Bibliothèque Ecrits divers et variés...

  • Auteur de la discussion DeletedUser4089
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DeletedUser4089

Bonjour a tous ! :)
Voici ma bibliothèque de récits, je fais un peu de tout, de la science fiction, du RP plus fantasy, des pensées poétiques, tristes ou non etc. Ca sera classé comme il faut (je déteste le désordre :D) et ca sera normalement facilement accessible :) Chaque texte aura normalement un post dédié, et je mettrai le lien ici, pour faire un sommaire (comme ca, adieu la limite de caractère ! :D)

Détail très important : les critiques sont les bienvenues !!



Ici vous trouverez une partie très cachée de mon monde. Je ne fais que peu de poésie, et surtout quand je me sens très mal, ou au contraire très bien (c' est malheureusement rare)... C' est souvent assez intense, et je vous avertis, les pensées nocturnes sont glauques
Ici, une toute autre partie de mon monde : le Roleplay, et surtout l' Heroic Fantasy RP ^^ ca se passe la plupart du temps dans le jeu "A 25 châtie qui tu veux" en SDR, perdez-vous y si le coeur vous en dit ^^
Clic-me ! (Comment ca ca marche pas ? Il est plus bas le texte, c est tout ! :D)
Comme vous le savez peut être, et j' ai commencé à écrire des récits de science-fiction. Tous ne seront pas postés je pense, mais tous seront basés sur l' oeuvre d' Asimov : le cycle des robots et celui de la fondation.
Evidemment, on ne peut pas écrire avec comme base une oeuvre complète sans spoiler certains livres ou épisodes. De même, si vous n' avez pas lu de livres d' Asimov, vous risquez de ne pas bien comprendre ...


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Texte en réponse à Gamafey ici.

Robin était là, pendu comme une marionnette à ses fils sur l’ arbre. Gamafey était parti en riant, sachant bien que l’ Elfe des bois était acrophobe, mais il avait oublié une chose, que les Elfes Sylvains tirent leurs pouvoirs, en très grande partie de la forêt. L’ Elfe tenta de se calmer. Il n’ était qu’ à vingt, ou vingt-cinq mètres du sol, si bien qu’ il ne pourrait pas se retourner s’ il utilisait ses pouvoirs, ce qui accru encore son angoisse incontrôlée du vide.

L’ Elfe avait les yeux rivés sur le sol. Il ne se sentait pas à même de ramollir le sol à sa chute, alors, il commença à se balancer. « A gauche, à droite, à gauche, à droite... » songeait-il en se tordant, fermant les yeux pour ne pas voir le sol osciller. Robin se concentrait. Il fallait qu’ il réussisse à se réceptionner quand il utiliserai la magie pour dénouer la corde. « A gauche, à droite, à gauche, à droite… » L’ Elfe arrivait désormais à hauteur de la branche sur laquelle pendait la corde qui le retenait en l’ air. Le visage fermé, il fit remonter un flot de mana le long de la corde, et la délia d’ un seul coup. Voltigeant en l’ air, Robin tenta tant bien que mal de se redresser, pour arriver sans dommage au sol, mais tomba maladroitement sur le flanc, en *plaf* pitoyable. La vision de l’ Elfe se teinta de noir.


Robin se réveilla plus de deux heures plus tard. Par chance, il était tombé dans un lieu ensoleillé, et avait pu accumuler de l’ énergie par photosynthèse, et se soigner progressivement dans son sommeil. L’ Elfe se releva, endolori et en colère. Il marchait, tranquillement parce que sa jambe gauche le faisait souffrir, vers sa cabane. Il la vit, comme quelques heures auparavant, quand il avait vu Gama la saccager. Tout dans la zone sentait le cramé, et des potions s’ étaient probablement mélangées dans la maison, donnant naissance à d’ étranges mixtures aux effets certainement improbables. Il ne préféra pas s’ aventurer là-bas, et se dirigea directement vers le Fouet Cinglant.

