Concours Concours de Noël : vos œuvres écrites.

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DeletedUser426


Et voici les œuvres écrites qui ont été proposées....
 
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hamsterdame

Ex-staffien
1.
Il sera une fois Noël !

Décembre, dans un monde au passé malmené par le présent bancal, Noël n’existe plus depuis bien longtemps. Désormais, les humains avaient oublié l’amour qu’ils portaient à leurs proches, à leurs familles. Ils étaient devenus insensibles, individualistes et égoïstes, arrogants, formatés par un système sociétal qui leur avait échappé et dont ils étaient devenus prisonniers. Ils vivaient tous dans l’indifférence la plus totale.

Noël ? Les humains en avaient tout d’abord abandonné la tradition, puis ils l’avaient tous oublié. Tous, sauf le vieux Decathi.

C’était un pauvre homme, le vieux Decathi. Sans abri, il se protégeait comme il le pouvait des assauts du dérèglement climatique, recroquevillé entre un amas de cartons et de fragments de tôle ondulée. La rue était sombre et humide. La pluie ruisselait le long des murs, le vent s’engouffrait, lui glaçant le dos, durant les longs hivers.

Les rares passants n’avaient pour lui qu’un regard indolent. Il n’était pour eux qu’un vieux fou, qui parfois se mettait à fixer le vide, ou à invectiver des êtres imaginaires, comme ça, subitement.

Il faut reconnaître qu’à l’exception de l’esprit de Noël, la mémoire du vieux Decathi ressemblait à une page blanche. Oui, le vieux Decathi ne savait plus son nom. Il ne se souvenait plus ni comment ni quand il était arrivé ici, dans cette grande ville impersonnelle. C’était il y a si longtemps ! Si longtemps que de mémoire d’habitants du quartier le vieux Decathi séjournait depuis toujours sous le auvent de cet ancien magasin déserté.

Decathi. C’est ainsi qu’il avait été surnommé, car sur l’enseigne délabrée qui surplombait son abri de fortune, les quelques lettres survivantes, à demi effacées, formaient triomphalement le mot : DECATHI. Les restes publicitaires d’une marque ou d’un produit appartenant au passé ? Qu’importe, c’est sous ce nom que des citadins narquois l’avaient rebaptisé désormais.

Au matin de chaque jour, le vieux Decathi regardait autour de lui la froideur de la ville. Il était alors submergé par une vague de mélancolie dévorante et tenace, sans qu’il puisse s’expliquer pourquoi. Quand le 25 décembre approchait, une souffrance plus aigüe encore le rongeait et il se sentait perdu, désespéré. Parfois, il éprouvait un peu de joie lorsqu’il entendait des enfants du quartier jouer. C’était bien rare et cela ne durait que quelques rares instants à l’occasion d’une sortie bien encadrée. Les écoles que nous connaissions avaient laissé place aux cours par réseaux, transmis sur une infinité d’écrans ultra design aux domiciles connectés de tous les élèves. Comme leurs parents, les enfants s’étaient ainsi isolés au cœur d’un monde qu’ils ne comprenaient pas. Au dehors, sur de gigantesques écrans waterproof, des rappels à la loi et des discours de propagande politique inondaient les rues, en boucle. Le vieux Decathi, lui, ne s’en souciait aucunement. Une unique chose l’obsédait. Le jour de Noël approchait et, encore une fois, ce jour allait être un jour comme tous les autres pour le monde entier. Pas de feuilles de houx ni de cloches d’or nouées d’un gros ruban rouge, aux portes des logis. Encore moins de réveillon festif où l’on appréciait des mets raffinés comme du saumon aux baies rouges et délicatement fumé au bois de hêtre. Pas de traditionnelle dinde aux marrons. Ni même, ce qui attristait par dessus tout le vieux Decathi, de jouets déposés dans les souliers des enfants.
Tout à sa nostalgie, enveloppé dans une couverture élimée, hors d’âge, qui laissait deviner par endroits les carreaux d’un motif de tartan estompé, le vieux Decathi ne remarqua pas le luxueux Véhicule Utilitaire Sportif qui venait de se garer non loin de son refuge de bric et de broc.

— Bonjour, Monsieur, dit une petite voix.

Le vieux Decathi ne se retourna pas.

— Bonjour Monsieur, reprit une seconde voix à l’unisson de la première.

Decathi se retourna et vit un petit garçon tout sourire, qui tenait la main de sa grande sœur, à peine plus âgée que lui.

— Bonjour, les enfants.

Les mots que le vieux Decathi prononça le firent sursauter et surprirent son cœur. On venait de lui dire bonjour… et il venait de répondre. Depuis bien longtemps, il ne croyait plus que cela arriverait.

— Merry ! Néo ! cria sèchement l’homme qui s’activait à décharger le luxueux SUV. Venez m’aider !

— Oui, Papa ! On arrive.

Le papa de la petite fille et du jeune garçon jeta au vieux Decathi, un regard qui lui aurait glacé le cœur si les enfants ne venaient pas de lui réchauffer de leurs sourires innocents.

Le matin suivant, la ville policée s’éveilla sur une journée de plus, pareille à toutes les autres. Sur les écrans géants, la mairie diffusait des messages invitant les nouveaux habitants à se déclarer sans délais, afin d’obtenir le statut de “citoyens autorisés”, sous peine de ne pouvoir accéder, entre autres, aux services médicaux par visio-consultation, ou d’être carrément considérés par leurs voisins comme des clandestins.

La pluie qui s’était abattue toute la nuit avait cessé. Le vieux Decathi se mit en quête de nourriture ainsi que de choses et d’autres qui pouvaient lui être utiles. D’une poubelle à une autre, il marchât jusqu’au beau milieu des vestiges de l’ancienne ville, dévastée par la catastrophe climatique planétaire qui avait tout autant décimé une bonne partie de la population. C’est là que vivaient les “citoyens non conformes”, des sinistrés climatiques rescapés, indésirables et encore trop nombreux aux yeux de la frange aisée de la grande métropole technologique. Ces personnes en grande précarité étaient condamnées à connaître la misère et le manque de nourriture en raison de l’indifférence des citadins socialement privilégiés qui craignaient un déclin de leur mode de vie et de leur pouvoir politique.

Cette zone était étroitement gardée mais Decathi savait comment y entrer. Les miliciens le connaissaient bien. À chaque fois, ceux-ci le pressaient de s’établir dans ces décombres mais Decathi s’était toujours refusé à rejoindre l’ancienne ville. Même les menaces des habitants du quartier, où se trouvait son abri de cartons, ne l’avait fait céder, ni celles plus contraignantes du maire.

En fin d’après‑midi, comme il regagnait son “chez-lui”, quelque part sous un auvent, dans une rue sombre et glacée de la technopole, il traversa le parc près de la mairie. Au détour d’une allée, des enfants chahutaient.

— Clandestins ! Clandestins ! se moquaient les tourmenteurs en montrant du doigt la petite fille et son jeune frère qui, la veille, avaient réchauffé le vieux Decathi d’un bonjour et de leurs sourires.

— Laissez-les tranquilles, garnements ! Ils habitent ici légalement, ils viennent simplement d’arriver.

Voyant le vieil homme se diriger sur eux, les vauriens se dispersèrent en l’insultant crânement.

— Ça va les enfants ? demanda Decathi qui rejoignait le frère et la sœur.

