Mes éQrits.

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Yop

Les quatre temps.
Passé.

Au milieu des fleurs je te contemplais
Une douce brise me caressait
Si belle tu étais.
Je ne peux l'oublier !
Toi, parcourant les sentiers du mont d'Arwen
Nain, je paraissais
D'une douce voix, tu me répétais
« Je ne peux t'oublier ! »

Présent.

Reine de mes nuits !
Mes pensées ne cessent d'être pour toi
Un poil trop amoureux
De haut en bas, je suis à toi
Tes orteils si délicats
Dans l'attente que nos âmes fusionnent
Permets moi de te demander :
« Puis-je être ton Roi. »

Avenir.

Roi j'ai pu atteindre !
Tel l'escargot conquérant la luisante limace
Entre choux-fleurs et laitue
Nos cœurs en parfaite osmose
Je ne pourrai l'oublier
Heureux tu m'as rendu
Sur le testament je t'écrirai
« Je t'attendrai. »

Vie d'après.

Sur le dos d'un hippopotame
Cueillant des bananes
Une main me toucha
De stupeur je fus pris
Mille arc en ciel ne pouvait te décrire
D'une douce voix tu me chuchotas
« Je suis là. »

Apodis (en cours d'écriture) (PriissL & Solo)

Shyy. C'était son prénom, ce jeune homme errant dans une des plus belles provinces du Canada, qui n'avait nul autre nom que Saskatchewan mais que l'on surnommait également "Le lys rouge de l'Ouest".

Perdu dans le froid hivernal que pouvait nous offrir le Canada depuis un certains temps ... Deux mois pour être exact. Cela pourrait paraître si peu pour une personne n'ayant vécue uniquement que dans le bonheur et confortablement au chaud dans son nid douillet mais d'un temps éternel pour cet homme qui lui ... N'avait connu que tristesse et solitude.

Il était là, fixant une étoile en particulier et d'un soupir léger et confiant il se retourna et regarda son fidèle acolyte de route Zerourss (Un magnifique Grizzli qui de sa parure légendaire et de son charisme incroyable avait su charmer en l'espace d'un instant le solitaire Shyy.) et pointa du doigt l'étoile qu'il avait fixé une dizaine de seconde auparavant, puis d'une voix faiblarde mais incontestablement remplit d'optimisme lui dit :
- Tu vois cette étoile Z'ours ? (Un des surnoms qu'il affectionnait tout particulièrement lui donner)
Le grizzli mécontent de n'avoir eu qu'un seul poisson pour son repas du soir, feint de l'avoir entendu.
- Elle est belle tu ne trouves pas ?
Z'ours continua de faire semblant de ne pas l'entendre et tourna la tête à l'opposé de son compagnon.
- ...
Shyy sortit de la poche de son manteau fait de fourrure de tigre les deux dernières châtaignes qu'il avait ramassé un peu avant, et laissa tomber sa main en bascule vers l'endroit ou se situait la tête de son ami. Puis repris son discours.
- On la nomme Apodis, c'est l'étoile la plus brillante de la constellation de l'Oiseau du paradis, il paraîtrait qu'elle est cinq fois plus grosse que le soleil.
Le jeune homme esquissa un sourire.
- Aussi grosse que toi.
Puis il reprit son discours.
- C'est elle qui me donne de l'espoir, elle qui me motive, moi qui n'ai que toi, toi qui n'a que moi, elle nous guidera vers un futur remplit de formidable moment, j'en suis certains.
Les deux partenaires reprirent route vers un chemin dont il ne connaissait pas encore l'issue.

...
Les premières lueurs du soleil arrivaient, les derniers flocons de neige quant à eux s'estompaient.
Mais bientôt ...
Une rencontre allait changer l'abominable destin de Shyy.
... Qui créera une osmose parfaite entre malheur et bonheur.
Non loin de la prairie des Lys rouges, était gravée sur une roche le prénom :
"Sonora"
18 Décembre 1999.
6h36 du matin.

Température actuelle −24 °C.


