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    Cette section vous permet de consulter les galeries des joueurs, qu'il s'agisse de leurs écrits ou de leurs créations graphiques. Merci de rester courtois et constructifs dans vos échanges !

    Modérateurs de la section :

Et nos textes, passages, poèmes préférés ?

DeletedUser1740

C'est vrai qu'elle sont toutes magnifique, je vais mettre la prochaine, la voici: :D

Rien avoir

-Sa n'a rien avoir avec toi et moi
-C'est comme ça
-Est-ce que je suis là, où, est ce que je suis loin
-Tu voudrais le savoir
-Plus que je n'en sais
-Qu'est ce qui nous égare
-Qu'est ce qui nous défait
-Tu te trompe d'histoire sur mon sujet
-Sa n'a rien avoir avec toi et moi
-Avec toi et ... moi
-Il y a des choses qui sont comme ça
-Je sais ce que tu pense. Mais se n'ai pas vrai
-Sans ta présence
-C'est tout se que j'ai
-Tout se qui nous fais peur
-Tout se qui nous effraie
-Se qui nous écoeure
-A nos secret
-Non
-Sa na rien avoir avec toi et moi
-Toi et moi

Bise à vous tous, voilà un autres poème rien que pour vous :rolleyes:
 

DeletedUser1740

Allez, je suis de bonne humeur ;):

-Les gens heureux, en solitaire
-Bien que nous deux
-A notre guise
-A notre vie
-Sans qu'on nous disent
-Si tu nous donne vie
-Et se sentir ... Enfin libre
-Et le vent, soudain, prend l'oiseau
-Enfin libre. Mais d'un jour, toujours, toujours plus haut
-Tu vois, je rêve
-A des jours bleue
-Ici on traine
-On nous emmène chez les étoiles
-Comme mes pensés, entrain de danser sur des planètes
-Hinabité . Sur ces planètes, je suis dans l'oublie
-Pour se sentir, enfin libre
-Comme le vent soulève les oiseaux
-Enfin libre ... De toujours allez plus loin, toujours plus haut
-Dans ton regard, je vois la mer et du brouillard où je rêve
-Dans ton regard

A bientôt:oops:
 

DeletedUser

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;

Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;

Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

Charles Baudelaire
 

DeletedUser

Buvant seul sous la lune.

Parmi les fleurs un flacon de vin
Je bois seul sans compagnon
Levant ma coupe j'invite la lune,
Avec mon ombre nous voici trois.
Bien que la lune ne sache pas boire
Et que mon ombre ne sache que me suivre
J'en fais mes compagnons d'un instant.
Pour atteindre la joie il faut saisir le printemps.
Je chante, la lune se promène,
Je danse, mon ombre titube.
Avant l'ivresse, nous nous réjouissons ensemble.
Quand je suis gris, nous nous séparons.
Ainsi je me lie à ces amis insensibles
Quand la lune m'attend dans le ciel.


Li baî (Lin Yutang).
 
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DeletedUser1740

Que de jolie poème :rolleyes:, merci. Je fais la suite o_O:

Chercher

-Ne plus pleurer
-Rester là
-A chercher des réponses
-Ho son de la chanson, re trouvant notre espoir
-A se demander pourquoi
-Nos impression trompeuse
-Et dans ma prison de pierre où je tremble d'effroi
-Je sais que je ne te reverrai plus
-On vie que dans l'illusion
-Résister, que pour toi
-Amour impatient !
-Jusqu'au dernier combat
-L'hypocrisie !
-C'est ça qui nous détruit, qui nous ruine l'esprit

Sylvain:oops:
 
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DeletedUser

la Ballade des 4 saisons.


Printemps

Dans le pays de Thsin, la charmante Lo-foh
Cueillait des feuilles de mûrier, aux bords d'une eau transparente,
Ses blanches mains posées sur les branches vertes,
Son teint resplendissant illuminé par un beau soleil.
Elle disait : Les vers à soie ont faim, le soin de les nourrir m'appelle ;
Il ne faut pas, seigneur, que vos cinq chevaux piétinent plus longtemps ici.