Apeurés et les yeux pleins de larmes, les enfants n’osèrent pas prendre la main que leur tendait l’homme fatigué par les ans. Puis, ils le reconnurent et se jetèrent à son cou en souriant entre deux sanglots.

— Là, c’est fini ! Venez, je vous ramène chez vous. Comment vous appelez-vous, déjà ?

— Merry, répondit la petite fille.

— Et moi Néo, Monsieur, ajouta son frère.

À la porte de chez eux, le père des enfants les attendait avec impatience. Se méfiant du vieil homme, il attira prestement les deux petits à l’intérieur sans prêter attention aux protestations de sa fille et de son fils, ni aux vaines explications du vieux Decathi. Que d’ailleurs, il chassa avec colère et indifférence.

Il commençait à se faire tard. Comme chaque soir, les lumières des réverbères s’éteignirent. Pour des questions de survie de la planète, la consommation d’énergie devait être limitée. La lumière des étoiles ne parvenant à percer ni la couche des nuages, ni celle de la pollution, la ville déshumanisée se retrouvait plongée dans l’obscurité totale. Sous son abri dérisoire, le vieil homme pensait à la nuit de Noël qui approchait. Cette année encore, il tenait à célébrer la tradition. Il rapporterait un sapin puis il l’ornerait de matériaux colorés récupérés çà et là, pour égayer son logis et chasser la morosité des ténèbres. Dans la zone des ruines de l’ancienne ville, un arboretum, autrefois destiné à préserver les essences de la planète et aujourd’hui retourné à l’état naturel, avait résisté aux fureurs des tempêtes et autres déchainements climatiques. Année après année, la veille de Noël, c’est là que Decathi choisissait un majestueux “roi des forêts” promis à trôner fièrement au milieu des cartons et des tôles ondulées de son refuge.

Parfois, les gens, les voisins désobligeants ou des jeunes malveillants vandalisaient l’arbre ou le brûlaient, croyant ainsi, dissuader Decathi de rester dans leur monde. Mais, à chaque déconvenue, le vieil homme érigeait encore et encore, ce symbole de renaissance pour qu’il continue de briller dans la nuit du 24 décembre.

L’esprit occupé par ces préparatifs, la faible lueur d’une bougie dessinant des ombres qui tourmentaient son visage, Decathi s’affairait à faire vivre l’esprit de Noël. Dans un coin reculé et sombre de son abri disparate, il disposa, à la fantaisie de son imagination, des petits êtres d’apparence surnaturelle. Il hissa l’un des plus grands aux oreilles effilées, un Elfe, sur une sorte d’étagère, d’où ce dernier pouvait scruter tout le baraquement. Pour les plus petits, coiffés de drôles de chapeaux à la pointe recourbée, des Lutins, le vieil homme inventa des facéties qu’ils étaient réputés commettre chaque nuit.

— Quelles farces allez-vous encore perpétrer demain ? marmonna le vieux Decathi, s’adressant aux Lutins.

Sur l’étagère où se trouvait l’Elfe, le vieil homme perçu un scintillement. Deux délicates boîtes anciennes, rectangulaires, en métal doré, reflétaient la flamme balbutiante qui luttait tant bien que mal contre l’obscurité. Les boîtes portaient toutes deux l’inscription “Tablette de chocolat” sous un décor ciselé rehaussé de couleurs. Sur l’une, était représentée la crèche de Noël encadrée par des anges messagers, sur l’autre, un paysage des neiges du Pôle Nord où un vieux bonhomme jovial, vêtu de rouge, portait une hotte.

Comme les restes d’un rêve, des images confuses se bousculaient dans la tête de Decathi. Ses yeux se remplirent d’émotion, ces souvenirs d’un autre temps le perturbaient. Pourtant, et même s’il ne mangeait pas tous les jours à sa faim, il avait au fond de lui le sentiment rémanent qu’il devait offrir les tablettes de chocolat à Merry et Néo, ses nouveaux petits voisins. Demain, il inviterait les enfants à passer un moment avec lui pour leur remettre les boîtes renfermant la précieuse gourmandise.

Il rencontra le frère et la sœur à la sortie du parc où, un jour plus tôt, il avait pris leur défense.

— Bonjour les enfants ! Pas d’ennuis aujourd’hui ?

— Bonjour Monsieur ! Non, ça va.

— J’ai quelque chose pour toi, Merry et quelque chose pour toi, Néo. Un cadeau pour chacun de vous.

— Qu’est-ce que c’est ? questionna le petit garçon.

— Quelque chose de délicieux et d’artisanal qu’on ne fabrique plus mais qui devrait vous plaire.

Arrivés dans l’inconfortable chez-soi du vieux Decathi, Merry et Néo s’assirent par terre tout naturellement, sans faire cas de l’aspect hétéroclite ni de l’extrême dénuement du lieu. Le vieil homme tendit à chacun des enfants une des boîtes contenant les fameuses tablettes de chocolat. Ils les ouvrirent aussitôt et goûtèrent un carré de la friandise.

— Ch’est bon ! Merchi Monsieur, dit Néo, la bouche pleine.

— Vous savez Monsieur, reprit Merry, les gens disent que vous êtes un vieux fou dont il faut ce méfier. Mais moi, je vous aime bien. Vous êtes rigolo.

Elle cassa un nouveau morceau de chocolat.

— Tenez ! Vous aussi goûtez au cho…co…lat ! lisant le mot qu’elle ne connaissait pas.

En refermant la boîte qu’il tenait dans les mains, Néo remarqua le personnage habillé de rouge, au milieu du paysage enneigé.

— Oooh ! Le Père‑Noël ! s’étonna le garçon.

— Fais voir ! demanda sa sœur. Ah, oui !

— Mais… Mais… Comment pouvez-vous connaître le Père‑Noël, vous deux ? Tout le monde l’a oublié.

— Pas notre maman, expliqua Merry. Quand elle était encore là, Maman illustrait des livres interactifs pour enfants. Elle était très malade. Un jour, comme elle s’affaiblissait de plus en plus, elle nous fit venir auprès d’elle, mon frère et moi. Maman nous donna, à chacun, un dessin numérique de sa main en nous disant : « Si vous restez toujours sages, le Père‑Noël vous apportera tout ce que vous souhaitez. ». C’est le Père‑Noël qu’elle nous avait dessiné. Tristement, ces illustrations ont été perdues. Papa disait d’oublier ça, que c’était des bêtises, mais nous, on s’en souvient. Hein, Néo ?

Les enfants restèrent un long moment à écouter Decathi leur parler du Père‑Noël, les yeux émerveillés.

— Merry, Néo, il est temps de rentrer chez vous. Inutile de contrarier votre père. Demain c’est le 24 décembre, revenez me voir, j’aurai une surprise.

Les enfants s’éclipsèrent en direction de leur appartement. Le vieux Decathi, lui, avait encore quelque chose à faire. Néanmoins, il devait attendre la nuit pour se faufiler jusqu’à l’arboretum délaissé de l’ancienne ville. Échappant, cette fois encore, à la vigilance des miliciens, il choisit un beau sapin et le transporta jusqu’à son abri.

Quand Merry et Néo rendirent visite au vieil homme, la journée était déjà bien avancée.

— Bonjour ! Alors, c’est quoi la surprise ? réclama Néo, impatient.

— Regardez ! Voilà un sapin de Noël ! Ça vous dit de le décorer avec moi ?

