DeletedUser9731
Il était une fois un petit Phoenix doré, niché dans une cité. On l'avait perché là par curiosité, l'observer, et vite le délaisser. Le Phoenix de Feu avait eu la préférence.
Mais il resta là. On lui accorda même quelques gloires, trois évolutions qui l'embellirent. On s'en débarrasserait à l'occasion d'un grand chambardement urbain, quand viendrait le temps.
Soudain apparut un pouvoir extraordinaire. Par la volonté et l'usage d'une incantation, un édifice pouvait disparaître puis réapparaître. Le grand architecte de la cité rassura tous les citoyens : le Phoenix Doré renaîtra de ses cendres. Et cela tombait bien, puisque la place où il trônait devait être remise en friche.
L'Architecte s'empare donc du Téléporteur et shazam ! pointe l'oiseau doré... shazam !!! shazaaaamm ! shazam ! shazam ! shazam !!!!!... Hum ! ça marche pas !, avoua-t-il confus. L'incantation ne pouvait s'appliquer aux divinités animales. ... Mince !
L'Architecte, qui craignait alors pour sa tête, reprit la parole : "Amis, ne vous en faites pas ! Le Grand Inno pourvoit à tout ! Nous pouvons faire disparaître le Phoenix grâce au Serpent enlaçant les deux Arbres ! Car nos mages et nos alchimistes sauront le faire revenir à la réalité !" ... "Ouéééé !!!" approuva la foule.
Et Dring ! Dring ! Dring ! fut effacé des plans urbains le Phoenix Doré. Aussitôt courut l'Architecte à l'académie de Magie. On lui expliqua avec force gestes de baguettes qu'un jour, le Phoenix Doré apparaîtrait dans les recettes des grands brouets et que les chimistes le feraient livrer dès que possible.
"Aussi beau qu'il était ?" s'inquiéta soudain l'Architecte. "Ah non ! On vous le ramènera oisillon. C'est tout ce qu'on peut faire." "Mais les atours dont nous l'avions paré ?" "Voyez peut-être dans les réserves de l'Inventaire, au coeur des docks et des entrepôts du port. Ici, vous ne les retrouverez pas parce qu'ils n'y sont pas!"
L'Architecte courut à l'Inventaire, consulta les registres, détailla les étagères, retourna les tapis... D'évolutions, que nenni.
Plus tard, de dépit, l'Architecte fit graver à son fronton :
"Grand Inno, prince des viles contrefaçons !
Ne sont que promesses, pour tant de trahisons.
De pouvoirs n'as-tu fait que tristes illusions".
Voilà, c'est fini ! Dodo, maintenant ! :zzz:
Mais il resta là. On lui accorda même quelques gloires, trois évolutions qui l'embellirent. On s'en débarrasserait à l'occasion d'un grand chambardement urbain, quand viendrait le temps.
Soudain apparut un pouvoir extraordinaire. Par la volonté et l'usage d'une incantation, un édifice pouvait disparaître puis réapparaître. Le grand architecte de la cité rassura tous les citoyens : le Phoenix Doré renaîtra de ses cendres. Et cela tombait bien, puisque la place où il trônait devait être remise en friche.
L'Architecte s'empare donc du Téléporteur et shazam ! pointe l'oiseau doré... shazam !!! shazaaaamm ! shazam ! shazam ! shazam !!!!!... Hum ! ça marche pas !, avoua-t-il confus. L'incantation ne pouvait s'appliquer aux divinités animales. ... Mince !
L'Architecte, qui craignait alors pour sa tête, reprit la parole : "Amis, ne vous en faites pas ! Le Grand Inno pourvoit à tout ! Nous pouvons faire disparaître le Phoenix grâce au Serpent enlaçant les deux Arbres ! Car nos mages et nos alchimistes sauront le faire revenir à la réalité !" ... "Ouéééé !!!" approuva la foule.
Et Dring ! Dring ! Dring ! fut effacé des plans urbains le Phoenix Doré. Aussitôt courut l'Architecte à l'académie de Magie. On lui expliqua avec force gestes de baguettes qu'un jour, le Phoenix Doré apparaîtrait dans les recettes des grands brouets et que les chimistes le feraient livrer dès que possible.
"Aussi beau qu'il était ?" s'inquiéta soudain l'Architecte. "Ah non ! On vous le ramènera oisillon. C'est tout ce qu'on peut faire." "Mais les atours dont nous l'avions paré ?" "Voyez peut-être dans les réserves de l'Inventaire, au coeur des docks et des entrepôts du port. Ici, vous ne les retrouverez pas parce qu'ils n'y sont pas!"
L'Architecte courut à l'Inventaire, consulta les registres, détailla les étagères, retourna les tapis... D'évolutions, que nenni.
Plus tard, de dépit, l'Architecte fit graver à son fronton :
"Grand Inno, prince des viles contrefaçons !
Ne sont que promesses, pour tant de trahisons.
De pouvoirs n'as-tu fait que tristes illusions".
Voilà, c'est fini ! Dodo, maintenant ! :zzz: