Le cortège des dryades

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Lors des Olympiades d'Elvenar, tous les peuples de l'antique Unur furent convier à se rassembler pour célébrer ce nouveau monde. Beaucoup répondirent à l'appel de la reine Nyreen et se formèrent des cortèges pour rejoindre les festivités. Les dryades, les nymphes des bois, furent un des plus beau cortège du rassemblement. Une centaine de dryades, habillées de lin vert et couronnées de fleurs, répandirent des pétales de fleur sur leur chemin. Une douce odeur de sous bois se répandit sur leur passage. Les protectrices des arbres, dévolues aux bien être de toutes les espèces feuillues, apportèrent à la reine de jeunes plants d'arbres : chênes, frênes, bouleaux, hêtres, cerisiers et pommiers furent offerts en cadeaux.

ans le monde d'Elvenar, monde de magie ou vivent des nains, des fées , des elfes enfin tout un peuple du monde féerique , existe une communauté de belles femmes aux cheveux étranges fait de branches et à la peau d'écorce , qui sont les protectrices tutélaires des bois , appelées LES DRYADES .
Pour fêter la 1 ere année d'existence d'Elvenar, ces magnifiques créatures décidérent de nous apporter un cadeau digne de leurs graces .Elles partirent à travers bois , dans les ronces et les piquots .Elles se suivaient en file indienne en épiant chaque bruit et chaque crépitement car dans les bois , il n' y avaient pas que des bonnes âmes , il y avaient aussi les lutins qui étaient en guerre avec elles depuis des décennies et elles avaient la crainte de tomber dans un piége ou leurs ennemis de toujours les attendraient.Au détour d'un chemin , les voilà: la horde des ignobles lutins , armés jusqu'au dents se dressent devant elles prêt à les massacrées.Mais nos amazones ne sont pas nées de la derniére pluie, et elles avaient prévut cette attaque et savaient défendre leur vie. Aprés une longue bataille , elles sortent vainqueurs et peuvent poursuivre leur route.Aprés de longues heures de marche, elles arrivent enfin au palais d'Elvenar les bras chargés de merveilles antiques .Et la soirée se termine en une fête pantagruelle

En ce jour de printemps se tint l’arrivée des dryades dans cette belle contrée d’Elvenar. Parties des Jardins d’Hespérides, à leur tête l’incomparable Euridyce épouse d’Orphée et toutes accompagnées de fées mutines voletant dans leurs chevelures verdoyantes et fleuries, elles marchaient deux par deux. Une corbeille dans leurs branches elles répandaient la vie sur les prairies du royaume. Ceux et celles qui se retrouvaient sur leur chemin se sentaient touchés par la grâce. Une ineffable bonhommie se -répandait en eux. Euridyce la première, chassait tous les affres de l’hiver. Ils se tapissaient dans les moindres interstices fuyant le regard lumineux de la belle Euridyce. Les fées de leurs baguettes faisaient naitre les graines ainsi germées. Elfes, humains, nains se réconciliaient pour ce jour de l’année. Devant le spectacle de ces belles dames, de ces magnifiques dryades, tous ne pouvaient que succomber à leurs charmes. Il faut aussi dire que la magie des fées n’y était pas pour rien. Le dragon de l’hiver essaya bien de s’immiscer dans cette fête, soufflant de ci de là des flots de givres, éructant à qui voulait l’entendre que lui présent pas une fleur se saurait vivre. Les dryades se réunirent et le pourchassa au-delà des frontières d’Elvenar pour que jamais il ne revint. Eurydice frappa dans ses mains et une foule d’oiseaux enchanteurs se mirent à chanter une mélodie aussi ensorcelante que le chant des sirènes. Tout le monde en fut sidéré

Les dryades, protectrices des bois à l’anniversaire

Le cortège des dryades, bienfaitrices et protectrices des bois, s'avance d'un pas majestueux à travers la grande rue menant au palais. Ce défilé semble irréel de part sa grâce et sa beauté.

Il y avait une cinquantaine de représentant s'avançant 3 par trois, d'un pas lent, tous habillés de la même manière, d'un habit dont la matière reste indéfinissable, semblable à des lianes ou des feuilles, d'un vert forêt. Le plus remarquable c'est que ce cortège n'est composé que de femmes aux pieds nus, aucun homme n'y est présent. Elles sont toutes très belles mais elles ne sont pas très grandes (environ 1,60m) et elles sont fines. Leurs longs cheveux de branches sont soient de couleurs bruns acajou, roux type couché de soleil ou blond miel ; elles les ont toutes coiffés de couronnes de fleurs où l'on peut voir aussi des petits glands et de la mousse verte. Certaines portent des tresses, d'autres les ont laissé libre. Les visages ont tous quelques chose de félin, leur yeux sont tirés et leurs traits sont fiers.

A la tête du cortège se trouvait la reine des dryades, entourée de ses gardes armé d'arc. Ses cheveux sont d'un noir de jais, elle est plus grande que ses compatriotes, ses traits sont intimidants mais son allure altière montre sa majesté pousse chaque sujets à s'incliner à son passage, mais un petit sourire serein permettait de compenser son allure intimidante . Contrairement à ses sujets, ses vêtements avaient la couleur de l'automne, d'un ton marron, or orangé et elle était coiffée d'une couronne d'écorce.

Bien que ce cortège dénote dans l'assemblée colorée qui entoure son passage, du fait de ses couleurs assez sombres mais quelque chose de lumineux en émanait, comme si chacune portait une lumière à l'intérieur d'elle, elles étaient comme des lunes, reflets du soleil. De plus, bien que leur avancée se faisait d'un pas lent, elles avançaient d'un pas léger, un peu dansant. Lorsque le cortège arriva enfin devant les représentants des humains, des elfes, des nains et des fées, la reine se trouvant au milieu, le reste de ses sujets, bien disciplinés forma un arc de cercle autour d'elle, puis la reine s'avança, suivie des ses gardes et d'une servante qui portait un coffre. La reine pris ce coffre et dit :
  • Pour fêter le premier anniversaire de votre arrivée et pour vous souhaiter une longue vie, nous les dryades vous offrons la « Lumière », qui vous permettra d'avancer lorsque tout vous paraîtra impossible et qui vous guidera lorsque vous vous perdrez.
Elle ouvrit le coffre et à l'intérieur, posée sur un coussin, une Orbe lumineuse. Cette lumière presque bleutée était aveuglante mais en fermant les yeux, tous pouvaient constater qu'ils savaient ce qu'ils avaient à faire pour perdurer.

Au petit matin, les Dryades arrivèrent sur leur char tiré par des cerfs centenaires. La plus ancienne tenait dans main un coffre en bois qui vivant qui s'ouvrit quand le premier rayon de soleil pointa son nez. Le coffre contenait un cristal orangé qui diffusa des rayons de lumière incandescente .

A ce signal, les arbres de la cité se couvrirent de fleurs et de fruits bien qu'on fût en hiver.

La deuxième Dryade apparut alors drapée dans un éclat de feu et pronon4a des paroles rafraîchissantes. Le souffle glacé forma des nuages de vapeur et la rosée naissante se transforma en une fine pluie de poussière d'argent, d'or, de cuivre et de mythril. Ce cadeau particulièrement rare était apprécié des Seigneurs Nains qui aussitôt accoururent avec leurs pelles leurs pioches et leurs marteaux, prêts à forger des armes légendaires en l'honneur du passage des Dryades .

Plus tard arriva la cohorte des serviteurs et des animaux des bois qui avaient volontairement retardé leur arrivée pour permettre aux Dryades d'être les premières à honorer de leur passage la cité d'Elvenar.

La bière des bois coula alors à flot,. C'était une recette ancienne détenue depuis la nuit des temps par les Dryades et nul ne savait qui l'avait élaboréàe. Plus tard arriva le rayon de soleil qui annonçait la flèche d'or. La flèche donnait à celui qui la possédait la faculté d'atteindre sa cible dans l'obscurité sans même savoir viser. Bien entendu un tel cadeau était merveilleux et probablement le plus intéressant de tous. Il fallait ensuite participer au tournoi des Dryades. La première épreuve consistait à se baigner dans l'eau glacée de la forêt puis à traverser les bois dans le plus simple appareil puis éviter les chasseurs. Le gagnant recevait le Cadeau Suprême : la faculté de se dissimuler dans la forêt d'Elevnar,Pour un chasseur et un ami de la Nature , il permettait de se fndre dans les Bois et ainsi communier eternellement avec l'Essence même d'Elvenar.

Le cortège des dryades

Les dryades, défenseuses des bois et des forêts, se sont regroupées dans le jardin d’Hespéride pour préparer le cortège qui les mènera à Elvenar afin de remettre un présent d’anniversaire.

Eurydice, la doyenne, prend la parole : « Mes sœurs, il est temps de partir. »

Eurydice, une très belle jeune femme incarnant la force végétative des forêts, aux cheveux mêlés de fines tresses de feuilles de lierre, chevauchant un grand cerf aux ramures éblouissantes de beauté, prit la tête du cortège. Juste derrière elle, un groupe de nymphes encercle un jeune chêne. On peut apercevoir entre ses branches et son feuillage un coffre dans lequel elles ont déposé le cadeau précieux. D’autres grands arbres, arbustes se sont mêlés au cortège. Les fleurs, les champignons et tous les êtres de la forêt s’inclinent au passage du convoi. Les oiseaux virevoltent de branche en branche dans ces arbres se déplaçant lentement.

Derrière les arbres, un groupe de dryades archères suivent pour les protéger de tout danger qui pourrait survenir durant le voyage. Elles sont équipées d’une armure confectionnée de lianes et leur bras est terminé d’un arc tendu prêt à décocher leur flèche au pointe de roche sur tout agresseur qui pourrait surgir des sous-bois.

Après de longues heures de marche, ils aperçoivent enfin les premières maisons d’Elvenar. Une fois arrivés devant les fondatrices d’Elvenar, le cortège s’ouvrit en deux. En ce mois de juin, alors qu’il fait très très chaud et que l’ombre manque cruellement sur les terres arides d’Elvenar, deux grands chênes se mettent de chaque côté de l’assemblée et déploient leurs immenses branches pour faire naître l’ombre et la fraicheur des sous-bois.

Le jeune chêne s’approcha et s’inclina. De ses branches maitresses, il saisit le coffre et le déposa à leurs pieds. Agdid s’avança. Deux colombes se pressèrent sur le coffre et l’ouvrirent. Eurydice s’approcha. « Chère fondatrice, veuillez recevoir ce présent, une coupe de pomme d’or des jardins d’Hespéride, de la part de nous, les dryades et de tous les êtres vivants de la forêt. »

« Maman, c’est trop long ! Je n’en peux plus d’attendre ! Mais quand vont-elles arriver ?
  • Reste un peu tranquille, répond la maman, elles ne devraient plus tarder. Et une jeune elfe bien élevée ne se tortille pas dans tous les sens comme ça !
  • oui, mais ça fait si longtemps que nous sommes là… j’aimerai pouvoir courir au devant d’elles !
  • Tu n’en feras rien. Regarde tes cousins et cousines comme ils sont sages et prend modèle sur eux…
  • Ah elles arrivent, je les entends s’exclame la petite toute excitée ! "
En effet, malgré l’agitation soudaine de la foule au bord du chemin, on peut entendre, tout d’abord faiblement puis de plus en plus distinctement, les sons joyeux des flûtes et des tambourins. Mais elles semblent encore loin, ces dryades qu’on attend depuis si longtemps ! Cela fait cinq semaines maintenant que les anciens du village avaient annoncé leur visite, et tout le monde a mis la main à la pâte pour décorer les rues, préparer mille et uns plats tous plus appétissants les uns que les autres ! Chacun s’est habillé de sa plus belle tenue. Les enfants ont confectionné des guirlandes de fleurs pour leurs visiteuses et attendent impatiemment de pouvoir les leur remettre.

Le chef du village a dit « on n’a jamais une seconde chance de donner une première impression, et il faut que ce soit une bonne, une excellente impression ! C’est vital pour notre village ».

Il faut dire que la population est menacée par l’arrivée des Golem, et une aide extérieure à la petite communauté n’est pas négligeable ! Tous espèrent donc que les dryades vont venir s’établir dans la région. Et il y a assez de variétés d’arbres dans les forêts alentour pour satisfaire les goûts de chacune.

Enfin le cortège arrive. Les lutins sont les premiers, avec leurs tambourins et leurs chalumeaux. Ce sont de joyeux farceurs, tant qu’on ne les met pas en colère ! Sinon ils peuvent vite se montrer agressifs.
Puis viennent enfin les dryades tant attendues. Elles avancent en dansant et prenant garde de ne pas accrocher leur chevelure végétale dans les branches les plus proches. Sous leur apparente fragilité, elles n’en sont pas moins des créatures robustes. La légèreté de leurs pas et la fraîcheur qui se dégage d’elles sont étonnantes. Et comme elles sont nombreuses ! Presque autant que toute la population du village réunie ! et si impressionnantes !


Le chef du village s’avance au devant de ces dames pour leur souhaiter la bienvenue. Après les formules de politesse d’usage, elles sont conviées à venir écouter un bref discours de bienvenue de la part de l’Archimage. Les enfants, tout à coup devenus très timides, leur remettent les couronnes de fleurs. Puis chacun est convié à table afin d’étancher sa soif et de déguster tous ces mets succulents.

Vient enfin l’heure d’échanger les cadeaux. Aux dryades leur furent remises les plus belles soies tissées dans nos ateliers, mais tout le monde fut émerveillé devant la magnificence du cadeau offert par les invitées. Sur un lit de renoncules des glaciers, aux pétales immaculés bordés d’un délicat liseré rose, une magnifique Pierre de Lune d’un blanc irisé reposait. La taille de cette pierre, la pureté de sa couleur, nul n’en avait jamais vu de telle !

Il fut décidé que cette Pierre deviendrait le symbole de l’entente entre les peuples, et de l’engagement de chacun de venir en aide aux autres.
Et si vous passez par chez nous, vous pourrez la voir, trônant en bonne place dans la Salle du Conseil de l’Hôtel de Ville…



Au nord d’Elvenar, il y a le bois sacré au cœur de la forêt obscure. C’est un lieu protégé où nul être ne peut y pénétrer. Les humains ont bien essayé avec la force ; les nains en y creusant des galeries, les elfes et les fées par leurs pouvoirs magiques.

Heureusement, la forêt protège ce lieu où vivent les dryades dans les arbres qui leur sert d’abri. Ce sont des êtres très timides.

En ce mois particulier, c’était l’effervescence pour fêter la première année où les humains et les elfes se sont installés dans les contrées d’Elvenar.

En cette occasion, les dryades décident de rendre hommage à la reine Nyreen qui a su guider les différentes races. Lentement, elles sortent de leurs arbres en dévoilant peu à peu leur beauté à couper le souffle. Elles sont très élancées. Elles forment alors un cortège qui se dirige lentement vers le royaume de Nyreen. Les plus jeunes dryades ouvrent la marche d’un pas léger. Sur le corps sont dessinées des arabesques pour représenter le tronc et les racines de l’arbre géniteur. Sortant de la forêt, la peau devient éclatante sous la lumière du ciel. Elles se déplacent avec grâce. Les branches qui forment leur longue chevelure se frottent entre elles et les feuilles chantent selon le vent. Les oiseaux les accompagnent avec des roucoulades. Ce son mélodieux berce. A la fin du cortège, la doyenne arrive et porte amoureusement un cadeau pour Nyreen : la graine de vie.

L'étrange histoire du troll Typhon.

Je vais vous raconter une histoire étrange. Cette histoire, je ne l'ai point vue de mes propres yeux. Elle m'a été racontée par mon oncle Typhon.

Un jour comme les autres Typhon allait à la chasse aux champignons. Comme à son accoutumée, il portait une tenue légère, un pagne, un panier et une massue.
Alors qu'il remplissait tranquillement son panier, une troupe de dryades toutes excitées déboulèrent comme des furies dans les sous-bois. En effet, les dryades sont connues pour leurs chants hystériques et leur affection pour les bains. Elles ont souvent tendance à asperger les individus proche d'eau de source.
Celles-ci ne semblaient gère moins belliqueuses que leurs congénères, elles semblaient éprouver un malin plaisir à s'arroser d'eau clair, elles avaient l'air d'ignorer tout simplement les risques liés à un comportement aussi irresponsable. Typhon affolé oubliant sa massue et son panier couru à toutes jambes chercher refuge dans un endroit abrité.
En tentant d'esquiver un buisson chargé d'épines acérées, la cordelette de son pagne fut accrochée, après quelques enjambées ce qui devait arriver, arriva ! Typhon était dans l'embarras, son pagne était perdu ! Il alla donc se cacher dans un arbre au feuillage rose et dense plus accueillant pour sa peau sensible.
Dans son malheur les chants des dryades s'approchèrent de cet arbre. Quelle ne fut pas sa surprise quand celui-ci se mit à marcher escorté par une armée de dryades aspergeant tous les alentours de mille et une gouttes de rosée aux parfums fleuris entêtant et en scandant des paroles terrifiantes. Typhon était pris au piège, il ne pouvait plus s'échapper. Il s'agrippa aux branches en espérant que ce petit jeu ensorcelé pris fin au plus tôt.
Le destin en décida autrement, son calvaire ne faisait que commencer, une fois sorti du sous bois l'arbre et ses envoûteuses prirent la direction de la ville Elfe la plus proche. Sur place, ils furent accueillis par des haies d'Elfes bien rangés lançant des fleurs coupées sur le sol au passage du cortège. Le supplice fût à son comble quand les Elfes se mirent à chanter. N'écoutant que son courage, il s'agrippa de toutes ses forces aux branches. Typhon avait peur d'être découvert il espérait que sa peau changea de couleur pour se teindre en rose, il jura de ne plus partir à la chasse aux champignons, mais rien n'y fît. Après de longues heures de supplice aux airs de marche d'expiation, la procession s'acheva sur la place centrale de la ville. L'arbre avait pris place au milieu d'un bosquet aux couleurs roses. Celui-ci comble de l'horreur trônait au sommet d'une cascade avec les racines dans l'eau ! En contre bas, quelques statues de bois s’érigeait entourées d'arbustes roses.
Typhon, n’eut d'autre choix que d'attendre la nuit tombée et les festivités achevées. Une fois couverts par le manteau léger et noir de la nuit, le calme du chant des grenouilles, il put, le plus discrètement possible regagner sa forêt protectrice.

L’ anniversaire d’ Elvenar

Aujourd’ hui ce n’ est pas un jour comme les autres en Elvenar. En effet les festivités de la découverte ont commencées depuis une semaine déjà , or il est de coutume qu’ au début de la seconde semaine de fête les dryades sortent de leurs forêts pour offrir des cadeaux aux habitants des villes et des cités, à savoir les humains, les elfes, les nains et les fées. J’ étais là avec mes confrères les 24 autres Gardiens on s’ était donné rendez-vous à la cité-lune d’ Orion dont je suis le dirigeant pour le bonheur des citoyens. Soudain alors que certains Gardiens commençaient à trouver le temps long l’ Archimage Itchiyhaan entendit un bruit venant de la forêt puis les Elfes de la confrérie et les habitants entendirent aussi le bruit, enfin les Humains de la confrérie entendirent aussi.

« Les dryades ne doivent plus être très loin, dit Haslanne à l’ archimage
-Je le pense aussi, répondit Itchiyhaan
- Chut, leur intima Valgamis, écoutez elles …
- Elles chantent ?! finit Migloo »

Et en effet le bruit que l’ on avait entendu n’ était autre qu’ une sorte de mélodie à la fois mélancolique et joyeuse, à la fois puissante et gracieuse, à la fois douce et colérique. Cette mélodie enchanteresse envahissait la cité lune telle les méandres du vent, emplissant l’ air d’ une odeur boisée, fraîche et épicée : l’ odeur de la forêt. Cette odeur semblait charmer toute personne présentes, Elfe ou Humaine, Naine ou fée, et donnait envie à tous les gens d’ aller vers la forêt.

Après quelques minutes, les dryades apparurent en lisière de forêt, certaines avaient une peau couleur d’ écorce de chêne ou de bouleau d’ autres avaient la peau couleur bois de cerisier et chacune d’ entre elles avaient des cheveux d’ un vert luxuriant, émeraude. Elles avaient l’ élégance du plus beau des rosiers et elles se déplaçaient aussi vite qu’ une ombre. Elles sortirent de la forêt et se dirigèrent vers nous alors on put mieux les voir. Elles étaient habillées dans des tuniques qu’ on aurait dit taillées dans des feuilles recouvertes de soie multicolore et parées de topaze de toutes les tailles et de toutes les formes rien que leurs vêtements témoignaient de la richesse de la culture et du peuple des dryades. Leurs cheveux quant à eux étaient remplis de fleurs de toutes sortes : roses, orchidées, tulipes, jonquilles, bleuets, coquelicots, jacinthes…

Alors qu’ elles arrivaient dans la cité, une dryade s’ avança. Elle était la plus richement parée de toutes. Tout le monde compris que c’ était leur guide, leur reine. Elle commença alors à parler, d’ une voix si douce, si … différente, on aurait dit que la forêt parlait par sa bouche :

« Salutations, peuple d’ Elvenar je suis Ceris, reine du peuple des dryades, les protectrices des arbres et de la forêt. Aujourd’ hui c’ est l’ anniversaire de la découverte de ce monde et en cet honneur nous vous apportons des cadeaux qui, nous le pensons, ne serons pas pour vous déplaire. »

Sur ces paroles elle fit apparaître quelque chose dans ses mains sous les yeux ébahis des invités. On aurait dit … une graine ?! Alors Ceris se mit à expliquer ce qu’ était que son cadeau :
« Ceci, n’ est pas une graine comme les autres, elle est magique. Plantez la où vous le voudrez dans votre cité et tant que l’ arbre qui en sortira vivra, votre cité sera préservée de toute mauvaise fortune et de toute attaque extérieure.
- Merci beaucoup, Ma Dame c’ est un cadeau précieux.
- Pour les autres membres de votre confrérie aussi j’ ai des cadeaux.
- Pardon ? demandèrent la moitié des personnes de ma confrérie.
- Excusez moi Ma Dame je ne suis pas sûr d’ avoir bien entendu, vous avez dit des cadeaux pour tout le monde ? s’ enquit fifiango.
- Oui, bien sûr, vous pensiez que seul mon hôte aurait des cadeaux ? Certainement pas ! répondit Ceris en secouant la tête. Nous avons des cadeau pour tous, il ne sera pas dit que les dryades sont égoïstes. Pour commencer vous repartirez tous avec une graine semblable. Ensuite nous avons un cadeau pour le quartier général de la confrérie le voici. »

Cette fois ci Ceris appela quelqu’ un certainement dans la langue des dryades car le son entendu était très ressemblant à une trille d’ oiseau. Une dryade arriva, elle portait un livre immense avec une couverture faite d’ une matière qui m’ était inconnue jusqu’ à lors.

« Ce livre que vous voyez, est … pour le moins particulier c’ est une copie d’ un grimoire de magie de la forêt, il pourra vous être utile pour pratiquer la magie. De plus ce livre contient toute l’ Histoire des dryades. Aujourd’ hui je vous l’ offre placez le au quartier général de votre confrérie pour que tous en profite et peut-être serez vous en mesure de l’ utiliser.
- Merci beaucoup Ceris, nous prendrons soin de ce cadeau, répondit notre Archimage
- Pour finir voici le troisième et dernier cadeau des dryades. »

Un papillon vint se poser au creux des mains de Ceris. Je remarquai alors que ce papillon changeait de couleur, il était tant tôt bleu puis passais au vert pomme, tendais vers le jaune soleil qui se transformait en un rouge vermeil puis retournais au bleu. Ce papillon semblait conscient…

« Ce papillon, rapporta Ceris, n’ en est pas un. Il s’ agit en fait de l’ âme d’ une dryade qui a été tuée par on ne sait quoi. Elle est de bon conseil et a accepté de rester avec vous. Donc aujourd’ hui, seigneur Robin des bois11 je vous fait cadeau de Flore, reine des dryades avant moi. Acceptez-vous ce cadeau ?
- Du moment que cette flore est d’ accord je ne refuserai pas.
- En ce cas prenez la dans votre main. »
Alors je la pris dans ma main et je sentis toute la conscience de cet être étrange.
« Flore sera bien traitée Ma dame n’ ayez crainte.
- Je n’ en doute pas une seconde »

Alors Ceris disparu par magie, certainement était-elle rentrée au cœur de la forêt. Alors une-à-unes les dryades disparurent. Laissant leur odeur boisée flotter partout dans la cité et aux alentours.

