Au fil des races... Votes

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Chiigo

Equipe d'Elvenar
Equipe forum & support
Bonjour :)

J'espère que vous prendrez autant de plaisir que moi en découvrant les oeuvres de nos artistes.

Vous pouvez voter pour vos 3 textes préférés. Vous aurez 7 jours pour faire votre choix.

Vous pouvez en discuter
ici.

Bon vote !

...Chers confrères et nobles gouverneurs de cités.


Voilà 3 jours que nos hommes sont revenus vainqueurs des provinces de planches, les mules et autres baudets chargés du petit bois récupéré et de divers trésors.

Pour célébrer cette victorieuse avancée dans les terres inconnues et hostiles, la cité toute entière a festoyée durant 2 jours et 2 nuits. Feu de joie avec le bois fourni, ainsi que mets de choix et spectacles en tout genre, ont ravis les habitants.
Mais il me faut vous narrer la drôlerie, qui nous a ouvert à de nouvelles perspectives.

Comme vous le savez nos apprentis mages testent sans cesse de nouvelles incantations et sortilèges.
Ainsi le plus génial ou fou des apprentis a tenter l’extravagante manipulation du temps.
Maîtrisant peu cet art, il a ouvert un portail et en pleine célébration nous est apparue, une créature céleste, venue d’un autre âge.

Nous pensions qu’il s’agissait d’un tour d’escamotage..
Mais l’apprenti avait réussi son expérience.

Ainsi depuis nous comptons une habitante supplémentaire, détentrice d’une science qui nous est encore inconnue.
Elle a notamment fabriqué de petites lentilles dans un matériau qui filtre la lumière. Ainsi on peut mirer le soleil de midi sans se brûler les yeux.
De concert avec elle, les joailliers nous en ont fournis suffisamment, pour équiper tous nos cerbères.
Ainsi équipés nous déjouerons l’arme des cristallins, celle qui a mis en échec tant des valeureux conquérants.

Alors que j’écris cette missive, l’armée avance confiante en cette nouvelle magie.
Le pas cadencé des hommes ne saurait faiblir, et les offrandes aux divers Dieux se poursuivent.
Pour honorer leur bienveillance envers notre peuple et qu’ils poursuivent de nous offrir le courage et la vaillance qui nous définit...
Je préfère les fées : étant donné que choisi une ville elfe je trouve que cela va bien ensemble et les bâtiments sont jolies.
Mardi 7 septembre: Je me lève à 6H je ramasse mes prods comme tous les jours sauf aujourd'hui c'est un pas comme les autres j'ai amélioré mon portail des fées ai niveau 4!!!!! Certes j'avais déjà construits 5 ou 6 fermes de diurne et 67 fermes nocturnes mais jamais un portail des fées au niveau 4 évidemment! Ce qui est coll car cela boost 160% les productions des fées. Je débloque le même jour mon camp des mercenaires super cool le dernier bâtiment des armée, et, avec un peu de boosts de temps je réussit à entrainer des chevaucheurs ailé avant le tournoi! Au mais j'ai débloqué en même tant une extension de provinces je vais enfin amélioré mais superbes ateliers au niveaux 18! La journée terminé je peux enfin m'endormir dans les beaux pissenlits avec les fées !
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Il n'était pas clair que ces elfes pussent m'attendrir.
Ces oreilles pointues, cette démarche émasculée
Me firent douter de moi, de leur humanité.
Le troufion est bon soldat, qui ne peut faiblir.

J'optais donc pour de simples Mortels, à choisir.
J'hésitais alors entre un mâle et une femelle,
Mais il n'était pas aisé de les prendre tel quels.
De fait, personne ne voulut se faire occire.

Je décidais de chuchoter aux Immortels
Titubant tel un acolyte dans sa ruelle
Et me mis en recherche d'une escouade couillue.

Je formais mon armée pleine de mages excités.
Las ! la caverne n'avait point rendu tout son jus :
Il fallait se jeter entier dans la mêlée !
One upon a time...il était une fois, il y a bien longtemps...

18 ères Elvénarienes se sont succédé pour le plus grand plaisir du peuple mais aujourd'hui certains villages sont en attente du prochain alignement des planètes.

Oui, c'est sûr j'ai entendu des bruits de Dune (l'auteur est sur le sable) il semblerait que "les esprits d'équipes" sont à bout de souffle et devront être remplacés très bientôt.

C'est pour quand alors ? Pour la prochaine ère m'a dit Georges. C'est pourquoi à la question qui nous brule les lèvres : "pour qui votez-t-on ...pour votre soutien Georges.

Oui, Georges a besoin de vos encouragements, il a bien du mal à rassembler toutes les promesses mais c'est sûr il va nous préparer un logiciel tout vert.

Est-ce à dire que les Orcs seront de la partie ? Seront-nous exposés à la Kryptonite ? Reverrons-nous ce ciel verdoyant chargé de nuages d'espoirs ?

Je peux vous affirmer, ici-même, qu'Elvenar a obtenu sa majorité (18 ères) et que nous pouvons déjà nous préparer à organiser les 20 ans du jeune prodige.

On l'a vu grandir, on l'a élevé avec toutes nos meilleures attentions tel-le un-e "projet"...niture partagé-e par de nombreux parents dans le monde entier.

On en est fier et on peut dire "on était là" pour accueillir les invités qui ne manquaient pas de se goinfrer de nos marchandises, se remplir les poches de nos pièces d'or et de se servir de nos matériaux précieux sans "sensiblerie".

On voit bien qu'on a à faire à quelqu'un de précoce, élevé chez les fées puis "à la dure" chez les Orcs à ramasser les champignons à la pelle, qui s'est égaré en forêt chez les Elfes Sylvains et qui a déjà fait l'université des sorciers et dragons dès ses 9 ans.

Puis, il a vécu de petits boulots comme maraîchers chez les Halfelins. On peut dire qu'il lui manquait quelque chose d'élémentaire c'est ce qu'il fit dès la fin des récoltes.

C'est à partir de là qu'il a peaufiné toute sa sensibilité et a commencé à produire comme un vieux sage, manifestant sa volonté de servir l'air, l'eau, le feu et la terre mère.

Il s'est glissé dans le monde Egyptien Chez les "Amuni", puis de créateurs tout en gardant le secret de ses découvertes qu'il a codifié D000, D001 sic!

On l'a vu Ambassadeur de la bière et du thé (lol) puis comme marchand voguant avec ses navires. Il nous a gratifié de terre rare "l'Unurium" nous faisant récolter des crevettes pour le réveillon.

Enfin, il est arrivé au saint des saints : "l'esprit d'équipe" ... qui est à l'honneur.
Il a malheureusement perdu nombres de parents pourtant attentionnés.
Oui, c'est vrai l'esprit d'équipe porte bien son nom avec les marchandises d'ascension. Celles-là même qui sont l'objet de toutes les attentions avec son système commercial communautaire sans pareil.

On enterre ici le jeu individuel qui nous permettait de gagner un match au profit de l'esprit d'équipe et l'intelligence collective qui permet de gagner la coupe du monde.

Autour de quelques foyers des équipes qui sont gardés précieusement par les initiés on discute de la suite, on espère, on rêve de faire grandir encore et toujours nos villes dans l'harmonie du soir de Charles Beaudelaire.

Quant à Georges, qui s'est doté de bretelles renforcées, on ne doute pas qu'il va trouver les ressources nécessaires pour faire grandir cet obscur objet du désir et permettre à l'auteur de cette nouvelle d'écrire le prochain épisode.
Un jour avec Windi_XIII, Elémentaire d'Air

Sur un monde lumineux et ensoleillé, Windi_XIII s'éveille lentement du sommeil .

Durant la période nocturne de leur monde, les Elémentaires ôtent leurs masques et retrouvent pour quelques heures leur forme native ; pour régénérer leurs forces, ils sombrent momentanément dans une sorte de coma embrumé où ils divaguent avec insouciance comme au temps de leur enfance.

La lumière du jour les ramène à la conscience et ils doivent rapidement remettre les masques qui leur permettent de conserver une forme "civilisée", et d'exploiter leurs immenses pouvoirs.

Windi_XIII ne connait pas son âge, mais c'est un/une jeune Elémentaire de Vent. A la fin de sa période de maturation infantile, ses pouvoirs ont été testés et il/elle s'est révélé très puissant(e). Il/elle a alors été adopté(e) par la famille Windi, les plus grands bâtisseurs du monde Elémentaire.
Leurs ancêtres ont construit Fort_Eleme, le palais où se réunissent les 4 Sages, représentant les 4 formes Elémentaires (Eau, Terre, Feu et Air).
Windi_I , le patriarche Windi, est l'un de ces Sages.

A son réveil, Windi_XIII s'empresse donc d'ouvrir son armoire de Pierre sculptée, décorée de Platine, pour y choisir l'un de ses quatre masques : deux faces mâles et deux femelles, chacun susceptible de lui conférer une apparence et des pouvoirs spécifiques. Ils sont tous les quatre magnifiques, et Windi_XIII en prend grand soin car il s'écoulera de longues années avant qu'il/elle soit jugé digne d'en ajouter de nouveaux à sa collection.
Aujourd'hui il/elle sélectionne Tourbillon, qui lui donnera l'apparence d'un jeune adulte mâle élancé et souple, sculpteur talentueux et un brin fantaisiste.

Une fois prêt, Windi_Tourbillon se rend à l'école suivre la classe deTaille et Sculpture de Pierre Lunaire. Il n'y a que deux autres élèves, légèrement plus âgés, avec lui dans la classe. Car les Elementaires sont un Peuple ancien et puissant, à la longévité exceptionnelle; ils se reproduisent peu et lentement.
Windi_XIII est très assidu et appliqué au cours de travail de la Pierre, car c'est grâce à sa maitrise de ce Talent qu'il/elle espère rejoindre bientôt les autres membres de sa famille sur Elvenar, où son Peuple est venu au secours des Elfes, des Humains et des Elvenars, en proie au conflit. Les Sages ont imaginé de créer un immense espace de Jeux . Cette esplanade sera le théâtre de compétitions amicales où l'esprit d'équipe devra dominer, permettant aux 3 races d' associer leurs talents plutôt que de chercher à se combattre.