La taverne avait pris un coup de jeune. On pouvait voir beauty qui dormait dans le canapé près de l’ âtre, et le mini-satan se pavaner d’ avoir immobilisé Robin. Sans réfléchir, Robin lui lança le même sort de sable mouvant que plus tôt dans la journée. La chaise du petit Elfe s’ enfonçait dans le sol, et ni lui, ni ses interlocuteurs ne s’ en rendirent compte. Alors, Robin attrapa le fouet que beauty avait laissé par terre, et tira la chaise d’ un coup sec, laissant gamafey patauger dans le sable.

« Je suis acrophobe, et tu le sais très bien. Fais bien attention à toi, il pourrait t’ arriver bien des malheurs si tu vas trop loin. Ne brise pas le quatrième mur, petit Elfe Bleu. »

Robin alla au bar pour demander une chambre, et y posa les quelques affaires qu’ il avait.
 
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DeletedUser

J'aime beaucoup ton écrit Robin hâte de lire la suite, :)
Par contre ... CALME TOI SUR LES MAJUSCULES S'IL TE PLAIT !
Sinon ... Je vais lire un peu d'Asimov pour m’imprégner et mieux comprendre ton texte, mais le début est vraiment bien.
Bonne soirée, vilain chenapan.
 

DeletedUser4089

Les majuscules, c est parce que dans tous les textes d' asimov, les trois lois (tu comprendras en lisant pourquoi je dis trois) sont toujours, toujours, TOUJOURS EN MAJUSCULES ! :D C est un code ^^

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En réponse a ceci.
Pendant le milieu du combat, et pendant que le Gamin était trop occupé à fouetter l’ Elfe, Robin lui avait jeté un sortilège de confusion. Il avait cru voir Beauty, ce n’ était qu’ une simple illusion. Seules deux ou trois personnes avaient vu le « combat ».

Malheureusement pour l’ Elfe, il n’ avait pas pensé à un quelconque piège sur le fouet de Gama. IL émettait un genre d’ électricité étrange, il n’ y avait aucun générateur, cela semblait de la magie Elémentaire à plein nez. Pourtant, trop curieux, Robin avait pris le fouet de ses deux mains. Et l’ avait regretté. La champ électrique avait parcouru tout le corps de l’ Elfe, avant d’ aller dans le plancher. Il avait de la chance, la tête ne pouvait pas avoir été touché, et son cœur n’ avait pris aucun coup. Son diaphragme par contre, se retrouva coincé, lui faisant l’ effet d’ un coup de poing violent dans le ventre. Le fouet tomba à terre, et Robin resta là, tétanisé pendant une bonne dizaine de minute.

Après ce court instant, il descendit, et alla voir le barman. Celui-ci lui raconta que Gamafey avait écrit une lettre, mais qu’ il l’ avait donné à … Beauty. Le barman le regardait avec des yeux ronds. L’ Elfe Sylvain expliqua au barman le pourquoi. Le sortilège de confusion avait faire voir au Gamin Masqué la femme au visage dur, mais ne s’ était pas rendu compte qu’ elle était complètement inexpressive. Robin n’ arrivait pas encore à recréer les expressions du visage sur les illusions. Toujours est-il, qu’ il avait confié une lettre à « Beauty », qui était tombée sur le bar. Le barman la tendit à Robin, qui la saisit de ses doigts fins, encore un peu engourdis.

Après avoir lu la lettre, Robin était … non pas furieux, moins que furieux, mais plus qu’ en colère. Il trouverait Gama, qui méritait plus le titre de chenapan que lui, et lui enseignerai quelques unes des lois de la nature.