« C’ était quelque chose ! dit Jessica
- En effet ! » répondirent les autres
 
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Dans la pénombre de la forêt un étrange cortège avance lentement mais sûrement. Les dryades font une procession silencieuse et seul le doux froissement de leurs peaux d'écorces rompt la quiétude d'une forêt qui tarde a s’éveiller. Elles ont décidé de prendre contact avec les humains et les elfes. Leurs civilisations selon l'arbre mère sont prêtes a prendre la mesure des leurs actes.

Les heures passent et le paysage change peu à peu. La forêt et ses arbres fait place aux champs et à leurs fleurs, puis à la ville et aux visages des badauds sidérés par ce spectacle étrange.
Le roi des humains qui recevait le prince des elfes est interrompu par son chambellan dans ses négociations commerciales.
- Vos majestés, veuillez excuser cette interruption, mais une délégation de Dryades est arrivé et demande audience à vos inestimable et très honorables personne...
Le roi des humains et le prince des elfes échangent un regard stupéfait et reprenant leur contenance demande a ce que les dryades leurs soient présentés. La curiosité étant parfois bien supérieure aux affaires d'état.
Dryade : Merci de nous recevoir aussi promptement. Notre Arbre mère vous jugent désormais apte a recevoir nos enseignements. Nous sommes donc venus vous apporter un présent des plus précieux.
Roi des humains : Nous acceptons votre présent avec grand plaisir.
Le prince des elfes qui n'est pas sur ses terres ce fait discret et acquiesce d'un signe de tête.

Les dryades offrent deux sac de graines étranges a des majestés interloquées qui ne savent si ce présent a une valeur ou est une insulte qu'il ne comprenne pas. Le prince des elfes dans sa sagesse remercie les dryades du présent. Le roi des humains dans sa fougue ne peut s'empêcher de demander si ce présent est une plaisanterie, il est roi et non paysan.
Dryade : Majesté, ce présent est plus qu'un symbole, vous qui êtes a la tête de civilisation qui ont grandit en dévastant nos forêts. Vous avez finalement atteint une sagesse qui vous a fait prendre conscience de la valeur de nos arbres frères. Ces graines sont un don. Elle vous permettront de faire pousser des arbres qui vous permettront de continuer a grandir sans avoir a dévaster nos forêts millénaires.

le cortège des Dryades

En ces temps de fêtes qui voient festoyer les contrées d'Elvenar,il se passe dans les forêts alentours de drôle de remue ménage.
En effet chacun est à l’affût de la colonne de dryades qui doit venir aux festivités.
les nains ont pour l’événement arrêté de travailler, les usines sont fermées.les fées dansent dans les airs et attendent pour rejoindre le cortège.
les Elfes et les humains patientent également dans un silence recueilli
Les dryades sont attendues avec impatience par tous...
il fait beau et les oiseaux chantent, annonciateurs de bonnes choses..

Soudain les femmes arbres apparaissent , avec leurs longues chevelures de branches , plus ou moins foncées et tortueuses, en fonction de l'âge.
les plus jeunes ont une jolie peau halée, avec de timides rides, veines de couleurs plus soutenues.
Le bruissement des branches se balançant au gré de la marche se fait chatoyant, une douce chanson au milieu du silence.
Elles avancent avec majesté et tiennes chacune en leur sein des reliques, des sortilèges afin d'aider et de gâter les populations.
Les yeux baissés, timidement sur le sentier qui les mène, à Elvenar,,les Dryades louvoient entre les arbres des forêts.
au loin elles aperçoivent les lumières des cités, qui les attendent depuis l'annonce de leur venue.
Les Dryades se font rare en général et il faut une vraie bonne raison pour les faire sortir de leur "tanière".Le fait qu'elle daignent venir fêter l'anniversaire d'Elvenar est une grande marque de majesté.
c'est la première fois pour bien des habitants, qu'ils voient cette "armées de belles femmes arbre parcourir les sentiers escarpés
enfin l'orée du bois se fait voir et le temps devient plus lumineux, car les soleil pointe ses rayons ardents.
En sortant du sous bois, les déesses clignent des yeux, éblouies par la crue lumière, qui inondent leurs chevelures interminables.
la marche se fait plus solennelle à l'approche des lieux des festivités,de tous cotés, ils vient des badauds, qui brandisses des bouquets de fleurs en l'honneur des ces Dryades, femmes belles, d'un autre temps.
les bras se tendent vers ces belles créatures qui apportent de fabuleux présents pour chacun des royaumes.le bruissement se fait plus soutenu, plus ardent au fur et à mesure de l'avancée.qui va accueillir ses beautés à l'entrée de la ville?
Tous les modérateurs du forum sont prêts, chacun a revêtu ses plus beaux atours, ses parles, ses rubis, ses gemmes, ses cristaux, la soir chatoyantes de leurs habits brille sous le soleil..

Et soudain, Wyrenzo prend la tête de la cohorte et avec sa plus belle voix, accompagne les derniers pas des Dryades.personne encore ne saura la véritable nature des présents, il faudra attendre encore quelques jours que les Dryades se reposent de leur longue marche...

IL était une fois, dans la foret d'Elvenar, une dryade était apparue furtivement a une petite fille. Nymphe aux longs cheveux de bois, elle portait une ravissante couronne de fleurs blanches et vertes haut, très haut sur la cime.
Les oiseaux chantaient dans les arbres et les rayons du soleil filtraient à travers les branchages, les ombres commençaient à s allonger, une brise parfumée balayait la foret et soulevait le feuillage humide des arbustes., une petite fille avec une chevelure blonde comme les blés, de grand yeux bleu et un visage poupin, avait décidé de se promener en foret par cette belle après midi d'été, après plusieurs tours et détours, elle s'était égarée dans cette foret qu'elle connaissait pourtant comme sa poche. Elle s'assit et, épuisée par une trop longue marche, elle décida de se reposer aux pieds d'un grand chêne. Un lapin traversa en sautillant sans se soucier de sa présence. Elle finit par
s'assoupir. Un peu plus tard, elle fut réveillée par ces mots :
- As tu perdu ton chemin ?
Quelle ne fut pas sa surprise d'entendre l'arbre s'adresser à elle - oui, répondit timidement MELINOA
- c'est toi et tes amis qui ont permis de sauver une partie de mes congénères de la foret l'année dernière alors que les bûcherons, haches en mains, voulaient faire de mes amis du bois de chauffe, a mon tour je vais d'aider.
Alors, MELINOA fut soulevée, élevée dans les airs par les branches de la dryade, surprise elle n'osait bouger. Elle ouvrit de grands yeux et découvrit un paysage merveilleux composé de petits arbustes et de grands arbres majestueux mais aussi beaucoup d'animaux qui se promenaient dans la foret. Au loin, il vit un petit chemin qui serpentait entre les arbres, s'était le chemin du retour.
Très délicatement, la Dryade reposa MELINOA jusqu'au sol. La petite fille la remercia et lui promit de revenir lui rendre visite dès que possible.
La Dryade lui lança alors un sortilège : a partir de ce jour et jusqu'à la fin de sa vie MELINOA ne se perdrait jamais plus dans la foret d'Elvenar.

Chers peuples d’Elvenar nous voici en route vers vos contrées lointaines. Nous peuples Esprits Sylvestre, certains, nous surnomment les Dryades, nous sommes les créatures des arbres. Les Amérindiens quand t’a eux nous surnommes « peuple debout ». Très peu d’entre vous connaît réellement notre peuple, c’est pour cette raison que nous avons décidé de participer à votre Anniversaire d’Elvenar et vous apportez un cadeau qui sera gardé dans vos terres, et ainsi vous pourrez faire notre réelle connaissance.

Après une réunion du conseil des hautes sphères de notre peuple. Le cortège est en route vers Elvenar. Comme nous sommes conscients que notre peuple joue un rôle important dans la survie vitale d’un peuple comme le vôtre. Il a été décidé qu’une famille de chaque espèce resterait vivre dans vos contrées ! Pour une meilleure utilité de notre cadeau, je rends grâce à notre cortège qui se rend à Elvenar en ce moment même accompagné de nos deux Rois. C’est majestueusement, que les arbres marchent sur la route. Avant le départ du cortège, une cérémonie d’au revoir a été faite en l’honneur des familles de chaque espèce qui habiteront vos terres dorénavant.

Ce cortège relève de la plus haute importance. Sans notre peuple, il n’y aurait pas d’oxygène sur la terre. Nous sommes les poumons de la planète ! L’ouverture du cortège se présente ainsi. Notre premier Roi, surnommé « l’Homme Vert » protecteur de nos forêts et des bois, grâce à lui les arbres peuvent se reproduire et croître. Si vous l’invoquez, il favorise la guérison et la croissance des arbres. Au printemps et à l’été, il aide dans les nouveaux projets et pour tout ce qui concerne la croissance, le renouveau et la naissance.

Suivi du Roi du Houx, il règne sur les forêts et les bois pendant l’automne et l’hiver. Vous pouvez demander sa présence dans vos périodes de repos, de réflexion et de retraite. Suivi des Dryades reines des Chênes et reines des Houx. Les dryades est un peuple libre dans la forêt, mais leurs foyers sont respectivement dans les chênes et les houx. Les Dryades des chênes sont présentes pour aider le roi « l’Homme Vert », mais leurs tâches consistent à vous donner force et endurance à ceux qui les côtoient. Ceux qui rapporteront un gland de chêne dans leur maison leur procureront du courage au cœur et de la force émotionnelle. Les deux outils nécessaires pour faire face aux défis de la vie. Les Dryades de Houx quant à elles sont présentes pour aider le Roi du Houx, et si vous méditez en leur présence, vous recevrez avertissements et encouragements.

Ensuite suivent toutes les Hamadryades, qui sont-elles ? Les Hamadryades sont les fées qui dès leurs naissances choisissent un arbre pour la vie. Elles naissent en lui et meurent avec lui. Nous retrouvons à la suite dans le cortège, les Hamadryades fées du Prunellier souvent confondu avec l’aubépine, pour la reconnaître, le prunellier sera le premier à fleurir. Les Hamadryades des Prunelliers ne sont pas les plus gentilles des fées, mais elle vous apportera l’aide dont vous aurez besoin pour les émotions fortes qui doivent se dissiper. Elle purifie et ouvre la voie des perspectives. Ensuite Les Hamadryades fées de l’If, elles sont sûrement les premières à avoir peuplé la terre. Elles ont le savoir éternel et ancestrale et ouvrent la porte aux générations futures. C’est aussi avec elles que nous trouvons consolation de nos parents disparus. Suivies par les Hamadryade fées de l’Aulne, elles enseignent les secrets d’une bonne défense, la découverte des présages dans le vol des oiseaux et la manière de développer le don de prophétie. Les Hamadryades fées du pin suit derrière, elles sont des fées solitaires un peu mélancoliques, mais leur présence fait disparaître le manque de confiance. Elles apportent, un nouvel avenir et aide à dépasser les erreurs. Les Hamadryades fées du Hêtre aussi appelée « Mère des bois », elle encourage la redécouverte du savoir ancien et engendre une atmosphère douce et magique. Elles nous révèlent le chemin que l’on doit prendre, nous aide à nous connecter avec notre passé. Les Hamadryades fées du Bouleau surnommé la « Dame des bois » ou « Dame en blanc » car leur présence est des plus gracieuses. Elles aident à laisser aller le stress et avoir confiance en soi. Elles nous aident à trouver un moyen de gérer des situations difficiles. Les Hamadryades fées du Sureau, ressemble en tout point à une vieille femme sorcière. Elles nous fournissent un lien privilégié avec la Déesse Mère. Elles sont les fées des commencements et des fins, de la naissance et de la mort. Elles peuvent nous conseiller quoi jeter et quoi garder. Les Hamadryades fées du Coudrier, détiennent les secrets de la terre. Elles sont porteuses d’intuition et d’inspiration. Elles aident à trouver le savoir de façon individuel et développer notre intuition pour voir l’essence des choses. Elles sont les amis proches des radiesthésistes. Les Hamadryades fées du Sorbier, ont la capacité de nous connecter avec les autres mondes, tout en nous maintenant dans ce monde. Elles protègent contre les superstitions et favorisent une attitude positive. Les Hamadryades fées des Saules, sont sûrement les plus grognonnent de tout le peuple. Elles vous offrent la connaissance des plantes médicinales et de la guérison. D’ailleurs, elles sont à l’origine de l’acide salicylique, le composant de base de l’aspirine. Les Hamadryades fées du Gui, elles protègent les enfants, aide à la manifestation de la fertilité et la promesse d’avenir. Les Hamadryades fée du Pommier sont extrêmement belles et séduisante, elles nous invitent à profiter des plaisirs sensuels en tous genres. Les Hamadryade fées de l’Aubépine sont l’enchantement de la vie. Elles apportent croissances dans tous les domaines. Lors de la floraison au printemps elles sont l’incarnation des robes de mariée des jeunes Déesse.

Et pour terminer se cortège, nous avons, les Hamadryades fées du Frêne, les seules à être androgyne. Elles nous confèrent les dons de la poésie évoquent les idées qui échappent à notre mental conscient. Les fées du Frêne nous enseignent l’équilibre et l’unité dans la diversité.
Voilà cher Elvenariens et Elvenariennes que prend fin notre cortège de cadeaux. En espérant que vous sentirez toutes la richesse de notre peuple, et ainsi prendre soin de ce peuple les arbres qui sont partout autour de nous. Bonne Anniversaire

Par cette belle journée de fête. Une belle fête annuelle qui commença cette année par ce premier anniversaire. Cela fait déjà un an que ce pays porte le nom d'Elvenar et que chaque pays se construisait un par un, Tout le monde était enthousiate à cette éventuel jour de fête. Mais avant de commencé de commencé la fête, tout le monde doit mettre son petit grain de sel pour décorer la ville avec fleurs et guirlandes. Les table se remplissaient de nourriture de différente sorte de nourriture quand tout fut installé la fête commença avec l'arrivé du cortège de dryades et le cortège a lui seul contient la reine elle-même Zetalia et ses deux filles Flora et Rosa ainsi que sa très chère conseillère Luna et ses quatre gardes du corps.Il y avait aussi une calèche décorer de branches et des fleurs remplie de papillon.Un chariot avec une bâche recouvrant le cadeau était derrière la calèche ou se trouvait la reine et son entourage.À la descente de ceux-ci vers la reine d'Elvenar et Zetalia était émerveillé par tout c'est belle décoration que les habitants avaient fait avec tout leurs cœur. Puis tout en faisant sa visite Zetalia se stoppa pour faire signe à ses gardes du corps de bien vouloir déposé près d'elle une Merveille Magique qui peux se décupler un million de fois. La merveille a été fait dans une roche et dans le bas de la roche il y a une palissade avec une porte qui mène a un escalier qui était au-dessus d'une rivière artificiel. Ce même escalier était fait dans la roche et montait le long de la roche jusqu'à trois petites tour et de ceux-ci l'escalier jusqu'au château en haut avec ,autour, des arbres sur le coté et l'arrière du château. Puis du château il y a une cascade jusqu'à la rivière artificiel en bas près de la palissade elle aussi faite dans la roche ainsi que décoré d'arbre et de fleurs. En voyant cette magnifique merveille la reine D'elvenar était très ému et remercia la reine pour ce belle et jolie merveille auquel tout le monde aura l'accès.Alors c'est la que la reine d'Elvenar invita la reine dryades de venir finir cette belle journée avec eux dans l’hôtel de ville et dehors dans la grande cour de l’hôtel de ville ou des jeux avait été installé.
Alors tout le monde passa une belle journée dans sa magnifique pays qu'ai Elvenar.

Les festivités avaient commencées depuis plusieurs jours. Tous les peuples s’étaient rassemblés pour célébrer l’anniversaire du monde d’Elvenar. Les elfes, les humains, les nains et même les fées, habituellement si discrètes, chantaient, dansaient, buvaient et riaient ensemble, faisant fit de leurs légères différences culturelles habituellement propices à querelles. La fête battait son plein en cette douce soirée printanière.
Peu à peu l’assemblée se calmait sans raison apparente lorsque, à l’orée du bois, de grandes formes claires et filiformes se dessinèrent. Le son des voix et des instruments diminuait à mesure que les silhouettes se précisaient. Un silence emprunt de liesse et sérénité recouvrit la plaine. Des dryades... C’était un cortège de dryades qui faisaient son entrée. La surprise pouvait se lire sur les visages des convives. Il était tellement rare de pouvoir apercevoir une dryade en forêt que si vous vous étiez vanté d’en avoir vu deux, le tavernier et ses clients auraient mis cela sur le compte de la bonne bière au beurre servie dans son établissement. Le cortège avançait d’un pas lent et majestueux. D’après leur taille, les plus jeunes dryades venaient en premier, suivies par leurs ainées. Elles revêtaient de longues robes fluides qui s’éclaircissaient de plus en plus alors que la lumière de la lune les inondait. Leurs robes étaient entièrement faites de feuilles de lierre argenté et parsemée de perles de jade d’un vert profond. Ces grandes femmes, impératrices et protectrices des forêts, arboraient une peau à l’aspect de l’écorce des arbres qui différaient selon leur forêt d’origine. Certaines portaient la peau lisse d’un bouleau quand d’autres avaient des traits plus marqués de l’écorce du chêne. Leurs longues chevelures de branchages et de feuilles ondulaient au rythme de leurs pas lents. Il émanait des ces créatures une beauté singulière et incomparable, et poser vos yeux sur elles vous apaisait immédiatement. Si vous aviez la chance de croiser leur regard, et de plonger dans leurs yeux aux couleurs du ciel empourpré d’un couché de soleil, vous sentiez alors une plénitude inexplicable vous envahir.
Le cortège avança ainsi jusqu’au milieu de la plaine. Puis les plus jeunes s’écartèrent et le cortège se fendit pour la laisser apparaître. Elle était la plus grand et la plus belle des dryades, leur reine, et pourtant jusqu’à cet instant invisible.
Ses bras étaient croisés et repliés contre son cœur, comme si elle enserrait et protégeait le plus précieux des cadeaux. Et c’était le cas... Elle s’agenouilla au centre de la plaine devant l’ensemble des peuples d’Elvenar, ouvrit ses bras et tendit vers le ciel une parfaite sphère qui brillait. Elle semblait faite d’un métal argenté et pourtant elle flottait juste au dessus de ses paumes.
Elle prit la parole : « Chers peuples d’Elvenar, nous sommes venus vous offrir notre plus précieux présent pour honorer l’anniversaire de votre monde. Voici pour vous, la protection des arbres, qui garantira à chacun d’entre vous de toujours trouver un refuge protecteur dans toutes les forêts de ce monde si vous étiez dans la nécessité. » La sphère s’éleva dans les airs et explosa littéralement en des milliers de paillettes scintillantes qui se répandirent dans l’air.
La foule entière émit un « oh » général de surprise et d’émerveillement devant le spectacle magnifique qui s’offrait à eux. Tellement captivé, personne ne s’aperçût qu’au même instant, toutes les dryades s’évaporèrent sans laissé aucun indice de leur venue.
Les arbres qui entouraient la plaine commencèrent à s’illuminer, projetant des faisceaux de lumières colorées comme des dizaines d’aurores boréales qui envahirent le ciel. La fête reprit alors comme si elle ne s’était jamais interrompue.
De ce jour, vous ne trouverez aucune trace dans les mémoires, et pourtant, le don des dryades demeure aucun habitant d’Elvenar n’aura à craindre quoi que ce soit dans aucune des forêts de leur monde.

"Le soleil se levait derrière les montagnes enneigées du monde d'Elvenar. On sentait dans l'air un vent de fraîcheur, un vent de fêtes, quelques choses de pétillant, plein de joie.
Cela faisait en effet un an que les humains et les elfes avaient de nouveau commencé à se multiplier, oubliant les nombreuses guerres du passés, préférant se tourner vers l'avenir. Ce jour était donc un jour de fête, de liesse. De partout les humains, elfes, nains et autres fées se dirigeaient vers le centre du monde d'Elvenar afin de fêter l’événement.
La capitale avait revêtu ses habits de fêtes, les bannières des plus grands princes de ce monde flottaient et claquaient au vent, se mélangeant en une myriade de couleurs. Dans les différentes échoppes la bière coulait à flots faisant se renverser les nains bien décidés à montrer aux "Grands hommes" comment un nain s'y prenait pour faire la fête. Plus calmement, déambulant dans les rues et les avenues, les elfes, plein de grâce et de beauté se promenaient tranquillement, tantôt discutant avec les petites fées virevoltantes, tantôt chantant les beautés d'un monde renaissant.

Un cor retentit alors dans la capitale, faisant s'éteindre les bruits de fêtes en une fraction de seconde. Le cor de la Garde, le grand Cor de guerre d'Elvenar, celui qui annonçait l'arrivée d'ennemi.
Sérapheim rassembla ses quelques guerriers d'élites et ses sorcières et se dirigea vers les remparts. L'ennemi saurait trouver des combattants s'il voulait gâcher cette journée. De partout, humains, nains, elfes, fées, armes à la main se dirigeai vers les remparts et la grande porte de la ville.
Une fois sur le mur le spectacle était étonnant. Tout autour de la ville, la forêt s'était avancée à quelques centaines de mètres des remparts. Les arbres se balançaient lentement, portées par un chant lancinant et enivrant. Au loin on voyait les arbres s'écartés formant une haie d'honneur à des centaines de petites formes semblant flotter sur l'air.
Une délégation d'ambassadeur sortit de la cité, drapeau blanc en main et se dirigea vers l'orée de la forêt. Ils s’arrêtèrent à moitié chemin et attendirent que les créatures émergent des bois.
Ce furent les elfes qui les premiers reconnurent ces créatures, femmes à la peau d'écorces, leur long cheveux semblables à des branches, les protectrices de la forêt, les Dryades.
Ce peuple mythique disparu depuis si longtemps d'Elvenar semblait simplement s'être cachés au fond des immenses forêts de chêne parcourant notre monde.
Elles sortirent du bois, suivit d'immenses chênes capable de se mouvoir. Des bannières flottaient au sein des branches de ces chênes, qui semblaient transporter des multitudes de petites caisses en bois. Elles discutèrent rapidement avec les ambassadeurs qui firent signe à la Tour de Garde l'absence de danger. L'ensemble pris la direction de la Cité, où les grandes portes commençaient déjà à s'ouvrir pour accueillir le cortège. Il se dirigèrent vers la grande place de la cité emmenant dans leur sillon les milliers de créatures venu célébrer la première année de ce monde.

Un vent chaud et doux s'insinua au centre de la place, provoquant un silence de cathédrale. Une des jeunes femmes s'avança et grimpa sur une des branches que lui tendait son chêne.
_ Seigneurs elfes, Princes humains, Rois nains, Dame Fées. Notre peuple se cachent depuis bien longtemps, depuis un temps où vous voir tous ensemble dans la même ville n'étaient possible que dans nos rêves. Nous avons protéger nos forêts pendant votre absence, mais nous étions trop peu nombreuses pour permettre à notre peuple de s'étendre et de se multiplier. Aujourd'hui est un grand jour, un jour de fête pour vous tous, alors permettez nous de vous offrir un cadeau, un cadeau pour le monde, pour notre peuple. Dans ces caisses se trouvent des milliers de glands, fruits de nos amis les chênes. Nous vous les offrons. Plantez les, aimez les, respectez les et ils vous le rendront au centuples. Et peut être qu'au sein de ces nouveaux frères, de nouvelles Dryades pourront s'épanouir et faire grandir notre peuple.
Sérapheim regarda ses gardes et ses amis venu l'accompagner. Des étoiles brillaient dans ses yeux. Enfin il voyait de ses yeux des Dryades, ce peuple dont seul quelques parchemins parlaient encore. Les amis des elfes il y a si bien longtemps, unis dans leur amour de la nature et des arbres. Et ce peuple venait en paix, demandait de l'aide pour recréer les immenses forêts ravagées durant les Grandes Guerres. Il n'en fallait pas plus pour le seigneur elfe. Il s'avança sur la place, s'agenouilla devant ces femmes et d'une voix puissante et claire annonça au monde:
_Bon retour parmi nous. Mes frères de Töl Errëssea seront heureux de vous aider à repeupler ce monde.
Il fut le premier à s'avancer mais derrière lui, des centaines de seigneurs elfes, humains ou autres s'agenouillèrent et promirent leur aide à ce peuple au bord de l'extinction.

Les Dryades étaient de retour, Elvenar avait un an. La fête dans la capitale serait longue et bruyante..."

L’effervescence reignait en Elvenar. Les festivités se terminaient ce soir. Les Olympiades avaient été un réel succés ependant tous attendaient la soirée de clôture et la venue du peuple des Dryades vivant dans les bois et forêts entourant Elvenar.
Tous s’affairaient dans la joie et l’impatience, même les Nains qui pour des raisons évidentes de mésentente avec les Fées et les Dryades ne participeraient pas à la veillée.
Elfes et Fées avaient décoré la grande clairière aux portes d’Elvenar avec goût et entrain. Banderoles, guirlandes multicolores, lampions et fleurs aux senteurs délicates ornaient la place.
De grandes tables couvertes de nappes de soie aux couleurs variées et chatoyantes avaient été disposées en arc de cercle.
Nains et Humains préparaient un buffet gargantuesque installant des fontaines d’elixir, de bière, d’hydromel et jus de fruits entre les mets savoureux

Chez les Dryades, les préparatifs battaient également leur plein. Ces magnifiques créatures dont la peau reprenait les lignes méandreuses de l’écorce des arbres, à la chevelure abondante de feuilles et branchettes débordaient d’enthousiasme et d’imagination pour faire honneur à leurs hôtes.

La lumière du jour commençait à perdre de sa clarté, il était temps de se mettre en route pour Elvenar.

Quel merveilleux spectacle ! Pour l’occasion, les Dryades avaient confectionné des costumes de feuilles tressées allant du vert le plus tendre au marron noisette. Les ocres et rouges venaient illuminer ces parures de fête parsemées de fleurs magnifiques.
Leurs longues chevelures tombaient en cascades fleuries et odorantes. Toutes portaient une couronne de fleurs entremêlées de petites feuilles du plus bel effet.
Une légère brise s’était levée. Le bruissement des feuilles tel un chuchotement et leurs voix cristallines sonnaient comme une mélodie.

Le cortège avançait harmonieusement. Chaque Dryade tenait d’une main une pomme d’or destinée à leurs hôtes. Ces pommes magiques assureraient abondance et prospérité au peuple d’Elvenar et illumineraient leurs chaumières à la nuit tombée. De l’autre main, elles balançaient une corbeille de fleurs aux senteurs exotiques et de fruits rares et délicieux.

La brise s’était chargée d’annoncer leur arrivée en Elvenar. Tous se pressaient à l’entrée de la clairière pour voir cet étonnant cortège. Leur apparition fit monter des acclamations de surprise et d’émerveillement. La reine Nyreen s’avança vers le cortège et accueillit avec émoi Eurydice, reine des Dryades. Une allée se forma pour laisser passer le cortège fleuri qui découvrit la clairière aménagée en l’honneur des Dryades. Nyreen et Eurydice en tête de la procession se tenaient la main et ne pouvaient dissimuler leur émoi.
Les Dryades se dirigèrent vers les tables, y déposèrent leurs pommes magiques qui immédiatement diffusèrent une lumière tamisée donnant à la clairière une allure féérique. Embrassades et accolades suivirent, les Dryades entrainèrent leurs hôtes dans une danse endiablée.
La soirée s’annonçait riche en émotions et échanges. Ce premier anniversaire resterait à jamais gravé dans les mémoires.

Le cortège des Dryades

Dans le petit monde d’Elvenar, En ce 6e jour de Tuilë, à Ëlvërya dans la contrée de Felyndral.

C’est un grand jour, on fête la renaissance de la nature après la grande période de froid d’hrivë.

Les elfes s’étaient réunis avec les humains, les nains et les fées pour préparer l’arrivée des dryades.

A la place centrale, Il y a plein de tables décorées de fleurs et de jolies nappes brodées, les banquets étaient dressés, les rues parsemées de fleurs embaumantes, les guirlandes de fleurs lumineuses placées pour cette fabuleuse soirée qui allait commencer.

Les principaux chefs elfe, humain, nain et fée attendaient à l’entrée du village. On entendit une douce et mélodieuse musique au loin, à l’entrée de la forêt un énorme cortège de dryades arriva, la reine des dryades était sur son fabuleux dragon vert, qui marchait majestueusement, elle était entourée de plusieurs dryades et de tréants qui fermer la marche. Tout le monde s’étaient agenouiller, la reine fût emmener à la table principale et installée dans un grand fauteuil de mousse et de fleurs.

Tout le monde s’installa à table, le banquet commença, les enfants couraient partout, les dryades avait offerts des couronnes de fleurs, faisaient apparaître des fleurs dans les cheveux des filles. Tous manger, buver, chanter. Goûter aux différentes saveurs de chacun des peuples.

Les chefs parlèrent entre eux, jusqu’à ce que la reine des dryades se leva et alla au centre de la place, des dryades arrivèrent en dansant et chantant, c’était enivrant !

Quand l’interprétation fût finis, des dryades amenèrent un grand coffre en bois entourés de lianes. Une lumière blanche s’échappa du coffre, là aux yeux ébahis de tous, 4 dragons de jade. Tout le monde se tut, la musique s’arrêta.

La reine demanda aux chefs des villages de s’approcher, ils s’approchèrent et s’agenouillèrent.

Elle offrit un dragon à chacun des 4 peuples, elle leur expliqua que c’était un dragon protecteur de la nature, doter de magie, qui leur portera bonheur et prospérité pour leurs champs et cultures et les protégera. Il fallait que les dragons sois poser dans le temple de la forêt que chacun avait dans son village, là ou les gens priaient et faisait des offrandes au dieu de la nature.

Tous la remercièrent gracieusement de son présent précieux.

La reine fît une magie avec les dryades, les tréants se mirent à faire leur chant mythique.

Comme des petites lumières s’élevèrent du sol, on aurai dit des lucioles. Toutes les fleurs se mirent à pousser, les arbres à bourgeonner, l’herbe fût d’un vert magnifique, Tuilë avait commençait.

La fête continua toute la nuit, on entendait la musique et les chants dans toute la contrée.

 
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Le merveilleux monde d’Elvenar est un composé d’humains, d’elfes, de nains et de fées. Tous se sont réunis pour fêter l’anniversaire d’elvenar, et ont invité une autre race de ce monde : les dryades. Celle-ci sont des protectrices des bois, recouvertes d’écorces. Les chants de tous les oiseaux de la foret annoncent l’arrivée des dryades.

Un épais brouillard fait soudain son apparition et apparaît la silhouette du cortège des dryades, qui est gigantesque et composé des dryades guerrières, ressemblant aux amazones, avec pour armes des arcs, flèches et bâton de combat taillé dans le cèdre.

Suive les prêtresses des forets, totalement couvertes de mousses et de lichen et tenant dans leurs mains un sceptre magique taillé dans le bois de meurisier.

Complètent ce cortège les gardiennes de la foret, beautés composés de parties d’arbres, de mousses et racines sont accompagnés par des cerbères, chiens mythologiques .

Le brouillard disparaît et laisse place peu à peu à une lumière éblouissante qui émane d’un char gigantesque fabriqué dans le plus grand chêne qui existe et recouvert d’une multitude de végétaux et où se trouvent tous les animaux de la foret. Ce char est tiré par des tréants, des golems et des hébétés, créatures qui sont sous les ordres des dryades.

Sur ce char, apparaissent des silhouettes de nymphes dessinées par des pétales de cerisiers flottant dans l’air, et qui dissimulent derrière elles le trône la reine des dryades, une déesse magnifique aux cheveux de glycines, avec un corps fait de bois et une robe de mousse et feuilles.

Elle illumine le monde d’elvenar par son aura et dissipe totalement le brouillard. Elle possede une couronne d’épine et a un sceptre d’acajou avec un diamant a son extrémité qui lui donne tout son pouvoir.

Tout ce cortège amene un présent sans égal à elvenar, un cadeau qui sera planté au centre d’elvenar, qui va protegé et donné une vie éternelle aux habitant d’elvenar, il s’agit d’un jeune chêne sacré du monde des dryades.

Les dryades

Depuis la chute d'Endrien et du monde connu, certaines peuplades disparurent de la mémoire des habitants. Dont une certaine qu'ils nommaient en son temps les entités forestières. Mystérieuses et peu connues du monde des bâtisseurs que sont les humains,nains et elfes, celles-ci décidèrent de dévoiler leur nature aux Elvenariens en ces temps de renouveau afin que les erreurs du passé ne soient pas reproduites.

Les Dryades comme elles se nomment elles-même eurent envie que le monde retrouve la paix et la symbiose avec la nature qu'elles connurent en un temps reculé, bien avant l'arrivée des constructeurs et destructeurs. Elles projetèrent alors une longue marche vers la ville elfe d'Isthen, depuis leur impénétrable et lointain bastion sylvestre de Darghulia. Cette marche, elles le savaient, seraient longue et pénible pour leur corps nécessitant repos et restauration fréquent auprès des différents arbres mères disséminés au gré de leur territoire. Ces arbres sont l'essence de leur existence, de leur bien être, de leur savoir, et ce depuis que le premier poussa sur le monde à l'aube des temps.

La marche débuta avec l'avènement du renouveau printanier. Ainsi elles seraient parées de leur plus bel apparat aux éclats bistres, cuivrés, brunis, reflétant alors presque toute les couleurs du monde végétal. Leurs cheveux semblables aux doux et jeunes branchages naissant, bourgeonnaient de toute part laissant penser à une éclosion imminente des fleurs en devenir.

La porte parole des dryades Missanaude, inspectant soigneusement ses fidèles soeurs de bas en haut afin d'avaliser leur parure avant le départ tant attendu, sortit toutes sortes d'instrument en bois et les distribua à chacune d'elles. Une fois les soeurs équipées des instruments à vent et à percussion, Missanaude prit le cor céleste et souffla à plein poumon dedans émettant un son doux mais puissant qui résonna aux confins de la Darghulie. Ce son si pur et naturel n'était pas destiné à galvaniser uniquement ses soeurs, mais était avant tout un appel au divers animaux de la forêt, afin que ceux-ci les accompagnent durant leur périple. Les oiseaux furent les premiers à répondre à cet appel, se posant délicatement sur les chevelures de branchage des douces dryades. S'en suivit loups, renards, biches, belettes, hermines, et diverses créatures habitant la forêt.

Une fois le cortège réuni, Missanaude saisit à nouveau son cor et d'un long souffle signifia le départ de la marche. S'en suivit une liesse frissonnante de ses soeurs dans un son semblable au vent chantant à travers les bois, s'entremêlant aux chants des oiseaux et aux hurlements harmonieux des canidés les accompagnant. Cette mélodie gracieuse était le signe du départ pour tous. Le cortège se mit donc à progresser à travers bois tout en chantant, soufflant, tapant avec leurs instruments, dans une harmonie que seules les dryades connaissent. Elles étaient déterminés à atteindre la ville elfique d'Isthen d'ici plusieurs jours, et cette musique de la sylve ne faisait que les rendre plus promptes à arriver à destination.

Après trois jours de marche, les dryades avaient rejoint la forêt elvenarienne proche d'Isthen. Leur musique s'entendait alors jusqu'à l'orée du bois jouxtant la ville. Un jeune garçon elfe jouant par là les entendit le premier et se pressa d'aller en informer les conseillers de la cité. Lorsqu'il en informa les conseillers, ceux-ci rirent un bon coup jusqu'à ce qu'ils remarquent un étrange comportement des tréants. Ils se muaient étrangement vers la lisière de la forêt, dans une espèce de danse gracile. Les conseillers s'empressèrent d'avertir la fondatrice de la ville Yultui, craignant avant tout de perdre leurs magnifique tréants. Yultui, avertit de cet étrange phénomène fonça sans réfléchir vers le bois de la ville où se dirigeait les arbres mouvant.

Elle s'arrêta net lorsqu'elle vit les tréants agenouillé à l'orée de la forêt faisant face à des créatures qu'elle n'avait jamais vu de son existence. Hésitante, elle attendit un moment afin de connaître les intentions de ces nouvelles arrivantes. Les dryades prirent alors la parole en chantant :

« nous sommes le peuple de l'aube, nous sommes le peuple de l'aulne »

et répétèrent trois fois cette hymne. Yultui un peu décontenancée par ce chant mélodieux s'avança humblement vers ces nouvelles créatures, fit une révérence et s'agenouilla respectueusement devant Missanaude se tenant devant les siennes.

« Relève toi humble elfe ! » lui dit-elle.

« Mais qui êtes vous donc ? » demanda Yultui.

« Je m'appelle Missanaude, et je suis la porte parole du peuple millénaire des dryades. »

« Les dryades ? Je n'ai jamais entendu parler de vous auparavant »

« C'est normal, nous nous préservions du monde qui fût destructeur auparavant. Nous tenions à rester dans l'anonymat de peur que la destruction s'étende à nos contrées. »

« Je comprends, le monde était en perdition à cette époque. Mais je tiens à vous rassurer, nous ne sommes plus comme auparavant, du moins dans cette cité. Nous nous efforçons de vivre le plus en harmonie possible avec ce qui nous entoure. » dit Yultui avec ferveur.

« Je sais bien, c'est pourquoi nous voulons sortir de l'oubli, afin de vous aider dans vos périples de reconstruction d'un monde meilleur pour tous. »

« Ho, c'est...je... » bégaya Yultui.

Missanaude lui sourit et lui dit :

« Nous sommes venus avec des présent qui vous aideront à revivre encore plus en symbiose avec la nature. J'espère que vous en ferez bonne usage ! »

Missanaude siffla une douce mélodie pour appeler un ours géant tirant une carriole chargée de cadeaux pour les habitants du nouveau monde. L'ours peinait à avancer tant la charrette était remplie d'attentions diverses et variées. On pouvait y voir des coffres débordant de reliques inconnues et de runes encore plus mystiques que les dryades. Des jarres remplies d'un nectar inconnu embaumaient d'un parfum subtile l'air environnant. Des plantes de toutes sortes, chacune plus unique que l'autre, débordaient du chariot laissant apparaître leur merveilleuse beauté. Il y avait même ce qui ressemblait à un bébé tréant trônant sur le haut du chariot.

« Mais...Mais, tout ceci est pour nous ? » demanda Yultui étonnée.

« Oui. » répondit Missanaude.

« Cependant je tiens à vous faire part d'un autre présent. Voici mon cor, avec lui vous pourrez nous contacter aisément si vous en avez besoin, ainsi que faire appelle à la nature. Ce présent est le plus riche que nous possédons à nous yeux ! » enchaîna Missanaude.

« Je... Je vous remercie, les mots me manquent pour le moment. Je ne saurais comment vous remercier, comment remercier votre peuple et sa bonté. Je vous propose de vous établir dans la forêt d'Isthen, comme vous semblez être proche des arbres. Ainsi nous pourrons converser et faire plus ample connaissance. Qu'en dites vous ? » s'exprima Yultui d'une voix tremblante d'émotions.

« Soit, faisons ainsi et apprenons à nous connaître, c'est une voie qui m'enchante. » ajouta Missanaude.

Dès lors, les elfes de la cité rejoignirent les dryades et chantonnèrent toute la nuit durant.

Ce jour-ci n'était pas un jour comme les autres,ce l'ai peut-être pour certains, mais pas pour les habitants d'Elvenar.
Ceux-ci fête aujourd'hui leur premier anniversaire dans ce pays en grande-pompe. Les décorations se font sortir, les maisons et les arbres décorer et tout les habitants étaient très bien habiller pour cette occasion qui arrive une fois tout les ans a partir
de maintenant. On ne pouvait pas ne pas être émerveillé devant tout c'est ville qui était décorer magnifiquement bien. Mais pendant les préparatifs de la veille, un cortège de jeunes dryades sur des chariots fait de fleurs et branche arriva à l’hôtel de ville pour voir la reine d'Elvenar Kristalia. Une servante alla chercher Kristalia pour l'avertir que Annabella l'émissaire de Isabella la reine des dryades était venu la voir et qu'elle l'attendait en bas des escaliers de l’hôtel de ville avec cinq ou six gardes du corps ainsi que son amie Katrina.
La reine Kristalia alla donc devant l’hôtel de ville et alla saluer l'émissaire de la reine qui est venue de loin pour la voir.
-Kristalia:Bonsoir émissaire dryade.Que faite vous ici aussi tard?
-Annabella: Bonsoir reine d'Elvenar.Je suis ici au nom de la reine Isabella pour vous souhaiter un joyeux anniversaire.Puis pour vous offrir des cadeaux de sa part et je suis la assez tard a cause que je suis partit ce matin et on est assez loin.
-Kristalia: Je la remercie et qu'est-ce cadeau?
-Annabella: C'est des vêtements de soie avec ds motifs de fleurs pour les filles et d'arbre pour les hommes.Les jeunes fille ont de magnifique petites robes de soie et les jeunes garcons ont de belle tunique pour faire ce qu'il veulent faire avec puisque tout les habits de soie que je vous apporte sont indestructibles. Puis c'est pareil pour les adultes hommes et femme mais plus grande bien sur. Annabella sortit un coffre du chariots et l'ouvrir devant la reine d'Elvenar et sorta
une très belle robe avec de beaux motifs de fleurs et de plante très joliment broder et la donna
a la reine et lui dit c'est pour elle.
-Kristalia: Wow,c'est magnifique et je pourrai même dire que c'est presque magique.Vous adresser mes remerciement de ma part et de la part de tout Elvenar a votre reine.
-Annabella: Je n'oublierai pas.Mais maintenant je doit reprendre la route, et retourner chez moi.
Au revoir.
Puis sur ces mots, elle repartit avec tout le cortège et comme il était très tard tout le monde partit dormir pour la belle fête de demain.

Oyé ! Oyé !

C'est l'anniversaire d'Elvenar !

En cette date symbolique druides, déesses ont apporté leur présent. Maintenant c'est au tour des nymphes des bois et forets, les belles dryades, de venir offrir à notre reine une présent.

Elfes, Humains, Nains et Fées ont envahi les abords du Grand Chemin des Bois d'où le cortège va apparaître. Les enfants courent, jouent sous l'oeil bienveillant des adultes. Chacun est pressé de festoyer, mais la fête ne fait que commencer et avant l'émerveillement des papilles, celui des yeux et aussi des oreilles, enchantées par toutes sortes de musiques mélodieuses et joyeuses.

Les voilà !

Chacun retient son souffle …

Les premières apparaissent : chevelure de branches feuillues, peau d'écorce, jambes de racines de chêne, armées d'un arc, leurs yeux de chouette qui leur permettent de voir même la nuit, ajoutent à leur beauté naturelle et leur grâce.

Elles sont des centaines ! Des milliers !

Ensuite viennent celles, toutes nimbées de papillons de nuit, qui virevoltent tout autour d'elles. Leurs chevelures faite de toiles d'araignées argentées.

Enfin ! Le chariot, fait de brindilles et de lianes entremélées, recouvert d'un dais de fougères perlées de rosée sous lequel est délicatement posé le cadeau sur un coussin de mousse verte. Il avance lentement, tiré par des escargots géants et fluorescents.

Des chouettes, hibous et autres chauve-souris survolent le défilé en de long va-et-vient.

Tout ceci dure des heures … et en même temps quelques minutes, tant ce n'est qu'émerveillement !

Une dryade émissaire s'avance vers notre reine, lui présente ses hommages en leur nom à toutes et aidée de neuf autres nymphes déposent la magnifique Pierre de Lune, aussi grosse qu'un rocher, d'un blanc laiteux et brillant à la fois, présent des habitants des bois et forets.

La reine remercie, elle sait la valeur de ce présent et surtout ses pouvoirs magiques. Chaque présent à une valeur symbolique en ce grand jour, mais la Pierre de Lune est hautement protectrice à tout être qui la détient. Chaque habitant d'Elvenar en connaît la signification bienveillante ou maléfique, selon qui la détient.

Les présents précieux sont mis à l'abri dans un lieu tenu secret.

A présent la reine se lève et déclare les festivités ouvertes pour les deux jours à venir, sous les hourras de la foule en joie !

L'anniversaire d'Elvenar, ce jour tant attendu, était enfin arrivé. A cette occasion, toutes les races peuplant cette contrée se réunissaient dans cette ambiance festive. On peut citer parmi elles les dryades, ces femmes à la peau d'écorce et à la chevelure de branches. On pouvait apercevoir au loin le cortège qu'elles formaient, se dirigeant vers la ville. Un grand nombre d'entre elles s'étaient réunies afin de célébrer ce jour. Ce cortège se distinguer de celui des autres races par ses couleurs et les senteurs inoubliables qu'il laissait dans son passage. En effet, ces magnifiques créatures communiaient avec la nature et imprégnaient leurs cheveux ainsi que leur peau des odeurs boisées qu'elles rencontraient.

Les dryades apportaient avec elles un cadeau afin de célébrer dignement l'anniversaire du majestueux royaume d'Elvenar. Il s'agissait d'un imposant monument qui semblait réaliser avec tous les matériaux existants. On pouvait distinguer un table de banquet créer avec le granit et le cuivre apportés par les Nains, des fauteuils réalisés en marbre ou en acier dus aux Humains et aux Elfes. Sur cet ouvrage, le service de vaisselles était entièrement réalisé de cristal et de marbre. Derrière ce socle, un immense dôme de fleurs était composé de tournesols et des lucioles de cristal semblait voler autour. Ce dôme représenté sans aucun doute les Fées. Enfin, les dryades avait apporté leur contribution à ce monument. En effet, ces créatures possèdent une affinité particulière avec les chênes majestueux ornant les forêts d'Elvenar. C'est ainsi qu'un chêne terminé ce monument, il semblait ancré dans la table de granit et de cuivre. Cinq immenses branches partaient de cet arbre, et chacune d'entre elle se terminait sur un fauteuil du banquet. En plissant les yeux, on remarquait avec admiration que les branches représentées respectivement un humain, une elfe, un nain, une fée et enfin une dryade, chacun assis sur son fauteuil entrain de festoyer avec ses compagnons.

C'est ainsi que le cortège des dryades pénètra l'enceinte de la ville, sous les regards émerveillés des habitants d'Elvenar.

Une agitation particulière et inhabituelle régnait dans les profondes forêts Elverienne. De coutumes, seul le chant des oiseaux et le déplacement des animaux se faisaient entendre.

Or une oreille attentive aurait perçue le bruissement caractéristique des feuilles dans le vent alors que pas un souffle ne se faisait sentir, le son cristallin de rires et de chants se mêlant en écho au son des rivières, les craquements légers du bois comme des articulations longtemps restées immobiles.


Nul ne pouvait ignorer l’origine de tout cela : L’anniversaire de la création du monde d’Elvenar, refuge des êtres du merveilleux et gardien de la magie élémentariste.


En l’honneur des célébrations de ce premier anniversaire, les représentantes de toutes les Dryades et Hamadryades s’étaient réunies dans une clairière connue sous le nom de « La Renaissance » en vue de former un cortège pour se rendre en la cité-cœur d’Elvenar.


Ce cortège n’avait, en apparence, ni la solennité ni la rigidité de ceux des hommes ou des elfes. Il donnait plus l’impression d’une parade joyeuse et dansante où les rires rivalisaient avec les chants. Il est vrai qu’ici, aucune présence de joyaux ou de bijoux étincelants de milles feux. Nulles étoffes rares aux couleurs chatoyantes et parées des broderies les plus fines et les plus délicates. Aucuns étendards ou blasons brandis de façon orgueilleuse. Non, rien de tout cela ici.


Mais pour qui savait observer, il y avait pourtant bien une forme d’organisation protocolaire en place dans ce tumulte.


En avant se trouvait une dizaine de jeunes Dryades et d’Hamadryades, reconnaissables au ton vert vif et clair de leur parure. Elles avaient pour rôle d’ouvrir la marche par des chants issus de traditions remontants en des temps que ni hommes, elfes, fées ou nains n’ont connu.


Derrière elles, se trouver La Vénérable, doyenne et Sage des Dryades et des Hamadryades, dont la parure était d’un vert sombre. Du fait de son grand âge, elle était portée sur une couche simple faite de noisetier recouvert de feuilles de fougère. Un lit de mousse épaisse assurait le confort. Deux Dryades robustes et deux Hamadryades de chêne avaient été choisies spécialement comme porteuses pour cette occasion.


Suivait les deux présents qui seront offerts aux Elveriens. Chacun était posé sur un lit de mousse et de plumes dans un panier fait de bois de rose et dont les nervures, par on ne sait quelle méthode, représentait des motifs honorant la nature et ces dons.


Ces cadeaux avaient été soigneusement choisis par La Vénérable. Le premier était une pomme d’or issue du Jardin des Hespérides afin de garantir la prospérité de ce monde. Le second était un gland issu du chêne séculaire sacré et dont la vertu était de garantir la longévité d’Elvenar.


Enfin, venait, marchant et dansant, riant et chantant, le reste des représentantes des Dryades et des Hamadryades dans un flot de parures aux mille nuances de vert.


La forêt elle-même participait à ce cortège en offrant au fil de la progression, une allée majestueuse qu’ombrageaient les hauts feuillages des arbres la bordant.


Nul doute que l’arrivée du cortège dans la Cité-Cœur laissera son empreinte dans la mémoire de ces habitants et restera comme l’un des événements majeurs de ces célébrations.