Windi_XIII est impatient de participer à cette oeuvre magnifique et de faire la connaissance des peuples fantasques et querelleurs d'Elvenar, qui sont aussi les géniaux et généreux Créateurs de leurs précieux masques.

Après les heures d'étude , Windi_XIII dispose d'un période de récréation , et aujourd'hui il/elle a décidé de la passer au sein de l'Elementarium. C'est un vaste (immense, en fait) espace naturel, un paysage de collines et de forêts, où s'ébattent librement les petits, encore immatures. Point de parents, ni d'enseignants pour les plus jeunes Elementaires . Ils sont sous leur forme natives, et inconscients, accomplissant leur maturation lentement. Leurs pouvoirs se renforçant au contact de la nature qui les entoure, ainsi qu'aux interactions avec les autres formes d'élémentaires .

Windi-XIII se sent bien au milieu des petits sauvages , vifs et drôles, . Il/elle virevolte avec les petits Vents, attise gentiment les petits Feux, renforce les petites Pluies, sèche les petites Terres lorsqu'elles se sont fait arroser par d'espiègles élémentaires d'eau. Ce sont de doux moments qui le reposent entre les heures de cours du matin et le travail qui va suivre.

Détendu et régénéré, Windi-XIII se rend ensuite à son atelier, pour passer des heures à peaufiner sa maquette .
Il s'agit d'un bâtiment néoclassique flanqué d'une jolie cour, entourée d'un péristyle.
Grâce au masque Tourbillon, il/elle met la dernière main au façonnage des chapiteaux de ses élégantes colonnades. Il/elle sculpte dans la Pierre Lunaire les feuillages délicats, les vrilles, les fruits et les papillons, merveilles de grâce et de délicatesse.

Cette maquette est son chef-d'oeuvre. Elle lui permettra d'accéder à la Maitrise, et sera son Sésame pour l'envol vers Elvenar. Son rêve deviendra réalité.
Windi_XIII y met toute sa concentration, puise sans compter dans son Essence et y infuse toute la Puissance de son Talent encore en devenir. Il/elle est plutôt fier du résultat.

Lorsque le soir commence à tomber, Windi-XIII rejoint ses camarades, Elementaires des 4 ordres, dans la Cour du Fort-Eleme. Tous ensemble ils consacrent un moment à la Méditation pour chasser la tension de leurs efforts antérieurs. Puis ils créent ensemble un Ballet Mystique, chaque jour nouveau, grâce à l'association de leurs talents ; arabesques de feu et de vent, parfums de terre et de pluie. Cette danse merveilleuse les nourrit et les renforce, accroît leur Puissance et les achemine vers une plus grande maturité.

Ils dansent ainsi jusqu'à épuisement de leurs dernières forces , puis ôtent leurs masques, et les rangent soigneusement avant de s'endormir.
 

Chiigo

Equipe d'Elvenar
Equipe forum & support
Calme, Collaboration et Magie chez les Sorciers & Dragons

Il n’est pas rare, durant une journée quelconque, que des « ennuis » se présentent soudainement dans les villes des Sorciers & Dragons. Il arrive même fréquemment que de jeunes apprentis, voire des Premiers cycles, se laissent emporter par leur fougue et concoctent des potions, évidemment prometteuses, mais aux degrés divers d’effets collatéraux allant de la simple fissure murale à la dévastation de quartiers entiers.

Fâcheux, me direz-vous, certes, mais non irréversible. Un petit enchantement ici, un sort réparateur par là et hop… voici que les facultés de magie retrouvent leur calme légendaire.

De mémoire de Sorcier & Dragons, le calme est effectivement ce qui symbolise le mieux une journée au cœur de leurs villes. En effet, quoi de plus propice à l’étude ?

Ainsi, on peut observer à l’aube naissante, des flots de sorciers, jeunes ou moins jeunes, accompagnés de leurs acolytes cracheurs de feu, volant ou trainant la patte, plus ou moins bien réveillés, se diriger vers les somptueux bâtiments de l’université qui enseigne et développe les disciplines des Arcanes, de l’Alchimie et la dernière, mais non la moindre, la Nécromancie.

Sachant que la magie de cette race d’Elvenar trouve sa source dans le Mana, c’est tout naturellement autour de celui-ci que portent majoritairement les recherches menées par les plus érudits Sorciers et leurs étudiants. De nombreux cours et séminaires sont ainsi proposés aux apprentis afin d’ouvrir leurs esprits et orienter leurs pensées vers des solutions durables d’exploitation et de pérennisation du Mana.

Il est alors tout naturel qu’un citoyen d’une telle ville mette tout en œuvre, selon les moyens qui sont les siens, pour apporter sa pierre à l’édifice de la connaissance en mettant, jour après jour, du cœur à l’ouvrage, afin de fournir les matériaux de construction, de développement et de subsistance nécessaires à la communauté. Le mot d’ordre est donc la collaboration ! N’est-ce pas un charmant portrait…

Evidemment, c’est sans compter sur les frasques des Dragons, qui par nature n’ont rien de calme, ni d’érudit et ne sont guère axés sur la pérennité des villageois. Bien que très proches des Sorciers, les Dragons aiment piétiner, brûler, détruire cultures et constructions, pour le seul plaisir de tromper leur ennui.

Il n’est malheureusement pas rare de les voir se faire remonter les bretelles par les mages les plus anciens et les plus respectés. Oui… les plus anciens, car tout jeune qui s’essaierait à leur faire des remontrances se verrait soufflé à des kilomètres hors de l’enceinte de la cité ou simplement carbonisé sur pieds. C’est qu’ils sont quelque peu susceptibles ces chers Dragons.

Voici par exemple, ce qu’il est advenu hier dans le quartier nord-est de la cité de Pandemonium, à l’exact opposé, soit dit en passant, des bâtiments de l’Université.

Deux jeunes dragons rouges, qui par nature ont la faculté de cracher des flammes et d’être plutôt farouches, se sont, en milieux de matinée, élancés à tires d’ailes vers les manufactures de parchemins de la ville. C’est avec effroi et promptitude que les ouvriers qui s’attelaient à faire sécher de nouveaux lots de parchemins, initialement destinés à la faculté des Arcanes, ont pris leurs jambes à leurs cous alors que les dragons rouges plongeaient vers eux tête la première, tout en répandant leurs dévastatrices flammes sur les manufactures et alentours.

C’est ainsi que Myrabel, la tenancière de la taverne adjacente, qui tournait la manivelle du puits dans sa cour au moment des faits, n’a eu que le temps de se demander ce qui venait soudain obscurcir le soleil matinal et pouff…s’est retrouvée avec une coiffure crêpelée fort peu seyante aux effluves âpres persistants. Non qu’à l’origine sa beauté fût la principale qualité pour laquelle elle était connue, mais elle n’avait tout de même jamais fait fuir la clientèle de par son odeur de… cramé, quiconque en ville pourra en témoigner.

Que vous dire par ailleurs, des pauvres fabricants de parchemins dont la totalité du travail était réduite en un petit tas de cendres fumantes.

La garde de Vallorian, alertée par les flammes fit évidemment le déplacement au pas de charge, et ce n’est qu’en voyant les dragons rouges s’éloigner en gloussant bruyamment vers l’horizon qu’elle se dit que ça avait dû chauffer. Effectivement, tel fut le constat à son arrivée sur les lieux. Il fallut ainsi faire appel à un collège d’adroits Sorciers pour réparer tant bien que mal les dégâts apportés aux parchemins et bâtiments. Les cendres récupérées tinrent lieu d’engrais pour les cultures - qu’on ne vienne pas reprocher à cette race de ne pas respecter les cycles de la nature.

Quant à la malchanceuse Myrabel, c’est avec nonchalance qu’on lui fit remarquer que les Sorciers ne sont point coiffeurs.

Ce genre d’événements est plutôt courant dans ces villes. On remarque, lorsqu’on se donne la peine d’observer, la garde de Vallorian partir en courant ici et là, en laissant l’université avec un minimum de surveillance, la population invectiver tel ou tel dragon, les Sorciers exaspérés se rendre sur les lieux et, comme relevé en préambule, les joyeux apprentis en profiter pour mettre au point des potions visant, par exemple, à ressusciter les cheveux calcinés ou à dérider les sorciers grognons.

La jeunesse déborde souvent d’imagination lorsqu’il s’agit de venir en aide à son prochain et par la même, d’envisager un plan de carrière lucratif.

La vie ne manque pas de piment dans le calme apparent des cités de Sorciers & Dragons. Cela dit, le soir venu, les Dragons s’en reviennent conter leurs exploits à leurs amis Sorciers et faire leur mea culpa auprès des citoyens. Ils considèrent, qu’à leur façon unique, ils permettent à tout universitaire de réaliser des travaux pratiques sur le terrain ; notamment en Alchimie, par la purification des lieux et la transformation de la matière calcinée en matière renouvelée. Il est à noter que jamais ils ne s’en prennent aux bâtiments culturels fournissant le précieux mana. C’est tout à leur honneur.

Les dégâts majeurs étant toujours rapidement réparés par les sortilèges, c’est dans la joie et la bonne humeur, que les journées se terminent dans les villes de Sorciers & Dragons : autour d’une revigorante flambée et d’une belle tablée couverte de victuailles à laquelle peuvent se joindre tous les habitants, entre deux productions magiques.

