

    Votes: 6 17,6%
  • Texte 10

    Votes: 4 11,8%

  • Total de votants
    34
  • Sondage fermé .
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

Thorondhor

Élève assidu
Voici le moment de découvrir les textes des participants au concours !

Ils sont classés par thème, puis par ordre de réception

Vous pouvez voter pour vos trois textes préférés, toutes catégories confondues.


index.php


Thème 1

Texte n°1


« Bonjour, ici Robin, rédacteur du LibrE’VenaR, aujourd’hui plongez au cœur du journal ! Derrière la caméra Narlyen, qui me suivra toute la journée.
- Et ce n’est pas chose facile au quotidien, croyez moi. »

L’elfe sourit face à la caméra, et poussa la porte des locaux occupés par toute l’équipe. Il salua joyeusement ses camarades, certains le saluèrent, d’autres étaient bien trop plongés dans leur travail pour y prêter attention.

« Par ici, la machine à café ! Galadriel et Thorondhor ne peuvent pas commencer une journée sans leur dose de caféine.
- Ou finir leur nuit de travail.
- Ne fait pas genre, devant la caméra, que tu bosses toute la nuit Thoron !
- Et pourtant, c’est bien le cas, parfois, pour boucler les dernières finitions et offrir notre chère gazette à nos lecteurs ! »

Galadriel fit un petit signe de la main et rejoignit les rédacteurs en plein travail. Robin suivit la fée, et la caméra filma l’écran de son ordi, avant qu’elle ne les chasse, protégeant son travail et la confidentialité de son travail, un point important que toute l’équipe devait respecter. Un peu plus loin, Kyhd, Gamafey, Lolali et M.Erobrine étaient en pleine discussion autour d’une grande table ronde, des feuilles éparpillées sur la surface à côté d’ordinateurs, et d’enregistreurs.

« C’est toujours en début de matinée qu’on débat des sujets et des informations que nous avons obtenues. On se réunit autour de la table pour en discuter. Et là, il semblerait, que nous venons d’avoir des informations provenant de notre informateur ! Un scoop pour le journal ! Gama qu’est-ce qu’on a ?
- Il y a un voleur de cornichons à Énar ! Il faut mobiliser les habitants, leur dire de se méfier et de faire des dons à la ligue des cornichons, pour les aider à faire face à cette catastrophe, nous serons en pénurie de cornichons cet été ! »

Devant la mine décomposée de Robin, ils partirent dans un grand fou rire. Heureusement qu’ils pouvaient compter sur Gamafey pour mettre l’ambiance et les détendre.

« Faux scoop dans les locaux, il faudra attendre de lire le journal pour connaître les grandes actualités. M.Erobrine, tu es le dernier à avoir rejoint le journal, un petit mot aux lecteurs qui ne te connaissent pas.
- Ils m’appellent caliméro et ils me maltraitent tous, ne rentrez pas au journal, vous ne pourrez plus jamais vous enfuir ! »

Kyhd l’embrassa sur la joue, avant de lui donner des notes, et de le pousser à se remettre au travail, puis elle prit son pc et s’installa sur un canapé un peu à l’écart.

« Il veut juste protéger son boulot, personne n’est maltraité en public chez nous, nous aurions des instruments de tortures ici, si c’était le cas. Voyons ce qui se passe du côté graphique de notre journal. »

L’elfe sylvain fit le tour de la grande table, Narlyen filmant le grand bureau bien rangé. Un peu plus loin sur un ordi portable, Isil était en pleine création pour la mise en page du journal, mais Topaze empêcha la caméra d’approcher et de dévoiler le travail de leur graphiste, qui ne releva même pas la tête, concentrée sur son travail.

« Va donc embêter caliméro, et laisse Isil travailler en paix, ce que vous devriez faire tous les deux. »

Snotra qui passait par là récupéra la caméra et les deux filles rejoignirent Thorondhor, leur rédacteur en chef.

« Un petit mot à nos lecteurs !
- Le prochain numéro viendra au-cours de l’été, soyez patient, vous retrouverez rapidement des histoires, des jeux et plein de pages sympathiques à lire ! Sans oublier les prédictions de madame Irma de Juin, et les recettes d’été à partager entre amis et voisins.
- Voilà pour un aperçu des coulisses du LibrE’VenaR et de son équipe au complet !
- Euh non Topaze, y’a pas Ludo.
- On l’a transformé en canard !
- Mais non ne dit pas n’importe quoi Gama, vous êtes juste trop bruyant, il est parti s’installer dans le bureau d’à côté pour faire des corrections.
- Tu te trompes Gala, moi je pense qu’il a été faire une petite sieste sur la méridienne.
- Robin tu vas enquêter ou écrire ton article ?!
- Mais c’est une mission importante Kyhd, nous devons retrouver Ludo ! Le journal ne peut pas travailler si l’équipe n’est pas au complet !
- Et dire que c’est comme ça tous les jours. C’était Topaze et toute l’équipe de votre journal préféré, merci Snotra d’avoir joué le caméraman pour les coulisses du journal. »

Avant de se couper, la caméra filma Robin en train de crier « Ludo réveille-toi ! » et Gamafey brandir un rouleau de scotch. Quel dommage, personne ne saura ce qui s’est passé, peut-être rien d’intéressant, ou peut-être une aventure incroyable ;)


Texte n°2

C'est un jour ordinaire ...

Je file sur la route d'"Elvenar", encore à la bourre....

Mais ce n'était pas de ma faute...Non!

Ma machine à café était encore tombée en panne, en la triturant j'arrivais à extraire une mixture, plus ou moins épaisse, avec du marc... Qui n'avait de "café", que le nom.
Mais ce matin rien à faire, la cafetière m'opposait une volonté farouche de ne rien faire couler.
Le ventre vide, les nerfs à fleur de peau, je recherchais des infos, pour "Elvenar", la gazette, qui me faisait vivre plus ou moins honorablement, depuis deux ans.... Dans la mesure où mes scoops étaient publiés!

Après ma traditionnelle lecture en diagonale des infos d'internet nocturne, un sujet retient mon attention:
Avant de me lancer, comme d'habitude, je vérifie si des infos se recoupent...
Un super héros se cacherait parmi les journalistes binoclards du "Daily Elvenet" ?
Qu'ont-ils vus dans le ciel? Est-ce un oiseau? Est-ce un avion? Ou est-ce juste un gars avec une paire de collants, et sa culotte par dessus?
Il sortait d'où? D'une voiture? D'une ruelle? D'une cabine téléphonique? D'un placard à balai? Qu'est-ce qu'il y faisait?
Et voilà la série d'appels auprès de mes informateurs les plus à même de répondre à mes questions; avec une envie de café frôlant l'hystérie....

Rendez-vous est pris au café de l'angle de la 6ème et 9ème avenue.
Comme d'habitude, les places de parking étaient loin, et mes talons aiguilles ne m'aidaient pas...
Pour couronner le tout, mon informateur de ce matin n'est pas apparu pas au rendez-vous...
Je suis restée à poiroter sur cette chaise bancale, toute une heure pour rien.
A relire des canards infâmes.
Sur une table, elle aussi, bancale et arborant de grosses tâches collantes d'origines inconnues; Il valait d'ailleurs mieux ignorer leurs origines et la date de leur apparition.
Rêvant de reposer mes pieds endoloris sur ma méridienne, après un bon bain chaud, plein de mousse et de sels multicolores et odorants.
Histoire d'oublier ce boui-boui nauséabond, mais qui avait le mérite de servir du café, du vrai, sans marc de café dedans.
Jimmy n'avait même pas daigné appeler.
Quand énervée, j'ai fini par l'avoir au bout du fil, je lui ai balancé toute ma mauvaise humeur, le traitant de "cornichon".
Evidemment ça n'a pas arrangé les choses, mais ça défoule un peu.