L’anniversaire d’Elvenar



Une grande fête est prévue pour l’anniversaire d’Elvenar par les modérateurs, ou dirigeants, de la principale cité. Cette fête représente beaucoup pour l’ensemble des habitants, à savoir les elfes, les humains, les nains et les fées, car tous pourront se retrouver ensemble dans la joie et la bonne humeur, oubliant ainsi durant ce jour leurs querelles.

Pour cette fête, une grande surprise est prévue mais personne ne sait ce que c’est, pas même les dirigeants de la cité. En effet, les développeurs, ou grands dirigeants que personne n’a jamais vu, ni entendus d’ailleurs, ont décidé quelque chose, mais quoi ?



En ce jour féérique qu’est l’anniversaire d’Elvenar, la fête commence à l’heure prévue dans une ambiance joyeuse avec des attractions : conteurs, dresseurs, vente d’objets de toutes sortes, jeux pour tous, etc… Mais c’est surtout le banquet que tout le monde attend avec impatience car l’ensemble des plats a été préparé par les habitants. Chacun ayant mis tout son cœur et son savoir en apportant quelques touches de magie avec des produits tel que la morelle, la poussière magique mais surtout de l’ambroisie. La fête bat son plein et tout le monde a oublié la surprise tant attendu des grands dirigeants.

Quand tout à coup résonne le son des trompettes. Tout le monde est surpris et prêt à prendre les armes lorsqu’apparait des êtres que personne n’avait encore vus. Ces êtres ressemblaient à de très belles jeunes filles ou femmes avec une peau en écorce et de longs cheveux de branches. Ces êtres marchaient sans faire le moindre bruit sur un chemin fait de feuilles et de mousse apparaissant à chacun de leur pas.

Personne ne dit un mot tellement ils étaient ébahis par leur beauté. Un des dirigeants se repris et dit : « Bonjour, je ne crois pas vous connaitre, ni vous avoir déjà vus. »

Alors l’une d’elle s’avança, pour que tout le monde puisse mieux la voir, et dit d’une voix envoutante « Bonjour, amis d’Elvenar. Nous sommes des dryades, les protectrices des bois auprès desquels vous vivez. Effectivement, aucun d’entre vous n’a pu nous apercevoir. Mais nous habitons réellement dans les bois qui vous entourent. »

Tous sont vraiment étonnés de ne pas en avoir aperçu au moins une durant leur promenade dans les bois à l'exception des nains qui détestent les bois.

La dryade poursuivit : « Nous avons décidé de vous rendre visite et de participer à l’anniversaire d’Elvenar. En signe de bienvenue, nous vous apportons un cadeau. »

Elle fit un signe et l’une d’entre elle s’approcha avec quelque chose cachée par des feuilles. La dryade qui avait parlée souffla sur les feuilles qui s’envolèrent dans le ciel et un objet apparu. La dryade dit alors « Ceci est une clochette. Si vous la faite sonner, l’une d’entre nous apparaitra et pourra vous aider, mais uniquement en cas d’urgence et pour retrouver celui qui s’est perdu dans les bois. »

Elle déposa la clochette sur un tronc d’arbre qui venait d’apparaitre.

Le dirigeant s’approcha du cadeau et dit « Au nom de tous, soyez les bienvenues. Je vous remercie pour ce présent. Venez-vous joindre à notre fête. »

« Mais ce n’est pas tout » dit la dryade « nous vous avons apporté des fruits des bois que vous ne connaissez pas. »

Les dryades s’avancèrent et déposèrent sur les tables des plateaux de fruits. Ces plateaux étaient en mousses et en feuilles. Chacune d’elles s’installèrent parmi les habitants et la fête devient encore plus joyeuse qu’avant.



Mais ce que les habitants n’ont jamais su, c’est que les dryades étaient le cadeau promis par les grands dirigeants.

Le cadeau des dryades

Discrètes et timides les dryades avaient néanmoins décidées de participer aux fêtes en l’honneur de l’arrivée des Hommes et des Elfes en Elvenar. Venues des forêts profondes elles étaient escortées de tréants qui leur étaient totalement dévoués. D’un pas léger et gracile elles déambulaient entre les arbres attendant le début des festivités pour rejoindre les villes.

Le jour venu elles observèrent la fête depuis l’orée des bois, ce n’est qu’à la nuit tombée qu’elles s’avancèrent dans les rues pavées. Solennelles et distinguées, elles portaient chacune des tenues différentes, certaines étaient vêtues de feuilles vertes, jaunes, rouges ou marron, d’autre de mousses et de lichen, d’autres encore portaient des glands en boucles d’oreilles, en pendentifs, bagues ou bracelets et certaines avaient recouvert leur chevelures de fleurs blanches, jaune pâle ou vert clair.

Elles se rassemblèrent dans les villes par groupes de deux ou trois et formèrent une ronde avant de danser sous les regards étonnés des habitants. Leurs pas fluides et harmonieux avaient quelque chose d’envoutant, et nul ne pouvait les quitter des yeux. Aux premiers rayons du soleil le rythme de leur ballet ralenti comme pour les laisser souffler, elles se rapprochèrent les unes des autres pour se toucher et s’emmêler. La fascination qu’elles avaient exercée disparut progressivement et leurs gestes se firent de plus en plus lents comme si leurs membres se durcissaient à mesure que le temps passait. Lorsque le soleil fut au zénith, leur chorégraphie était si lente que les dryades semblaient immobiles, figées dans leur postures.

Leur forme féminine s’atténua faisant ressortir l’écorce dont elles étaient composées, la nuit venue elles étaient devenues méconnaissable, à place des créatures enchanteresses enchevêtrées les unes dans les autres se tenait un arbre magnifique dont il était impossible de déterminer l’espèce. Dès le lendemain les arbres furent en fleur et peu de temps après des fruits poussèrent, ils murissaient très vite, si bien qu’ils tombaient dans la journée mais étaient aussitôt remplacer par de nouvelles baies. Les habitants les ramassèrent les fruits à terre et les goûtèrent, ils étaient juteux et succulents à souhait, personne n’avait jamais rien mangé de si bon.

Les habitants purent ainsi profiter des bienfaits des dryades tout le temps que dura la fête. Quand celle-ci s’acheva, les maîtresses de la forêt quittèrent les arbres qu’elles avaient formés et furent reconduite à leur domaine par les tréants. Les arbres eux restèrent mais leur cycle redevint normal, ainsi une fois par an les habitants de chaque cité peuvent profiter du cadeau des dryades.

La population d'Elvenar se rue sur les sentiers de la forêt du Nord.

Tous n'ont qu'un mot à la bouche..... « Les dryades...les dryades...elles arrivent! »

Chaque année, la même ébullition dans chaque famille d'Elvenar Chaque homme, chaque femme, chaque enfant, qu'il soit elfe ou humain attend avec impatience le solstice d'été

Pas un soir d'hiver où on ne relate les bienfaits de ces êtres merveilleux. Chaque année la même question......que vont-elles apporter cette fois?

Il y eut le fronton en bois d'ébène de l'hôtel de ville, les volutes en chênes du phare, les roues en cormier qui permirent de produire davantage matériaux et marchandises, les jardins de l'académie aux arbres précieux millénaires... Chaque début d'été apporte son lot de surprises...

À travers la foule, on entend " les voilà, les voilà.... Puis, rien...silence.... Chacun sait que les dryades ne supportent pas le bruit...personne ne veut les effrayer.

Voici le cortège. Fabuleux!
En tête une licorne tirant un chariot en acajou paré de feuillages multicolores.
Derrière de jeunes dryades chevauchant des griffons aux couleurs rougeoyantes.
Plus loin quatre centaures arborant bien haut les armoiries de la reine.
Vint enfin Nyreen...la tant attendue....la reine du Monde Sylvestre. Elle chevauche une hydre à 6 têtes.... Ses traits sont fins et ses yeux violets; elle a la couleur de l'été, sa peau est cuivrée et ses cheveux sont de la couleur des feuilles de chêne.

Le cortège s'arrêta. Le silence se fit plus profond.
Les jeunes dryades mirent pieds à terre avancèrent d'un pas nonchalant vers le chariot.
Ils en sortirent deux petits coffres de bois précieux puis précautionneusement se dirigèrent vers leur reine et s’inclinèrent devant elle.
L’hydre s’abaissa et Nyreen descendit de sa monture.
Elle ouvrit le premier coffre et en sortit l'effigie du démon des forêts, le sinistre Barbecue, carbonisateur de dryades.
Tous l’entendirent psalmodier une incantation. Barbecue prit feu. La dryade le reposa rapidement dans le coffre.
Elle attendit avec patience les dernières flammes et referma le couvercle en entamant une nouvelle incantation.
Elle fit signe aux jeunes dryades.
Ceux-ci prirent les deux coffres qu’ils déposèrent au pied du bourgmestre de la ville tout en s’inclinant.
Le cortège repartit silencieusement laissant place à l’étonnement.

Le silence, les murmures, puis des éclats de voix…tous voulaient savoir.
Le bourgmestre ouvrit le premier coffre. A la place de la cendre s’y trouvaient de nombreux diamants qui seront utiles à la rénovation des anciens bâtiments.
Quant au second coffre… il était vide….juste un petit parchemin écrit en elfe sylvestre qui disait : « humains, elfes, rien n’est grave, granit, cuivre, ambroisie ou essence nocturne….soyez patients et surtout…ne perdez pas votre sens de l’humour…c’est le don que je vous fais »

Elvenar est un merveilleux monde composé d’humains, d’elfes, de nains et de fées. Tous se sont réunis pour fêter l’anniversaire d’elvenar, mais tous avaient oublié une autre race de ce monde : les dryades. Celle-ci sont des nymphes protectrices des bois, recouvertes d’écorces. C’est ainsi que le son du cor, et les chants de tous les oiseaux de la foret retentissent dans les airs afin d’annoncer l’arrivée des dryades. La brume fait également son apparition et annonce le début du cortège des dryades, qui est magnifique, immense, et est composé des centauriades, guerrières de cette race oubliée, mi cheval, mi nymphe, ayant des racines en guise de chevelure, et armées de lances et boucliers. Elles sont suivies par les Sybels, magiciennes des forets, nymphes totalement recouvertes d’écorces et de mousses et tenant dans leurs mains un sceptre taillé dans le bois de cerisier. Les archiades , guerrières archers ayant un bras en formes d’arc complètent le cortège. La brume se dissipe peu à peu et laisse apparaître un char gigantesque, taillé dans le plus grand séquoia qui existe et recouvert d’une multitude d’arbres diverses, comme le hêtre, le peuplier, le sapin, et où se trouvent tous les animaux de la foret. Ce char est tiré par des tréants et des hébétés , créatures guerrières connues de tous mais disciples des dryades. Au milieu de ce char trône la reine des dryades, une nymphe magnifique ressemblant à une femme avec une chevelure de branche de saule pleureur, un corps fait de bois de chêne et une robe de mousse et feuilles. Elle est entourée d’un halo de lumière qui dissipe totalement la brume et éclaire tout le monde d’elvenar . La reine est la plus puissante des créatures d’elvenar et sa beauté n’a pas d’égale. Tout ce cortège est venu afin d’amener un présent à elvenar. Le cadeau amené par les dryades est le présent le plus precieux des dryades, il s’agit d’un gland magique issu du chêne sacré du monde des dryades et qui sera planté au centre d’elvenar et qui donnera vie a un chêne protecteur.
 
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La Princesse Lynia se réveilla ce matin-là heureuse et impatiente.

La semaine précédente, elle avait fêté son quinzième anniversaire. La fête avait été superbe et elle avait reçu une multitude de cadeaux de sa mère bien sûr, la Reine Neya, mais aussi de son peuple dryade.

Mais ce qui la rendait si heureuse, bien plus que lors de son anniversaire, c'est qu'elle allait faire partie de l'ambassade qui devait rendre visite au peuple des humains. La tradition voulait en effet que les princesses ne quittent jamais le Royaume avant leurs 15 ans.

Elle en rêvait depuis des mois, sortir de sa forêt natale, parcourir au cœur d'un long cortège les vastes étendues de plaines, forêts, montagnes pour enfin arriver aux verdoyantes prairies qui abritaient le Royaume des Hommes. Le voyage durerait 3 jours et 3 nuits, mais pour une Dryade, c'était bien peu. Comme toutes ses compatriotes, Lynia était pourvue de la force et de l'endurance des arbres des forêts. Elle pouvait sans peine marcher, courir des jours entiers sans ressentir la moindre fatigue.


Elle sauta du lit et, aidée de ses suivantes, revêtit une somptueuse robe créée spécialement pour l'évènement. Elle était faite d'une multitude de feuilles et fleurs des arbres de la forêt, rassemblées avec dextérité par les couturières de la cour.

Ainsi parée, elle se rendit dans la cour du château où le cortège était déjà en place, prêt à partir dès que la Reine en donnerait l'ordre.


En tête se trouvaient les gardes revêtues de leur uniforme en feuilles de chêne. Elle portait sur la tête un casque qui masquait la longue chevelure de branches commune à toutes les Dryades. Elle n'avait pas d'arme, car les Dryades rejetaient toute violence et vivaient en paix avec tous les autres peuples. Pour autant, elles étaient attentives et prêtes à bondir sur quiconque essaierait de s'en prendre à la Reine ou à son escorte.


Ensuite, on trouvait le grand char dans lequel prendrait bientôt place sa mère. Composé de bois précieux, il brillait de mille feux, car une fine couche d'or le recouvrait. Les portières étaient ornées de fresques racontant la vie de la forêt. On y voyait d'un côté quelques-uns des habitants des bois comme le grand cerf ou le petit lapin. L'autre portière était décorée d'arbres les plus divers.


Immédiatement derrière le char de la Reine, venait un autre char plus petit mais tout aussi éblouissant et majestueux. C'est là que Lynia prendrait place pour faire le voyage. La Reine n'étant pas encore arrivée, elle décida de continuer à observer le cortège.


Car derrière son char, la foule des Dryades qui les accompagneraient, se rangeaient sagement mais prestement. En les regardant, une fois de plus Lynia savoura la chance qu'elle avait d'être née dryade.

C'était de somptueuses femmes, plus belles les unes que les autres. Leur peau était faite d'écorce. Leurs cheveux faits de branches d'arbres, ondulaient légèrement sous la brise. Tous les arbres de la planète semblaient être réunis sur leurs têtes Elles portaient des tenues chatoyantes aux couleurs diverses.


Enfin, sa mère arriva. Quand elle avait reçu sa robe, Lynia avait pensé que c'était la plus belle chose au monde qui pouvait exister, tant l'harmonie des couleurs, des matières, branches, feuilles, fleurs, étaient parfaite. Pourtant, celle de sa mère était encore plus magnifique. Les couturières avaient redoublé d'imagination pour composer cette merveille. Lynia n'était pas seule à penser ainsi, car dès que la Reine apparut, un long murmure d'admiration parcourut le cortège.


Elle était suivie de sa camériste qui portait dans ses bras le cadeau destiné au peuple humain.

Celui-ci était emballé dans un beau papier cadeau brillant. Personne ne savait ce que contenait le paquet. Mais Lynia, elle, savait, car sa mère le lui avait montré.

C'était un magnifique coffre, en bois bien entendu.

Les bûcheronnes du royaume avaient rassemblé les essences les plus précieuses.

Les ébénistes avaient réalisé le coffre aux belles dimensions.

Mais le plus extraordinaire était le travail réalisé par les doigts de fée des ouvrières marqueteurs.

Elles avaient dessiné sur le coffre de somptueuses scènes rappelant le Royaume.

Sur le couvercle, on voyait une forêt composé de dizaines d'arbres, tous différents, chêne, orme, peuplier, sapin, etc. Le travail était si fin qu'on distinguait même les veinures parcourant les feuilles.

Sur les côtés, les artistes avaient façonné des scènes animalières. Cerf, hibou, sanglier et son marcassin, renard, lièvre, écureuil et bien d'autres. Tous y étaient. Là encore, le travail avait été particulièrement soigné. Les fourrures et les plumes des bêtes étaient si bien dessinées qu'elles semblaient vraies.

C'était vraiment un cadeau magnifique qui rendait hommage à l'amitié indéfectible entre les Humains et les Dryades.


La Reine monta dans son char et fit un signe.

Lynia courut et monta prestement dans son véhicule pour ne pas rater le départ.


Alors le cortège s'ébranla et se mit en route.

Dans les forêts d'Elvenar , de grands bruits se font entendre : craquement de bois, bruissement de feuilles... Monstres des marais et tréants sont sur leur garde.

Mais que se passe t'il … Ce sont les protectrices des forêts qui se mettent en marche en portant avec eux un mystérieux coffret .

Les dryades montent à bord de navires volants ancrés au bord de la mare de Felyndral en amont de la forêt.

Les arbres chuchoteurs murmurent à ceux qui passent pour voir cette envolée mystérieuse, l'histoire extraordinaire d'une des dryades de la forêt ancestrale.

Certaines dryades se penchent pour voir les puits des îles flottantes, les runes anciennes, un cyclone mystérieux, et les protecteurs des bois. Elles sont sur le bon chemin, et devraient arriver à temps pour l'anniversaire d'Elvenar au palais. Les navires se posent non loin de l'arbre mère.

Quelques dryades remettent en place leurs longs cheveux de branches emmêlées par le vent chaud d'Elvenar.

La nuit approche, les lucioles accompagnent à présent ce long cortège. Quelques lampions cocons se balançant aux murmures d'une protectrice, bordent leur traversée.

Les elfes sentent qu'un événement approche. La nature est en ébullition. Les fées nouvellement arrivées dans la contrée, annoncent l'arrivée des mystérieuses dryades.

On peut entendre au loin les orgues du poisson chanteur célébrés l'arrivée des protectrices tutélaires des bois d'Elvenar.

Elles traversent à présent la ville, passent devant les merveilleux palais d'escargots.

Un petit elfe interpelle sa mère , et court vers l'une d'elle. Il touche cette écorce douce comme le velours et sourit.

Elles poursuivent leur chemin et s'arrêtent quelques instants auprès des bassins de jeux. Au bout de cette voie fleurie se trouve le palais où réside la princesse Arwen.

Une des dryades s'approche en tenant le coffret. Sa peau est semblable à la couleur de l'ambroisie, douce comme le miel, ses cheveux sont entrelacées de morelles et fruits des bois.

Elle se penche et tend à la princesse le soyeux coffret.

Arwen lui sourit et accepte ce cadeau inhabituel.

Puis la dryade prononce dans un souffle doux de bruissement de feuilles :

« Le peuple de la forêt souhaite un joyeux anniversaire au monde d'Elvenar. Que ce joyaux apporte à ce monde protection de notre peuple et magie pour le renouveau estival »

Un silence souffle sur l'assemblée réunit, la princesse ouvre le délicat coffret et découvre une fiole en forme de coeur à la couleur d'ambroisie. Elle l'a montre à tous et celle-ci se met à rayonner dans tout le palais.

L'anniversaire d'Elvenar a sonné...

Le jour J est enfin arrivé et tout le monde s'affaire dans le royaume d'Elvenar. Elfes, humains, nains et fées se partagent naturellement les préparatifs pour la fête d'anniversaire, chacun selon leurs compétences. Les humains et les nains s'entendent à merveille pour toutes les constructions et installations nécessaires au futur banquet et certains sont déjà en cuisine et préparent le festin de ce soir. Quant aux elfes et aux fées, leur union est une évidence pour tout ce qui concerne la décoration et les animations prévues en ce grand jour. Soudain, au loin, apparaissent les dryades. Leurs longs cheveux de branches ondulent légèrement sous le souffle du vent. Elles semblent glisser sur le sol et se déplacent sans bruit, leurs corps d'écorce et de racines souples caressent la terre à chacun de leurs mouvements. Leurs couronnes de feuilles changent de couleur sous la lumière, passant du vert sombre des sous-bois aux ocres étincelants lorsqu'elles arrivent dans la vallée. Elles entonnent un chant mélodieux et se joignent au peuple d'Elvenar, déposant dans leur sillage féerique quelques graines, présage d'une future récolte abondante. La plus jeune des dryades s'approche de la place centrale accompagnée de leur reine, une femme dont la beauté vous coupe le souffle. Elles déposent alors ensemble, au pied de la tour de prospérité, un présent, un arbre-mère qui illuminera le royaume d'Elvenar. Tous les habitants ont stoppé leurs activités pour les admirer et sont émerveillés par l'éclat et le parfum enivrant qui se dégage de cet arbre paré de multiples couleurs. Les dryades se rassemblent autour et entament une ronde joyeuse tout en chantant. A ce moment, les elfes prennent leurs instruments de musique et unissent leurs sons à cette mélopée. Cette cérémonie est le signal du début des festivités. Enfin le peuple peut laisser libre cours à sa joie et la fête peut battre son plein. Toute la journée et une bonne partie de la nuit, tout le monde célébrera l'union sacrée qui règne dans le royaume d'Elvenar. Au petit matin, les dryades reformeront leur cortège et repartiront pour la forêt voisine dont elles sont les protectrices, tout en sachant qu'elles font maintenant partie du royaume grâce à cet arbre-mère qui trône en son centre.

En ce jour béni, un soleil couchant éclaboussait d’une lumière dorée le feuillage de la forêt. Les elfes qui montaient la garde à la porte sud ne l’avaient pas tout de suite remarqué mais la forêt, doucement se réveillait… Un bruissement sourd, des feuilles qui de froissent, le tronc des arbres qui craquellent, une douce mélopée qui annonçaient l’arrivée d’êtres qui n’avaient pas foulé les terres d’Elvenar depuis des siècles… Difficile d’imaginer que de magnifiques jeunes femmes à la peau halée d’un vert aux reflets dorés surgissaient du tronc des arbres les plus anciens. Les plus érudites des sorcières les ont immédiatement identifiées : les dryades, ces nymphes des bois qui dédaignent si rarement se montrer, s’organisaient en un somptueux cortège.

Habillées de branches et de racines, les dryades avaient les cheveux entremêlés de fougères, d’herbes et de fleurs, ces tenues végétales étaient luisantes et particulièrement élégantes. Toute cette effervescence ne passait plus inaperçue et la nouvelle se répandait dans tout le village elfe…

Plusieurs dryades jouaient une musique des plus entrainantes avec des instruments de musiques offerts par la forêt qui les entourait. D’autres dansaient et chantaient tandis que certaines tressaient des paniers d’herbes et de roseaux.

Alors que la nuit tombait, des milliers de lucioles illuminaient comme de minuscules éclats de soleil toute cette assemblée. C’est alors que du plus ancien chêne, sortie la plus belle et charismatique des dryades. Uniquement vêtue de pétales de coquelicots, elle éblouissait d’une aura d'un rouge ardent. Le cortège se mit alors en marche vers le village. A chaque parcelle de sol effleurée par le pas d’une dryade, jaillissaient des gerbes de fleurs multicolores. Le cortège se dirigeait sur la place centrale de la cité sous un flot d’applaudissements.

Les elfes étaient émerveillés par tous les présents qu’apportaient les dryades : des légumes et des fruits aux couleurs et aux formes improbables mais outrageusement délicieux.

C’est alors que la dryade rouge pris la parole pour expliquer le motif de leur retour : célébrer l’âge des hommes et des elfes qui ont tant fait pour rétablir l’équilibre d’Elvenar. C’est alors qu’elle offrit le plus beau des cadeaux, des pommes d’or dérobées dans un verger fabuleux, le jardin des Hespérides. Provenant d’un endroit divin, elles confèrent une longévité incroyable et permettront aux humains et aux elfes d’apporter encore pendant plusieurs siècles la sérénité au monde…

Pendant cette nuit qui ne semblait plus finir, elfes, nains, fées et dryades célébrèrent l’anniversaire d’Elvenar, une parenthèse inattendue, une bulle d’allégresse dans l’histoire éternelle d’Elvenar."

Tout Elvenar était réuni pour cet évènement remarquable.
Car nul, même parmi les elfes, n'avait vu chose comparable.
Les dryades étaient sorties des bois, Les dryades se montraient
A nous simples mortels, alors maintenant Oyez !

Par l'alignement des astres elles ont pu se détacher,
De leur solide enveloppe de feuilles et d'écorce
Loin des frondaisons protectrices et des racines torses.
Et dans leur plus simple appareil, vers nous elles avançaient.

Femme à la peau légèrement glauque et aux yeux turquoises,
Elles évoluaient lentement un sourire sur leurs lèvres
Certaines tenant des fruits et d'autres du genièvre
Et d'autres encore simplement des branches d'armoise.