Les deux enfants acquiescèrent en cœur, enthousiastes. Decathi déballa soigneusement ses décorations réalisées avec des matériaux de récupération. Les guirlandes étaient faites de petits rubans d’aluminium argentés, dorés, cuivrés ou vermeils. Des fragments de verre coloré assemblés entre eux à la façon de vitraux sphériques, recréaient des boules de Noël. Le sapin fut bientôt revêtu de sa parure singulière et bigarrée. Pour terminer, ils accrochèrent sur quelques branches, de petites bougies pour que l’Arbre de Noël brille dans la nuit.

— Maintenant, je vais allumer les bougies mais avant, toi, Merry, tu vas en choisir une. Et toi, Néo, une autre. Quand j’allumerai votre bougie, vous ferez un vœu.

Une à une, les petites lumières vacillantes insufflèrent un attrait magique aux décorations du sapin.

— Merry ? Néo ? Qu’est-ce que vous faites là ? Je vous avais pourtant prévenus de ne pas approcher de cet… homme.
Et vous ! Laissez mes enfants tranquilles avec vos fables !

Le père des deux petits venait de faire irruption dans l’abri de fortune. Il attrapa son fils et sa fille et les poussa à l’extérieur.

— Papa ! Papa ! Non !

Accablé et désolé, le vieux Decathi sorti à son tour pour s’excuser. Le père et ses enfants s’éloignaient déjà et descendaient du trottoir pour traverser la rue. Le vent se mit soudain à tourbillonner, le froid devint plus intense et de gros flocons commencèrent à tomber. En quelques secondes, la ville fut revêtue d’une neige toute blanche. Sidérés, tous les citadins se figèrent comme si le temps s’était arrêté.

— Regarde Papa ! Il neige ! s’émerveilla Merry.

— C’est comme sur la boîte du chocolat, observa Néo.

Mais leur père ne laissa pas plus de place à l’enchantement et ils disparurent prestement tous les trois derrière la porte sécurisée de l’entrée de leur confortable logement.

Entièrement enneigée, la métropole se retrouvait plongée dans cette étrange sensation de silence ouaté. Decathi se tenait seul, planté au milieu de cette étendue uniformément blanche. Tournant le dos au sapin illuminé, il laissa tomber sa couverture élimée et marcha jusqu’à la porte qui lui interdisait la compagnie de ses amis enfants. Il resta là, immobile, pendant de longues minutes. Peu à peu, le ciel se teinta de volutes crépusculaires.

Le vieil homme, qui n’avait plus sur le dos qu’un triste manteau rouge décoloré glané dans les poubelles, se mit en route pour l’ancienne ville. En cheminant dans le froid, il s’imagina glissant dans les rues sur un merveilleux traîneau rouge et or, tiré par quatre magnifiques rennes. Dans sa tête, résonnait distinctement le tintement sautillant des grelots.

— Jingle bells, jingle bells, jingle all the way ! Oh, what fun it is to ride in a reindeer open sleigh…

Il se laissa bercer par cette douce mélodie, pour se donner du courage. Loin derrière lui, l’Arbre de Noël scintillait, bravant la nuit.

Au matin du 25 décembre, lorsque Merry et Néo s’éveillèrent, ils trouvèrent devant leur porte, deux jolis petits paquets entourés d’un gros ruban, portant l’inscription : “Joyeux Noël, Merry” pour elle et “Joyeux Noël Néo” pour lui. À l’intérieur des paquets, une illustration interactive représentant le Père‑Noël. Decathi les avait retrouvées à la déchetterie. C’était celles, que leur avait faites leur Maman. Elle qui leur avait appris que les rêves des fantaisistes peuvent ne pas être des rêves mais des regards éclairés sur la réalité du monde.


La réalité du monde… Cette nuit là, Decathi n’arriva jamais jusqu’à l’ancienne ville. La rigueur des hommes et du monstre climatique qu’ils avaient engendré, avait éteint le dernier souvenir du vieil humain.
 

hamsterdame

Ex-staffien
2.
Assis dans un TRAINEAU tarabiscoté aux couleurs chatoyantes,

Quatre LUTINS coiffés de chapeaux à GRELOTS aux sonorités tintinnabulantes,

Chantaient à tue-tête des cantiques pas très catholiques

Dans un dialecte local typique.

Par-là vint à passer un de ces ELFES à l’air austère,

Ce qu’il était assurément car il CRECHE au monastère.

Suivant ses traces, une DINDE qui l’accompagnait,

Dans ses empreintes devait sauter.

Tout à ses pensées, le moine apparut en plein virage,

N’offrant pas grande option à l’équipage.

Allant bon train, les gredins ne purent pas l’éviter,

Le moine et son compagnon furent culbutés,

Et rejoignirent sens dessus dessous et sans l’avoir décidé,

La folle embardée se dirigeant vers un névé.

Ayant pris tant d’élan (et non pas de RENNES), le traineau poussé par la vitesse,

Passa dessus le tremplin de glace et vola avec allégresse.

C’est alors qu’ils entamaient une ancienne version paillarde d’ETOILES des NEIGES,

Tandis que les grelots, tels de petites CLOCHES, jouaient un arpège,

Flottant contre toutes les lois connues à la cime des SAPINs,

Qu’ils se rendirent compte qu’ils n’avaient point de poudre de perlimpinpin.

La rivière en dessous de leurs pieds était bien froide et limpide,

Les SAUMONs, qui la remontaient, se demandaient quel oiseau intrépide,

Tentait, en bravant la morsure de l’hiver, de se servir à la source,

Quand alors même affamé n’oserait s’aventurer un ours.

Le paroxysme de leur saut s’acheva, et la gravité lourdement les rappela.

Un HOUX qui passait par-là (très lentement, cela va de soi),

Les invita de ses plus belles épines. Ne sachant comment l’éconduire, sans le vexer,

Le traineau et ses occupants s’y engouffrèrent avec opiniâtreté.

Les lutins ainsi grotesquement imbriqués,

De leurs longues oreilles et de leurs chapeaux affublés,

Ressemblaient à s’y méprendre à de scintillantes GUIRLANDES.

L’arbre ainsi attifé aurait apprécié en offrande

Que l’on extirpe sans attendre les importuns,

Qui sans surprise ne faisaient plus les malins.

CADEAU de la providence, une brise vint les déloger,

Et ils profitèrent du manteau neigeux la volupté.

Les fruits du houx, petites BOULES rouges, ornaient à présent les couvres chefs,

Telles des cerises attendant d’être picorées par de bruyants piafs.

Et qu’en était-il de l’elfe et de son volatile ?

Ceux-ci plus légers avaient atterri plus loin en un mouvement gracile,

Comme des ANGES l’auraient fait très habilement,

En descendant du divin firmament.

Sitôt revenu auprès des petits lutins,

Le prêtre perdit son air grave remplacé par un sourire malin.

En effet, il n’avait plus eu de pareilles aventures,

Depuis qu’il avait quitté les joie d’Epicure,

Et rejoint pour une éternité bien tassée,

Les ordres et leurs dogmes bien usés.

Il proposa alors aux gaillards frissonnants,

De venir se réchauffer, et briser la glace, en buvant,

Un CHOCOLAT chaud autour de quelques BOUGIEs,

Et de confectionner des JOUETS pour les plus démunis.

La suite, tout le monde la connait, les lutins ne quittèrent plus jamais

Leur nouvel ami, plus communément de tout le monde appelé

PERE NOEL ! Et la dinde me direz-vous ?