Elle était là, couchée dans les vastes prairies de l'Alberta. Il s’agissait d’une province entourant Saskatchewan, dont les habitants sont nommés les Albertains. Mais cette contrée était surtout connue pour le fait que beaucoup d'immigrés y débarquaient chaque année... Et cette jeune fille en faisait partie, elle n'avait nullement trouvé refuge, elle qui ne savait ni parler anglais, ni parler français, elle qui n'avait ni parents, ni frères, ni sœurs, elle qui n'avait pas d'éducation, oui elle. Mais qui était elle ? Elle se le demandait encore...
D'une voix perçante, un habitant préparant sa ronde matinale dans les champs de Calgary brailla :
- Une vagabonde !

La jeune fille se redressa, voyant les quelques passants matinaux la regarder d'un drôle d'air.

Le brailleur fonçait droit sur elle.

- Que faites-vous ici ? S’écria l'homme.

Il la dévisageait maintenant. Puis lui saisit l'épaule.

- Vous n'avez rien à faire là !

La jeune femme ne réagissait pas. En vérité, elle ne comprenait pas un traître mot de ce que l'homme venait de lui dire. Elle resta assise en observant l'homme silencieusement.

- Tu vas t’en aller, oui ?

Celui-ci, toujours la main sur son épaule, se mit à la secouer vivement. Puis la poussa en arrière.

Elle se retrouva à terre. Les mains étendue de part et d’autres de sa tête. Le jupon qu’elle portait était désormais visible aux yeux des passants : il était tâché de sang.

L’homme apercevait désormais ses mains ensanglantées et ornées de coupures de diverses taille.

L’homme l’observa, sans mot. La vagabonde se hâta de récupérer son sac et de s'en aller.

Elle empruntait un petit chemin coupant sur la prairie. L'air frais de la matinée la revigorait. Elle jeta un dernier regard vers cet homme qui l’observait toujours, vers ces passants, vers cette immense prairie. Et, tandis qu’elle s’éloignait de tout cela définitivement, l’homme vit une sorte de stèle, dépassant des coquelicots qui abondaient la prairie. Il s’avança vers celle-ci, en aperçu les éclaboussures de sang dessus, ainsi qu’une gravure : “Sonora”. Interdit, l’homme n’osait toucher la pierre, ainsi que l’écriture maladroite. Il lança de nouveau un regard vers la jeune femme, avant de secouer la tête et de quitter les lieux.

Sonora, qui s’éloignait toujours un peu plus de la prairie, s’arrêta soudain. Elle observa ses mains, ses coupures. Puis elle observa ses doigts, dont les ongles étaient abîmés à force de gratter sur la pierre. Sonora. C’était elle. C’était son nom. Et la seule chose qu’elle savait écrire, toute sa connaissance reposait sur cela.


Comme un air de ras le bol.
Mon 15 je t'offre, car la c'est vraiment chaud.
Oh ma belle Asticotine ...
Pourrais-tu faire l'usage féerique de tes pouvoirs de modo ...
Pour lui mettre une belle calotine

A ce fameux voleur de bisous,
Oh ma tendre Asticotine,
J'en ai marre de voir ses poutoux,
Allez fais pas la radine ...

Tu sais très bien de qui je parle,
Oh ma douce Asticotine,
C'est vraiment un scandale,
A force il va décoller mes rétines ...

Parfois il faut faire un choix,
N'est-ce pas Asticotine ?
Car je veux pas faire mon rabat-joie,
Mais il ne veux voir que ta poitrine.

Rêvality (Style elfique) (En cours d'écriture)
Dans le village d'Ollorëa, l'été commençait doucement à s'estomper laissant dans ces dernières lueurs de chaleurs une modeste place à l'Automne, Tharanar, le hibou, toujours perché sur son chêne majestueux contemplait comme à son habitude Zina la biche et Granael son jeune faon, qui avait fort bien grandit depuis ces deux dernières années, les deux dormants paisiblement dans leurs abri feuillu.

Eressëa, l'elf solitaire scrutait le ciel céleste d'Elvenar à la recherche d'astre qui parfois faisait méli-mélo avec Azuria et Elwing, la douce mélancolie qui émanait de cet être de lumière se dissipait chaque soir un peu plus, mais il était impossible pour lui d'oublier sa jeune soeur Níniel. A quelques contrée d'ici, vivait Oromë, connu dans tout Elvenar pour son sens de l'humour légendaire et sa pratique irréprochable de la Trompe, accompagné de son acolyte Laurelin, qui de son charme légendaire et de sa voix d'or angélique ne laissait aucun homme indiffèrent. Mais l'homme de ses rêves dont elle tressait toujours la couronne n'était pas encore apparu.