L’ Elfe s’ était attablé, et parlait avec ses amis, Thoron et Gala. Il n’ avait plus beaucoup de stock de mana, et devrait bientôt retourner à la fontaine pour se ressourcer. Il lui restait juste assez pour lancer un sort de pistage, qui permettrait sûrement de retrouver Gama et sa maison, mais pour que le sort soit efficace, il fallait un objet qui appartienne à la cible du pistage. Robin ne savait quoi faire, et Thoron lui donna la solution sans le vouloir. Les trois amis parlaient de ce qu’ il venait de se passer, et l’ Aigle demanda :

- Mais du coup, tu as fait quoi du fouet de mini-Satan ?

- Je l’ ai laissé tomber quand il m’ a électrisé. Mais … Merci Thoron, tu viens de m’ arranger, j’ ai une visite à rendre à Gama. Vous m’ accompagnez ?

Gala sembla hésiter, mais déclina l’ offre. Thoron ne pouvait pas, il attendait que quelqu’ un vienne. Robin alla donc chercher le fouet, et le pris par la lanière. Elle ne semblait pas électrifiée, mais robin prit ses précautions, et la toucha avec le pied, de sorte qu’ il ne soit pas estomaqué comme peu avant. Il ne ressentit aucun courant. Il pouvait saisir la lanière sans crainte, ce qu’ il fit. Elle était souple et douce. Le fouet n’ avait jamais ou presque jamais servi. « Voila pourquoi il ne m’ a presque pas fait mal » pensait l’ Elfe. « Une simple entaille à la joue. Tss. Petit joueur. » Robin, tenant le fouet en main lança son sortilège. Un Gama fantomatique apparut, et descendit par la fenêtre. Il tomba au sol, se releva et entra dans la taverne. Le fantôme recréait les gestes de Gama. Il écrivit sa lettre, parla à une Beauty absente, même en illusion et quitta la taverne, en mimant d’ ouvrir la porte et passant au travers. Robin le suivit et s’ aventura au dehors. La lune était en croissant pâle, encore légèrement teintée de bleu, dans la nuit complètement noire. Le fantôme irradiait d’ un bleu très léger, qui n’ éclairait rien sauf lui. Il s’ enfonça dans les rues d’ Enar. Robin le suivit.

Plus tard, Robin se retrouva devant ce qu’ il supposait être le lieu de vie de Gama, une petite maison, plutôt humble, avec quelques fenêtre. Il était temps que l’ Elfe arrive, le sortilège commençait à faiblir. La porte était fermée à clef, le Gamin était certainement sorti. C’ était préférable. L’ Elfe aurait tout le temps de préparer le piège le mieux adapté… Il mémorisa l’ emplacement de la maison de Gama.

Cela faisait plusieurs jours que Robin avait découvert la maison de Gama. Mais il ne s’ en occupait pas. Perdu au beau milieu de la forêt renaissante, il se ressourçait près d’ un endroit que les siens appelaient le Jardin de la Cascade Automnale. En effet, tous les arbres autours gardaient leur couleur orangée, dorée, rouge et jaune toute l’ année, et il régnait ici un microclimat automnal. Un seul arbre était vert, un saule pleureur, qui étendait ses larges tiges pendre au dessus de l’ eau. La cascade, haute d’ un peu plus de cinq mètres, avait été aménagée de sorte à faciliter la méditation et la communion avec la nature. Une petite falaise, complètement naturelle, faisait s’ écouler l’ eau en un mince filet, dans un petit bassin en contrebas. Une autre cascade sortait d’ un petit tube de bamboo. L’ eau qui s’ en échappait allait dans une sorte de métronome qui était composé d’ une tige droite, et d’ une autre qui peut s’ abaisser. L’ eau rentrait dans cette dernière, et quand elle était pleine, elle descendait, frappait la tige que la maintenait en un *tlong* caractéristique de manière régulière, son peuple appelait ça un sazü. L’ eau était clair, et reflétait magnifiquement les couleurs chatoyantes des feuilles des arbres. Un passage fait de quelques pierres permettait de rejoindre une petite île, sur laquelle Robin se trouvait, à l’ ombre d’ un érable japonais. Quelques fleurs poussaient ici et là. Des pervenches, deux ou trois tulipes. Les plantes se mélangeaient en un harmonieux tout, où un Elfe Sylvain ne faisait pas tâche.