Il est bien entendu que les elfes nouent

Des liens très étroits avec la faune locale

Et cet oiseau était d’une compagnie amicale.

Fin
 

hamsterdame

Ex-staffien
3.
Visite au centre commercial, ce week-end. C'est la saison de Noël :) Les enfants se réjouissent de voir le Père Noël entouré de ses lutins, avec les grelots au bout de leur bonnet. Avec un peu de chance, dans le décor, il y aura le traîneau tiré par les rennes ! En route, nous faisons quelques courses pour le réveillon : la dinde, bien sur mais aussi la bûche au chocolat pour le dessert, miam ! La visite au père Noël est magique ! Les enfants ont des étoiles plein les yeux en repartant.
A la maison, le sapin est déjà fait, avec ses boules, petits anges et guirlandes lumineuses :) Bientôt viendront se niche dessous les cadeaux contenant tous ces merveilleux jouets dont LE cadeau avec ma poupée Reine des elfes :) Sur la petite table à côté, la crèche a retrouvé sa place traditionnelle. Maman a failli oublier le houx près de la porte mais ouf, il est en place.
Le soir, nous allumons les bougies pour une ambiance cocooning et conte de Noël. Au dehors, nous entendons la cloche des animateurs du quartier qui passent rendre visite aux familles pour souhaiter de bonnes fêtes. Ils resteront bien sur prendre un petit verre :) La soirée se terminera vite car nous dormirons une bonne nuit avant le réveillon de demain.
Bonne nuit !
 

hamsterdame

Ex-staffien
5.
Cher Pére-Noël,
Je t'écris cette lettre car je suis très déçu …
C'est pas que je veux faire mon ingrat et d'abord merci beaucoup pour mes cadeaux, c'est exactement ce que je voulais et pour ça t'as assuré.
Mais quand même !
On avait fait un magnifique sapin avec plein de boules et de guirlandes. Et même une crèche ! Et une grosse étoile au sommet ! C'est même moi qui ai choisi les décorations pour le sapin et mis l'ange dans la crèche, (tu sais entre l'âne et le bœuf).
Et maman avait préparé un super repas : dinde sans marron, saumon fumé, bûche à la framboise, chocolats, tout y était ! Même la table avait été décorée avec du houx et des bougies. Les verres brillaient et c'était vraiment joli. On a très bien mangé, tout le monde discutait et riait en même temps. (Les adultes avait l'air de trouver ça bien, noël, même s'ils disent tous que c'est une fête pour les enfants.)
Bref on avait tout fait bien ! Et voilà que toi, tu fais ton difficile, tu te montres même pas !
Moi qui rêvait de voir ton beau traîneau avec ses grelots, de caresser tes rennes, de partager mes jouets avec tes lutins … et ben rien.
Dès que j'ai eu le droit de sortir … je suis resté comme une cloche, seul dans le jardin.
Un instant je me suis dit que tu devais avoir du retard, avec tous les endroits où tu dois aller, ou que tu t'étais perdu. Mais ça, ce n'était pas possible, tu es bien trop fort. Et je suis sûr que tes rennes ne s'égarent jamais ! Après j'ai cru voir un lutin au fond du jardin, alors j'ai couru mais il faisait trop nuit et avec la neige qui tombait je ne l'ai pas rattrapé. Alors j'ai attendu encore au cas où il revienne ...
Finalement c'est maman, inquiète de ne pas me voir au salon, qui est venue me chercher. Dès qu'elle a vu ma tête, elle a compris. Alors pour me consoler elle m'a pris sur ses genoux et m'a raconté une belle histoire, avec des elfes, des orcs, des dragons ... dans un royaume plein de magie. C'était une belle histoire. Ça m'a un peu consolé.
Du coup, malgré ton absence, j'ai passé quand même un beau Noël.
Mais c'est pas grâce à toi, alors j’espère que tu as une bonne excuse ! Genre des enfants à l’hôpital, ou des enfants de migrants, qui ont plus besoin de toi mais si c'est parce que t'avais trop mangé et que tu faisais la sieste dans ton traîneau, c'est nul !
Bon comme je ne suis pas rancunier et que quand même j'ai eu de chouettes cadeaux, on va dire que ça ira pour cette fois mais je compte sur toi pour l'an prochain.
Car moi, je t'aime beaucoup Pére-Noël.
(Et je suis trop grand pour finir sur les genoux de maman une fois de plus ...)
 

hamsterdame

Ex-staffien
6.
Tous les ans le même rituel, mais après tout, ce sera un peu de gaieté au début de l’hiver. La neige va tomber et recouvrir la montagne, les sapins deviendront blancs et le froid endormira la végétation.

Il faut sans tarder aller en forêt et couper le plus bel arbre, qui accueillera guirlandes, boules de couleurs et différentes décorations que les enfants auront fabriqué. Ils s’appliquent tous pour recevoir les plus beaux cadeaux. Le sapin doit être de belle forme et avoir une cime haute pour recevoir l’étoile, que le plus jeune enfant posera.

Il y a très longtemps, un vieil homme du village avait fait une crèche, que l’on déposera au pied du sapin, avec quelques anges qui veilleront sur l’étable.

Avant la venue du Père-Noël, un festin sera organisé dans tous les foyers, on y mangera du saumon, de la dinde aux marrons, une bûche au chocolat et quelques fruits feront croire que le repas n’était pas si copieux. La table de fête aura été décorée de houx, de pomme de pin et de bougies.

Mais avant d’aller se coucher, les enfants voudront entendre une histoire, l’histoire de ce vieil homme que l’on appelle Père-Noël et que l’on ne voit jamais.

« Dans un pays où il fait très froid, vit un vieil homme, barbu, habillé de rouge. Il y a avec lui tout plein de petits êtres, des elfes et des lutins, qui travaillent tous les jours pour l’aider.

Ils ne sont pas toujours très sages, ils font parfois des erreurs, mais ne le font pas exprès.

Les elfes sont des lectrices, elles sont là pour lire les lettres des enfants et passer commande auprès des lutins qui fabriqueront les jouets des enfants. Mais le Père-Noël veille, il connait tous les enfants. Ceux qui n’ont pas été sages n’auront pas ce qu’ils demandent !

Quand tout est prêt, les jouets vont dans la hotte, et hop, sur l’épaule. Dans la grange, les rennes s’impatientent, ils ont senti que le moment arrivait. Attelés au traineau, ils ne leur manque plus qu’une cloche au collier, ou plutôt un grelot, beaucoup moins lourd.

