DeletedUser13499
Bonjour à tous,
Vous avez peut-être entendu ce matin à la radio que deux professeurs belges militent pour abolir l'accord du participe passé d'un verbe conjugué avec l'auxiliaire avoir lorsque le complément d'objet direct (COD) est placé avant l'auxiliaire.
Il paraît (parce que moi je ne les connais pas) que ce sont des professeurs de "français". OK, admettons.
Mais comment un professeur de français pourrait-il soutenir une telle hérésie grammaticale et sémantique ?
Alors, pour le cas, fort improbable au demeurant, qu'il y ait ici des lecteurs qui ne se souviendraient pas de la raison logique de cet accord qui est (ou était ?) enseigné dans les classes de CE1, je rappelle ci-dessous par l'exemple pourquoi il est ABSOLUMENT logique d'accorder le participe passé avec le COD lorsque celui-ci est placé avant l'auxiliaire avoir.
Imaginons que je commette une faute d'orthographe.
Qu'est-ce qui est "commis" ? Une faute. Donc une faute est commise, aucun doute sur le fait que "commis" doive s'accorder avec "faute", n'est-ce pas ?
Lorsque je vais parler de cette faute, je vais donc dire :
"La faute que j'ai commise", puisque dans cette phrase c'est la faute qui EST commise (le verbe être est un verbe d'état qui entraîne l'accord de l'adjectif avec le sujet).
"La faute que j'ai commise" = "La faute commise par moi".
Le "commis" s'applique bien à la faute, et pas à moi. Donc l'accord se fait avec "faute". C'est absolument logique ...
Faut-il donc imaginer que nos deux professeurs belges de français aient oublié les règles fondamentales et logiques qu'ils ont apprises pour devenir professeur ?
Vous avez peut-être entendu ce matin à la radio que deux professeurs belges militent pour abolir l'accord du participe passé d'un verbe conjugué avec l'auxiliaire avoir lorsque le complément d'objet direct (COD) est placé avant l'auxiliaire.
Il paraît (parce que moi je ne les connais pas) que ce sont des professeurs de "français". OK, admettons.
Mais comment un professeur de français pourrait-il soutenir une telle hérésie grammaticale et sémantique ?
Alors, pour le cas, fort improbable au demeurant, qu'il y ait ici des lecteurs qui ne se souviendraient pas de la raison logique de cet accord qui est (ou était ?) enseigné dans les classes de CE1, je rappelle ci-dessous par l'exemple pourquoi il est ABSOLUMENT logique d'accorder le participe passé avec le COD lorsque celui-ci est placé avant l'auxiliaire avoir.
Imaginons que je commette une faute d'orthographe.
Qu'est-ce qui est "commis" ? Une faute. Donc une faute est commise, aucun doute sur le fait que "commis" doive s'accorder avec "faute", n'est-ce pas ?
Lorsque je vais parler de cette faute, je vais donc dire :
"La faute que j'ai commise", puisque dans cette phrase c'est la faute qui EST commise (le verbe être est un verbe d'état qui entraîne l'accord de l'adjectif avec le sujet).
"La faute que j'ai commise" = "La faute commise par moi".
Le "commis" s'applique bien à la faute, et pas à moi. Donc l'accord se fait avec "faute". C'est absolument logique ...
Faut-il donc imaginer que nos deux professeurs belges de français aient oublié les règles fondamentales et logiques qu'ils ont apprises pour devenir professeur ?