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Lors des Olympiades d'Elvenar, tous les peuples de l'antique Unur furent convier à se rassembler pour célébrer ce nouveau monde. Beaucoup répondirent à l'appel de la reine Nyreen et se formèrent des cortèges pour rejoindre les festivités. Les dryades, les nymphes des bois, furent un des plus beau cortège du rassemblement. Une centaine de dryades, habillées de lin vert et couronnées de fleurs, répandirent des pétales de fleur sur leur chemin. Une douce odeur de sous bois se répandit sur leur passage. Les protectrices des arbres, dévolues aux bien être de toutes les espèces feuillues, apportèrent à la reine de jeunes plants d'arbres : chênes, frênes, bouleaux, hêtres, cerisiers et pommiers furent offerts en cadeaux.
ans le monde d'Elvenar, monde de magie ou vivent des nains, des fées , des elfes enfin tout un peuple du monde féerique , existe une communauté de belles femmes aux cheveux étranges fait de branches et à la peau d'écorce , qui sont les protectrices tutélaires des bois , appelées LES DRYADES .
Pour fêter la 1 ere année d'existence d'Elvenar, ces magnifiques créatures décidérent de nous apporter un cadeau digne de leurs graces .Elles partirent à travers bois , dans les ronces et les piquots .Elles se suivaient en file indienne en épiant chaque bruit et chaque crépitement car dans les bois , il n' y avaient pas que des bonnes âmes , il y avaient aussi les lutins qui étaient en guerre avec elles depuis des décennies et elles avaient la crainte de tomber dans un piége ou leurs ennemis de toujours les attendraient.Au détour d'un chemin , les voilà: la horde des ignobles lutins , armés jusqu'au dents se dressent devant elles prêt à les massacrées.Mais nos amazones ne sont pas nées de la derniére pluie, et elles avaient prévut cette attaque et savaient défendre leur vie. Aprés une longue bataille , elles sortent vainqueurs et peuvent poursuivre leur route.Aprés de longues heures de marche, elles arrivent enfin au palais d'Elvenar les bras chargés de merveilles antiques .Et la soirée se termine en une fête pantagruelle
Pour fêter la 1 ere année d'existence d'Elvenar, ces magnifiques créatures décidérent de nous apporter un cadeau digne de leurs graces .Elles partirent à travers bois , dans les ronces et les piquots .Elles se suivaient en file indienne en épiant chaque bruit et chaque crépitement car dans les bois , il n' y avaient pas que des bonnes âmes , il y avaient aussi les lutins qui étaient en guerre avec elles depuis des décennies et elles avaient la crainte de tomber dans un piége ou leurs ennemis de toujours les attendraient.Au détour d'un chemin , les voilà: la horde des ignobles lutins , armés jusqu'au dents se dressent devant elles prêt à les massacrées.Mais nos amazones ne sont pas nées de la derniére pluie, et elles avaient prévut cette attaque et savaient défendre leur vie. Aprés une longue bataille , elles sortent vainqueurs et peuvent poursuivre leur route.Aprés de longues heures de marche, elles arrivent enfin au palais d'Elvenar les bras chargés de merveilles antiques .Et la soirée se termine en une fête pantagruelle
En ce jour de printemps se tint l’arrivée des dryades dans cette belle contrée d’Elvenar. Parties des Jardins d’Hespérides, à leur tête l’incomparable Euridyce épouse d’Orphée et toutes accompagnées de fées mutines voletant dans leurs chevelures verdoyantes et fleuries, elles marchaient deux par deux. Une corbeille dans leurs branches elles répandaient la vie sur les prairies du royaume. Ceux et celles qui se retrouvaient sur leur chemin se sentaient touchés par la grâce. Une ineffable bonhommie se -répandait en eux. Euridyce la première, chassait tous les affres de l’hiver. Ils se tapissaient dans les moindres interstices fuyant le regard lumineux de la belle Euridyce. Les fées de leurs baguettes faisaient naitre les graines ainsi germées. Elfes, humains, nains se réconciliaient pour ce jour de l’année. Devant le spectacle de ces belles dames, de ces magnifiques dryades, tous ne pouvaient que succomber à leurs charmes. Il faut aussi dire que la magie des fées n’y était pas pour rien. Le dragon de l’hiver essaya bien de s’immiscer dans cette fête, soufflant de ci de là des flots de givres, éructant à qui voulait l’entendre que lui présent pas une fleur se saurait vivre. Les dryades se réunirent et le pourchassa au-delà des frontières d’Elvenar pour que jamais il ne revint. Eurydice frappa dans ses mains et une foule d’oiseaux enchanteurs se mirent à chanter une mélodie aussi ensorcelante que le chant des sirènes. Tout le monde en fut sidéré
Les dryades, protectrices des bois à l’anniversaire
Le cortège des dryades, bienfaitrices et protectrices des bois, s'avance d'un pas majestueux à travers la grande rue menant au palais. Ce défilé semble irréel de part sa grâce et sa beauté.
Il y avait une cinquantaine de représentant s'avançant 3 par trois, d'un pas lent, tous habillés de la même manière, d'un habit dont la matière reste indéfinissable, semblable à des lianes ou des feuilles, d'un vert forêt. Le plus remarquable c'est que ce cortège n'est composé que de femmes aux pieds nus, aucun homme n'y est présent. Elles sont toutes très belles mais elles ne sont pas très grandes (environ 1,60m) et elles sont fines. Leurs longs cheveux de branches sont soient de couleurs bruns acajou, roux type couché de soleil ou blond miel ; elles les ont toutes coiffés de couronnes de fleurs où l'on peut voir aussi des petits glands et de la mousse verte. Certaines portent des tresses, d'autres les ont laissé libre. Les visages ont tous quelques chose de félin, leur yeux sont tirés et leurs traits sont fiers.