Le traîneau glisse quelques mètres sur la neige, puis prend son envol en direction des étoiles. Il ne reste qu’une traînée de lumière, les enfants se sont endormis »
 

hamsterdame

Ex-staffien
7.
Je me souviens des noël de mon enfance sous la neige. L'occasion pour nous de réunir toute la famille, du moins une bonne partie, nous attendions ça avec impatience une bonne partie de l'année. Dans la maison il y'avait un sapin immense, décoré de boules et de guirlandes lumineuses, sans oublier l'étoile qui trônait tout en haut de la cime, il était magnifique, le soir, à la nuit tombée il était tout illuminé. La crèche y était toujours présente dans un coin de la pièce. La table était bien garnie, rien n’était oublié, le saumon la dinde et la bûche faisaient parti des mets de fêtes, tout le monde se régalait. Les bougies et le houx venaient joliment décorer notre table, la belle vaisselle était bien sûr de sortie, il y avait aussi de belle nappe chaque année qui venait agrémenter le décor. Pendant cette fête tout le monde riait et chantait. Une fois le repas et la fête terminé nous allions nous coucher; mes frères et sœur et moi. Dans mes rêves j'y voyait les petits lutins et les elfes avec leurs petits grelots sur leur chapeau, entrain de préparer nos cadeaux dans leur usine magique, tous s' affairer à tout finir avant l'heure du départ. j'y voyais aussi le père-noël préparer ses rennes et y accrocher son traîneau rempli de nos cadeaux. Il leur donnaient des carottes pour qu'ils soient en pleine forme pour faire la tourné dans le monde entier et gâter tout les enfants. je l'imaginais dans le ciel à toute vitesse puis s’arrêter de maison en maison en passant par les cheminés ou par les portes d'entrée. Le lendemain matin très tôt, les parents dormaient encore et tout les présents étaient sous notre sapin s’était le bonheur dans le salon, tout les cadeaux commandé y était, tout le monde sautait partout, les papiers d'emballage volait dans la pièce, c’était magique et bien évidemment sans oublier les cloches en chocolat qui était distribué à tout le monde. Quand tout nos jouets étaient déballés, nous prenions un plaisirs immense à jouer avec pendant des heures sans jamais nous ennuyer, on jouait aussi avec les jouets des autres pour essayer. Puis nous allions dehors pour faire un bonhomme de neige géant, on s'y mettait tous. On y mettait une carotte pour fabriquer son nez, ses yeux étaient fait avec des grosses billes qu'on trouvait dans nos jouets et ses bras étaient fait avec des branches d'arbres du jardin et bien sûr nous lui mettions une écharpe pour ne pas qu'il attrape froid. une fois notre bonhomme terminé on s'allongeait dans la poudreuse et nous bougions nos bras et nos jambes pour y faire un ange dans le sol, c’était à celui qui ferait le plus beau, bien évidemment il y avait des ratés et tout le monde riait. c’était ça la magie de noël chez nous.
 

hamsterdame

Ex-staffien
8.

Soir de réveillon, et comme ce matin
je suis grave, grave à la bourre.
J'ai encore oublié d'aller chercher nos LUTINS
A la CRÈCHE, mon Amour.

Tu vas encore me sonner les CLOCHES
Ou me donner un coup de HOUX.
J'ai les BOULES, je raccroche.

Je suis de RENNES, Toi de Corfou
le mélange Bretagne / Grèce
Ça nous fait une drôle d'espèce

***Le reste de ce texte s'adresse à un public averti et ne sera pas publié sur le forum. L'auteur a toutefois eu les points qu'il méritait et n'a pas été disqualifié***

Joyeux Noël ma Chérie
Dit « Au Revoir » et souris !
 

hamsterdame

Ex-staffien
9.
Une distribution de Noël mouvementée

Le Père Noël était fatigué… Noël approchait et ses Rennes aussi étaient fatigués… Cela faisait tellement d’années qu’ils se démenaient tous pour livrer à temps Jouets et Cadeaux aux enfants sages !
Soudain une rumeur se répandit chez les Elfes et les Lutins qui aidaient le Père Noël à préparer sa tournée : Il allait essayer une moto-neige pour ménager les Rennes…
Sur les Neiges autour de l’entrepôt du Père Noël l’essai à petite vitesse et sans charge se passa bien et on décida de charger Jouets et Cadeaux sur la moto-neige et sa remorque pour débuter la tournée dans les fermes environnantes.
Mais le Père Noël était vieux et pas très familier de ces nouvelles technologies - même s’il avait du se mettre à utiliser Internet pour ne pas se faire doubler par Amazon ! - et quand il arriva à la ferme, il ne savait plus ce qu’il fallait faire pour s’arrêter ! La moto-neige heurta violemment la porte d’entrée qui s’ouvrit sous le choc et alla heurter de plein fouet le Sapin décorant la grande salle de la ferme. Le sapin se renversa faisant chuter toutes ses décorations : Boules et Etoiles, Grelots et petits Anges, Cloches et clochettes, Bougies et Guirlandes
Heureusement tout le monde était parti à la Messe de Minuit dans le village à quelques kilomètres. Le Père Noël sortit son IPhone11 (Il l’avait ôté de la pléthore de cadeaux d’un gosse de riches qui ne le méritait pas en disant « Nécessité fait Loi » et « Il n’y a pas de raison qu’il en ait un et pas moi, na ! » ) et appela son équipe pour faire le ménage et rétablir un peu d’ordre dans ce qu’il avait bousculé…
En les attendant il contempla un instant la Crèche face à la table décorée de branches de Houx, se retourna pour se réchauffer près du four où mijotait une énorme Dinde, pièce maîtresse du repas de Réveillon qui débuterait par l’inévitable Saumon fumé qu’il apercevait dans le buffet. L’eau à la bouche il se contenta de subtiliser un Chocolat d’un plateau bien garni…
Tout fut rapidement remis en ordre et de retour dans l’entrepôt il décida de reprendre ses bonnes habitudes, ses rennes et son Traîneau.
Pourquoi vouloir changer ce qui fonctionne bien depuis si longtemps !
 

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10.

La Magie de Noël


Ce matin j'ai décorer la maison
J'ai mis le SAPIN dans le salon
Mis de belles GUIRLANDES et des belles BOULES
Mis des ANGES et des ETOILES pour que cela soit cool
Décorer la porte d'entrée avec du HOUX et des GRELOTS
Sans oublier la CRÈCHE sous le sapin sur son îlot
Dehors, beaucoup de NEIGES qui recouvrent les ELFES et les LUTINS
Des CLOCHES sur la cheminée pour entender le PERE NOEL au matin
Il viendra avec son TRAÎNEAU , ses RENNES et les CADEAUX
Je l'attendrai derrière mon rideau
Nous mangerons une DINDE ou du SAUMON sur la table décorer de BOUGIE
En ouvrant mes cadeaux je découvris mes JOUETS commandés et des CHOCOLATS ceci est la magie​
 

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Ex-staffien
11.
Les elfes des neiges sont beaucoup moins connus que leurs cousins, les elfes des forêts ou les elfes des rivières. Pourtant, sans eux, la magie de Noël n’existerait pas. De nombreux enfants incrédules demandent à leurs parents comment le Père Noël peut-il distribuer les jouets dans le monde entier en une seule nuit. Les parents inventent des histoires à base d’anges, de fuseaux horaires, de moteur sonique et autres âneries parce qu’en fait, ils n’en savent rien.

Exceptionnellement, en 2020, j’ai été autorisé à révéler la vérité vraie à ce sujet aux membres de l’équipe d’Elvenar et aux joueurs car ils sont les seuls humains à pouvoir comprendre ce secret.

En réalité, ce sont les elfes des neiges qui téléportent le traineau, les cadeaux, le Père Noël et les rennes de maison en maison, à la vitesse de la lumière. Pour cela, ils utilisent toute la lumière disponible : celle reflétée par les guirlandes et les boules des sapins de Noël et celle des bougies et des étoiles. Grâce à leur magie, ils en font des routes de lumière qu’ils dirigent selon les besoins. Le traineau glisse sur ces routes et les cadeaux lévitent jusqu’au pied des sapins. Pendant ce temps, le Père Noël dort bien au chaud sous une couverture couleur ciel (mais chut, il n’aime pas que cela se sache !). Les rennes, eux, vérifient que les bons jouets sont distribués aux bons enfants.