Mais l'une d'entre elles se détachait du cortège
Plus grande, plus fière et d'une beauté sacrilège
En tête de la longue procession qu'elle menait
Elle portait dans ses bras un étrange coffret

Lentement elle s'approcha de l'autel des cérémonies.
La nymphe déposa l'étrange coffre sur la pierre
Très cérémonieusement, devant nous elle l'ouvrit
et des milliers de diamants nous furent ainsi offerts.

C'est dans un silence stupéfait que l'offrande fut accueillie
Nul de s'attendait à voir des dryades, ou recevoir un présent.
Mais c'est avec grand respect que chacun se recueilli
Car tous savaient quel sacrifice avait coutés ces diamants.

Afin de réunir ces joyaux dans une telle quantité
Pendant des lustres ces étranges créatures avaient
dû, de leurs immenses racines la terre fouiller
avec la plus grande patience, le sol fouisser.

Puis doucement un murmure s'éleva de la foule assemblée
Qui insensiblement se propagea, qui progressivement s’enfla
Jusqu'à devenir très rapidement des cris de joie
Puis les personnes, dans un même élans, se mirent à chanter.

Et ainsi toute la nuit durant
A cette musique, les dryades dansèrent
Laissant à chacun des individus présents
Un souvenir enchanteur que nul n'oublièrent.

Le lendemain les nymphes repartirent
et ainsi ceux qui les suivirent
Purent les voir dans leur arbre de fondre,
Dans leur écrin de bois se confondre.

« Vite, vite venez les enfants, le conteur de rêves est arrivé »….

Tous les enfants accoururent et se mirent en arc de cercle devant ce vieil homme si grand, à la longue barbe grise. Personne ne savait son âge, tout le monde l’avait connu, les parents, les grands parents, les grands parents des grands parents et encore bien avant dit-on. C’est d’un regard perçant qu’il nous regarda. Il huma l’air et sentit ses poumons purifiés par la jeunesse de son auditoire. Il commença son récit.

«Aujourd’hui je vais vous raconter l’histoire du plus beau cadeau d’Elvenar ».

« La princesse Nyreen, de la première dynastie du monde d’Elvenar était une femme cruelle, capricieuse et autoritaire surtout avec ses proches sujets. Consciente, elle avait fait le vœu d’essayer de changer pour que son peuple soit plus heureux. Elle alla voir la sorcière des monts élevés. Cette dernière après une longue méditation et beaucoup d’hésitations lui répondit « il te faut trouver un époux qui embellira ton cœur». Des elfes parcoururent toutes les contrées pour crier cette drôle d’annonce.

Dans les lointaines contrées existait des forêts, de très jolies forêts et vraiment très très anciennes. Elles étaient peuplées d’êtres étranges qui en assuraient la survie, les ents et les dryades. Rares étaient les personnes qui s’aventuraient à l’intérieur et pourtant CDOTLN (Celui Dont On Taira Le Nom …. pour ne vexer personne) y entra et s’allongea aux pieds de… la dryade mère. Il prit sa flûte et commença un air mélodieux qui emplit l’atmosphère d’une douce mélopée. Tous les habitants de la forêt furent émus par autant de grâce mais surtout, tout autour de ce musicien de magnifiques fleurs émergèrent du sol. Le prince était trouvé ! La dryade mère en était persuadée. Elle s’inclina vers le petit homme et lui expliqua qu’il pouvait rendre un monde heureux s’il épousait la princesse Nyreen. CDOTLN plus effrayé que compréhensif, accepta la proposition et de les suivre. Pourtant, il connaissait la réputation de la princesse ce qui l’effrayait encore davantage. Mais CDOTLN était vaillant et téméraire ! Il fut alors décidé que seul un échantillon représentatif de chaque espèce de dryade accompagnerait le (peut être) futur prince car la forêt ne pouvait être laissée sous la seule responsabilité des ents.

Chemin faisant, CDOTLN allongé sur une branche de la dryade mère prit sa flûte commença à jouer de la musique. Jamais il ne s’arrêta. Sa flûte le rassurait et lui évitait de laisser son esprit vagabonder aux pires atrocités qu’il imaginait devoir subir. Le chemin parcouru laissait place à de jolies routes fleuries et on commença à apercevoir les hordes de fées, chevauchant leurs abeilles, qui venaient récolter le pollen. Elles riaient aux éclats ! Les personnes croisées s’arrêtaient de travailler surpris de voir les dryades hors de leur forêt puis leurs visages s’irradiaient d’une joie indicible, leurs regards s’illuminaient avec des yeux couleur d’enfant. Même les nains chantant leur éternel « hé ho, hé ho » se sont arrêtés pour regarder le cortège et ont incliné leur tête, au visage buriné, à leur passage. Tout le monde était en liesse, les branches des dryades bougeaient dans des danses folles au son de la musique et personne ne ressentit la durée de ce long ce trajet.

Arrivé au château, la princesse Nyreen regarda le cortège d’un air dédaigneux. Sa petite sœur Agdid, petite fille intrépide et délurée, était à ses côtés et suçait goulûment une sucette. La Dryade mère s’approcha de la princesse et lui murmura quelques mots à l’oreille.

Après un long silence, la princesse dit calmement et froidement … « eh bien soit, qu’il joue ». CDOTLN prit sa flûte très timidement commença des airs avec des fausses notes puis totalement ragaillardi joua tant et si bien que le visage de la princesse esquissa un sourire. Une joie et une chaleur emplirent son corps et elle rit aux éclats. La magie avait opéré.

CDOTLN et Nyreen métamorphosée se marièrent. Alors, les anges mirent les tonneaux de l’amour en perce et tout le peuple d’Elvenar s’y est abreuvé vivant dans le bonheur et la joie de vivre.

Toujours en musique, le couple princier parcourait souvent les villages sur des rues fleuries et au grand bonheur de son peuple. Aujourd’hui encore Elvenar vit dans la liesse grâce à ce fabuleux cadeau apporté par les dryades. »

Le conteur de rêves se tut. Il était ravi par tous ces regards remplis d’étoiles. Après un long silence, il se leva en dépliant sa grande carcasse.

« Je vous souhaite une belle journée les enfants »

Il sortit de la demeure et huma à nouveau l’air pour remplir ses poumons de toutes ces essences merveilleuses puis s’éloigna en musique ….jouant de la flûte. Le sol se jonchait de fleurs…

Aujourd’hui c’est jour de fête dans le pays d’Elvenar. Pour l’anniversaire de notre fantastique cité, Foresteen, la reine des Dryades rend visite au peuple d’Elvenar. Pour l’occasion, tous les peuples sont rassemblés dans la grande clairière du bois de la Pomme d’Or. Chacun a revêtu ses plus beaux habits pour accueillir comme il se doit sa majesté la reine des Dryades. Pour une fois les nains se sont réconciliés avec les elfes. Les chevaliers humains sont étincelants dans leurs armures polies, les ailes des elfes scintillent au soleil, les nains sont d’humeur joyeuse et les fées virevoltent avec grâce dans les airs.

Le moment tant attendu arrive. Les mésanges annoncent l’arrivée imminente de la reine Foresteen. On aperçoit au lointain le cortège qui semble briller de mille feux grâce au ballet virevoltant des lucioles. La reine a pris place dans un majestueux carrosse végétal tiré par six licornes dociles. Elle est entourée de sa garde rapprochée composé d’impressionnants tréants qui se fondent dans la nature.

Tous les animaux de la forêt sont aussi de la parade : les écureuils, les biches et leur faon, les oiseaux et les renards, les ours et les ratons laveurs.

La reine a revêtue une magnifique robe de feuilles multicolores et de fleurs de lys. Elle porte sur sa tête un magnifique diadème de cristal rose.

Enfin le cortège s’arrête au centre de la clairière. Nyreen, notre reine accueille son amie Foresteen. Cette dernière n’est pas venue les mains vides et pour marquer dignement ce jour de fête, elle a décidé d’offrir au peuple d’Elvenar un magnifique présent. Quatre gardes déposent un coffre au centre de la clairière. Lorsqu’ils ouvrent le couvercle, c’est un ravissement pour les yeux et les oreilles : une magnifique lumière verte envahie la clairière et une musique mélodieuse se fait entendre. La reine Foresteen vient d’offrir au peuple d’Elvenar un véritable trésor : un papillon royal, issu de la montagne sacrée du monde enchanté des Dryades.

Chacun s’émeut devant un tel ravissement. Le temps semble s’arrêter dans la clairière.

Mais maintenant, place à la fête. Une journée digne de ce nom ne saurait être accompagnée de véritables festivités. Tous les invités prennent pace pour assister à un véritable banquet ou sont servis les mets les plus délicats. L’hydromel et le nectar royal coulent à flots. Les spectacles de danses et de magie s’enchainent.

Et cette magnifique journée s’achève par un fantastique feu d’artifices tirés des plus hautes tours du royaume. Le ciel d’Elvenar s’illumine de mille feux multicolores et l’on peut admirer ce spectacle dans toute la contrée. Cette journée fut un véritable conte de fées.

Autour de notre ville, une foret gigantesque s’étend à perte de vue, en ce jour festif commémorant l’anniversaire du monde des Elfes des humain des nains et des fées, nous somme tous rester émerveiller par le spectacle qui s’offrais à nous, les arbres de la foret s’écartais dans une musique douce pour laisser apparaitre un cortège des plus féérique, s’était le cortège des dryades venus participé à notre célébration, elles se déplaçaient très rarement, elles sont les protectrices tutélaires des bois s’était magnifique, ce peuple vivant dans la foret nous est apparue, c’était des femmes à peau d’écorce et les cheveux en forme de branche chevauchant des licornes d’un blanc pure, ses animaux sont très rare car il sont magique et ne sortent jamais de la foret , elles étaient accompagné par différentes créatures magiques ou pas, des trolls, des centaures, des lutins, des gobelins, des farfadets, des loups garous, des phénix, des dragons, des griffons habitant dans la foret, elles venaient nous apporter un cadeau pour nous remercier de prendre soin de la nature, et fêter avec nous l’anniversaire de notre monde , ce cadeau contenait mille et une chose, comme de la poussière magique, de la morelle, de l’ambroisie, des graines de mille et une variété de fleur d’arbre de légume pour embellir notre monde, à ce jour aucun mots ne pourrais décrire la beauté de ce cortège qui était d’une beauté féérique et qui nous emplie d’une joie profonde et immense tout était magique une musique les accompagnait ont ne savais pas d’où elle provenait mais cela donnait une dimension spectaculaire au cortège, tout le monde chantait, dansait, s’amusait, toute cette joie et ce bonheur était contagieux tout notre monde est allez à la rencontre des Dryades pour ce mélanger s’amuser et chanter ensemble s’était merveilleux ses festivité ont duré trois jours et trois nuits mais personne était fatigué ou éreinter il y avait de quoi ce sustenté de quoi boire tout pour que cette fête soit inoubliable de quoi se reposer dormir et s’amuser

Voilà ce que j’ai vu et vécu en ce jour, encore aujourd’hui quand j’en parle, des étoiles emplisse mes yeux et un grand bonheur empli mon cœur, tous ses souvenir sont graver a tout jamais dans ma mémoire et dans celle de toutes les personne et créature féérique qui était présent ce jour de commémoration, si tous les pays du monde pouvais en faire autant un autre monde ferais surface évitant la cupidité la méchanceté la corruption pour faire face à un monde empli de joie protégeant notre mère nature et tous ses habitants

 

DeletedUser

Une brise se lève apportant un léger parfum d'humus sur la place où nous nous sommes regroupés. Ce
n'est qu'un souffle, à peine une respiration, mais en un instant une profonde quiétude m'envahit. Les
mots de la conversation que je tenais une seconde auparavant s'évanouissent à l'orée de mes lèvres. Mes
yeux se ferment le temps d'une longue et apaisante respiration. Lorsque je les rouvre, mon regard se
plonge dans celui de mon interlocuteur. Par son sourire il me fait comprendre qu'il ressent la même
chose. Le silence a envahi l'esplanade. Sans échanger un mot, nous savons tous : elles arrivent. Leur
magie nous englobe et nous porte déjà. C'est étrange, j'étais surexcitée à l'idée de contempler le cortège
des Dryades et maintenant qu'elles arrivent je suis calme, habitée par une joie sereine. La joie simple et
profonde d'une promenade en forêt. Un battement de cils et le temps s'arrête. Je sens l'écorce rugueuse
d'un grand chêne sous ma paume, mes pieds sont adoucis de se trouver sur un moelleux tapis de
mousse et de terre meuble, j'entends le bruissement du vent dans les feuilles. L'apaisante odeur de la
forêt emplit mes narines. Parfum d'humus et de plantes aromatiques, fragrances plus chaudes de sève.
Lorsque mes paupières s'ouvrent à nouveau sur la réalité de la place, je réalise qu'il y a bien longtemps
que je n'ai pas pris le temps de goûter la vie. Une silencieuse exclamation parcourt la foule. Elles sont
là. La masse compacte des habitants d'Elvenar rassemblés se scinde pour laisser un couloir d'une
largeur respectueuse au passage des protectrices de la forêt.

Avançant lentement, les Dryades sont majestueuses. Leur démarche sans à-coups me donne
l'impression qu'elles lévitent plutôt qu'elles ne marchent. Je ne saurais même dire si leurs longues robes
de branches et de racines entremêlées masquent ou non des jambes. Une pierre d'un vert profond orne
le creux de leurs seins. Au dessus de cette pierre, l'écorce se transforme en une peau pâle et douce. Il
me semble tout à coup que c'est peut-être ce bijou qui harmonise la dualité de la nature à la fois
végétale et animale de ces êtres merveilleux. Leurs longues chevelures vertes et brunes de jeunes
pousses et de lianes ondulent au gré de la douce brise avant de rejoindre le sol dans un flottement. Les
plus jeunes semblent adolescentes, les plus âgées sont de vieilles dames ridées, et toutes sont
profondément belles et portent un sourire doux et bienveillant. Leurs yeux vert émeraude sont brillants
d'intelligence et chez certaines on y devine une pointe d'espièglerie.

Alors que je reste bouche bée, fascinée par ce spectacle, je sens un regard posé sur moi. Une Dryade
me dévisage en me souriant. D'abord impressionnée et un peu gênée je finis tout de même par la
regarder dans les yeux. Immédiatement un lien se révèle, comme une complicité, une familiarité entre
nous. J'ai l'impression de la connaître. Son regard protecteur et affectueux m'inspire un sentiment de
grande sécurité, de bien-être et de nostalgie. Une histoire que ma mère m'a racontée me revient alors en
mémoire. Lorsque j'avais cinq ans je me suis perdue dans la forêt. Tout le village m'a cherchée une nuit
entière avant de me retrouver au matin endormie dans le renfoncement d'un arbre creux. C'est elle ! La
Dryade qui en rêve est venue me rassurer et me bercer dans ses bras cette nuit là. Quel bonheur de me
souvenir ! Quel bonheur de la retrouver ! J'ai envie de courir vers elle, de la remercier, de la serrer
contre moi... ou de me serrer contre elle peut être ? Comment ai-je pu oublier ce rêve toutes ces
années ? Deux larmes de joie glissent sur le grand sourire que je lui adresse. “Tu as bien grandi” me dit
elle par télépathie avant que l'avancée du cortège ne rompe nos retrouvailles. Oui, j'ai grandi, je ne suis
plus une petite fille perdue dans les bois aujourd'hui et je comprends alors que le cadeau de ces
retrouvailles ne pouvait être que fugace. Le véritable cadeau que je viens de recevoir est la mémoire, un
merveilleux souvenir que je pourrai chérir, un éclairage sur ce que j'ai vécu et une certitude sur le


fonctionnement de ce monde : les esprits gardiens de la nature veilleront toujours à protéger la vie sous
toutes ses formes. Les infinies possibilités de création et de liberté que cette révélation entraîne
parviennent doucement à ma conscience. Je me rends compte que si nous respectons absolument la vie,
la nature sera toujours là pour nous soutenir dans nos projets et dans l'accomplissement de tous nos
rêves. Je sors instinctivement de ma poche le petit talisman de pierre qui ne me quitte jamais et je le
serre dans le creux de ma main.

Tandis que je me promets de prendre garde à respecter davantage les autres, la nature et moi-même, les
Dryades se placent peu à peu en arc de cercle sur l'estrade qui a été dressée à l'extrémité de la place.
Leurs yeux verts semblent luire plus fortement à mesure que la nuit tombe et obscurcit le ciel. Le soleil
flamboyant de l'horizon disparaît peu à peu laissant place à d'encore pâles étoiles. Lorsque la
procession s'achève tous les yeux sont rivés sur ces femmes entourées d'une aura verte à peine
perceptible. Je reste subjuguée par la beauté majestueuse de ces créatures, et un sentiment d'humilité et
de bien-être m'enivre légèrement. Nyreen qui a rejoint le centre de l'estrade n'a pas besoin de lever le
bras avant de prendre la parole, le silence règne déjà. “Peuple d'Elvenar, depuis une année nous
bâtissons ensemble ce monde. Pour nous aider dans la tâche qu'il reste à accomplir les Dryades ont
décidé de se joindre à notre célébration afin de nous témoigner leur soutien. Elfes et humains, nous
développons notre connaissance des techniques et du monde et nous noircissons des bibliothèques
entières de parchemins afin de laisser nos découvertes aux générations futures. Les forêts et leurs
protectrices nous ont toujours généreusement offert le bois nécessaire à nos constructions et à la
fabrication de notre papier, et pour cela nous les remercions du fond du coeur. Pourtant aucune
connaissance acquise par la lecture d'un parchemin ne vaut la sagesse de l'expérience vécue.
Aujourd'hui les Dryades ne sont pas venues pour accroître nos bibliothèques, aujourd'hui et afin de
guider notre peuple, elles viennent nous offrir la connaissance du bois vivant en nous conviant à la
cérémonie du réveil de l'âme de la forêt.”

Quand Nyreen quitte l'estrade, les gardiennes sylvestres se regroupent jusqu'à ce qu'on ne perçoive plus
qu'un seul arbre au large tronc et aux multiples visages. Leurs chevelures de branchages s'élèvent vers
le ciel en s'entremêlant et leurs yeux sont autant de petites étoiles vertes scintillant faiblement dans les
branches. Soudain les joyaux que les Dryades portent au creux de leurs seins se mettent à vibrer d'une
lueur verte et s'enfoncent dans leurs poitrines jusqu'à disparaître. On ne voit plus que par transparence
leurs lumières qui se rejoignent pour fusionner au coeur de l'arbre. Les visages des Dryades ont disparu.
Nous avons face à nous un arbre gigantesque au centre duquel palpite une sphère d'une intense lumière
verte. La boule de lumière se met à tournoyer lentement, à l'instar d'une planète. Nous sommes face à
l'âme de la forêt. La sphère d'énergie accélère sa rotation en émettant un petit sifflement aigu. Des
arabesques de vapeur émeraude s'en échappent telles des éruptions solaires. La rotation accélère encore
et le sifflement se fait plus fort, se change en une stridulation aigüe. La lumière devient de plus en plus
aveuglante. Cela devient insupportable, douloureux. Certains habitants tombent à genoux en criant les
yeux fermés et les mains plaquées sur leurs oreilles. D'autres sourient calmement, la tête légèrement
penchée en arrière ou sur le coté, semblant absorbés par une douceur que je ne perçois pas. Une
électricité palpable pique ma peau, semble me sonder, s'insinuer en moi. Je brûle, j'ai mal. Je me
rappelle alors ce que vient de m'enseigner la Dryade de mon enfance. Je n'ai pas à craindre cette
énergie. Cette lumière palpitante est vivante. Dans un éclair de lucidité je comprends qu'elle veut entrer
en symbiose et je décide de l'accueillir. J'accepte d'abandonner une partie de moi pour fusionner avec
elle. Mes résistances tombent et je la laisse m'envahir. La douleur se transforme immédiatement en une
caresse qui effleure mon corps. La brûlure électrique qui courait sur ma peau s'apaise en un picotement
qui excite mes sens. Je comprends que l'âme de la forêt n'a pas changé, ce sont mes perceptions qui ont
changé. Une vague de bien-être m'envahit de nouveau. Je ne ressens plus le sol, je n'entends plus le
sifflement ni les cris autour de moi. J'ai l'impression de léviter dans la vapeur nébuleuse du globe. Sa


lumière me pénètre et répand une chaleur exquise en moi qui enveloppe jusqu'à mon esprit. Je me sens
me dissoudre en elle. Je ne distingue plus les limites entre mon corps et les volutes de lumières qui me
parcourent. Je disparais pour me fondre petit à petit dans l'âme palpitante de la forêt, cette âme douce et
chaude qui m'envahit. Soudain la boule de lumière se dilate en une fraction de seconde pour tous nous
englober dans un flash fulgurant, mes doigts s'écartent échappant mon talisman de pierre et ce qu'il
restait de moi explose en milliards de petites particules souriantes.

De nouveau cette odeur. L'humus, la chlorophylle, la sève, la terre gorgée de pluie. Les chants
d'oiseaux et la caresse du vent qui fait bruisser les feuilles. Je suis calme et vaste. Un ruisseau court en
mon sein. Je suis profondément enracinée dans le sol et immensément étirée vers le ciel. Je ne perçois
que le ciel au dessus de moi qui me gorge de soleil et la terre à mes pieds qui me nourrit de délicieux
minéraux. Quelle que soit ma faim elle s'apaise d'elle même par l'extension d'une feuille ou d'une
racine. Je suis soudainement projetée sur un jeune arbuste. L'eau remonte dans mon tronc et la
respiration de mon feuillage me berce. Je me fait mordre par une biche, aïe ! Je suis immédiatement
téléportée sur la biche. Le craquement de l'écorce entre mes dents libère une sève succulente. Ma faim
s'apaise. Qu'ai-je à être ballotée ainsi d'arbuste en biche ? Je me sens comme une barque prise dans une
tempête en haute mer. Je ne contrôle rien. J'ai un instant de panique avant de me souvenir de mon
acceptation à fusionner avec l'âme de la forêt. Je me détends alors et dans un total laisser-aller je
murmure “vas-y, montre moi”. Il y a comme une caresse de l'air autour de moi puis tout s'accélère. Je
suis transférée vers un gland. Je suis palpitante, pleine de cette lumière verte qui cherche à se propager.
Je me retrouve plongée en mon propre coeur et c'est un voyage fulgurant dans le temps. Je vois en un
éclair toute la lignée d'arbres qui m'a donné naissance. Il poussent, grandissent, se nourrissent du ciel et
de la terre, enfantent et meurent pour retourner au ciel et à la terre afin de devenir nourriture à leur tour.
Avant eux je vois de petites plantes, du plancton baignant dans l'océan, de la poussière d'étoile. Je vois
mon avenir, comment je me nourrirai, comment je pousserai et produirai plein de petits glands qui à
leur tour grandiront et mourront, pour redevenir poussière d'étoile. L'intégralité du passé et du futur est
déjà là en cet instant dans le coeur du patrimoine génétique que je porte. Je ne suis qu'un minuscule
gland enfoui sous un tas de feuilles mortes et je contiens pourtant deux infinis. Un principe matriciel et
nourricier qui contient tous les âges de l'Univers et qui est ma coquille et ma forme. Un principe
lumineux d'expansion infini et intemporel qui est mon essence et mon mouvement. La tête me tourne.
Je voudrais comprendre tout ce que je ressens, mais c'est trop et trop rapide. Je dois me contenter de le
vivre. Je plane à présent au dessus du gland et j'assiste au spectacle de sa transformation accélérée. Je
vois ses branches pousser et grandir. Elles sont réparties de manière à couvrir un volume maximal en
fonction de l'espace que lui laisse le reste de la forêt. Sur chacune de ses branches, d'autres plus petites
poussent d'après le même répartition, et sur chaque branche plus petites, de plus petites encore, et
encore, et encore... selon un même principe d'expansion optimale, répété à l'infini. C'est une fractale !
Sous terre ses racines font de même. C'est la lumière verte, l'énergie de la vie en lui qui cherche cette
propagation la plus vaste possible et qui guide sa croissance. Je suis alors violemment arrachée à
l'observation de ce chêne et suis entrainée vers une autre partie de la forêt. Un pin est isolé, l'eau et la
terre sont uniformément réparties en dessous de lui. Il a pu croître sans contraintes extérieures. Ici la
lumière n'a pas optimisé sa progression à travers un groupe d'arbres, mais un seul. Ses branches sont
très harmonieusement réparties. Il est l'image de l'équilibre parfait. J'ai un sentiment de déjà vu mais
déjà je suis envoyée au pied du pin. J'observe alors une pomme de pin. Ses écailles forment une double
spirale. Je la reconnais, c'est celle du blason d'une célèbre famille d'Elvenar : la double spirale de
l'Angle d'Or. L'angle qui permet l'expansion maximale. Celui qu'on retrouve dans le coeur des
tournesols, les feuilles de chou et les coquilles des mollusques. De nouveau ma vision s'élargit et je
redeviens la globalité de la forêt. Les jours et les nuits passent sur moi comme des fractions de
secondes. Tout naît, vit, grandit, meurt et renaît en moi et autour de moi. Je vois à présent cette énergie
lumineuse partout, qui grandit et se propage. Je perçois qu'au delà de moi cette lumière n'est pas


forcément verte. En tant que forêt je ne suis moi même qu'une particule au sein d'une double spirale
d'expansion de la vie, une simple étape de la fractale infinie. Je sais qu'il n'y a là aucune conscience,
rien qu'une énergie, mue par un unique principe essentiel : se propager, répandre la vie. Une trajectoire
infinie. Le bien et le mal, la naissance et la mort, la conscience, le temps, toute ma réalité n'est qu'une
forme, à la fois prise et donnée à cet élan de vie. Je suis ma forme et mon essence. Je suis moi et je suis
tout.

