les écrits d'un coeur perdu

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DeletedUser2914


Un maigre combat
avril 19, 2018 ~ lesecritsdemoncoeur ~ Modifier "Un maigre combat"


~Une pomme. Une fois encore, c’était son seul repas. Elle monta sur sa balance. Le nombre se floutait à mesure que ses larmes tombaient. Elle toucha son ventre et essaya de trouver un morceau de peau sur lequel tirer. Une fois qu’elle réussit à l’attraper, elle se dit que ce « gras » devait disparaître. Alors elle enfila son jogging et partit faire son footing quotidien. Mais ce jour-là, elle courut jusqu’à la tombée de la nuit. Elle était partie à l’aube. Exténuée et en manque de force, elle s’écroula, évanouie.
Elle se retrouva à l’hôpital. 37 kilos pour 1 mètre 67. Le médecin la diagnostiqua anorexique.
Au lycée, on la traitait de squelette, de mocheté, de folle. Personne n’était là pour l’aider. Elle se cachait derrière des vestes trop grandes, elle rasait les murs. Lorsque elle avait débuté sa session de sport, elle espérait en finir….
Un jour, elle a mangé deux pommes, elle a rempli son assiette.
Son combat débutait. Pas contre les autres, mais contre elle-même.
Elle subit de nombreuses remarques désobligeantes. On lui disait qu’il fallait qu’elle arrête de manger, qu’elle allait grossir… Tout le monde la dénigrait. Ils riaient de ce qu’ils disaient. Devant eux, elle ne réagissait pas, mais le soir, lorsqu’elle se retrouvait seule, elle pleurait, elle pensait qu’elle ne devait pas continuer. Mais elle persistait.
Lorsque les autres la voyaient courir, ils se moquaient, pensaient qu’elle continuait de vouloir perdre du poids. Elle faisait ça pour se muscler et pour oublier toutes les critiques qu’elle subissait.
Ça faisait un an qu’elle se battait. Elle avait presque gagné. Seuls quelques kilos la séparaient de sa réussite.
Ceux qui, avant, se moquaient, aujourd’hui l’admiraient, l’encourageaient.
Cette fille, c’était moi.
Cette histoire, restera mon combat, ma victoire.
Aujourd’hui, mon tour est venu d’aider les personnes en détresse pour les aider à sortir du même cauchemar que j’ai vécu, pour les aider à vaincre l’anorexie.~

Si cela peut vous rassurer, cette histoire est, dans mon cas, une histoire.
Malheureusement, de nombreuse personnes en souffrent ou en ont souffert ( en majorité de jeunes adolescentes mais pas que...).
Ce texte est donc un soutien pour ces personnes qui se battent contre cette maladie ( l'anorexie n'est pas que le fait d'avoir une IMC inferieure à la moyenne et qui, dans certains cas, peut devenir mortelle, mais aussi une maladie psychologique )

Je vous remercie de votre lecture. ( et n'hesitez à donner votre avis, ça fait toujours plaisir, que se soit négatif ou positif ;) )
Merci à @topaze1310 pour avoir relu mon texte et affirmé qu'il n'y avait pas d'erreur :)
Bisous mes calinours :)
 

DeletedUser

sincèrement trés bien écrit les mots sont juste avec beaucoup de sensibilité,une phrase ma marqué :

Elle toucha son ventre et essaya de trouver un morceau de peau sur lequel tirer. Une fois qu’elle réussit à l’attraper, elle se dit que ce « gras » devait disparaître

tu en parle sans choqué ,c'est une maladie que certain métiers font que des personnes devienne anorexique .
gros bisous
 

DeletedUser2914

Coucou mes calinours, voici un nouveau poème, écrit en début d'année avec certaines contraintes qui étaient:
-faire un sonnet
-utiliser le champ lexical de la nuit
- toujours le même nombre de syllabe ( je choisis de le faire en décasyllabe )

Devant la pâleur de l'astre nocturne
le crépuscule court sur le rivage
jusqu'au coucher des créatures diurnes
et l'extinction de tout le paysage

Dans la mythique blancheur de la lune
mon coeur se vide de toutes mes peurs
et mon esprit de toutes mes rancunes

La nuit se couchera dans quelques heures
les petits secrets des uns et des unes
s'envoleront dans toute la noirceur