Robin venait ici pour se reposer. Cet endroit étais connu seulement de son peuple, et de nombreuses protections magiques, telles qu’ un charme de répulsion, maintenant les Êtres autres que Sylvains à l’ écart. Le mini-Satan ne pourrait pas venir troubler Robin en ces lieux. Ces lieux étaient pour un grand attrait : il permettait de s’ accorder une pause méditative en toute sérénité, en harmonie pleine avec la nature. Une chose que Robin avait rarement le temps de faire, mais qui lui plaisait. Ce n’ était pas dormir d’ un sommeil réparateur. C’ était encore mieux, car cela permettait en plus de confluer de la mana, pour s’ en servir plus tard.

L’ Elfe se leva. Depuis le temps qu’ il méditait, il en avait des fourmis dans les jambes. Le Soleil se trouvait déjà haut dans le ciel, il avait passé la matinée à méditer. Il avait eu le temps de préparer un plan pour embêter le Satan, et peut-être lui apprendre à se méfier de l’ eau qui dort. Robin ramassa sa sacoche qu’ il avait posée près de lui, passa sur le petit gué, au pierres froides et mouillées, mais pas glissantes qui joignaient la petite île au bord du bassin. Il écouta une dernière fois le sazü, et tourna les talons, se dirigeant plein Sud vers Enar.

La ville bouillonnait d’ activité. La grand’ rue était bondée de chars, de piétons, et de divers chariots. Les roues craquaient contre les pavés usés de la ville. Robin se faufila au travers des rues, et revint devant la maison de Gama. Elle avait toujours l’ air sobre, et, bien que le Soleil fut proche du zénith, elle ne paraissait pas particulièrement lumineuse. Robin s’ avança, et tenta d’ actionner la poignée de la porte. Il fut soulagé de ne ressentir aucun choc électrique, mais la porte ne s’ ouvrit pas, elle devait être fermée à clef. Le mini-Satan s’ attendrait sûrement à ce que l’ on force sa serrure par magie, aussi, Robin préféra forcer une fenêtre, par précaution. Il entra dans ce qui semblait être la chambre du petit démon. Une garde-robe qui n’ avait pas même été fermée dévoilait de nombreux masques, et peut-être autant de costumes rouges. Robin fut tenter d’ y mettre le feu, mais il n’ en fit rien. A la place, il contempla la salle. Elle était peu décorée, mais on y voyait une tapisserie, qui représentait une scène de bataille en Enar. Elle avait du couter à Gama tout ce qui lui restait de pièces d’ or, tant elle était décorée et riche.

L’ Elfe changea de pièce, et arriva dans une sorte de couloir, on l’ on voyait de nombreux cadres, qui contenaient quelque chose qu’ il ne reconnut pas. C’ était des sortes de Fairth, ces colorations de pierres, pour représenter une scène, mais il ne semblaient pas faits de pierres. Une image de l’ équipe des festivals, une de l’ équipe de police ornaient une partie du mur un peu délavé. Ici, on pouvait voir une photo d’ Hitsuji, qui souriait en brandissant fièrement son arc. Tout près, se trouvait une photo de Topaze, elle souriait de toutes ses dents. Il y avait aussi l’ image d’ une vingtaine de personnes, dont Topaze et Hit. Ce devait être la constellation d’ Orion. Il restait encore deux ou trois cadres, mais Robin ne prit pas le temps de les regarder. Il prit la première porte sur sa droite, et arriva dans ce qui semblait être le laboratoire du mini-Satan.