Dans les tréfonds d'Elvenar vivait un homme peu recommandable, Sauron, surnommé aussi le changeur de forme, on ne savait que très peu de lui sur sa réel forme physique, certains le décrivait comme horrible, d'autres comme un simple humain. Près de lui, on pouvait apercevoir son fidèle serviteur, Thorondor, roi des aigles, ce que l'on pouvait retenir de lui était son plumages majestueux et son coup d’œil aussi vif que l'éclair,il pouvait repérer n'importe quel cible en moins d'une milliseconde. Encore un peu plus bas dans les abysses d'Elvenar, une fille pleurait toutes les larmes de son corps, il s'agissait de Níniel, soeur d'Eressëa ,capturée par Sauron qui voulait faire d'elle sa promise.

Le réveil retentissant depuis une bonne dizaine de minute, Solo, tête dans l'oreiller, compris qu'il sortait d'un doux et maléfique rêve. Il se leva doucement mais surement, d'un pas léger de sorte a ne faire aucun bruit il atteint la fenêtre qui de sa majestueuse voûte donnait vue sur la mer et le ciel. il les contempla quelques instants, puis prit sa main, la leva dans le ciel et pointa un nuage en forme de fée, de son autre main, il l'approcha de sa bouche, y déposa un baiser et d'un sourire angélique, il s'écria "Pour toi ma @douce "

Mon cœur égoïste.
Mon cœur égoïste.

Bien, pour tout te dire, je ne sais pas par ou commencer,
Car dans la finalité, si tu me lis c'est que je ne serai plus là
Je m'en veux et j'en pleurs de ne pas avoir su te dire la vérité
Car si tu me lis, c'est que je serai dans l'au delà.

Je t'avais promis de ne jamais te rendre malheureuse
Et pourtant mon cœur est égoïste
Égoïste de t'avoir dis que je te rendrais heureuse
Égoïste d'être vraiment triste.

Oui mon cœur est égoïste mais que veux-tu
Je t'avais également promis d'être sincère !
Mais mon cœur en est abattu
De t'avoir trahi, je rejoindrai Lucifer.

Je te l'avais promis, promis d'être toujours à tes côtés
Mais tu sais sur un champ de bataille il y a toujours un vainqueur
Et cette fois je n'en sors pas gagnant, tu m'en vois désolé
J'ai vraiment l'impression d'être un arnaqueur.

Je suis désolé d'avoir pris ton cœur
De t'avoir fait espérer
Te dire que je te donnerais un futur meilleur
Et pourtant, même dans mes derniers instant, je continue à m'accrocher.

J'ai toujours voulu te rendre joyeuse
Et pourtant je suis en pleurs,
En pleurs de ne pas avoir su te rendre glorieuse
De mon cœur égoïste, je m'en veux de n'avoir pu te donner un monde meilleur.

Désolé.

Pour la prunelle de mes yeux
Pour la prunelle de mes yeux.

De ta chair sucrée et juteuse,
De ta couleur jaune clair au violet foncée.
C'est toujours comme cela que je t'ai aimé.
Pulpeuse ...

Bien que Soliman ne t'ai pas offerte à moi,
Lui pardonner ? Je ne pourrai.
Mais ... J'ai quand même envie de te cacher,
Te prendre dans mes bras, de courir avec toi ...

Sur les sentiers oubliés de Damas.
Je songe, souris, flotte et de mes derniers mots je t'écris :
« Prunelle de mes yeux, ne m'oublie pas, ne m'en veux pas,
Ce n'est ni un adieu, ni un au revoir,
De notre tragique destin, je t'attendrai, te réconforterai et t'aimerai et ...
T'envois mille baisers.
Signé,
Ton abricotier se préparant à se faire découper. »

Pour toi @petite prune

Soliman : Les premières variétés de prune française ont été offertes par Soliman le magnifique.
Damas : Référence au prunier de Damas, bien entendu.