Devant l'immense éclat de l'astre diurne
l'aube s'étire sur tout le rivage
jusqu'au coucher des créatur's nocturnes
et le reveil de tout le paysage
 

DeletedUser2914

Il faisait froid.
Je courais, la vitesse me brouillait la vue, les pleurs aussi.
Je ne voyais rien, je ne pensais plus à rien.
Je courais dans l'air perçant de l'hiver. Je courais, je titubais.
J'avais bu, bu pour oublier, pour t'oublier.
J'avais les larmes aux yeux et la lame à la main.
L'eau coulait sur mes joues, le sang sur mes bras.
J'avais été idiote, faible et idiote.
Tellement de rêves, tellement d'espoir.
Tu faisais le beau pendant que je faisais de moi des lambeaux.
Ton sourire charmeur, j'y avais cru. Ton regard rêveur aussi, j'y avais cru.
En toi, j'avais cru.
Et l'alcool dans mon sang était en crue.
J'espérais que tu me comprennes, j'espérais que tu me souris, j'espérais que tu m'aimes.
L'espoir fait vivre, moi il m'a tué.
C'est pour ça que je courais. Je courais pour évacuer cette mort qui me plombait.
Mais il faisait froid.
Trop froid.
Le vent me frappait, m'assenait des coups de poignard sur le visage.
J'étais sous l'empire de l'alcool.
Toujours je titubais, et je courais.
Et puis, j'ai chuté.
J'ai chuté sans me relever.
Je me suis allongée et j'ai espéré.
Espéré que tu vienne, espéré que tu sois là pour m'aider.
J'ai espéré que tu m'aime, encore.
C'était une utopie.
Rien qu'une utopie.
Je hurlais que je t'aimais.
C'etait un rêve.
Du haut du pont je plongeais.
C'était la réalité.
 

DeletedUser2914

Sombre nuit
Sans étoile et sans lune
Insomnie
Cœur emplie de rancune

J'avais ce sentiment
Qui détruit le bonheur
Le manque d'un être absent
Qui devient source de douleur

Il était si souvent près de moi
Il savait me faire rire aux éclats
Mais derrière ce masque de joie
Se cachait un cœur au desarroi

Il avançait calmement
Sur la route du néant
Et toujours en souriant
Il marchait jusqu'au soleil levant

Sombre jour
Sans rire et sans joie
Pour toujours
Des pleurs au fond de moi

J'avais cette sensation
Qui détruit le sourire
Les souvenirs de sa disparitions
Chaque jour me font souffrir

Il me regardait les yeux pleins de vie
En étant mort au fond de lui
Il me prenait dans ses bras
Et sanglotait tout bas

Je sentais sa détresse au fond de moi
Quand il me disait qu'il allait bien
Avec un regard plein de froid
Et du sang coulant sur ses mains

Je revois son corps endormi
Avec un visage qui sourit
Me disant qu'il était heureux
Maintenant qu'il était aux cieux

Sombre vie
Sans amour, sans bonheur
À l'infini
Je me sentirai coupable de son malheur

Et ce soir
À côté de lui
Dans le noir
Je met fin à ma vie
 

DeletedUser2914

merci @Snotra Antares :)

Si jamais vous avez des idées de titre, je suis preneuse :p
Bonne lecture et n'hésitez pas à donner votre avis
Bisous tout le monde ♥

Perdu au fond de la classe
Sans jamais personne pour l'aider
Il reflechit à ces menaces
qu'un camarade lui a envoyées
Il ne se sent pas à sa place
Il ne fait que pleurer
A quoi bon vivre dans un palace
S'il y a personne pour nous accompagner

Il y a tous ces regards
Chacun posés sur lui
Il en fait des cauchemars
Et n'en dort plus la nuit
Il crie au desespoir
Mais il est seul dans sa vie
En déambulant dans les couloirs
Il se demande pourquoi ils sont partis

Seul dans un coin de la cour
Il attend que le temps passe
En espérant que ce jour
Il n'y ait personne qui le tabasse
Il ne veut plus appeler au secours
Il s'enferme dans sa carapace
Pour éviter les personnes qui l'entourent
Et toujours penser à son palace

Il arrive chaque jours en retard
Pour cacher les bleus de son visage
Il préfèrerait rester dans le noir
Ou se promener sur le rivage
Mais il doit sortir de son manoir
Sous un ciel sans nuage
Il n'a pas de famille pour lui dire au revoir
Alors il part seul vers ces sauvages