Je repassais la conversation dans ma tête, à la recherche de la raison pour laquelle Jimmy m'avait demandé de ne pas faire mon "caliméro"...
Il n'avait pas tord, il y a des jours comme ça, où rien ne va.
Où je collectionne la malchance, j'essaie de rattraper le temps perdu, bataille perdue d'avance.
Je n'ai pas le scoop espéré, j'en pioche un, qui n'a que peu d’intérêts, dans mon stock de réserve.
Je n'aurai pas eu le temps aujourd'hui non plus de changer ma cafetière récalcitrante.
L'idée de retourner demain matin dans le café de la 6ème avenue, avait le don de me hérisser les poils, tout le long du dos.
Et je roule vers le bureau, avant la sortie du tirage papier, pour l'édition du soir....

Je file sur la route d'"Elvenar", encore à la bourre....« c'est vraiment trop injuste »

Texte n° 3

( pdf joint : https://fr.forum.elvenar.com/index.php?attachments/un-redac-chef-en-action-pdf.41897/)

Un rédac chef en action

Thorondhor, rédacteur en chef de la gazette imaginaire du monde tout aussi imaginaire d'Elvenar, rêvait à du journalisme d'investigation, avec des informateurs anonymes à protéger contre la curiosité malsaine du pouvoir... En buvant son café, il baissa le nez et contempla la "rédaction" : un groupe discord où il était seul connecté...

Il rafraîchit la page, en désespoir de cause et soupira devant le triste spectacle de sa solitude. "C'est injuste, c'est vraiment trop injuste" cria-t-il. Puis, tournant la tête, il remarqua que ses vrais collègues de son vrai travail, en pause méridienne comme lui, le regardait d'un drôle d'air. En même temps, ça se comprenait : il avait l'air fin, à secouer son sandwich canard cornichon au dessus de sa tête, en geignant façon Caliméro!

Un petit sourire gêné, en pensant qu'il aimerait bien entrer dans sa coquille, et il ouvrit le sommaire prévu du numéro du jour, puis sa messagerie. Et surprise, tous les sujets étaient rentrés, bien rangés dans sa boîte mail! Une bien belle équipe, que celle du journal!



Son sourire revenu, fier comme Artaban, il releva les yeux pour constater que tout le monde était occupé dans les locaux de son employeur. Il lui restait officiellement 10 minutes avant de reprendre son boulot rémunéré. Un peu court pour rédiger un éditorial, relire 75 pages, demander des corrections, ordonner et maquetter tout ça.. Un rapide coup d’œil sur la "rédaction" lui fit prendre conscience qu'il n'était plus seul. Tous les rédacteurs se vantaient de leur papier, et commençaient à lui demander un son avis, l'autre la date de parution, un autre encore à voir son édito.



Horreur ! Tous avaient fini, sauf lui, et voilà que sa pause se terminait !

Un rapide « je vous tiens au courant », et il plongea dans son travail officiel.
Un bon quart d’heure de dévouement plus tard, il ouvrit le premier sujet du journal. L’un après l’autre, entre 2 tâches pour son employeur, il relu tous les textes des rédacteurs. Son éditorial prenait forme en même temps que la relecture. Quelques heures supplémentaires plus tard, il avait renvoyé à tous leurs textes annotés de corrections (surtout des coupes à faire!) et ouvrait la « rédaction ».

258 687 messages de l’équipe, depuis le midi, soit plus de texte que l’ensemble des articles !
« Au boulot les pipelettes ! Je veux les corrections pour demain matin ! », inscrit-il en gros caractères. 12 smileys de formes variées plus tard, chacun avait reçu ses devoirs. L’un des rédacteurs, plus effronté encore que les autres, lui demanda la date de parution et où en était son édito. « La parution était prévue la semaine dernière », rappela Thorondhor, « et tu connais la réponse à toutes les questions qui commencent par « où » ». Non mais ! Avec le contenu de l’éditorial qui flottait dans sa tête, il pris fort peu de temps pour en rédiger une première version. Il se réservait le temps d’une relecture le lendemain, avec la maquette toute prête. « Finalement, on va en sortir un, de journal ! » se dit-il en étirant tous ses membres...

Texte n°4

La visite de Mangas chez Elvenar

Tout le monde sur le pont, nous recevons nos visiteurs venus du soleil levant. Ils arrivent...
« cornichons » ha ! honorables visiteurs, je vous ai en envoyé un taxi, j’espère que le conducteur n’a pas été trop brutal dans les rues parisiennes surchargées.

Je vous souhaite la bienvenue à bord de notre vaisseau amiral, Je m’appelle Omnibus je vous présente l’équipage d’Elvenar :

- TableauOïd, notre robot multi-fonction chargé aussi de la mise en page de la Gazette.
Dit bonjour à nos invités Tab !
Tab : Corr Nichonn Haaa
Excusez-le, il est encore en version « béta » !

- Orient-Express chargé de la mouture et la réalisation du meilleur café du quartier que je me permet de vous offrir. Goutez-moi ce nectar accompagné de ces chocolats elfiques.

On m’a beaucoup parlé de l’odorat pointus des Mangas, c’est grâce à votre « Manga-nez » ?
Vous avez raison, on a beaucoup d’autres ressources et capacités. Mon informateur, qui s’appelle Calimero, m’a fait savoir, cher-e-s Elvenarien-ne-s, que votre ressource cachée se trouvait dans votre capacité à communiquer en mode collaboratif. Nous sommes très intéressé à en savoir un peu plus et notamment sur ce qui conduit vos contributeurs à vous proposer des articles innovants.
Nous aborderons ce sujet pendant la pause méridienne.

Que pensez-vous de ce café ?
Honorable Omnibus, je suis transporté par tant de délicatesse dans les arômes et la couleur de cette mousse qui me fait doucement rêver au pentes escarpées de notre mythique « fujiyama ».

Passons à la première équipe, celle des personnes les plus actives dans le process qui vous intéresse.
Elles sont 11 dont le gardien du temple « le WebMagister » qui est notre pilier que l’on va retrouvé dans un instant au comptoir. C’est le lieu où l’on refait le monde en quelque sorte. Le comptoir et ses brèves typiquement Française, voilà un de nos secrets que je vous dévoile et que vous pourrez mettre à profit sans aucune crainte de perte de productivité qui vous est très chère à ce qu’on m’a dit.

Je vous présente maintenant la deuxième équipe, « l’équipe Support » qui est composée également de 11 personnes, qui sont chargés du suivi du bon déroulement du jeu et plus particulièrement les phases qu’on appelle les ères. J’aime à croire qu’ils n’ont que des supporters et que ces derniers le leur rende bien. Nous observons des règles de base, issues de la culture Japonaise que sont la politesse, la modestie, la ponctualité et plus généralement le respect de l’autre. Remarquez que cet art de vivre ensemble n’a nul besoin de gardien. C’est le but !