Les elfes des neiges, comme tous les elfes du monde, adorent la musique et c’est par des tintements de cloches et de grelots qu’ils informent les lutins de la bonne distribution de leurs fabrications et qu’ils manifestent leur joie de participer à ce grand moment de l’année.

Ne vous étonnez pas si au matin, il vous manque quelques chocolats, un peu de dinde froide, les restes du saumon et de la bûche. Ce n’est pas tonton Roger qui a eu un petit creux dans la nuit, mais les elfes des neiges qui ont prélevé de quoi faire un festin avec les lutins et le Père Noël, le 25 décembre au soir.

Comme tous les elfes du monde, ils s’y connaissent en fête réussie. Une fois la distribution des cadeaux terminés, ils téléportent le Père Noël au pôle nord et pendant qu’il se repose au cours d’une sieste géante avec les rennes et les lutins, les elfes passent la journée entière à décorer le pôle nord avec des crèches grandeur nature, du houx et des sculptures de glace ahurissantes.

Le festin débute aux alentours de 20H00 par un concert du célèbre groupe des Anges de Montréal. D’ailleurs, cette année, ils ont joué tellement fort que certains humains ont entendu cette musique d’ange très faiblement. Ils ont bien vite été traités de fous ou d’ivrognes par leurs proches.

Ainsi, grâce aux elfes des neiges, tous les enfants sages reçoivent leurs cadeaux de Noël et les lutins, le Père Noël et les rennes sont récompensés de tous leurs efforts. Ils interviennent dans bien d’autres aspects de nos vies sans que les humains le sachent. Mais ça, c’est une autre histoire.
 

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12.
Les LUTINS ne sont pas des ANGES , certes…



Dans l'atelier du Père Noêl, c'est l'abattement le plus total.. Après avoir travaillé comme des forcenés , les lutins fatigués sont désabusés . Rien , pas un mot gentil , pas un merci du « patron ».

Ce matin,la rébellion gronde, les plus déçus s'enhardissent .

« L'année prochaine, je mettrai des GUIRLANDES de CHOCOLATS aux BOULES des rennes !

- Moi j'irai cacher son TRAÎNEAU sous les NEIGES éternelles !

- Moi j'envelopperai les CADEAUX et les JOUETS dans du HOUX !

- Noooooooooon ! »

Jamais des paroles aussi véhémentes n'avaient été entendues en ces lieux .

Le plus timide , rose de confusion , ajoute pourtant d'une petite voix : «Moi je mettrai un SAUMON dans la CRÈCHE , à la place du bœuf et une DINDE à la place de l'âne! »

On se pousse du coude devant autant d'audace mais quelqu'un, un vieux lutin pétri d'arthrose , ose dire :

«Vous n'y pensez pas vraiment ! Vous allez vous faire sonner les CLOCHES et il va tous nous remplacer par des ELFES! Je l'imagine déjà dans la forêt de SAPINS, à la seule lueur de sa BOUGIE, les rameutant à grands coups de GRELOTS ! »

C'est la consternation. Plus de longues journées à espionner les fabricants de jouets , plus d' interminables listes à déchiffrer, ni de paquets à préparer … à quoi passeraient-ils leur temps dans ce cas ?

« Quand même, un petit merci , un sourire , pour le travail accompli … c'est beaucoup demandé ?

- Tu crois que ça marche comme ça , là-bas, sur Terre ? »

Quelques-uns acquiescent .

« Les bénévoles comme nous ne sont pas toujours remerciés ! Les humains sont assez mesquins ,

j'en connais plusieurs qui chipotent sur une question, sur un demi-point ! »

Les pieds raclent le sol …

« Quand même, un petit merci , un sourire...

- Mais , est-il seulement revenu ? demande un lutin en se tordant les mains . Pourvu qu'il ne soit pas coincé dans les incendies en Australie !

- Ou pris en otage par des grévistes !

- Ou … Ou.... Ou... » Chacun y va de sa crainte , c'est que le danger est grand dans la profession et aucune prime de pénibilité ou de risque !… Certains lutins essuient une larmichette , d'autres se mouchent bruyamment , personne n'est indifférent , même les plus vindicatifs s'apaisent.

Un grondement sourd monte dans la nuit, puis un nuage de poussière de neige se soulève , des bramements rugueux écorchent les oreilles.

« Le voilà ! Il rentre enfin ! Mais.. mais...

-Il n'a pas fini sa tournée , regardez !

-Oui, il y a encore un gros sac sur son traîneau ! Que s'est-il passé ? »

Tous, vraiment tous, se précipitent pour apporter son aide au père Noël .

« Ho!Ho!Ho ! Poussez-vous un peu , vous allez m'étouffer ! Laissez-moi décharger ce sac ! »

Le chemin s'ouvre devant lui qui avance , escorté par des cris de joie …

« Ho!Ho!Ho ! Vous avez encore bien travaillé cette année ; grâce à vous, j'ai entendu beaucoup de cris de joie , j'ai vu beaucoup de regards pétillants ! C'est à votre tour d'être récompensés ! »

On voit certains visages se décomposer , une dizaine de lutins vont se réfugier sous les tables …

« Allez , venez tous, je vous ai entendus tout à l'heure , c'est une bonne idée de décorer mon traîneau saumon avec des guirlandes et du houx, de mettre des boules de neige dans les ramures des rennes... »

« Le Père Noël a perdu son sonotone ! » Des petits rires affectueux s'égrènent tandis que chacun s'approche .
« Tenez ! Il y en a une pour chacun d'entre vous! Tendez-bien vos mains !

-Des ÉTOILES !

-Oui, j'en ai pris une sur chaque sapin , après avoir posé les cadeaux , parce que j'ai pensé à vous , sans qui je ne serais pas autant aimé sur Terre ! Ho!Ho!Ho !» Ce ne sont plus que vivats , applaudissements, et pirouettes.

Notre vieux lutin s'écarte en claudiquant, murmurant dans sa barbe (ah bin, non, il n'en a pas! les seuls poils qu'il a se dressent dans ses oreilles ... ) , murmurant donc tout bas :« M'en vais aller ciseler ça en diamants , moi ! J'en connais qui seront bien contents ...»
 