Eté
Sur le lac King-hou qui a trois cents li de tour,
Quand les fleurs du nénuphar s'épanouissent,
On est alors au cinquième mois, et les jeunes filles vont les cueillir.
Si nombreux sont les spectateurs que la rive en paraît étroite.
Les bateaux n'attendent plus la lune, pour les guider à leur retour ;
Ils s'en reviennent en plein jour au palais du roi de Youe.


Automne
La lune ne jette qu'une lueur incertaine,
Les coups mille fois répétés, que frappe le battoir des laveuses,
Se mêlent au gémissement du vent d'automne.
Cette triste harmonie s'accorde avec de tristes pensées.
Hélas ! quand donc aura-t-on pacifié les barbares !
Quand donc l'époux bien-aimé cessera-t-il de combattre au loin !


Hiver

Un courrier part demain de grand matin pour la frontière ;
La nuit se passe à doubler chaudement des habits.
De jolis doigts ont pris bravement l'aiguille glacée ;
Mais ces ciseaux plus froids encore, que de courage pour les saisir !
Enfin tout est taillé, tout est cousu ; l'ouvrage est confié au courrier qui s'éloigne.
Combien de jours lui faudra-t-il pour arriver à Lin-tao ?



De Li bai.
Poèmes de la période des Tang (618-907)
 

DeletedUser

J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.

Un gros meuble à tiroirs encombré de bilans,
De vers, de billets doux, de procès, de romances,
Avec de lourds cheveux roulés dans des quittances,
Cache moins de secrets que mon triste cerveau.
C'est une pyramide, un immense caveau,
Qui contient plus de morts que la fosse commune.
- Je suis un cimetière abhorré de la lune,
Où comme des remords se traînent de longs vers
Qui s'acharnent toujours sur mes morts les plus chers.
Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées,
Où gît tout un fouillis de modes surannées,
Où les pastels plaintifs et les pâles Boucher,
Seuls, respirent l'odeur d'un flacon débouché.

Rien n'égale en longueur les boiteuses journées,
Quand sous les lourds flocons des neigeuses années
L'ennui, fruit de la morne incuriosité,
Prend les proportions de l'immortalité.
- Désormais tu n'es plus, ô matière vivante !
Qu'un granit entouré d'une vague épouvante,
Assoupi dans le fond d'un Saharah brumeux ;
Un vieux sphinx ignoré du monde insoucieux,
Oublié sur la carte, et dont l'humeur farouche
Ne chante qu'aux rayons du soleil qui se couche.

Charles Baudelaire
 

DeletedUser1740

Reviens

-Quand reviens le petit matin
-Tous les miroirs me crie ton nom
-Où !!! Tu t'en vas !!!
-Quand j'aime une fois, j'aime pour toujours
-On crois que c'est facile. On ferme et au revoir
-Où !!! Tu t'en vas !!!
-L'amour, est-ce un trou noir où tombe tous les jours le cœur ???
-On crois que c'est aussi facile, que, partir, et avoir un nouvelle amour
-Si c'est ce que tu crois, à ton discours
-Oublier les malentendu et les orages
-Je veux briser les lois qui règle tes amours
-Quand reviendra les mots d'amour et les tendresses
-Tu entendras de nouveau ma vois dans le ciel tout bleue
-Je t'ai aimé, comme un mystère
-Tu me tuera, si tu t'en vas
-Certes, j'aurais pu mieux faire
-Je suis, comme un homme à la mer
-Si le bonheur existe vraiment
-Alors, se n'ai le bonheur que d'un artiste

Sylvain
 
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DeletedUser1325

hza9.jpg


Variations sur le Carnaval De Venise
Carnaval
« Venise pour le bal s'habille.
De paillettes tout étoilé,
Scintille, fourmille et babille
Le carnaval bariolé.

Arlequin, nègre par son masque,
Serpent par ses mille couleurs,
Rosse d'une note fantasque
Cassandre son souffre-douleurs.