Et enfin voici l’équipe événementiel qui a organisé cette rencontre, et comme c’est déjà l’heure de la pause méridienne, vous me ferez l’honneur de déguster le Canard laqué et servi par nos meilleurs serveurs habillés de leurs braies de 20 pouces..

la visite continue …

demandez le second épisode !
 
Dernière édition:

Thorondhor

Élève assidu
Thème 2

Texte n°5
Partir.
C’est le romantisme de l’époque... Tous les littérateurs et les auteurs dramatiques l’ont chanté. Ils y voient un moyen sûr de lutter contre le dégoût qu’inspire la monotonie de l’existence aux âmes nobles, de vaincre la monotonie des jours. Mais ce besoin d’envol n’est pas toujours un mal du siècle, une mélancolie morbide, frappant les âmes d’élite. Il arrive qu’il se révèle aussi chez les petites gens, spécialement en période estivale: éreinté par son travail journalier, lassé d’être assis face à un paysage quasiment identique jour après jour, n’importe quel être normalement constitué finit par aspirer à un peu de repos et de dépaysement. Dans ses dernières heures de travail, comment ne pas songer avec délectation aux vacances qui sont si proches ? Un été féerique enchanteur s'annonçait...


Quel drôle de texte ! J‘y comprends que dalle !

Le bout de papier bizarre a voleté un moment devant mon nez et s’est finalement posé sur le cœur d’un tournesol, tel un papillon léger. Dans les moments solennels, je suis capable d’une grande délicatesse et j’ai saisi le petit voyageur entre le pouce et l’index, tout doucement.

Je relis attentivement, épelant consciencieusement tous les mots. Ceux-ci pénètrent mes yeux. Ils ne trouvent pas la clef de mon cerveau. Ou bien c’est l’inverse ?

Pourtant, l’un d’eux parvient à me titiller les papilles : féerique ! Il parait que c’est très goûteux, de la fée. Je ne sais pas, je n’en ai jamais rencontré dans mon bureau tristounet, et encore moins goûté ! Je passe la monotonie des jours à aligner, dans des colonnes ad ‘hoc, des chiffres dictés par un chef Gobelin sans fantaisie. Je suis lassée d’être assise face à cette machine qui pond des totaux que mon âme d’élite s’applique à transcrire dans un cahier ordinaire, même pas à feuilles d’or.
Mais je sais que mes lointains ancêtres se régalaient de ces petits êtres ailés. Le mouton, le veau et le poulet, c’est très bon quand c’est bien cuisiné mais je me prends à songer avec délectation à d’autres découvertes gastronomiques…

Ce soir, après le turbin, je décide d’aller montrer ça à mon copain l’instituteur… Je traverse la grande cour de l’école et gravit quelques escaliers. Je frappe à la porte et mon ami, cette âme noble, vient m’ouvrir, vêtu comme toujours d’un pull à col roulé et d’un vieux jean. Je l’imagine sapé comme ses vénérables aïeux, avec un haut chapeau pointu et une longue robe noire. La classe ! Je me penche pour l’embrasser.

- Attention à tes dents, Estrale, grogne-t-il, tu m’as encore égratigné la joue

- Arrête de me baver dessus, vieux crapaud, dis-je du tac au tac

Après ce traditionnel échange de politesse, je lui montre le papier qui m’intrigue tant. Il le prend, le lit attentivement (je suis sûre qu’il comprend tout, lui) puis le retourne

- C’est un parchemin très ancien, m’explique-t-il, qui vient d’une contrée oubliée de nos jours.

Il me montre un étrange logo en forme d’arbre au revers du – comment a-t-il appelé ça, déjà ?- ah oui, du parchemintrèsancien.

- Le monde d’Elvenar a disparu il y a des milliers d’années, on ne sait ni où ni comment.

- Et il y a des fées dans ce monde ? , lui demandai-je avec une mine gourmande

- Il y en avait jadis, je ne sais si elles vivent toujours ou si tes goinfres d’arrière-grands-parents les ont fait disparaitre dans leur garde-manger.

L’instituteur regarde pensivement le vieux bout de papier. Il relit encore le texte mystérieux.

- Ca ressemble à une invitation codée. Tu l’as trouvé où ?

- Au bord du chemin, près d’un tournesol.

- Dans trois jours, ce sont les vacances. Je te propose de nous rendre ensemble à cet endroit.

- Tu crois que…

- Je ne sais pas. Ca ne nous coûte rien d’aller voir…

Les dernières heures de travail s’écoulent avec une lenteur de Grand Escargot. Le matin fatidique, je me réveille à l’aube, contrairement à mes habitudes. Un vent tempétueux souffle au-dehors. Ce n’est pas ça qui arrêtera un être normalement constitué comme moi ! J’espère que Merlin ne se ravisera pas…

Mais mon ami est bien trop curieux, lui aussi. Il espère peut-être retrouver les sorciers anciens et apprendre auprès d’eux quelques secrets de l’alchimie oubliée…

Nous marchons en nous tenant la main, luttant tant bien que mal contre le vent de plus en plus impétueux. Nous apercevons le tournesol. Il touche presque le sol, courbé par la tempête déchainée. Comme nous approchons, le vent se met soudain à tourner, formant un cyclone mystérieux. Nous nous regardons et sans parler- nos paroles se seraient envolées bien avant d’atteindre nos oreilles – nous nous précipitons au cœur de l’ouragan.

Ce besoin d’envolEt bien, nous sommes servis ! Main dans la main, nous serrant l’un contre l’autre pour ne pas nous lâcher, nous tournoyons à en perdre la tête. Nous approchons de l’œil du cyclone. … finit par aspirerC’est exactement ça ! Nous sommes littéralement aspirés vers le sol… qui s’ouvre élégamment à notre approche au lieu de nous écraser comme de vulgaires punaises.

Le tourbillon nous dépose avec beaucoup de douceur au pied d’un arbre. Je le reconnais : c’est un saule pleureur ! Oh… mais ! Il pleure vraiment ! A chaudes larmes ! Et ses sanglots sont parfaitement audibles.

Nous nous approchons de lui, il ne semble pas dangereux. Il va parler, je suis sûre qu’il va parler… Mais c’est une bestiole ailée qui s’envole de la chevelure feuillue et se pose près de nous.
Ca alors… On dirait… Non, je ne me trompe pas ! C’est bien une fée, j’en vu des portraits dans mes livres d’Histoire. Elle est bien téméraire ! N’a-t-elle pas vu mes dents ?

- Bonjour chers amis voyageurs, je m’appelle Odale. Ainsi donc, c’est vous les élus !

Nous nous regardons. Pour une fois, Merlin ne comprend pas plus que moi.

- Vous ne nous voyez plus mais nous continuons à veiller sur vous, descendants des peuples elvenariens. Vous courez un grand péril. Les humains de votre époque ont inventé des machines à leur ressemblance. Elles sont tellement sophistiquées qu’elles surpassent leurs créateurs et prendront bientôt le pouvoir. Pour votre malheur à tous.

Ca, j’ai compris. Il y a de telles machines dans le bureau et elles sont abominables. La petite fée nous explique alors qu’elle a ouvert un portail et envoyé un message dans notre monde. Nous sommes là ! C’est donc nous les élus ! Tout simple en fait… Mais qu’attend-elle de nous ?

- Vos ancêtres elvenariens vont vous apprendre à vous battre avec des techniques que vous ne connaissez plus !

Se battre ? Elle me plait, cette fée. Je n’ai plus envie de la manger. Mais je suis perplexe. Mes ancêtres sont quand même… Odale éclate de rire.