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13.
Il était une fois un jeune elfe vivant seul dans une petite vallée au pied des Montagnes.
Un matin d'hiver, alors qu'il coupait son bois, il vit s'approcher un colosse à barbe blanche, enveloppé dans une vaste houppelande rouge.
-Bonjour, ami, j'ai fait une longue route, pourrais-tu m'accueillir quelques jours chez toi?
Le jeune elfe offrit généreusement son hospitalité, et ils passèrent d'agréables journées ensemble.
Au moment de repartir, l'inconnu demanda :
-J'ai entendu dire qu'on pouvait pêcher des saumons de belle taille par ici.
-Bien sûr, mon ami, mais il te faudra revenir au printemps, c'est alors que le saumons remontent le cours de la rivière pour frayer près de la source.
En avril le voyageur revint, vêtu de toile solide et de bottes étanches. Et ils pêchèrent ensemble quelques jours .
L'homme demanda alors,
-J'ai entendu dire qu'on pouvait cueillir des étoiles des neiges près d'ici.
-Bien sûr, dit l'elfe, mais il te faudra revenir en été, c'est alors que l'edelweiss fleurit.
En août l'homme revint, en short et chemisette, chaussé de solides brodequins. Et ils arpentèrent les pâturages d' altitude à la recherche des fleurs délicates.
En redescendant des montagnes, l'homme vit de grands houx entre les sapins et demanda:
-J'ai entendu dire que ces houx portaient habituellement des boules rouges et brillantes.
-Bien sûr, dit l'elfe, mais il te faudra revenir en automne, c'est alors qu'apparaitront les boules.
Ainsi l'homme revint en novembre et ils cueillirent des brassées de houx (et mangèrent de la dinde).
- A mon tour de te faire un cadeau, mon ami, je reviendrai dans un mois.
Le matin du 24 décembre, le Pére-Noël (car c'était lui...oui, oui ) arriva vêtu de sa houppelande écarlate, sur un traîneau rutilant. Quatre grands rennes tiraient l'attelage. Autour de leur cou des guirlandes de grelots, et de cloches tintinnabulaient pendant la course.
-Es-tu prêt mon ami? Le temps de boire un chocolat chaud, et nous partons. La route est longue pour le pays des hommes.
-Je connais des nains, des orcs, des fées, des lutins et même des dragons, mais vous êtes le premier homme que je rencontre.
-C'est normal , il n'y a pas d'hommes ici.
-Et vous alors?
-Je ne suis pas vraiment un homme, je suis un mythe. J'existe dans l'imaginaire des enfants humains, mais nul ne m'a jamais vu. Je vais sur Terre la nuit de Noël et le reste du temps je voyage.
Le traîneau s'envola, dans une grande giclée de neige poudreuse.
-Les enfants et leurs parents dorment. En cette nuit magique, nous allons distribuer à chacun des présents qu'ils trouveront dans leurs souliers demain matin.
Dans une maison à l'atmosphère accueillante , l'elfe s'attarda devant une maisonnette entourée de personnages peints et d'animaux de plâtre, illuminée pas la douce lueur d'une bougie.
-Que c'est joli, s'extasia l'elfe
-C'est une crèche. Les personnages sont des santons, ceux qui ont des ailes sont des anges. Cette famille fête le 25 décembre la naissance d'un enfant -Dieu. Place le bébé Jésus dans le petit nid de paille.
De retour en Elvenar, le Père-Noël proposa:
-Allons au petit lac .
Ils s'agenouillèrent au bord et le bonhomme souffla légèrement sur l'eau . Sous la surface lisse comme un miroir apparut l'image de la jolie maison, où trois enfants excités découvraient leurs jouets en riant de bonheur.. sous les yeux émerveillés d'un jeune elfe épuisé et heureux.
 

hamsterdame

Ex-staffien
14.
Noël est là

Par une belle soirée d'hiver en Elvenar .
Au village des Petites Roches, les enfants sont déjà endormis.
Presque tous....
Une porte s'ouvre silencieusement à l'arrière d'une maison elfe et 3 petites silhouettes sortent sous les étoiles.
A la queue-leu-leu elles trottinent sur le chemin, jusqu'à une ferme Halfelin, et ramassent quelques poignées de neige immaculée pour former de grosses boules compactes.
-Tu sais quelle fenêtre c'est?
-Oui, oui, t'inquiètes . A trois on lance.
Les boules éclatent sur les carreaux ... le vantail s'entrouvre, et un quatrième enfant saute dans la neige poudreuse...
-Brrr j'en ai plein le cou !
- Chut!
Quatre petites silhouettes emmitouflées s'éloignent vers la forêt. L'ainée allume quelques bougies et la troupe repart à la lueur vacillante.
Quel mystérieux instinct leur a soufflé l'idée de cette folle équipée cet après-midi?
Le chemin serpente entre sombres sapins, et grands houx épineux ...
Entre les racines d'un immense chêne, surgit un drôle de bonhomme au nez pointu, qui marmonne:
- Non, non, c'est impossible, il nous faut de l'aide.
- Qu'est ce qui est impossible, demande un des garçons?
-Tout. Rien n'est prêt pour le Pére-Noël, avec tout son attirail. Ce vieux fou ne veut jamais faire les choses simplement! Vous êtes seuls ici?
-Ben, non, mais nos copains dorment.
-Oh, ça! on va les réveiller.
Le lutin agite doucement une guirlande de cloches, carillons et grelots. Un mélodieux tintinnabulement égrène ses notes légères...
-Voilà, tous les enfants vont entendre.
-Et ils vont venir?
-Bien sûr ils vont venir, c'est la magie de Noël.
Quelques minutes plus tard, par petits groupes, les enfants Elfes et Halfelins du village apparaissent sur le chemin. Le lutin explique:
-Il faut agrandir cette "cheminée " (le grand chêne) et préparer la clairière.
Le lutin distribue couteaux, pelles, balais et sécateurs et sous ses directives, les enfants coupent, scient, déblaient la neige jusqu'à dégager un vaste emplacement.
D'autres lutins apportent planches et tréteaux, nappes blanches, verres de cristal et couverts d'argent. Puis déposent sur les tables des mets délicieux, saumon fumé, dindes rôties, chocolats et bonbons, jus de pomme pétillant .
Le lutin sort sa montre
-Vite, regardez, c'est l'heure, il arrive.
Les enfants se penchent sur le trou sombre.
-Non, en haut, regardez en haut.
Les enfants lèvent le nez et voient surgir dans une explosion de lumière, en feu d'artifice, un traîneau scintillant tiré par des rennes. En un lent tourbillon l'équipage disparait dans la ramure du Grand chêne, ressort entre les racines et freine en glissant sur le terrain dégagé. Deux anges sautent légèrement de part et d'autre du véhicule et sonnent de la trompette. Puis à son tour le Père-Noël descend majestueusement.
Les enfants impressionnés par l' imposant personnage , sa houppelande rouge, sa barbe blanche, et ses sourcils broussailleux, sont vite enchantés par son rire communicatif .
Tandis que les rennes se régalent de carottes apportées par les Halfelins, la fête commence : banquet, chants et danses se succèdent joyeusement... et pour couronner la nuit, la distribution de cadeaux. Chaque enfant reçoit le jouet qu'il souhaitait le plus au monde. Comment est-ce possible?
Etait-ce un rêve?
Mais au matin, Ils sont bien là , le nounours , le train, la poupée, la fusée.
Rien n'a été oublié...sauf la crèche peut-etre?
 