Il n’est, par ailleurs, pas de cadre plus propice que celui des nuits étoilées d’Elvenar, pour permettre aux Nécromanciens de pousser plus avant leurs pratiques et réflexions. Après les journées sous le signe du calme et de la collaboration, c’est la pure magie qui règne sur les ténèbres des Sorciers & Dragons.
C'est en sortant de la forêt elvénarienne que je découvre le royaume des nains, blotti dans une clairière.
L'un d'entre eux m'apostropha :
-« Qui êtes-vous, chère Madame ?
-Je suis Plume, Virevolte Plume, et je cherche votre royaume car je dois absolument travailler à la mine, ainsi que me l'a conseillé Elvenar le Grand. Quel genre de mine pouvez-vous me proposer ?
-C'est très simple : Il nous reste quelques mines de crayons, appelés aussi Graphites, très utiles pour les échanges épistolaires, mais les mails et la cybernétique les ont supplantées et nous ne conservons qu'à titre de témoignage d'un temps révolu.
Quelques uns d'entre nous travaillent encore dans les mines de sel, mais les marais salants de Noirmoutier nous ont siphonné une importante clientèle, écologie oblige, elles sont donc en sursis. Nous avons aussi de mauvaises mines, en soins palliatifs, que nous tentons de sauver du désastre architectural à grand renfort de travaux d'étayage, ce sont un peu nos boulets, et également de bonnes mines, en super forme, excellentes productrices de tous minéraux , de très bons éléments, je dois dire.

Je vous recommande les mines de cuivre et de charbon, nos spécialités, le charbon étant auto- extrait de nos galeries sans l'aide d'outils, contrairement au cuivre qui demande des bras et du matériel. Même de petits bras si l'on parle de nains....

-Je vous suis reconnaissante pour toutes ces informations et moi mets tout de suite au travail, le temps de trouver ma bara...mine.
Un jour au pays des Orcs


-Grmmpf, grommela Grmmpf en se contorsionnant pour enfiler ses pieds griffus dans une salopette raide de crasse.

Ce matin là, Grmmpf s'était réveillé d'une humeur massacrante. La veille avait été une journée décevante, il avait perdu son combat contre un adversaire moins fort, n'avait pas attrapé d'animal plus gros qu'une souris à la chasse, et pour clore le tout, n'avait eu pour dîner que de minuscules champignons roses et douçâtres. (Décidément, le nouveau cuisinier gobelin ne l'avait pas à la bonne).

En conséquence , il avait émergé du sommeil affamé, mais également souffrant d'une terrible rage de dents . (Ses crocs cariés lui rappelant illico qu'il devrait totalement bannir les éléments sucrés de son régime alimentaire, une petite fée bien dodue eût bien mieux convenu que ces maudits champignons).

-Plop, bougonna Grmmpf en enfonçant un couvre-chef informe sur son toupet noir hirsute.

Puis il partit à la recherche de Filo, l'elfe stupide qu'on lui avait affecté comme compagnie depuis quelques jours.( Une histoire de diplomates , d'amitié entre les peuples etc etc...)

Grmmpf ne voyait rien de bon là dedans. Mais cet elfe malingre l'avait battu (par la ruse) au corps à corps en l'immobilisant d'une clé de bras et il l'avait humilié à la chasse avec son arc et ses flèches.

Grmmpf avait donc une revanche à prendre. Et il avait bien l'intention de le faire dans les marais s'étendant à l'ouest du campement.

Ce fut une journée magnifique : Grmmpf captura quatre ragondins, (et une glèbe mais il la dévora immédiatement, donc cela ne compte pas ), et se rafraichit dans les eaux boueuses et odorantes (hmmpf) chaque fois que le soleil tapait trop fort . Filo pour sa part, peina et glissa sur les chemins encombrés d'herbes hautes et coupantes, faillit se noyer dans un trou d'eau, et ne put évidemment se servir de ses armes au milieu des enchevêtrements touffus . Il revenait donc bredouille, épuisé et crotté. Mais sa fierté ne lui permettait pas de se plaindre.

De retour au camp, tous les orcs félicitèrent Grmmpf, qui rayonnait de joie (rooarr) . Ils firent un festin de ragondins en buvant des litres de bière naine. Et s'endormirent sur place en ronflant bruyamment.

.....

-Hello, vous avez aimé mon histoire? Vous avez raison, mais dommage, il n'y rien de vrai là-dedans, j'ai tout inventé.

Je m'appelle Filiradalinodésiquavir, et je suis un elfe. Tous les elfes sont des menteurs, et je suis le plus grand affabulateur de tous.

Grmmpf donc, est bien un orc, mais il ne se nomme pas Grmmpf, son nom Brokabarak . Les orcs sont de grands guerriers. Quel grand guerrier s'appellerait Grmmpf? Il est le petit frère de Burukbarak que vous connaissez peut-être dèjà. (Une histoire à l'eau de rose avec une fée ou un truc comme ça. Berk , les histoires d'amour ce n'est pas mon truc.) Je dis petit frère parce qu'il n'a que 125 ans , comme moi, mais il mesure plus de deux mètres et je crois qu'il grandit encore.

Brokabarak est mon meilleur ami. On s'est connus quand les orcs sont arrivés sur Elvenar par le portail dimensionnel. Et depuis, on ne se quitte plus. Du moins pendant les vacances.

Souvent c'est lui qui vient sur Elvenar, mais il n'aime pas trop les elfes Sylvains qui y vivent maintenant; il les trouve prétentieux et pédants. Donc , le plus souvent, c'est moi qui me rend au pays de Brokabarak , et ça ne me dérange pas du tout, au contraire.

C'était le cas cet été -là, j'étais arrivé depuis quelques jours , et on avait prévu de faire une expédition de chasse dans les marais.

Brokabarak s'était donc réveillé à l'aube, et il s'était réellement levé du pied gauche (mais je crois bien qu'il a deux pieds gauches) et de mauvais poil , bien que les orcs n'aient pas de poils (juste une sorte de petit balais brosse sur le sommet du crâne).
Il n'avait pourtant pas mal aux dents. ses crocs sont magnifiques et sains. Sa mère fabrique une sorte de pâte dentifrice à base d'un fruit nommé Durion (je ne sais pas si vous connaissez, sinon google est votre ami). Très efficace, mais bonjour l'odeur.

Quant à l'histoire des champignons roses, je ne sais pas d'où je sors ça. Ni Brokabarak ni moi ne mangeons de champignons, et ça ne viendrait pas à l'idée de Maman Orc de nous en proposer pour le dîner.

Il s'était habillé en grommelant puisqu'il était de mauvaise humeur, comme je viens de vous le dire. Brokabarak grommelle souvent, mais il parle parfaitement .Peu , il est vrai, et uniquement lorsqu'il a quelque chose d'important à dire. Il articule tout à fait correctement, malgré ses crocs saillants. Il a même tenté d'apprendre le langage Elfe pour me faire plaisir. Mais trop c'est trop. Vous avez lu mon nom... tout le reste est à l'avenant. Nous communiquons donc en langue Orque. C'est nettement plus simple.

Nous nous sommes retrouvés sur la place et en route pour les marais, à l'Ouest de la ville. Et ce fut réellement une magnifique journée. Je ne vous ai pas encore parlé du troisième membre de notre bande, Globby, c'est un gobelin. La mère de Brokabarak l'a adopté quand il était tout petit. Ils sont frères de lait, en quelque sorte (quoique je me demande souvent comment c'était possible) . Avec Globby, nous formons une équipe de chasse absolument imbattable. Avec ses grandes oreilles il capte le moindre bruit, et nous débusquons toutes sortes d'animaux avec une efficacité redoutable. Ensuite la vitesse de déplacement de Brokabarak , et son habileté à lancer la hache, associées à mon agilité et mon adresse avec un arc, font que nous rentrons rarement bredouilles.

Je reconnais que ce jour là, j'ai réellement glissé dans un trou d'eau, et que , peut-être, j'ai réellement failli me noyer. Mais du coup, on a tous pris un bain de boue, on a bien rigolé, et on est rentrés complètement crottés mais hilares et chargés de gibier.

Le reste de la soirée s'est passé comme je vous l'ai déjà raconté. On a baffré, bu de la bière, on s'est battus (pour rire heureusement, parce que Brokabarak me casserait en deux comme une baguette de bois s'il le voulait), et on s'est endormis près du feu . En ronflant bruyamment.

....

- Vous me croyez cette fois? Hon, hon. Quels naïfs vous êtes. Nous les humains, sommes très bons aussi pour raconter des histoires fantastiques. Et quelquefois on fait des concours, pour se divertir et voir qui inventera la meilleure. D'ailleurs, de quelle imagination fertile est sorti Elvenar, ce pays magnifique peuplé d'incroyables créatures ?....
Une nouvelle journée se leva sur le petit village où les nains avaient pris récemment l'asile.
Alors que le soleil, timide, dépassait doucement la montagne, les voilà qu'ils se levaient. Ensemble, unis comme les doigts d'une seule main, ils se levèrent comme pour répondre à l'appel des premiers rayons. Un premier rituel s'imposait aux travailleurs des ateliers. Étant les premiers à partir de leur résidence respective, ils leur fallait à tout prix la bénédiction d'Haugur. C'est pourquoi un temple fut construit dès leur arrivée, afin de pouvoir remercier les dieux et leur terre natal pour la journée à venir.

Une fois fait et surtout une fois débarbouillé, ils allaient directement à la taverne prendre un petit déjeuner. Ce bâtiment était considéré comme le point de ralliement des nains. Ils s'y retrouvaient pour tout sujet qui était à débattre... Sans oublier auprès d'eux, une bonne grosse chope de bière bien fraîche ! La taverne était assez grande pour accueillir tout le monde !

Ils restaient une heure pas plus. Après cela, ils allaient à l'atelier creuser, fondre, façonner ou même tailler le granit, le cuivre et l'acier. Le tout dans une bonne humeur à faire rougir le ciel.

Pendant ce temps-là, une autre catégorie de nain se préparait. Le commandant et le sous commandant des armées étaient debout avant même les premiers rayons du soleil. Ils étaient allés à la taverne avant tout autre habitant.

Leur travail était simple. Conduire leur armée à chaque victoire ! Ils entraînaient troupes après troupes, noyant leur journée dans une odeur de sang et d'une douce brume matinale à l'odeur d'hydromel. Toute cette préparation était due au tournoi qui débutait chaque semaine. Un tournoi qu'ils gagnaient à chaque fois !