- Des orcs, je sais ! Mais ça fait longtemps que les orcs ne mangent plus les fées ! Et ne sois pas aussi désappointée, ils ont trouvé bien mieux. Tu verras, tes aïeux n’ont pas leur pareil pour cuisiner des omelettes d’œufs de ptérodactyles et des cuisses de vélociraptor grillées. Tu vas te régaler, je t’assure.

Nous entrons dans la ville. Pendant que Merlin est conduit à l’académie de magie, je me retrouve dans un camp d’entrainement bourdonnant d’activités, toutes plus passionnantes les unes que les autres.

Le soir, nous nous retrouvons autour d’un barbecue. Elle n’avait pas menti, la petite fée. Mes ancêtres sont vraiment des as ! Dans l’art du combat comme de la cuisine !

Le mois est vite passé, découvertes, apprentissages, fêtes somptueuses et gourmandes…

Le moment est venu de nous quitter

- Vous connaissez notre portail, maintenant. Revenez nous voir, parfaire votre entrainement et nous donner des nouvelles. Bon courage .


Nous lui promettons de revenir

C'est pourquoi nous venons chaque année en Elvenar pour nos vacances d'été.
 

Thorondhor

Élève assidu
Thème 3

Texte 6
(Image 1)

Récit d’une elfe

J'étais une Elfe guerrière et vagabonde...
Je vivais libre dans une forêt profonde et mystérieuse aux confins des territoires connus, habitée par toutes sortes de créatures divers et incroyables...
Je chevauchais un fier Tréans, sage et puissant, pour aller combattre les Orcs, mes ennemis de toujours...
Je connaissais chaque bruit, chaque odeur de ma forêt, chaque plante, celles qui soulagent, celles qui détruisent...
Dans mes veines coulait le sang de mes ancêtres, le souvenir des chants d'autrefois, la douceur d'une nuit d'été, le fracas d'un jour d'orage, l'énergie de la forêt, la violence des combats...
De l'aube au crépuscule, je courais avec les Loups, je volais avec les Phénix, j'apprenais des Nains habiles, j'étais libre...
Parfois, m'abreuvant dans les ruisseaux transparent comme la lumière, j'admirais la douceur des papillons, des fées et des Dryades virevoltant autour de moi...
Dans les rivières tumultueuses sillonnant ma contrée, je rinçais mon corps du sang de mes ennemis, pansais mes plaies profondes et douloureuses, retirais les éclats de hache lacérant ma peau...
Un jour, alors que je rentrais avec mon Tréans d'un rude combat contre une horde d'Orcs sauvages et malfaisants, mon corps brisé par leur cruauté barbare, les oreilles bourdonnant du vacarme des armes s'entrechoquant, les narines remplies de leur puanteur, les yeux exorbités de tant de laideur, j'entendis une douce musique, comme une brise légère caressant ma chevelure...
Cette musique, comme un rayon de soleil réchauffa tout mon être, apaisa ma douleur, je décidais donc d'en trouver la source...
Je marchais d'un pas lourd à travers la végétation et les les rochers, lorsque tout à coup, je fus comme transportée dans un courant d'air, et me retrouvais dans une clairière, entourée d'immenses Dolmens face à trois déesses...
Elles me murmurèrent de faire trois souhaits...
Leurs voix m'enveloppèrent comme les doux rayons du soleil levant...
Emerveillée par tant de mystère, subjuguée par tant de beauté, je me demandais si j'étais toujours dans le monde des vivants...
Et là, je me souvins de ces temps ancien, où l'harmonie et la paix régnaient dans toutes les contrées proches et lointaines et me laissais envahir par cette sérénité...
Je fis comme premier souhait que leur douce musique envahisse chaque être vivant peuplant la forêt...
Je fis comme second souhait que la paix règne à nouveau sur la forêt pour l'éternité...
Je fis comme troisième souhait que la nature nous apporte tout ce dont nous avions besoin afin de consolider l'harmonie entre chaque créature...
Les éclairs déchirèrent le ciel, le sol trembla, la lave jaillit des entrailles de le terre, des trombes d'eau s'abattirent, des tornades se formèrent encerclant la clairière, un grondement assourdissant résonna puis il y eu un grand silence et une lumière éblouissante inonda l'atmosphère...
Depuis ce jour, toutes les créatures vivent en paix, il n'y a plus de combat, les Tréans, les Orcs et les Nains chantent, les Dryades et les Elfes dansent, un tourbillon de joie rayonne dans toute la forêt...
Je suis une Elfe vagabonde, me baignant dans les eaux fraiches et cristalline des ruisseaux, jouant avec les truites arc en ciel et les libellules, dansant avec les lucioles et les papillons, me délectant du miel des abeilles, dormant sur la douce mousse près du feu des Orcs, chantant les histoires de mes ancêtres dont l'âme tournoie en volutes légères, chevauchant mon fidèle Tréans dans les prairies fleuries et les immenses cavernes, baignée par le chant des oiseaux, caressée par les ailes fragiles des papillons...
Je suis une Elfe libre....


Texte 7
(Image 2)

Mon histoire commence il y a de cela une quarantaine d’années. En ce temps-là, j’étais un voyageur proche de la cinquantaine errant dans les diverses contrées d’Elvenar. Je venais tout juste de quitter mon plus vieil ami avec qui j’avais fêté le Solstice d’été et me dirigeais vers ma ville natale dans le but d’y retrouver ma famille, que je n’avais plus vue depuis presque trois ans. Mon voyage avait commencé depuis déjà quatre jours, et chevauchant sur un sentier de forêt, je m’emplissais du calme et de la douceur présents en ces lieux. Soudain, j’entendis un son contrastant avec la quiétude des environs. Je ne pouvais m’y tromper, il s’agissait bien du croassement rauque d’un crapaud des Grands Marais. Il était extrêmement rare d’en croiser un en dehors de son habitat naturel, situé à des centaines de lieues. Aussi, décidai-je de bifurquer et d’emprunter un petit chemin que je n’avais jamais pris auparavant afin d’apercevoir cet animal au chant fantastique. Bientôt, j’arrivai à une petite clairière surplombée par un promontoire rocheux où semblait s’être réunie toute la faune d’Elvenar. Deux bébés dragons voletaient par-ci par-là, quelques chauves-souris étaient suspendues aux branches d’un arbre immense près duquel un tréant somnolait, et du coin de l’œil, je distinguais une pierre de mana, minéral animé par cette antique magie. Au milieu de la clairière, se trouvait un très grand coffre débordant de cristaux de la meilleure qualité qui soit, et devant, le fameux crapaud. Inspiré par la beauté du lieu, je murmurai : « Cet endroit est magnifique ! » Du fond d’une grotte dont l’entrée était cachée par du lierre, sortit une petite voix qui demanda : « Qui donc est ici ? » Stupéfait, je restai immobile tandis que sortaient un orc et un gobelin. Mon cheval piaffait de nervosité, quant-à moi, j’étais inquiet de me retrouver face à ces créatures à l’aspect féroce et dont la réputation n’était pas des plus glorieuse. Le petit gobelin prit la parole de sa voix rieuse : « Bien le bonjour voyageur, quel bon vent t’amène par ici ?
-J’ai entendu ce crapaud qui est là et j’ai voulu le voir, balbutiai-je.
-N’aie pas peur nous ne te ferons pas de mal. Pourrais-tu nous rendre un service ?
-Lequel ? hésitai-je.
-Nous manquons d’élixir, pour nous et nos amis ici présents, accepterais-tu d’en échanger contre ces cristaux ? » me questionna le gobelin en désignant les habitants de la clairière qui s’approchaient. J’acquiesçais de la tête et descendis de cheval. Je détachai alors mon sac de voyage de ma monture et précisai : « C’est un objet magique que m’a donné un ami elfe, il permet de stocker tout ce que l’on veut. » Je sortis alors une dizaine d’outres d’élixir et vis le visage du gobelin s’illuminer. Il me remercia chaleureusement : « Grand merci ! Puis-je t’inviter à déjeuner ? » Je répondis doucement que j’acceptais, mit les cristaux dans mon sac et suivit ces deux étranges personnages dans leur grotte. L’intérieur était illuminé par des lucioles qui volaient un peu partout. Le gobelin m’invita à m’asseoir et s’excusa du manque de communication de son ami, qui ne parlait pas la langue commune, avant de me raconter leur histoire autour de champignons sautés à la poêle. L’orc s’appelait Shagrat et le gobelin Skratch. Ils venaient des marais du Sud, d’où ils avaient été bannis. En effet, ils étaient tous deux pacifiques et cherchaient le calme et la paix, à l’inverse de leurs congénères. Ils avaient, après une longue errance, découvert ce havre de paix et s'étaient installés pour vivre en communion avec la nature. Ce récit de leurs aventures m’émut et je décidai de rester quelques jours de plus. Durant cette période, j’appris à connaître tous les habitants de la clairière. Ils vivaient tous en parfaite harmonie et m’acceptèrent avec joie. Aussi quand vint l’heure pour moi de reprendre la route, je promis à mes nouveaux amis de revenir tous les ans.