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Ex-staffien
15.
Le 14/12/1975
La nouvelle maison (je ne connais pas l’adresse)



Maman

Comme tu es loin de nous, Je t’écris cette lettre pour te raconter ce que l’on a préparé pour Noël, comme cela, tu seras que l’on pense à toi et que l’on ne t’oublie pas dans ce triste hôpital loin de nous.
Tout d’abord, papa nous a ramené un grand sapin, on l’a installé sous l’escalier dans le hall d’entrée, et oui ! Dans la nouvelle maison on a un hall ! Il me tarde que tu arrives, je te servirai de guide.
Nous l’avons décoré avec des tonnes de guirlandes, de boules, quelques étoiles, bien sûr nous avons mis quelques anges et une grosse bougie (fausse) au sommet pour symboliser l’étoile des rois mages. Un grand moments de rigolade quand perchée tout en haut de l’échelle, j’essayais de positionner ces décorations alors que papy juste pour me taquiner un peu ( ou beaucoup) me demander toujours de mettre un peu plus haut, sachant que j’étais à bout de bras, ou plus à gauche quand j’étais déjà à la limite de perdre l’équilibre. Papa qui tenait l’échelle, et que je soupçonne d’être complice avec son père tant certains petit mouvement étaient suspect avait beaucoup de mal à garder son sérieux.
Devant le mur opposé posé sur de fausses neiges, nous avons mis un traineau tiré par des rennes, dans lequel un majestueux Père Noël trône avec un grand sourire et un sac d’où dépasse un cadeau. J’espère qu’il n’y en a pas qu’un seul et que chacun aura ça part de jouets, c’est papa qui a mis le sac et je n’ai pas le droit de regardé dedans.
Deux lutins et trois elfes suivent le traineau au milieu de quelques branches de houx perçant au travers de la neige. Il nous reste la crèche à mettre mais nous ne sommes pas d’accord sur le choix de l’emplacement, personnellement je pensais la mettre tout près de la porte d’entrée sous les grelots qui nous signalent l’arrivée des visiteurs et surtout j’espère du vrai Père Noël. Les hommes de la maison comme il aime à s’appeler, il envisage de la mettre dans la salle a manger , sous la fenêtre, mais j’ai bon espoir de les faire changer d’avis avec quelques sourires accompagnés de compliments, ou bien, solutions extrême, de quelques larmes, dont ils ne seront pas dupes, mais qui sans nul doutes feront leurs effet
Voilà où nous en sommes, je vais maintenant te parler du repas que nous sommes en train de prévoir.
En premier les incontournables huitres, remplacées par du saumon fumés pour ceux qui préfèrent, comme moi, suivi de foie gras avec son pain d’épices et sa confiture d’oignon. Papa acheter une magnifique dinde, qui se promène dans la cour pour l’instant, que nous accommoderons de façon grandiose selon les dire de papy (je pense surtout qu’il compte beaucoup sur mamy). Pour le dessert, très attendu par certain (moi) une buche « forêt noire », je sais que c’est ton parfum préféré, décorée avec des cloches en chocolat.
Voilà, j’espère que cela te permettra d’attendre ta sortie prévue pour le 21 comme m’a dit papa. En attendant je t’embrasse.

Émilie

Ps : tu me raconteras tout ce qu’il t’est arrivée, je crois que papa ne m’a pas tout dit. Tu es parti si vite que je n’ai pas eu le temps de te voir et cela fait très long 6 semaines sans te voir. Le moment qui me manque le plus c’est le soir quand tu viens me brosser les cheveux, j’y arrive très bien toute seule, mais on peut parlait toutes les deux et ça me manque beaucoup.
 

hamsterdame

Ex-staffien
16.

La nuit de Noël
Le premier décembre, le décompte commence. Tous les matins, sur la trépigne d'impatience devant le calendrier de l'avent. De toute les nuits de l'année, elle est la plus belle. Mais c'est aussi celle que tous les petits enfants de la terre entière attendent le plus. La nuit de Noël, Ce n'est pas qu'une table somptueuse dressée avec en entrée, le saumon tout de rose vêtu ou en son plat de fête, la dinde , toute agrémentée de ses petits marrons qui dansent autour d'elle d'elle leur ronde et de tous ce chocolat multicolore dans leur habit de papillote. Noël c'est l'instant magique, cet instant où les anges divins en battant de leurs ailes, descendant de la voûte céleste au milieu des millions d' étoiles . C'est le petit sapin magnifique qui a grandi pour venir chez les hommes participer à cette nuit magique. Il est venu de la forêt lointaine, il est là habillé, majestueux au milieu de la pièce avec ses épines vertes et habillé de toutes ces guirlandes multicolores et ces magnifiques boules en verre qui sont autant de miroirs dans chacun chacun peut être reconnaître. Il y en a des grosses, des moyennes et des petites. A son pied, se cache la petite crèche en bois qui abritent les trois rois mages, le mouton, le bœuf, l'âne et en son centre le petit jésus, cet enfant unique comme tous les autres dans le monde entier, et autour des cadeaux qui s'amoncelleront telle une pyramide d'Egypte dont on ne voit jamais le sommet. Le père Noël est déjà prêt, dans son habit rouge et son bonnet sur lequel trône son pompon blanc, il attend dans son traîneau. Il a attrapé toutes les étoiles pour faire un voile brillant pour la lune, c'est aussi son jour de fête. Tout autour de lui, les jouets par millier pour tous les petits enfants endormis qui demain se réveilleront en pensant que le père noël ne l'aura pas oublié. Les elfes et les lutins compagnons de toujours du père Noël, agitant leurs grelots, gambadent autour de l'atelier et en passant sous le houx , leur police des vœux à n'en plus finir pour tous les hommes de la terre, pour la paix , la fraternité, la solidarité, le bonheur du partage. C'est parti, le traîneau commence tout doucement, puis les rennes s'envolent dans une poussière des neiges , en faisant tinter leurs cloches . Le ciel a recouvert la terre d'un blanc manteau, la nuit est étoilée, le souffle de la bise agite les flocons de neige qui sont éclairés par la flamme d'une bougie géante qui montre la route pour la distribution. Ensuite quand la distribution est terminée, que personne n'a été oublié, le Père Noël va décrocher la lune, puis les étoiles une à une, il remplace le soleil, et les cadeaux au pied de tous les sapins émerveillent tous les enfants qui se réveillent. Le plus beau des cadeaux, c'est que toute la famille soit présente pour partager cette belle fête, dans la joie et le respect.
Joyeux Noël et bonne année.
 

hamsterdame

Ex-staffien
17.
Vacances de noël
En ce 1er jour de vacances ,nous voilà bien arrivés au chalet.

Bon ok ce ne sont pas les neiges du Kilimandjaro ,mais ça va le faire.

Hééé !!!! Les lutins ont déjà installés le sapin avec : guirlandes,crèche et même des ptits anges en sucre , que c'est mignon :):)

Ce sont les gens qui nous louent le chalet qui on fait ça ,trop gentil hein

Bien ,on se fait un chocolat chaud( recette donnée par des personnes super sympa , la team event vous connaissez ?) et défoulement sur la piste des luges .
Un peu plus tard;

La descente en luge:oops: ....comment dire....:rolleyes:,pas en traîneau hein , c'est finie en catastrophe ou presque ,
nous grimpons dans les luges et c'est parti pour une descente de ouf .

On filent comme les rennes du Père-Noël qui auraient été à la bourre, quand... tout à coup,
la culbute , les quatre fers en l'air, hi !hi! hi! Nicolas , qui ressemblait à une boule de neige
pauvre Lucie qui à vu tout plein d'étoiles et moi, la reine des cloches , des sons de grelots dans la tête
et cette même tête dans le buisson de houx aïe aïe aïe ça pique

Nous sommes tous rentrés au chalet

nous n'avions pas la fière allure des elfes victorieux plutôt de jouets désarticulés.

En entrant, l'odeur de dinde rôtie sortant de la cuisine (ben oui ,quand certains s'amusent, d'autres pensent à nos ventres affamés ) nous à ravigotés et ces jolis toasts au saumon nous ont fait saliver .
Après une douche bien chaude , une pensée pour les plus défavorisés c'est concrétisée par une bougie allumée et posée sur le rebord de la fenêtre,
(oui je sais c'est un piètre cadeau) mais si la magie de Noël n'opère pas ,on y crois un peu quand même

faisons que les fêtes de fin d'année fassent briller les yeux de tous le monde sans exception
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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