Seul depuis tout petit
Il vit dans son palace
En subissant les moqueries
Il n'ose plus regarder une glace
Mais s'il savait comme il est joli
Il deviendrait plus tenace
Quand je le vois c'est la folie
Je crois que l'amour me menace

Mais je ne suis pas assez bien
Je le laisse souffrir à chaque fois
Et je n'ai aucun moyen
Pour arrêter cette violence qui dure depuis des mois
C'est une chaîne sans fin
Les pleurs viennent en moi
Je m'en veux chaque matins
Quand je vois le tremblement de ses doigts

Seule au fond de la classe
Avec personne près de moi
Je m'imagine un palace
Avec des draps en soie
Le vide rempli sa place
Mon cœur s'emballe, j'ai peur malgré moi
Le prof entre, la tête basse
Je ne veux pas comprendre, ce ne peut pas être ça

J'ai les larmes aux yeux
Mon cœur exécute une danse macabre
Il nous regarde deux par deux
Mon cœur vacille comme les flammes d'un candélabre
Les autres n'ont pas l'air maheureux
Ils ont un cœur de marbre
Le prof s'arrête et dit au mieux :
votre camarade s'est pendu à un arbre

Je ne veux plus que mourir
Ils n'avaient pas le droit de lui prendre la vie
Il n'y a qu'une fois où je l'ai vu sourire
Je me souviens, c'était un mardi
J'avais même perçu un léger rire
Un peu gêné, quand je lui avait dit merci
A ce moment là, j'avais compris qu'il souffrait le martyr
Qu'il était seul et incompris

Cet être là, je l'aimais
J'aurai peut-être dû lui dire
Mais j'étais bien trop intimidée
Dans ma mémoire, toujours ce même souvenir
Il était assis sous un peuplier
Il venait injustement de se faire punir
Discrètement je m'étais approchée
En me voyant, il s'était mis à rougir

Et puis il y avait ces garçons
Qui me faisaient des regards noirs
Ils étaient armés de longs bâtons
Je m'étais enfuie me cacher dans les couloirs
Ils le forcèrent à baisser son pantalon
Ils lui donnaient des bouteilles qu'il devait boire
Ils le frappèrent jusqu'à ce qu'il ne puisse plus émettre un son
Puis ils le trainèrent jusqu'au trottoir

Tout seul, sans orientation
Je l'avais rejoint et emmené jusqu'à son manoir
Le lendemain, on me hurlait le mot trahison
Toutes ces personnes, je ne voulais plus les voir
Depuis ce jour il ne sortait plus de sa maison
Et quand je rentrais chaque soir
Je me posais cette même question
Qu'est-ce qu'ils lui avaient fait subir comme cauchemar ?

J'avais encore rebroussé chemin
Je n'avais pas la force de lui parler
Mais j'espérais chaque matin
Le voir pour m'excuser
Je n'en pouvais plus de mes baratins
Et de mes prétextes pour me rapprocher
J'attendais souvent sous un sapin
En espérant le voir arriver

Le prof frappa dans ses mains
Je revins à la réalité
Je vis un liquide rouge carmin
Qui coulait sur le parquet
Il y avait sur mon bras de longs traits fins
Et j'entendais la classe paniquer
Je pensais que pour moi c'était la fin
Sans que je ne me sois rendue compte de ce que j'avais fait

J'allais mourir, je le savais
Cette idée me rendait heureuse
J'allais rejoindre celui que j'aimais
Que j'avais évité car j'étais trop peureuse
Je savais qu'il allait me détester
Car j'avais laissé sa vie être malheureuse
Mais j'allais enfin pouvoir m'excuser
D'avoir été si peu courageuse

Je laissais mon corps m'abandonner
C'était une étrange sensation
Un sentiment de liberté
Comme si mon esprit n'était plus en prison
Toutes mes douleurs s'envolaient
Mais dans le silence, j'entendis un son
J'entrevis des lumières qui clignotaient
Et je pu sentir l'air dans mes poumons

Pourquoi me privaient-ils de bonheur ?
N'avais-je pas le droit de sourire?
Je ne voulais plus entendre battre mon cœur
Je voulais simplement entendre ses rires
Le voir enfin de bonne humeur
Et ne plus le voir souffrir
Mais ce que je voulais ne plaisait pas aux docteurs
Je le savais en les voyant pâlir