Et ce jour-là, l'heure était au tournoi et non à l'entraînement. Le commandant ordonna à son second de rester au village et de continuer l'entraînement pendant qu'il irait au champ de bataille. Il prit le strict minimum, but une dernière gorgé d'hydromel et partit avec la moitié de son armée.

Le premier tournoi était à deux provinces du village. Ils y arrivèrent en deux heures. Le commandant regarda les troupes ennemis avec dédain. Ils possédaient des archers principalement... Une erreur de stratégie, selon lui. Il ne voyait pas le commandant des troupes ennemis, mais il le trouvait bien idiot ! Il n'attendit pas un coup de départ pour attaquer. Le tournoi exigeait qu'il batte la troupe et c'est ce qu'il allait faire ! Il souffla dans la corne d'Odin et ordonna à la première section d'aller à l'attaque. En dix minutes seulement ils avaient désarmés leurs ennemis et attachés autour des arbres qui leur avait servi tantôt de bouclier. Un tournoi n'exigeait aucune mort seulement la mise à terre d'une des deux troupes engagées.

C'est ainsi qu'ils gagnèrent leur premier tournoi ! C'est alors que devant eux, se montra la deuxième province où se poursuivait le tournoi. Ils mirent dans un sac leur butin qu'ils venaient de gagner, puis ils partirent de nouveau.

Avec tous les nains aux ateliers et d'autres au tournoi ou à l'entraînement, la taverne restait plutôt vide... C'était dans ces périodes creuses que les tavernier se reposaient. Ils buvaient et mangeaient entre eux, se racontant des histoires concernant leur peuple ou sur d'autre. Ils prenaient le temps de savourer chaque minute de repos, car après cela, ils devraient nourrir une bonne centaine de nains.

Le maire du village en profita pour passer. Il restait souvent à l'écoute des nains. Il appréciait leur compagnie bien qu'elle soit bruyante jusqu'à tard le soir !

Depuis leur arrivée, son village n'avait fait que croître en puissance. Les matériaux arrivaient chaque jour en abondance, les armées étaient mieux entraînées et donc plus forte... Tout ceci était pour le bien du village. Tous les jours, il discutait avec leur chef. Ensemble, ils décidaient d'installer oui ou non de nouvelles structures ou de nouvelles acquisitions de terrain. Et voilà que toute la mâtiné se passait tranquillement.

Quand midi sonna au village, c'était la cohue dans la taverne. Tous les travailleurs nains s'y rendaient, avec l'espoir de prendre un bon repas après leur dur mâtiné. Le plus gros de la bande du premier atelier Ouest hurla de rire suite à l'incident qui toucha son coéquipier plus tôt dans la matinée.

- Il prit de toutes ses forces le marteau, le frappa contre la pierre où de petit caillou s'en détacha. Cet idiot les prit dans sa main avec le regard aussi impressionné qu'un bébé dragon regardant, pour la première fois de l'or ! Et il hurla dans tous l'atelier " J'ai trouvé du granit ! J'ai trouvé du granit !". Tous les nains de la taverne c'était tut afin d'écouter le récit. Alors, il alla voir le chef... et il annonça fièrement "je suis le premier a à voir trouvé du granit chef !". Haha. Le chef le regarda, prit ses caillous dans ses mains et lui donna une bonne frappe sur l'épaule ! Mais le pauvre gars, il glissa un peu en arrière et tomba dans le ravin creusé deux semaines plus tôt ! haha ! Il est ressortit aussi noir que le granit !!! Tous les nains rirent de cette mésaventure.

L'heure passa ainsi, entre anecdotes et bonne humeur.

L'après-midi, les marchands du village et les nains palabré sur bien des sujets. Ils se mélangeaient pour échanger les savoir des un et des autres. Ils remerciaient les nains pour les ressources qu'ils leur permettaient de gagner. Grâce à eux, la soie ou même les structures de parchemins bénéficiaient d'aide et de profit.

Sans oublier le butin que rapportait le commandant avec ses troupes ! Au bout de 10 provinces en moyenne par jour, les butins ramassés étaient assez importants pour pouvoir aider le village.

C'est vers 17h que les troupes rentraient au village se reposer et déposer leur butin. Ils croisaient furtivement les marchands et travailleurs... Eux, ils ne finissaient que vers 20h. Après cela, une fois les troupes reposées, tout le monde se réunissaient à la taverne. Humain et nain, ainsi réuni après une longue journée de travail. Ils mangeaient et buvaient à ne plus s'arrêter. Ce n'était qu'à minuit où chacun se séparait pour aller dormir, en se souhaitant bonne nuit.
Noble Lecteur,

Je me nomme ABDA, premier conseiller de la Reine SIDHE et chef de son Administration.

Mon bureau occupe le dernier étage de la Tour de la Prospérité, avec vue imprenable sur la nature environnante. J’y ai passé une bonne partie de la nuit afin de dessiner les plans du nouveau bassin de jeu qui agrémentera le parc royal.

Des essences rares aux feuilles argentées l’entoureront, ajoutant de la magie à la sérénité des arbres baobênes. Les créations d’un tout jeune jardinier seront également mises à l’honneur, des lampions de cocons multicolores, une vraie réussite ! Ils éclaireront l’allée centrale lors des soirées de fête.

L’aube étire son blanc manteau, renvoyant les fantômes de la nuit dans leurs cachettes, et sa fraîcheur revigorante efface ma fatigue. L’envie de fouler les pelouses inondées de rosée me pousse à prendre la direction des fermes toutes proches.

J’y rencontre chaque matin nos valeureuses ouvrières, celles du matin arrivant par la voie fleurie à grand coup d’ailes un peu froissées d’un repos bien mérité, et leurs rires cristallins chassent tous soucis de mon front.

Vite, je vais les rejoindre afin de saluer également les équipes de la nuit. L’occasion d’admirer leurs fraîches productions de morelles dont nous utilisons la pulpe pour fabriquer de délicieuses confitures.

Je suis resté proche de notre peuple féerique malgré mes hautes fonctions et connais tous les chants joyeux qui rythment le labeur des champs… après tout ma jeunesse campagnarde n’est pas si loin…

Le temps d’avant, avant ces horribles nains. Cette fuite pour survivre. Quelques effets dans un baluchon, des parents épuisés par l’exil, la solitude avec de rares compagnons pour consolation. Et marquée au fond de mon être cette envie de retrouver une terre hospitalière pour y faire jaillir les fruits d’une nature aussi protectrice que productive.

Mes pensées retracent le chemin parcouru, la confiance accordée par une jeune Reine… Avancer encore et toujours telle était notre devise du haut de notre adolescence !

Un parterre de tournesols attire mon regard et j’en commande une pleine brassée pour ma douce amie NAYEL dont c’est la fleur préférée. J’imagine son plaisir devant cette multitude de soleils, me voici tout attendri à l’évocation de son sourire, eh oui je suis amoureux de la plus magnifique des fées !

Trêve de rêverie…

Notre système d’irrigation occupe à présent mon esprit et j’écoute avec attention le compte-rendu du Jardinier en Chef. Nos productions se portent bien, hormis le velours dont la qualité laisse à désirer depuis une semaine. C’est vraiment fâcheux car notre Reine en fait grande consommation pour sa parure.

Ayant trouvé dans un manuscrit ancien une formule permettant d’améliorer la qualité de ce velours, je donne mes instructions afin qu’il retrouve sa douce texture d’antan. Espérons que le résultat sera au rendez-vous, le grand bal de l’automne est proche et les élégantes de la Cour voudront rivaliser d’élégance !

Après la visite d’une nouvelle bergerie, notre cheptel augmentant régulièrement, mes pas me mènent dans les vignes pour un dernier contrôle. Les lourdes grappes sont gorgées de sucre, les vendanges démarrent demain et à ma grande satisfaction tout est prêt, les températures s’annonçant clémentes pour nos vignerons.

Un dernier regard circulaire sur cette nature apaisante et je me presse en direction du Palais, il ne s’agit pas de faire attendre la Reine, très à cheval sur la ponctualité. Malgré le temps qui passe, Elle m’impressionne toujours autant. Certains à la Cour la trouvent hautaine, je sais au fond qu’il n’en est rien et qu’elle met tout en œuvre pour le bien-être de ses ouvrières et de leurs familles.

Mais les responsabilités pèsent lourd sur ses épaules et je suis bien placé pour savoir que l’avenir de notre civilisation est sa priorité. Et comment oublier que c’est sa clairvoyance qui nous a épargné bon nombre de catastrophes par le passé !

Dans notre réunion quotidienne, je me dois aussi d’évoquer l’évolution de notre rayonnement commercial et, tout en franchissant le premier vestibule, je peaufine mes arguments.

Chevauchant mon fier BOURDON, Responsable de la Guilde des Marchands, nous rendons visite régulièrement à nos provinces partenaires. Lors de notre dernier voyage, nous avons découvert une contrée inconnue, productrice d’étoile d’anis et de clous de girofle dont nous avons grand besoin.

Ma proposition serait de créer des liens durables avec ces étrangers dont l’accueil a été chaleureux. Nous pourrions leur apporter l’énergie de nos lanternes élégantes en échange, j’ai bien noté que cette technologie les intéresse au plus haut point.

Mon projet de partenariat est prêt et n’attend plus que la signature de notre Reine vénérée, la voici justement qui vient à ma rencontre…

L’après-midi est très avancé lorsque je sors du Palais, heureux de la confiance renouvelée de ma Souveraine. Dès demain je pars en voyage afin de finaliser notre nouvel accord commercial. Avec mon compagnon bourdonnant, ami fidèle des premiers jours. Le temps de le prévenir et de partager un nectar de plantes rares dont il a le secret,

Et me voici libre, alors que le soleil décline à grande vitesse. Libre de consacrer ma soirée à ma belle NAYEL, magicienne envoûtante de mes nuits amoureuses.