Une estrade vide, la foule immobile, le son d'un choc sec : c'est mon talisman qui vient de heurter le
sol. Les Dryades sont reparties. Ne restent que les habitants hagards tentant de rassembler leurs esprits.

Le printemps est bien installé à présent sur le monde d’Elvenar et ça fait déjà un an que les elfes et les humains se sont installés pour cohabiter harmonieusement et partager leurs productions mais aussi leurs savoirs. Tout le monde se prépare à fêter cela en grande pompe et les autres peuples amis se sont aussi rassemblés pour l’occasion. Sur les bords du lac, les nains préparent un grandiose feu d’artifice qui illuminera la fête le soir venu ; pendant que les fées fleurissent la scène et la piste de danse du bal qui devrait durer toute la nuit. Une douce brise flotte par ce beau matin ensoleillé et alors que le vent n’a pas forcis, les arbres se mettent à s’agiter et le doux bruissement des feuilles s’intensifie en formant une douce mélodie captivante. C’est à ce moment que sans qu’on les ait deviné la seconde précédente, se découpent à présent les profils de trois magnifiques dryades entre les troncs des arbres. Les trois jeunes filles au visage doux surmonté d’une couronne en feuille de chêne, semblent porté par les airs tellement leurs déplacements sont gracieux. Leurs longues mèches de cheveux où se mêlent les feuillages les plus élégants ondulent sous la brise délicate jouant à dévoiler leur peau d’écorce aux fins tracés qui reflète les rayons du soleil irisés tout autour elles. Alors qu’elles s’approchent un parfum sensuel, frais et délicat, remplis l’espace, enivrant tous les sens. Elles ont avancés au milieu de la place sans qu’on le remarque vraiment, mais elles sont maintenant assez proches pour que leurs yeux profonds tels des astres vous ensorcellent et aucun être présent n’est insensible aux charmes des déesses de la nature dont les mots sont impuissants à décrire la noblesse. L’une d’elle joue cette mélodie envoutante qui accompagne les arbres sur une petite harpe ; alors que la seconde l’accompagne de sa voix pure et cristalline. La troisième dryade, légèrement en retrait, porte dans un magnifique écrin fait de délicates écorces, une pomme d’or du verger des dieux, le plus beau trésor que le monde connaisse à ce jour. Elles apportent ce présent aux peuples qui se sont alliés pour symboliser l’abondance de la paix instauré par tous. Cette visite est sans aucun doute la plus belle surprise de ce jour de fête et marquera les esprits de tous à jamais. Ainsi, même si les dryades ne ressortent plus de la forêt avant des millénaires, les poètes et les chanteurs continueront longtemps à louer leur beauté sans égal.

elles sont trois... elles sont les DRYADES !!!
Une douce brise est venue, ce matin, nous prévenir de leur venue, nous scrutons l'horizon, impatients de les rencontrer enfin.
Au loin, nous voyons s'agiter la forêt, à chacun de leurs pas, chaque arbre, chaque branche, chaque feuille, chaque fleur et le moindre brin d'herbe frémissent pour leur rendre hommage, s'écartent gracieusement pour leur laisser le passage et leur faire une haie d'honneur. Ce spectacle magnifique émerveille nos regards, nous les regardons avancer, admiratifs, magnifiques créatures élancées et graciles, leurs magnifiques chevelures d'un vert sombre et profond retombant sur leurs épaules aux courbes parfaites leurs confèrent une grâce sans pareille. Il émane de ces trois merveilles une douceur, une bonté et une force telles qu'elles inspirent le respect et l'amour à tous les êtres qu'elles croisent.
Elles avancent, tout droit, elles se dirigent vers nous, sures d'elles, complètement fascinés, nous ne pouvons détacher nos regards de ce merveilleux et si rare spectacle. En effet, rares sont les initiés ayant eu la chance de recevoir leur visite et nous apprécions à sa juste valeur l'honneur qu'elles nous font.
Chacune tient dans ses mains un présent qu'elles déposent devant nous, la première dépose un pot emplit de terre brune, la deuxième y dépose une graine dorée et la dernière verse dessus une eau pure et limpide, elles se relèvent et nous disent d'une seule voix "nous vous offrons la vie, sachez en faire bon usage"
Subjugués et honorés, nous nous inclinons prestement devant elles, pressés de les regarder à nouveau en leur promettant de toujours honorer notre mère la terre et d'honorer la vie qu'elle nous offre, chaque jour sans exception. Le sourire doux et sincère qu'elle nous offrirent à ce moment-là emplit nos cœurs et nos âmes d'un bonheur pur et naturel.
Nous les invitons, alors, à se joindre à la liesse générale qui emplissait à ce moment le monde d'Elvenar, ce qu'elles firent avec plaisir, sans chichis, elles se mirent à danser avec la foule joyeuse et tellement heureuse de rencontrer ces sublimes divinités.

Ceci se passa au premier anniversaire d'Elvenar.
Un monde merveilleux qui unit elfes, humains, nains, et fée.
Une harmonie qui n'existe nul part ailleurs.
Tout le monde avait décorer leur maison.
Les décorations se sont fait installer a cœur joie. Les guirlandes étaient magnifiquement
installés au travers des maisons et des arbres ainsi que les maisons et les arbres ainsi que
toutes les sortes de manufactures. Le jour du premier anniversaire arriva et tout fut près et
pendant que les habitants s'amusait, dansait, tournoyait et que les enfants était joyeux et bien
habiller,le cortège des dryades arriva. Il y avait parmi ce cortège la reine des dryades
Angéliqua,on la reconnu a cause de son très très jolie diadème fait en diamant très rare
(et quand je dit rare c'est ultra rare).Il y avait parmi ce cortège 6 gardes du corps qui
la protégeaient de tout dangers. Il y avait aussi sa conseillère Andréa ainsi que deux
fille a la reine ,Mélodia et Bella.La reine Angélique voulait parler a la reine Isis d'Elvenar
alors une des serviteurs de la reine Isis alla chercher celle-ci dans le palais en pleine
festivité et lui dis que la reine des dryades Angéliqua était la pour lui parler. Alors Isis
partit la rencontrer et lui souhaiter la bienvenue dans sa ville.

-Isis:Bienvenue dans ma ville qu'elle est la raison de cette charmante visite?
-Angéliqua: C'est pour vous souhaiter un bon anniversaire pour vos un an d’existence.
-Isis:Ah je vous remercie Angéliqua mais vous n'étiez pas obliger de venir ici pour sa.
-Angéliqua: Mais je ne suis pas ici juste pour vous le souhaiter mais aussi pour vous offrir
un fabuleux cadeau, enfin j'espère qu'il le saura pour vous.
-Isis: Merci et qu'est-ce que c'est ce fabuleux cadeau?
-Angéliqua: C'est de magnifique cristaux qui peut exaucer un vœu. Évidemment on peut le porter
en bijoux, alors j'ai fait des colliers pour les femmes et des jouets pour les enfants et des
outils pour les hommes. Mais pour les enfants il ne pourront faire aucun vœux avec leur jouet pas
avant leur douzième anniversaire.Avant sa sa sera impossible.
-Isis:Oh,c'est vraiment magnifique,je vous remercie, ce collier me fera si bien.
-Angéliqua: Détromper-vous, vous ce n'est en aucun cas un collier,vous je vous ai confectionner
un diadème en cristaux.
Angéliqua lui montra le diadème et Isis était tout ému par tant de charisme dans ce si beau
objet.Le diadème ressemble beaucoup a celui d'Angéliqua la seule différence c'est la sorte
de joyaux dessus.
-Isis:C'est vraiment incroyable, je l'adore merci très chère,Merci.Bon après ce beau moment,
voulez-vous venir à notre magnifique fête?
-Angéliqua: Oh oui avec grand plaisir.
Alors, elles s'en vont s’asseoir à leurs table et elles discutèrent de tout et de rien et cette
journée ne se finissait que très tard le soir...


En l’honneur de l’anniversaire d’Elvenar, une nouvelle race Les Dryades, belles femmes à la peau d’écorce et aux longs cheveux de branches sortant d’une forêt d’arbres d’Hespérides, ont décidé de venir participer à ce grand événement.

Chaque arbre à sa dryade et c’est toute une forêt qui commence à s’animer !!! Elles apparaissent de plus en plus belles avec des chevelures de toutes les couleurs rappelant celles de l’automne, alors que leur parfum, nous transportaient au printemps, rappelant celui des roses et des jasmins.

Petit à petit le cortège des dryades se construisait, elles étaient d’une élégance et de beauté indéfinissable, les chevelures frémissaient à chaque brise, incarnant la force végétative des forêts dans lesquelles elles pouvaient errer en liberté nuit et jour. Leur corps était en deux partis, la partie inférieure se terminait par une sorte d'arabesque dont les contours allongés figuraient un tronc et les racines d'un arbre, alors que La partie supérieure du corps était nue et simplement ombragée par leur chevelure abondante.

Dépeintes comme les divinités mineures protectrices des forêts et des bois, elles étaient aussi fortes et robustes que fraîches et légères et formaient des chœurs de danse autour des chênes qui leur étaient consacrés.

Enivrées par leur danse, elles commencèrent à rentrer en trance, le ciel se mit à changer, les arbres se mirent à trembler, leurs chevelures se soulevèrent et toutes leurs têtes orientées vers le haut.

Une lumière jaillit de leurs yeux et de leurs bouches convergeant au-dessus de la forêt formant une sphère de lumière dont l’intensité augmentait pendant que leurs danses s’accéléraient.

Elles se mirent à chanter dans une langue inconnue, la sphère commença à changer de couleurs, un magnifique spectacle de sons et lumières étaient en train de se produire devant nous !! Ces nymphes nous envoûtaient avec leurs danses et leurs chants, les lumières devenaient de plus en plus intenses quand des rayons lumineux commencèrent à sortir de la sphère.

Il était impossible de pouvoir regarder, et tout d’un coup tout s’arrêta, les dryades reprirent le cortège de départ et posé devant elles, un énorme coffre-fort en or serti de diamants, mais entouré de branches fleuris de milles fleurs de différentes couleurs rappelant les couleurs et le parfum de chaque dryade.

Une des dryades vêtues d'une étoffe vert foncé, la plus grande issue du plus grand chêne de la forêt, prit la parole et dit :

« Elvenariennes et Elvenariens !! Nous sommes les dryades, déesses de la force végétative des forêts !

Nous venons en ami afin de vous souhaiter un joyeux anniversaire ! Mais nous ne venons pas les mains vides, et nous vous offrons ce présent afin que vous puissiez continuer à vous développer.

Vous trouverez à l’intérieur issu des jardins d’Hespérides, les pommes d’or que nous protégeons depuis que les arbres existent, afin de vous offrir un cadeau digne de chaque Elvénarienne ou Elvénarien ! Elles vous apporteront prospérité et abondance.»

La dryade vêtue de l’étoffe, se mit face au coffre, les autres l’entourèrent. Elle commença à dire des incantations dans sa langue inconnue, les branches se retirèrent et le coffre s’ouvrit.

Elle se retourna vers nous et d’un signe de la main, nous demanda de s’approcher du coffre.

Chacun de nous s’exécuta et reçut une pomme d’or.



Depuis à Elvenar, tout le monde vie en harmonie avec abondance et prospérité !!

Un an que le monde d’Elvenar a vu le jour, et beaucoup de choses déjà ont changé.

On a vu arriver les Humains et les Elfes, puis les Nains et les Fées.

Tout ce petit monde a jusque là vécu en parfaite harmonie et en bonne intelligence.

Pour fêter l’évènement et en remerciements de tous les efforts de chacun et chacune de toutes ces espèces , les Dryades , protectrices des bois ont décidé de faire une apparition, fait rarissime, elles se cachent dans les bois et extrêmement rarement se laissent apercevoir…

Huit jours avant un pigeon voyageur avait apporté un message prévenant de leurs venues.

C’est avec une grande joie et une grande ardeur que chacun s’activa pour les recevoir comme il se doit…

Le grand jour arriva…

Des rues pavées de fleurs multicolores et les habitants avaient mis leurs plus beaux atours.

On vit arriver un cortège de 12 Dryades, toutes plus belles les unes que les autres… Le soleil chatoyant illuminait le cortège. Elles avançaient d’une allure à la fois altière et grâcieuse.

Des tonnerres d’applaudissements et des gerbes de fleurs pleuvaient au passage du cortège…

Dans toutes les contrées il n’y avait plus âme qui vive … Tout le monde sans exception était là …

Le cortège défila une bonne partie de l’après midi .

Une chose cependant intriguait tout le monde…En fin de cortège , deux Dryades portaient une caissette dorée…

Et chacun de ses commentaires et de ses questions …

- Mais qu’y a-t-il dedans ?

- C’est pour qui ?

- Tu crois que c’est un cadeau ?

- C’est pour nous …? ....

Bref !! arrivées près du temple au bord du lac, Les dryades montèrent sur une petite estrade construite pour l’occasion.

La plus âgée s’avança et prit la parole :

C’est avec une grande joie que nous venons vous rendre visite et vous témoigner notre gratitude pour tous vos bienfaits.

Pour l’occasion nous ne sommes pas venus les mains vides et nous avons à cœur de vous offrir un petit présent …

La souveraine se retourna et invita les deux plus jeunes Dryades à s’avancer. Une fois la caissette à portée de main, elle souleva le couvercle et en sortit un livre …

« - Mes amis, voici ce qui est à mes yeux un trésor ! un véritable trésor !!

Le livre des sortilèges… oh soyez rassurés… ce ne sont que de bons sortilèges mais qui vous le verrez vous facilitera la vie et adoucira votre quotidien si vous les utilisez à bon escient…

Je ne doute pas que vous apprendrez très vite à les fabriquer et surtout à bien les utiliser … faites en bon usage …»

L’assemblée n’en croyait pas ses oreilles . Un tel présent … La foule se mit à crier et à applaudir …

Les différents chefs des différents peuples invitèrent les dryades à partager un petit festin mais ces dernières tenaient à être rentrées avant la tombée de la nuit et prirent congé au grand désespoir de chacun …

Avant de partir la souveraine des dryades remit en main propre à un grand sage Humain le précieux livre…

On vit repartir le cortège vers la forêt avec la même grâce altière qu’à leur arrivée et chacun et chacune de les saluer avec respect dans un silence olympien…
 

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Le don des Dryades

Alors que là-haut sur le parvis, la Reine Nyreen remettait au Garde de l’Hôtel de Ville la torche flamboyante avec laquelle elle venait d’allumer le feu sacré marquant le début des Olympiades elvenariennes, et que les applaudissements s’apaisaient, Boromir et Elwing tentaient de s’échapper de la foule compacte et oppressante qui commençait à se déplacer par vagues.

- Donne-moi la main, Elwing, tu vas te perdre ou pire, te faire piétiner.

- Je ne suis plus une petite fille ! J’ai sept ans depuis trois jours, je peux me débrouiller toute seule !

- Comme tu voudras, mais alors suis-moi et ne me quitte pas des yeux. Nous devons arriver à la Tour de la Prospérité avant que tous ces gens ne prennent les meilleures places pour assister aux jeux.

- Bah, moi je trouve ça nul toutes ces cérémonies. De toute façon, ce sera comme tout à l’heure, je ne vais rien voir du tout… Je n’ai même pas vu la Reine !

- Si tu avais accepté de monter sur mes épaules, tu aurais pu la voir, ta Reine. Mais non, pas question qu’une petite Elfe accepte de se faire aider par un petit d’Homme !

Tout en se chamaillant, les deux enfants étaient parvenus à se faufiler tant bien que mal entre les jambes gainées de cuir et les jupes bariolées qui les encerclaient de toute part. Arrivés au bord de la Place Centrale, ils se glissèrent dans une ruelle qui les mena à la lisière du Bois de la Licorne. Ils s’élancèrent sur le sentier qui longeait la ligne des arbres, en direction de la tour dont on apercevait au loin le sommet surmonté d’un bouton de lotus.

- Boromir, attends ! La petite Elwing s’était figée le regard tourné vers la forêt.

- Viens ! Dépêche-toi, Elwing, on va tout rater encore une fois ! Répliqua le gamin qui courait plusieurs mètres devant elle. « Et à cause de toi » Ajouta-t-il silencieusement.

- Non ! Regarde Boromir, les arbres… les arbres bougent !



En effet, une chose extraordinaire était en train de se produire sous les yeux stupéfaits de la petite Elfe. Les grands chênes se retiraient de part et d’autre d’une brèche qui s’élargissait au fur et à mesure. En même temps, un son doux et étrange montait de la forêt, une sorte de cliquetis régulier et rythmé. Elwing était terrorisée, elle aurait voulu s’enfuir, mais ses jambes ne lui obéissaient plus. Elle fixait de ses yeux arrondis la brèche qui s’allongeait. Alors, tout au bout, émergeant de la brume, elle les vit !
Entretemps, inquiet du silence soudain et inhabituel de sa petite amie, Boromir était revenu sur ses pas. Il tenta de l’éloigner de cette manifestation inquiétante, mais elle semblait clouée au sol. Alors, même s’il n’en menait pas large, il se plaça devant Elwing, prêt à la défendre.


- Tu les vois, Boromir ? Parvint-elle enfin à chuchoter en glissant sa tête sous le bras de son ami.

- Oui, je vois des… formes. Ce ne sont pas des animaux, ni des arbres. Je ne sais pas ce que c’est, mais ça avance vers nous. Viens, Elwing, ne restons pas ici.

- Si, je veux les voir, je sens dans mon cœur qu’ils ne sont pas méchants. Regarde, ils se balancent doucement au son de leur musique.

Elwing et Boromir avaient complètement oublié les jeux et les réjouissances qui les attendaient au bord de l’eau derrière la Tour de la Prospérité. Ils restaient là, immobiles et silencieux à la lisière du Bois de la Licorne, suivant avec curiosité l’avancée de l’intrigant cortège.

- Ce sont des… Dames ! S’exclama Elwing surprise.

- Oui. Je pense que ce sont les Dryades. Chuchota Boromir.

- Les Dryades ? Tu veux dire les Nymphes qui protègent la forêt ? Mais ça n’existe pas ! Personne ne les a jamais vues.

- Si, elles existent. Mon Grand-Père m’en a parlé. Ils ne les a pas vues, mais il m’a raconté que le père du père de son grand-père avait été sauvé par une Dryade lorsqu’il était enfant et qu’il s’était perdu dans une forêt immense. Et les très très vieux grimoires en parlent et les décrivent comme des êtres mi-femmes, mi-arbres. Ce sont elles, Elwing, j’en suis certain.

Les Dryades étaient arrivées à l’orée du bois. Derrière elles, les arbres avaient repris leur place. Elles étaient douze. Elles se tournèrent vers les enfants et s’inclinèrent en souriant, leurs yeux vert profond les enveloppaient de tendresse. Elwing leur fit spontanément une timide révérence, et Boromir les salua à son tour. Tout cela se fit en silence. On n’entendait que le chant des oiseaux et le doux cliquetis qui accompagnait tous les gestes des belles Dames de la forêt.


Les douze Dryades se remirent lentement en route, deux par deux, en direction du lieu des festivités. Elwing et Boromir, qui hésitaient entre courir prévenir toute la population de leur arrivée ou rester auprès d’elles, décidèrent d’un commun accord tacite de les suivre en adoptant bien vite leur pas dansant.


- Tu as vu comme elles sont grandes ! Bien plus grandes que Papa ! Chuchota Elwing en observant avec curiosité les êtres formidables qui les précédaient.

- Oui, elles font au moins quatre coudées ! Je n’ai jamais vu de femme aussi grande…

- Mais ce ne sont pas vraiment des femmes, hein ? Regarde leurs cheveux, ça ressemble à la mousse qui pousse sur les arbres, mais en plus long bien sûr. Et leur peau, tu as vu leur peau ? On dirait du bronze. C’est vraiment très bizarre, non ?

- Je ne vois pas ce qu’il y a de bizarre. Toi, tu as bien la peau bleue et moi la peau blanche, pourquoi certains n’auraient-ils pas la peau rouge ou jaune, ou même noire ? Répondit le garçon en haussant les épaules.

- Elles ont des vêtements magnifiques. Regarde ces capes ! C’est comme si elles étaient fabriquées avec des feuilles d’automne. Du rouge, du vert, de l’orange, du jaune, du brun, du doré… toutes ces couleurs mélangées… Et tous ces petits glands qui pendent partout et s’entrechoquent, sur leurs habits, leurs colliers, leurs bracelets, et dans leurs cheveux, c’est ça qui fait ce bruit étrange. C’est un peu comme des clochettes.

- Moi, ce que je vois surtout, ce sont leurs armes. Rétorqua Boromir. Regarde-moi ces arcs, ils sont très rustiques, et pourtant, ils ont l’air bien légers et souples. Et leurs haches ! Jamais je n’en ai vu de pareilles. Elles sont gigantesques ! Ah, ça doit te couper menu un arbre en deux temps trois mouvements.

- Mais, elles ne sont pas censées couper les arbres, voyons, elles les protègent au contraire. Peut-être ces armes servent-elles à faire fuir ceux qui s’attaquent aux arbres ?

- Oui, tu as sans doute raison. N’empêche, une hache comme ça, ça me plairait bien.

Ils étaient enfin arrivés à la Tour au bord de l’eau. A leur vue, toute la population s’était tue et attendait en silence la suite des événements. La Reine Nyreen s’était levée de son trône et après s’être avancée vers les Dames de la Forêt, elle les salua en mettant un genou en terre. Une des Dryades fit un pas vers elle et lui prit les mains pour la relever. Ensuite, elle sortit de sous sa cape un coffret en bois magnifiquement travaillé, elle l’ouvrit et le tendit à la Reine, en disant d’une voix grave et profonde :

- Nyreen, Reine du Royaume d’Elvenar, accepte cette graine de l’Arbre-Mère. Plante-la au centre de ta ville et prends-en soin. L’arbre merveilleux qui en naîtra apportera tant qu’il vivra protection et prospérité à ton royaume et à tous ses habitants.



Sans attendre de réponse, les douze Dames majestueuses s’inclinèrent, firent demi-tour et s’en repartirent lentement vers la forêt. Dès qu’elles furent hors de vue, la population reprit vie, les musiciens se remirent à jouer et les enfants à courir dans tous les sens. Les conversations allaient bon train. On parlerait de cette visite des Dryades pendant de nombreuses générations !
Elwin et Boromir étaient encore sous le charme de cette rencontre exceptionnelle et s’assirent dans un coin, loin de la foule.


- Tu vois, Boromir, ton Grand-Père, il n’a jamais vu de Dryade, mais nous oui ! On en a même vu douze. Et en plus, c’est moi qui les ai vues la première !!