En arrivant à l'hôpital
Je n'ai fait que pleurer
Les medecins m'ont fait monter à cheval
En espérant me calmer
J'ai essayé de me briser les cervicales
Alors ils m'ont enfermé
J'avais l'impression d'être un petit animal
Complètement seul et perturbé

Ma mémoire me détruisait
J'avais toujours l'image de son palace
Le vide m'anéantissait
Je n'étais pas à ma place
J'étais comme lui, abandonnée
Une orpheline que la vie menace
Alors chaque jours je l'appelais
Mais ma voix se perdait dans l'espace

Un matin, j'ai pu sortir
J'étais dépourvue de joie et avais le teint blême
Je n'avais as finir de souffrir
Tout ce que je disais etait pour la vie un blasphême
J'avais été donnée à la vie comme un martyr
Mais la solitude ne me posait plus problème
Loin de tous, j'allais mourir
Pour réellement le revoir et lui dire « je t'aime »

J'avais passé à écouter les oiseaux
Il le faisait souvent
Je m'étais assise près de l'eau
Comme il faisait avant
Et quand la lune s'était mise à éclairer ma peau
J'avais plongé entièrement
J'avais enfin rejoint mon bien-aimé là-haut
Vidée de tous les sentiments me détruisant.
 

lyla1379

Folie douce de Diabhal
@elo72

C est vraiment superbe continue sur ta lancé
Je suppose qu’il doit y avoir en partie du vécu peu etres pas personnellement mais dans ton entourage
C est très touchant j en ai eu les larmes aux yeux ( je suis très émotive )
A bientôt pour te lire :)

merci @Snotra Antares :)

Si jamais vous avez des idées de titre, je suis preneuse :p
Bonne lecture et n'hésitez pas à donner votre avis
Bisous tout le monde ♥

Perdu au fond de la classe
Sans jamais personne pour l'aider
Il reflechit à ces menaces
qu'un camarade lui a envoyées
Il ne se sent pas à sa place
Il ne fait que pleurer
A quoi bon vivre dans un palace
S'il y a personne pour nous accompagner

Il y a tous ces regards
Chacun posés sur lui
Il en fait des cauchemars
Et n'en dort plus la nuit
Il crie au desespoir
Mais il est seul dans sa vie
En déambulant dans les couloirs
Il se demande pourquoi ils sont partis

Seul dans un coin de la cour
Il attend que le temps passe
En espérant que ce jour
Il n'y ait personne qui le tabasse
Il ne veut plus appeler au secours
Il s'enferme dans sa carapace
Pour éviter les personnes qui l'entourent
Et toujours penser à son palace

Il arrive chaque jours en retard
Pour cacher les bleus de son visage
Il préfèrerait rester dans le noir
Ou se promener sur le rivage
Mais il doit sortir de son manoir
Sous un ciel sans nuage
Il n'a pas de famille pour lui dire au revoir
Alors il part seul vers ces sauvages

Seul depuis tout petit
Il vit dans son palace
En subissant les moqueries
Il n'ose plus regarder une glace
Mais s'il savait comme il est joli
Il deviendrait plus tenace
Quand je le vois c'est la folie
Je crois que l'amour me menace

Mais je ne suis pas assez bien
Je le laisse souffrir à chaque fois
Et je n'ai aucun moyen
Pour arrêter cette violence qui dure depuis des mois
C'est une chaîne sans fin
Les pleurs viennent en moi
Je m'en veux chaque matins
Quand je vois le tremblement de ses doigts

Seule au fond de la classe
Avec personne près de moi
Je m'imagine un palace
Avec des draps en soie
Le vide rempli sa place
Mon cœur s'emballe, j'ai peur malgré moi
Le prof entre, la tête basse
Je ne veux pas comprendre, ce ne peut pas être ça

J'ai les larmes aux yeux
Mon cœur exécute une danse macabre
Il nous regarde deux par deux
Mon cœur vacille comme les flammes d'un candélabre
Les autres n'ont pas l'air maheureux
Ils ont un cœur de marbre
Le prof s'arrête et dit au mieux :
votre camarade s'est pendu à un arbre

Je ne veux plus que mourir
Ils n'avaient pas le droit de lui prendre la vie
Il n'y a qu'une fois où je l'ai vu sourire
Je me souviens, c'était un mardi
J'avais même perçu un léger rire
Un peu gêné, quand je lui avait dit merci
A ce moment là, j'avais compris qu'il souffrait le martyr
Qu'il était seul et incompris