Il contrastait franchement avec l’ ancien de Robin. Tout y était rangé, dans une maniaquerie insupportable. Chaque flacon, chaque tiroir, chaque boîte était étiqueté et trié, classé selon ses propriétés. Une Sainte-Horreur pour l’ Elfe. Profitant de l’ absence de @Gamafey, Robin se mit à regarder les pots et leur contenu. Coup de chance, il y en avait juste assez pour créer une potion de son invention, qu’ il commença à concocter. Il continua son saccage en dérangeant le laboratoire, inversant certaines étiquettes pour une surprise garantie le jour où le mini-Satan aurait besoin de se servir de ses ingrédients, changea l’ ordre des instruments, en retourna certains, vola un petit peu de certaines plantes qui pouvaient être utiles, et partit du laboratoire, laissant la potion qu’ il avait crée rapidement refroidir, bouchon au col.

Il entra dans ce qui semblait être une salle d’ arme. Gamafey était bien la première personne chez qui il trouvait une salle d’ arme. Des râteliers étaient garnis de diverses armes, de fouets, de chats à neuf queues, de martinets ; et autres. On pouvait voir aussi trôner une machine au centre de la pièce. Sa vue seule suffisait à donner des frissons à Robin. Il s’ affaira à la dérégler. Il dévissa certaines poulies, dont il préféra éviter de connaître l’ utilité, et fragilisa les chaînes grâce à un sort de chaud-froid.

L’ Elfe des bois retourna dans le laboratoire. La potion avait refroidi, et formait un léger nuage bleu dans sa bouteille, couleur azuré. Il trouva une étiquette non-utilisé, et une plume. Il écrivit en fine lettre sur le papier ‘’Potion à retardement, explose au bout d’ une heure au contact de l’ air. Ne pas bouger, ni embouteiller, hautement instable. L’ utilisation de magie rend la potion encore plus instable. ‘’ Le Gamin était prévenu désormais. D’ ailleurs, Robin l’ entendit dans la rue qui rentrait. Il chantonnait légèrement, innocemment. L’ Elfe débouchonna la fiole, retourna un sablier dont le verre était tracé ‘’Une heure‘’ , et se plaça dans le couloir. Gama était en train d’ ouvrir sa porte. Robin porta la main à sa sacoche, et y attrapa son fouet. L’ homme masqué n’ eût pas même le temps de réagir qu’ il avait déjà pris un coup de fouet sur la joue, dès son entrée dans son domaine.

- Mais que … ? balbutiait le mini-Satan.

- Tu te souviens d’ il y a une semaine, quand tu as littéralement cramé ma maison ? Tu te souviens de notre combat où tu as essayé de me faire passer pour un monstre ? Voici ma réponse, clamait l’ Elfe, fouettant encore une fois. Tu ne m’ en voudras pas, j’ ai jeté ton fouet électrique. Tu en as bien assez qui ne font pas d’ étincelles, tu n’ avais pas besoin de celui là. D’ ailleurs, tu ne sais même pas te servir d’ un fouet, va prendre des cours auprès d’ un maître, c’ est à peine si j’ ai eu mal la dernière fois.

L’ Elfe claque son fouet contre la cheville de Gama et le fit trébucher, et rouler au sol. Son masque tomba, et Robin en profita pour lui laisser une belle marque qui lui justifierait l’ usage de ce masque. Le petit homme ne gémit pas. Il gardait sa colère et sa douleur pour lui. Alors Robin frappa encore. Une fois. Deux fois. Trois. Gamafey ne criait toujours pas, mais Robin avait aperçu une larme de douleur dans ses yeux. Il lui asséna un dernier coup, et lui indiqua :

- Je t’ ai laissé une belle surprise dans ton laboratoire. Il te reste le temps de ton sablier pour trouver une contre-potion, ou tout ton laboratoire, et peut-être même une grande partie de la maison sautera, je n’ ai pas bien fait attention aux dosages.

- Ca se paiera, grogna Gamafey.