Dans la contrée lointaine d'Arendyll, niché au milieu des bois, un pittoresque village du nom de Pixie Hollow, abrite la tribu de Trikru.
A l'heure où L'aube cache sous la brume les dernières lueurs de lune, les lucioles rentrent se coucher après une nuit bien mouvementée. ... La rosée égrène un charmant murmure sur les toits du village, sortant doucement peu à peu chaque villageois de leurs rêves .....
Soudainement, à l'orée du bois, le brouillard se densifie de nuages de poussière magique et il résonne dans le bruissement des feuillages, une douce mélodie.
Les villageois intrigués, sortent un à un de leurs maisonnées.
C'est alors qu'ils aperçoivent venant du bois un tapis de fleurs sauvages qui forme peu à peu un chemin jusqu'à l'entrée du village.
Dans un tourbillon, le voile de la pénombre s'écarte et laisse apparaitre un cortège étonnant.
Des dryades, créatures mythiques, protectrices séculaires des bois que tous croyaient n'être qu’une légende. Splendides femmes à la peau d'écorce et aux longs cheveux de branches, elles s’avancent. Leur démarche semble onduler au rythme de la mélopée provoquée par la brise dans le feuillage de leurs chevelures. Elles portent de grands coffres faits de roseaux et de bruyère.
Arrivé à l'entrée du village, le cortège se divise en deux pour former un demi cercle.
Au milieu de cette assemblée, se dégage dans la lumière diffuse du petit matin, une dryade drapée dans un manteau de papillons et libellules.
"Cher peuple de Trikru, je suis Sybille, reine des dryades. Nous veillons sur vous depuis des générations. Au fil du temps, vous avez enfin appris le respect des bois qui vous entourent. Cette sagesse acquise, nous a décidé à vous révéler notre présence parmi vous. Et ainsi à vous proposer une alliance pour renforcer la protection des bois sacrés.
Pour sceller cet équilibre entre nos peuples, voici quelques présents. »
Les dryades ouvrent leurs paniers laissant voir des grimoires, des fioles, des bouquets de feuilles diverses, ainsi que des écorces aux senteurs enivrantes.
« Compagnons de l’Alliance, vous trouverez dans ses coffres, nos biens les plus précieux. Nos grimoires contenant notre savoir sur les bois et les divers sortilèges que vous pourrez utiliser pour prospérer et secourir. Les fioles contiennent des nectars rares que l’on ne récoltent qu’à certains moments de l’année, du jour et de la nuit. Combinés aux divers feuillages et écorces vous aurez entre vos mains, le pouvoir des dryades. Ne les utilisez qu’avec parcimonie. N’en abusez pas. Car si nous vous faisons confiance en vous offrant ce don, notre courroux sera tout aussi puissant et vous perdrez à jamais les ressources des bois.
Lorsque vous aurez besoin de nous, faites un feu au milieu d’une clairière à base de poussière magique, d’ambroisie et d’écorce de bouleau. Nous sommes dans chaque plante, dans chaque arbre…. et votre appel sera entendu. »
Le soleil commence à poindre et dans cette lumière encore incertaine se disperse comme par enchantement le cortège mystique. Laissant les villageois ébahis, honorés et sereins de cette Alliance nouvelle.

Les préparatifs de la célébration de l'anniversaire de naissance du royaume étaient presque terminées, il ne restait plus que quelques détails à régler :

Les nains s'occupaient de remplir le bar pour que personne ne meurt de soif (c'est, du moins, ce qu'ils prétendaient mais une rumeur courait comme quoi ils avaient été écartés des préparatifs car ils étaient trop maladroits et avaient « deux pieds gauches à la place des mains » selon une elfe, qui avait tout de suite était soutenue par une fée, puis par une autre, etc... Ils s'étaient donc retranchés là où ils avaient un don incontestable : la boisson et l'étanchement de la soif.)

Les elfes se chargeaient de décorer les tables , les maisons, l'autel où la reine Nyreen viendrait prononcer un discours, en fait, elles accrochaient des fleurs partout où il était possible de le faire. C'étaient les hommes elfes qui décoraient le bar de fleurs, car les nains se montraient menacent dès qu'une elfe approchait, mais ils n'osaient pas montrer les dents lorsque les maris des-dites elfes venaient (ils n'étaient pas si courageux que leur ancêtre Gurdil, s'étant lancé dans une épopée à la poursuite du mithril avec comme seule indication qu'il fallait creuser dans la forêt).

Les fées s'amusaient à accrocher des rubans de velours sur les toits, un peu partout dans la cité tandis que les humains vérifiaient que tout serait prêt en temps et en heure.

On sentait à Elvenar comme une ambiance de fête qui montait dans l'air, chacun était ému, pas toujours pour les mêmes raisons : les humains et les elfes étaient déjà là lors de la fondation de cette cité qu'ils avaient aidés à bâtir à la sueur de leurs fronts et ils étaient plus que fiers de tout le chemin qu'ils avaient parcouru et du futur prospère qui s’annonçait à eux. Les nains les plus âgés étaient pour la plupart nostalgiques de la fête mémorable qu'ils avaient fait lors de la première année de leur propre monde. Les fées sont des petits êtres que la joie attire et qui aiment jouer alors une cérémonie de cette ampleur ne pouvait que les enthousiasmer !

Chacun avait une tâche précise et s'y donnait corps et âme, c'est alors qu'un groupe d'enfant qui était allé jouer dans la forêt sous la surveillance des mères naines fit irruption, courant joyeusement derrière un petit louveteau au pelage gris/bleu et au regard aussi profond que la nuit. Les adultes présents tentèrent d'abord de stopper les enfants, pensant qu'ils cherchaient à lui faire du mal ou à l'embêter mais une fois qu'une petite elfe attrapa le louveteau elle le prit dans ses bras et caressa la boule de poil qui se laissait faire en remuant la queue. Un deuxième louveteau arriva et bondit sur celui qui devait être son frère et la petite elfe, ils roulèrent ainsi un moment, la fillette elfe riant jusqu'aux larmes et les louveteaux se mordillant les oreilles et les pattes. Lorsque les parents attendris commencèrent à chercher une explication à la présence des louveteaux dans leur cité, ils virent la mère qui était assise à quelques mètres et qui observait calmement les membres de sa portée. Aucun des habitants d'Elvenar ne savait comment réagir. La louve allait-elle s'en prendre à la fillette pensant que celle-ci attaquait ces bébés ? Que faisaient ces loups ici ? Il était courant de voir des lapins, des écureuils et parfois même des biches se promener dans les rues, mais des loups ? Ce n'était encore jamais arrivé ! Alors que des questions sans réponses emplissaient chaque esprit, des bruissements se firent entendre vers l'orée du bois, comme si quelqu'un se déplaçait dans la forêt.

Les nains marmonnèrent contre cette maudite forêt qui était franchement plus terrifiante que leur mine adorée tandis que la plupart des autres êtres vivants s'approchaient pour voir qui ou quoi allait sortir de la forêt. Ne voyant rien à part un écureuil roux sortir d'entre les arbres et le bruit persistant, ils finirent par comprendre que ce n'était pas quelque chose dans la forêt qui bougeait mais la forêt elle-même ! En effet les chênes de l'orée du bois semblaient se mouvoir, comme bercés par un souffle de vent, les troncs et les branches se modifiaient à vue d’œil et laissaient apercevoir des silhouettes humanoïdes. Alors que ces arbres avançaient, sous les regards ahuris des habitants, des animaux sortirent des buissons, pour la plupart des bébés ou de très jeunes animaux et commencèrent à se chamailler comme l'avaient précédemment fait les louveteaux. Des écureuils, des lapins, des renards et même des blaireaux ! Prédateurs et proies se côtoyaient sans aucune animosité. Alors qu'ils commençaient à se demander ce qu'avaient pût mettre les nains dans leurs boissons, les Elvenariens assistèrent alors à quelque chose d'encore plus incroyable que les choses précédentes :


L'arbre sacré et millénaire de la forêt s'avançait vers la Reine Nyreen qui était arrivée dès qu'elle avait entendu parler de ce qu'il se passait. L'on voyait peu à peu apparaître une silhouette de femme brune, avec une longue tresse d'où s'échappait des rameaux de chêne. Sa féminité était masquée par des lianes de lierre et une couronne de fleurs de vigne ornait sa tête, parsemée de pousses de branches.

Au bout de quelques minutes, elle avait pris une forme totalement humaine ou presque, son corps étaient habillé de fleurs et de feuilles, ses pieds foulaient la terre et ses cheveux, parsemés de fleurs ondulaient sous la brise. Lorsqu'elle arriva en face de Nyreen, elles se firent toutes deux une révérence, Nyreen avait des milliers de questions à poser à cette femme-chêne centenaire mais elle ne savait par où commencer et la femme-chêne rit face à son trouble. Son rire était doux comme une caresse, avait le son de l'eau ruisselant d'une cascade et vous enveloppait comme une douce chaleur d'été.

« - Eh bien, Dame des Elfes, on ne vous a jamais parlé des dryades à l'école ?

- Bien sûr que si mais… Mais j'ai toujours pensé que ce n'était qu'une légende, tout comme tout le monde le disait… Jamais je n'aurai crû pouvoir rencontrer votre peuple un jour !

- C'est maintenant chose faite. Ne laissez jamais la pensée du groupe vous empêcher de réfléchir librement ou de rêver… Les humains pensaient également que les elfes, les fées et les nains n'existaient pas avant de vous rencontrer. Le monde est en constant changement et il faut savoir s'adapter même à ces plus sombres évolutions.

- Ou… Oui bien sûr. Puis-je me permettre de vous demander… Hum, en réalité j'ai énormément de questions pour vous ainsi que vos compagnons, cela vous dérange-t-il ?

- Bien sûr que non, mais commençons d'abord par les présentations non ? Je suis Nawel, Dame Suprême des dryades. » Elle avait un sourire qui rendait son visage apaisant et la Reine se calmait peu à peu.

« - Je suis Nyreen, reine d'Elvenar, royaume où vivent en harmonie les nains, les humains, les elfes et les fées. Nous vous souhaitons tous la bienvenue, à vous ainsi qu'à vos compagnons. Serait-il possible de savoir ce qui vous amène ici? Ou plutôt ce qui vous a amené à vous montrer aujourd'hui ? Est-ce que chaque arbre est une dryade ? Tout se passe bien dans la forêt au moins ? Comment faites-vous pour passer de votre apparence d'arbre à celle de femme humanoïde ? Cela est-il difficile ? Est-ce pour cela qu'il n'y a pas de jeunes femmes parmi vous ? Et y a-t-il des hommes ? Comm... »

Nawel rit de nouveau face au flot de paroles venant de la Reine elfique. Elle essaya de répondre à chaque question que cette dernière lui avait posé : il y avait bien des « enfants », du moins ce que les races présentes appelleraient ainsi, mais ils n'avaient pas la capacité de se transformer avant d'atteindre leurs 50ans d'existence, « les hommes » avaient plus de difficultés à se transformer et en ressentaient moins le besoin. La transformation ne pouvait se produire qu'après de longues années d’entraînement et pour obtenir une transformation totale, il fallait des centaines d'années de pratique. La situation présente de la forêt était idéale, et contrairement à ce que les parchemins légendaires traitant du peuple des arbres racontaient, peu d'arbres étaient en fait des dryades. Quant à la raison de leur venue…

« Nous sommes ici pour célébrer avec vous l'événement que vous êtes en train de préparer. Lorsque votre peuple s'est installé, il y a de cela un an, nous étions anxieux quand à notre avenir et à la façon dont vous alliez nous traiter. Mais vous avez fait preuve de sagesse, de bonté et vous nous avez prouvé que les peuples aussi bien humains qu'elfiques avaient bien évolués depuis des centaines d'années, lorsque nous avons été forcés de quitter nos forêts où bon nombre d'entre nous avaient péris. La mort de l'un des nôtre est terrible car nous la ressentons de partout, nos racines nous tiraillent de douleur suite à cette disparition d'énergie du sol, nos branches deviennent le refuge des animaux endeuillés et le vent se fait plus violent à nos cimes. Il y a de cela des centaines d'années, certains de vos ancêtres humains n'avaient aucune pitié pour les arbres et la douleur était telle que nous avons dû user de méthodes douloureuses et horribles pour nous protéger de toute cette souffrance. Néanmoins vous avez su nous rassurer par votre prévenance envers l'environnement qui vous entoure. Et pour vous remercier de tout ceci, j'aimerais vous remettre, au nom de mon peuple et de moi-m^me une partie de ce qu'il y a de plus sacré pour nous, une partie même de notre existence : une partie de l'essence du feu sacré. »


Tandis que Nawel fermait les yeux tout en levant la tête face au ciel, paumes ouvertes vers le sol, les autres dryades s'étaient attrapés les bras en entremêlant leurs branches et elles commençaient une sorte de danse envoûtante. Les animaux s'approchèrent alors des racines des dryades et se couchèrent au plus près de celles-ci, des racines se prolongeant pour toucher le crâne de chacun d'eux. Nawel s’illumina alors et une boule d'énergie sortit de son thorax, elle la prit dans ses mains, l'énergie flottant à quelques centimètres de ses doigts. Elle fit un pas de plus vers Nyreen qui tendit ces mains en face d'elle, prête à recevoir ce présent d'une valeur inestimable. Une fois l'énergie transmise, elle s’agenouilla devant la Dame des dryades et son corps absorba l'essence du feu sacré dans un flash lumineux. Nawel la fit se relever et lui tendit la main. Lorsque leurs mains se touchèrent, se fut un flot écrasant de sensations qui remplirent tout l'être de la souveraine d'Elvenar. Des bruits et des images défilaient, résonnaient dans sa tête et devant ses yeux, elle entendait les animaux, les fleurs, les brins d'herbe et les insectes vivre, communiquer, exister… Elle sentait des milliers de vies à l'intérieur d'elle-même. Elle se dit qu'elle ne serait jamais suffisamment reconnaissante envers le peuple des dryades, puis le surplus d'informations que cette apparition soudaine provoquait fit craquer son corps qui n'était pas encore habitué et elle tomba dans les pommes.


A son réveil, elle était allongée sur une paillasse et ses plus fidèles conseillers étaient à son chevet. Ils lui apprirent que depuis qu'elle s'était évanouie, les dryades s'étaient déplacées jusqu'aux bordures de la place de l’hôtel de ville et les habitants avaient repris les préparatifs de la cérémonie mais ils attendaient avec impatience des nouvelles de leur Reine adorée, ils envoyèrent donc immédiatement quelqu'un prévenir les autres du réveil de la souveraine. Ils s’enquirent de son état et lui demandèrent si elle se sentait capable d'assister à la fête qui aurait lieu dans quelques heures, et si elle avait assez de force pour prononcer son discours. Après avoir demandé à ses conseillères de l'aider à se préparer pour être prête à temps, elle envoya les hommes s'occuper vérifier que tout serait en place lorsqu'elle sortirait prononcer son discours.


Quelques heures plus tard, c'est une Reine parée de sa plus belle robe et de sa plus belle parure qui franchit les portes de l’hôtel de ville pour se retrouver face aux habitant de son royaume ainsi qu'aux habitants de la forêt. L'assistance était fébrile, accrochée à chaque mot que prononçait, d'une voix chargée d'émotions, leur souveraine. Elle rappela le long chemin parcouru ensemble, les joies des découvertes des nains puis des fées et maintenant des dryades, qui étaient pourtant présentes depuis des siècles avant eux. Elle loua les efforts de chacun pour vivre en harmonie avec la nature ainsi qu'avec chacun des peuples de la cité. Lorsqu'elle termina son discours, un tonnerre d'applaudissements résonnèrent dans la place, elle se saisit alors de la torche que lui tendaient un humain, une fée et un nain et elle se dirigea vers la coupe de granit placée tout en haut des marches, elle y plongea la torche qui s’embrasa, un magnifique brasier se créa tandis que les applaudissement ne cessaient pas.


Les festivités ne cessèrent que lorsque le brasier s'éteignit, une vingtaine de jours plus tard, après une série fabuleuse d'épreuves où chacun avait sa chance, tout le monde jouait le jeu, petits comme grands, enfants comme anciens… Cette journée resta gravée dans l'esprit de tout le monde et tout particulièrement dans celui de Nyreen, qui va souvent converser avec Nawel dans la forêt.

En ce jour d'anniversaire, tous les peuples connus se rassemblèrent dans la capitale pour fêter l’événement. Soudain la foule s'écarta, libérant le chemin à un cortège qui jusque là ne peuplait que nos contes. Sortant de la forêt profonde, une vingtaine de femmes au corps recouverts d'écorces et à la longue chevelure de feuillage d'un vert tendre, rehaussée de fleurs firent leur entrée. Avançant deux par deux avec grâce et lenteur, elles faisaient apparaître sous leurs pas une multitude de fleurs colorées. Les premières lançaient des pétales de fleurs sur la foule qu'elles tiraient par poignée d'un petit panier d'osier accroché à leur avant bras. Les suivantes jouaient une douce musique aux notes gaies à l'aide de flûtes de pan. Venaient ensuite, celles qui tenaient à la verticale de longs bâtons de bois enguirlandés de fleurs et reliés les uns aux autres par une longue vigne bien fournie en raisins aux grains noirs et brillants. Derrière elles, une femme sans age, à la robe faite de multiples feuilles aux tons rouge et or, glissait sur les pavés de la rue. Sa chevelure relevée sur sa tête était sertie d'un diadème d'ambre. Elle s'avançait en s'appuyant sur un grand bâton torsadé recouvert de runes et de perles d'ambres. Nul doute qu'il s'agissait de la doyenne du groupe voire peut être leur reine. Dans tout les cas, force était de constaté qu'il se dégageait d'elle une grande prestance. Elle était suivie d'une jeune fille à la peau vert pâle vêtue d'une robe sans manche aussi délicate qu'un pétale de fleur à la douce teinte rose pastel. Une couronne de fleur ornait sa tête et ses poignets. Elle portait aux creux de ses mains jointes un coussin de fougères sur lequel reposait un étrange œuf doré, aussi gros que celui d'une autruche et duquel irradiait une douce lumière couleur miel. Des murmures dans la foule affirmaient qu'il s'agissait d'un des plus gros joyaux d'ambre jamais vu et qu'il apporterait richesse et prospérité au royaume. Un ent de presque sept mètres fermait la marche. Son pas lourd faisait trembler le sol sur son passage et les gens s'écartaient en voyant ce géant vert recouvert de mousse passer près d'eux. Il portait dans un immense pot, un arbre d'au moins trois mètres de haut semblable à un saule pleureur mais dont les branches étaient recouvertes de milliers de fleurs blanches tirant sur le rose. On murmurait qu'il s'agissait d'un arbre du bonheur et que tant qu'il fleurirait il apporterait la joie à ceux qui le contempleraient. L'étrange cortège s'arrêta sur la place devant l’hôtel de ville et laissa passer la matriarche ainsi que les deux porteurs de présents qui vinrent les déposer aux pieds de la reine Nyreen.

Le soleil se lève à peine en ce jour très particulier. Tous les habitants du monde Elvenar : les elfes, les fées, les humains et les nains dorment encore. Les chemins sont silencieux, il n’y a aucun bruit. Pourtant, d’ici quelques heures, les chemins fourmilleront d’habitants, de bruit et de musique. C’est en effet un jour très spécial, le monde fête son premier anniversaire. Pour l’occasion, chaque habitant va se mettre sur son 31 afin de faire honneur aux Dryades, ces femmes divines, protectrices des bois, qui vont, pour cet évènement très particulier, venir à Elvenar pour apporter un cadeau.

En ce début d’après-midi, tous les habitants sont prêts. Ils sont tous réunis sur la place des chênes, des fleurs plein les mains, guettant chaque bruit annonçant l’arrivée des Dryades.

Quelques minutes plus tard, les chênes se mirent à danser au grès du vent. « Ca y est, elles arrivent !» dit Agdid, impatient de faire part de sa gratitude en jetant les fleurs sur les Dryades.

Le cortège approchait. On voyait les Dryades arriver lentement, chantant à l’aide de leur peau en écorce et faisant danser leurs cheveux de branches. Les habitants distribuèrent les pétales de fleurs, signe de leur enthousiasme et du respect pour ces créatures bienfaitrices de la forêt. Le spectacle dura encore quelques minutes. Chaque habitant profitait pleinement de ce moment privilégié et unique. Pour la plupart d’entre eux, c’était la première fois qu’ils voyaient en vrai ces créatures magiques.

Le cortège se termina par la Dryade reine, être divinatoire suprême. Elle portait sur ces branches, un paquet. Toutes les Dryades s’écartèrent pour la laisser passer. Elle s’avança, afin de s’approcher des habitants d’Elvenar afin de révéler le présent. Tous les yeux étaient tournés vers ce paquet. Le silence se fit. C’était le moment de la découverte du cadeau. La Dryade reine ouvrit l’emballage faite de mousse et dit : « Voici une graine magique, en la plantant et en prenant soin d’elle en l’arrosant avec amour et délicatesse, elle vous protègera en retour. La forêt sera protégée ».

Dès le lendemain, les elfes plantèrent la graine magique et en prirent soin, comme indiqué par la Dryade reine. Chaque jour suivant, les habitants se relayèrent afin de guetter la poussée de la graine. Un mois pile après la venue des Dryades, une petite pointe verte pointait le bout de son nez, pour le plus grand plaisir des habitants.
 

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Oyez, oyez Elfes de Tournay ! LES DRYADES !

Les hérauts déploient les bannières et dans un tourbillon de poussière magique apparaissent trois licornes, une blanche, une noire et une bleue. Elles sont attelées à un carrosse de bois de santal, d’ébène et d’acajou, serti de gemmes chatoyants. Dans le carrosse : Querka, Reine des Dryades. Elle est tellement vieille que personne ne connait son âge. Elle reste cependant vigoureuse, et ses cheveux, noueux et gros comme des troncs, portent de belles feuilles vertes et lobées. Son regard est limpide comme la source fraîche et son sourire jette une lumière radieuse sur la foule qui l’acclame.

Derrière, chevauchant des centaures couronnés de pierres précieuses, viennent les plus belles ambassadrices des Dryades. La jeune Betula, à la peau blanche et lisse et aux longs cheveux ondulants et argentés porte une grande cruche d’élixir de jouvence, que l’on dit tiré directement de sa sève généreuse. La joyeuse Api, aux pommettes en forme de fleurs roses, distribue les délicieuses pommes acidulées qui ornent sa coiffure. La suave aubépine et sa chevelure fleurie laisse un sillage délicieusement parfumé. Ensuite viennent la douce Japonica, toute ronde et tout en pompons roses, Pina avec ses piquants hirsutes et sa peau rugueuse et enfin, la flamboyante Acera , parée de branches aux feuilles rouge vif !

L’orchestre des Trolls, ces malicieux lutins des forêts, tout en bois et en feuilles, farceurs comme des diablotins, ferment la marche en musique. Flûtes de cristal, trompettes en cuivre nain et tambourins en peau de Cerbère… quel joyeux tintamarre !

Le cortège s’arrête et la reine Querka s’avance vers Hamsterdame, la Grande Conseillère de Tournay. Elle lui tend un coffret de bois de sureau finement sculpté et l’ouvre. Une graine ! Bien sûr, c’est une superbe graine, lumineuse comme un bijou féerique, mais les tournaysiens attendaient autre chose de ce grand peuple mythique. Il sont un peu déçus ! Pourtant, Hamsterdame saisit la graine délicatement, s’agenouille et la dépose sur le sol. Elle verse quelques gouttes d’élixir et aussitôt jaillit de la graine une grosse liane qui monte, monte, monte... De grosses feuilles solides apparaissent, formant comme une échelle que la Grande Conseillère gravit aussitôt. Au sommet , elle s’exclame : « oh ! C’est le Portail des Dryades ! »…

La suite dans un prochain épisode d’Elvenar…

Dans cette magnifique journée de juin, nous avons été avertie qu'un peu plus
tard dans la journée un cortège allait arriver et ce cortège se constituait de
dryades,de gentille et belle femme arbre.Mais cela ne changeait rien a ce que
la population venait de terminer de faire. Ils venaient tous de décorer leur maison
avec de belle fleurs et de belle lumière ainsi que de jolie guirlande.
Toute cette beauté était si époustouflante que tout le monde n’aurait pas pu quitté
ou même ne pas venir dans cette magnifique ville illuminer de toute sa splendeur.
C'était un merveilleux spectacle a ne pas manquer.Alors que la fête commença le cortège
qu'on nous avait précédemment informer arriva et elle se constituait d'une dizaine de
personne. Puis à la surprise de tout le monde ce n'était pas juste des représentant de
la reine mais la reine des dryades elle même qui c'était déplacer pour nous voir.Il y
avait aussi, parmi l'entourage de la reine Mélodia, ses deux filles Kristhal et Merlina
qui, en l'honneur de Merlin l'enchanteur qui les avait autrefois aidé et sauvé, avait eu
se nom.Parmi la reine il y a aussi sa conseillère Nyra et la fille de celle-ci Bella.Tous
étaient dans une sorte de calèche fait de branche et décorer de fleur.Il y avait près deux
mais en dehors des gardes pour les protéger. Il y en avait 4 pour être exact on ne sais
jamais se qui peux nous tombé dessus.C’est garde trainait un chariot en arrière qui avait
attiré l’attention du peuples. Les enfant par contre était émerveiller et voulait, surtout
les fillettes, la belle couronne fait de diamant que portait sur la tête de la belle reine
Mélodia. Puis, pendant que la reine Mélodia, en saluant de la main toute la population en
passant,un soldats alla avertir la reine Nyreen, qui , quand elle fut avertit, arrêter ce
quelle faisait et alla attendre la reine des dryades devant les grands escalier de l’hôtel
de ville et sa ne fut pas très long que la reine Mélodia arriva près de l'escalier de
l'hotel de ville.
-Nyreen: Bonjour chère Reine des dryades. Bienvenue dans notre magnifique ville.
-Mélodia: Merci chère reine d'elvenar,je vous remercie de votre belle accueil.
-Nyreen: Mais de rien,que venez vous faire dans notre ville?
-Mélodia: Je venait vous souhaité en mon nom et en celui de mon peuple un joyeuse
anniversaire pour les un an d’existence de votre ville.Puis je voulais vous offrir un
cadeau j’espère que vous aimerez.
-Nyreen: Qu'elle ai ce cadeau ?
-Mélodia: Ce sont les plans d'une nouvelle merveille en notre honneur et ce nomme
l'arbre des dryade, si sa ne vous dérange pas.
-Nyreen: Non non sa ne me dérange .
Alors que la reine Mélodia expliqua a la reine la nouvelle merveille toute en regardant
le cadeau.Les plans de la nouvelle merveilles étaient gravés sur un grande planche d'écorce
d'arbre.On y voyait un grand arbre avec autour de belle luciole que les dryade vont demander
de rester la et de toujours autour.On y voie aussi une grande palissade autour de l'arbre
mais un peu plus loin et entre le grand arbre et la grande palissade il y avait un belle
fontaine d'élixir qui avait la forme d'une dryades et c’est par la main que sortait l'élixir
et il descendait en cascade sur la robe de la dryade. C'était vraiment magique et magnifique.
Puis l'arbre était très grande qu'on y voyait une porte avec des fenêtre comme pour faire un
grand palais en forme d'arbre. Au branche de celle ci il y avait des balcons près de fenêtre
et pres du grand arbre il y avait un grande véranda c’était sublime.Tout le monde étaient
émerveiller de tout sa et ce n’était que des plans attendez de les voir en merveille.
-Nyreen: wow ,je ne sais vraiment pas quoi dire .C’est tellement beau on peux vraiment pas
mieux rêvez.
-Mélodia: Puis je vous offre certains de mes dryades bâtisseur pour vous aider a le bâtir.
-Nyreen: Merci reine Mélodia,c'est un merveilleux cadeau tout le monde sera ravi de l'avoir
et en plus vous pourriez y séjourné quand il sera construit.
-Mélodia: Bien évidemment!!
-Nyreen: J’espère que vous n'allez pas partir tout de suite puisque je vous offre l'hospitalité
ainsi que de fêter avec nous nos 1 an d’existence.
-Mélodia: Nous pouvons bien restez,j'accepte votre hospitalité et votre invitation,merci.
Alors elles allèrent tous fêter et ils s'amusèrent jusqu'à tard au soir...