Cet être là, je l'aimais
J'aurai peut-être dû lui dire
Mais j'étais bien trop intimidée
Dans ma mémoire, toujours ce même souvenir
Il était assis sous un peuplier
Il venait injustement de se faire punir
Discrètement je m'étais approchée
En me voyant, il s'était mis à rougir

Et puis il y avait ces garçons
Qui me faisaient des regards noirs
Ils étaient armés de longs bâtons
Je m'étais enfuie me cacher dans les couloirs
Ils le forcèrent à baisser son pantalon
Ils lui donnaient des bouteilles qu'il devait boire
Ils le frappèrent jusqu'à ce qu'il ne puisse plus émettre un son
Puis ils le trainèrent jusqu'au trottoir

Tout seul, sans orientation
Je l'avais rejoint et emmené jusqu'à son manoir
Le lendemain, on me hurlait le mot trahison
Toutes ces personnes, je ne voulais plus les voir
Depuis ce jour il ne sortait plus de sa maison
Et quand je rentrais chaque soir
Je me posais cette même question
Qu'est-ce qu'ils lui avaient fait subir comme cauchemar ?

J'avais encore rebroussé chemin
Je n'avais pas la force de lui parler
Mais j'espérais chaque matin
Le voir pour m'excuser
Je n'en pouvais plus de mes baratins
Et de mes prétextes pour me rapprocher
J'attendais souvent sous un sapin
En espérant le voir arriver

Le prof frappa dans ses mains
Je revins à la réalité
Je vis un liquide rouge carmin
Qui coulait sur le parquet
Il y avait sur mon bras de longs traits fins
Et j'entendais la classe paniquer
Je pensais que pour moi c'était la fin
Sans que je ne me sois rendue compte de ce que j'avais fait

J'allais mourir, je le savais
Cette idée me rendait heureuse
J'allais rejoindre celui que j'aimais
Que j'avais évité car j'étais trop peureuse
Je savais qu'il allait me détester
Car j'avais laissé sa vie être malheureuse
Mais j'allais enfin pouvoir m'excuser
D'avoir été si peu courageuse

Je laissais mon corps m'abandonner
C'était une étrange sensation
Un sentiment de liberté
Comme si mon esprit n'était plus en prison
Toutes mes douleurs s'envolaient
Mais dans le silence, j'entendis un son
J'entrevis des lumières qui clignotaient
Et je pu sentir l'air dans mes poumons

Pourquoi me privaient-ils de bonheur ?
N'avais-je pas le droit de sourire?
Je ne voulais plus entendre battre mon cœur
Je voulais simplement entendre ses rires
Le voir enfin de bonne humeur
Et ne plus le voir souffrir
Mais ce que je voulais ne plaisait pas aux docteurs
Je le savais en les voyant pâlir

En arrivant à l'hôpital
Je n'ai fait que pleurer
Les medecins m'ont fait monter à cheval
En espérant me calmer
J'ai essayé de me briser les cervicales
Alors ils m'ont enfermé
J'avais l'impression d'être un petit animal
Complètement seul et perturbé

Ma mémoire me détruisait
J'avais toujours l'image de son palace
Le vide m'anéantissait
Je n'étais pas à ma place
J'étais comme lui, abandonnée
Une orpheline que la vie menace
Alors chaque jours je l'appelais
Mais ma voix se perdait dans l'espace

Un matin, j'ai pu sortir
J'étais dépourvue de joie et avais le teint blême
Je n'avais as finir de souffrir
Tout ce que je disais etait pour la vie un blasphême
J'avais été donnée à la vie comme un martyr
Mais la solitude ne me posait plus problème
Loin de tous, j'allais mourir
Pour réellement le revoir et lui dire « je t'aime »

J'avais passé à écouter les oiseaux
Il le faisait souvent
Je m'étais assise près de l'eau
Comme il faisait avant
Et quand la lune s'était mise à éclairer ma peau
J'avais plongé entièrement
J'avais enfin rejoint mon bien-aimé là-haut
Vidée de tous les sentiments me détruisant.
 