Depuis ce jour, quarante ans ont passé et j’ai tenu parole. Pour la quarante-et-unième fois, je pénètre dans la petite clairière tout en me remémorant ma première visite en ce lieu. Ses habitants ont grandi, et les petits dragons, désormais trop grands pour vivre ici, sont partis l’année dernière. Skratch et Shagrat m’attendent devant leur grotte. Le soleil se couche et nous rentrons à l’intérieur bavarder à propos de l’année écoulée, puis nous nous couchons. Le lendemain à l’aube, après un rapide petit-déjeuner, nous sortons. Je m’approche de mon cheval, le selle et essaie de monter dessus. Voyant que je peine, Shagrat s’approche et m’aide à monter. « Tu n’es plus aussi jeune que la première fois.
-Mon ami, tu parles la langue !
-Oui, j’ai appris, je savais que cela te ferait plaisir.
-C’est le plus beau cadeau que tu pouvais m’offrir en ce jour. Il est maintenant temps, adieu. »
Je fais avancer ma monture, mais au bout de quelques pas, Skratch se plante devant moi. « Nous avons décidé de tous t’accompagner. » Les larmes aux yeux et heureux, je m’exclame : « Alors suivez-moi ! Direction l’Est, jamais le Cimetière des Anciens n’aura vu plus belle procession ! » Et, tous mes compagnons derrière moi, je démarre mon ultime voyage. Tandis que je chevauche sur le sentier, j’admire une dernière fois la clairière où tout n’a jamais été qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté.

Texte 8
(Image 1)

Lettre de vacances


Chère maman

C'est moi Will, je sais que je ne t'ai pas écrit depuis longtemps et je m'en excuse. Je suis désolée aussi de ne pas encore être passé à la ferme mais je me suis engagé dans un voyage imprévu. A l'heure où je vous écris, je suis en route pour la maison. J'espère que tout se passe bien pour papa et toi à la ferme. J'aurais aimé que vous puissiez voir avec moi tout ses magnifiques paysages digne de carte postal que j'ai visité cet été.
Comment vont les choses à la ferme ? Est-ce que les dernières récoltes ont été fructueuses ? Pendant mon voyage, j'ai rencontré Adam il m'a dit que le verger en fleur cette année avait été encore plus beau que les années précédentes. Il m'a également appris que nous avions de nouveaux voisins un couple âgé et qu'ils avaient une fille de mon âge. Adam n'a pas arrêté de me dire à quel point elle était jolie. Je crois qu'il a encore dans l'idée de me trouver une femme malgré le fait qu'il sache pertinemment que je n'ai pas de temps pour l'amour. J'ai été obligé de lui parler Héléna et de ses enfants pour le faire taire, c'est pour dire à quel point il ne m'a pas lâché.
Dans ma dernière lettre, je vous avais parlé du gala des mages qui a eu lieu sur le Navire Volant et bien comme je m'y attendais la soirée a été merveilleuse. J'ai eu l'occasion de rencontrer de nombreux archimages et leurs émissaires. J'ai d'ailleurs reçu de nombreuses invitations pour rejoindre des confréries.
Oh j'allais oublié pendant le gala j'ai également rencontré Maître Palantir. Il m'a demandé de vous passer ses plus sincères amitiés. Il m'a également présenté deux étudiants venus des Hautes-Terres, Vàna et Bëor. Ils rejoindront l'académie à la prochaine rentrée et a priori nous seront tout les trois dans la même classe. Nous avons passé la soirée à discuter ensemble, j'ai appris beaucoup de choses. Ils m'ont d'ailleurs expliqué que cet été un festival de musique devait se tenir dans les contrées d'Elvenar. Tous les deux ils m'ont expliqué qu'ils avaient l'intention d'y assister et de me joindre à eux. Au début, j'ai refusé et puis Maître Palantir m'a assuré que ce festival était un événement très rare et qu'il serait dommage de ne pas y assister. C'est comme ça que j'ai fini par accepter et partir sur les routes. Je suis sûr maman, tu as très envie d'en savoir plus. Je vais donc te raconter avec autant de détails que je le pourrais ce voyage en espérant pouvoir très bientôt t'en parler de vive voix.


A la fin du gala, nous avions donc convenu avec Vàna et Bëor de nous retrouver le lendemain matin du bal masqué de fin d'année au mur de la sagecellerie près de la grande bibliothèque des arcanes. Le bal masqué avait été fort en émotion et s'était terminé tard. Je ne m'étais jamais autant amusé et je crois bien que je n'avais jamais bu autant d'alcool de toute ma vie. C'était donc avec un bon mal de tête que je me rendais à notre rendez-vous. J'arpentais avec difficulté les rues pavées traditionnelles de l'académie tenant mon cheval par la bride. L'académie et ses différentes facultés ne m'avaient jamais parut aussi immense que ce jour-là.
La veille avant de me préparer pour le bal, j'avais été acheté au bazar du professeur Juan tout le matériel qu'il me manquait pour le voyage. Je n'avais pas imaginé qu'en venant à l'académie j'aurais un jour besoin de matériel de camping. Lorsque j'ai acheté mon sac de couchage, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à papa et oncle Nico et à nos sorties camping en pleine forêt pendant lesquelles tu te faisais toujours un sang d'encre pour nous.
Comme je le disais, je remontais donc les rues de l'académie pour rejoindre mes deux amis près de la bibliothèque. Ce matin-là, ça m'avait pris pas mal de temps de rejoindre le bâtiment et je me savais en retard. J'étais tellement honteux et malade mais j'espérais sincèrement qu'ils n'étaient pas parti sans moi. C'était donc avec une bonne heure de retard que je rejoignais le couple près du mur de la sagecellerie. Heureusement pour moi ils m'avaient attendu. Je les retrouvais installés dans un canapé en train de consulter un livre d'arcane. Lorsque Bëor m'aperçut, il se mit à rire ce qui en disait long sur la dégaine que je devais avoir. Vàna quant à elle semblait plutôt inquiète de mon état et donna un coup de coude discret à son compagnon pour qu'il arrête de se moquer. L'heure avançant, il était temps pour nous de nous mettre en route pour rejoindre les marais où se tiendraient le festival.