_____________

Tu comprendras aisément, Noble Lecteur, que j’arrête ici mon récit mais si, en quête d’équilibre et d’harmonie, tes pas te mènent un jour dans notre Monde, tu seras le bienvenu.

ABDA
 

Chiigo

Equipe d'Elvenar
Equipe forum & support
1 Les Elfes sont une peuplade majestueuse et fière, empreinte d’une magie qu’ils puissent directement dans la beauté de la nature, des animaux qui les entourent, des astres ou encore de l’âme de leurs ancêtres.

Ils ne cherchent pas la bataille, ils sont humbles et se contentent de leur petit coin de paradis. Respectueux de leur environnement, ils mettent un point d’honneur à vivre en symbiose avec toute forme de vie quelle qu’elle soit.

C’est en communiant et en assimilant le savoir de toute chose, qu’au fil des âges, leur sagesse, leur noblesse et leur magie a été reconnue à travers l’entièreté du royaume, et parfois même au-delà.

Emybiel était l’un des plus jeunes Elfes, il avait toujours entendu parler de cette cérémonie féérique où tous se réunissaient…

Ce jour était extraordinaire pour le peuple elfique, ils se préparaient pour le grand évènement traditionnel, qui avait lieu chaque année sur les terres des Elfes.

Toutes les terres elfiques attendaient ce moment avec énormément d’impatience. Quant aux autres contrées, elles avaient toutes entendu parler de cet avènement et certaines peuplades avoisinantes mettaient un point d’honneur à y assister.

Emybiel savait que cette journée était particulière et représentait le seul jour de l’année où les astres sont parfaitement alignés. Son peuple, les Elfes et ses ancêtres auparavant y ont toujours vu un symbole de puissance et de magie. Depuis l’aube de leur civilisation, cette célébration a toujours été au centre de leur croyance. C’est la raison pour laquelle, beaucoup de cités elfiques ont décidé de placer en leur centre une place des fêtes destinées à cette journée spéciale.

- Bonjour Birthiel, comment vas-tu ?
- Bien et toi ?
- Je, euh,… Je vais bien aussi, répondit Emybiel en rougissant.

Secrètement, il avait toujours eu beaucoup d’émotion à l’arrivée de Birthiel. Elle était si élégante, grande et si sûre d’elle, que se dégageait d’elle un charisme surprenant. Elle avait le même âge que lui et c’est elle qui, depuis quelques années, avec sa famille, gérait la place des fêtes où se déroulait l’ensemble des festivités de ce jour si important.

La place des fêtes est un endroit gigantesque, créé pour accueillir tous les Elfes de la cité mais également les autres créatures magiques ou les autres peuplades qui souhaiteraient participer. Ainsi, Emybiel espérait croiser de nombreuses 2 peuplades car il savait qu’il n’était pas rare, durant cette journée, de croiser des Humains, des Nains, des Tréants, des Fées, venus assister à la célébration elfique.

Occupé à placer des stands de dégustations de nourriture elfique, il fut surpris par un bruit derrière lui.
- Nobles Elfes, Gentes dames et Nobles Gens, amis Tréants, amis Nains, et autres peuplades amies ici présentes, qui nous avez rejoint pour cet incroyable évènement…
Nous sommes heureux de vous accueillir pour cette journée mémorable qui permettra à l’année nouvelle d’émerger et de nous apporter l’abondance et la sérénité…

Il s’agissait de Berthiel qui lançait le début des festivités. Emybiel était subjugué par la facilité avec laquelle elle s’adressait à son public depuis le centre de la salle des fêtes.

Cette place des fêtes avait été conçue à l’image de la civilisation elfique, un cercle composé de magnifiques carreaux gravés de symboles de protection, d’abondance, de remerciement elfiques. A l’extrémité de ce cercle, avaient été gravés les noms des ancêtres, qui malgré leur disparition, veillaient sur le royaume. D’autres carreaux sont encore intacts en vues d’accueillir les noms de ceux qui les précèderont.

Au fur et à mesure de la cérémonie, Berthiel étincelait de plus en plus. De la lumière suintait de son corps comme des petites étoiles, qui s’élevait autour du centre du cercle de la place où avait été planté un colossal arbre de l’une des plus rares espèces présentes dans les forêts elfiques. Il représentait l’essence de la magie que les Efles puissent dans l’atmosphère avoisinant.

Une très ancienne légende, transmise de génération en génération, voulait que l’esprit de la nature lui-même avait fait don de cette espèce d’arbre aux Elfes pour les remercier de leur vénération, de leur spiritualité et de leur sagesse.

Présenter cette cérémonie était un honneur immense, dont Berthiel était très fière. Elle avait pris soin d’être consciencieuse, mais le regard passionné de Emybiel ne lui avait pas échappé et d’une certaine façon, ce regard intense lui avait donné plus de chaleur, de motivation et de lumière dans sa façon de faire son discours…

Lorsque le ciel commença à s’assombrir et que l’alignement des astres fût parfait, cela signifiait que le lancement du sortilège pouvait être entamé. Aux abords du cercle de la place des fêtes, les Elfes commencèrent alors leur ode à la 3 nature. Tous réunis, ils chantèrent les chants de leurs ancêtres et dansèrent en rythme de telle manière qu’au lointain, on aurait pu s’y méprendre et penser qu’ils était qu’un cercle de brume scintillant entourant et tournoyant autour d’un arbre d’une extrême beauté.

Selon leur croyance, les Elfes espèrent que la bénédiction qui suivra l’achèvement de ces festivités, permettra une régénérescence pour tous et dans tous les domaines. Ainsi, ce sortilège leur garantira, pour l’année à venir, l’abondance de nourriture, de richesse, de matériaux dans leurs ateliers et que leurs manufactures ne manquent pas de travail.

Depuis que cette bénédiction elfique est perpétrée dans l’harmonie des traditions ancestrales, les Elfes ont toujours été une civilisation solide, stable et tranquille, dont le prestige n’a pas de frontière.

Après l’achèvement de ces chants et des danses, quand la brume se dissipe, le calme avant le lever du soleil laisse présager qu’une magnifique journée se profile à l’horizon, mais également une merveilleuse et prospère année.

Emybiel s’apprêtait à rentrer chez lui, avec sa famille, lorsque devant lui s’est dressée Birthiel. Soudain sans dire un mot, elle s’avança et lui fit un timide bisou sur la joue. Puis furtivement, elle s’enfuit avec malice…

Tous les Elfes de l’entièreté du Royaume qui attendaient ce jour avec impatience, étaient enchantés et confiant à l’idée d’accueillir la nouvelle année qui s’avance timidement. Mais l’étaient –ils tous autant que Emybiel ?

Les rues de la cité retrouvaient petit à petit l’effervescence de leur quotidien… De la joie et du bonheur se dégageait de l’ensemble des citoyens… L’incantation elfiques était une complétude !

Mais qu’en serait-il pour Emybiel et Birthiel ? Se retrouveraient-ils ou n’était-ce que l’impulsion du moment ?
Révolution au Royaume d’Elvenar



Par une matinée tranquille dans le royaume d’Elvenar, dans la ville de NoisetteVille donc le fondateur était un Elfes, une rumeur circulée. Un portail était arrivé dans la nuit sur la place des animations. Les trente-quatre grands personnages qui s’occupé chacune d’une merveille antique regardaient avec admiration ce monument.

-il est magnifique, ce cercle qui tourne en son centre me fait penser au puits de mon abysse doré.

-non, voyons, il fait penser au D111-a « Voyage temporel »

-pour ma part, j’aime les deux feu de chaque côté, notre peuple pourra danser devant lui se soir en ayant chaud.

-tu as raison, mais le bourgmestre m’a fait savoir qu’il apporterait avec eux, un foyer d’eau, de feu, du vent et de terre. Ca va prendre de la place sur la place.

-oui, c’est sur sans compter la place d’accueil pour laisser entrer, les humains, les elfes et les Elvenar.

-notre ville est grande…..

Il ne put finir sa phrase le forgeront les interpellât.

-qu’elle avantage pour notre peuple, vont-ils nous apporter ?

-une révolution pour la fabrication de matière première dans votre forge et aussi pour toutes les fabriques de notre ville.

Le peuple, pour une grande partie des ouvriers qui devaient passer par la place pour aller au travail s’arrêter pour admirer l’édifice. L’un deux fit naitre une rumeur comme quoi, ils allaient devoir payer des impôts en plus pour toute la technologie qu’ils voulaient sois disant nous apporter. La rumeur prit une telle importance, que tous les Elfes qui se trouver sur le char de la saint valentin, l’endroit qui d’ordinaire était un lieu où l’on se reposer, pareille cher l’Our lunaire. Le lieu de bien être pour le commun des mortels, sans compter que même chez la Réunion des sorciers ou encore au Manoir des pèlerins et au Vaisseau féerique et tous les autres bâtiments de toute la ville. La rumeur présistée.

A l’heure du repas, le conseil de l’hôtel de ville était réuni, une décision devait être prise. Ce trouver autour de la table un représentent de toute les races, le bourgmestre, un Elfes au cœur tendre les regardaient en commencant par la droite, il y avait le représentent des Nains qui bavarder à celui des Fées, les Orcs et Gobelins parlait avec les Elfes en face d’eux, les Sorciers et Dragons eux s’embler réfléchir. Pour les Halfelins, la dispute qui les opposer au Marchands d’Unur pour une bagatelle dont tout le monde avait oublié la raison, penser que ses nouveaux arrivants allés être pire. Quant aux Elémentaires, ils affirmaient que grâce à eux, ils allaient être encore plus grands qu’il ne l’était déjà. Les Amuni et les Ambassades se réjouissaient des nouveaux venus, l’esprit d’Equipe et les Elvenars ne s’avaient que penser. Le bourgmestre fini par poser ses yeux sur les Créateurs quand soudain, il sursautât. Le Créateurs venait de donner un grand coup de poing sur la magnifique table fait par les neufs marchand de la ville. Chaque marchand avait mis un peu de créativité dans cette table, elle avait était conçu par les Elfes qui pour leurs par avait prévu que la table devrait avoir des rallonges pour accueillir des nouveaux arrivent. Le bourgmestre avait alors ris de cette proposition, aujourd’hui il était contant de leur idée révolutionnaire de l’époque ou tout jeune arrive dans l’hôtel de ville, elle était bien loin de cette époque. Il revient à la réalité. Le silence fut interrompu par la voie du Créateur.