Deleted User - 988758

merci @Snotra Antares :)

Si jamais vous avez des idées de titre, je suis preneuse :p
Bonne lecture et n'hésitez pas à donner votre avis
Bisous tout le monde ♥

Perdu au fond de la classe
Sans jamais personne pour l'aider
Il reflechit à ces menaces
qu'un camarade lui a envoyées
Il ne se sent pas à sa place
Il ne fait que pleurer
A quoi bon vivre dans un palace
S'il y a personne pour nous accompagner

Il y a tous ces regards
Chacun posés sur lui
Il en fait des cauchemars
Et n'en dort plus la nuit
Il crie au desespoir
Mais il est seul dans sa vie
En déambulant dans les couloirs
Il se demande pourquoi ils sont partis

Seul dans un coin de la cour
Il attend que le temps passe
En espérant que ce jour
Il n'y ait personne qui le tabasse
Il ne veut plus appeler au secours
Il s'enferme dans sa carapace
Pour éviter les personnes qui l'entourent
Et toujours penser à son palace

Il arrive chaque jours en retard
Pour cacher les bleus de son visage
Il préfèrerait rester dans le noir
Ou se promener sur le rivage
Mais il doit sortir de son manoir
Sous un ciel sans nuage
Il n'a pas de famille pour lui dire au revoir
Alors il part seul vers ces sauvages

Seul depuis tout petit
Il vit dans son palace
En subissant les moqueries
Il n'ose plus regarder une glace
Mais s'il savait comme il est joli
Il deviendrait plus tenace
Quand je le vois c'est la folie
Je crois que l'amour me menace

Mais je ne suis pas assez bien
Je le laisse souffrir à chaque fois
Et je n'ai aucun moyen
Pour arrêter cette violence qui dure depuis des mois
C'est une chaîne sans fin
Les pleurs viennent en moi
Je m'en veux chaque matins
Quand je vois le tremblement de ses doigts

Seule au fond de la classe
Avec personne près de moi
Je m'imagine un palace
Avec des draps en soie
Le vide rempli sa place
Mon cœur s'emballe, j'ai peur malgré moi
Le prof entre, la tête basse
Je ne veux pas comprendre, ce ne peut pas être ça

J'ai les larmes aux yeux
Mon cœur exécute une danse macabre
Il nous regarde deux par deux
Mon cœur vacille comme les flammes d'un candélabre
Les autres n'ont pas l'air maheureux
Ils ont un cœur de marbre
Le prof s'arrête et dit au mieux :
votre camarade s'est pendu à un arbre

Je ne veux plus que mourir
Ils n'avaient pas le droit de lui prendre la vie
Il n'y a qu'une fois où je l'ai vu sourire
Je me souviens, c'était un mardi
J'avais même perçu un léger rire
Un peu gêné, quand je lui avait dit merci
A ce moment là, j'avais compris qu'il souffrait le martyr
Qu'il était seul et incompris

Cet être là, je l'aimais
J'aurai peut-être dû lui dire
Mais j'étais bien trop intimidée
Dans ma mémoire, toujours ce même souvenir
Il était assis sous un peuplier
Il venait injustement de se faire punir
Discrètement je m'étais approchée
En me voyant, il s'était mis à rougir

Et puis il y avait ces garçons
Qui me faisaient des regards noirs
Ils étaient armés de longs bâtons
Je m'étais enfuie me cacher dans les couloirs
Ils le forcèrent à baisser son pantalon
Ils lui donnaient des bouteilles qu'il devait boire
Ils le frappèrent jusqu'à ce qu'il ne puisse plus émettre un son
Puis ils le trainèrent jusqu'au trottoir

Tout seul, sans orientation
Je l'avais rejoint et emmené jusqu'à son manoir
Le lendemain, on me hurlait le mot trahison
Toutes ces personnes, je ne voulais plus les voir
Depuis ce jour il ne sortait plus de sa maison
Et quand je rentrais chaque soir
Je me posais cette même question
Qu'est-ce qu'ils lui avaient fait subir comme cauchemar ?