Battant de l'aile avec sa manche
Comme un pingouin sur un écueil,
Le blanc Pierrot, par une blanche,
Passe la tête et cligne l'oeil.

Le Docteur bolonais rabâche
Avec la basse aux sons traînés;
Polichinelle, qui se fâche,
Se trouve une croche pour nez.

Heurtant Trivelin qui se mouche
Avec un trille extravagant,
A Colombine Scaramouche
Rend son éventail ou son gant.

Sur une cadence se glisse
Un domino ne laissant voir
Qu'un malin regard en coulisse
Aux paupières de satin noir.

Ah! fine barbe de dentelle,
Que fait voler un souffle pur,
Cet arpège m'a dit : C'est elle !
Malgré tes réseaux, j'en suis sûr,

Et j'ai reconnu, rose et fraîche,
Sous l'affreux profil de carton,
Sa lèvre au fin duvet de pêche,
Et la mouche de son menton. »

Théophile Gautier - Émaux et Camées
 

DeletedUser

Sur un air de harpe

La table est servie dans la haute salle ;
parents et amis font fête avec moi.
On prépare en cuisine un plantureux festin :
Voilà les moutons cuits, les veaux gras dépecés.


Que les lyres du Ts'in ont de noblesse allègre !
Les cithares du Ts'i, d'harmonie et de grâce !
Admirez de Ngo-p'ang les danses merveilleuses ;
Ecoutez bien les airs fameux que l'on joue à Lo-yang.

A boire en belle humeur, on passe les trois coupes ;
Ceinture desserrée, on fait honneur aux mets.
L'hôte souhaite à tous mille ans de Longue vie ;

Les invités le paient en retour en vœux de dix mille ans.


Nul ne doit oublier notre vieille affection :
Manquer à l'amitié, c'est faillir à l'honneur.
Vertu humble et modeste propre aux âmes bien nées,
Incliné devant toi, je ne veux rien de plus.


Mais un noir tourbillon emporte les beaux jours ;
Effrayés, nous voyons le temps fuir sans retour.
Les saisons de bonheur jamais ne se répètent ;
Même après cent années, c'est soudain que l'on part.


Des vies ont beau passer dans les palais de pourpre :
Leurs débris épars vont aux sépulcres des monts.
Qui, des Anciens a pu ne pas mourir ? Sachons
Notre destin : dès lors, de quoi nous mettre en peine ?


Ts'ao Tche.
 

DeletedUser1740

Magnifique Eowynette et SoloQ, j'adore :)

Comme d'habitude

-Je me lève
-Je te bouscule
-Comme d'habitude
-Toi, tu me tourne le dos
-Et puis, je m'habille très vite
-Tout seul, je suis en retard
-Sans bruit, je quitte mon ombre
-Toute la journée
-Le jour sans ira
-Toi, tu sera sortit, pas encore rentré
-Là, je l'ai cacherais
-Je vais jouer à faire semblant
-Comme d'habitude, tu rentrera
-On fera semblant
-Comme d'habitude, je t'aimerais pour toujours


Sylvain
 

DeletedUser

Merci Aragorn, les tiens sont très beau également.
Bon on se doute que j'ai un faible pour l'Asie.