« Car l'imagination dépasse souvent la raison. »
« Car l'imagination dépasse souvent la raison. »

" Vous vous demandez ce qu'est l'imagination ? "
Question si anodine, et pourtant personne n'en connaît réellement la raison.
Pour moi, elle m'aide à chercher mes questions concernant mes ambitions ...
Pour d'autres, elle change selon les saisons.


" A quoi sert t'il alors de vraiment la comprendre ? "
Encore une fois, c'est une excellente question !
Pour moi, "la peur" de la comprendre pourrait me surprendre ...
Pour d'autres, ce n'est qu'une source de motivation.


" Que faire si elle en devenait une réalité ? "
Mais ... n'en serait-ce déjà pas le fondement ?!
Je veux dire, pour que l'imagination puisse exister, il fallait bien une tangibilité.
Pour d'autres, cela dépasse bien évidemment leurs entendement.


" Finalement l'imagination est ce que vous déciderez d'y voir. "
La créer, la redouter... C'est à vous d'en faire ce que vous voudrez,
Car l'imagination peut parfois dépasser la raison : il suffit juste d'y croire...
Tout n'est qu'une question de volonté.

Ma tendre bouche
Elle peut reconnaître la douceur.
Jamais elle ne me donne amertume
Tendre, pulpeuse mais jamais sans rancœur
Toujours éblouie devant tant d'agrumes
Beaucoup trop de saveur
Tel un enfant voyant son premier couscous
Te voir me donne l'effet "Douche"
Même si tu me voles toujours mon andalouse
Je t'aime, ma bouche.

Sauve moi de l'enfer
Sauve moi de l'enfer.

Toi te prétendant être mon sauveur
L'occident vous n'êtes que baratineur.
Et pourtant je continue à persister, espérer
Croire en l'humanité.

Vous, scandant que "Dieu est grand"
Continuant à imposer votre idéologie tout en provoquant le chaos et néant
D'Alep à Falloujah, de Falloujah à Palmyre tout en finissant par Mossoul.
De mes yeux, beaucoup de larmes en découles.

Des sauveurs ... Non vous ne l'êtes pas
Des bombes aux phosphores, des raids aériens ciblés, a croire qu'on est juste vos appâts
Ma famille n'est plus, le sens de ma vie non plus
Ce monde est vraiment corrompu.

L'un se bataillant pour une ressource si dérisoire.
L'autre prêchant que c'est de son devoir.
A croire que vous jouez un scénario.
Quant à mon script, il n'y à que quatre mots :

" Sauvez moi de l'enfer. "

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Comme un sentiment rapide dans un train rapide.
Le sentiment d'être a bord d'un TGV

Que dire de cette première rencontre
Clairement pas l'une des meilleures d'après mes souvenirs,
Une jeune femme qui tentait de faire forte impression ne recherchant que le plaisir
Pour en faire une jolie métaphore, c'était une course contre la montre.

Comme un sentiment d'être uniquement un objet à ses yeux
Un choix s'imposa rapidement, il fallu qu'il soit court et pas très glorieux.
Court n'est pas rapide, rapide est un TGV
Pour en faire une simple comparaison, la vitesse dépends de la BMW.


Le temps passait, doucement mais surement
Toujours aucune optique de vie en vue, mis à part de vivre le jour présent,
Je regardais souvent par la fenêtre du train filant
Pour en faire une curieuse apposition, c'était apaisant.

Les jours défilèrent, toujours à bord du premier tramway
Je m’enivrais de la douce brise et j'en étais satisfait
Une femme un peu plus loin buvait, elle en était à son deuxième verre de vin
Je la rejoignais, d'un pas timide et d'un cœur encore orphelin.

C'était notre deuxième rencontre, nos conversations commencèrent.
La curiosité était de partie mise dans cette circulation ferroviaire
J'avais l'impression d'être le contrôleur, et toi la contrôlée
Toujours contradictoire, mais ne dépassant jamais les rails, j'étais captivé.

Un train-train habituel commençait à s'installer,
Trop de sentiments d'un coup, pouvant être comparés à un « BoumBoum »
C'était loin d'être une forme de terrorisme, plutôt un cœur allégé
J'admirais la magnifique lune du soir, par cette fenêtre qui donnait l'effet zoom.