J'avais encore rebroussé chemin
Je n'avais pas la force de lui parler
Mais j'espérais chaque matin
Le voir pour m'excuser
Je n'en pouvais plus de mes baratins
Et de mes prétextes pour me rapprocher
J'attendais souvent sous un sapin
En espérant le voir arriver

Le prof frappa dans ses mains
Je revins à la réalité
Je vis un liquide rouge carmin
Qui coulait sur le parquet
Il y avait sur mon bras de longs traits fins
Et j'entendais la classe paniquer
Je pensais que pour moi c'était la fin
Sans que je ne me sois rendue compte de ce que j'avais fait

J'allais mourir, je le savais
Cette idée me rendait heureuse
J'allais rejoindre celui que j'aimais
Que j'avais évité car j'étais trop peureuse
Je savais qu'il allait me détester
Car j'avais laissé sa vie être malheureuse
Mais j'allais enfin pouvoir m'excuser
D'avoir été si peu courageuse

Je laissais mon corps m'abandonner
C'était une étrange sensation
Un sentiment de liberté
Comme si mon esprit n'était plus en prison
Toutes mes douleurs s'envolaient
Mais dans le silence, j'entendis un son
J'entrevis des lumières qui clignotaient
Et je pu sentir l'air dans mes poumons

Pourquoi me privaient-ils de bonheur ?
N'avais-je pas le droit de sourire?
Je ne voulais plus entendre battre mon cœur
Je voulais simplement entendre ses rires
Le voir enfin de bonne humeur
Et ne plus le voir souffrir
Mais ce que je voulais ne plaisait pas aux docteurs
Je le savais en les voyant pâlir

En arrivant à l'hôpital
Je n'ai fait que pleurer
Les medecins m'ont fait monter à cheval
En espérant me calmer
J'ai essayé de me briser les cervicales
Alors ils m'ont enfermé
J'avais l'impression d'être un petit animal
Complètement seul et perturbé

Ma mémoire me détruisait
J'avais toujours l'image de son palace
Le vide m'anéantissait
Je n'étais pas à ma place
J'étais comme lui, abandonnée
Une orpheline que la vie menace
Alors chaque jours je l'appelais
Mais ma voix se perdait dans l'espace

Un matin, j'ai pu sortir
J'étais dépourvue de joie et avais le teint blême
Je n'avais as finir de souffrir
Tout ce que je disais etait pour la vie un blasphême
J'avais été donnée à la vie comme un martyr
Mais la solitude ne me posait plus problème
Loin de tous, j'allais mourir
Pour réellement le revoir et lui dire « je t'aime »

J'avais passé à écouter les oiseaux
Il le faisait souvent
Je m'étais assise près de l'eau
Comme il faisait avant
Et quand la lune s'était mise à éclairer ma peau
J'avais plongé entièrement
J'avais enfin rejoint mon bien-aimé là-haut
Vidée de tous les sentiments me détruisant.

Tu possède un bien plus grand que moi @elo72 . C'est magnifique!
 

DeletedUser2914

C'est magnifique, est-ce que certains poèmes sont inspirés par ton vécu ?
@elo72

C est vraiment superbe continue sur ta lancé
Je suppose qu’il doit y avoir en partie du vécu peu etres pas personnellement mais dans ton entourage
C est très touchant j en ai eu les larmes aux yeux ( je suis très émotive )
A bientôt pour te lire :)

Ce sont des angoisses que je ressens plus qu'un réel vécu mais il y a quand même une pat de vécu dans mon "entourage" oui :S
merci à vous pour vos commentaires @Snotra Antares @titpitchounette @Vyrenzo @lyla1379 ♥♥
 

DeletedUser12058

Bien le bonjour ici (pff des lustres et des lustres que j'étais pas venu dans ce coin).
Et bien mis à part ceux qui ne sont pas encore écrit :D ils sont tous très beaux, touchant où un doux parfum d'une sensibilité rare s'en ressent.
Bravo, continu et merci encore pour ce partage.
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser2914

Bien le bonjour ici (pff des lustres et des lustres que j'étais pas venu dans ce coin).
Et bien mis à part ceux qui ne sont pas encore écrit :D ils sont tous très beaux, touchant où un doux parfum d'un sensibilité rare s'en ressent.
Bravo, continu et merci encore pour ce partage.
merci beaucoup, ça me touche vraiment, j'en rougis :oops:
et de rien, ça me fait plaisir de vous partager ce que j'écrit (quoique j'ai une amie qui était triste après avoir lu certains de mes textes donc je m'en suis un peu voulue de les lui avoir fait lire :confused:)
bisous♥
 

DeletedUser426

Après l'inactivité de ce sujet, je ferme et j'archive celui-ci.
N'hésitez pas à me contacter pour une possible réouverture. ;)
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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