- Peut-être oui, mais pas tout de suite, tu vas être occupé à sauver ton chez toi et même à le réparer je pense. Quel dommage, dire que je n’ aurais pas eu cette idée si tu n’ avais pas brûlé ma maison. Enfin, je te remercie je suppose, je vais enfin pouvoir me bâtir une maison dans un lieu où l’ on ne pourra me chercher. Merci Gama.

Et l’ Elfe quitta la maison, laissant Gama courir à son laboratoire. Par l’ entrebâillement de la porte, il cria :

- Au fait je t’ ai emprunté un peu de Tëcinà et de Fröklyn. Tu n’ en auras pas besoin pour ta contre-potion, et puis, ca vaut bien tout ce qui a bien pu brûler dans mon laboratoire. Au plaisir Gama.

Et l’ Elfe repartit vers le Fouet Cinglant, sachant que Gama ne reviendrai pas avant un moment. Quelques temps plus tard, au milieu d’ une conversation, il entendit un léger *boum*. Il se demanda si c’ était l’ œuvre de sa potion, ou de Gama qui mélangeait des ingrédients qui étaient confondus, et riait des insultes que Gama devait proférer à son égard à cette heure-ci.
 
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DeletedUser4089

Hum ... Commence plutot par les nouvelles du recueil Les robots, et au roman Les cavernes d' Acier. Ca t' éclairera un peu sur ce que sont les trois lois, tu comprendras plus vite ! :)

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Ce texte fut écrit en réponse à top, mais je n' ai plus le lien, et encore moins le courage de le chercher :D
Robin se replongea dans son jeu de cartes. Tant pis pour le carré d’ as, il proposa :

- On remélange je suppose ?

Ses deux amies acquiescèrent, posant leur jeu sur la pile de la pioche. L’ Elfe mélangea habilement le jeu , tout en pensant à ce qu’ il pourrait bien faire à @topaze1310 pour se venger. Il chercha quelque chose de simple, pas spécialement méchant, mais d’ embêtant tout de même, histoire de faire ruminer un petit peu son amie. Plusieurs idées lui passèrent à l’ esprit, mais aucune n’ était appropriée. Faire envoler sa chaise ? Non. Renverser son verre ? Non. Soudain une idée lumineuse lui traversa l’ esprit, et un sourire narquois éclaira ses lèvres.

L’ Elfe finit la partie de cartes avec ses amies, puis se leva en leur disant d’ attendre deux minutes. Il se dirigea vers la table de top, en souriant comme un niais. Cette dernière se détourna de sa conversation et l’ observa. Il garda son sourire niais. Il s’ avança, et sentit que topaze était de plus en plus curieuse. Il s’ assit à côté d’ elle, en gardant son sourire niais. Et le dévisagea longuement, toujours plus interloquée. Au moment où elle ouvrit la bouche, Robin lui fourra le dois dedans, et utilisa la magie pour lui lancer une décharge électrique sur la langue. C’ était un petit choc, insuffisant pour paralyser complètement, mais capable d’ alourdir la langue de la belle dame. Elle lui parla en essayant d’ articuler :

- Hu’ eche heu hu h’ a hait ?

- Je t’ ai légèrement bloqué la langue, bavarde.

Sur ces mots, Robin tourna les talons et retourna s’ asseoir auprès de puce et hitsuji, se retourna, et tira la langue à topaze, qui la regardait avec une étrange lueur dans les yeux.
 
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DeletedUser4089

Bonjour, je mets un coup de neuf par ici !! :D J' ai besoin de ce post


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Mon premier texte de science-fiction, d' autres suivront peut-être....
« Les Encyclopédistes ne sont plus au pouvoir. Leur système oligarchique a été renversé et le peuple de Terminus l’ oubliera, il sombrera tranquillement dans les Ténèbres. » Voilà ce que je pensais. Dès lors, Terminus et le Plan Seldon iraient dans le bon sens. Dans 900 ans, un Nouvel Empire prospère s’ établira, son cœur battant, Terminus, et unifiera enfin la Galaxie.