Quand la nouvelle était parvenue au grand palais d’Elvenar, tous avaient sauté de joie autant que d’étonnement car c’était un événement absolument inédit : jamais de mémoire d’homme, et quasiment jamais de mémoire d’elfe (ou alors il y a très, très, trèèèèès longtemps), les dryades n’étaient sorties de leur Forêt multimillénaire pour venir participer à une fête des races mortelles. Aussi la nouvelle s’était-elle rapidement et largement ébruitée, apportant joie et émerveillement dans les maisons et les chaumières.

Le jour dit, une foule immense s’était assemblée près de l’entrée de la forêt, portant haut dans le vent rubans multicolores, guirlandes de fleurs et banderoles de bienvenues. Tout à coup, les frondaisons des arbres furent secouées comme d’un violent coup de vent et un grand silence se fit. Tous retenaient leur souffle. Puis on entendit faiblement d’abord puis de plus en plus clairement des bruits de grelots et de chants, de flûtes, de tambourins et de harpes. Chacun scrutait l’entrée de la forêt, guettant avec impatience l’arrivée du cortège des dryades.

Enfin l’orée de la forêt s’ouvrit sur un cortège de vingt et une belles jeunes femmes, à la peau d’écorce et aux yeux émeraude. Leurs cheveux de souples branchages dansaient doucement, fleuris dans le vent, au rythme de leurs pas. Elles étaient vêtues de blanc chatoyant et chaussées de fines bottines d’herbe tressée. Une couronne d’or ornait le front de chacune d’entre elles : pour les unes c’était l’or lumineux d’un soleil vert de printemps et pour d’autres la lumière chaleureuse de l’été à travers les branches. D’autres portaient de l’or roux aux riches reflets d’automnes et d’autres encore le feu étincelant du givre sur les branches.

Les premières et les dernières dryades du cortège étaient des musiciennes, qui jouaient de la flûte de roseau, de la harpe de bois couleur miel aux cordes brillantes ou encore du tambourin en bois sombre richement sculpté. Ensuite venaient les suivantes de la reine, dansant et chantant une mélodie de vent dans les arbres en faisant voler dans un tourbillon de feuilles vertes, or et rose les grelots attachés à leurs poignets. Deux dryades les suivaient, portant chacune un coussin de velours vert brodé de perles sur lesquels étaient posés deux coffrets en bois. Puis la reine, dont le doux sourire tempérait l’apparence majestueuse. Elle semblait plus âgée et d’une plus haute taille que ses compagnes qui avaient toutes l’air très jeunes. Mais une maturité surprenante de leurs yeux verts aurait averti que ce n’était qu’une apparence : toutes étaient infiniment plus âgées que les hommes, les nains ou même les elfes, et peut-être même les fées, qui les accueillaient aujourd’hui. Même s’il est vrai, leur reine était la plus ancienne d’entre elles et portait une sagesse immémoriale. Deux demoiselles d’honneur accompagnaient leur souveraine de part et d’autre, très légèrement en retrait. Puis venaient d’autres danseuses-chanteuses et enfin les musiciennes qui fermaient la marche.

En voyant arriver le cortège, un grand cri de joie avait envahi les badauds qui tous criaient leur bienvenue aux dryades. Ce qui ne semblait pas les perturber : malgré leur réputation de timidité, elles continuèrent sereinement leur chemin sous les vivats et les acclamations jusqu’à ce que la Reine Nyreen, accompagnée d’une délégation d’elfes et d’humains s’avança à leur rencontre. Le silence se fit dans la foule en voyant que Nyreen et la reine des dryades allaient se saluer. Nyreen s’avança seule devant la reine et s’inclina doucement devant elle, visiblement émue :

« Soyez la bienvenue, oh Titania reine des dryades. C’est un grand honneur de vous recevoir pour nos festivités.

- Merci pour votre accueil, oh Nyreen reine d’Elvenar. C’est avec plaisir que nous nous joignons à vous. En gage d’amitié nous souhaitons vous faire part de deux présents. »

Sur un regard de Titania, les deux dryades portant les coffrets s’avancèrent. Titania se dirigea vers le premier coffret, de bois blanc orné de fines pierres multicolores et l’ouvrit. Elle en sortit une pomme rouge, rosée et dorée à la fois, dont sourdait une lumière bruissante.

« Cette pomme est une pomme des Hespérides, confisez-la dans un sirop de miel et d’eau de rosée. Elle se conservera ainsi de nombreuses années et quiconque boira de ce sirop verra ses fatigues et ses maladies s’évanouir comme neige d’avril au soleil. »

Titania ajouta plus doucement, à l’intention de Nyreen seule : « Attention cependant à ce que personne ne tente d’en manger, elle agirait comme un poison car elle n’est pas faite pour les mortels. »

Du second coffret, de bois noir incrusté de gemmes blanches, elle tira un parchemin noué dans un carré de soie. Le déroulant, on pu voir qu’il était très long et très fin, couvert d’une écriture serrée et d’enluminures colorées.

« Ce parchemin raconte les débuts de notre histoire, l’histoire de notre monde, de la Forêt, et la votre. Ce n’est bien sûr qu’un résumé mais vos savants y trouveront probablement quelques éléments intéressants ou amusants.

- Ce sont là des cadeaux d’une grande valeur, o reine Titania. Nous vous en remercions chaleureusement et nous en prendrons grand soin. Nous avons nous aussi quelques cadeaux, bien plus modestes, à vous offrir. »

Sur un geste de Tyreen, un elfe et un humain s’avancèrent pour offrir ce que les meilleurs artisans et magiciens du royaume avaient pu produire de plus beau, et qui fut accepté avec plaisir par Titiana. Puis Nyreen l’invita à se diriger vers la tente de réception pour que les dryades puissent s’y reposer et restaurer avant la suite des festivités.

En tête de cortège, la porte bannière vêtu d'une armure en feuilles de chêne violet, avec son casque sur la tête, portait son épée à la taille, passée dans un ceinturon rose framboise. Derrière elle, arrivait les bannières de chacun des mondes d'Elvenar; Arendyll, Winyandor et Felyndral, tenues par des dryades vêtues de robes blanches, garnies de délicate dentelle aux couleurs pastelles. Les robes translucides éteint presque lumineuses, d'une beauté sublime et on pouvait entendre les "oh" et les "ah" parmi la foule!

Suivaient derrière, la plus petite des dryades qu'il ne nous ait jamais été de voir! Toute délicate, avec ses longs cheveux d'ébènes tressés et décorés de scintillante poussière magique. Elle était vêtue d'une magnifique robe rouge brodée d'or. Elle était toute joyeuse rien que de pouvoir faire partie du cortège pour la toute première fois de sa vie. Son sourire était contagieux parmi la foule d'elfes et d'humains qui s'étaient attroupés pour regarder défiler le cortège.

Ensuite, au centre du cortège, défilaient les autres dryades plus âgées, en rang deux par deux. Elle devaient être des centaines!!! Ces belles nymphes, douces et bienveillantes, étaient diversement costumées avec leurs jolies robes vertes, bleues, mauves, oranges et roses qui nous en mettaient plein la vue. Toutes étaient munies d'une insigne à l'effigie d'un des 3 mondes d'Elvenar. On aurait dit un arc-en-ciel ondulant en plein cœur de la forêt!

La doyenne des dryades, à la queue du cortège, étaient vêtue d'une longue tunique en drap bleu de ciel, brodé d'un fil argenté. Ses magnifiques cheveux d'argent étaient décorés avec de petites fleurs très délicates, dans les teintes de roses, mauves et bleus. Elle arborait un sourire radieux et tenait une grande boîte de velours rouge entre ses mains. C'était un présent pour souligner le premier anniversaire d'Elvenar! Quelle gentille attention! Cette magnifique boîte contenait quelque chose d'encore plus magnifique. Et oui, des centaines et des centaines de diamants attendaient toutes les communautés d'Elvenar!!! Un cadeau du ciel! De quoi se réjouir abondamment, pour permettre à tous et chacun d'agrémenter son village avec un bâtiment culturel unique, une superbe statue à l'effigie des dryades!!! Unique en son genre, cette statue apportait 10000 points de culture dans chacun des villages d'Elvenar! De quoi réjouir tous les habitants qui se mirent à célébrer gaiement, verre d'élixir à la main durant les jours et les nuits qui suivirent!

(...)

Le peuple Elvenarien était sous le charme des Dryades, de nature timide, ces trois magnifiques nymphes au doux parfum boisé ne faisaient pas beaucoup d'apparition. La foule admirait les jeunes filles dans une atmosphère calme et sereine.
Les Fées, un peu jalouses, cherchaient à attirer l'attention sur elles, en vain... Aujourd'hui les dryades étaient au cœur de toutes les attentions.
L'une d'elles pris la parole :

« Ô Peuple Elvenarien, dit-elle d'une voix douce et posée, de nos forêts lointaines nous avons connaissance de tous les efforts que vous effectuaient pour faire d'Elvenar une cité où règne joie et prospérité. Malheureusement la venue des Nains n'a pas été bénéfique, leurs mines de cuivre et de granit ont polluées notre belle ville et nos forêts. Vous savez à quel point la nature est précieuse, c'est elle qui nous fournit chaque jour les ressources dont nous avons besoin.
Ce jour, votre aide nous est nécessaire pour qu'un air pur et sain puisse de nouveau habiter nos forêts et notre cité.
Les Nains ont laissé derrière eux quelques gravats que nous pouvons déloger sans problème avec votre aide. Vous êtes un peuple brave et courageux, nous savons que dans quelques jours ces dégâts seront de l'histoire ancienne. »

Des applaudissements retentirent parmi les citadins et les créatures fantastiques qui peuplaient Elvenar. Les Tréants, créatures des bois et amis des Dryades se mirent à la tâche sans plus attendre. Leurs corps recouverts d'écorces pouvaient supporter une charge de travail importante. De leur côté, les Humains se mirent au fourneau pour régaler tous les habitants. Les Dryades se réjouissaient de voir qu'aucune acerbité opposait le monde des Elfes et celui des Humains. Les Fées usèrent de leurs poussières magiques pour faire de ce moment un jour de Fête et de cohésion entre toutes les races présentes.

« Avant de partir, ajouta la deuxième Dryade, nous voulons tous vous remercier pour ce bel élan de générosité que nous sommes en train de contempler. Vous nous prouvez, chers Humains, qu'ils n'existent aucune différence entre vous et le peuple des Elfes habitait par tant de créatures légendaires et que vous êtes solidaire de notre cause. »

La troisième Dryade s’avança à son tour pour annoncer une nouvelle réjouissante.

« Au nom des Dryades, voici un cadeau unique et d'une valeur inestimable, dans ce coffre vous trouverez six pommes d'or provenant de l'arbre des Hespérides qui nous abrite depuis notre naissance. Je confie trois pommes d'or à Caliopée, chef des Elfes et trois pommes d'or à Maximus, chef des Humains. Nous savons que vous en ferez bon usage. »


Les Dryades repartirent vers leurs contrées boisées, sereines de respirer de nouveau un air florissant et heureuses d'avoir réuni les peuples d'Elvenar .
FIN

Ce matin, Arthur s'était réveillé avec l'excitation des jours festifs. Dehors, tout était encore calme mais il savait que ce jour était le plus important de l'année, l'anniversaire d'Elvenar.

Cette année, le défilé sur la place centrale s'annonçait sous le signe de la forêt, et s'il était en ébullition ce matin c'était à cause des récits de son amie elfe Elenna. A longueur de temps Elenna faisait l'éloge des créatures féériques de la forêt. Cette passion venait sans doute du fait que ses parents avaient quitté la forêt pour la ville alors qu'elle n'était que bébé. Tout elfe gardait cet instinct pour la nature et surtout pour la forêt.


Vers midi, la mère d'Arthur l'autorisa à rejoindre Elenna chez elle pour suivre le défilé du balcon. C'était la première fois qu'il entrait dans une maison elfique, ce qui l'impressionnait fortement tant les volumes étaient grands et les décorations étranges. Elenna, qui s'était déguisée en fée pour l'occasion lui attrapa la main et le tira en direction du balcon.

- Vient, ça va commencer ! Regarde là-bas, on voit déjà les tréants qui arrivent !


Effectivement, les premières branches se faisaient voir au loin, et le cortège ne mit pas longtemps pour arriver au niveau du balcon. Les tréants étaient utilisés comme char de défilement sur lesquels on trouvait fées, elfes et autres farfadets. Sur le côté, les esprit de la forêt dansaient et chantaient autours des licornes. Leurs chants mélodiques ressemblaient au vent caressant les feuilles d'un arbre, créant une ambiance féérique.

Les dryades n'étaient pas venues les mains vides. En effet, pour fêter les 1 an d'Elvenar, elles récupéraient dans des sacoches positionnés sur le dos des licornes reliques et runes qu'elles lançaient à la foule venue les acclammées. Par chance, une rune antique fut lancée en direction du balcon, et Arthur bondit pour la récupérer. Fier de lui, il criait de joie en remerciant les créatures féériques qui déjà s'éloignaient.

Le soir, en rentrant, il fit la fierté de sa mère qui ne manqua pas de lui rappeler qu'il tenait là un fragment de rune antique, et donc une petite partie de merveille, avant de conclure avec un sourire attendrissant, que sa merveille à elle c'était lui…

Il avait plu toute la nuit, mais le vent avait fini par dissiper les nuages, et à présent c'était un soleil radieux qui se levait sur la puissante cité elfique de Winyandor. Le ciel était bleu et limpide, et la ville toute entière baignait dans une lumière couleur de miel ; les dorures qui ornaient chaque bâtiment brillaient de mille feux, et les scintillants nuages de poussière magique qui flottaient dans les airs conféraient à l'ensemble une atmosphère mystérieuse, presque magique. C'était vraiment une journée splendide.


L'ambiance était fébrile parmi les Elfes, qui s'étaient tous rassemblés autour de leur hôtel de ville. Ils avaient revêtu leurs plus beaux atours ; drapés de soie et de velours aux couleurs chatoyantes, ils avaient l'air plus majestueux que jamais. Leurs bijoux étaient ornés de gemmes et de cristaux. Leurs yeux étaient tous rivés sur la forêt, car aujourd'hui était un jour très spécial. Aujourd'hui, les dryades avaient décidé de quitter leur forêt séculaire pour aller rendre hommage au peuple des Elfes. Cela ne s'était encore jamais produit auparavant.


Les dryades étaient des créatures mystérieuse et farouches, qui peuplaient les bois depuis des milliers et des milliers d'années. Elles laissaient parfois des signes de leur passage aux promeneurs qui parcouraient les bois, mais personne ne les avait jamais vues de ses propres yeux.


Les minutes s'écoulèrent avec lenteur. Au loin, il entendirent les cloches de la cité humaine qui résonnaient dans l'air frais et humide du petit matin.


Puis soudain, quelque chose s'agita dans le sous-bois, et un silence total retomba sur la ville de Winyandor tandis que la cortège des dryades émergeait lentement des bois. Un cerf à la carrure imposante ouvrait la marche ; son poil était si sombre qu'il paraissait noir, et ses bois gigantesques étaient ornés d'or et de joyaux qui brillaient dans la lumière du matin. Juste derrière lui venait un troupeau de biches, graciles et élégantes sur leurs longues jambes. Et ensuite... juste là... les dryades ! Enfin !!!


Il y en avait une petite dizaine au total. Elles ressemblaient vaguement à des femmes, mais leurs bras et leurs jambes étaient plus longs, plus fins que ceux des Elfes. Leur peau était faite d'écorce, et leurs yeux étaient aussi verts que la mousse qui recouvre le sous-bois en automne. Elles portaient des manteaux de lierre et de feuillage qui bruissaient à chaque mouvement, et leurs cheveux, aussi fins que des fils de soie, dansaient autour de leurs visages. Il suffisait d'un seul regard pour comprendre qu'il ne s'agissait pas de simples créatures de chair et de sang ; quelque chose dans leur attitude, quelque chose dans leur démarche, dans la manière dont ils bougeaient... on sentait immédiatement que ces créatures avaient quelque chose de magique en elles. Elles étaient les gardiennes immortelles de la forêt. C'étaient les dieux eux-même qui leur avaient donné vie, autrefois, il y a bien longtemps, quand le monde était encore jeune. Elles avaient pour mission de veiller sur la forêt qui les avait vues naître, et à plusieurs reprises déjà elles avaient récompensé les Elfes de Winyandor de se montrer si respectueux envers les arbres - en leur offrant par exemple une rune sacrée, ou une relique des ancêtres, ou en lançant un sortilège bienveillant sur les champs de tournesols qui mûrissaient chaque année au soleil.


Mais aujourd'hui, le cadeau qu'elles allaient faire aux Elfes était tout à fait spécial, tout le monde en était conscient. Elles ne se seraient pas déplacées ainsi pour une broutille. L'excitation était à son comble lorsque les dryades s'arrêtèrent, juste devant la noble Prêtresse Nyreen qui gouvernait la cité de Winyandor.


Plus personne ne parlait. Tout le monde retenait son souffle.


Puis l'une des dryades se détacha de groupe et fit quelque pas vers Nyreen. Elle portait un cercle de fleurs tressées sur sa tête. Ses pieds nus ne laissaient pas la moindre trace dans l'herbe tandis qu'elle avançait, comme si elle ne pesait guère plus lourd qu'une plume.


« Il y a dix ans vous êtes venus vous installer ici, » commença-t-elle d'une voix mélodieuse, en s'adressant à Nyreen mais aussi à tout le reste de l'assemblée. « Vous n'étiez rien de plus qu'une bande de survivants dépenaillés, qui peinaient à rester en vie après la destruction de votre première ville. Et maintenant... » Elle contempla longuement la splendide cité de marbre blanc, avec son hôtel de ville aux nombreuses tourelles, ses golems invincibles, ses manufactures florissantes... « Maintenant votre cité est un véritable joyau d'architecture, dont la beauté et l'harmonie sont un véritable plaisir pour les yeux. » Elle sourit lentement. « Mais ce n'est pas pour vos talents de bâtisseurs que nous sommes là aujourd'hui. Contrairement à vos voisins les humains, qui ont bâti leur cité de Felyndral en abattant des arbres et en soumettant la nature à leur volonté, vous avez choisi d'aimer et de respecter la forêt. Les tréants ont été les premiers à vous accorder leur confiance. Ils sont devenus vos amis et certains d'entre eux se sont installés dans votre ville. Nous les dryades, nous étions plus méfiantes. Nous voulions d'abord voir comment vous évoluez avant de nous faire une opinion. Nous vous avons donc observés de loin, depuis dix ans. Et aujourd'hui nous savons que vous êtes digne de vivre ici. Vous êtes dignes de notre bienveillance. »


Nyreen, dont la gorge était tellement serrée par l'émotion que les mots refusaient de sortir, ne put que hocher la tête.


La reine des dryades retourna auprès de ses comparses, qui lui tendirent une petite bourse de velours noir.


« Voici le cadeau des dryades aux Elfes de Winyandor, » poursuivit la Reine des Dryades.


Elle tira sur le petit cordon de velours, et la bourse s'ouvrit. Pendant quelque secondes, il ne se passa rien. Puis soudain une boule de lumière bleue s'échappa de la petite bourse ; d'abord minuscule, elle ne cessait de grandir tandis qu'elle s'élevait vers le ciel. Puis soudain elle redescendit en piqué. Lorsqu'elle toucha le sol, le monde se mit à trembler, mais cela ne dura guère plus que quelques secondes. Puis le calme retomba sur la ville de Winyandor.


Lorsque les Elfes terrifiés rouvrirent enfin les yeux, ils virent que leur ville avait été transformée. Des Arbres Sacrés avaient poussé un peu partout, entre chaque bâtiment. Il ne s'agissait pas d'arbres ordinaires, non ; la sève de ces arbres était gorgée de sagesse et de magie, et tous ceux qui vivaient à l'ombre de leurs feuillages pouvaient profiter de leurs pouvoirs. C'était un cadeau inestimable, car ces arbres ne poussaient pas à partir d'une graine. Ils ne pouvaient pas être cultivés. Seules les dryades avaient le pouvoir de faire pousser ces arbres magiques, et il était extrêmement rare qu'elles en fassent profiter d'autres peuples. Nyreen savait qu'il s'agissait là d'un honneur incroyable. Ses yeux étaient rivés sur les arbres merveilleux ; elle n'arrivait pas à en détacher le regard, car elle savait que grâce à ses arbre son peuple connaîtrait une prospérité sans précédent. Elle tenta de se rappeler tous les bienfaits qu'ils allaient apporter à la ville, mais la liste était longue.



Leurs magie va se répandre dans le sol et dans les airs. Ils vont tenir les épidémies à distance et nous prodiguer une meilleure santé. Ils vont fertiliser notre terre afin que nos récoltes soient plus productives. Ils vont affaiblir les ennemis humains qui pourraient éventuellement chercher à nous nuire. Ils vont augmenter le talent de nos artisans, afin que les marchandises qu'ils produisent soient encore plus belles. Ils vont nous garder des mauvais rêves, afin que nos nuits soient toujours douces et reposantes. Certains manuscrits disent même que les Arbres Sacrés peuvent rendre immortels... se peut-il qu'ils aient raison... ?


Nyreen s'arracha à la contemplation des arbres, et se tourna vers les dryades pour les remercier – mais elles n'étaient plus là. Elles s'étaient éclipsées en douce tandis que toute l'attention des Elfes était fixée sur les arbres.


« Merci, » murmura Nyreen dans un souffle, en balayant la forêt du regard, mais elle ne vit rien de plus que des arbres, des fougères et des feuilles mortes. « Où que vous soyez, vous avez toute ma gratitude. »


Personne ne lui répondit, mais un oiseau se mit à chanter dans la forêt – un chant tel que Nyreen n'en avait encore jamais entendu.


Une mélodie sortie tout droit d'un rêve, se dit-elle en souriant.


Puis elle se tourna vers son peuple. Il y a dix ans – quand ils étaient venus s'installer ici – ils étaient sales, épuisés, à moitié morts de faim. Aujourd'hui, grâce à la magie des dryades, ils étaient devenu le peuple le plus puissant de ce monde.
 
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