A la tête du cortège se trouvait la reine des dryades, entourée de ses gardes armé d'arc. Ses cheveux sont d'un noir de jais, elle est plus grande que ses compatriotes, ses traits sont intimidants mais son allure altière montre sa majesté pousse chaque sujets à s'incliner à son passage, mais un petit sourire serein permettait de compenser son allure intimidante . Contrairement à ses sujets, ses vêtements avaient la couleur de l'automne, d'un ton marron, or orangé et elle était coiffée d'une couronne d'écorce.
Bien que ce cortège dénote dans l'assemblée colorée qui entoure son passage, du fait de ses couleurs assez sombres mais quelque chose de lumineux en émanait, comme si chacune portait une lumière à l'intérieur d'elle, elles étaient comme des lunes, reflets du soleil. De plus, bien que leur avancée se faisait d'un pas lent, elles avançaient d'un pas léger, un peu dansant. Lorsque le cortège arriva enfin devant les représentants des humains, des elfes, des nains et des fées, la reine se trouvant au milieu, le reste de ses sujets, bien disciplinés forma un arc de cercle autour d'elle, puis la reine s'avança, suivie des ses gardes et d'une servante qui portait un coffre. La reine pris ce coffre et dit :
Le cortège des dryades, bienfaitrices et protectrices des bois, s'avance d'un pas majestueux à travers la grande rue menant au palais. Ce défilé semble irréel de part sa grâce et sa beauté.
Il y avait une cinquantaine de représentant s'avançant 3 par trois, d'un pas lent, tous habillés de la même manière, d'un habit dont la matière reste indéfinissable, semblable à des lianes ou des feuilles, d'un vert forêt. Le plus remarquable c'est que ce cortège n'est composé que de femmes aux pieds nus, aucun homme n'y est présent. Elles sont toutes très belles mais elles ne sont pas très grandes (environ 1,60m) et elles sont fines. Leurs longs cheveux de branches sont soient de couleurs bruns acajou, roux type couché de soleil ou blond miel ; elles les ont toutes coiffés de couronnes de fleurs où l'on peut voir aussi des petits glands et de la mousse verte. Certaines portent des tresses, d'autres les ont laissé libre. Les visages ont tous quelques chose de félin, leur yeux sont tirés et leurs traits sont fiers.
A la tête du cortège se trouvait la reine des dryades, entourée de ses gardes armé d'arc. Ses cheveux sont d'un noir de jais, elle est plus grande que ses compatriotes, ses traits sont intimidants mais son allure altière montre sa majesté pousse chaque sujets à s'incliner à son passage, mais un petit sourire serein permettait de compenser son allure intimidante . Contrairement à ses sujets, ses vêtements avaient la couleur de l'automne, d'un ton marron, or orangé et elle était coiffée d'une couronne d'écorce.
Bien que ce cortège dénote dans l'assemblée colorée qui entoure son passage, du fait de ses couleurs assez sombres mais quelque chose de lumineux en émanait, comme si chacune portait une lumière à l'intérieur d'elle, elles étaient comme des lunes, reflets du soleil. De plus, bien que leur avancée se faisait d'un pas lent, elles avançaient d'un pas léger, un peu dansant. Lorsque le cortège arriva enfin devant les représentants des humains, des elfes, des nains et des fées, la reine se trouvant au milieu, le reste de ses sujets, bien disciplinés forma un arc de cercle autour d'elle, puis la reine s'avança, suivie des ses gardes et d'une servante qui portait un coffre. La reine pris ce coffre et dit :
- Pour fêter le premier anniversaire de votre arrivée et pour vous souhaiter une longue vie, nous les dryades vous offrons la « Lumière », qui vous permettra d'avancer lorsque tout vous paraîtra impossible et qui vous guidera lorsque vous vous perdrez.
Au petit matin, les Dryades arrivèrent sur leur char tiré par des cerfs centenaires. La plus ancienne tenait dans main un coffre en bois qui vivant qui s'ouvrit quand le premier rayon de soleil pointa son nez. Le coffre contenait un cristal orangé qui diffusa des rayons de lumière incandescente .
A ce signal, les arbres de la cité se couvrirent de fleurs et de fruits bien qu'on fût en hiver.
La deuxième Dryade apparut alors drapée dans un éclat de feu et pronon4a des paroles rafraîchissantes. Le souffle glacé forma des nuages de vapeur et la rosée naissante se transforma en une fine pluie de poussière d'argent, d'or, de cuivre et de mythril. Ce cadeau particulièrement rare était apprécié des Seigneurs Nains qui aussitôt accoururent avec leurs pelles leurs pioches et leurs marteaux, prêts à forger des armes légendaires en l'honneur du passage des Dryades .
Plus tard arriva la cohorte des serviteurs et des animaux des bois qui avaient volontairement retardé leur arrivée pour permettre aux Dryades d'être les premières à honorer de leur passage la cité d'Elvenar.