Le palais de Tchao-yang

La neige ne charge plus les branches de l’abricotier ;
Le souffle du printemps renaît parmi les rameaux du saule.
Les chants amoureux de l’oiseau yng portent l’ivresse dans les sens ;
L’hirondelle est de retour et voltige au bord des toits, en poussant son petit cri.
C’est le temps des longs jours, c’est le temps où le soleil éclaire la natte des joyeux convives ;
C’est le temps où fleurs nouvellement écloses et danseuses élégamment parées se font valoir mutuellement.
Quand vient le soir on éloigne les gardes aux brillantes cuirasses,
Et les plaisirs de toute sorte se prolongent bien avant dans la nuit.
Un vent tiède et parfumé pénètre au plus profond du palais,
Où les stores blanchissent de grand matin, sous les gais rayons de l’aurore.
Les fleurs du palais rivalisent d’éclat en souriant au soleil ;
Tandis que le printemps reçoit des plantes aquatiques le mystérieux hommage de leur développement,
Dans les arbres verdoyants, on entend gazouiller les petits oiseaux ;
Dans le pavillon de couleur d’azur, on voit danser les femmes du souverain ;
Au mois où fleurissent les pêchers et les pruniers des jardins de Tchao-yang,
Sous les rideaux de soie brodée, on ne songe qu’à s’enivrer d’amour.
Feuillage délicat du saule pleureur, on vous prendrait pour de l’or fin ;
Blanche floraison du poirier, vous semblez une neige odorante.
Si l’hirondelle a fait son nid au faîte du pavillon de jade,
Sous les serrures de cette merveilleuse demeure, sont abrités d’illustres amants.
Les plus belles filles sont choisies pour suivre à la promenade le char impérial.
Elles sortent en chantant du fond des appartements secrets.
Mais enfin, dans ce palais, qui donc occupe la première place ?
Fey-yen ! C’est elle qui règne à Tchao-yang.

Li Bai.
 

DeletedUser1740

Merci Solo, on fais ce qu'on peu, mais les mienne sont presque terminer, plus que 2 avec celle-ci :(;)

Seul

-Tout seul avec le vent
-Comme un rêve d'enfant
-Loin des regards de haine
-Comme ... Comme avant
-Il y a tant de vague, il y a tant d'idées
-Qu'on arrive plus à décider le faut du vrai
-Le jour où j'aurais tout donner
-Toujours vouloir, toujours essayer
-Et jouant en lui montrant
-Je m'en irais dormir dans le blanc des neiges
-Comme avant

Sylvain


 

DeletedUser1740

Aller, voici mon dernier poème que j'ai fait :

Moi même

-Je ne suis pas le prince de tout tes rêves
-Mais je suis peut-être l'homme de toute ta vie
-Je ne suis que moi même
-Mais, toute la nuit, j'ai écrit des poésies.
-Maintenant, tu part et tu t'en vas
-Mes yeux contre tes yeux
-Et toi.. toi... Tu tombe dans le jeu
-Et toi... Avec lui tu part, tu t'en vas... Tu t'en vas


Sylvain
 

DeletedUser

Neige.

Paysage du nord,
Mille lis de glace scellés
dix mille lis de neige en volée
de la grande Muraille, au dedans, au dehors
rien qu'une blanche immensité sans bord
le fleuve Jaune, en amont, en aval
perd soudain ses impétueux élans
les montagnes dansent, serpents d'argent
les massifs courent, éléphants de cire
ils veulent en hauteur égaler le ciel
par un jour de soleil, parée de rouge, drapée de blanc
voyez quelle beauté sans pareille.
Tel est l'enchantement qui nait de ce pays
que des héros sans sombre se courbaient à l'envi
dommage qu'à Ts'in Chehouang comme à Han Wouti
il ait manqué un peu d'esprit
que Tang Taitsong et Song Tairsou n'aient eu aux lettres plus de goût
en son temps fils chéri du ciel.
Gengis Khan
ne savait que bander son arc contre l'aigle géant
tout cela est passé
pour trouver des hommes vraiment grands
regardons plutôt le présent.


Mao ZeDong
 

DeletedUser1325

xfh3.jpg
Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup
Il enrichit ceux qui le reçoivent
Sans appauvrir ceux qui le donnent
Il ne dure qu'un instant
Mais son souvenir est parfois éternel
Personne n'est assez riche pour s'en passer
Ni n'est assez pauvre pour ne pas le mériter
Il crée le bonheur au foyer
Il est le signe sensible de l'amitié
Un sourire donne du repos à l'être fatigué
Rend courage aux plus découragés
Il ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler
Car c'est une chose qui n'a de valeur
Qu'à partir du moment où on le donne
Et si parfois vous rencontrez une personne
Qui ne sait plus avoir le sourire
Soyez généreux, donnez-lui le vôtre
Car nul n'a autant besoin d'un sourire
Que celui qui ne peut en donner aux autres.

Mahatma Gandhi
 
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