-l’on doit intervenir, l’aide que vont nous apporter l’esprit d’équipe va unir notre peuple des Elfes avec tous les représentent que notre ville accueil.

Le bourgmestre sourit et pris la parole.

-Mais l’on va régler le problème comme l’on l’a toujours fait, par une magnifique fête, qui va durer jusqu’à la fin de la nuit.

Tous les membres du conseil le regardât avec des yeux mis clos, le premier à réagir fut l’Orc.

-Quand vous dites fin de la nuit, c’est juste que demain matin?

-Oui et demain la journée sera non travaillée. Après tout, nous pouvons offrir a notre population ces jours de congé. Les coffres sont remplis d’argent et L’esprit d’équipe que va nous apportait le portail va renforcer l’union de citoyen. Nous serons donc les grands gagnant de cette fête.

- Je pense que c’est une très bonne idée, dit le Sorcier. Je vais mettre un peu de magie dans la musique pour renforcer les liens d’amitié avec ce nouveau portail.

-Et moi dit le Gobelins, je vais offrir la bière à nos concitoyens.

-Et bien, nous les Marchands d’Urus, nous allons offris la nourriture.

Le représentent des Halfelins fit savoir qu’il offrirait a la population leurs meilleurs pâtisserie. Le Créateur sourit devant toutes ces âmes de bonne volonté. Après deux heures de discussion, le conseille de l’hôtel de ville se séparât. Mais avant la dispersion. Le maire qui était un Elfes à la voie angélique parla dans le micro qui sortit par magie de la table. Il prit une grande inspiration et sa voie résonnât dans toute la ville.

-Mais chère citoyen, un portail et apparue se matin sur la place central de notre ville. J’ai le grand plaisir de vous inviter avec tous les conseillé de notre ville a un bal pour fêter l’événement de l’arrivée « du portail d’esprits d’équipe ». Pour cet évènement les boissons ainsi que le repas et sans oublier les délicieux déssert vous seront offert, n’oubliez pas votre chaise et table pliante, ainsi que votre sac pour ramener vos déchets à votre domicile. A toutes les personnes qui ont fini leurs travail, venez aider nos employers municipaux a préparer la place pour une fête qui se voudra mémorable pour l’arrivée du portail. Je désire aussi vous faire savoir que l’aide apportée par nos nouveaux collègues, ne vont pas donner lieu à de nouveaux impôts ou travail supplémentaire.

Le micro avait à peine était éteint que les citoyens de la ville ne parlaient plus que de ça. Les femmes et hommes qui ne travaillaient pas ouvrirent les fenêtres pour mettre les décorations en place. Celle-ci était enroules soigneusement sur les façades de la ville, il suffisait d’appuyer sur un bouton et des filins emmenaient les guirlandes de l’autre côté de la rue. Toutes les rues furent décorées en moins de deux heures. Aux fenêtres des maisons des décorations lumineuses furent installé. A vingt heures, tout le monde commenças à sortir de chez eux, en habits de dance, la coutume voulait que chaque personne puisse s’habiller au couleur des Elfes, tous les sortes de la couleur bleu était représenter. Les femmes portaient pour certaine des longues robe ou très courte, les hommes étaient en pantalon ou short. Chacun avait une petite chaise et les hommes avaient la charge de prendre une table pliante pour accueillir quatre personnes.

Les trente-quatre grands personnages étaient au balcon de l’hôtel de ville qui trônait sur la grande place, en son milieu se trouvait le maire. Celui-ci prit une grande respiration, à chaque fois qu’il devait lancer un bal sa voie trembler un peu.

-Aujourd’hui et un grand jour, accueillons comme il se doit le portail « esprit d’équipe ».

A ses mots une phrase long et aigus envahis la ville.

-Biennnnnnnnnnnnnn, venueeeeeeeeeee au portailllllllllllllllllllllllllllle.

Elle fut répétée trente-quatre fois. A la dernier phrase les deux feux du portail se mirent à grandir en hauteur, la chaleur émise envahi la ville et le sorcier mis la musique en route, tout le peuple se mit à danser, la boisson et la nourriture fut distribués, dans les rues l’on s’amusait dans la joie et bonne humeur, a beaucoup d’endroits des chaises et des tables apparurent, les plus vieux regardaient les jeunes accomplirent des prouesses acrobatiques. Sur le balcon les femmes avaient rejoint leurs époux. Tout ce petit monde bavardait quand soudain un petit tremblement se fit entendre, sur la place un temple représentant un oiseau commençât à sortir de terre, puis trois autres arrivèrent de la même façon. Les gens s’étaient écartés pour les laisser s’installer au milieu de la place. La beauté des quatre monuments fit naitre des étoiles dans les yeux des habitants. L’Elfes premier élus de la ville était fière de sa population, chaque fête se déroulait dans la bonne humeur et la joie. Jamais de débordement, un peuple aimant qui s’amuse dans la ville pour fêter ses nouveaux arrivants comme il l’avait fait avec tous les autres. Il se tournât vers les convives qui se trouver sur le balcon.

-Voilà une soirée comme l’on aime les faires dans notre charmante ville. On pourrait organiser une autre fête pour chacun des nouveaux bâtiments qui viennent d’apparaitre ?

Un oui fut prononcer en cœur, tous les regards se tournaient vers les magnifique bâtiments qui était désormés au centre de la grande place.
PREMIERE RENCONTRE

Les rives du fleuve au nord d’Arendyll étaient magnifiques en ce début d’automne et les herbes encore chaudes.
Les dernières céréales encore sur pieds étaient bien mûres et il n’y avait plus guère de temps avant que cette terre fertile ne reprenne son repos annuel.
Galatée, assise au bord de l’eau, jouait avec un long bâton et regardait les fées qui s’agitent avec empressement pour remplir leurs seaux, en volant au ras du fleuve, et en repartent pour elle ne savait quelle destination.
« Elles sont en train de quitter Elvenar, lui avait dit sa mère, elles se pressent pour éviter les mauvaises rencontres. »
Galatée aimait ce délicat parfum qui flottait dans leur sillage !
Mais c’est une odeur nauséabonde, mélange de pourriture et de viande avariée qui enveloppa Galatée et son sourire admiratif fit place à un fort froncement de sourcils.
Un bruit sourd de pas lourds et des cliquetis métalliques se fit entendre sur le chemin qui longe le fleuve, dans un nuage de poussière et qui l’empêcha de distinguer l’origine de ces perturbations. Galatée pensa à s’enfuir mais elle se dit que cette menace, si menace il y a, ne semblait pas se diriger vers elle, elle décida donc de rester immobile et de retrouver les cultivateurs dès qu’elle se sentirait en sûreté.
Galatée bondit sur la berge quand elle sentit une main, ou une patte… sur son épaule.
C’était d’un vert mordoré…
Avec de longs ongles noirs et solides.
Mais l’appui était léger et ne semblait pas agressif.
Galatée se retourna et découvrit un énorme sourire parsemé de nombreuses dents fines et acérées. Au-dessus, deux petits yeux noirs et brillants la fixait amicalement.
L’ensemble surmontée de deux longues oreilles vertes et pointues.
Le tout posé sur un petit corps trapu, à peine plus haut que les cinq ans de Galatée.
C’est la première fois qu’elle voyait un être aussi étrange.
- Je m’appelle Gralam et toi, comment t’appelles-tu ? demanda le petit être vert.
- Ne me fais pas de mal ! s’exclama Galatée.
- Ne crains rien, petite fille aux cheveux d’or, je viens en ami; mais ne t’approche pas de la troupe que j’accompagne, derrière, dans le nuage de poussière, mes compagnons sont pour beaucoup dangereux et tu risquerais de devenir leur premier repas sur Arendyll !
- Qui êtes-vous ?
- Nous sommes les gobelins et les orcs, nous venons d’arriver ici par le nouveau portail que les humains ont construit; les orcs sont des grosses brutes sanguinaires et ce sont eux que tu dois éviter, les gobelins, comme moi, ne sont pas agressifs, mais certains sont un peu trop rusés…
- C’est vous qui faites fuir les fées ?
- Sans doute, de toute façon il est préférable qu’elles s’en aillent.
- Où allez-vous ?
- Nous cherchons des endroits pour nous installer, j’espère trouver une petite grotte agréable !
- Mais tu ne vas pas habiter tout seul, tu es trop petit !
- Ne te fie pas à ma taille fillette, j’ai 114 ans et je suis un jeune adulte ! Mais tu ne m’as toujours pas dit ton prénom…
- Je m’appelle Galatée et J’habite dans le faubourg d’Arendyll.
- Tu pêches quoi avec ton bâton?
- Rien, je ne sais pas pêcher.
- Je t’apprendrai, si tu le veux…
- Bon Galatée, je dois retrouver ma troupe avant qu’elle ne s’éloigne de trop. Gralam fit alors pivoter la besace en cuir qui était dans son dos et l’amena devant lui; il l’ouvrit et en sortit un petit écrin noir incrusté de pierres aux couleurs éclatantes.
- Tiens, lui dit Gralam, prends, c’est pour toi.
- C’est quoi, demande Galatée en prenant la petite boîte. Elle ouvrit l’écrin et découvrit un pendentif étrange aux motifs gravés qui semblaient se mouvoir autour du bijou.
- Grâce à ce pendentif, je saurai où te trouver, où que tu sois ! Ne le perds pas et presse le fort si tu veux m’appeler ou si tu te sens en danger !
- Oh merci Gralam, c’est un cadeau magnifique ! s’exclama la fillette en regardant le bijou.
- Au revoir Galatée, je suis très heureux de t’avoir rencontré, et à bientôt.
Galatée n’eut pas le temps de répondre au Gobelin, quand elle releva la tête, Gralam avait déjà disparu…
Galatée se releva et s’éloigna du fleuve pour rejoindre sa mère; les travaux de la journée allaient prendre fin il serait temps de rejoindre Arendyll avant la tombée de la nuit.
Galatée sentait l’écrin qu’elle avait déposé au fond de sa poche et qui resterait pour le moment son merveilleux secret.
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LES NAINS

Je suis Lyra Miasatra, ambassadrice Elfe.