La bière des bois coula alors à flot,. C'était une recette ancienne détenue depuis la nuit des temps par les Dryades et nul ne savait qui l'avait élaboréàe. Plus tard arriva le rayon de soleil qui annonçait la flèche d'or. La flèche donnait à celui qui la possédait la faculté d'atteindre sa cible dans l'obscurité sans même savoir viser. Bien entendu un tel cadeau était merveilleux et probablement le plus intéressant de tous. Il fallait ensuite participer au tournoi des Dryades. La première épreuve consistait à se baigner dans l'eau glacée de la forêt puis à traverser les bois dans le plus simple appareil puis éviter les chasseurs. Le gagnant recevait le Cadeau Suprême : la faculté de se dissimuler dans la forêt d'Elevnar,Pour un chasseur et un ami de la Nature , il permettait de se fndre dans les Bois et ainsi communier eternellement avec l'Essence même d'Elvenar.
A ce signal, les arbres de la cité se couvrirent de fleurs et de fruits bien qu'on fût en hiver.
La deuxième Dryade apparut alors drapée dans un éclat de feu et pronon4a des paroles rafraîchissantes. Le souffle glacé forma des nuages de vapeur et la rosée naissante se transforma en une fine pluie de poussière d'argent, d'or, de cuivre et de mythril. Ce cadeau particulièrement rare était apprécié des Seigneurs Nains qui aussitôt accoururent avec leurs pelles leurs pioches et leurs marteaux, prêts à forger des armes légendaires en l'honneur du passage des Dryades .
Plus tard arriva la cohorte des serviteurs et des animaux des bois qui avaient volontairement retardé leur arrivée pour permettre aux Dryades d'être les premières à honorer de leur passage la cité d'Elvenar.
La bière des bois coula alors à flot,. C'était une recette ancienne détenue depuis la nuit des temps par les Dryades et nul ne savait qui l'avait élaboréàe. Plus tard arriva le rayon de soleil qui annonçait la flèche d'or. La flèche donnait à celui qui la possédait la faculté d'atteindre sa cible dans l'obscurité sans même savoir viser. Bien entendu un tel cadeau était merveilleux et probablement le plus intéressant de tous. Il fallait ensuite participer au tournoi des Dryades. La première épreuve consistait à se baigner dans l'eau glacée de la forêt puis à traverser les bois dans le plus simple appareil puis éviter les chasseurs. Le gagnant recevait le Cadeau Suprême : la faculté de se dissimuler dans la forêt d'Elevnar,Pour un chasseur et un ami de la Nature , il permettait de se fndre dans les Bois et ainsi communier eternellement avec l'Essence même d'Elvenar.
Le cortège des dryades
Les dryades, défenseuses des bois et des forêts, se sont regroupées dans le jardin d’Hespéride pour préparer le cortège qui les mènera à Elvenar afin de remettre un présent d’anniversaire.
Eurydice, la doyenne, prend la parole : « Mes sœurs, il est temps de partir. »
Eurydice, une très belle jeune femme incarnant la force végétative des forêts, aux cheveux mêlés de fines tresses de feuilles de lierre, chevauchant un grand cerf aux ramures éblouissantes de beauté, prit la tête du cortège. Juste derrière elle, un groupe de nymphes encercle un jeune chêne. On peut apercevoir entre ses branches et son feuillage un coffre dans lequel elles ont déposé le cadeau précieux. D’autres grands arbres, arbustes se sont mêlés au cortège. Les fleurs, les champignons et tous les êtres de la forêt s’inclinent au passage du convoi. Les oiseaux virevoltent de branche en branche dans ces arbres se déplaçant lentement.
Derrière les arbres, un groupe de dryades archères suivent pour les protéger de tout danger qui pourrait survenir durant le voyage. Elles sont équipées d’une armure confectionnée de lianes et leur bras est terminé d’un arc tendu prêt à décocher leur flèche au pointe de roche sur tout agresseur qui pourrait surgir des sous-bois.
Après de longues heures de marche, ils aperçoivent enfin les premières maisons d’Elvenar. Une fois arrivés devant les fondatrices d’Elvenar, le cortège s’ouvrit en deux. En ce mois de juin, alors qu’il fait très très chaud et que l’ombre manque cruellement sur les terres arides d’Elvenar, deux grands chênes se mettent de chaque côté de l’assemblée et déploient leurs immenses branches pour faire naître l’ombre et la fraicheur des sous-bois.
Le jeune chêne s’approcha et s’inclina. De ses branches maitresses, il saisit le coffre et le déposa à leurs pieds. Agdid s’avança. Deux colombes se pressèrent sur le coffre et l’ouvrirent. Eurydice s’approcha. « Chère fondatrice, veuillez recevoir ce présent, une coupe de pomme d’or des jardins d’Hespéride, de la part de nous, les dryades et de tous les êtres vivants de la forêt. »
Les dryades, défenseuses des bois et des forêts, se sont regroupées dans le jardin d’Hespéride pour préparer le cortège qui les mènera à Elvenar afin de remettre un présent d’anniversaire.
Eurydice, la doyenne, prend la parole : « Mes sœurs, il est temps de partir. »
Eurydice, une très belle jeune femme incarnant la force végétative des forêts, aux cheveux mêlés de fines tresses de feuilles de lierre, chevauchant un grand cerf aux ramures éblouissantes de beauté, prit la tête du cortège. Juste derrière elle, un groupe de nymphes encercle un jeune chêne. On peut apercevoir entre ses branches et son feuillage un coffre dans lequel elles ont déposé le cadeau précieux. D’autres grands arbres, arbustes se sont mêlés au cortège. Les fleurs, les champignons et tous les êtres de la forêt s’inclinent au passage du convoi. Les oiseaux virevoltent de branche en branche dans ces arbres se déplaçant lentement.
Derrière les arbres, un groupe de dryades archères suivent pour les protéger de tout danger qui pourrait survenir durant le voyage. Elles sont équipées d’une armure confectionnée de lianes et leur bras est terminé d’un arc tendu prêt à décocher leur flèche au pointe de roche sur tout agresseur qui pourrait surgir des sous-bois.