Et pourtant, je me sentais las. Depuis toujours, je m’ échinai à faire en sorte que l’ Humanité aille dans la bonne direction, en respectant les Lois. Est-ce que maintenant, mon existence avait toujours un sens ? Avais-je encore une mission à accomplir ? Mon dernier défi, le dernier qui restait, était de m’ arranger pour que le moins d’ Hommes possible ne souffre. « La violence est le dernier refuge de l’ incompétence » avais-je dit une fois. Je ne peux que difficilement me résoudra à frapper un Homme. Je suis conditionné par des particules qui agissent de manière logique et rationnelle dans mon cerveau en n’ importe quelle circonstance. J’ obéis à des lois, des lois bien particulières.

PREMIERE LOI : UN ROBOT NE PEUT NUIRE A UN ÊTRE HUMAIN, NI PAR SON INACTION, PERMETTRE QU’ UN HUMAIN SOIT BLESSE.

SECONDE LOI : UN ROBOT DOIT OBEIR AUX ORDRES DES HUMAINS, DANS LA MESURE OU DE TELS ORDRES NE SONT PAS EN CONTRADICTION AVEC LA PREMIERE LOI.

TROISIEME LOI : UN ROBOT, DANS LA MESURE OU CE N’ EST PAS EN CONTRADICTION AVEC LA PREMIERE OU LA SECONDE LOI, DOIT PROTEGER SA PROPRE EXISTENCE.

LOI ZERO : LE BUT ULTIME DE L’ EXISTENCE D’ UN ROBOT EST DE PROTEGER L’ HUMANITE. UN ROBOT NE PEUT DONC EN AUCUN CAS LUI NUIRE, NI PERMETTRE PAR SON INACTION QUE MAL SOIT FAIT A L’ HUMANITE. CETTE LOI EST ABSOLUE ET PASSE AVANT TOUTE AUTRE.

Je suis R. Daneel Olivaw, aussi appelé Da-Nee, l’ ami de Ba-Lee, Eto Demerzel, Chetter Hummin, Salvor Hardin, j’ étais Premier Ministre, un ami de Hari Seldon et d’ autres encore. Et je suis le premier et le dernier des robots humaniformes. Et je suis le dernier rempart de l’ humanité pour la protéger contre elle-même.
 
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DeletedUser4089

Eeeeeeeeeeeeet de celui la !! Maintenant, je vais tout changer par ici (pire que la fée du logis :D)
EDIT : misère je vviens de voir que j etais deux minutes en retard pour le premier post ^^' Pardon les modos !!

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Ce texte fut écrit pendant l' une de mes longues nuits de dépression et d' insomnie. ca m' évoque beaucoup de tristesse encore aujourd' hui, finalement c' est pas si vieux....... Je vous laisse lire :

Je suis perdu, je n ai plus de sensations. Je flotte dans les salles de cours. Je ne dors plus. Je ne fais plus que deux choses. Penser et écrire. Penser le jour, écrire la nuit, écrire en pleurant pour oublier. Oublier. Oublier c' est tout ce que j' aurai voulu. Ou mourir. Finalement, la différence aurait été moindre. Je ne sais pas où je vais. Je ne sais pas ce que je fais. Six pieds sous terre je ne me serais pas posé de questions. Mais depuis ce temps ou j' aurais pu tout éviter, des liens se sont fait entre moi et le monde. Ce sont eux qui me retiennent. Mon combat. Ma famille. Mes amis. ce que je vois tous les jours, et ceux que je me suis juré de voir, ceux que je ne verrai jamais, qu' importe !

Tous ces liens, qui doivent scintiller autour de moi ne sont plus que des lumières glauques, qui n' éclaire plus. Ils absorbent le peu de lumière qu' il me reste. Qu' est ce qu' ils pourraient penser de moi ?
 
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DeletedUser426

Après l'inactivité de ce sujet, je ferme et j'archive celui-ci.
N'hésitez pas à me contacter pour une possible réouverture. ;)
 
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