Nous avons souhaité ouvrir Khelonnar à d’autres races afin de partager nos connaissances et de renforcer nos défenses mutuelles… C’est un vœux pieu car la 1ère race avec laquelle nous souhaitons tester ces relations, est la race naine… Elle n’est pas réputée pour sa gentillesse, mais plutôt pour ses compétences dans les domaines des métaux et de la pierre. Après avoir reçu Udrak Doomcave, l’ambassadeur nain pendant une journée, c’est à mon tour de découvrir leur univers et leurs us et coutumes…

Une aube nouvelle se levait lorsque nous nous sommes retrouvés devant le portail qui donne accès à leur monde, et plus précisément à Ragnarok, capitale des nains au pied de la montagne Haugur. Après les salutations, nous avons franchi la ligne magique et j’ai découvert un soleil timide et pur brillant dans le ciel d’un paysage de montagnes… des chants d’oiseaux résonnaient et le bruissement de la brise nous caressait le visage. Nous empruntâmes un chemin tortueux qui se lovait dans la vallée, niché entre les hauteurs et un ruisseau guilleret. Au détour d’un virage, Ragnarok et ses remparts de granit se dévoilèrent, solides, massifs… impressionnants !

Udrak, mon guide, me conduisit au cœur de cette cité qui dû jadis être magnifique, et qui était en pleine reconstruction. Il me conduisit au réfectoire commun du quartier Gumockul, où les nains du lieu s’assemblaient pour les repas : déjeuner et diner… Pour le midi, le repas était cuisiné sur place. Il m’expliqua qu’il y avait une salle de repas par secteur de la ville, et que ça permettait aux nains d’échanger, de préparer la journée à venir, ou passée et surtout, de s’adonner à leur loisir préféré : se disputer !!!

Lors de notre entrée dans l’immense salle aux blocs de granit parfaitement taillés, il y eu un temps de silence, rompu par Udrak qui me présenta…. Et le vacarme ambiant repris sans autre manière. L’espace était pourvu de nombreuses tables rondes garnies de nains criards, rondouillards et rigolards, attablés devants un déjeuner pantagruélique… Mon homologue nain m’invita à le partager.

Je savourais l’instant quand retentit une corne par 3 fois…. Les tables se vidèrent en quelques instant, qui attrapant sa pioche, qui saisissant sa pelle, sa caisse à outils et tout autre nécessaire à la nouvelle journée de labeur qui démarrait. Udrak m’avait expliqué que c’était le signal du départ aux mines ou aux diverses manufactures… Je lui demandais : et les femmes ? Il éclata de rire et me répondit : elles cuisinent pardi ! Il ajouta cependant qu’elles se chargeaient des cultures, des élevages et surtout des négoces des denrées alimentaires auprès d’autres races spécialisées telles que les Halfelins et les fées. Sur ces paroles nous sortîmes et il héla une calèche attelée à une gargouille, à mon sens hideuse et magnifiques à la fois, montagne de muscles enveloppés dans une robe grise.

Notre équipage venait d’arriver devant l’entrée gigantesque d’une mine d’où s’échappait le martèlement des coups de pioches, le raclement des pelles et des blocs arrachés à la montagne, les cris et ahanements des mineurs… Bien que d’apparence désordonnée, je pu constater, une fois franchi le seuil que les nains travaillaient de concert, leurs gestes fluides et précis malgré leur petite taille et leur corpulence. J’admirai la puissance et l’élégance de chacun de leurs actes, le tout conduisant à la naissance de blocs de granit parfaitement taillés, aux cotes bien définies.

Suite à la visite commentée de cette mine, la matinée bien avancée, Udrak me conduisit vers une mine de cuivre, accotée à une fonderie dont les cheminées, excroissances incongrues de la montagne crachaient des fumées bleues et vertes. Là encore, je ne pus que constater que la réputation des nains n’était pas usurpée. De la fonderie sortait des lingots cuivrés qui étincelaient au soleil et dont le parcours à venir se terminerait dans les diverses manufactures. L’ambassadeur m’expliqua que le travail était le même dans les autres types de mines, fer, or, etc. Et que près de chacune d’entre elles se trouvait la fonderie correspondante. Je m’exclamais que la montagne devait être fragilisée depuis le temps d’exploitation passé… et j’eu encore droit à son rire communicatif avant d’apprendre que c’était là aussi le talent de sa race… Savoir ménager cet environnement nourricier… Alors, le son d’une corne retenti 3 fois encore, signalant l’heure du repas. Je pu goûter à une alimentation roborative, préparée au cours de la matinée par les femmes, dont je n’avais pas l’habitude, et mon grignotage fit sourire les nains et les naines… ces dernières m’encourageant à « mettre de la viande sur mes os » … Pour elles, je devais mourir de faim… Ce qui pouvait se comprendre au vu de leur gabarit !

La digestion se fit avec la visite de manufactures d’acier, de cuivre et d’or. Qu’elle ne fut ma surprise de constater la minutie et le travail d’orfèvre dont était capables ses petits êtres avec leurs doigts boudinés, leur violence, sans cesse sous-jacente et leur force ! Les lieux étaient d’une propreté extrême et le bruit ambiant tout autant… Mais de voir les différentes machines en œuvre agir avec une précision d’horloger était impressionnant… même si je fus totalement sourde aux explications généreusement fournies par mon guide. Ce que je pu retenir, c’est que ces équipes étaient la fine fleur du peuple nain, et étaient hautement respectés. Eux aussi passaient leurs journées sur le lieu de leur labeur…

Udrak semblait enchanté de mon expression et répondait à loisir à toutes mes questions… Tous ces mineurs et fondeurs passaient leur journée à effectuer ses tâches, pour moi, ingrates, pour eux, nobles, et revenaient à la salle commune de leur quartier le soir profiter, avant un repos bien mérité, d’une bonne algarade au cours de nombreuses rasades de leur alcool fétiche, le Nabo’ro.

Mais il existait une autre caste importante : les négociateurs, sans qui ces productions ne permettraient pas aux nains de vivre, puisqu’ils dépendaient en grande partie des compétences des races douées dans le travail de la terre et des animaux. Pour les découvrir, il me conduisit au travers des halls dorés d'Haugur, somptueux palais, s’il en fut… Des hordes de nains travaillant à restaurer sa splendeur passée. Je connaissais la réputation de cette race pour la férocité et l’efficacité de leurs négociations… Et je fus le témoin d’un échange âpre pour du Mana, dont la conclusion me fit froid dans le dos. Heureusement que nous n’allions pas avoir ce type de relation !

De retour à la salle commune de Gumockul, l’ambassadeur me confirma que j’avais eu le privilège d’assister à une journée type du peuple nain, et qu’il était heureux d’avoir eu le même apanage lors de sa visite à Khelonnar. Les nains étaient de retour, et leurs chants, leurs discussions, souvent houleuses, envahirent le lieu… Le Nabo’ro coulait à flots et les esprits s’échauffaient… Bien que je refusai de boire, je me sentais saoule de tout ce tapage… Des bagarres éclataient de ci, de là, et mon réflex de vouloir intervenir pour apaiser les belligérants fit rire mon entourage… C’était normal, voire nécessaire : le trop plein d’énergie évacué leur permettrait de bien dormir. On me félicita d’avoir apporté autant d’humour dans cette soirée… Ben tiens ! La soirée se prolongea jusqu’à la tombée de la nuit qui vit les nains partirent se coucher seuls en titubant ou se soutenant entre eux… Et le calme revint.

Udrak m’accompagna jusqu’au portail d’où il me fit ses adieux, un grand sourire visible dans sa barbe.

Même si cette race m’était devenue de plus en plus sympathique au cours de cette journée, leur mode de vie était bien loin du nôtre, calme, où la magie régnait en maître… Mais c’est probablement ce qui allait faire la force d’une collaboration profitable à nos 2 races… Maintenant, j’en étais sure !
 
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Chiigo

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« Oh non encore … » me dis-je. En effet, il est à peine cinq heures et ce maudit Edouard commence déjà à se préparer pour les épreuves du jour. Avec ce tapage, impossible de se rendormir.

Difficilement, je me lève donc pour débuter sa journée. Une douche fraiche aura le mérite de me réveiller totalement. Il est tôt, j’ai donc le temps d’aller au puit des esprits avant de réellement commencer ma journée. Je pars donc dans sa direction. Je prends un petit pain au passage histoire de manger quelque chose.

La ville est encore endormie si on exclut Edouard et son équipe. J’adore voir la ville se réveiller doucement depuis la colline surplombant la ville. En plus, le puit des esprits est au même endroit. Il n’y a pas meilleur emplacement pour se relaxer et profiter des bruits de la nature avant que tout soit envahi par les effusions de vie de la journée. Non pas que je n’aime pas cette vie pleine de mélanges laissés par toutes ces races ayant laissé leur trace ici. Je l’adore. Mais j’adore aussi ce côté calme. En fait, ce que j’aime est le fait que cette ville possède autant de facette et puisse changer du tout au tout en une heure de temps.

Mince ! Je me perds dans mes pensées et j’en oublie l’heure ! Je vais être en retard pour le début de la journée au campement ! Ce n’est vraiment pas le jour. C’est ma première journée là-bas. J’ai tellement hâte de pouvoir apporter ma pierre à l’édifice afin de réconcilier tout le monde. De plus, si je suis en retard, je vais avoir le droit au gourou l’ancien oracle draconique. Et j’aimerai vraiment éviter. Le dernier y ayant eu droit s’en remet encore.