Après de longues heures de marche, ils aperçoivent enfin les premières maisons d’Elvenar. Une fois arrivés devant les fondatrices d’Elvenar, le cortège s’ouvrit en deux. En ce mois de juin, alors qu’il fait très très chaud et que l’ombre manque cruellement sur les terres arides d’Elvenar, deux grands chênes se mettent de chaque côté de l’assemblée et déploient leurs immenses branches pour faire naître l’ombre et la fraicheur des sous-bois.
Le jeune chêne s’approcha et s’inclina. De ses branches maitresses, il saisit le coffre et le déposa à leurs pieds. Agdid s’avança. Deux colombes se pressèrent sur le coffre et l’ouvrirent. Eurydice s’approcha. « Chère fondatrice, veuillez recevoir ce présent, une coupe de pomme d’or des jardins d’Hespéride, de la part de nous, les dryades et de tous les êtres vivants de la forêt. »
« Maman, c’est trop long ! Je n’en peux plus d’attendre ! Mais quand vont-elles arriver ?
Le chef du village a dit « on n’a jamais une seconde chance de donner une première impression, et il faut que ce soit une bonne, une excellente impression ! C’est vital pour notre village ».
Il faut dire que la population est menacée par l’arrivée des Golem, et une aide extérieure à la petite communauté n’est pas négligeable ! Tous espèrent donc que les dryades vont venir s’établir dans la région. Et il y a assez de variétés d’arbres dans les forêts alentour pour satisfaire les goûts de chacune.
Enfin le cortège arrive. Les lutins sont les premiers, avec leurs tambourins et leurs chalumeaux. Ce sont de joyeux farceurs, tant qu’on ne les met pas en colère ! Sinon ils peuvent vite se montrer agressifs.
Puis viennent enfin les dryades tant attendues. Elles avancent en dansant et prenant garde de ne pas accrocher leur chevelure végétale dans les branches les plus proches. Sous leur apparente fragilité, elles n’en sont pas moins des créatures robustes. La légèreté de leurs pas et la fraîcheur qui se dégage d’elles sont étonnantes. Et comme elles sont nombreuses ! Presque autant que toute la population du village réunie ! et si impressionnantes !
Le chef du village s’avance au devant de ces dames pour leur souhaiter la bienvenue. Après les formules de politesse d’usage, elles sont conviées à venir écouter un bref discours de bienvenue de la part de l’Archimage. Les enfants, tout à coup devenus très timides, leur remettent les couronnes de fleurs. Puis chacun est convié à table afin d’étancher sa soif et de déguster tous ces mets succulents.
Vient enfin l’heure d’échanger les cadeaux. Aux dryades leur furent remises les plus belles soies tissées dans nos ateliers, mais tout le monde fut émerveillé devant la magnificence du cadeau offert par les invitées. Sur un lit de renoncules des glaciers, aux pétales immaculés bordés d’un délicat liseré rose, une magnifique Pierre de Lune d’un blanc irisé reposait. La taille de cette pierre, la pureté de sa couleur, nul n’en avait jamais vu de telle !
Il fut décidé que cette Pierre deviendrait le symbole de l’entente entre les peuples, et de l’engagement de chacun de venir en aide aux autres.
Et si vous passez par chez nous, vous pourrez la voir, trônant en bonne place dans la Salle du Conseil de l’Hôtel de Ville…
- Reste un peu tranquille, répond la maman, elles ne devraient plus tarder. Et une jeune elfe bien élevée ne se tortille pas dans tous les sens comme ça !
- oui, mais ça fait si longtemps que nous sommes là… j’aimerai pouvoir courir au devant d’elles !
- Tu n’en feras rien. Regarde tes cousins et cousines comme ils sont sages et prend modèle sur eux…
- Ah elles arrivent, je les entends s’exclame la petite toute excitée ! "
Le chef du village a dit « on n’a jamais une seconde chance de donner une première impression, et il faut que ce soit une bonne, une excellente impression ! C’est vital pour notre village ».
Il faut dire que la population est menacée par l’arrivée des Golem, et une aide extérieure à la petite communauté n’est pas négligeable ! Tous espèrent donc que les dryades vont venir s’établir dans la région. Et il y a assez de variétés d’arbres dans les forêts alentour pour satisfaire les goûts de chacune.
Enfin le cortège arrive. Les lutins sont les premiers, avec leurs tambourins et leurs chalumeaux. Ce sont de joyeux farceurs, tant qu’on ne les met pas en colère ! Sinon ils peuvent vite se montrer agressifs.
Puis viennent enfin les dryades tant attendues. Elles avancent en dansant et prenant garde de ne pas accrocher leur chevelure végétale dans les branches les plus proches. Sous leur apparente fragilité, elles n’en sont pas moins des créatures robustes. La légèreté de leurs pas et la fraîcheur qui se dégage d’elles sont étonnantes. Et comme elles sont nombreuses ! Presque autant que toute la population du village réunie ! et si impressionnantes !
Le chef du village s’avance au devant de ces dames pour leur souhaiter la bienvenue. Après les formules de politesse d’usage, elles sont conviées à venir écouter un bref discours de bienvenue de la part de l’Archimage. Les enfants, tout à coup devenus très timides, leur remettent les couronnes de fleurs. Puis chacun est convié à table afin d’étancher sa soif et de déguster tous ces mets succulents.