Pour rejoindre les marais, nous devions d'abords passer par la forêt des elfes et des fées et rien que pour atteindre l'orée de la forêt il faut plusieurs jours de cheval. Ce voyage sur les petites routes de campagne me permit d'en apprendre un peu plus sur mes nouveaux compagnons. Vàna et Bëor se connaissent depuis qu'ils sont enfants et à les entendre ça fait aussi longtemps qu'ils sont amoureux l'un de l'autre. Les parents de Bëor sont tailleurs alors que ceux de Vàna travaillent pour un Seigneur elfique. Ils sont rencontré alors que les parents de Bëor étaient convié au palais de ce seigneur pour réaliser la robe de mariée de la fille de ce dernier. Après ça, ils ne se sont plus quittés. Leur histoire est vraiment romantique, je suis sûr qu'elle te plairait maman.
Avant d'entrer dans la forêt, nous avons fait une halte au Havre des Voyageurs. C'est une sorte de petite auberge où l'on rencontre pleins de personnes issus de races différentes et tout le monde partage ses anecdotes de voyage. C'est depuis cette auberge que je t'écris. Mes compagnons de voyage se sont très vite rapprochés d'un petit groupe de bardes qui revenaient d'un festival appelé Woodelvenstock. On passa le reste de la soirée à écouter les artistes nous conter différentes histoires et légendes provenant d'autres peuples.
Le lendemain notre petit groupe de voyageur s'était bien agrandi et la bonne humeur était au rendez-vous. Pendant notre voyage sur les sentiers boisés, les rires et les chansons fusèrent de tout les côtés. Elric l'un des musiciens qui nous accompagnaient nous raconta qu'il avait déjà eu la chance d'assister à la symphonie des marais et qu'il ne se souvenait pas de ce qui s'était passé mais que le lendemain il ne s'était jamais senti aussi heureux. Comme tu le sais maman, je ne suis pas vraiment amateur de musique mais les récits d'Elric m'intriguaient réellement. Je me demandais ce qui s'était passé pour qu'il soit aussi euphorique.
Pendant notre périple dans les bois, nous nous sommes arrêté à un endroit appelé le Bassin de Jeu. L'endroit n'a rien de spécial il s'agit d'une clairière avec un bassin au milieu mais alors que je m'installais pour la nuit j'aperçus au dessus du bassin des petites lumières et de plantes qui filaient à vive allure. Vàna et Bëor regardaient eux aussi ce ballet aérien. Je me suis approché d'eux pour comprendre ce qui se passait et la vérité me sauta aux yeux. C'étaient des fées qui survolaient le lac en jouant ici et là avec des feuilles, des fleurs et des gouttes d'eau. J'ignore combien de temps je suis resté à les regarder mais quand je suis retourné au camp la plupart de mes compagnons dormaient profondément. Ce court moment était un aperçu de ce que j'allais vivre dans les marais.

Après quelques jours de cheval, nous arrivions dans les marais où la symphonie aurait lieu. Il y avait déjà beaucoup de monde. Je n'avais jamais vu autant de races différentes réunis au même endroit. Il y avait des orcs, des gobelins, des halfelins. On pouvait même apercevoir des tréants et des élémentaires. La vie s'organisait tranquillement au rythme des différentes musiques qui s'élevaient et s'harmonisaient.
Lorsque la nuit tomba, l'excitation était à son comble le spectacle allait enfin commencer. Alors que la musique n'avait pas cessé de toute la journée, un silence de plomb s'installa. Après quelques minutes des bruits de tambours en premier lieu résonnèrent dans le marais et des lampions cocons s'illuminèrent un peu partout. Des statues que je n'avais pas remarqué jusque là émirent une douce lumière bleu. Au rythme lent des tambours se joignirent rapidement des violons, des harpes, des flûtes et tout un tas d'instruments. Je ne comprenais absolument rien à ce qui se passait et lorsque je me suis tourné vers mes amis pour leur parler ils ne m'entendaient plus. Ils étaient comme en transe et ils dansaient. Partout autour de moi, les gens jouaient de la musique, dansaient et des voix s'élevaient en parfaite harmonie. Petit à petit, je me suis senti moi aussi étrange. Tout mon corps vibrait et je perdais la réalité de vue. C'est à ce moment-là que je compris la vraie magie de cette symphonie. Tous les individus présent ce soir-là ne formaient plus qu'un. J'ai résisté pendant un petit moment à cette atmosphère pour graver le plus d'images possible dans ma mémoire mais c'était peine perdu. Je ne me souviens pas de la suite de la soirée, je me suis réveillé le lendemain allongé à même le sol. La plupart des participants étaient parti, mes amis dormaient encore. Je les ai réveillé doucement. Nous avons discuté et puis nous avons pris cette photo que j'ai joins à la lettre pour ramener avec nous un peu de cette magie. Tout ça n'a duré qu'une nuit mais encore maintenant je sens cette magie en moi. Je ne saurais te l'expliquer.

Vàna et Bëor m'attendent pour rentrer à l'académie. Je dois te laisser maman, je serais bientôt à la maison.

Ton fils qui t'aime.
Will
 
Dernière édition:

Thorondhor

Élève assidu
Texte 9
(Image 2)



L’ainé de ma famille et atteignant l’âge de la maturité dans notre pays, nommé « Rockenar », il me fallut quitter le cocon familial pour commencer mon initiation à mon futur métier. Chaque jeune adulte doit parcourir pendant un an seul une des contrées qui bordent la nôtre.


Voulant devenir sorcier, il me parut évident de me diriger vers « Elvenar », le seul territoire où la magie est puissante et où il existe des facultés de magies. Chargeant le nécessaire de voyage sur mon cheval blanc, reçu en cadeau pour ma majorité, je me préparais à vivre la première grande expérience de ma vie.

Après des jours de cheval à travers le pays rocailleux de Rockenar, j’atteignis la frontière d’Elvenar. Au loin, j’aperçus les deux chemins possibles pour atteindre ces terres. Je dû choisir entre un sentier sombre dans une vaste forêt et une grotte menant dans des méandres souterrains.

Plus je m’approchais de la frontière, plus je pouvais distinguer les silhouettes qui s’y trouvaient. A l’entrée de la grotte, se tenait un orc accompagné d’un gobelin derrière un coffre rempli de diamants. A l’orée de la forêt, un tréant semblait garder ce second passage. J’aperçus également de petits dragons, un crapaud bleu ainsi qu’un être de mana, qui attira immédiatement mon attention au vu de mon intérêt pour la magie.

Mon cœur s’emballa, mon voyage initiatique pour devenir un maître de la magie prenait enfin tout son sens. Je ressentais à la fois le bonheur de découvrir ce monde fantastique et je pressentais les difficultés à venir.

J’arrivais bientôt face à l’orc, fier, imposant, un pur guerrier de son espèce. Il ne bougea que quand le gobelin prit la parole.