De mon âme vagabonde j'en ai trouvé l'âme sœur
Une rencontre inhabituelle dans un lieu inhabituel
Et maintenant je chantonne sans peur
Accompagnée de cette douce symphonie textuelle.

Je ne finirai pas en rime car l'amour ne doit pas être rimé
Je ne finirai pas en sept strophes car tu n'es pas un des sept péchés capitaux
Que j'ai donc transformé en huit qualités
En huit car la dernière arrive
Correspondant au réelles nombres de strophes
Car tu es ma huitième merveille
L'amour est un sentiment qui rend le monde plus beau
Toujours allant de plus en plus vite
Probablement du a la vitesse d'un coup de foudre
Bref,
C'était l'histoire d'un homme prenant le TGV
 
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DeletedUser

j'adore le titre du sujet,j'aime beaucoup ta façon d'écrire ,beau texte.
par contre j'attends tes deux textes en cours d'écriture pour les lires avec impatience ,merci a toi ;)
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser

je trouve original éQrits comme ça,sa fait penser a l'écriture de soloQ ;)
 

DeletedUser11272

Comme un air de ras le bol. Ma tendre bouche :rolleyes: j'adoooore
Sauve moi de l'enfer
est fort puissant et si beau

merci de ce partage ...;)
 

DeletedUser

@Asticotine Et moi long pour répondre, donc pas grave :p Il en faut bien un pour notre magnifique modératrice, merci pour ton compliment. :oops: Par contre je suis loin de respecter les codes de poésies et tout ce qui s'en suit ! Merci :)

@PriissL Merci beaucoup ^^ Il m'est agréable d'écrire et de te lire également j'attends d'ailleurs la suite d'Apodis ! :D (Fin de tes vacances hein, ne te presse pas.) Merci !

@PrimroseSally Merci beaucoup les deux là sont dans le style humour, j'étais pas certain d'avoir réussis pourtant ! :D
Pour "Sauve moi de l'enfer" c'est un sujet qui me bouleverse et me tiens vraiment à coeur, j'ai essayé de faire court tout en mettant des phrases touchantes, je pense aussi que l'image à un atout majeur dans le texte là. Elle est terrible de vérité. J'en ferai d'autre du même genre sur diffèrent thème qui me viendront a l'esprit. Merci en tout cas !
 

DeletedUser12178

Vos éQrits furent une agréable découverte pour les yeux et l'esprit , merci ^^
 

DeletedUser

Yop !
Du news ici, deuxième chapitre de Apodis, écrit par @PriissL :)

Shyy. C'était son prénom, ce jeune homme errait dans une des plus belles provinces du Canada, qui n'avait nul autre nom que Saskatchewan mais que l'on surnommait également "Le lys rouge de l'Ouest".

Perdu dans le froid hivernal que pouvait nous offrir le Canada depuis un certains temps... Deux mois pour être exact. Cela pourrait paraître si peu pour une personne n'ayant vécue uniquement que dans le bonheur et confortablement au chaud dans son nid douillet mais d'un temps éternel pour cet homme qui lui ... N'avait connu que tristesse et solitude.

Il était là, fixant une étoile en particulier et d'un soupir léger et confiant il se retourna et regarda son fidèle acolyte de route Zerourss, un magnifique Grizzli qui, de sa parure légendaire et de son charisme incroyable, avait su charmer en l'espace d'un instant le solitaire Shyy.