Vient enfin l’heure d’échanger les cadeaux. Aux dryades leur furent remises les plus belles soies tissées dans nos ateliers, mais tout le monde fut émerveillé devant la magnificence du cadeau offert par les invitées. Sur un lit de renoncules des glaciers, aux pétales immaculés bordés d’un délicat liseré rose, une magnifique Pierre de Lune d’un blanc irisé reposait. La taille de cette pierre, la pureté de sa couleur, nul n’en avait jamais vu de telle !
Il fut décidé que cette Pierre deviendrait le symbole de l’entente entre les peuples, et de l’engagement de chacun de venir en aide aux autres.
Et si vous passez par chez nous, vous pourrez la voir, trônant en bonne place dans la Salle du Conseil de l’Hôtel de Ville…
Au nord d’Elvenar, il y a le bois sacré au cœur de la forêt obscure. C’est un lieu protégé où nul être ne peut y pénétrer. Les humains ont bien essayé avec la force ; les nains en y creusant des galeries, les elfes et les fées par leurs pouvoirs magiques.
Heureusement, la forêt protège ce lieu où vivent les dryades dans les arbres qui leur sert d’abri. Ce sont des êtres très timides.
En ce mois particulier, c’était l’effervescence pour fêter la première année où les humains et les elfes se sont installés dans les contrées d’Elvenar.
En cette occasion, les dryades décident de rendre hommage à la reine Nyreen qui a su guider les différentes races. Lentement, elles sortent de leurs arbres en dévoilant peu à peu leur beauté à couper le souffle. Elles sont très élancées. Elles forment alors un cortège qui se dirige lentement vers le royaume de Nyreen. Les plus jeunes dryades ouvrent la marche d’un pas léger. Sur le corps sont dessinées des arabesques pour représenter le tronc et les racines de l’arbre géniteur. Sortant de la forêt, la peau devient éclatante sous la lumière du ciel. Elles se déplacent avec grâce. Les branches qui forment leur longue chevelure se frottent entre elles et les feuilles chantent selon le vent. Les oiseaux les accompagnent avec des roucoulades. Ce son mélodieux berce. A la fin du cortège, la doyenne arrive et porte amoureusement un cadeau pour Nyreen : la graine de vie.
Heureusement, la forêt protège ce lieu où vivent les dryades dans les arbres qui leur sert d’abri. Ce sont des êtres très timides.
En ce mois particulier, c’était l’effervescence pour fêter la première année où les humains et les elfes se sont installés dans les contrées d’Elvenar.
En cette occasion, les dryades décident de rendre hommage à la reine Nyreen qui a su guider les différentes races. Lentement, elles sortent de leurs arbres en dévoilant peu à peu leur beauté à couper le souffle. Elles sont très élancées. Elles forment alors un cortège qui se dirige lentement vers le royaume de Nyreen. Les plus jeunes dryades ouvrent la marche d’un pas léger. Sur le corps sont dessinées des arabesques pour représenter le tronc et les racines de l’arbre géniteur. Sortant de la forêt, la peau devient éclatante sous la lumière du ciel. Elles se déplacent avec grâce. Les branches qui forment leur longue chevelure se frottent entre elles et les feuilles chantent selon le vent. Les oiseaux les accompagnent avec des roucoulades. Ce son mélodieux berce. A la fin du cortège, la doyenne arrive et porte amoureusement un cadeau pour Nyreen : la graine de vie.
L'étrange histoire du troll Typhon.
Je vais vous raconter une histoire étrange. Cette histoire, je ne l'ai point vue de mes propres yeux. Elle m'a été racontée par mon oncle Typhon.
Un jour comme les autres Typhon allait à la chasse aux champignons. Comme à son accoutumée, il portait une tenue légère, un pagne, un panier et une massue.
Alors qu'il remplissait tranquillement son panier, une troupe de dryades toutes excitées déboulèrent comme des furies dans les sous-bois. En effet, les dryades sont connues pour leurs chants hystériques et leur affection pour les bains. Elles ont souvent tendance à asperger les individus proche d'eau de source.
Celles-ci ne semblaient gère moins belliqueuses que leurs congénères, elles semblaient éprouver un malin plaisir à s'arroser d'eau clair, elles avaient l'air d'ignorer tout simplement les risques liés à un comportement aussi irresponsable. Typhon affolé oubliant sa massue et son panier couru à toutes jambes chercher refuge dans un endroit abrité.
En tentant d'esquiver un buisson chargé d'épines acérées, la cordelette de son pagne fut accrochée, après quelques enjambées ce qui devait arriver, arriva ! Typhon était dans l'embarras, son pagne était perdu ! Il alla donc se cacher dans un arbre au feuillage rose et dense plus accueillant pour sa peau sensible.
Dans son malheur les chants des dryades s'approchèrent de cet arbre. Quelle ne fut pas sa surprise quand celui-ci se mit à marcher escorté par une armée de dryades aspergeant tous les alentours de mille et une gouttes de rosée aux parfums fleuris entêtant et en scandant des paroles terrifiantes. Typhon était pris au piège, il ne pouvait plus s'échapper. Il s'agrippa aux branches en espérant que ce petit jeu ensorcelé pris fin au plus tôt.
Le destin en décida autrement, son calvaire ne faisait que commencer, une fois sorti du sous bois l'arbre et ses envoûteuses prirent la direction de la ville Elfe la plus proche. Sur place, ils furent accueillis par des haies d'Elfes bien rangés lançant des fleurs coupées sur le sol au passage du cortège. Le supplice fût à son comble quand les Elfes se mirent à chanter. N'écoutant que son courage, il s'agrippa de toutes ses forces aux branches. Typhon avait peur d'être découvert il espérait que sa peau changea de couleur pour se teindre en rose, il jura de ne plus partir à la chasse aux champignons, mais rien n'y fît. Après de longues heures de supplice aux airs de marche d'expiation, la procession s'acheva sur la place centrale de la ville. L'arbre avait pris place au milieu d'un bosquet aux couleurs roses. Celui-ci comble de l'horreur trônait au sommet d'une cascade avec les racines dans l'eau ! En contre bas, quelques statues de bois s’érigeait entourées d'arbustes roses.