Gobelin : « Halte voyageur ! Pourrais-tu me rendre un service ? »

Moi : « Je t’écoute » répondis-je sachant que toute nouvelle rencontre serait enrichissante.

Gobelin : « Mes cousins travaillent dans les trois villes d’Elvenar, proches de la Vallée des gemmes, dans les manufactures de poussière magique. Pourrais-tu leur porter un message ? »

Moi : « Quel est ton message ? »

Gobelins : « Je ne te donnerais le parchemin contenant mon message qu’à la condition que tu acceptes. Quand tu reviendras avec leur réponse, en récompense, tu recevras un diamant. Tu verras, c’est un bien très précieux en Elvenar… »

Moi : « Trois villes, trois réponses à te ramener, j’en suis capable ! »

Gobelin : « Dans ce cas, passe par cette grotte ! C’est un raccourci pour la Vallée des gemmes. Je t’attendrai ici durant un mois, ce délai passé, je considèrerais que notre marché est rompu. Bonne route et hâtes-toi ! »

Moi : « Un mois me suffira amplement ! »

Ma première quête de mon premier voyage commençait. J’avais donc trente jours pour faire le trajet aller-retour et obtenir ce diamant. Je verrais à quoi cela pourrait bien me servir.

J’allumais ma lanterne et m’engageais donc dans les souterrains, dans le but de gagner cette Vallée des gemmes et trouver les trois grandes villes. Je mis une demi-journée pour atteindre l’autre côté.

Le soleil me parut une délivrance et sa lumière émanait de toute part. Je compris que les multiples reflets venaient de pierres violettes. La vallée des gemmes portait bien son nom.

A présent, il fallait trouver ces trois grandes villes…

Je regardais les alentours et aperçus en contrebas une route empruntée par des marchands. Je suivais du regard leur procession, afin de déterminer la direction qu’ils prenaient. Plus au nord, une ville apparu enfin. Elle était dissimulée entre deux pics rocheux.

Ma première ville serait surement atteinte d’ici un jour, car le soleil commençait sa descente et le temps de rejoindre le sentier, il me faudrait monter mon campement pour la nuit. Arrivé aux abords de cette route, je rejoignis la troupe de marchands pour passer la nuit et profiter de la sécurité apportée par ces nombreux de voyageurs. Ainsi, je pourrais écouter leurs récits au coin du feu qui m’apporteraient de multiples informations.

Le bruit de départ de la procession me réveilla de bonne heure, le soleil pointait juste à l’horizon. Tout au long du chemin, je me remémorais les histoires racontées la veille. La ville s’appelait « Les Deux Pics » et possédait bien une manufacture de poussière dirigée par un Gobelin.

Le voyage me parut aisé… au début, mais arrivé aux pieds des deux sommets, je compris que l’ascension serait laborieuse. Ce fut le cas. A mon arrivé aux portes de la ville, la nuit tombait, et je me mis à la recherche de la première auberge venue pour me reposer un peu.

Mon manque de sommeil me fit passer une nuit comme je n’en avais pas passé depuis longtemps. Un sommeil réparateur me permit de regagner en énergie.

Je demandais donc à l’aubergiste le chemin pour aller à la manufacture.

Ma surprise fût énorme lorsque je compris qu’une culture de champignons géants produisait la poussière magique. Il y avait de chaque côté deux autres manufactures, une ressemblant à une bibliothèque remplie de parchemins et l’autre une espèce de statue crachant de la lave. L’étrangeté de ce pays attisait de plus en plus ma curiosité.

Je reconnu parmi les champignons un Gobelin. Je l’interpellais au moment où il passait à ma hauteur.

Moi : « Bonjour à vous ! J’ai un message de votre cousin de la frontière avec Rockenar »

Gobelin des deux pics : « Bonjour voyageur ! Je vous remercie de m’apporter de ses nouvelles. Passez-moi ce parchemin. »

Il prit le parchemin et le déroula. Je ne pensais pas qu’il était aussi long. Il le fixa longuement avant de partir en écrire un en réponse, il y mit son cachet et garda le premier.

Gobelin des deux pics : « Je te remets à mon tour un parchemin pour mon cousin de la ville des Trois rivières, qui t’en remettra un lui aussi pour notre dernier cousin habitant le Torrent des Elfes. C’est lui qui te remettra nos trois réponses pour notre cousin de Rockenar. »

Moi : « Ce jeu de piste est assez simple pour l’instant, je vais partir de ce pas pour ne pas dépasser le délai qui m’a été donné. »

Gobelin des deux pics : « Attends ! Pour te récompenser de ta rapidité pour ce premier message, je t’offre un sac de poussière magique. Utilises-le au moment le plus adéquat. »

Moi : « Merci de votre générosité ! Quelle direction dois-je prendre pour me rendre à la ville des Trois rivières ? »

Gobelin des deux pics : « Toujours au nord, et pour la dernière ville ce sera à l’est, n’oublie pas qu’il te reste seulement 29 jours, dont 15 seront sans doute nécessaire pour le retour. A moins que tu ne décides de couper sud-ouest au retour, pour gagner du temps, mais dans ce cas, prépare-toi à errer seul au travers des mines de reliques de gemmes tenu par des barbares, car ces provinces ne sont pas encore explorées. Je te souhaite bon voyage ! »

Moi : «Merci de vos conseils. J’aviserais le moment venu. Bonne journée. »

Je me rendis donc à la sortie nord de la ville, après m’être ravitaillé pour l’expédition. Du haut des pics, je ne voyais que la route allant vers le nord et deux rivières à l’horizon. Je m’imaginais que la jonction de ces deux rivières avec la troisième ne me serait accessible qu’après un très long voyage.



Sur mon cheval, je cheminais pendant 13 jours en compagnie de marchands. Il me fallut traverser différentes provinces. Sur le bord de la route, je pu apercevoir des Halfelins qui produisaient des graines divines, ressource que seule une poignée de seigneurs d’Elvenar était initiée à utiliser.

Mon passage dans les villes des Trois rivières et du Torrent des Elfes se déroula comme celui de la ville des Deux pics. Je reçus un parchemin pour le Gobelin. Les seules différences notoires que je remarquais, furent que dans la ville des Trois rivières, la manufacture en forme de statue était remplacée par une autre en forme d’arbre produisant des planches. Entre la ville des Trois rivières et celle du Torrent des Elfes, la manufacture ressemblant à une bibliothèque était remplacée par une autre surplombée par une araignée géante tissant de la soie.

Ce Pays me plaisait de plus en plus, les 14 jours du retour me parurent rapide tant mon excitation grandissait à chaque rencontre. Je repris le souterrain, je retrouvais le Gobelin, l’Orc, le Tréant et les autres espèces que j’avais vu à mon premier passage. En échange du parchemin, le Gobelin me donna le diamant comme il l’avait promis.

Il me fallait maintenant poursuivre ma route.

Moi : « Merci pour cette aventure très enrichissante ! Il me faut maintenant trouver une faculté de magie. Connaitrais-tu une ville en possédant ? »

Gobelin : « Oui, il te faudra cette fois-ci emprunter le passage de la forêt des Tréants pour atteindre la Vallée des araignées de soie. »

Moi : « Encore Merci pour ton aide et j’espère te revoir un jour. »

Me voici donc sur le départ une seconde fois, mais plus déterminé que jamais à devenir sorcier et à explorer ce pays où la magie est omniprésente.