Je cours donc pour arriver au campement. Je passe par la basse-cour des heureux compagnons pour aller plus vite. Mince, la cloche de l’académie sonne déjà. Il va falloir que je prenne un raccourci. Heureusement, je connais tous les raccourcis possibles, je suis beaucoup trop habituée aux retards quand j’étais à l’académie. Heureusement que le campement est à côté. Si j’ai bien appris quelque chose durant ces années de formation, c’est bien les raccourcis pour arriver plus rapidement.

Direction le labyrinthe magique alors. Vous devez vous dire qu’un labyrinthe n’est pas idéal comme raccourci. Mais croyez-moi, quand vous l’avez fait autant de fois que moi, ce n’est plus un labyrinthe. Il s’agit surtout de faire attention aux ptérodactyles qui pullulent en ce moment. Mais bon les champignons carnivores sont là pour s’en occuper. Il faut simplement faire un peu attention à eux. En effet, ils ont tendances à nous confondre avec ces bêtes volantes…

« Melian ! »

Ah c’est Alaric. Je ne suis pas la seule en retard.

- Toi aussi tu ne t’es pas réveillée ?

- Non au contraire, j’ai eu droit au réveil matinal du frère de Folquet et de son équipe.

- Je n’ai jamais compris pourquoi ils s’entrainent si tôt…

- Nous le saurons certainement bientôt. Cela m’a donné une excuse pour aller au puit des esprits.

- Haha c’est donc pour ça que tu es en retard, tu deviens toujours tête en l’air quand … Aïe !

Et voilà, c’est ce qui arrive quand on me cherche. Un bon coup sur la tête. Il a beau avoir raison, il n’a pas à le dire. Après c’est de bonne guerre. On se connait depuis notre enfance avec Alaric. Notre amitié n’est pas vue d’un très bon œil mais nous passons outre. C’est pour cela que le travail fait au campement nous tient tellement à cœur. Ces querelles incessantes entre Humains, les Elfes et les Elvenariens nous sont insupportables.

Et oui, vous l’aurez compris, je suis une Elfe et Alaric un Elvenarien.

Ces conflits datent d’il y a bien longtemps. Heureusement, ils ne sont plus aussi intenses qu’avant. Le projet des Elémentaires commence à porter ses fruits même si c’est excessivement long. Le campement est leur idée. Leur but était d’avoir un lieu permettant de se retrouver afin de mieux se connaître et montrer que les objectifs et volontés de chacun ne sont pas incompatibles. De nombreuses activités ont été mises en place dans ce but. Cela peut paraître puérile mais en fait cela apporte beaucoup. En même temps que de nous apprendre à vivre ensemble, nous apprenons à mieux comprendre les marchandises d’ascension, à améliorer notre utilisation du mana et cela peut aider tout le monde en ville et aux alentours. Cela va dans le sens de tout le monde

Enfin, ce sera pour plus tard, je vois qu’ils sont déjà tous rassemblés. J’espère que nous allons passer inaperçu. Nous rejoignons discrètement derrière Folquet. Tout semble parfait, personne ne nous a vu.

Folquet, c’est le troisième gai luron de notre bande. C’est son frère qui s’amuse à me réveiller tôt tous les matins en criant pendant ses entrainements…

- Mais qu’est-ce que vous faisiez tous les deux ! Ça a commencé il y a quinze minutes !

- Panne de réveil pour moi et …

- Fais attention à ce que tu dis !, le préviens-je

- … et contemplation extrême de notre magnifique ville pour Melian.

Ha Alaric, j’adore ta tête hésitante quand il a peur de me vexer.

Oups, l’organisateur semble nous avoir vu. Il va falloir que l’on reste stoïque le reste de la présentation si nous ne voulons pas avoir de problèmes. Surtout qu’il est en train d’annoncer la répartition des groupes. « Melian, Argo, Basile, Eléanor et Faélin ». Evidemment, ils nous ont séparés, Folquet, Alaric et moi …

Pas grave, c’est aussi le but de tout cela. Direction donc le foyer de feu afin d’aller voir les élémentaires de feu et d’apprendre à travailler ensemble en harmonie.

Après donc une préparation du déjeuner pour tout le campement, la mise en place d’un potager au foyer de terre et enfin une session en tandem pour cinq personnes au foyer de l’air, nous avons enfin finit cette journée éreintante. Qui aurait cru que des activités aussi banales seraient aussi épuisantes ! Mais entre les intérêts et les volontés de chacun, ça n’a pas été facile de réussir à aller au bout de nos missions. Cependant, cela se voit que nous avons le même objectif. Chacun a eu droit à son rappel à l’ordre, mais nous arrivions toujours à démêler les problèmes ensembles en prenant tout ce que chacun pouvait donner.

Je retrouve Alaric et Folquet dans le même état que moi. La journée n’a pas été de tout repos pour eux non plus apparemment. Et dire que la journée n’est pas finie ! Et oui, aujourd’hui est le jour de la fête du grand rassemblement. Tous nos voisins seront réunis chez nous.

Nous arrivons en ville et nous découvrons un centre décoré de milles couleurs ! Des lampions cocons partout, de superbes arbres à papillons, des bougies flottantes, … La ville s’est transformée en un rien de temps. Même les observateurs attentifs semblent à la fête et moins sérieux dans cet environnement !

Le lancement de la fête est prévu dans un endroit magique : le jardin aux fontaines. Sur la place entourée de quatre fontaines majestueuses, le vieux dragon va lancer les festivités. Cela est magnifique. Les lumières se reflètent dans les jeux d’eau de la fontaine dansante, le ciel se reflète dans la fontaine de la tortue, les élémentaires d’eau jouent dans la fontaine dauphin. Et la plus sublime, la fontaine de la paix, symbole de ce que nous souhaitons tous au plus haut point.

Les festivités sont lancées, nous allons manger avec les Halfelins, regarder les concours de force entre les Nains et les Orcs, s’émerveiller face au spectacle dans les airs des Fées et j’en passe et des meilleures. Il y en a pour tous, tout le monde se mélange, s’accepte et s’amuse.

A la fin de la soirée, je repars du côté du puit des esprits. Alaric et Folquet me traitent de casseuse d’ambiance mais j’ai besoin de retrouver un peu de calme. Qui n’a jamais eu cette impression qu’il fallait un moment de calme dans toute cette vie, cette joie ? En tout cas, moi, cela m’arrive souvent.

Une fois en haut, je peux observer ce spectacle plus globalement. Et je me dis une chose : ce que j’aime réellement dans cette ville, c’est cette diversité.

Il n’y a pas un endroit où on ne voit pas une trace d’un de nos voisins. Chaque passage de quelqu’un laisse quelque chose chez nous. Cette ville n’est pas celle des Elfes, des Humains, des Elvenariens, des Orcs, des Amunis ou de qui que ce soit d’autre. Il s’agit de notre ville à tous. Et elle est magnifique rien que pour ça.

Une dernière chose avant de vous quitter pour les rejoindre. Avez-vous remarqué toutes les références à toutes les races qui sont passées par là ?
Les Halfelins


Quel bonheur un beau matin,

de voir surgir les Halfelins ;

Ils ont un physique excentrique

mais sont en tout point fantastiques.

Leurs cornes pointues

sont un peu saugrenues ;

un visage jovial

et un air amical

font que, malgré leurs différences,

d'emblée ils attirent la confiance.

Dès l'aube, ils arrivent, tout sourire

pensant déjà à ce qu'ils vont construire.

Les fermes prospères qu'ils bâtiront

pour que plus grande soit la moisson.

Leurs canaux d'irrigation sont une richesse

qui viendra à bout de la sécheresse.

Alors, de leur dure besogne matinale

naîtront de vastes champs de céréales ;

et quand il sera midi

pour eux point de répit :

Ils labourent leurs champs

pour qu'en un instant

les plus grosses citrouilles

soient prêtent pour la tambouille.

Pour que sur les marchés

les passants soient émerveillés

par les sublimes carottes oranges

qui remportent toutes les louanges.

A l'heure du goûter,

pas question de s'arrêter

car dans leur cerveaux malicieux

a germé un projet précieux.

Et c'est bien grâce à leurs graines divines,

que la cité va s'enrichir de platine.

Les échanges désormais

se feront avec du minerai.

La gomme d'arbre elfique

est un cadeau mirifique

qui nous permet d'espérer

que le futur sera gai.

Les halfelins sont des êtres chaleureux

et ont un caractère généreux.

Jamais race invitée

ne nous aura autant donné ;

et lorsque tombera la nuit,

pour calmer les appétits

on appréciera la saveur

de leurs pains enchanteurs.

Leur fabuleux engrais magique

nous gratifiera de marmelades uniques.

Quant à leur délicieuse soupe du savoir,

elle restera gravée dans nos mémoires.

Après un repas fort sympathique,

viendront les chants et la musique :

c'est ainsi que nous célébrerons

la grande fête de la moisson.

Cette soirée conviviale

scellera une amitié loyale.

Mais la nuit touche à sa fin,

la lune se cache au loin

et c'est avec un immense regret

qu'il faudra déjà nous quitter.

Des larmes pleins les yeux,

nous nous dirons adieu ;

le dernier discours

prononcé le coeur lourd,

aura un gout bien amer

mais viendrons les élémentaires...
 
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Flani Gan

Bourgeon
Bonsoir Chiigo
Merci beaucoup pour ces concours
J'ai eu du mal à ne choisir que 3 textes mais heureusement j'ai vu que d'autres avaient votés pour ceux que j'avais dû mettre de côté :)
Bravo pour ces écrits, de belles découvertes !!
 

Chiigo

Equipe d'Elvenar
Equipe forum & support
Bonjour :)

Merci d'avoir voté pour vos œuvres préférées.

Je vous donnerai les résultats ainsi que les récompenses dans quelques jours.
 
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N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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