Typhon, n’eut d'autre choix que d'attendre la nuit tombée et les festivités achevées. Une fois couverts par le manteau léger et noir de la nuit, le calme du chant des grenouilles, il put, le plus discrètement possible regagner sa forêt protectrice.
Je vais vous raconter une histoire étrange. Cette histoire, je ne l'ai point vue de mes propres yeux. Elle m'a été racontée par mon oncle Typhon.
Un jour comme les autres Typhon allait à la chasse aux champignons. Comme à son accoutumée, il portait une tenue légère, un pagne, un panier et une massue.
Alors qu'il remplissait tranquillement son panier, une troupe de dryades toutes excitées déboulèrent comme des furies dans les sous-bois. En effet, les dryades sont connues pour leurs chants hystériques et leur affection pour les bains. Elles ont souvent tendance à asperger les individus proche d'eau de source.
Celles-ci ne semblaient gère moins belliqueuses que leurs congénères, elles semblaient éprouver un malin plaisir à s'arroser d'eau clair, elles avaient l'air d'ignorer tout simplement les risques liés à un comportement aussi irresponsable. Typhon affolé oubliant sa massue et son panier couru à toutes jambes chercher refuge dans un endroit abrité.
En tentant d'esquiver un buisson chargé d'épines acérées, la cordelette de son pagne fut accrochée, après quelques enjambées ce qui devait arriver, arriva ! Typhon était dans l'embarras, son pagne était perdu ! Il alla donc se cacher dans un arbre au feuillage rose et dense plus accueillant pour sa peau sensible.
Dans son malheur les chants des dryades s'approchèrent de cet arbre. Quelle ne fut pas sa surprise quand celui-ci se mit à marcher escorté par une armée de dryades aspergeant tous les alentours de mille et une gouttes de rosée aux parfums fleuris entêtant et en scandant des paroles terrifiantes. Typhon était pris au piège, il ne pouvait plus s'échapper. Il s'agrippa aux branches en espérant que ce petit jeu ensorcelé pris fin au plus tôt.
Le destin en décida autrement, son calvaire ne faisait que commencer, une fois sorti du sous bois l'arbre et ses envoûteuses prirent la direction de la ville Elfe la plus proche. Sur place, ils furent accueillis par des haies d'Elfes bien rangés lançant des fleurs coupées sur le sol au passage du cortège. Le supplice fût à son comble quand les Elfes se mirent à chanter. N'écoutant que son courage, il s'agrippa de toutes ses forces aux branches. Typhon avait peur d'être découvert il espérait que sa peau changea de couleur pour se teindre en rose, il jura de ne plus partir à la chasse aux champignons, mais rien n'y fît. Après de longues heures de supplice aux airs de marche d'expiation, la procession s'acheva sur la place centrale de la ville. L'arbre avait pris place au milieu d'un bosquet aux couleurs roses. Celui-ci comble de l'horreur trônait au sommet d'une cascade avec les racines dans l'eau ! En contre bas, quelques statues de bois s’érigeait entourées d'arbustes roses.
Typhon, n’eut d'autre choix que d'attendre la nuit tombée et les festivités achevées. Une fois couverts par le manteau léger et noir de la nuit, le calme du chant des grenouilles, il put, le plus discrètement possible regagner sa forêt protectrice.
L’ anniversaire d’ Elvenar
Aujourd’ hui ce n’ est pas un jour comme les autres en Elvenar. En effet les festivités de la découverte ont commencées depuis une semaine déjà , or il est de coutume qu’ au début de la seconde semaine de fête les dryades sortent de leurs forêts pour offrir des cadeaux aux habitants des villes et des cités, à savoir les humains, les elfes, les nains et les fées. J’ étais là avec mes confrères les 24 autres Gardiens on s’ était donné rendez-vous à la cité-lune d’ Orion dont je suis le dirigeant pour le bonheur des citoyens. Soudain alors que certains Gardiens commençaient à trouver le temps long l’ Archimage Itchiyhaan entendit un bruit venant de la forêt puis les Elfes de la confrérie et les habitants entendirent aussi le bruit, enfin les Humains de la confrérie entendirent aussi.
« Les dryades ne doivent plus être très loin, dit Haslanne à l’ archimage
-Je le pense aussi, répondit Itchiyhaan
- Chut, leur intima Valgamis, écoutez elles …
- Elles chantent ?! finit Migloo »
Et en effet le bruit que l’ on avait entendu n’ était autre qu’ une sorte de mélodie à la fois mélancolique et joyeuse, à la fois puissante et gracieuse, à la fois douce et colérique. Cette mélodie enchanteresse envahissait la cité lune telle les méandres du vent, emplissant l’ air d’ une odeur boisée, fraîche et épicée : l’ odeur de la forêt. Cette odeur semblait charmer toute personne présentes, Elfe ou Humaine, Naine ou fée, et donnait envie à tous les gens d’ aller vers la forêt.