Texte 10
(Image 2)

Chers elfes et humains,

L’histoire que je vais vous raconter se passe sur les Terres d’Elvenar, oú plus exactement dans la petite ville d’Arendyll.

Je me nomme Harnok et je suis un paysan qui souhaite découvrir le monde. Alors un jour, j’en ai eu assez de la routine et je suis parti.

Ce matin-là, je pris mon cheval blanc, mon baluchon remplit de provisions pour la route, des matériaux pour si je me retrouve en face de personnages de mauvais augures.

Quelques heures plus tard, je trouvais un petit village où je me suis arrêté et je suis entré dans une taverne elfique FIMERIQUE tenue par Elsaf. Cette jeune femme fort sympathique me servit un verre de cidre magique à l’odeur si douce et sucrée que j’en commandait un deuxième.

Par chance, elle rentrait de la chasse et avait ramené un bon sanglier tout frais pour en faire du saucisson. Eh oui, elle avait la réputation du meilleur saucisson de la contrée. Elle m’en fit gouter un peu et son gout exquis fondait sous la langue.

A ma grande surprise je n’étais pas le seul à arriver dans ce village aujourd’hui. Je fis la connaissance de Linef et Gnark qui souhaitait s’installer ici pour des jours meilleurs.

Après avoir fais connaissance, nous nous sommes rendus à notre hôtel FAMORK qui était tenu par Darkof, le frère de Elsaf.

Ce jeune homme très souriant, toujours blagueur nous donna les clés des chambres et allions passer une nuit à rêver de ce nouveau monde.

Le lendemain Darkof me signala l’installation d’un futur concert géant prévu pour dans 3 jours. Je me suis dis allons pourquoi ne pas rester cela à vraiment l’air d’être le top du top.

Je décidais donc de rester. En me baladant dans le ville, j’ai rencontré une elfe nommée Marif, qui travaillait dans l’académie de magie, elle était à peine réveillée, les cheveux en pétards. Elle me raconta avec ses petites mimiques rigolotes, une vraie pile sur ressort, que le nouvel évènement de cet été était le plus grand spectacle au monde depuis 10 ans, le Woodelven Stock, et qu’il ne fallait en aucun cas rater ca.

Ce midi je suis allé manger chez Elsaf, elle m’a servie son sanglier mariné au vin d’Elvenar. Ce fût un délice. En sortant de la taverne, je suis tombé sur Marif, qui sortait affolée, de son académie de magie, on venait de lui voler le sort de la Lumière, ce qui mettrait le monde entier dans une obscurité profonde à vie. Il fallait donc de toute urgence l’arrêter avant que le sort ne soit utilisé à mauvais escient. Apparemment, c’était encore un coup de notre ennemi juré Troll Roskov. Celui-là, alors il nous les aura toutes faites.

Troll Roskov vit dans une cité lointaine dans les montagnes de Grak. Il vivait avec son armée de golems.

Je décidais de partir en quête de ce sort afin de le récupérer. Malheureusement, je devais faire vite car l’événement de la musique approchait et je n’avais que 3 jours pour le retrouver et le ramener à Elsaf.

Je traversai la montagne des jours et des jours durant, quand je vis un petit ruisseau pour me rafraichir et me poser un peu. Je mangeait et soudain vit un petit crapaud. Que faisait-il là ?

En fait, il se présenta Monsieur Fortuf, il vivait depuis des années ici. Il adorait l’or et s’était fait prendre au piège par la sorcière, Hasran, et amie de Roskov.

Ce jour-là, Fortuf avait découvert un trésor dans la rivière mais par malchance la sorcière en avait entendue parler et était à sa recherche. Quand soudain, elle tomba sur Fortuf petit troll vert et fort sympathique. Il ne voulait pas laisser son trésor mais la sorcière lui jeta un sort et Fortuf se transforma en crapaud. Depuis ce jour, il était envouté par ce sort.

Après une bonne nuit, je reparti et le petit crapaud me suivit, la route fut moins longue à deux avec mon cheval. Nous marchions des heures puis nous sommes tombés sur des orcs qui nous suivaient depuis un moment. Elles nous attaquèrent. Je pris mon épée et lui trancha la gorge, et un autre suivi, le combat fut long et difficile. Dans ce combat je me suis fait une belle entaille sur le bras. Je soignait ma blessure puis nous sommes repartis avant la tombée de la nuit.

Enfin, les montagnes de Grak, étaient en vue. Nous y étions arrivés et pas sans peine.

Nous nous approchions, et ce ne fut pas une grande surprise il y avait une quantité énorme de golems. Il n’était pas possible de les vaincre et de récupérer ce sort.

Je pris la décision de faire demi-tour et d’aller chercher du renfort. Dès que nous sommes arrivés au village tous étaient avec nous pour combattre notre ennemi juré Roskov.

Nous étions toute une armée, trolls, elfes, fées, sorcières, tous prêts à affronter cet horrible troll.

Arrivés sur place, nous commencions à attaquer la masse de golems. Ce fut sanglant et très fatiguant. Les sorts jaillissaient comme des éclairs et des golems tombaient à la pelle. Les flèches fusaient dans tous les sens. C’était un spectacle insoutenable mais nous devions en finir. Et des dizaines de golems se trouvèrent à terre des membres de tous les côtés, c’était l’horreur.

Enfin nous atteignons le château de la montagne, nous ne laissions personne nous refuser l’entrée, c’était une guerre sans merci. Plus nous nous approchions du trône, plus l’odeur de Troll infestait nos narines mais le but ultime était là à notre portée.

Quand enfin Troll Roskov apparu avec le sort dans les mains. La seule façon de le vaincre était de viser les yeux son point faible et de lui couper la tête.

Nous l’attaquions en lançant des flèches mais tout cela ne l’atteignait pas. Un coup d’épée dans la jambe, le sang giclait mais ce n’était qu’une petite égratignure pour lui. Soudain, le petit crapaud tenta quelque chose, il monta sur le troll et lui sauta à la figure. Il pris une petite épée et lui enfonça dans l’œil, le troll se débattait de douleur. Fortuf sauta sur l’autre épaule et lui enfonça l’épée dans l’autre œil. Puis je m’avançais et lui trancha la gorge.

Nous l’avions vaincu, des cris de soulagements se firent entendre. Le sort tomba à terre et le ramassa. Je le brandissais haut comme un trophée.

Plein de joie et heureux nous rentrâmes tous à Arendyll. En récompense, Elsaf et son frère Darkof m’offrir un coffre remplit de diamants. Et le petit crapaud Fortuf redevint un petit troll grâce à Elssf qui lui rendit sa forme normale.

Le lendemain, nous pûmes enfin assister au plus grand événement le Woodelven Stock.
 
Dernière édition:

DeletedUser5224

Question, le texte 9 n'aurait pas été copié en double par hasard?
 

DeletedUser6396

Je viens de voir les écrits....... Bon sang j'adoreeeeeeeeeeeeeeee.........;;; je pulsoieeeeeeeeeeeeeeeeee.......................;;
Je n'ose imaginer la difficulté pour choisir le meilleur.....
Bravo a vous tous les participants :D
 

Thorondhor

Élève assidu
Les résultats ont été publiés dans le journal ! Vous avez également la liste des récompenses en PC avec ! N’oubliez pas de me faire un Mp en indiquant la merveille, le monde, et éventuellement votre pseudo ;)
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Haut