À 25 châtie qui tu veux (La Taverne du Fouet cinglant)

Cruciatorum Magister

Cruciatorum Magister

Grenouille ensorcelée
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Très chère @HoanjakeAhna , très chers tous, voici donc le châtiment promis. Il me paraît largement suffisant pour une première fois :)
Les flammes de la cheminée vacillent un instant, et regagnent en intensité, prenant une teinte orangée, hommage à la victime de ce soir. Je me lève doucement, sortant des ombres mouvantes d'un pas lent, presque inaudible. Ma partenaire de ce soir est toute désignée, encore attablée avec Lady et Prune, mais tout à fait consciente qu'elle passera sous mes mains. Je me glisse dans son dos, et caresse délicatement sa joue, la saluant et murmurant à son oreille que l'heure est venue pour elle de découvrir une partie de mes talents. Je souris quand elle se fige, et l'invite à me rejoindre au centre de la pièce, sous la poutre maîtresse de laquelle pend quelques liens. Je lui noue les mains dans le dos avant de relier ce nœud au plafond, la forçant à rester penchée en avant. Respiration profonde, et ses vêtements rejoignent le parquet, tranchés. Seuls quelques morceaux de tissu permettent de garder une certaine décence au vu du public parfois trop guindé. J'éclate de rire en remarquant la teinte rouge du visage de Ahna, qui, visiblement, ne savait pas que j'aime voir ce sur quoi je travaille.

« Très chère, j'ai longuement hésité. Je l'admets sans aucune honte, je ne savais guère comment m'occuper de toi. Je suis néanmoins surpris que tu oses t'asseoir dans cette antre de l'iniquité, toi qui en avait une peur bleue. Quand nous aurons terminé ensemble, quand tes hurlements résonneront dans l'air, et quand ton sang rejoindra celui de bien d'autres au sol de cette taverne, je doute que tu sois capable de reprendre ta position initiale sans douleur. Puisses tu apprécier ce qui va suivre, après tout, la douleur librement consentie fait partie intégrante du plaisir. »


Je prends deux pas de recul, et dépose une lourde claque sur la fesse gauche de ma victime, dont la respiration se coupe sous le choc. Je souris et lui murmure « préambule », avant d'en asséner deux nouvelles, rendant son postérieur aussi rouge que son visage. Je souris en remarquant l'écho dans la taverne, et sors cette fois mon outil favori, mon fouet lamé aux extrémités. Il suffit d'une seule frappe pour faire gicler le sang et provoquer un long cri de douleur, et quatre autres suivent. Ahna est désormais toute tremblante, ruisselante de sueur, de sang et de larmes.


Je hoche la tête et allume un cigare en me rinçant les mains, déterminant l'emblème tracé sur le fessier à vif de ma victime, avant de reprendre la parole d'une voix professorale :

« Fille du feu, désormais, tu vas connaître plus... intimement, dirons nous, le pouvoir des flammes. Après tout, bien que mes outils soient stériles, on ne sait jamais ce qui a pu traîner par ici. Et puis, ça accélérera ta guérison. »


Je récupère un tison ardent dans l'âtre, et le pose sans douceur sur les plaies, récoltant un pur hurlement de souffrance, amenant ma partenaire aux portes de l'inconscience. Je souris, et entreprends de la détacher, la laissant s'effondrer au sol, sur le ventre, pendant que je range mon outillage, avant de la saisir par la seule zone de son postérieur intacte de tout supplice, pour la traîner jusqu'à sa chaise, à sa table, où, avant de la faire s'asseoir, je lui offre une dernière fessée, par pur sadisme. Un soubresaut, et elle s'effondre dans les bras de Prune. J'embrasse cette dernière dans le cou avec un clin d'oeil, et retourne m'attabler dans les ombres.
 

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Je m'installe dans ce lieu où je n'avais pas mis les pieds depuis un long long moment et observe la Taverne.

De nouveaux visages, des inconnus, des proies aux yeux de certains.

Je souris et fixe un coin sombre de la Taverne. Je sais déjà qui a l'habitude de venir s'attabler dans ce recoin des lieux et j'avance donc naturellement vers le fond de la Taverne, caché par l'obscurité.
Je salue le Tavernier dans une langue qu'il ne comprend pas et dépose une petite bourse de pièces dorées, frappées d'un symbole qui lui est complètement inconnu. J'abaisse la capuche de ma cape bleue nuit, dévoilant des oreilles mi-pointues et une crinière brune en guise de chevelure, avant de m'installer dans le recoin sombre de la Taverne.
 
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