Après quelques minutes, les dryades apparurent en lisière de forêt, certaines avaient une peau couleur d’ écorce de chêne ou de bouleau d’ autres avaient la peau couleur bois de cerisier et chacune d’ entre elles avaient des cheveux d’ un vert luxuriant, émeraude. Elles avaient l’ élégance du plus beau des rosiers et elles se déplaçaient aussi vite qu’ une ombre. Elles sortirent de la forêt et se dirigèrent vers nous alors on put mieux les voir. Elles étaient habillées dans des tuniques qu’ on aurait dit taillées dans des feuilles recouvertes de soie multicolore et parées de topaze de toutes les tailles et de toutes les formes rien que leurs vêtements témoignaient de la richesse de la culture et du peuple des dryades. Leurs cheveux quant à eux étaient remplis de fleurs de toutes sortes : roses, orchidées, tulipes, jonquilles, bleuets, coquelicots, jacinthes…
Alors qu’ elles arrivaient dans la cité, une dryade s’ avança. Elle était la plus richement parée de toutes. Tout le monde compris que c’ était leur guide, leur reine. Elle commença alors à parler, d’ une voix si douce, si … différente, on aurait dit que la forêt parlait par sa bouche :
« Salutations, peuple d’ Elvenar je suis Ceris, reine du peuple des dryades, les protectrices des arbres et de la forêt. Aujourd’ hui c’ est l’ anniversaire de la découverte de ce monde et en cet honneur nous vous apportons des cadeaux qui, nous le pensons, ne serons pas pour vous déplaire. »
Sur ces paroles elle fit apparaître quelque chose dans ses mains sous les yeux ébahis des invités. On aurait dit … une graine ?! Alors Ceris se mit à expliquer ce qu’ était que son cadeau :
« Ceci, n’ est pas une graine comme les autres, elle est magique. Plantez la où vous le voudrez dans votre cité et tant que l’ arbre qui en sortira vivra, votre cité sera préservée de toute mauvaise fortune et de toute attaque extérieure.
- Merci beaucoup, Ma Dame c’ est un cadeau précieux.
- Pour les autres membres de votre confrérie aussi j’ ai des cadeaux.
- Pardon ? demandèrent la moitié des personnes de ma confrérie.
- Excusez moi Ma Dame je ne suis pas sûr d’ avoir bien entendu, vous avez dit des cadeaux pour tout le monde ? s’ enquit fifiango.
- Oui, bien sûr, vous pensiez que seul mon hôte aurait des cadeaux ? Certainement pas ! répondit Ceris en secouant la tête. Nous avons des cadeau pour tous, il ne sera pas dit que les dryades sont égoïstes. Pour commencer vous repartirez tous avec une graine semblable. Ensuite nous avons un cadeau pour le quartier général de la confrérie le voici. »
Cette fois ci Ceris appela quelqu’ un certainement dans la langue des dryades car le son entendu était très ressemblant à une trille d’ oiseau. Une dryade arriva, elle portait un livre immense avec une couverture faite d’ une matière qui m’ était inconnue jusqu’ à lors.
« Ce livre que vous voyez, est … pour le moins particulier c’ est une copie d’ un grimoire de magie de la forêt, il pourra vous être utile pour pratiquer la magie. De plus ce livre contient toute l’ Histoire des dryades. Aujourd’ hui je vous l’ offre placez le au quartier général de votre confrérie pour que tous en profite et peut-être serez vous en mesure de l’ utiliser.
- Merci beaucoup Ceris, nous prendrons soin de ce cadeau, répondit notre Archimage
- Pour finir voici le troisième et dernier cadeau des dryades. »
Un papillon vint se poser au creux des mains de Ceris. Je remarquai alors que ce papillon changeait de couleur, il était tant tôt bleu puis passais au vert pomme, tendais vers le jaune soleil qui se transformait en un rouge vermeil puis retournais au bleu. Ce papillon semblait conscient…
« Ce papillon, rapporta Ceris, n’ en est pas un. Il s’ agit en fait de l’ âme d’ une dryade qui a été tuée par on ne sait quoi. Elle est de bon conseil et a accepté de rester avec vous. Donc aujourd’ hui, seigneur Robin des bois11 je vous fait cadeau de Flore, reine des dryades avant moi. Acceptez-vous ce cadeau ?
- Du moment que cette flore est d’ accord je ne refuserai pas.
- En ce cas prenez la dans votre main. »
Alors je la pris dans ma main et je sentis toute la conscience de cet être étrange.
« Flore sera bien traitée Ma dame n’ ayez crainte.
- Je n’ en doute pas une seconde »
Alors Ceris disparu par magie, certainement était-elle rentrée au cœur de la forêt. Alors une-à-unes les dryades disparurent. Laissant leur odeur boisée flotter partout dans la cité et aux alentours.
« C’ était quelque chose ! dit Jessica
- En effet ! » répondirent les autres
Aujourd’ hui ce n’ est pas un jour comme les autres en Elvenar. En effet les festivités de la découverte ont commencées depuis une semaine déjà , or il est de coutume qu’ au début de la seconde semaine de fête les dryades sortent de leurs forêts pour offrir des cadeaux aux habitants des villes et des cités, à savoir les humains, les elfes, les nains et les fées. J’ étais là avec mes confrères les 24 autres Gardiens on s’ était donné rendez-vous à la cité-lune d’ Orion dont je suis le dirigeant pour le bonheur des citoyens. Soudain alors que certains Gardiens commençaient à trouver le temps long l’ Archimage Itchiyhaan entendit un bruit venant de la forêt puis les Elfes de la confrérie et les habitants entendirent aussi le bruit, enfin les Humains de la confrérie entendirent aussi.