Shyy pointa du doigt l'étoile qu'il avait fixé une dizaine de seconde auparavant, puis d'une voix faiblarde mais incontestablement remplit d'optimisme lui dit :
- Tu vois cette étoile Z'ours ? (Un des surnoms qu'il affectionnait tout particulièrement lui donner)
Le grizzli mécontent de n'avoir eu qu'un seul poisson pour son repas du soir, feint de ne l'avoir entendu.
- Elle est belle tu ne trouves pas ?
Z'ours continua de faire semblant de ne pas l'entendre et tourna la tête à l'opposé de son compagnon.
- ...
Shyy sortit de la poche de son manteau fait de fourrure de tigre les deux dernières châtaignes qu'il avait ramassé un peu avant, et laissa tomber sa main en bascule vers l'endroit où se situait la tête de son ami. Puis il reprit son discours.
- On la nomme Apodis, c'est l'étoile la plus brillante de la constellation de l'Oiseau du paradis, il paraîtrait qu'elle est cinq fois plus grosse que le soleil.
Le jeune homme esquissa un sourire.
- Aussi grosse que toi.
Puis il reprit son discours.
- C'est elle qui me donne de l'espoir, elle qui me motive, moi qui n'aies que toi, toi qui n'a que moi, elle nous guidera vers un futur rempli de formidables moments, j'en suis certains.
Les deux partenaires reprirent route vers un chemin dont il ne connaissait pas encore l'issue.

Les premières lueurs du soleil arrivaient, les derniers flocons de neige quant à eux s'estompaient.
Mais bientôt ...
Une rencontre allait changer l'abominable destin de Shyy.
... Qui créera une osmose parfaite entre malheur et bonheur.
Non loin de la prairie des Lys rouges, était gravée sur une roche le prénom :
"Sonora"

18 Décembre 1999.
6h36 du matin.

Température actuelle −24 °C.


Elle était là, couchée dans les vastes prairies de l'Alberta. Il s’agissait d’une province entourant Saskatchewan, dont les habitants sont nommés les Albertains. Mais cette contrée était surtout connue pour le fait que beaucoup d'immigrés y débarquaient chaque année... Et cette jeune fille en faisait partie, elle n'avait nullement trouvé refuge, elle qui ne savait ni parler anglais, ni parler français, elle qui n'avait ni parents, ni frères, ni sœurs, elle qui n'avait pas d'éducation, oui elle. Mais qui était elle ? Elle se le demandait encore...
D'une voix perçante, un habitant préparant sa ronde matinale dans les champs de Calgary brailla :
- Une vagabonde !

La jeune fille se redressa, voyant les quelques passants matinaux la regarder d'un drôle d'air.

Le brailleur fonçait droit sur elle.

- Que faites-vous ici ? S’écria l'homme.

Il la dévisageait maintenant. Puis lui saisit l'épaule.

- Vous n'avez rien à faire là !

La jeune femme ne réagissait pas. En vérité, elle ne comprenait pas un traître mot de ce que l'homme venait de lui dire. Elle resta assise en observant l'homme silencieusement.

- Tu vas t’en aller, oui ?

Celui-ci, toujours la main sur son épaule, se mit à la secouer vivement. Puis la poussa en arrière.

Elle se retrouva à terre. Les mains étendue de part et d’autres de sa tête. Le jupon qu’elle portait était désormais visible aux yeux des passants : il était tâché de sang.

L’homme apercevait désormais ses mains ensanglantées et ornées de coupures de diverses taille.

L’homme l’observa, sans mot. La vagabonde se hâta de récupérer son sac et de s'en aller.

Elle empruntait un petit chemin coupant sur la prairie. L'air frais de la matinée la revigorait. Elle jeta un dernier regard vers cet homme qui l’observait toujours, vers ces passants, vers cette immense prairie. Et, tandis qu’elle s’éloignait de tout cela définitivement, l’homme vit une sorte de stèle, dépassant des coquelicots qui abondaient la prairie. Il s’avança vers celle-ci, en aperçu les éclaboussures de sang dessus, ainsi qu’une gravure : “Sonora”. Interdit, l’homme n’osait toucher la pierre, ainsi que l’écriture maladroite. Il lança de nouveau un regard vers la jeune femme, avant de secouer la tête et de quitter les lieux.

Sonora, qui s’éloignait toujours un peu plus de la prairie, s’arrêta soudain. Elle observa ses mains, ses coupures. Puis elle observa ses doigts, dont les ongles étaient abîmés à force de gratter sur la pierre. Sonora. C’était elle. C’était son nom. Et la seule chose qu’elle savait écrire, toute sa connaissance reposait sur cela.
 

DeletedUser426

Après l'inactivité de ce sujet, je ferme et j'archive celui-ci.
N'hésitez pas à me contacter pour une possible réouverture. ;)
 
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