« Les dryades ne doivent plus être très loin, dit Haslanne à l’ archimage
-Je le pense aussi, répondit Itchiyhaan
- Chut, leur intima Valgamis, écoutez elles …
- Elles chantent ?! finit Migloo »
Et en effet le bruit que l’ on avait entendu n’ était autre qu’ une sorte de mélodie à la fois mélancolique et joyeuse, à la fois puissante et gracieuse, à la fois douce et colérique. Cette mélodie enchanteresse envahissait la cité lune telle les méandres du vent, emplissant l’ air d’ une odeur boisée, fraîche et épicée : l’ odeur de la forêt. Cette odeur semblait charmer toute personne présentes, Elfe ou Humaine, Naine ou fée, et donnait envie à tous les gens d’ aller vers la forêt.
Après quelques minutes, les dryades apparurent en lisière de forêt, certaines avaient une peau couleur d’ écorce de chêne ou de bouleau d’ autres avaient la peau couleur bois de cerisier et chacune d’ entre elles avaient des cheveux d’ un vert luxuriant, émeraude. Elles avaient l’ élégance du plus beau des rosiers et elles se déplaçaient aussi vite qu’ une ombre. Elles sortirent de la forêt et se dirigèrent vers nous alors on put mieux les voir. Elles étaient habillées dans des tuniques qu’ on aurait dit taillées dans des feuilles recouvertes de soie multicolore et parées de topaze de toutes les tailles et de toutes les formes rien que leurs vêtements témoignaient de la richesse de la culture et du peuple des dryades. Leurs cheveux quant à eux étaient remplis de fleurs de toutes sortes : roses, orchidées, tulipes, jonquilles, bleuets, coquelicots, jacinthes…
Alors qu’ elles arrivaient dans la cité, une dryade s’ avança. Elle était la plus richement parée de toutes. Tout le monde compris que c’ était leur guide, leur reine. Elle commença alors à parler, d’ une voix si douce, si … différente, on aurait dit que la forêt parlait par sa bouche :
« Salutations, peuple d’ Elvenar je suis Ceris, reine du peuple des dryades, les protectrices des arbres et de la forêt. Aujourd’ hui c’ est l’ anniversaire de la découverte de ce monde et en cet honneur nous vous apportons des cadeaux qui, nous le pensons, ne serons pas pour vous déplaire. »
Sur ces paroles elle fit apparaître quelque chose dans ses mains sous les yeux ébahis des invités. On aurait dit … une graine ?! Alors Ceris se mit à expliquer ce qu’ était que son cadeau :
« Ceci, n’ est pas une graine comme les autres, elle est magique. Plantez la où vous le voudrez dans votre cité et tant que l’ arbre qui en sortira vivra, votre cité sera préservée de toute mauvaise fortune et de toute attaque extérieure.
- Merci beaucoup, Ma Dame c’ est un cadeau précieux.
- Pour les autres membres de votre confrérie aussi j’ ai des cadeaux.
- Pardon ? demandèrent la moitié des personnes de ma confrérie.
- Excusez moi Ma Dame je ne suis pas sûr d’ avoir bien entendu, vous avez dit des cadeaux pour tout le monde ? s’ enquit fifiango.
- Oui, bien sûr, vous pensiez que seul mon hôte aurait des cadeaux ? Certainement pas ! répondit Ceris en secouant la tête. Nous avons des cadeau pour tous, il ne sera pas dit que les dryades sont égoïstes. Pour commencer vous repartirez tous avec une graine semblable. Ensuite nous avons un cadeau pour le quartier général de la confrérie le voici. »
Cette fois ci Ceris appela quelqu’ un certainement dans la langue des dryades car le son entendu était très ressemblant à une trille d’ oiseau. Une dryade arriva, elle portait un livre immense avec une couverture faite d’ une matière qui m’ était inconnue jusqu’ à lors.
« Ce livre que vous voyez, est … pour le moins particulier c’ est une copie d’ un grimoire de magie de la forêt, il pourra vous être utile pour pratiquer la magie. De plus ce livre contient toute l’ Histoire des dryades. Aujourd’ hui je vous l’ offre placez le au quartier général de votre confrérie pour que tous en profite et peut-être serez vous en mesure de l’ utiliser.
- Merci beaucoup Ceris, nous prendrons soin de ce cadeau, répondit notre Archimage
- Pour finir voici le troisième et dernier cadeau des dryades. »
Un papillon vint se poser au creux des mains de Ceris. Je remarquai alors que ce papillon changeait de couleur, il était tant tôt bleu puis passais au vert pomme, tendais vers le jaune soleil qui se transformait en un rouge vermeil puis retournais au bleu. Ce papillon semblait conscient…
« Ce papillon, rapporta Ceris, n’ en est pas un. Il s’ agit en fait de l’ âme d’ une dryade qui a été tuée par on ne sait quoi. Elle est de bon conseil et a accepté de rester avec vous. Donc aujourd’ hui, seigneur Robin des bois11 je vous fait cadeau de Flore, reine des dryades avant moi. Acceptez-vous ce cadeau ?
- Du moment que cette flore est d’ accord je ne refuserai pas.
- En ce cas prenez la dans votre main. »
Alors je la pris dans ma main et je sentis toute la conscience de cet être étrange.
« Flore sera bien traitée Ma dame n’ ayez crainte.
- Je n’ en doute pas une seconde »
Alors Ceris disparu par magie, certainement était-elle rentrée au cœur de la forêt. Alors une-à-unes les dryades disparurent. Laissant leur odeur boisée flotter partout dans la cité et aux alentours.
« C’ était quelque chose ! dit Jessica
- En effet ! » répondirent les autres
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